.. ve Rd Po ee + 5 no - » a è U. S. NATIONAL MUSEUM LIBRARY OF Henry Guernsey Hubbard Eugene Amandus Schwarz DONATED IN 1902 dl 1 > ACCESSION no. | | Ke 2 TR YAIP IE PAAE ATe ( jus ne 1" Pa ANNALES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE pue. cg - ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Natura maxime miranda in minimis, Cinquième série TOME SEPTIÈME PARIS AU BUREAU DU TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ M. LUCIEN BUQUET rue Saint-Placide, 52 (Faub, Saint-Germain). 1877 ARTICLE 32 Du REGLEMENT. Les opinions émises dans les Annales sont exclusivement propres à leurs auteurs. La Société n'entend aucune- ment en assumer la responsabilite. Paris. — Typographie FÉLIX MALTESTE gr Cie, rue des Deux-Portes-St-Sauveur, 22. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE DESCRIPTION DE Six Lépidoptères d'Europe, Par M. P. MILLIÈRE. (Séance du 10 Mai 1876.) {* BOMBYX CANENSIS (1) Mill., Catalogue raisonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes, 3° partie (1875), p. 293. (Planche 1'°, fig. 9 et 40.) La découverte récente de ce superbe insecte est, pour notre faune entomologique française, des plus remarquables. Il me paraît difficile d'expliquer comment la chenille ou l’insecte parfait ait pu, jusqu'à cette (4) Tout le monde ne sail peut-être pas que l'ancienne orthographe de Cannes (France) ne prend qu'un n. 6 P. MILLIÈRE. époque, échapper aux recherches dés naturalistes qui, chaque jour, sous le beau ciel de Cannes, explorent depuis plus de dix ans la campagne en tous sens. Ce Lépidoptère appartient au groupe des Bombyx cratægi el populi dont il se rapproché assez; cependant il ne doit pas être possible de confondre le canensis avec l’un ou l’autre de ses voisins, dont il diffère encore par la taille plus grande et la riche parure (1). Envergure (&) : 40 à 41 mill. (2). — Les ailes sont bien développées, épaisses, moins arrondies que celles du Bombyx cratægi, mais moins aiguës à l’apex que chez le Bombyæ populi, Tout l’insecte est très-velu, avec les ailes bien fournies d’écailles. Les dessins sont nets et les cou- leurs tranchées. Le fond des quatre ailes est d’un brun foncé, presque noir au bord costal des supérieures. 11 n’existe bien qu’une seule ligne, la coudée, laquelle se continue sur les secondes ailes. A la place de la basilaire on voit une grande tache d’un fauve obscur entourée de blan- châtre ; cette tache, placée à la base de l'aile, occupe la moitié de la largeur de celle-ci. La ligne coudée est blanchâtre, ombrée de noir inté- rieurement, avec le coude prononcé qui touche à une éclaircie aboutis- sant à l'apex. L'espace médian ne porte nulle trace du gros point cellu- laire blanc qui caractérise si bien les Bombyx everia, loti, catax et lanestris. Les ailes inférieures, très-obscures, sont traversées diagonale- ment par une ligne blanchätre, droite, ombrée de noir intérieurement. (4) Ce n’est qu'après avoir décrit le Bombyx canensis qu’il m’est revenu en mémoire l’image photographique d’un Bombyx de la Haute-Engadine, que m'a envoyée, il y a deux ans, M. Rod. Zeller, de Zurich. Ce Bombyx des Alpes suisses a en effet certaine ressemblance avec le canensis. Il à été, me mande M. Zeller, considéré comme simple variété du Bombyx populi, et désigné, par M. le professeur Frey, dans le Catalogue raisonné des Bombycides suisses, vol. IV, liv. 4-5 (1874), p. 259 : « Bombyx populi, var. alpina R. Zeller, uné belle forme alpine de cet insecte, avec plus de blanc sur les ailes postérieures, surtout chez le mâle. Élevé par M. Huatek, à Sils-Maria, en Engadine. Elle se trouve dans la collection de M. R. Zeller, à Balgrist, près de Zurich. » Si le Bombyæ canensis des bords de la Méditerranée est le même insecte que le Bombyx des hautes Alpes suisses, ce qui me semble douteux, il me paraît bien moins certain que ce Bombyx, ou la variété alpina, soit, l'un ou l’autre, simple variété du Bombyx populi. (2) C’est par erreur que, page 394 du Catalogue des Lépidoptères des Alpes-Maritimes, il a été dit que l'envergure du mâle est de 37 millim. Six Lépidoptères d'Europe. 7 La frange, d’une largeur normale, d’un blanc carné, est entrecoupée de brun rougeâtre. Les antennes sont brunes et très-pectinées. Le thorax est presque noir et les ptérygodes sont grisâtres. L’abdomen est d’un gris brun. En dessous les quatre ailes se présentent à peu près ce qu’elles sont en dessus, bien que la ligne transverse soit moins apparente ; cepen- dant la grande tache de la base des supérieures a disparu, Le Bombyx canensis éclôt tardivement ; c’est dans la seconde quinzaine de décembre qu'il se montre à Cannes. Le sujet que je fais figurer a été capturé au réflecteur de la villa des Phalènes, le 18 décembre 1875, Il venait sans doute d’éclore, car sa fraîcheur né laissait rien à désirer, La chenille de ce bel insecte doit vivre sur les arbres, ainsi que celles des Bombyx ilicis, cratægi et populi, à la suite desquels canensis devra prendre place. A la fin de cette année (1876), du 12 au 20 décembre, quatre nouveaux sujets de ce remarquable Lépidoptère ont été pris à Cannes, tous les quatre aussi beaux de conservation, aussi colorés, aussi grands que celui qui a été figuré. Deux de ces canensis ont été capturés au réflecteur du chalet des Mandarines par notre nouveau collègue M. Adrien Finot, et les deux autres au réflecteur des Phalènes par moi-même, La femelle n’est toujours point connue et la chenille ne l’est pas davan- tage. Je crois être sur la voie de cette dernière, dont la découverte amènerait forcément la connaissance du Bombyx canensis femelle, Aussitôt que j'aurai appris quelque chose des premières formes de ce bel insecte, je m'empresserai d'en faire part aux entomologistes que cela peut intéresser. 2° EUPITHECIA PRIMULATA Mill. et R. Zell,, Revue de Zoologie, 1874, p. 244. (Planche 1°°, fig. 4 à 4.) La chenille est cylindrique, avec le fond d'un argileux plus ou moins clair sur lequel les lignes ordinaires sont indiquées en brun. Les anneaux du milieu sont marqués, sur la région dorsale, de chevrons obscurs. La tête est petile, globuleuse et noirâtre ; les pattes écailleuses sont brunes. Cette chenille a été rapportée en certain nombre des hauteurs de Célé- 8 P. MILLIÈRE. rina (Suisse) par M. Rod. Zeller. Elle vit en automne sur une plante alpine, la Primula latifolia, et insecte parfait m'est éclos à Cannes, en mai de l’année suivante, Cette nouvelle Phalénile, par son aspect obscur et plombé, semble s'éloigner de toutes les autres Eupithecia. Elle a, pour la taille et l’enver- gure, quelques rapports avec l'helveticaria Bdv. (Ic. Mill, IIT, pl. CX), mais les ailes supérieures sont plus aiguês à l’apex. Sur le fond très- obscur des premières ailes de la primulata on ne voit bien distinctement que la ligne subterminale, fine, blanchâtre, festonnée. La ligne coudée, dont le coude est très-prononcé, est large, grise, se fondant extérieure- ment et se détachant à peine du fond. Le point cellulaire, bien marqué aux ailes supérieures, est à peine visible aux ailes inférieures. En dessous, ce point est également bien indiqué aux quatre ailes. Les antennes et le corps participent de la couleur générale. L'Eupit. primulata devra trouver place après l'Eupit. helveticaria. 3° EUPITHECIA GOSSURATA (1) Mill, Bulletino della Società entomologica Italiana, 1875, trim. IV. (Planche 4"°, fig. 5.) Envergure : 20 mill., 4.— Cette espèce est bien moins tranchée que la suivante, la pantellaria. C’est avec les Eupithecia modicata Hb. et impu- rata Hb. qu’elle à le plus de rapport, aussi bien par l’envergure, le port d'ailes, et la teinte générale. Mais les lignes, assez nébuleuses, ne sont pas disposées de même que chez les espèces précitées. Ges lignes sont, pour la cossurata, représentées, non par cinq ou six lignes transverses, fines, serrées et continues, mais par une large ligne non interrompue, très- sinueuse, un peu plus claire que le fond qui est gris obscur, et qui se détache à peine. Cette ligne est limitée intérieurement par des points nervuraux noirs non sagittés comme chez les espèces voisines. Le point cellulaire est tellement petit aux quatre ailes, qu’on le voit à peine. La ligne subterminale est très-fine, blanche et en zigzag. Le dessous des (1) De Cossura, nom primitif de l’île Pantellaria, Six Lépidoptères d'Europe. 9 quatre ailes rappelle le dessus, mais il est plus clair. Les antennes sont grises, le front et le cou sont noirs, le vertex est blanc, L'Eupithecia cossurata a été caplurée en mai 1875, à l'ile de Pantel- laria, par notre collègue M. Enrico Ragusa, de Palerme, 4° EUPITHECIA PANTELLARIA Mill, Bulletino della Società entomologica Italiana, 1875, trim. IV. (Planche 41"°, fig. 6.) Envergure : 46 mill., 4 — Les lignes transversales sont, aux quatre ailes, tellement tranchées que cette Eupithécie ne ressemble à aucune autre, Si elle a le port et la coupe d’ailes de la glaucomictata Mn. (extre- mata Gn.), elle s’en éloigne par trois lignes transverses aux ailes supé- rieures, larges, tortueuses, continues et blanches, lesquelles se détachent nettement sur un fond presque noir. Une grosse tache blanchâtre, circu- laire, lisérée de noir, représente la cellulaire et s'appuie au bord interne de la ligne coudée. Les ailes inférieures sont également noirâtres et mar- quées d’une ligne blanche. Quelques taches claires, sagittées, précèdent la frange; celle-ci est étroite et concolore. En dessous, les ailes sont grises et la coudée, qui seule existe, est à peine indiquée. La tache cellulaire est, aux quatre ailes, plus visible en dessus. Le front est gris et le vertex blanc, Les antennes, le thorax et l'abdomen sont de la cou- leur des ailes. On ne sait rien de la chenille. L'Eupithecia pantellaria a été rapportée, par notre collègue M. Enrico Ragusa, de Palerme, de Pantellaria, où elle vole en mai. 5° EUPITHECIA MNEMOSYNATA Mill, Catalogue raisonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes, p. 409. , (Planche 1"°, fig. 7.) Envergure : 23 mill, 4 — C'est une des plus grandes espèces du 10 P. MILLIÈRE. genre : elle est des mieux caractérisées par le dessin des ailes supérieures, qui est vigoureusement accusé. Le fond des quatre ailes est d'un gris carné; les lignes ordinaires transversales sont des mieux écrites, surtout la première de l’espace médian, qui est d’un noir profond, continue, et qui présente un coude très-aigu, à la pointe duquel la tache cellulaire, grosse et noire, se trouve comme enserrée. La ligne dite coudée se montre large, un peu plus claire que le fond, presentant un coude très-aigu ; cette ligne est lisérée de noir de chaque côté. L'espace médian est, à la hauteur du point cellulaire, occupé par un dessin rectangulaire, bidenté extérieu- rement et très-noir. Les ailes inférieures présentent trois lignes qui sont indiquées à partir du bord interne jusqu'à la hauteur du point cellulaire, qui est petit et noir. La tête et le vertex sont concolores. L’abdomen est gris et cerclé de noir sur le troisième segment. Les ailes sont grises en dessous. La tache cellulaire est ici grande, noire et très-visible sur les quatre ailes. Les antennes et les pattes sont grises. La femelle est semblable au mâle. Cette nouvelle Eupithecta, qui se place après la phæniceata, vole dans mon jardin, à Cannes, vers la fin de septembre. L’exemplaire mâle qui sert à ma description est conservé comme s’il avait été obtenu ex larvä. Les premières formes de ce remarquable insecte ne me sont point con- nues, je le regrelte vivement. Toutefois cette année (1876), vers la mi-octobre, une mnemosynata femelle fut capturée à mon réflecteur ; elle pondit une quinzaine d'œufs fécondés, lesquels sont éclos huit jours après. La chenille est restée jusqu'au 12 novembre d’un blanc mat, avec la tête d’un noir de jais. Parvenue à sa taille à la fin de décembre, elle se montre alors allongée, entièrement cylindrique, d’une couleur argileuse, luisante, et laisse voir sur chacun des anneaux du milieu, en dessus et en dessous, un dessin brun en forme de croix nettement indiquée. Les flancs sont marqués, du quatrième au neuvième segment, d’un gros point blanchâtre. La tête est petite, globuleuse, d'un verdâtre indécis et jaspée de brnn; les dix pattes concolores. Cette chenille rappelle un peu celle de la provinciata (Icon., pl. 451, fig. 5); mais ce qui l'en distingue est, indépendamment de la taille plus grande, son aspect luisant, sa couleur moins obscure, mais surtout l’ab- sence de toute carène latérale, ainsi que de toute ligne blanche ventrale, ligne qui existe toujours vive et continue chez l’espèce congénère. Six Lépidoptèrés d'Europe. 11 Dans la nature, la mnemosynata doit vivre, aux environs de Cannes, sur les Juntperus où Cupressus ; ce qui me le fait penser est l’éclosion d’un sujet de cette espèce obtenu l'automne dernier par de jeunes entomolo- gistes qui ont élevé la chenille après l'avoir rencontrée accidentellement ici, sur l'un de ces arbrisseaux. Au reste, c'est avec la fleur du Juniperus oxycedrus que j'ai nourri mes chenilles de mnemosynata qui réussirent toutes en captivité, 6° EUPITHECIA INCERTATA Mill., Catalogue raisonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes, p. 410. (Planche 1°, fig. 8.) Voici une Eupithécie sur laquelle l’auteur du Spécies général, qui l'a vue, ne se prononce pas. On ne peut savoir, en effet, si c’est une variété de la pumilata, dont elle a l’envergure et un peu le faciès, ou si c’est une espèce séparée. Voici ce qui caractérise celle 2ncerlata : Le fond des quatre ailes est argileux; les lignes ordinaires, trois aux ailes supérieures et deux aux ailes inférieures, sont vivement accusées en brun noir. La coudée se montre avec des taches cunéiformes noires pla- cées horizontalement. Le point cellulaire brun est très-petit. Je prends au mois de juin cette espèce ou variété, dans mon jardin, à Cannes. J'ai reçu de Catalogne plusieurs sujets identiques, mais ils sont plus colorés. Oss. J'ai publié et figuré à la fin de l’année 1875, dans les Annales des Sciences de Cannes, p. 87, pl. 2, fig. 15, une Grapholitha que j'ai nommée opulentana. Je ne connaissais pas alors les mœurs de cette char- mante espèce. Comme il me paraît équitable d'accorder à chacun la petite part de gloire qui lui revient, je dirai que notre collègue M. de Peyerimhoff, pen- * dant son dernier séjour à Cannes (1), a découvert la chenille de cette (1) Depuis cette époque, nous avons eu le malheur de perdre M. de Peyerimhoff, qui était devenu cher aux entomologistes par son aménité el ses rapports obligeants, Sa mort est une perte sérieuse pour la science lépidoptérologique. 12 P. MILLIÈRE. — Six Lépidoptères d'Europe. Grapholithe sous les écorces du Juniperus oxycedrus, dont elle ronge la partie interne et où elle se transforme dans les débris résineux qu’elle a formés, sans jamais descendre à terre. La femelle d'opulentana m'était inconnue. Gette femelle est plus petite et plus sombre que le mâle ; cependant la richesse de sa parure n’y perd rien. Cette nouvelle Grapholitha a deux générations ; c’est aussi ce qu'a observé M. de Peyerimhoff. La première éclosion a lieu en hiver, et la seconde en juin-juillet. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 4'°. Fig. 1à 4. Eupithecia primulata Mill, et R. Zell. 5. — cossurata Mill. 6. — pantellaria Mill. “lo —— mnemosynata Mill. 8, — incertata Mill. 9 et 40. Bombyx canensis Mill. Primula latifolia rongée par la chenille de l’Eupithecia primulata. SPECIES EUROPÆÆ Generis PHYTOCORIS Fall., auct. Dispositæ a Dre 0.-M. REUTER. (Séance du 25 Août 1875.) nm Genus Phytocoris Fall. Fieb., Eur. Hem., p. 258. — Reut., Gen. Cim. Eur., p. 40, — Hem. Gymn. Sc, et Fenn., p. 35. 4 (29). Tibiæ omnes annulis duobus vel tribus nigris, fuscis vel ferru- rugineis notatæ, annulis raro (Ph. femoralis) obsoletis. Femora postica ante apicem plerumque fascia obliqua albida vel pallida. 2 (28). Species supra nigro-pilosæ pilisque albidis vel pallidis intricatis pubescentes; pubescentia interdum detrita, Antennæ articulo se- cundo,basi sæpeque etiam medio magis minusve late albo, tertio basi albo (excipe : PA. obliquum). 3 (27). Membrana venis albidis, sæpe ad partem fuscis vel nigris (in Ph. obliquo interdum testaceis). k (26). Antennæ articulo primo tenui vel vix incrassato. 5 (10). Antennæ articulo primo vittis longitudinalibus percurrentibus tribus nigris duabusque albis signato. 6 (7). Hemelytra tota nigra, tantum macula corii apicali inter ramos 14 7 (6). 8 (9). 9 (8). 0. -M. REUTER. furcæ cubiti posita basique cunei pallidis; margine corii externo ubique nigro. Pubescentia intricata flavescens vel sub-cuprea. Pro- notum nigrum, tantum apice margineque basali testaceum. Subtus niger, parce virescenti-albido-variegatus, Antennæ articulo primo pronoto paullo longiore (3) vel huic et articulo secundo primo vix magis quam dimidio longiore, capite ad strias obliquas frontales usque longitudine æquali (9). Vertex maris oculo angustior, femi- næ hoc paullo latior. Oculi convexi, exserti. Synon. Phytocoris distinctus Dougl. et Scott, Brit. Hem., 302, 1. — Saund., Syn. Brit. Hem., 264, 1. Habitat supra truncos et ramos Populi albæ : Anglia, DD. Doubs et Scott ; supra truncos specierum Uma et Aceris in hortu botanico Edinburgi Scotiæ, ipse. (PI. 2, fig. 4.) 4. PH. piIsTiNcTUs Dougl. et Sc. Hemelytra nigro- et pallido-variegata, saltim margine externo corii maculis nonnullis pallidioribus signato. Pubescentia intricata albida, Antennæ articulo primo pronoto tantum paullo longiore, supra ad maximam partem fusco-niger, opacus, capite, pronoli apice, maculis nonnullis commissuræ clavi et marginis corii exterioris sat obscuris maculaque apicali corii testaceis. Vertex maris medio oculo latitudine æqualis, margine postico hoc paullo latior, Oculi sat convexi, prominentes. — Long. 6 2/3 mill. Syn. Phytocoris distinctus Reut., Hem, Gymn. Sc. et F., 37, 2 Habitat in Suecia, D. Prof, Boheman. 2, PH. INTERMEDIUS, NOV. SP. Antennæ articulo primo pronoto capiteque ad strias frontales obliquas usque simul sumtis longitudine æquali, secundo primo 1 3/4 vel duplo fere longiore, duobus ultimis conjunctim secundo parum longioribus. Ochro-leucus vel pallidus, supra opacus, pronoto pos- tico lateribusque magis minusye extense atris, margine basali pal- lido, hemelytris atro-variegalis, maculis plurimis marginalibus, macula disci media aliaque ante apicem sub-rhomboidali nec non Species Europææ generis Phytocoris. 15 gultulis plurimis conspersis albidis, Vertex maris oculo paullo angustior, feminæ hoc haud vel vix latior. Oculi convexi, exserti. — Long. 7-7 1/4 mill. Syn. Cimex populi L., Syst. Nat., V, 503, 109. — Lygæus id. Fabr., Syst. Rh., 237, 174. — Phytocoris id. Fall,, Hem. Sv., 84, 46. — Burm., Handb., II, 268, 9, — Sahlb., Mon. Geoc., Fenn., 90, 4. — Flor, Rh. Livl., Il, 594, 3. — Fieb., Eur. Hem., 260, 8. — Reul,, Hem. Gymn. Sc. et F,, 36, 14. — Capsus id., Thoms., Op. enk 1), 419 :P. Habitat. supra truncos et ramos Populi balsamiferæ, Salicis capreæ €@t albæ, Sorbi aucupuriæ : Suecia, Fennia, Rossia, Ger- mania, Helvelia, Gallia, Britania ; sais rarus. F 3. PH, POPULI Linn. 10 (5). Antennæ articulo primo pallido et nigro- (vel fusco- vel ferru- gineo-) adsperso, haud longitudinaliter lineato. 14 (12). Pronotum pallidum vel virescens, lateribus late et determinate nigro-limbatis. Antennæ articulo primo subtus toto nigro, superne strigis 2-4 pallidis vel albis notato, articulo secundo primo vix magis quam dimidio longiore, ultimis simul sumtis secundo dis- tincte Jongioribus. Membrana vena cubilali nigra et incrassata, Vertex maris oculo parum vel paullulum latior, feminæ hoc fere 1/3 latior. Color valde varians, plerumque in viridem vergens, signa- turis nigris magis minusve extensis, corio interdum transversim fere nigro-fasciato basique pronoti latius nigra. — Long. 5 1/2- 6 1/2 mill. Syn. Lygæus tiliæ Fabr., Syst. Rh., 237, 469.— Phytocorts id., Faun. Hém. Sv., 85, 17. — Kirschb., Rh. Wiesb., 39, 18. — Flor, Rh. Livl., II, 599, 5. — Fieb., Eur. Hem., 260, 40. — Dougl. et Sc.. Brit. Hem., 303, 2, tab. X, fig. 8.—Reut., Hem. Gymp. Sc. et F., 38, 3. — Saund., Syn. Brit. Hem., 265, 4. — Phytocoris populi Mey., Rh. Schw., tab. VII, fig. 4, — Capsus tiliæ Sahlb., Mon. Geoc. Fenn., 98, 44. — Thoms, Op. ent., IV., 418, 4. — Phytocoris marmoratus Dougl, et Sc, Ent. Monthl, Mag., 1869, p. 261. (PI. 2, fig. 2.) 16 O.-M. REUTER. Habitat supra truncos et ramos Tiliæ et Quercus : Europa fere tota. h, PH, TILIÆ Fabr. 42 (11). Pronotum lateribus haud determinatim nigro-limbatis, sæpe autem basin versus indeterminate nigris, disco interdum dimidiato- nigro. 43 (14). Antennæ articulo primo pronolo capiteque ad lineas obliquas frontales usque simul sumtis longitudine æquali, subtus plerum- que albo, articulo secundo primo circiter 4/5 vel fere duplo lon- giore, tertio secundo circiter 2/5 vel paullo magis quam 2/5 bre- ÿ viore, duobus ullimis conjunctim secundo longitudine æqualibus vel hoc paullo longioribus, quarto tertio parum vel haud breviore. Vertex maris oculo magno fere duplo angustior, feminæ hoc 1/4 fere 1/3 latior. Oculi feminæ supra verticis superficiem parum pro- minentes. Pronotum lateribus leviter sinuatis. Cuneo summo apice rufo-testaceo. Hemelytra maris dimidio longitudinis dorsum supe- rantia. Membrana vena cubitali nigra et incrassata. Testaceo albi- dus, magis minusve nigricanti-signalus. — Long. 6 3/4-7 1/5 mill. Syn. Phytocoris populi Kirschb., Rh. Wiesb., 38, 16, verisimi- ter (varietas signata). — Phytocoris dimidiatus Fieb., Eur. Hem., 269, 9, et Dougl. et Sc., Brit. Hem., 307, 4 (var. signata). — Phytocoris longipennis Flor, Rh. Livl., 11, 604, 6 (var. pallida). — Reut., Hem. Gymn. Sc. et F., 40, 4. — Saund., Syn. Brit. Hem., 264, 2. — Capsus id., Thoms., Op. ent., IV, 418, 5. Habitat supra truncos et ramos Populi albæ, Pruni domestlicæ, Tiliæ, Fagi, Platani, Quercus et Aceris : Suecia, Fennia, Rossia, Germania, Helvelia, Gallia, Britania. 5. PH. LONGIPENNIS Flor. Ah (13). Antennæ articulo primo pronoto capiteque ad lineas frontales obliquas usque simul sumtis distincte breviore. 45 (25). Antennæ articulo secundo basi anguste albo, medio sæpe annulo latiore albido notato. Corium apice macula rhomboidali sub-nitida, antice saltim intus nigro-terminata. Tibiæ etiam posticæ annulis tribus nigris distinctis ornalæ. Species Europææ generis Phytocoris. 17 16 (24). Macula apicalis corii corio reliquo pallidior. 17 (21 bis). Antennæ articulo primo saltim pronoti longitudine. Clypeus apice medium articuli primi antennarum baud attingente, tertiam hujus partem basalem paullo superante, Caput fortiter nutans, Pronotum lateribus leviter sinuatis. 48 (21). Membrana vena cubitali nigra. Antennæ articulo primo pronoto dimidioque vertice simul sumtis haud longioré, artieulo secundo primo haud vel vix duplo longiore, terlio secundo circiter 2/5 bre- viore, quarto tertio paullo (plerumque 1/5) breviore, duobus ulti- mis conjunctim secundo paullo longioribus. 19 (20). Ochroleucus, nigro maculatus et nebulosus. Pronotum nitidum, dimidio postico nigro vel fuscescente, ipso margine albo. Hféme- lytra opaca, nigra, parce (Z) vel magis (®) albo-variegata, corio semper macula apicali pallida. Vertex maris oculo vix angustior, feminæ hoc distincte latior. — Long. 6 2/3-7 mill. Syn. Phylocoris dimidiatus Kirschb., Wiesb., 122, 2 (nec Fieb., nec Douglas et Scotl). — Phytocoris dubius Doug], et Scott, Brit. Hem., 305, 3, secundum spec. a Saunders missum, Habitat supra truncos et ramos Quercus et Fagi : Suecia, Ger- mania, Helvetia, Gallia, Britania. 6. PH. pimipraTus Kirschb. 20 (19). Grisescenti-testaceus, minutius nigricanti-conspurcatus, macula corii apicali pallida tantum intus nigro-terminata, membrana vena cubitali nigra incrassata. Pronotum margine basali pallido antice anguste et sat dilute fusco terminato, Antennæ articulo secundo primo circiter 2/3 longiore. Vertex feminæ (mas mihi ignotus) oculo fere dimidio latior. — Long. 5 3/4-6 mill Syn. Phytlocoris Reuteri Saund., Syn, Brit. Hem,, 265, 5. 7. PH. REUTERI Saund. 21 (18). Membrana venis ad maximam partem leviter fuscescentibus, vena cubitali fuscescenti, haud incrassala. Antennæ articulo primo pro- noto vix longiore, secundo primo duplo vel magis quam duplo lon- giore, terljio secundo circiter duplo breviore, quarlo tertio parum (1877) 2 18 O.-M. REUTER. breviore, duobus ultimis conjunctim secundo fere brevioribus. Vertex maris oculo fere 4/5 angustior, feminæ oculo parum latior. Oculi feminæ supra verlicis superficiem haud prominentes. Prono- tum angulis posticis prominulis, limbo basali striis nonnullis in sériem transversalem positis nigricantibus, sæpe confluentibus, ipso margine albido; disco postico dilutissime ferrugineo-infuscato (ut etiam in præc.). Hemelytra griseo- vel flavo-ferruginea, dilute fusco-ferrugineo-adspersa, corio macula rhomboïdali apicali antice angulatim nigro-marginata, cuneo ferrugineo-fusco, fusco-cons- perso, basi albido. — Long, 6 4/2 mill. Syn. Phytocoris intricatus Flor., Rh, Livl., IT, 603, 7. — Reut., Hem. Gymn., Sc. et F,, 41, 5. — Capsus minor Thoms., Op. ent., IV, 418, 3 (forte). Habitat inter ramulos Abretis : Suecia, Fennia, Livonia ; rarus, 8, PH. INTRICATUS Flor. 9À bis (17). Antennæ articulo primo pronoto fere breviore, Pronotum lateribus rectis. 29 (23). Clypeus apice medium articuli primi haud attingente. Caput for- titer nutans, fere verticale. Verlex naris (femina mihi ignota) oculo magno, convexo et prominente fere 1/3 angustior. Antennæ articulo secundo primo circiter 2 4/3 longiore, basi sat late et mox ante medium annulo albo-testaceis, articulis duobus ultimis con- junctim secundo longitudine æqualibus, tertio secundo vix magis quam 1/3 breviore, quarto tertio fere 2/5 breviore. Hemelytra maris longissima, abdominé duplo longiora. Membrana vena cubitali fusco- nigra, haud incrassata, Testaceus, subtus pectore et abdomine fus- cis, Supra opacus, nigro-variegatus, — Long, 6 3/4 mill, Habitat ad Philippeville, D. Lethierry. 9. PH. BRACHYMERUS, nOV, Sp, 23 (22). Clypeus apice medium articuli antennarum primi atlingente, Caput minus fortiter nutans. Oculi feminæ supra verticis superfi- ciem haud prominentes, maris parum convexi. Vertex maris oculo nonnihil latior, femenæ hoc circiter 4/3 latior, Femora breviora, Species Europææ generis Phytocortis. 19 postica latitudine plerumque circiter quintuplo longiora. Antennæ articulo secundo primo circiter duplo longiore, tertio secundo cir- citer 2/5 breviore, quarto tertio 4/3 breviore, duobus ultimis simul sumtis secundo paullo longioribus. Membrana vena cubilali nigra et incrassata, brachiali plerumque ultra medium nigra, apice alba. Pronotum limbo postico stria transversali angusta medio interrupta nigra, ipso margine pallido. Dilute flavo-ferrugineus vel flavescenti- grisescens, signaluris nigricantibus et ferrugineis magis minusve extensis. — Long. 5 1/3-6 1/2 mill. Syn. Phylocoris populi Zelt., Ins. Lapp., 273, 9 (excl. syn.). — Phytocoris pini Kirschb., Rh. Wiesb,, 193, 3.— Fieb., Eur. Hem., 261, 11, — Dougl., et Scott, Ent, Month]. Mag., XI, 444. — Reut., Hem, Gymn., Sc. et F., 42, 6. —Saund., Syn. Brit, Hem., 365, 6. — Phylocoris crassipes Flor, Rh. Livl, II, 606, 8. — Reut,, Caps. Syn., 6, 5. — Capsus minor Thoms., Op. ent,, IV, 418, 3 (forte). Habitat in Pinu abieti, picea et sylvestri, etiam in Junipero com- muné (D. Norman) : Lapponia, Suecia, Fennia, Rossia, Germania, Helvelia, Gallia, Scotia, 10. Px, PINt Kirschhb, 2h (16). Macula apicalis corii haud pallidior, sed nitidula, Antennæ arti- culo primo pronoto longitudine æquali, secundo hoc paullo magis quam duplo longiore, duobus ultimis conjunctim secundo longitu- dine æqualibus. Pronotum lateribus rectis. Vertex maris (femina ignota) oculo magno et convexo fere angustior. Membrana venis nigris, lantum apice albis, dense fusco-nebulosa, vena cubitali nigra, incrassala. Supra lotus ferrugineo-fuscus, obscurus, pronoto limbo basali gutlis sex nigris transversim positis, margine pallido ; scutello apice pallido; hemelytris corio margine externo nigro- vittato, celero totis fuscis, macula cori apicali haud pallidiore, sed intus nigro-terminata ; cuneo basi paullo pallidiore, Pectus nigro- et albo-variegatum, Coxæ albæ, Femora dense fusco-conspersa et variegala, postica latitudine paullo magis quam quintuplo latiore, annulo ante-apicali obliquo albo. Tibiæ etiam posticæ annulis fuscis tribus latis notatæ. — Long. 6 1/4 mill. Phytocoris intricato similis, sed antennarum articulo primo bre- 20 ; O.-M. REUTER. viore, pronoto lateribus rectis, corio macula apicali haud palli- diore, membrana vena cubitali nigra et crassa femoribusque pos- ticis crassioribus distinguendus. A Ph. pini antennarum articulo primo non nihil longiore, vertice maris angustiore, oculis magis convexis et exsertis distinctus. Syn. Phytocoris obscurus Rèut,, Notis Skpts pro Fauna et Flora Fenn., XIV, 331, 5. Habitat in Gallia meridionali (Landes), D. D' Puton. 41, PH, OBSCURUS Reut, 25 (15). Antennæ articulo secundo basi late annuloque lato medio albis. Tibiæ posticæ obsoletissime et angustissime annulatis, tantum pone basin annuloque angusto obsoleto medio fuscis. Antennæ articulo primo pronoto longitudine æquali, secundo hoc duplo longiore, tertio secundo circiter 2/5 breviore, quarto tertio parum breviore. Vertex maris oculo circiler 4/3 latior, femunæ oculo fere duplo latior, Griseo-albidus. Caput ferrugineo conspersum, Pronolum fer- rugineo conspersum, disco postico sæpe maculis tribus ferrugineis, limbo basali strigis sex nigris, margine pallido. Hemelytra atomis hinc inde confluentibus nigro-griseis conspersa, margine corii ex- terno nigro- vel fusco-variegato, corio interdum intus apicem versus vitta obliqua nigra. Membrana venis albidis, vena cubitali nec incrassata nec nigra, atomis nigricantibus conspurcala. Femora postica infuscata, fasciis obliquis 1-3 magis minusve distinctis albidis. Variat sordide fusco-testacea, pronoto postice nigricante, heme- lytris, antennis et pedibus ut in forma typica nigro-sparsis, femo- ribus poslicis annulis tribus obliquis albidis. — Long. 6 1/3 mill. Syn. Phytocoris irroratus Fieb., Crit. Phyt., sp. 8.— Phytocoris femoralis Fieb., Eur. Hem., 260, 7. (PI. 2, fig. 3.) Habitat in insula Corsica; varielatem ad Bonam Algeriæ legit D" Puton. 42. Px, FEMORALIS Fieb. 26 (4). Antennæ artieulo primo valde incrassato, toto nigro-fusco vel Species Europææ generis Phytocoris. 21 albido-consperso, secundo testaceo, annulo lato supra basim alte- roque apicali dilute fuscis, ultimis testaceis, primo pronoto paullu- lum longiore, secundo hoc vix duplo longiore, tertio secundo cir- citer 4/4 breviore, quarto, tertio fere duplo breviore, duobus ultimis conjunctim secundo multo longioribus. Vertex maris oculo circiter 1/4, feminæ hoc duplo latior. Testaceus, fusco- vel nigro- variegalus, supra pilis argenteis intricatis pubescens, breviter nigro-pilosus. Caput vitta longitudinali pallidiore argenteo-pubes- cente. Pronotum viltis tribus longitudinalibus pallidioribus et argen- teo-pubescentibus, limbo postico slrigis nigris vel fuscis 4-6 trans- versis interdum confluentibus et fasciam humeros haud attingenti- bus formantibus. Sculellum testaceum, lateribus nigrum. Hemelytra villa clavi obliqua, sutura clavi, vilta corii anteriore externo abbre- viata aliaque lata postica obliqua nec non angulo corii externo apicali nigris vel fuscis ; cuneo apice punctisque suturæ membranæ nigris, cetero irrorato. Membrana nigricanti conspersa et nebulosa, venis pallido-testaceis, vena cubitali nigra. Femora apicem versus fusca, postica annulo obliquo pallido ante apicem posito. — Long. 6 1/2 mill. Syn. Phytocoris obliquus Costa, Cent., III, p. 55, fig. 4 — Phy- tocoris artemisiæ Ferrari, Hem. Agri. Lig., p. 64 (241). Habitat in Artemisia campestri : Italia, Gallia merid. (Landes), 13. PH. OBLIQUUS Costa. 27 (3), Membrana venis flavo-testaceis vel ad partem rubidis, vena cubi- tali fusca, sed haud incrassata; cetero densius griseo-nebulosa, margine exteriore maculis duabus hyalinis. Antennæ articulo primo pronoto haud longiore, obscure rufo-ferrugineo- et albo-variegato, articulo secundo primo duplo longiore, basi et annulo medio latius flavicanti-albis, tertio secundo fere 1/4 breviore, basi sat late albo, quarto primo longitudine fere æquali, toto fusco, duobus ultimis conjunctim secundo longioribus. Vertex maris oculo circiter dimi- dio, feminæ fere duplo latior. Femina mare brevior, hemelytris dorsum abdominis vix superantibus. Mas hemelytris abdomen sat longe superantibus. Supra grisescens, flavo-, rufescenti- vel brun- nescenti-griseus, pubescentia albida intricata sæpe detrita, subti- liter et parum fusco-irroratus. Caput fusco et rufo-ferrugineo 22 | O.-M, REUTER. variegatum. Pronotum limbo postico fascia angusta transversali, hinc inde magis minusve abrupla, nigra, margine basali pallido ; lateribus leviter sinuatis. Scutellum magis minusve fusco- vel ferrugineo-signatum. Hemelytra venis, margine externo corii et cunei hujusque apice magis minusque distincte fusco- vel obscure terrugineo-variegatis, corio semper plaga vel macula postica obli- qua nigra. Femora latitudine circiter quintuplo longiora, postica fere tota fusca vel obscure ferruginea, punctis albis parce sparsis. Tibiæ semper annulis saltim duabis, anticæ sæpe (basi excepla) tribus, quarum ultimo in apice posilo, obscure ferrugineis, — Long. & 61/4 mill, $ 5 4/2 mill. À Phylocoris pini, cujus varietati pallida sat similis, antennis signaturis albis multo latioribus et magis determinatis, pronoto lateribus sinuatis, feminæ hemelytris brevioribus, coloré venarum membranæ venaque hujus cubitali haud incrassata distinctus. Syn. Phytocoris juniperi Frey-Gessner, Mittheil, d. Schweiz. ent. Gesellsch., I, p. 302 (1865). (PI 2, fig. 4.) Habitat in Junipero communi in Alpe Jura (2,000-2,500”), ad Aarau et in Wallis Helvetiæ, D, Prof, Frey-Gessner ; Gallia (Sainte- Baume, Saint-Tropez, Lamalou , Saint-Antonin), DD. Puton et Lethierry. 1%, PH. JUNIPERI Frey. 28 (2). Species supra tenuiter et subtiliter albido-pubescens, haud nigro- pilosa. Antennæ articulo primo pronolo capiteque ad vittas fron- tales usque simul sumtis longitudine æquali, ferrugineo et testaceo- variegato, secundo sordide testaceo, apice fusco et primo circiter solum 1/3 longiore, tertio secundo circiter 1/3 breviore, testaceo, basi pallido, quarto tertio breviore, fuscescente. Caput et prono- tum dilute fuscescentia, lateribus nigricantibus vel obscure fuscis, vertice linea media longitudinali pronotoque margine basali albidis. Scutellum rubrum, linea longitudinali alba. Hemelytra rufo-testa- cea, fusco-variegata, cuneo rubro-variegato, apice sanguineo, basi haud pallidiore. Membrana griseo et albo-conspurcata, venis pul- chre rubris. Femora, præsertim postica, apicem versus fusco- conspersa, annulo ante apicem obliquo teslaceo. Tibiæ annulis 29 (1). 30 ol 39 Species Europææ generis Phytocoris, 23 tribus fuscis, annulo basali lato, G, — Long. 6 3/4-7 mill. (Secun- dum descriptionem Fieberi ; species mihi ignota.) Syn. Phytocoris Novickyi Fieb., Dodec, neu, Galt. u, Art. 19, 8. (PL 2, fig. 5.) Habitat in Galizia, D. Novicky. 45. PH. Novickyi Fieb. Tibiæ tantum anticæ annulis tribus dilute fuscis, posticæ basi sæpe magis minusve late fuscæ, vel tibiæ omnes innotatæ. (54). Hemelytra haud transversim fasciata, Femina sæpe hemelytris magis minusve abbrevialtis. (44). Tibiæ anticæ annulis tribus fuscis notatæ, (35), Antennæ articulo primo tenui, Caput sat fortiter nutans, fronte convexiuscula, declivi, clypeo ab ea impressione minus profunda discreto. Pronotum longius trapezoidale, lateribus leviter sinuatis, apicem versus fortius angustatis, (34). Species supra cum hemelytris nigro-pilosula, pilis albidis bre- vioribus intricatis parcius pubescens. Cuneus basi haud pallidior. Anlennæ articulo primo pronoto distincte longiore, fusco-testaceo et albido-variegato, secundo primo circiter 2/3 longiore, basi palli- diore, apice ipso fusco, duobus ullimis simul sumtis secundo lor- gioribus, tertio hoc circiter 4/5 breviore, apicem versus fusco, quarto toto fusco et tertio vix magis quam 1/4 breviore, Vertex maris (femina ignota) oculo tantum paullulum latior. Supra testa- ceus, purpureo-variegatus, capite testaceo, transversim purpureo- striato, pronoto fulvo-testaceo, limbis apicali et basali lateribusque purpurascentibus, ipso margine basali pallido ; scutello albido- testaceo, utrinque vitta abbreviata purpurascente, ipso apice sub-calloso ; hemelytris sub-rubiginosis, hic illic (præsertim in venis) læte sanguineo-conspersis, margine externo purpureo-varie- galo, margine scutellari, sutura clavi utrinque, linea obliqua media corii cuneoque apice obscure, fere fusco-purpureis. Membrana hya- lina, cinereo-variegala, margine externo maculis duabus hyalinis, areolis apicem versus densius cinereo-tinctis, venis suturate pur- pureis. Pedes cum coxis pallido testacei, femoribus anterioribus 2! O.-M. REUTER. parce et dilute, posterioribus late et dense ferrugineo-tinctis, his elongatis, fascia obliqua ante apicem testacea,— Long. 3 5 1/2 mill. Syn. Phytocoris Jakovleffi Reut., Pet. Nouv. ent, Il, 33, 1876. Habitat ad Saratov Rossiæ meridionalis, D. Jakovleff. 16. PH. JAKOVLEFFI Reut. 34 (33). Species tantum capite et pronoto pilis nonnullis sparsis nigris, hemelytris subtiliter pallido-pubescentibus. Cuneus basi extus sat late albidus vel pallido-testaceus. Antennæ testaceæ, arliculo primo pronoto haud longiore, albido et ferrugineo-consperso, secundo primo fere duplo longiore, duobus ultimis simul sumtis secundo longitudine æqualibus. Vertex maris oculo 1/3-1/2, feminæ hoc dimidio latior. Supra rubiginosus, pronoto basin versus hemelytris magis minusve fuscescentibus, his margine externo rufo-testaceo et fusco-variegato, cuneo fusco-rufo. Membrana hyalina, griseo-irro- rata, maculis duabus marginis exterioris hyalinis, venis rubris, vena cubitali fuscescente. Pedes testacei, femoribus posticis apicem versus fuscis, punctis testaceis irroratis. Femina hemelytris paullo abbreviatis, tantum abdominis longitudine vel bene explicatis, abdomine circiter 1/4 longioribus. — Long. & 7 2/3-7 3/4 mill., & 61/4-7 1/2 mill. Syn. Cimex ulmi Linn., Syst. Nat., 503, 410. —= Cimex floralis Fabr., Mant. Ins., Il, 303, 298. —Lygæus id. Fabr., Ent. Syst., IV, 4714, 197. — Coreus purgator Fabr., Ent. Syst., suppl., 537, 23 ; Syst. Rhyng., 200, 40. — Miris longicornis Wolff, Icon. Cim., 455, tab. XV, fig, 149. — Lygæus vividus Fabr., Syst. Rhyng., 237, 470: — Phytocoris ulmi Fall., Hem. Suec., 89, 25 !. —Reul., Hem. Gymn. Sc, et F., 43, 7 !. — Saund., Syn. Br. Hem., 266, 8!. — Phytocoris longicornis Burm., Handb., II, 269, 40. — Phylocoris divergens Mey., Rh. Schw., 44, 3, tab. I, fig. 4 !. — Kirschb., Rh. Wiesb., 39, 49. — Flor, Rh, Livl., I, 415, 2, et II, 594, 2 — Fieb., Eur. Hem., 259, 6 !. — Dougl. et Sc., Bril. Hem., 311, 61, — Phytocoris floralis Slal, Sv. Akad. Handl., 87, 1 (1868). Habitat in Ulmo et Quercu per maximam partem Europæ. {7. PH. uLMI Linn. Species Europææ generis Phytocoris. 25 35 (32). Antennæ articulo primo magis minusve incrassato, pronoto haud vel vix longiore. Caput sat leviter nutans, fronte parum declivi, a clypeo prominente impressione profunda discreta, Habitant inter herbas. 36 (41). Hemelytra feminæ minus fortiter abbreviata, abdominis longitu- dine, Venæ membranæ typice rubri vel ochracei (in var. pallidis interdum albidis). 37 (40). Species supra albido- vel pallido-pubescentes, nigro-pilosæ. 38 (39). Pallide testaceus, supra breviter nigro-pilosulus, parcius et subtilius pallido-pubescens. Vertex maris oculo 3/4, feminæ hoc magis quam duplo lalior. Antennæ testaceæ, arliculo primo pronoto paullo lon- giore. Pronotum lateribus sinuatis, basi longitudine circiter dimidio latius, limbo postico villa longa transversali, tantum prope angulos posticos utrinque abrupta, nigra, ipso margine pallido, Hemelytra maris longa, feminæ abdominis longitudine membrana parva. Fe- mora sallim postica fusco-conspurcala. Tibiæ anticæ annulis dilutis, posticæ spinulis testaceis e punctis nigris nascentibus, Variat supra magis minusve rufo-testaceo vel fusco-signatus et in hemelytris oblique vittatus, venis membranæ rubris vel pallidis ; interdum fere totus albidus. — Long. 6 1/4 mill., © 8 2/3-4 1/4 mill. Syn. Phytocoris flammula Reut., Notis. Skpts pro Fauna et Flora Fenn. Forh., XIV, 332, 6. Habitat in insula Corsica, D. D' Puton. 18. PH. FLAMMULA Reut. 39 (38). Sordide ochraceus vel fulvo-testaceus, supra nigro-pilosus, pilis brevibus pallidis et albidis sub-intricatis minus dense pubescens. Vertex maris (femina ignota) oculo circiter dimidio latior, Antennæ testaceæ, articulo primo minus incrassato, pronoto longitudine fere æquali, dilute fuscescenti-consperso, secundo primo circiter duplo longiore, basi albo. Pronotum basi longitudine circiter 2/5 latius, ochraceum, disco tamen 2/3 posterioribus lateribusque fere totis fuscescentibus, his sub-rectis, ipso margine basali anguste pallido. Scutellum ochraceum, apice fere acuminato-productum. Hemelytra sordide ochracea, venis omnibus pallidis, clavo vilta obliqua utrin- 26 O,-M. REUTER, que juxta venam clavi, corio sutura clavi, plagaque magna poste- riore apice profunde et anguste incisa ibique maculam pallide ochraceam, nitidam includente, fuscis, hac macula vitta media sub- aurantiaca notata ; cuneo obscurius ochraceo, angulo interno albi- canie, fusco conspurcato, vitta media longitudinali, sutura mem- branæ apiceque pulchre aurantiaco-rubris, membrana hyalina, ubique griseo-conspersa, tantum maculis duabus marginis externi arcuquêé jipfra venas areolarum ochraceas hyalinis, sutura mem- br'anæ punctis duobus nigro-pilosis fuscis. Segmentum maris geni- tale margine aperturæ supra incisuram sinistram longius dentato- producto, margine supero medio processu assurgente, biramosa, ramis valde divergentibus, dentiformibus, ipso apice leviter incur- vatis. — Long. 4 7 2/3 mill. Syn. Phytocoris insignis Reut., Pet. nouv. ent., 11, 33, 1876. Habitat in Caucaso, D, Jakovleff. A9. PH. INSIGNIS Reut. 40 (37). Species supra tantum subtiliter pallido-pubescens, pilis nigris destituta. Supra flavescenti-, rufescenti- vel fuscescenti-testaceus, fusco-variegatus. Caput et pronotum vittis tribus longitudinalibus pallidis argenteo-sericeis, lateralibus sæpe obsoletis. Antennæ testa- ceæ, articulo primo sat forliter incrassato, secundo basi albo. Hemelytra hic illic argenteo-pubescentia, vittis obliquis fuscescen- tibus, his interdum deficientibus ; feminæ -abdominis longitudine. Segmentum maris genitale margine aperturæ supra incisuram sinis- tram forliter dentato-producto, margine supero medio dente pro- minente (vel sec. Flor dentibus duabus paullo divergentibus) ins- tructum. — Long. 5-7 mill. Variat : exoletus Costa : Pallida, oculis virescentibus, bemelytris oblique fulvescenti-striatis. Syn. Miris ulmi Fabr., Syst. Rh., 256, 17 (forte). — Phytocoris id. H. Sch., Wanz, Ins., INT, 9, fig. 234. — Mey., Rh. Schw., 43, 2. — Kirschb., Rh. Wiesb., 40, 20. — Flor, Rh. Livl, I, 416, 3, et 11, 593, 4. — Fieb., Eur. Hem., 259, 5. — Dougl. et Sc., Brit. Hem., 348, 4. — Phytocoris varipes Boh., Ent, aut. Sodra Sverige, p. 107.—Reut., Hem. Gymn., Sc, et F.,44, 8. — Saund., Syn. Brit. Species Europææ generis Phytocorts. 27 Hem., 265, 7. — Capsus varipes Thoms., Op. ent., IV, 418, 2. — Phytocoris irroratus Perr., Ann. Soc. Linn. Lyon, 4857 (var. rufo- testacea, saturatius picla), — Phylocoris exoletus Costa, Gent., LEE, 85, fig. 5. Habitat sub cespitibus Callunæ vulgaris (DD. Boheman, Flor et Ferrari) et Artemisiæ (D' Ferrari), in Galio ochroleuco et inter herbas varias, in Ribe rubro (Fieber) : Europa meridionalis et media ; in Suecia australi et in Livonia usque. 20. PH. VARIPES Boh. UL (36). Hemelylra feminæ fortiter abbreviata, abdomine breviora, mem- brana lineari, parum distinguenda. Venæ membranæ maris albidæ vel pallide testaceæ. Species pilis nigris fere destitutæ. 42 (43). Sordide pallide flavus, albido-sericans, brunneo-punctatus. Vertex maris Oculo vix dimidio, feminæ circiter duplo et dimidio latior. Antennæ teslaceæ, articulo primo pronoto paullulum longiore, fere unicolore. Pronotum margine basali guttis quatuor nigris transver- sim positis (f). Hemelytra maris abdomen multo longiora, atomis brunneis præsertim in lateribus corii, venis hemelytrorum et apice cunei densius collocatis, membrana dense et subtiliter brunneo- conspersa, venis albidis vel pallido-testaceis ; feminæ lantum 2/3 abdominis legéntia, apice rotundata, membrana fere nulla. Femora apicem versus magis minusve brunneo-conspersa. — Long. & 6-7 mill., 9 5 mill Syn. Phytocoris salsolæ Puton, Pet, Nouv. ent., I, n° 409, p. 436. Faunule d. Hém. de Biskra, 85, 14. Habitat in Salsolaceis : Biskra, DD. Puton et Lethierry. 21. P. SALSOLÆ Put. 43 (42). Albido-grisescens, griseo-albidus vel fere dilutissime cœrules- centi-griseus, albo-pubescens. Vertex maris oculo fere dimidio, feminæ hoc fere duplo latior. Antennæ corporis longitudine, arti- culo primo robusto, maris paullulum minus incrassato, pronolo longitudine æquali vel vix longiore, feminæ hoc distinete longiore el magis incrassalo, magis minusve fuscescenti-consperso, inler- 28 O.-M. REUTER. dum fere unicolore, secundo hoc circiter 2/3 longiore, fuscescenti- testaceo, annulis basali et medio latissimis albidis, vel albo annulis duobus angustis fuscescentibus, ultimis duobus simul sumtis secundo longioribus, testaceis, tertio basi albido. Pronotum vel fere unicolor, tantum macula utrinque stricturæ apicalis limboque angusto basali fuscis, callis leviter rufescentibus, vel maculis parvis quatuor stricturæ apicalis, lateribus plagisque 2-4 disci magis minusve obsoletis sub-ferrugineis ; rnaris basi longitudine circiter dimidio latius, disco declivi, feminæ transversum, planum, margine supra sculellum latius emarginalo. Scutellum striis quatuor magis minusve distinctis ferrugineis. Hemelytra maris longa, vittis obli- quis dense fusco-conspurcalis, margine corii fusco-variegalo, cuneo præsertim apicem versus densius fusco-conspersa, sutura mem- branæ punctis duobus nigris, membrana alomis fuscescentibus conspersa, venis albidis; feminæ abbreviata, dimidium dorsi abdo- minis parum superantia, apice angustius rotundata, incisura cunei distincta ; intus densius, extus parcius fusco-conspurcata, sutura clavi, vena cubitali maculaque ad hujus apicem triangulari albido- griseis; membrana autem lineari, pallida. Femora præsertim pos- tica apicem versus dense fusco-conspurcata. Tibiæ posticæ annulis duobus basalibus fuscescentibus, spinis albis.— Long. G 6 1/3 mill., © 41/5 mill. Syn. Phytocoris incanus Fieb., Wien. ent. Monatschr., VIII, 326, 11 (1864). (PL. 2, fig. 6.) Habitat (verisimiliter in Salsolaceis) in Rossia meridionali (Sa- repta), DD. Becker et Jakovlefr. 22. PH. INCANUS Fieb. h4 (31). Tibiæ omnes annulis fuscis destitutæ. 45 (48). Antennæ articulo primo robusto. 46 (47). Antennæ tolæ albido-testaceæ, articulo primo sat robusto lon- gissimo, capite et pronoto simul sumtis longitudine æquali, articulo secundo primo paullo magis quam 2/3 longiore, tertio et quarto simul sumtis secundo paullo longioribus, tertio secundo circiter 1/4 breviore, quarto primo, basi hujus attenuata excepta, longitudine fere æquali. Corpus pilis nigris destitutum, albido-pubescens. Caput Species Europææ generis Phytocoris. 29 leviler nutans, fronte vix declivi, clypeo basi impressione profunda discreto, vittis verticis duabus brevibus cum vittulis anticis pronoti conjunctis dilute fuscis. Pronotum dimidio basali lateribusque sat late dilute fuscis. Scutellum lineolis duabus apicalibus convergen- tibus dilute fuscis. Hemelytra feminæ (mas ignotus) abdomen cir- citer dimidia membrana superantia, margine externo leviter rotun- data, vena clavi anguste, sutura clavi, limbo lato interiore corii leviter trisinuatim apiceque cunei dilute fuscis;, membrana hyalina cum areolis griseo-adspersa, maculis duabus hyalinis marginis exterioris, venis pallido-testaceis. Femora tantum postica præser- tim in margine antico et apicem versus subtiliter et dense fusco- conspersa, infra medium vittis duabus vel tribus obliquis albidis. Tibiæ subtiliter pallido-spinulosæ. — @. Long. 6 1/3-6 4/2 mill. Habitat in Græcia, D' Krüper (Museum Berolinense). 23. PH. ALBICANS, NOV. Sp, h7 (46). Antennæ articulo primo crasso sordide chermesino-rubro, albido- consperso, articulis reliquis dilute virescentibus. Flavescenti-viridis, sutura membranæ apiceque cunei chermesinis, Femora anteriora apice poslicaque fere tota chermesina, hæc albido-adspersa. Tibiæ cum tarsis dilute virescentes, Membrana fumala, venis albidis, in femina abbreviata, apicem abdominis haud tegens. — Long. 5 1/4 mill. Syn. Phytocoris ustulatus H. Sch., Nomencl., p. 47. — Fieb.. Eur. Hem, 258, 1. Habitat in herbidis aridis : Bohemia, sec, Fieber ; Italia borealis, D. D' Ferrari, ? 24. PH. USTULATUS H. Sch. A8 (45). Antennæ articulo primo tenui, Corpus elongatum, L9 (50). Albo-testaceus, capite pronotoque sat dense subliliter albido- pubescens, pilis nigris omnino destitutus, Antennæ arliculo primo sat tenui, pronoto fere paullo breviore, punctis nonnullis ferrugi- neis consperso, articulis reliquis totis albo-testaceis, secundo apice interdum ochraceo, primo magis quam duplo longiore, duobus 30 O.-M. REUTER: ultimis simul sumtis secundo multo longioribus, tertio secundo tantum paullo breviore, ultimo primo paullo longiore. Caput leviter nutans, fere innotatum vel punctis nonnullis lineisque tenuissimis rubris ornatum, Pronotum basi quam apice magis quam duplo lalius, apicem versus sat fortiter angustatum, lateribus leviter sinuatis, disco atomis nonnullis præcipue in series tres collocatis, quarum prima in annulo apicali, secunda minus regulari mox pone medium ultimaque in margine basali posilis, epimeris prothoracis supra densius nigro-punclatis. Scutellum vittis duabus brevibus atomisque nonnullis minus distinctis nigris, puncto apicali magno nigerrimo. Hemelytra longissima, albida, clavo corioque intus ato- mis fuscis vel fusco-nigris sat remote seriatis et pilam brevem adpressam albidam vel flavam emitlentibus ; vena cubitali inter- dum leviter rufescente, corio puncto majore nigro in ejus apice signato. Membrana levissime obscurata , venis albido-testaceis, vena cubitali summo apice venaque connectente ab apice cubiti ad suturam membranæ usque rubris. Femora postica valde elongata, apicem versus interdum rufescenti-ferruginea, subtililer subseriatim nigro-punetala, subtus interdum linea tenui media sanguinea. Tibiæ cum tarsis testaceæ, illæ pallido spinulosæ, tarsorum arti- culus ultimus summo apice niger, — Long. ® 7 3/4-7 4/5 mill, Habitat in Græcia, D. D° Krüper (Museum Berolinense). 25. PH. PUNCTUM, noOV. Sp. 50 (49) Pallide aurantiaco-flavus, subtiliter flavescenti-pubescens, pilis nigris omuino destitutus. Antennæ flavæ, articulo primo tenui. Caput macula ad oculos utrinque aurantiaca. Pronotum annulo collari maculis duabus. discoque postico maculis quatuor auran- liacis. Hemelytra atomis aurantiaco-rufis hinc inde sub-angu- lariter conjunctis adspersa , cuneo plerumque albicante, sutura membranæ vilta rubra. Membrana nigricanti-nebulosa, areolis apiçe nigricantibus. Pedes pallidi, femoribus apice aurantiaco-punctato, tibiis apicem versus flavis. Prostethium maculis lateralibus auran- liacis. — Long. 6 2/3 mill. Syn. Phytocoris meridionalis H. Sch,, Nomencl, p. 48 (veri- Species Europææ gencris Phytocoris. 31 similiter) (1). — Phytocoris Signoreti Perris, Ann. Soc. Lion. Lyon, 4857, p. 163. — Fieb., Eur. Hem., 258, 2. (PI. 2, fig. 7.) Habitat in frondibus Quercuum : Gallia meridionalis, DD. Perris et Puton ; Italia borealis, D. D' Ferrari; Græcia, D. D' Krüper. 96. PH. SIGNORETI Perr. 51 (30). Hemelytra fasciis tribus transversis albido-hyalinis. Fulvus, locis fulvis flavo- et nigro-pilosus, locis albis argenteo-pilosus pilis nigris parce intermixtis. Antennæ articulo primo fulvo-consperso, reliquis teslaceis, articulis secundo et tertio basi anguste annuloque medio lato albidis. Pronotum margine postico maculis 4-6 dense nigro- pilosis. Scutellum basi albidum. Hemelytra corio basi fasciaque media ad apicem clavi usque ducta late hyalino-albis, cuneo dimi- dio basali albo, apice fusco ; apice clavi, angulo apicali corii punc- tisque duobus suture membranæ nigris. Membrana albido-hyalina, alomis fuscis præsertim extus densius collocatis conspersa, venis fulvis. Femora sat brevia, rufo-testacea, rubro-marmorata, apice flavo-conspersa. Tibiæ spinis albis e punctis dilute fuscis nascen- tibus, annulis duobus albidis mediis magis minusve distinclis. — Long. 6 1/3 mill. Syn, Phytocoris albofasciatus Fieb., Eur. Hem., 259, 3. (PI. 2, fig. 8.) Habitat in Pinetis Helvetiæ, DD. Meyer-Dür et Frey-Gessner, 97. PH, ALBO-FASCIATUS Fieb. (1) « Flavescens, ferrugineo-adspersus, vittis 4 obsoletis, membrana extus fusco- bimaculata. Hispania. » H. Sch., loc, cit. 32 0.-M. RÊÉUTER, SUPPLEMENTUM. Species mihi ignotæ : 28. PHYTOCORIS HIRSUTULUS Flor. Rb. Livl., IL, 597, 4. Oblongo-ovatus, lateribus sub-parallelis, opacus, supra pallide grises- centi-flavescens, nigro-signalus, nigro-pilosus pilisque albis intricatis dense pubescens. Caput fortiter nutans, maculis fuscescentibus obsoletis nota- tum, sub basi antennarum utrinque striis duabus brevibus parallelis fuscis ; clypeo a fronte impressione parum distincta discreto ; vertice oculo lati- tudine æquali (9). Antennæ corpore longiores, nigricantes, articulo primo pallide flavo, dense fusco-consperso et pilis longis pallidis sat dense instructo, articulis secundo et tertio basi anguste albis, primo pronoto paullo longiore, secundo primo paullo magis quam duplo lougiore, tertio secundo 2/5 breviore, ultimo tertio parum breviore, tertio et quarto con- junctim secundo paullulum lJongioribus. Pronotum basi longitudine 3/5 latius, lateribus rectis, dimidio postico nigro, ipso margine lamen angusle pallido. Scutellum vitlis duabus convergentibus maculaque utrinque anguli basalis nigris. Hemelytra maculis griseis et nigris præsertim angulum corii interiorem versus collocalis ; cuneo basi pallido, fere albido, posterius fuscescenti-flavescente, fusco-conspurcato, ad apicem nigro, ipso apice tamen pallido. Membrana hyalina, griseo-conspersa, areolis ad maximam partem nigris, venis nigricantibus, vena cubitali reliquis nec crassiore nec obscuriore. Pedes ut in Ph. longipenne, femoribus apicem versus minus dense fusco-conspersis. Prostethium lateribus nigro-fuscum. Mesosternum lateraque abdominis fusco-maculata. — Long. vix magis quam 5 mill. (Secundum D. Prof. Flor loco supra citalo.) Species Ph. dimidiato Kirschb. proxima videtur, differt autem articulo antennarum secundo primo magis quam duplo longiore venisque mem- Species Europææ gencris Phytocoris. 33 branæ omnibus nigricantibus, vena cubitali reliquis nec crassiore nec obscuriore. Habitat in Quercetis Livoniæ, D. Prof Flor (tantum femina unica lecta). 99, PHYToCORIS MINOR Kirschb. Rh. Wiesb., 125, 4. Oblongus, lævis, opacus, dilute flavo-ferrugineus, vix nisi antennarum articulo primo obscurius adsperso, nigro-pilosus, distinctius albido-pubes- cens, pilis albis intricatis. Caput valde declive, lineis transversalibus rufescenti-teslaceis, supra linea longitudinali obsolete impressa ; clypeo a fronte haud distincte discreto, vertice oculo (Z) vix latiore. Oculi nigri, in lateribus capitis verticaliter positi. Anlennæ corporis longitudine, arti- culo primo pronoto longitudine æquali, dilute flavescente, ferrugineo- consperso, pilis albis singulis instructo, articulo secundo primo duplo et dimidio longiore, dilute flavo-fuscescente, basi et medio vix dilutiore, tertio et quarto griseo-fuscis, illo basi pallido, tertio secundo circiter duplo breviore, quarto tertio longitudine æquali. Pronotum quam in PA. pini brevius, fortiter declive, marginibus lateralibus sinuatis, annulo api- cali deplanato, dilute rufescenti flavo-fuscescens, margine postico pallido. Scutellum dilute flavescens, basi obscurius signatum. Hemelytra dilute flavescenti fusca, basi, corii apice præsertim inlus apiceque cunei obscu- rius flavo-fuscis, pubescentia intricata quam in Ph. pint distinctiore. Membrana hyalina, subtiliter conspersa, venis rufescenti-flavis, vena cubi- tali fere incolorata et igitur ægre distinguenda. Pedes longi, femoribus rufescentibus punctis subtilibus flavescentibus, tibiis pallidis, anticis apice nonnihil rufescentibus, annulis obseurioribus vix dislinguendis, spinulis pallidis, articulo tarsorum ultimo apice obscuro.— Long. 2 1/2°”, lat. 2/37, (Secundum D. Prof. Kirschbaum, loc. cit.) Ph. intricato Flor pronoti lateribus sinuatis, structura antennarum coloreque etc. aflinis, sed statura minore et venis membranæ rufescenti- flavis distinctus videtur. Habitat in Pènu abieti circa Wiesbaden, D. Prof, Kirschbaum. (Tantum unicus mas.) (1877) 5) 34 O.-M, REUTER, =— Species Europææ generis Phytocoris. EXPLICATIO FIGURARUM TABULÆ Il. Fig. 4. Phytocoris distinctus Dougl. et Scott. GE de en tiliæ Fabr., var. marmoratus Dougl. et Scott. femoralis Fieb, juniperi Frey-Gessner. Novickyt Fieb. incanus Fieb., & Signoreti Perr. albo-fasciatus Fieb. Figuræ omnes a Doctore Fieber delineatæ et coloratæ ; a Domino Doctore A. Puton mihi benevolissime communicatæ. DIPTÈRES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS. 7e PARTIE (1). IX. Genre SOMOMYIA (Rondani) Lucilia (Rob.-Desv.) Calliphora, Phormia, Chrysomyia (id.) Par J.-M.-F, BIGOT. (Séance du 10 Mars 1875.) Mon docte maitre, le professeur C, Rondani, déclare (Dipter. Italic. Pro- dromus, t. I, p. 90, 1856) que, n’ayant pu, malgré tous ses efforts, dis- ünguer aucune particularité organique suflisamment appréciable, pour caractésiser nettement les genres Lucilia, Calliphora et Pollenia, élablis par Robineau-Desvoidy (Myodaires), il a Cru devoir les réunir, tous les trois, sous un vocable unique (Mya, depuis changé en Somomya, loc, cit., t. IV, p, 9, 1861). Pourtant il a rétabli, un peu plus tard (loc. cit,, & V, p. 185, 1862), le genre Pollenia, mais toujours sans adopter les genres Phormia et GChrysomyia (Rob.-Desv.). Avant lui, Macquart, Meigen, Walker, Schiner et quelques autres, avaient conservé tantôt le plus grand nombre, tantôt seulement quelques- (1) Voir pour la {rs partie # no 1, Annales 1874, p, 107 ; üi° 11, p. 116 ; 2e partie, n° III, p. 235; 3* partie, n° IV, p. 454 ; 4° partie, n° V, Annales 1875, p. 237, et 5e partie, n° VI, p. 469, et n° VIS, p. 483; Ge partie, n° VII, Annales 1876, p. 389. 36 J.-M.-F. BIGOT. unes des subdivisions de Robineau; or, il semble qu’en ceci ils ont simple- ment suivi la tradition, car rien encore ne procure un moyen sûr pour les caractériser ou les reconnaître aisément. On ne saurait nier, il est vrai, que la taille, les couleurs, quelques autres particularités secondaires, ne soient fort diversifiées chez ces Mus- cides ; mais ce sont là des caractères purement spécifiques. Comment exprimer clairement de telles différences ? Comment rendre, comment marquer, les dégradations presque insensibles de nuances aussi fugitives ? Je n’ai pas, pour ma part, hésité un instant à partager l'opinion de M. Rondani. Toutefois, il me paraît superflu d’augmenter la synonymie, comme il l’a fait, d’une dénomination nouvelle ; n’eût-il pas été plus simple de conserver, pour le petit groupe dont il s’agit, soit l’un, soit l’autre des noms anciennement adaptés à chacun de ses démembrements, par exemple, celui des Calliphores ou bien celui de Lucilies ? Je laisse à plus habile le soin de résoudre le problème, et je me borne prudem- ment ici à décrire certains types de ma collection qui me semblent nou- veaux. Je dis qui me semblent, car c’est une tâche ardue de chercher à se reconnaître au milieu d’un nombre immense de descriptions, incomplètes ou imparfaites, publiées par les auteurs anciens et modernes. Aussi n’au- rai-je pas l’outrecuidance de me considérer comme à l'abri d’erreurs analogues. J'espère cependant que mes descriptions contribueront à faci- liter le travail de quelque monographe à venir, quand arriveront ces temps fortunés, hélas ! encore trop lointains, où l’on verra florir enfin la Diptérologie ! A. SOMOMYIA TÆNIATA, ®. — Long. 8 mill. Viridis, nigro cincta. Anten., segment. 3°, circiter 2° quadruplo lon- giore. Facie, duobus tantum macrochætis armata. Abdomine, segment. 2°, macrochætis destituto. Alès, vena quarta circiter usque ad apicem primæ spinosa. Cicatrice subhumerali albida. Antennis fuscis ; palpis testaceis ; fronte nigra; facie grisea ; undique viridi metallico, cinereo parum prut- noso, thoracis sutura transversali, scutello basi, abdominis incisuris, late nigris ; calyptris albis ; alis, hyalinis, basi et costa fuscescentibus ; pedibus fusco nigro. D'un vert métallique, avec quelques reflets grisâtres. Antennes, 3° article Genre Somomyia Rondani. 97 environ quaduple du 2°, Face avec deux macrochètes seulement sur l'épistome. Front large. Abdomen, 2° segment dépourvu de macrochètes. Ailes, 4* nervure longitudinale épineuse jusqu’au niveau du bout de la première, Cicatrice sous-humérale blanche. Antennes brunâtres ; palpes testacés; front d’un noir un peu luisant, bande frontale noirâtre ; face grise; sulure transversale du thorax, base de l’écusson et toutes les inci- sions abdominales, largement, d’un noir assez opaque ; cuillerons blancs ; ailes d’un grisâtre pâle, un peu brunâtres vers la base et le long du bord externe : pieds d’un noir brun, Sénégal. 2. S,. BOERSIANA, d', ®. — Long. 8 mill. Cæruleo viridique variegata. Anten., segment, 3°, circiter quadruplo 2° longiore. Facie usque ad apicem antennarum macrochætis munita. Abdo- mine, segment. 2°, macrochætis deslituto. Alis, vena 4", usque ad apicem primæ spinosa. Cicatrice subhumerali nigra. Fronte d, angusta, nigra, ®, lala, occipite, utrinque, violaceo; antennis palpisque fuscis ; facie nigra; thorace scutelloque viridi cæruleo, &, violaceo, $ ; abdomine viridi cæru- leo ; calyptris fulvis ; alis hyalinis ; pedibus fuscis, femoribus, extrinsecus, ænetis. D'un vert métallique, avec reflets brillants, bleus et violets. Antennes, 3° article à peu près quadruple du 2°, Face pourvue de macrochèles jus- qu'au niveau de l'extrémité des antennes. Abdomen, 2° segment sans macrochètes, Ailes, 4° nervure longitudinale épineuse jusqu’au niveau de l'extrémité de la 4", Cicatrice sous-humérale noire. Front (4) étroit, (@) large; occiput bleu violet de chaque côté, bande noire ; antennes et palpes brunâtres; face d’un noir mat: thorax, écusson, d’un vert bleuâtre (), d'un bleu violacé (9); abdomen d’un vert bleuâtre ; cuillerons fauves; ailes hyalines ; pieds d’un brun foncé; cuisses, extérieurement, d’un brun métallique obscur. Natal, de S CAFFRA, ©. — Long. 8 mill. Cæruleo viouaceo. Anten., segment. 3°, quadruplo 2° longiore. Ore, tan- tum, macrochætis munilo. Abdomine, segment, 2° macrochætis destiluto. 38 J.-M.-F, BIGOT. Alis, vena Lf, usque ad apicem primæ spinosa. Cicatrice subhumerali nigra. Fronte nigra, utrinque cærulescente ; facie nigro griseo; antennis palpisque nigris ; calyptris albis; alis hyalinis ; pedibus nigris. D'un bleu violet brillant, Antennes, 3° article quadruple du 2°. Front large. Abdomen, 2° segment sans macrochètes ; ailes, 4° nervure longitu- dinale épineuse jusque vers le niveau de l'extrémité de la 4°. Cicatrice sous-humérale noire. Antennes et palpes noirâtres; front noir; occiput violacé de chaque côté; face d’un noir grisâtre ; un petit nombre de ma- crochètes insérés sur le bord supérieur de l’ouverture buccale; cuillerons blancs ; ailes hyalines; pieds noirs. Un des individus, ®, possède un front conique, saillant. Natal. L. S. ESMERALDA, ®. — Long. 8 mill Thorace viridi, abdomine cæruleo. Antennis ? (segmento 3° ?), Facie nuda ? (detrila), nigro griseo. Oculis contiquis. Abdomine, segment. 2°, macrochætis destituto. Alis, vena K°, basi tantum spinosa. Cicatrice sub- humerali nigra. Antennis, basi, fulvis. Palpis ? Thorace viridi ; scutello et abdomine cæruleis, segment. 1° nigro; calyptris pallide testaceis ; alis hyalinis ; pedibus nigris, femoribus anticis, externe, æneis. (Le 3° article des antennes, les palpes el le liers inférieur de la tête, manquent.) Thorax vert, abdomen bleu. Antennes, 2° wrticle fauve. Face paraissant d’un gris noirâtre (dénudée). Yeux contigus. Abdomen, 2° segment sans macrochètes. Ailes, 4° nervure longitudinale épineuse seulement à la base. Cicatrice sous-humérale noire; 1° segment abdominal noir; cuillerons d’un blanc testacé ; ailes hyalines ; pieds noirs, cuisses antérieures entière- ment d’un bleu foncé. Khartoum. 5. S. NUBIANA, G. — Long. 8 mill Viridi aureo. Anten., segment. 3°, circiter quadruplo 2° longiore. Abdo- mine, segment. 2°, macrochætis destituto. Alès, vena l°, usque contra api- cem primæ spinosa. Facie nuda, ore tantum macrochætis munito. Cica- trice subhumerali albida. Antennis fuscis, segment. 2°, apice, fulvo; palpis Genre Somomyia Rondani. 39 testaceis ; fronte nigra; facie albido sericeo; thorace lineis quatuor cupreis ; abdomint, basi, incisurisque nigris, segment, 2°, viridi, deinde aurato ; calyptris albis ; alis hyalinis ; pedibus nigris. D'un vert doré. Antennes, 3° article environ quadruple du 2°, Abdo- men, 2° segment sans macrochètes. Ailes, 4° nervure longitudinale épi- neuse jusqu’au niveau du bout de la 1", Cicatrice sous-humérale blanche, Face nue, quelques rares macrochètes au bord de l’ouverture buccale. Antennes brunâtres, extrémité du 2° article fauve ; palpes testacés ; front étroit, noir en haut, en bas d’un blanc soyeux, ainsi que la face ; thorax orné de quatre bandes étroites d’un rouge cuivreux; abdomen, 1° seg- ment et incisions noirs, 2° d’un bleu verdâtre, les autres d’un cuivreux brillant ; cuillerons blancs ; ailes hyalines ; pieds noirs. Khartoum. 6. S. BARBATA, d, — Long, 8 mill. Violaceo viridi, Ant., segment. 3°, quadruplo circiter 2° longiore. Facie ventreque albido pilosulis. Abdomine, segment. 2°, macrochetis destituto. Alis, vena L° circiter usque ad apicèm primaæ spinosa. Cicatrice subhume- rali albida. Antennis palpisque testaceis ; fronte angusta, nigra ; facie, in medio fulva, genisque, griseis ; thorace viridi, cupreo et cæruleo vit- dato ; scutello violaceo ; abdomine cæruleo, segmentis nigro-violaceo mar- ginalis, vitta dorsali obscura, apice, cupreo aurato ; calyptris albis, subtus sordide testaceis ; alis griseis, basi et costa obscurioribus ; pedibus fusca nigro. D'un vert cuivreux nuancé de violet brillant, 3° article des antennes quadruple du 2°, Face sans macrochètes, couverte, ainsi que le ventre, de poils courts, serrés, blanchâtres ; cicatrice sous-humérale blanche, Abdomen, 2° segment sans macrochètes. Ailes, 4° nervure longitudinale épineuse jusque vers l'extrémité de la 1°, Antennes et palpes testacés ; front étroit, noir ; face et joues d’un gris obscur, la face fauve au milieu et à l’épistome; ménton couvert de poils blanchâtres ; thorax d’un vert cuivreux, bleuâtre sur les côtés, avec quelques fines bandes rougetres ; écusson violacé ; abdomen d’un bleu foncé, extremilé d'un vert doré, bande dorsale et incisions d’un noir violet, ventre violet à reflets et duvet blanchâtres ; cuillerons blanchâtres, valve inférieure un peu teintée de 40 J.-M.-F, BIGOT. testacé brunâtre ; ailes un peu grisâtres, légèrement teintées d’un brunâtre pâle, à la base et au bord externe; pieds bruns, cuisses plus foncées. India, 7. S. PAGODINA, d'. — Long. 8 mill, Viridi cæruleo. Ant., segment. 3°, quadruplo 2 longiore. Abdomine, segment. 2°, macrochætis destituto. Ore tantum macrochætis munito. Alis, vena L° spinosa usque ad apicem primæ. Gicatrice subhumerali nigra. Antennis fulvis, basi et chæto fuscis ; palpis fulvis; fronte nigra; facie albida ; thorace viridi cærulescente, albido pruinoso; scutello cæruleo ; abdomine cæruleo, apice cupreo ; calyptris albidis ; pedibus fuscis, femori- bus anticis, extrinsecus æneis ; alis subhyalinis. D'un vert bleuâtre très-brillant. Antennes, 8° article quadruple du 2°. Abdomen, 2° segment sans macrochètes. Quelques macrochètes au bord de l'ouverture buccale. Aïles, 4° nervure longitudinale épineuse jusque vers l'extrémité de la 4°. Cicatrice sous-humérale noire. Antennes fauves, base et chète brunâtres; palpes fauves ; front noir, étroit; face blanche ; thorax d’un vert brillant, en avant, à reflets bleus, ainsi que sur les côtés et en arrière ; écusson bleu ; abdomen d’un bleu brillant, extrémité d’un cuivreux doré ; cuillerons blancs ; ailes presque hyalines; pieds bruns, cuisses antérieures extérieurement bronzées. Pondichéry. 8. S. FUSCOGINCTA, — Long. (sans la tête) 9 mill, Cupreo viridi, segmentis nigro limbatis. (Caput ?) Abdomine, segment. 2°, macrochætis destituto. Alis, vena 4° haud spinosa ? Cicatrice subhume- rali fusca. Thorace scutelloque, viridi cæruleo; abdomine, ejusdem coloris et aurato ; ventre nigro obscuro ; calyptris fulvis ; alis, cinereis, basi fus- cescentibus ; pedibus obscure fulvis, femoribus antlicis æneis; (ceteris ?). (Manquent, la tête, ainsi que les pieds intermédiaires et postérieurs.) D'un vert cuivreux, à reflets bleus. Abdomen, 2° segment sans macro- chètes. Ailes, 4° nervure longitudinale paraissant glabre. Cicatrice sous- humérale brunâtre. Abdomen un peu doré, incisions noires, ventre d’un Genre Somomyia Ronduni. UMA noir mat, sauf à la base ; cuillerons fauves ; ailes grisâtres, base un peu brunâtre ; pieds antérieurs d’un fauve obscur, avec les cuisses bronzées, Assam. 9, S. RUBIGINOSA, $. — Long. 44 mill, Cuprina. Antenn.; segmento 5°, triplo circiler 2° longiore. Abdomine, segment. 2°, macrochætis destitulo. Alis, vena 4°, spinosa circiter usque ad apicem primæ. Gicatrice subhumerali fulva et fulvo pilosa. Antennis palpisque testaceis ; fronte nigra et flavido pruinosa, villa fusca ; facie testacea, albido pruinosa; thorace scutelloque æneis; abdomine cupreo, villa longitudinali angusta et incisuris, obscuris, limbis posticis hyacin- thinis ; calyptris fulvis; alis testaceo fulvo, apice late fuscis ; pedibus fulvis, femoribus æneis. D'un cuivreux mélangé de verdâtre et de violet, avec reflets grisàtres. Antennes, 3° article environ triple du 2°. Abdomen, 2° segment dépourvu de macrochètes. Aïles, 4° nervure longitudinale épineuse jusqu’au bout de la 1", Cicatrice sous-humérale fauve et bordée de longs poils fauves. Antennes, chète et palpes testacés ; face munie de macrochètes atteignant l'extrémité des antennes; front noir, couvert d’une pulvérulence jaunâtre, bande brune, bifide ; face testacée, avec reflets blanchâtres ; thorax, écus- son, d'un cuivreux verdâtre, assez foncé ; abdomen d’un cuivreux rou- geâtre, bords des segments violacés, marges et ligne dorsale, noirâtres ; cuillerons fauves ; ailes d’un fauve pâle, avec l'extrémité brune, un peu plus claires vers les bords internes et postérieurs ; pieds fauves, cuisses verdâtres. Birmania. 10. S. BIRMANENSIS, 9. — Long. 41 mill, Viridis, alis hyalinis. Ant., segmento 3° duplo circiter longiore pre- cedente. Gicatrice subhumerale nigra Abdomine, segmento 2°, macro- chætis destitulo. Alis, vena K° longit., spinosa usque, circiter, ad apicem primæ. Antennis, chæto, palpisque, fulvis; fronte grisea, vitta nigra ; facie nigra, griseo pruinosa, ore fulvo ; tolo corpore viridi cæruleo nitente ; calyptris testaceis ; pedibus obscure fulvis, femoribus fuscis. L2 J,-M.-F, BIGOT, D'un vert cuivreux brillant, à reflets bleuâtres. Antennes, 3° article triple du 2°. CGicatrice sous-humérale noire. Abdomen, 2° segment dé- pourvu de macrochètes. Ailes, 4° nervure longitudinale épineuse jusque vers l’extrémilé de la 4". Antennes, style et palpes, fauves; front gri- sâtre, bande noirâtre; face noirâtre, à reflets gris; ouverture buccale fauve, avec quelques rares macrochèles; cuillerons testacés ; ailes d’un testacé très-pâle, plus foncé à la base et le long du bord externe ; pieds d'un fauve obscur, cuisses noires. Birmanie. 11. S. INFUMATA, — Long. (sans la tête) 10 mill Viridi cupreo, alës cinereis. (Gaput ?) Abdomine, segmento 2°, maero- chætis destilulo. Alis, vena L°, usque contra apicem primæ spinosa. Cica- trice subhumerali fusca? Calyptris albis; pedibus fuscis, femoribus nigris; alis, basi, parum fuscescentibus. (La têle manque.) Entièrement d’un vert cuivreux brillant. Abdomen, 2° segment sans macrochèles. Ailes, 4° nervure longitudinale épineuse jusqu’au niveau du bout de la 1°, Cicatrice sous-humérale paraissant brunâtre ? Cuillerons blancs ; pieds bruns, cuisses noires ; ailes grises, un peu brunâtres à la base et au bord externe. (Exemplaire détérioré.) Birmanie. 12, S. VERSICOLOR, ®. — Long, 40 mill, Cupreo viridique picta. Ani. segmento 3° triplo 2 longiore. Face, utrinque, usque cèrciler ad ‘apicem antennarum selosa. Abdominis seg- mento 2° macrochætis destituto. Alarum vena L° setosa usque ad apicem primæ. Antennis palpisque fulvis; fronte grisea, vitta duplici, lata, fusca ; facie albida, genis pallidissime testlaceis; cicatrice subhumerali lestacea ; thorace viridi et cupreo obscure lineato, scutello viridi ; abdo- mine cuprino, segmentis viridè marginatis ; calyptris albis : alis hya- linis, basi sordide testaceis ; pedibus castaneis, femoribus æneis. Corpore undique griseo pruinoso. D'un vert brillant mêlé d’un cuivreux rougeâtre , avec reflets gris. Genre Somomyia Rondani. 43 Antennes, 3° article triple du 2°, Macrochètes atteignant de chaque côté de la face, l'extrémité des antennes. Abdomen, 2° segment dépourvu de macrochètes. Ailes, 4° nervure longitudinale épineuse jusque vers l’extré- mité de la 4°, Cicatrice sous-humérale testacée. Antennes et palpes testa- cés, chète noir ; front gris, ponctué de noir, bande brune, bifide à ses deux extrémités ; face blanche, joues d’un testacé très-pâäle ; thorax vert, avec quelques bandes cuivreuses ; abdomen d’un cuivreux rougeàtre, ligne dorsale et incisions d’un vert brillant; cuillerons blancs ; ailes presque hyalines, un peu testacées à la base ; pieds brunâtres, cuisses d'un cuivreux foncé. Ceylan. 13. S, OBESA, 9. — Long. 9 mill, Violaceo nitido. Anten., segmento 3° quadruplo longiore precedente, Cicatrice subhumerali obscure testacea. Abdomine, segmento 2°, macro- chætis destituto. Alis, vena li", basi tantum spinosa. Antennis, chæto pal- pisque, obscure lestaceis ; occipite utrinque cæruleo; fronte et facie, nigris, albido pruinosis, fovea faciali, utrinque, fulva; vita frontali nigra ; calyptris pallide testaceis ; alis subhyalinis, basi, pallidissime testaceis ; pedibus castaneis, femoribus nigris. Entièrement d’un beau violet brillant. Antennes, 8° article quadruple du 2°. Cicatrice sous-humérale d’un testacé obscur. Abdomen, 2° segment dépourvu de macrochètes. Ailes, 4° nervure longitudinale épineuse seule- ment vers sa base. Antennes, chète et palpes, d’un testacé brunâtre, 9° article un peu fauve à son extrémité ; occiput d’un vert brillant de chaque côté ; front et face noirs, à reflets blanchâtres, bande noire, fos- selte faciale, de chaque côté, et bords de la bouche, fauves; cuillerons d'un testacé pâle ; ailes presque hyalines, légèrement testacées à la base; pieds d’un fauve obscur, cuisses noires; face munie de quelques rares macrochètes aux bords de l’ouverture buccale, Ceylan. 14. S. CÆRULEOCINCTA, 9. — Long. 10 mill. Viridi metallico. Antenn., segmento 8° secundo circiter tripla longiore. ll J.-M.-F. BIGOT. Abdomine, segmento 2° macrochætis destituto. Alis, vena L", basi tantum spinosa, macrochælis fascialibus usque ad apicem antennarum ascenden- tibus. Cicatrice subhumerali testacea. Antennis palpisque testacis, chæto fuscescente; fronte grisea, vitta pallide castanea ; facie sordide albida, genis pallide testaceis: sculello cærulescente; abdomine, incisuris late cæruleo violaceo marginatis, ventre cæruleo, albido pruinoso ; calyptris pallide flavis ; alis hyalinis; pedibus fulvis, femoribus fuscis, anticis, extrinsecus, æn2scentibus. D'un vert brillant. 3° article des antennes environ triple du 2°. Cicatrice sous-humérale testacée. Abdomen, 2° segment dépourvu de macrochètes. Ailes, 4° nervure longitudinale épineuse, mais seulement à sa base. Ma- crochètes faciaux atteignant l'extrémité des antennes. Antennes et palpes testacés, chète brunâtre; front gris, bande d’un fauve brunâtre ; face d’un blanc sale, joues d’un testacé très-pâle ; thorax orné de quelques lignes étroites, cuivreuses ; abdomen, incisions d’un beau bleu violet, ventre d’un bleu violacé, à reflets argentés ; cuillerons d’un testacé blanchâtre ; ailes presque hyalines ; pieds fauves, cuisses brunes, les antérieures exté- rieurement d’un bleu métallique. Poulo-Pinang. 15. S. TAGALIANA, d, — Long. 8 mill. Cupreo viridi, alis pallide testaceis. Ant., segmento 3° secundo quadru- plo longiore. Ore tantum macrochætis munito. Abdomine, segmento Ds macrochætis destituto. Alis, vena L* spinosa usque ad apicem primæ. Cicatrice subhumerali fusca. Antennis pallide fuscis ; palpis testaceis ; fronte nigra ; facie grisea; abdomine, incisuris anguste cæruleis ; calyp- tris pallide flavis ; pedibus nigro-fuscis. D'un cuivreux verdâtre, ailes d’un testacé pâle. Antennes, 8° article quadruple du 2. Face nue, quelques courts macrochètes au-dessus de l'ouverture buccale. Abdomen, 2° segment sans macrochètes. Ailes, L° nervure longitudinale épineuse jusque vers l’extrémité de la 1". Cica- trice sous-humérale brunâtre (peu distincte). Antennes d’un brun pâle, palpes testacés ; front étroit, noir ; face grise ; segments abdominaux bor- dés d’un bleu foncé: cuillerons d’un blanc jaunâtre; pieds d’un brun noirâtre. (Exemplaire unique, délérioré.) Philippinæ Insulæ. Genre Somomyia Rondant. 45 46. S. PICTIFACIES, d', $. — Long. 11 mill, Viridi-æneo cærulescente. Ant., segment 3° circiter 2° triplo longiore. Facie, macrochætis usque ad antennarum apicem ascendentibus.. Abdo- mine, segmento 2° macrochætis destituto. Alis, vena L", basi tantum, spi- nosa. Fronte d, angusta, nigra, &, grisea, villa fusca. Cicalrice subhu- merali obscure fusca. Antennis palpisque fulvis ; facie d, pallide grisea, in medio fulva ®, obscura d, linea, ulrinque, obliqua, fulva; thorace viridi, utrinque et lineis violaceis; scutello cærulescente ; abdomine & viridi, ® cærulescente, suturis et apice violaceis, ventre albido pruinoso ; calyptris albis, subtus pallide testaccis; pedibus castaneis, femoribus obscure æneis ; alis subhyalinis. D'un vert foncé à reflets violets. Antennes, 3° article au moins qua- druple du 2°. Face pourvue de macrochètes jusque vers l'extrémité des antennes. Abdomen, 2° segment sans macrochètes. Ailes, 4° nervure lon- gitudinale épineuse, à sa base seulement. Front (Z) étroit, noir, (9) d’un gris foncé à bande brune. Cicatrice sous-humérale d’un brun noirâtre. Antennes et palpes fauves ; face (4) d’un blanc grisâtre, au milieu, fauve, (9) d’un gris noirâtre, (£ et ®) avec une ligne oblique, transversale, de chaque côté, allant de l'œil à l'ouverture buccale, fauve; cette dernière de même nuance; thorax d’un vert foncé (4), avec les côtés et quelques lignes violets (9); écusson bleu ; abdomen (3) vert foncé, incisions noi- râtres, (@) avec reflets violacés et les incisions violettes, (4 et ®) extré- mité violette, ventre à reflets blancs ; cuillerons d’un blanc sale, valve inférieure d’un testacé pâle; pieds d’un brun rougeätre, cuisses d’un violet obscur ; ailes un peu grisâtres, surtout à la base, Java. 47. S. SYLPHIDA ® (nov. sp. ?). Viridi metallico. (Abdomen ?) Antenn., segmento 8° secundo quadruplo longiore. Alis, vena L* usque ad apicem primæ spinosa. Cicatrice sub- humerali nigra. Facie, basi tantum, duobus macrochætis munita. Anten- nis palpisque pallide testaceis. Fronte grisea, occipile utrinque, obscure A6 J.-M.-F. BIGOT. ænescente, villa nigra apice fulva; facie albida, genis pallidissime testa- ceis ; calyptris albis ; alis hyalinis, basi, pallidissime testaceis ; pedibus, fusco nigro, femoribus, extrinsecus, parum æneis. (L'abdomen manquant, est-ce bien une espèce nouvelle ?) D'un vert gai, brillant. Antennes, 3° article quadruple du 2°. Ailes, h° nervure longitudinale épineuse jusqu’au niveau de l'extrémité de la 4°, Épistome muni seulement de deux longs macrochètes. Cicatrice sous- humérale noire. Antennes et palpes d’un testacé pâle ; front large, gris, occiput un peu bronzé de chaque côté, bande noirâtre, fauve en has: face blanche, joues d’un blanc un peu jaunâtre; cuillerons blancs ; ailes hya- lines, très-légèrement testacées à la base; pieds d’un noir brunâtre, cuisses extérieurement un peu bronzées. New-Orléans. 18. S. SEMIVIOLACEA, ©. — Long. 8 mill. Viridi cæruleo, abdomine violaceo. Ant., segmento 3° secundo quadru- plo longiore. Abdomine, segmento 2° macrochætis destitulo. Ore, tantum, macrochætis munito. Alis, vena °, basti tantum, spinosa. Gicatrice sub- humerali obscura. Antennis palpisque testaceis ; fronte, lala, grisea, vilta fulva; facie carneo albido; calyptris albis; alis subhyalinis ; pedibus fusco-rubro. D'un vert bleuâtre brillant, abdomen d’un beau violet. Antennes, 8° article quadruple du 2°. Abdomen, 2° segment sans macrochètes. Quelques macrochèles seulement au bord supérieur de l’ouverture buc- cale. Ailes, 4° nervure longitudinale épineuse seulement à la base. Cica- trice sous-humérale d’un brunâtre obscur. Antennes et palpes testacés ; front gris, bande fauve ; face d’un blanc un peu carné ; cuillerons blancs; ailes presque hyalines ; pieds d’un brun rougeûtre. Porto-Rico: 19. S. MONTEVIDENSIS, do P« — Longs 6 milk Ænæas Ânten., segmento 3° secundo quadruplo longiore Ore tantum Genre Somomyia Rondani. 47 macrochætis munito. Abdomine ségmento 2° macrochætis destituto. Alis, vena 4° basi tantum spinosa. Cicatrice subhumerali albida. Antennis ful- vis d, pallide fuscis $ et basi fulvis ; palpis testaceis ; fronte grisea, vitta fulva ; facie sordide albida, in medio fulva, genis teslaceis ; thorace viridi, albido pruinoso, villis quatuor, latis, nigris ; abdomine ejusdem coloris, segmento 1° nigro, linea inlermedia obscura, incisuris obscure cæruleis; calyptris albis ; alis pallide cinereis, basi, pallide testaceis ; pedibus casta- neis, femoribus antlicis extrinsecus parum ænescentibus. D'un vert bronzé. Antennes, 3° article quadruple du 9°. Quelques macrochèles seulement au bord de l'ouverture buccale. Abdomen, 2° seg- ment sans macrochètes. Ailes, 4° nervure longitudinale épineuse seule- ment à la base. Cicatrice sous-humérale blanchâtre. Antennes (Z) fauves, (@) brunätres, à base fauve. Palpes testacés ; front gris, bande fauve, joues testacées ; thorax d’un vert bronzé, à reflets blancs en avant, et quatre bandes longitudinales noirâtres ; abdomen de même couleur, 1° segment et bande médiane, étroite, noirâtre, incisions d’un noir bleuâtre ; cuillerons blancs; ailes un peu grisàtres et légèrement testa- cées à la base ainsi qu’au bord externe; pieds d’un brun rougeûtre, cuisses antérieures un peu verdâtres extérieurement, Monte-Video. 20, S. SOULOUQUINA , ®. — Long. 6 mill. Viridi cæruleo, abdomine Cæruleo. Antenn., segmento 3° quadruplo 2° longiore. Abdomine, segmento 2 macrochælis destituto. Ore, tantum, macrochætis munilo. Alis, vena L" basi, tantum, spinosa. Cicatrice sub- humerali testaceo pallido. Antennis palpisque fulvis : fronte grisea, occt- pite, utrinque, obscure æneo, villa nigra ; facie sordide albida. Calyptris albidis ; alis, pallide griseis; pedibus pallide fuscis, femoribus anticis, parum, extrinsecus ænescentibus. D'un vert bleuâtre brillant; abdomen d’un bleu brillant. Antennes, 8° article quadruple du 2°. Abdomen, 2° segment sans macrochètes, Quelques macrochètes seulement au bord de l'ouverture buccale. Ailes, 4° nervure longitudinale épineuse seulement à sa base. Cicatrice sous- humérale d’un testacé pâle. Antennes et palpes fauves, occiput légèrement bronzé sur les côtés, front gris, bande noire; face d’un blanc sale, bords L8 J.-M.-F. BIGOT. — Genre Somomyia Rondani. de l'ouverture buccale fauves ; cuillerons blancs ; ailes un peu grisâtres ; peu 8 pieds d’un brun fauve, cuisses antérieures un peu bronzées extérieure- ment. Haïti. 21. S. ANCHORATA, $. — Long. 9 mill. Ænea, nigro picla, et, relrorsum, purpurascens, Antennis, segmento 3° vix quadruplo 2° longiore. Ore macrochætis duobus tantum munito. Cica- trice subhumerali albida. Abdomine, seygmento 2° macrochætis destituto. Alis, vena l° haud spinosa. Antennis palpisque nigris; fronte et facie nigris, occipile, utrinque, nigro nilido, genis grisco tomentosis ; thorace ænco, macula lata anchoræforma, ante suturam, grisea ; abdomine seg- mento 1° nigro, 2° viridi, 8° et L° purpurascentibus ; calyptris sordide albidis ; alis subhyalinis, basi parum fuscis; pedibus fusco rubro, femo- ribus anticis nigris. D'un vert bronzé, varié de noir et de gris; extrémité de l’abdomen d’un pourpre brillant. Antennes, 8° article à peine quadruple du 2°, Face nue, deux macrochètes seulement, au bord de l'ouverture buccale. Cicatrice sous-humérale blanche. Abdomen, 2° segment sans macrochètes. Ailes, h° nervure longitudinale paraissant inerme ? Antennes et palpes noirs ; occiput noir, luisant sur les côtés ; bande, face et joues, noires : ces der- _nières à duvet gris; thorax d’un cuivreux bleuâtre avec quelques reflets gris en arrière, et une grande lache grise devant la suture en forme d’ancre, la tige dirigée en avant et les pattes très-courbées en avant ; écusson d’un vert doré ; abdomen, 1° segment noir, ainsi que les inci- sions parfois un peu bleuâtres, 2° d’un vert brillant, 3° et dernier d’un cuivreux pourpré très-brillant; cuillerons blanchâtres ; valve inférieure légèrement testacée ; ailes presque hyalines, base un peu brunâtre ; pieds d’un brun rougeâtre, cuisses antérieures noirâtres. Natal. UN MOT SUR LA Nidification de la DYSDERA ERYTHRINA, ARANÉIDE TÉTRAPNEUMONE DE LA FAMILLE DES DRASSIFORMES; Par M. H. LUCAS. (Séance du 13 Octobre 1875.) En explorant, en août 1875, les environs de Granville, de Saint-Pair et de Donville, où j'ai passé une partie de mes vacances, j'ai rencontré sous une pierre assez grande, peu profondément enfoncée dans le sol, une toile d’un blanc argent mat, assez convexe et à double enveloppe. En exami- nant attentivement cette construction soyeuse, affectant une forme ova- laire, tenue avec soin, à tissu très-serré de manière à empêcher aux yeux indiscrets de voir ce qui se passait dans son intérieur, je remarquai que la surface ondulait sensiblement par moment lorsqu'on la touchait, et je pensai que ces mouvements ondulatoires ne pouvaient être produits que par la présence d’une ou plusieurs Aranéides. Désirant me rendre compte de ces mouvements, je fis une entaille à cette double toile, mesurant en longueur 4 centimètres sur 42 millimètres de large environ, et qui ne présentait sur les parties latérales, très-adhérentes à la pierre, aucune issue, ni aucun fil à trame plus ou moins serrée pouvant faire supposer l'existence de la moindre ou de la plus petite ouverture. En pressant (1877) A 50 H. Lucas. légèrement cette habitation, je fis sortir l'abdomen d’une Aranéide que je reconnus, à sa teinte blanc de lait, pour être celui de la Dysdera erythrina. En effet, à l’aide de mes pinces, je finis, après bien des diffi- cultés, désirant ménager cette retraite soyeuse, par m'emparer de cette Aranéide, malgré la résistance très-grande qu’elle opposait. Ne n’expliquant pas les efforts qu’elle faisait pour ne pas sortir de son habitation, ce qui n’a pas lieu ordinairement, car cette Aranéide abandonne immédiatement sa retraite, ordinairement tubiforme, lorsqu'elle se sent poursuivie où que l'on cherche à s’en emparer, J’explorai donc sa demeure qu’elle quittait avec tant de regret : voici ce que j'y rencontrai et qui me fournit en même temps l'explication de la résistance vive et opiniètre de cetle Ara- néide. Dans le fond de celte demeure duveteuse, à l'extrémité opposée à l'ouverture que je venais de pratiquer, je rencontrai agglomérées vingt- deux jeunes Dysdera erythrina, longues déjà de 2 millimètres 3/4 et qui, exposées à l’air libre, se mirent à fuir dans toutes les directions ; je me mis à la poursuite de ces jeunes Aranéides, défendues par leur mère avec la plus grande opiniâtreté, et je finis par capturer une douzaine d’indi- vidus. En étudiant cette espèce à l’élat jeune, je remarquai qu’elle est d’un blanc de lait, couleur qui se manifeste non-seulement sur le céphalo- thorax, les organes de la locomotion, mais qui se présente aussi sur la région sternale, les mandibules ou antennes-pinces, les palpes ou pattes- mâchoires ; quant à l'abdomen, il est d’un blanc très-légèrement flaves- cent, ainsi que les filières, qui sont très-courtes et peu apparentes. J'ai étudié aussi les organes de Ja vue : ils sont très-constatables, entièrement blancs et très-finement entourés de noir foncé. D’après cetle description, il est à supposer que le rouge du céphalo- thorax, des paltes, des organes de la manducation et du plastron, qui est la couleur normale de cette espèce arrivée à l’âge adulte, ne se manifeste qu'après plusieurs mues effectuées et surtout après que l’Araignée a subi pendant un certain laps de temps l'influence de l’air et principalement l'action de la lumière. En passant en revue ces jeunes Aranéides afin de voir à quel sexe j'avais affaire, après un examen préalable aussi consciencieux que pos- sible, je crus n’avoir sous les yeux que des individus appartenant au sexe femelle. J’ai examiné et étudié avec beaucoup de soin l'extrémité et sur Nidification de la Dysdera erythrina o1 toutes ses faces le dernier article des palpes ou pattes-mâchoires et je p’ai remarqué aucun renflement, ni aucune saillie qui permit de faire supposer la présence future d’un bulbe. Il est à supposer que ces Ara- néides sont encore beaucoup trop jeunes et qu’elles avaient probablement une ou plusieurs mues à subir avant l'apparition ou le développement de .l'orgaue copulateur. En prenant connaissance de l’habitation soyeuse de cette Aranéide, qui présente dans: son intérieur une très-grande propreté el un certain confor- table, j'ai remarqué que sous la même pierre où celte retraite avait élé construite existait une fourmilière très-nombreuse de Formica rufa, et dont quelques femelles possédaient encore leurs ailes. J'ai observé aussi dans les environs de la demeure de celte Aranéide un grand nombre de débris à l’état de dessiccation de cet Hyménoptère, et on sait que la Dys- dera erythrina à pour habitude d'établir son domicile dans les fourmi- lières ou non loin de ces républiques conservatrices et qu’elle détruit une quantité considérable de ces insectes sociaux par excellence dont elle est très-friande et dont elle fait en partie sa nourriture. Du reste ces Fourmis semblaient ne faire aucune attention à la présence de cette habitalion ; en effet, avant de détruire cette demeure construite avec un certain art et un soin tout particulier, j'ai observé que ces Hyménoptères passaient sur cette construction soyeuse sans se donner même la peine de la con- tourner et que cette construction n’arrêlait ni les allées, ni les venues de ces industrieux insectes sans cesse en mouvement et toujours travaillant, quoiqu’elle se trouvât cependant sur leur passage. Les auteurs qui ont étudié et décrit cette Aranéide n’ont pas fait con- naître l'habitation extrêmement curieuse de cette espèce lorsqu'elle pos- sède des petits, ni la couleur présentée par ceux-ci à l’état jeune ; ils n’ont pas non plus signalé, que je sache du moins, les espèces de For- mica dont cette Aranéide fait sa nourriture. La femelle que j'ai surprise dans son nid veillant avec un soin extrême et tout particulier sur sa progéniture, élait encore pleine d'existence ; il est probable qu’elle vit assez longtemps pour protéger et venir en aide à sa nombreuse famille et pourvoir pendant un temps plus ou moins prolongé à tous ses besoins. Il est à supposer aussi que quand les jeunes Dysdera abandonnent l'habitation qui les a vues naître et dans laquelle elles ont passé les phases les plus difficiles de leur existence, c’est-à-dire la sortie 52 H. Lucas, — Nidification de la Dysdera erythrina. de l'œuf et les premières mues, elles ont déjà acquis un certain âge; elles se sentent alors assez robustes pour aller à la recherche de leur nourriture et se passer des soins de leur mère qui, après avoir rempli les fonctions qui lui ont été dévolues par la nature, ne tarde pas à succomber. Je ne pense pas que les quelques faits dont je viens d’avoir l'honneur d'entretenir la Société, et qui sont relatifs à l’habitation construite par cette Aranéide lorsqu'elle est mère, à la couleur des jeunes: peu de temps après la sortie de l’œuf, et aux espèces de Formica dont se nourrit cette espèce, aient été jusqu'à présent signalés par les auteurs, et c’est ce qui m'a engagé, après des recherches préalablement faites, à les consigner dans le recueil de nos Annales. ÉTUDES ARACHNOLOGIQUES 5° Mémoire (1). IX, ARACHNIDES recueillis aux îles Fhilippines par MM. G.-A Baer et Laglaise ET DÉCRITS Par M. Eucène SIMON. (Séance du 8 Mars 1876.) 4 ORDRE : Araneæ, 4. HAsARIUS PAYKULLI Aud. in Sav., Egypt. Ar., pl, 7, fig. 22, 1827. (Sub : Attus.) Salticus Vaillanti H. Lucas, Expl. Alg., Ar., p. 136, pl. 5, fig. 2. Salticus culicivorus Doleschall, Verh. Ned. Ind., p. 44, pl 1x, fig. 5. (1) Voir, pour le 12° mémoire, n° I, Annales 1873, p. 109; 2e mémoire, nos II, II, IV, p. 327; 3e mémoire, nos V et VI, Annales 1874, p. 241; 4° mémoires n°s VII et VINS, Annales (876, p, 57. 5 E. SIMON. Cette espèce, qui est répandue dans presque toute l'Afrique, le midi de l'Europe et l'Inde, se trouve également à Java et aux îles Philippines, où elle a été prise, aux environs de Manille, par M. Baer; je l'ai reçue aussi de Subigue, sur la côte occidentale de Luçon. | 2. PLEXIPPUS GULOSUS, Sp. nov. (1). d. Céhpaloth. : long. 5 mill., larg. 4 mill. — Pattes : 4°° p. 17,5 mill., 2° p. 44,5 mill., 3° p. 41,5 mill, 4° p. 42,2 mill, Céphalothorax très-élevé, noir brillant, presque lisse ; partie céphalique légèrement convexe et inclinée, un peu concave entre les yeux dorsaux ; saillies sourcilières fortes ; partie thoracique marquée d’une large dépres- sion médiane mal définie, coupée de faibles stries rayonnantes ; sur la partie thoracique une très-large bande de pubescence jaune vif, formant un demi-cercle interrompu sur la ligne médiane. — Yeux antérieurs très- inégaux, peu séparés, formant une ligne peu courbée par leurs sommets, entourés de cercles étroits de cils blancs. Bandeau étroit, pourvu d’une rangée de longs crins. — Chelicères très-longues, projetées en avant ; noires, à reflets vert métallique, irrégulièrement siriées en travers; tige large à la base, graduellement rétrécie, plane en dessus avec une forte carène au bord interne, relevée en dessus et terminée en pointe avant la base du crochet; en dessous, près de la base, une forte denticulation * aiguë verticale et une autre, plus petite, près du crochet ; crochet légère- ment sinueux. — Abdomen noir verdâtre ; deux bandes latérales testacées presque cachées en dessus ; une large bande médiane, renfermant en avant une tache fauve lancéolée bordée de brun et en arrière deux séries de pelils points ; pubescence squameuse, jaune mat en avant et sur les côlés, dorée en dessus. — Pattes peu robustes, fauve-rouge obscur; la (4) Nous laissons le nom de Plexippus aux Attidæ qui joignent aux caractères des Hasarius un céphalothorax plus élevé, dont les yeux dor- saux sont plus rapprochés l’un de l’autre que des bords latéraux et qui sont pourvus de chelicères longues projetées en avant; ce dernier caractère n’est bien appréciable que chez les mâles et souffre beaucoup d’exceptions, Arachnides des îles Philippines. 55 première paire très-longue et rembrunie, Métatarse 1 de même longueur que le tibia ; patella et Libia 11 de même longueur que patella et tibia rv. — Patte-mâchoire grêle et longue, brun-rouge, avec les derniers articles garnis de crins blancs ; patella au moins deux fois plus longue que large, déprimée en dessus, surtout à la base; tibia beaucoup plus long et plus grêle, pourvu d’une apophyse supéro-externe peu longue, assez grêle, simple, aiguë, presque droite ; tarse plus court que le tibia, un peu plus large et tronqué ; bulbe simple, discoïde, prolongé en avant par un sty- lum noir, droit. La longueur des chelicères est très-variable. Cette espèce ressemble beaucoup, par le faciès et la coloration, à un Attidæ américain figuré par Ch. Koch sous le nom de Hyllus strenuus. Manille (Baer). d PLEXIPPUS CGURTUS, SP, NOV. d, Céphaloth. : long. 3,5 mill., larg. 2,7 mill.—Pattes : 4°° p, 7,5 mill., 2° p, 6 mill.; 3° p, 7 mill.; 4° p. 6,4 mill, Céphalothorax très-élevé, noir, avec le carré céphalique éclairci et rou- geâtre; pubescence rouge vif en arrière et sur les côtés, blanche au niveau des yeux dorsaux; partie céphalique en carré presque régulier, inclinée 'en avant avec de très-fortes saillies sourcilières; partie thoracique à peine plus longue, inclinée en pente rapide presque verticale. — Yeux antérieurs très-inégaux, presque connivents, formant une ligne droite par leurs sommets, entourés de cils rouges ; yeux dorsaux presque aussi gros que les latéraux, très-convexes, non débordés en dessus. — Chelicères à peine plus longues que la face, verticales, noires et grenues, armées en avant, vers le tiers terminal, d’une très-longue pointe verticale aiguë un peu infléchie en dessous, présentant à sa base, du côté externe, une petite dilatation, — Abdomen petit, assez étroit, noir sur les côlés, marqué d’une large bande longitudinale testacée couverte de poils blancs, finement bordée de rouge, — Plastron et hanches brunâtres. — Pattes fauve tes- tacé, avec le tibia, la patella et le métatarse de la première paire très- rembrunis et garnis de pubescence rouge peu serrée; métatarse 1 plus 56 E. SIMON. court que le tibia; patella et tibia 111 plus longs que patella et tibia 1v.— Patte-mâchoire grêle, fauve, avec les derniers articles rembrunis; patella plus longue que large, parallèle; tibia plus long et plus grèle, également parallèle, pourvu d’une petite apophyse supéro-externe grêle, aiguë, dirigée en avant ; tarse à peine plus long que le tibia, un peu plus large, atténué et tronqué; bulbe simple, discoïde, n’occupant que la moitié inférieure du tarse, prolongé en avant par un stylum assez court, droit, très-fin, partant de son bord supéro-interne. Malamoy, île Bassilan (1) (Laglaise) (M. N.) (2). La forme remarquable du céphalothorax, dont la partie céphalique est presque aussi longue que la partie thoracique, les chelicères courtes, les pattes de la troisième paire nettement plus longues, semblent rapprocher celte espèce du genre Amycus de Ch. Koch. L. EUOPHRYS LATEFASCIATA, SP. nOY. d. Céphaloth. : long. 3,5 mill., larg. 2,6 mill. — Pattes : 4'° p, 7,9 mill., 2° p.66 milk: 9% p: 16/0 null 4° p.67 mil. Céphalothorax peu élevé, large et court; partie céphalique noire à reflets irisés, presque plane, un peu plus large que longue, droite sur les côtés ; partie thoracique fauve-rouge, à peine plus longue, légèrement rebordée et échancrée en arrière. — Yeux antérieurs très-inégaux, presque connivents, au moins les médians, formant, par leurs sommets, une ligne un peu courbée ; cils fauves, un peu serrés. Bandeau étroit, renfoncé, (4) Malamoy, pointe de l'archipel des Philippines sur la côte orientale de l’île Luçon ; province de Nueva-Ecija par 18°13 de lat. N. et 122°5 de long. E. — Bassilan, l'un des quatre groupes d'îles qui composent l’ar- chipel de Holo ou de Soulou, entre Borneo et Mindanao, dont il n’est éloigné que de 16 kilom. Les Araignées provenant de ces deux localités ayant été mêlées dans le dernier envoi reçu de M. Laglaise par le Muséum, nous les citerons toujours ensemble, même pour les espèces qui ne sont représentées que par des uniques. (2) M. N. Muséum national. Arachnides des îles Philippines. 57 dépourvu de barbes (?). — Yeux dorsaux un peu plus petits que les laté- raux et un peu (à peine) plus resserrés. — Chelicères noir-bleu, courtes, presque cubiques, convexes au bord externe, fortement et irrégulièrement striées — Abdomen en dessus noir à reflets irisés; au bord anté- rieur une bordure testacée assez étroite, très-arquée ; vers le milieu une bande transverse semblable ; une tache ronde enveloppant les filières ; celles-ci testacées. Ventre testacé, avec une bande noire médiane partant de l’épigastre. — Plastron et pattes jaune testacé, avec l'extrémité des patellas, la plus grande partie des tibias, un large anneau subbasilaire noir-bleu aux paires 1 et 11, et deux lignes brunes latérales interrompues aux patellas et aux tibias des paires 111 et 1v. — Pattes r et 11 très- robustes ; épines inférieures des tibias et métatarses très-fortes et lon- gues; mélatarse beaucoup plus court que le tibia, un peu plus long que le tarse; patella x plus longue et plus robuste que patella 1v ; tibia, au con- traire, plus court ; épines tibiales des deux paires postérieures courtes et : faibles ; métatarse 1v ne présentant que quelques épines terminales. — (Pattes-mâchoires non développées.) Un jeune mâle. Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). Cette espèce deviendra sans doute le type d’un genre qu’il est actuelle- ment impossible de caractériser en l'absence d'exemplaires adultes ; nous la laissons provisoirement dans le genre Euophrys, à cause de la propor- tion des articles aux pattes postérieures et du manque d’épines aux patellas. 5. EUOPHRYS SEMIARGENTEA, SP. nOv. 9. Céphaloth. : long. 3 mill., larg. 2,3 mill Céphalothorax assez élevé, garni de pubescence longue, blanche dans le milieu, rouge vif sur les côtés et sur le bord frontal, mêlée en avant de très-longs crins dressés. Cils blanc jauntre entre les yeux médians et dans leur intervalle, rouges au-dessus et autour des yeux latéraux. — Yeux de la face très-rapprochés, formant une ligne droite. Bandeau étroit, presque glabre, ne présentant sur le bord qu’une seule ligne de barbes 58 E. SIMON. blanches courtes, Yeux dorsaux gros, convexes, non débordés, — Cheli- cères courtes, brun olivâtre, lisses. — Abdomen court, tronqué en avant, testacé et revêtu de pubescence épaisse d’un blanc d'argent teintée de jaune en arrière, divisé en deux moitiés égales par une large bande transverse noire, présentant de plus une bordure noire antérieure ; ventre testacé, garni de pubescence blanche. — Filières assez longues, noires, les supérieures testacées à la pointe ; une touffe de longs poils blancs au-dessus des filières supérieures. — Pattes fauve olivâtre très- obscur, garnies de poils noirs et de pubescence blanche peu serrée ; tibia 1 présentant en dessous 3-3 épines longues ; tibia 11 présentant éga- lement 3-3 épines, mais les internes très-courtes ; patella et tibia 111 un peu plus courts et un peu plus robustes que patella et tibia 17; méta- tarse 1v plus court que patella et tibia. — Patte-mâchoire testacée, avec la base du fémur un peu rembrunie. Malamoy, île Bassilan (Laglaise) (M. N.). Cette espèce, remarquable par sa coloration, appartient au groupe de l'E. erratica. Genre EVENUS, nov. gen. (1). Céphalothorax assez allongé ; partie thoracique à peine plus longue, sensiblement dilatée et arrondie; partie céphalique plane, élevée en arrière, inclinée en avant, plus longue que large; saillies sourcilières pro- noncées. — Yeux médians antérieurs très-gros, presque connivents, OCCu- pant toute la largeur de la face; les latéraux beaucoup plus petits, séparés, plus reculés, formant une seconde ligne. Yeux dorsaux aussi gros que les latéraux, un peu plus resserrés, de sorte que les côtés convergent en arrière. — Bandeau presque aussi large que le rayon des yeux médians antérieurs. — Chelicères courtes, verticales, non carénées., — Plastron à peine plus large que les hanches intermédiaires. — Pièce labiale deux fois plus longue que large, arrondie au sommet. — Hanches 1 séparées au moins de la largeur de la pièce labiale, de même longueur que les suivantes. — Pattes : 3, 1, 2-4, longues, les trois premières paires d’égale (1) Nom propre. Arachnides des îles Philippines. 59 épaisseur, la quatrième plus grêle; patella et tibia r plus longs que le céphalothorax, tibia beaucoup plus long que la patella ; patella et tibia 1v beaucoup plus courts que patella et tibia 1 et plus grêles; métatarse et tarse 1v au moins aussi longs que patella et tibia; aux deux premières paires deux rangées inférieures d’épines tibiales et métalarsales lrès- longues ; tibias et métatarses des deux paires postérieures garnis d’épines grêles dans toute leur longueur, — Grilles tarsales longues, régulièrement arquées ; l’externe pourvue d’une série de cinq dents larges, courtes, coniques ; l’interne d’une dizaine de dents plus longues, plus gréles, égales, serrées. | Ce genre fait le passage des Attides ordinaires aux Lyssomanes de Hentz. 6. EVENUS TENER, SP. nOV. (PI. 3, fig. 12.) ©. Céphaloth. : long. 3,6 mill., larg. 2,6 mill. — Abd, : long. 4,5 mill., larg. 1,5 mill.— Pattes : 4° p. 9 mill., 2° p. 8,4 mill., 3° p. 40 mill., 4° p. 8,4 mill. Blanc-testacé, avec le tour des yeux noir. Bandeau garni de barbes très-blanches, serrées, — Carré céphalique garni en dessus de pubescence squameuse d’un jaune brillant un peu doré, et sur les côtés de pubescence rouge. — Abdomen rouge vif en dessus, avec deux fines lignes latérales jaunes. — Paltes et pattes-mâchoires glabres ? Malamoy, île Bassilan (Laglaise) (M. N.). 7. MENEMERUS VITTATUS, SP. NOV. d, Céphaloth. : long, 3,5 mill,, larg. 2,5 mill. — Pattes : 1"° p. 7,8 mill., 2° p. 6,5 mill., 3° p. 6 mill,, 4° p. 8 mill. Céphalothorax peu élevé ; partie céphalique noire, un peu creusée 60 E. SIMON. entre les yeux dorsaux ; partie thoracique brun-rouge foncé ; pubescence gris-blanc dans le milieu, rougeâtre obscur sur les côtés ; de plus, une ligne marginale très-blanche assez étroite. — Yeux de la face resserrés, en ligne droite, entourés de cils rouges ; barbes blanches, longues, for- mant une bande transverse: très-nette. — Chelicères noir à reflets verts, robustes, déprimées dans le milieu, très-fortement striées en travers, leur base carénée du côté interne et pourvue d’une ligne serrée de crins blancs. — Abdomen revêtu de pubescence fauve blanchâtre; en dessus une bande médiane noire continue garnie de pubescence rouge sombre. — Pattes fauve-rouge, garnies de crins très-longs et serrés principale- ment aux tibias antérieurs ; paires 1 et 11 rembrunies, très-robustes, à - fémurs dilatés et comprimés ; paires 111 et 1V marquées d’anneaux bruns à la base et à l'extrémité des tibias et des métatarses. Tibia 1 visiblement plus long que la patella ; métatarse 1 beaucoup plus court que le tibia ; métatarse et tarse 1v plus courts que patella et tibia ; métatarse 1v présen- tant un cercle d’épines terminales et une seule petite épine médiane en dessous, vers le milieu. — Patte-mâchoire brun-rouge; le dessus du fémur et de la patella, le côté interne du tibia et de la base du tarse couverts de poils lanugineux très-blancs ; fémur au moins deux fois plus long que large et atténué à l’extrémité, très-convexe en dessus, un peu con- cave en dessous ; patella un peu plus longue que large ; tibia un peu plus large, très-court, son apophyse externe, tout à fait inférieure, courte, peu robuste, obtuse, perpendiculaire; tarse ovale peu large ; bulbe allongé, assez convexe et arrondi Gans le bas, atténué et tronqué dans le haut, avec l’angle supéro-interne prolongé en pointe aiguë, un peu arquée ; un pli longitudinal courbe. Manille (Baer). Genre BAVIA, nov. gen. (1). Céphalothorax peu allongé; partie thoracique un peu plus longue, non dilatée, arrondie ; partie céphalique plane, peu élevée, presque en carré régulier; saillies sourcilières fortes. — Yeux de la face très-inégaux, presque connivents, en ligne droite, Yeux dorsaux aussi gros que les (4) Nom propre, Arachnides des îles Philippines. 61 latéraux, non plus écartés, de sorte que les côtés sont droits ; yeux dor- saux plus écartés l’un de l’autre que des bords latéraux, Bandeau n'ayant guère que le tiers des yeux médians. —Chelicères robustes, assez courtes, un peu projelées, non carénées. — Plastron à peine plus large que les hanches intermédiaires. — Pièce labiale deux fois plus longue que large. — Hanches 1 separées de la largeur de la pièce labiale, beaucoup plus longues et plus robustes que les autres. — Pattes (4) 4, 4, 2, 3, celles de la première paire beaucoup plus robustes ; patella et tibia 1 aussi longs que le céphalothorax, tibia beaucoup plus long que la patella ; patella et tibia 1v beaucoup plus longs que patella et tibia 111, beaucoup plus grêles ; tarse et métatarse 1v un peu plus courts que patella et tibia ; patella et tibia 111 égaux ; tibia 1v beaucoup plus long que la patella; tro- chanters 1v longs et divergents. A la paire 1 deux rangées inférieures d’épines tibiales et métatarsales courtes et robustes ; à la paire 11 une seule rangée de deux épines tibiales internes rapprochées du sommet; à la paire 111 deux rangées d’épines latérales : l’antérieure d’une seule, la pos- térieure de deux ; toutes les patellas, les métatarses 111 et 1v et le tibia rv complétement inermes. Ce genre est voisin des Mævia et des Icius; il s’en distingue par la forme du céphalothorax, dont la partie céphalique est relativement beau- coup plus longue, et par les pattes postérieures, qui manquent d’épines aux tibias et aux métatarses. $. BAVIA ÆRICEPS , SP. nOY. d. Géphaloth. : long. 4 mill., larg. 3 mill. — Pattes : 4° p. 9 mill., 2° p. 7 mill., 3° p. 6,5 mill., 4° p. 8,6 mill. Partie céphalique vert brillant, fortement chagrinée ; partie thoracique noire, teintée de rouge en avant, garnie de pubescence blanche squa- meuse. Cils rouges, peu serrés ; point de barbes. — Chelicères brun- rouge, striées. — Plastron noir, à pubescence blanche. — Abdomen étroit, très-allongé, noir verdâtre, avec deux bandes latérales-et une bande mé- diane testacées, couvertes de pubescence très-blanche. — Hanches 1 et 11 brun foncé ; 111 et 1v jaune clair. — Pattes brun-rouge clair, éclaircies 62 E. SIMON. aux extrémités ; celles de la première paire beaucoup plus robustes et plus foncées, sauf les tarses, présentant un anneau de poils très-blancs à la base de la paltella et à l'extrémité du tibia, — Patte-mâchoire brun- rouge, garnie en dessus de poils blancs; fémur assez grêle, presque droit; patella plus longue que large, parallèle; tibia beaucoup plus court, son apophyse externe courte, très-épaisse, dilatée et obtusément tronquée, avec la troncature un peu déprimée et finement rebordée; tarse plus court que les deux articles précédents, peu large ; bulbe simple, allongé, arrondi dans le haut, prolongé en pointe conique en arrière sous le tibia; bord interne du tarse suivi d’un stylum fin, noir, détaché. Manille (Baer). 9. OXYOPES CONCOLOR, Sp. nOV. d. Céphaloth. : long. 3,2 mill., larg. 2,6 mill. — Pattes : 4° p. 42 mill., 2° p. 44,4 mill., 8° p. 9 mill., 4° p. 9,8 mill Céphalothorax fauve-rouge, revêtu de pubescence rouge vif et jaune formant des dessins irréguliers; espace oculaire noirâtre, présentant en avant des poils blancs peu serrés ainsi que le bandeau, — Yeux de la seconde et de la troisième ligne équidistants, ceux de la troisième un peu plus petits, leur intervalle à ceux de la seconde à peu près égal à leur diamètre. — Chelicères fauve-rouge, à peine aussi longues que la face. — Plastron fauve-testacé, à pubescence blanche. — Abdomen étroit, atténué en arrière, en dessus fauve testacé, avec la région des filières noire; pubescence squameuse fauve-rouge dans le milieu, blanche sur les côtés. Ventre noir, avec deux lignes blanches latérales convergeant un peu en arrière. — Pattes brun olivâtre, avec les hanches et la base des fémurs un peu éclaircies, garnies de pubescence blanche, disposée en lignes longitudinales sur les fémurs. — Paite-mâchoire courte, noire, à pubescence blanche; patella un peu plus longue que large, parallèle, inerme ; tibia plus court, plus large, présentant en dessous une carène noire oblique et au bord supéro-externe, une apophyse noire triangu- laire, déprimée, accolée au tarse; tarse ovale, très-large, convexe, ter- miné en pointe grêle beaucoup plus courte que le bulbe. Malamoy, île Bassilan (Laglaise) (M. N.). Arachnides des îles Philippines. 63 10. DOLOMEDES ANNULATUS, SP. nOV. Q. Jeune. —Céphalothorax ovale large, très-convexe et incliné en pente rapide en arrière, très-rétréci en avant depuis les hanches de la première paire; strie profonde, longue ; brun olivâtre foncé, revêtu de pubes- cence rouge sombre, courte et serrée ; une fine ligne médiane blanche n’alteignant pas tout à fait les yeux en avant.-- Yeux antérieurs resserrés, formant une ligne légèrement courbée en arrière ; les médians d’un tiers plus gros que les latéraux et un peu plus séparés, leur intervalle néan- moins à peine égal à leur rayon. Yeux médians supérieurs d’un tiers plus gros que les antérieurs, à peine plus écartés, plus rapprochés l’un de l’autre que des antérieurs; yeux latéraux supérieurs un peu plus petits que les médians, placés sur le revers d'un large tubercule noir, bas, leur intervalle aux médians plus large que leur diamètre. — Plastron fauve olivâtre. — Chelicères brun-rouge ; bord inférieur de la rainure armé d’uné série de quatre fortes denticulations aiguës, égales. — Abdo- men brun olivâtre, revêtu de pubescence rouge et orné de mouchetures blanches (?). (Gette partie du corps est en très-mauvais élat.) — Pattes robustes, brun olivâtre, graduellement foncées de la base à l’extrémité ; fémurs présentant {rois anueaux clairs, plus distincts en dessous, assez étroits; Libias et métalarses ornés d’un large anneau médian, dorsal, formé de pubescence très-blanche ; pubescence des parties brunes rougeâtre comme celle du corps; tibia 1v plus long que le céphalothorax ; tibia et métatarse 1v de même longueur, Manille (Baer). Je décris celle espèce sans être absolument certain qu’elle soit nouvelle: les descriptions des Dolomedes de l'Asie tropicale et de la Malaisie sont tellement insuffisantes qu'il est presque impossible de les reconnaitre. 11, HETEROPODA REGIA Fabr, Aranea regia Fabr., Ent. Syst., II, p. 408, n° 4. 64 E. SIMON. Thomisus leucosius Walck., Tabl. Aran., p. 36, n° 28, pL 4, fig. 33. Olios leucosius Walck., Apt, t. [, p. 566. Thomisus venatorius Latr., Gen. Crust. et Ins., t. I, p. 114. Heteropoda venatoria Latr., Nouv. Dict., XXIV, p. 135. Ocypete draco G. Koch, Arach., XII, p. 44, fig. 983. Olios regius Gersläcker, Deck. Reis. Ostaf., II, t. IT, Abthl., p. 482. Sarotes regius L. Koch., Arach. Aust., fase. 14, p. 675 (1). Espèce très-commune dans tout l'archipel des Philippines. L'Heteropoda regia est répandue dans toute la zone intertropicale, en Afrique, en Asie, en Océanie et en Amérique. 12. HETEROPODA GEMELLA, SP. nOV. ©. Céphaloth. : long. 5,6 mill., larg. 5,3 mill. — Abd. : long. 7,5 mill., larg. 5 mill. — Pattes : 4"° p. 23,2 mill, 2° p. 24,6 mill, 3° p. 20 mill., 4° p. 23 mill. Céphalothorax fauve-rouge avec le milieu du bandeau et le bord posté- rieur éclaircis, jaunâtre mat ; pubescence blanc jaunâtre ; strie longue, dilatée et ovalaire en avant. — Yeux antérieurs très-inégaux ; les médians de moitié plus petits, un peu plus séparés. Yeux médians supérieurs visi- blement plus gros que les antérieurs ; intervalle des supérieurs aux anté- (4) Le docteur L. Koch, qui a publié tout récemment une excellente division générique de la famille des Sparassidæ, donne le nom de Sarotes Sund. (1833) au genre ayant pour type l’Ar. regia Fabr. et réserve celui d’Heteropoda à un groupe qui paraît correspondre aux Sparassus Thorell et Simon. — Je crois devoir suivre encore la nomenclature de M. T. Thorell, que j'ai adoptée jusqu'ici, en restituant le nom d'Hetero- poda au seul type de Latreille, son Heteropoda venatoria (— Ar. regia). Le genre Sarotes, étant simplement synonyme, doit disparaître. l Quant aux Heteropoda du docteur L. Koch, nous les appelons Sparassus. A ce genre appartiennent plusieurs espèces du midi de l'Europe. (Voyez E. Simon, Études Arachn., n° 6.) Arachnides des îles Philippines. 65 rieurs plus large que leur diamètre. — Bandeau aussi large que les yeux latéraux antérieurs. — Abdomen testacé, ponctué de brun en dessus, sur- tout en arrière ; pubescence jaune blanchâtre sur les côtés, jaune assez vif en dessus. Ventre concolore ou avec une petite tache brune en forme de V près des filières, — Pattes fauve rougeätre , légèrement ponctuées; une scopula à tous les métatarses et tarses n’atteignant pas la base aux paires x et 1V; pas d’épines en dessus aux tibias mx et 1v; tibia 1v plus court que le céphalothorax (du tiers de la patella). — Épigyne en plaque brune ponctuée, plus large que longue, arrondie sur les côlés, présen- tant, dans la seconde moitié, une pièce médiane rouge, lisse, presque carrée, Une femelle, trouvée à Manille par M. Baer. Cette espèce diffère surtout d’H. regia par une taille beaucoup plus petite, par les yeux médians antérieurs visiblement plus pelits que les supérieurs, et par la conformation de l’épigyne. 43. THOMISUS LAGLAISEI, Sp. nOv. ©. Céphaloth. : long. 4,2 mill, larg. 4 mill. — Abd. : long. 5,5 mill., larg. 6 mill.—Pattes : 1'° p. 11,3 mill., 2° p. 41,8 mill., 3° p. 7 mill., 4° p. 8,2 mill, Céphalothorax fauve testacé, parsemé de petites granulations surmon- tées de crins blancs courts ; espace oculaire blanc mat traversé d’une ligne brune au niveau des tubercules ; tubercules très-développés , coniques, subaigus, leur sommet dépassant de beaucoup les yeux laté- raux. — Yeux médians petits, égaux, formant un trapèze beaucoup plus large que long; les supérieurs beaucoup plus écartés; yeux médians anté- rieurs plus rapprochés l’un de l’autre que des latéraux et au moins d’un tiers plus petits; yeux de la seconde ligne égaux, les médians beaucoup plus écartés. — Bandeau un peu incliné, moins large que le groupe ocu- laire. — Abdomen blanc jaunâtre concolore, parsemé de crins blancs, courts ; obtusément tronqué en avant, très-fortement élargi en arrière et tronqué, avec les angles latéraux en forme de gros tubercules arrondis. — Chelicères, plastron, pattes et pattes-mächoires fauve-testacé clair ; à la (1877) 5 66 E. SIMON. première paire une rangée antérieure de quatre épines fémorales et une épine dorsale; à la seconde paire une épine fémorale dorsale ; à la pre- mière et à la seconde paire trois épines tibiales, 2-14 dans la seconde moitié de l’article ; aux métatarses deux rangées continues de 4-5 épines; ces épines assez courtes, très-robustes, brun-rouge ; pattes de la troisième et de la quatrième paire complétement dépourvues d’épines ; crins blancs assez courts, peu serrés. — Espace de l’épigyne brun-rouge, un peu plissé, présentant en avant deux petites fossettes punctiformes assez écar- tées transversalement, et en arrière un pli transverse. Laguna (Laglaise) (M. N.). Cette espèce appartient au genre T'homisus (sensu stricto) par le place- ment des yeux, la forme du front et de l’abdomen; elle s'éloigne cepen- dant des espèces connues jusqu'ici par les yeux du premier rang visible- ment inégaux et par le bandeau un peu plus étroit que le groupe oculaire. Genre GASTERACANTHA Latr. Espèces des îles Philippines. 4. Pas d’épines au bord postérieur de l’abdomen CAC) SRE. EE St EUR ANA — — au bord postérieur de l'abdomen deux épi- a AS Per sm eee ose ep EE 9, Pattes noires. — Épines latérales de l’abdomen noires et presque droites. — Ocelles mé- dians grands, formant un quadrilatère plus large que long. sv, ose nensooescenra alcifere Ce KOCh. — — jaunes et annelées. — Épines latérales de l'abdomen noires et presque droites dans leurs deux tiers inférieurs, jaunes et forte- ment coudées en arrière dans leur tiers terminal. — Ocelles médians petits, formant un quadrilatère au moins aussi long que large. iscpdtntub dnatelus-sstlie dt, 20 recrue ES Arachnides des îles Philippines. 67 3. Abdomen aussi large que long, obtusément pentagonal, à troncalure antérieure relali- vement peu large; épines latérales anté- rieures et épines postérieures peu longues, aiguës ; épines latérales postérieures très- longues, relevées, un peu élargies de la base à l'extrémité et obtuses (Tatacantha). — — transversal ou presque carré; ses épines peu inégales, jamais très-longues......... k. Sternum testacé. — Ventre ochracé, maculé de noir. — Épines latérales sans anneau Done es OS Ness cb en NS GES — — noir, avec six taches jaunes latérales. — Ventre noir, maculé de jaune. — Épines ornées d’un anneau blanc à la base de la dilatation "terminale. ass s.. 5. Abdomen deux fois plus large que long, ses côtés obliques entre les épines latérales ; épines latérales postérieures plus fortes et plus longues que les épines postérieures RÉEL re CAO PE RO EE PE PE PE — — à peine d’un tiers plus large que long, ses côtés droits entre les épines latérales ; - épi- nes latérales postérieures et épines posté- rieures semblables ou celles-ci plus fortes. . 6. Bord antérieur de l’abdomen presque droit ; épines aiguës, rétrécies dès la base (Actina- cantha). nent tentant ot store s.e — — très-fortement arqué en avant; épines nigrisparsa Butler (1). scoparia E. S. panisicca Butler (2). 6, annulipes C. Koch. (1) Gastrracantha nigrisparsa Butler, Trans. of Ent. Soc of Lond., 1873, p. 154, pl. 1v, fig. 41. (2) G. panisicca Butler, loc. cit., p. 462, pl. iv, fig. 14. 68 E,. SIMox. ‘ épaisses, brusquement rétrécies seulement à la pointe (Séanneoclavis).. ..,.......... mammeata Th, (1). De ces sept espèces, M. Baer en a trouvé trois aux environs de Ma- nille : les Gasteracantha falcifera, recurva et annulipes ; M. Laglaise n’en a envoyé que deux de Laguna : les G. falcifera et scoparia ; la G. mam- meata est indiquée de Manille même par M. T. Thorell ; les autres espèces vienneñit des îles Philippines sans autre indication de localité. 44. GASTERACANTHA SCOPARIA, SP. NOV. (PL 8, fig. 4 et ta) @. Abdom. long. 7,4 mill., larg. 8,2 mill.; épines latér. : long. 13,5 mill. Céphalothorax noir-bleu brillant presque lisse, parsemé de poils blancs, avec une ligne testacée sur le bandeau ; pas de saillie médiane. — Pattes brun rougeâtre, avec la base des fémurs un peu éclaircie en dessous. — Plaston noir granuleux, orné de chaque côté de trois taches jaunes mar- _ ginales et d’une tache à la pointe postérieure. — Scutum abdominal jaune vif, finement bordé de noir en avant: ocelles noirs, les latéraux du bord antérieur réunis deux à deux sur de grandes taches noires. Épines d’un noir-bleu, les latérales postérieures présentant à la base de la dilatation terminale un anneau de poils blancs. — Ventre noir, granu- leux, parsemé de taches jaunes irrégulières. — Scutum abdominal un peu plus large que long, de forme normale pour le groupe Tatacantha ; six épines : les latérales antérieures assez petites, droites et aigues, dirigées obliquement en avant, garnies en dessus et en dessous de fortes gra- nulations tuberculeuses : les latérales postérieures plus longues que le corps, neuf fois plus longues que les antérieures, presque verticales et un (4) G. mammeata Thorell, OEfvers. Vetensk. Akad. Fôrhandl., XVI, p. 302, n° 9. — M. Butler émet l'opinion que cette espèce est synonyme de G. brevispina Doleschall, Natuurk tijd. Ned. Ind., XIIT, p. 423. Dans ce cas le nom de brevispina aurait la priorité. Arachnides des îles Philippines. 69 peu arquées en dedans, cylindriques, très-rétrécies de la base jusqu’au tiers terminal, ensuite élargies en ovale allongé, terminées en pointe aci- culée, granulations tuberculeuses, fortes à la base, s’affaiblissant ensuite graduellement, dilatation terminale couverte de crins épais et assez longs, blancs à la base, noirs ensuite ; épines postérieures semblables aux latérales antérieures, mais un peu plus longues ; dix ocelles pour le bord antérieur : les quatre médians égaux, en ligne droite, les deux du milieu à peine plus séparés, les trois latéraux plus grands, presque égaux, le premier séparé des autres et rapproché du bord antérieur; huit ocelles pour le bord postérieur : les quatre médians petits, formant une ligne un peu arquée en avant, les deux du milieu très-largement séparés ; ocelles médians égaux, formant un trapèze à peine plus large que long, les anté- rieurs presque également éloignés des ocelles du premier rang et de la seconde paire d’ocelles médians, Laguna (Laglaise) (M. N.). Elle appartient au groupe formé récemment par M. Butler sous le nom de Tatacantha, Elle paraît différer de G. nigrisparsa Butler, espèce des Philippines, qui ne m'est connue que par la description de l’auteur. La coloration de la face ventrale est tout à fait différente ; chez la nigrisparsa, en effet, le ventre est fauve et maculé de noir, et le plastron est testacé. M. Butler ne parle pas de l'anneau blanc à la base de la dilatation des épines qui est si caractéristique chez la G. scoparia. 45, GASTERACANTHA ANNULIPES C. Koch, Arach., XI, p. 52, fig. 876. C'est avec doute que je rapporte à la G. annulipes de Ch. Koch une espèce envoyée de Manille par M. Baer, de Malamoy et Bassilan, par M. Laglaise. La forme de l’abdomen, la proportion et la disposition des épines, les annulations caractéristiques des pattes, sont bien conformes à la figure de Ch. Koch, mais la coloration du scutum est toute différente. Il faut supposer que l’exemplaire type était complétement décoloré, ce qu arrive souvent aux Gastéracanthes sèches et piquées. — Le fond est d’un jaune vif; les ocelles latéraux, principalement ceux des angles, sont réunis deux à deux sur de grandes taches noires; quelquefois les taches noires, 70 E. SImox. plus étendues, rappellent complétement celles des G. flavo-maculata Keys. et minar Th.: les épines sont d’un noir-bleu brillant, elles sont couvertes, presque jusqu’à la pointe, de petits tubercules coniques et garnies de crins blancs peu serrés; toutes sont épaisses à la base et très-aiguës au sommet ; les postérieures sont ordinairement plus longues que les laté- rales. | Cette espèce tient le milieu entre les groupes Actinacantha et Isacan- tha; son abdomen, plus large que long. avec les épines latérales plus rapprochées que les postérieures, rappelle aussi le groupe Gasteracantha 16. GASTERACANTHA FALCIFERA C. Koch.. Arach., & XI, p. 62, fig. 883. C'est la Gasteracantha la plus commune à Manille, M. Baer en a envoyé une dizaine d'exemplaires: M. Laglaise l'a aussi trouvée à Laguna — L'iodividu figuré par Ch. Koch était sans doute très-décoloré. Chez tous les miens le scutum abdominal est d'un jaune-rouge vif, avec deux larges bandes noires transverses très-neites correspondant aux deux séries d’ocelles ; les épines latérales sont presque glabres en dessus et en dessous et irès-pubescenies sur les côtés; elles deviennent rugueuses seulement à l'extrémité: le plastron est marqué d'une grande tache médiane carrée d'un jaune vif ; les pattes, qui manquaient en partie au type de Ch. Koch, sont entièrement noires. Cette espèce appartient au sous-genre Aéelacantha ei non au sous-genre Gasteracantha, dans lequel la place M. Butler. 17. GASTERACANTHA RECURVA, Sp. DO. (PL. 5, fe. 2.) 2. Abdom, : long. 5 mill., larg. 8,5 mill.; épines latérales : long. 4,2 mill, Céphalothorax noir un peu bronzé, assez fortement et irrégulièrement Arachnides des îles Philippines. 71 strié en travers, assez convexe au niveau du bord abdominal et incliné en arrière, un peu déprimé derrière les yeux; tubercules des yeux laté- raux forts, coniques, tronqués et verticaux en arrière. — Chelicères noir brillant, très-lisses. — Plastron jaune mat, avec une bordure latérale étroite et la pointe postérieure noires. — Hanches des pattes noires ; fémurs noirs, teintés de rougeâtre en dessus ; patellas brunâtres ; tibias, métatarses et tarses jaune clair, avec un large anneau noir terminal. — Patte-mâchoire jaune, annelée. — Scutum abdominal beaucoup plus large que long, légèrement concave ; troncature antérieure obtuse, de la largeur du céphalothorax ; côtés antérieurs graduellement inclinés jusqu’à la base de l'épine principale; bord postérieur droit dans le milieu, très-légère- ment arqué sur les côtés, suivi d’un fort pli, mais dépourvu d’épines ; deux paires d’épines latérales assez rapprochées : les antérieures très- petites, aiguës, noires ; les postérieures près de cinq fois plus longues, très-robustes, cylindriques, noires et presque droites dans leurs deux tiers basilaires; jaunes et coudées en arrière dans leur tiers terminal, brusquement terminées en pointe aigué; lisses en dessus et en arrière, pourvues en avant, au point coudé, d’une dizaine de tubercules coniques aigus, inégaux, disposés irrégulièrement. Scutum fauve-rouge avec les ocelles noirs; série antérieure formée de neuf ocelles, dont les quatre médians allongés, droits, presque égaux, équidistants, les trois latéraux beaucoup plus grands, irrégulièrement ovalaires ; série postérieure presque droite, formée de huit ocelles, dont les quatre médians très- petits et punctiformes, les deux latéraux beaucoup plus grands, en ovales transverses très-allongés, surtout les externes ; quatre ocelles médians presque égaux formant un quadrilatère au moins aussi long que large : les deux antérieurs en ovale court, les deux postérieurs en ovale allongé transverse, plus séparés. — Ventre noir, avec de larges bandes sinueuses d’un fauve-rouge correspondant aux plis, Une femelle, trouvée à Manille par M. Baer. 18. CYCLOSA DIVES, Sp. nOv. d, Céphaloth. : long. 2,3 mill, — Abd, : long. : 3,2 mill. Céphalothorax noir chagriné, à fossette médiane grande el arrondie ; 72 E. SIMON. partie céphalique sensiblement convexe, très-étroite en avant. — Yeux médians supérieurs plus gros que les latéraux et connivents; yeux médians antérieurs plus gros que les supérieurs et plus écartés, très- avancés au-dessus du bandeau ; celui-ci obliquement renfoncé; yeux laté- raux légèrement soulevés et connivents. — Hanches noires, les postérieures éclaircies ; moitié basilaire des fémurs blanc-testacé, moitié terminale noire ; les autres articles testacés, avec les tibias des quatre paires et le métatarse de la quatrième marqués d’un anneau médian noir assez étroit et d’un anneau terminal brun-rouge ; patellas rougeâtres. Hanches inermes, celles de la première paire présentant un angle supéro-externe saillant. Fémurs présentant, seulement à l’extrémilé, quatre épines laté- rales faibles. Tibia de la seconde paire un peu plus épais que celui de la première, pourvu de trois rangées d’épines noires très-robustes. — Patte- mâchoire courte, volumineuse, de forme normale pour le genre Gyclosa. — Abdomen court, simplement conique en arrière comme chez C. conica, noir, avec deux séries longitudinales de taches argentées, dont les quatre premières plus grandes, très-irrégulières et découpées. Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). 19. CYCLOSA MELANURA, Sp. nov. (PL 3, fig. 9.) ©. Céphaloth. : long. 2,4 mill, — Abd. : long. 4,6 mill., larg. 1,9 mill, Céphalothorax fauve ; une grande tache triangulaire médiane et deux traits latéraux bruns sur la partie céphalique ; une bordure et une bande médiane sur la partie thoracique. — Les trois groupes oculaires séparés ; intervalle des latéraux antérieurs aux médians presque aussi large que la paire médiane. — Abdomen ovale allongé, assez étroit et élevé en avant, grossissant un peu jusqu'au tiers postérieur ; tiers terminal formé par un tubercule horizontal, très-large et parallèle dans la première moitié, brus- quement rétréci et terminé en pointe cylindrique assez grêle dans la seconde, les angles de la partie large un peu saillants et obtus; face dorsale brun-rouge , avec de grands espaces bordés de blanc dans la Arachnides des îles Philippines. 73 seconde moitié et le tubercule terminal noir ; une bande longitudinale assez large et continue, fauve clair, bordée de lignes blanches étroites. — Milieu du ventre, filières et dessous du tubercule noirâtres. — Plastron brunâtre, avec les saillies latérales éclaircies. — Pattes testacées, avec des anneaux brun-rouge clair, à peine sensibles; fémur de la première paire pourvu d’une épine supéro-interne, les autres inermes; tibia de la pre- mière paire présentant deux rangées inférieures de 3-3 épines ; libias des autres paires ne présentant que quelques très-pelites épines termi- nales; tous les métatarses inermes. — Épigyne à crochet très-robuste, rougeâtre, assez court, presque vertical, arqué en arrière seulement à l'extrémité et obtus ; scape semi-circulaire, ses pièces latérales très-larges et convexes, la médiane petite. Malamoy, Bassilan (Laglaise). Ces deux Cyclosa, que nous avions prises au premier abord pour les deux sexes d’une même espèce, sont certainement distinctes : la première touche de près à la C. conica, la seconde se rapproche de la trituber- culata. 20. CYRTOPHORA CEPHALOTES, SP. NOV. (PI. 3, fig. 8.) d (jeune). Long. 2,5 mill. Céphalothorax noir lisse; partie céphalique large, non rétrécie, très- convexe, arrondie au sommet, brusquement inclinée en arrière, un peu comme chez les Gasteracantha. — Yeux médians égaux, formant un qua- drilatère plus long que large, les antérieurs plus resserrés ; yeux latéraux connivents, un peu soulevés, largement séparés. Bandeau plus étroit que le groupe oculaire, très-incliné en arrière. — Abdomen beaucoup plus long que large, plan en dessus, arrondi en avant, très-légèrement et gra- duellement rétréci en arrière; bord postérieur divisé par une échancrure obtuse en deux larges lobes coniques ; face dorsale noire, brillante, légèrement ponctuée, marquée en avant d’une ligne courbe de gros points enfoncés; une bande longitudinale jaune, élargie dans le milieu en forme 7! E. SIMON. de grande tache trifide. — Dessous du corps noir. — Pattes courtes, inermes, d’un fauve olivâtre, Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). Par son aspect général, cette petite Araignée ressemble au müle de Cyrtophora opuntiæ ; elle s’en distingue cependant par sa partie cépha- lique très-bombée et son bandeau moins large que l’aire oculaire, 21. ARGIOPE LuzoNA Walck., Apt., t. II, p. 109, n° 40C (sub : Epcira). ©. Céphaloth. : long. 5,5 mill., larg. 5 mill. — Abd. : long. 9 mill., larg. 7 mill. — Pattes : 4"° p. 30 mill., 2°-p. 29,5 mill., 3° p. 27,5 mill., L° p. 29 mil. Céphalothorax fauve-rouge obscur, garni de pubescence épaisse blanc nacré, disposée en linéoles irrégulières séparées par des espaces glabres. — Abdomen tronqué en avant, avec les angles élevés et coniques ; légère- ment et graduellement élargi jusqu’au tiers postérieur, puis brusquement rétréci et terminé en pointe obtuse inclinée ; côtés légèrement sinueux ; aux angles postérieurs, de chaque côté, deux lobes arrondis presque égaux ; face dorsale brunâtre, garnie de pubescence courte, argentée, mêlée de crins rudes, courts ; trois très-larges bandes blanches horizontales : la première sur le bord antérieur, la seconde médiane, la troisième au niveau des lobes latéraux ; espaces bruns marqués de gros points blancs arrondis. Face ventrale noire ; deux bandes blanches latérales assez étroites, partant de l’épigyne et divergeant en arrière, marquées chacune de deux dilata- : tions anguleuses ; espace noir médian marqué d’une ligne “longitudinale diffuse et en avant de quatre points blancs rapprochés. — Plastron jaune vif, — Filières rougeâtres. — Pattes brun rougeâtre, avec les fémurs ponctués de brun plus foncé ; dépourvues d’anneaux de poils blancs; gar- nies de poils noirs, plus longs et plus serrés à l'extrémité des tibias. — Épigyne ovale, très-convexe, présentant deux profondes fossettes semi- circulaires, séparées par un carène lisse, parallèle, arquée et très-élevée. Walckenaer a décrit cette espèce en quelques mots qui, joints à l’indi- Arachnides des îles Philippines. 75 cation de localité « Ile Luçon, » suffisent pour faire reconnaître l'espèce : « Abdomen traversé alternativement par des bandes argentées blanches et noires » ; il ajoute, d’après Pétiver : « Le cocon est grand, aplati et a six pointes à son opercule, la soie en est blanche et il renferme environ 200 œufs. » Cette espèce ressemble par le faciès et la coloration aux A. (Epcira) trifasciata et Reinwardti de Doleschall (Verh. d. Natuurk. Vereen, in Nederl. Indie, V, 1858-59) et à l'A, regalis L. Koch (Arach. Aust., p. 36, pl. I, fig. 4); mais chez ces trois espèces les angles postérieurs de l’ab- domen sont simples ; l'A. regalis présente de plus des anneaux de poils blancs aux tibias. Une femelle envoyée de Manille par M. Baer. 22. ARGIOPE INTRICATA , SP. NOV. ®. Céphaloth. : long. 6 mill., larg. 5,7 mill. — Abd. : long. 8 mill., larg. 6,7 mill. — Pattes : 4°° p. 33,5 mill., 2° p. 32,5 mill., 3° p. 19,5 mill., L° p. 81,5 mill. Céphalothorax brun, garni de pubescence blanche, très-épaisse, mêlée de crins et disposée en linéoles irrégulières, séparées par des espaces glabres, — Abdomen beaucoup plus long que large, tronqué en avant, avec les angles saillants et coniques ; légèrement élargi jusqu’au tiers pos- térieur, puis rétréci et arrondi; les côtés très-légèrement sinueux ; les angles un peu saillants et obtus; face dorsale jaunâtre, très-rembrunie en arrière, couverte de petites lignes brunes sinueuses formant un réseau irrégulier; garnie de crins noirs assez forts, inégaux, espacés. Face ven- trale noire, avec deux bandes blanchâtres longitudinales, écartées, très- fortement et irrégulièrement denticulées, leur intervalle présentant deux lignes longitudinales de trois points blancs transverses, rapprochées des bandes latérales. — Plastron et bord des pièces buccales jaune clair, — Filières noires. — Pattes longues, épaisses, brun noirâtre, garnies de crins noirs longs et serrés, surtout au tibia de la quatrième paire ; fémurs pré- sentant deux anneaux de poils blancs assez étroits ; fibias et métatarses présentant chacun un anneau sub-basilaire plus large, — Épigyne très- 76 E. SIMON. élevée, sa face antérieure lriangulaire, obtuse, très-rugueuse et rebordée, sa face postérieure présentant deux grandes fossettes arrondies séparées par une dépression lisse. Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). Cette Argiope paraît voisine de l’A. chrysorrhæa L. Koch; elle en diffère néanmoins par les anneaux blancs des pattes et par les angles antérieurs de l’abdomen. Elle ressemble aussi à l'A. crenulata Doleschall, mais son abdomen est beaucoup plus long et plus étroit. 23. EPEIRA STRIATIPES, SP. NOV. ®. Céphaloth. : long. 2,8 mill. — Abd. : long. 5 mill., larg. 3,6 mill. — Pattes : 4"° p. 12,5 mill., 2° p. 40,7 mill., 3° p. 6 mill., 4° p. 40,5 mill. Céphalothorax fauve testacé; deux bandes latérales brunâtres ne dépas- sant pas en arrière le tiers postérieur; partie céphalique longue, assez étroite et obluse. — Yeux médians formant un trapèze au moins aussi long que large, les antérieurs un peu plus gros et plus écartés; distance des médians antérieurs aux latéraux moins large que la paire médiane. — Abdomen ovale, un peu plus large en avant, noirâtre; une bordure . blanche continue un peu séparée du bord en avant, légèrement sinueuse en arrière; une ligne médiane entière, un peu atténuée er arrière, finement bordée de noir et renfermant une ligne grise ; espaces foncés latéraux présentant encore chacun une petite ligne blanche caténulée et bordée de noir; côtés du ventre fauves ; milieu noir, avec deux grandes taches blanches, ovales et obliques avant les filières. — Pattes fauve- testacé ; hanches, métatarses et tarses concolores ; fémurs, patellas et tibias marqués de lignes noires longitudinales très-nettes. — Crochet de l’épigyne droit, environ deux fois plus long que large, graduellement atté- nué et sub-aigu, finement rebordé. Malamoy, PBassilan (Laglaise) (M. N.). Gette jolie espèce, remarquable par la coloration des pattes, est voisine d'E, adianta Walck. Arachnides des iles Philippines. 77 24. EPEIRA NOX, Sp. nov, ®. Céphaloth. : long. 2,3 mill. — Abd. : long. 3,9 mill., larg. 3,8 mill. — Pattes : 4° p. 6,2 mill., 2° p. 5,6 mill., 3° p. 4 mill., 4° p. 5,5 mill. Céphalothorax et abdomen noirs. — Pattes brun foncé, avec les méla- tarses un peu éclaircis; à la quatrième paire seulement un anneau rou- geâtre à la base du tibia et du métatarse, — Céphalothorax presque lisse, finement ponctué, garni de pubescence longue, grisâtre ; partie cépha- lique assez large, parallèle, assez fortement convexe. — Yeux médians formant un trapèze au moins aussi long que large, les antérieurs un peu plus petits et plus resserrés; distance des yeux médians antérieurs aux latéraux plus large que la paire médiane.— Abdomen aussi large que long, tout à fait circulaire, plan en dessus ; tégument de la face dorsale épaissi, subcoriacé, fortement et régulièrement ponctué, garni de pubescence blanchâtre dans le milieu, fauve vif sur les côtés. — Dessous du corps noir. — Pattes assez courtes. — Crochet de l’épigyne noir, presque aussi long que large à la base, rétréci et obtus, sa pointe terminale présentant un rebord rouge, relevé à l'extrémité en forme de petit tubercule. Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). Cette espèce doit se placer dans le groupe de l’Epeira cucurbitina. Elle se distinguera facilement par la coloration et le tégument de l'abdomen, qui est coriacé et ponctué, 25. EPEIRA LAGLAISEI, SP. nO. $. Céphaloth. : long. 3,7 mill. — Abd. : long. 7,5 mill., larg. 7 mill. — Pattes : 4" p. 46 mill., 2° p. 13,5 mill., 3° p. 8 mill, 4° p. 42 mill. Céphalothorax fauve-testacé, rembruni et rougeàtre en avant, à pubes- cence blanche longue, rude; partie céphalique assez longue, presque parallèle, peu convexe, son bord antérieur arqué. — Yeux médians for- 78 E. SIMon. mant un quadrilatère un peu plus long que large, les antérieurs un peu plus gros, à peine plus resserrés ; yeux latéraux beaucoup plus petits que les médians ; intervalle des latéraux aux médians antérieurs un peu plus large que la paire médiane. — Abdomen plan en dessus et peu élevé, bord antérieur arrondi, côtés fortement élargis jusqu’au tiers antérieur, puis fortement et graduellement rétrécis ; non incliné en arrière, tronqué obliquement, avec le sommet un peu prolongé et obtus; face dorsale fauve-rouge assez vif; dans les deux tiers postérieurs une large bordure brune à bords sinueux, limitéé par une très-fine ligne fauve interne et coupée de plusieurs traits obliques de même couleur ; une tache noire verticale, allongée, bordée de blanc sous le tubercule postérieur; face ven- trale noire ; vers le milieu deux taches blanches ovales obliques.—Plastron brun-rouge ou noir. — Pattes assez longues, robustes, à pubescence longue très-rude ; épines blanchès, au moins à l'extrémité ; fémurs rou- geâtres à la base, très-rembrunis à l'extrémité; patellas et tibias brun-rouge clair, avec un anneau médian fauve plus marqué à la quatrième paire ; mélatarses et tarses des deux premières paires brun-rouge plus foncé que les tibias, les postérieurs fauve testacé, avec un anneau brun terminal. — Crochet de l’épigyne un peu plus long que large, convexe à la base, gra- duellement rétréci, fortement canaliculé et rebordé dans la seconde moitié, le rebord relevé à l'extrémité en forme de petit tubercule. Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). Cette espèce doit se rapprocher de l'E. mucronata L. Koch. 26, EPEIRA PORCULA, SP. NOV. (PL. 3, fig. 7 et 7 a.) ©. Céphaloth. : long. 2,8 mill. — Abd. : long. 5,5 mill., larg. 4,6 mill. — Pattes : 4° p. 13,2 mill., 2° p. 41 mill., 3° p. 6,3 mill., 4° p. 9,8 mill. Céphalothorax jaune testacé, à pubescence blanche lanugineuse mêlée de crins rudes. — Partie céphalique comme chez E. Laglaisei, — Yeux médians égaux, formant un carré presque régulier; milieu de ce carré convexe et hérissé de crins ; yeux latéraux très-petits ; intervalle des laté: Arachnides des îles Philippines. 79 raux aux médians antérieurs plus large que la paire médiane. — Abdomen en dessus fauve testacé, à pubescence blanche, épaisse, très-longue, de même forme que chez E. Laglaisei, seulement l'angle postérieur pro- longé par un long tubercule assez grêle, cylindrique, hérissé de crins, recourbé en bas parallèlement au bord postérieur vertical de l'abdomen ; milieu du ventre noirâtre, avec deux grandes taches blanches. — Plastron noir. — Pattes dans les mêmes proportions que chez l'espèce précédente, jaune testacé un peu rougeâtre, couvertes de pubescence blanche lanugi- neuse mêlée de crins et d’épines également blancs. — Crochet de l’épi- gyne comme chez E. Laglaisei. Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M.'N.). Voisine de la précédente, très-remarquable par sa pubescence blanche d’un aspect particulier, ressemblant à de la neige, et par le prolongement caudiforme de l’abdomen, Nora. M. H. Lucas a décrit sous le nom d’Epeira Decaisnei, Ann, Soc. ent Fr,, 1863, p. 410, une Araignée des îles Philippines qu'il est difficile de classer avec certitude; ses mâchoires arrondies et convexes, presque aussi longues que larges, non inclinées, et ses trois groupes oculaires bien séparés, prouvent qu'elle appartient à la famille des Épéirides ; mais la lèvre plus longue que large indique qu’elle ne peut rentrer dans le genre Epeira. 27, META FASTIGATA, SP. UOVe (PL. 3, fig. 40.) g. Céphaloth. : long. 3,5 mill. — Abd. : long. 7 mill., larg, 3,3 mill. — Pattes : 1°° p. 10,5 mill., 2° p. 10 mill., 3° p. 7,2 mill., 4° p, 40,4 mill, Céphalothorax fauve testacé, peu élevé; partie céphalique très-large, parallèle, tronquée carrément. — Yeux médians formant un groupe presque aussi large que long, les antérieurs un peu plus gros, à peine plus res- serrés ; yeux latéraux plus écartés des médians que chez aucune autre Meta, assez petits et connivents. — Chelicères très-robustes, convexes et 80 E. SIMON. lisses. — Abdomen assez court, parallèle, élevé en avant, au-dessus du céphalothorax, en tubercule très-épais, conique, à peine rétréci et obtus, aussi long que l’abdomen lui-même ; celui-ci tronqué en arrière, avec le sommet un peu prolongé. — Face dorsale d’une belle teinte d’ar- gent avec quelques reflets dorés; une ligne médiane noire partant du sommet du tubercule, terminée en arrière par une tache carrée, et envoyant sur les côtés des ramifications épaisses et sinueuses. Face ven- trale noire; en avant deux grandes taches jaunes arrondies, en arrière deux plus petites avant les filières. — Plastron noir, bordé de fauve. — Pattes assez grêles ; hanches et fémurs fauve clair, avec un anneau brun terminal ; tibias brunâtres, avec un anneau médian et un terminal fauves ; métatarses et tarses fauve obscur, rembrunis à l'extrémité, avec un anneau basilaire fauve clair ; tibia de la quatrième paire présentant seul, dans sa seconde moitié, une brosse de longs crins noirs. Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). Cette remarquable espèce semble tenir le milieu entre les Nephila et les Meta; le céphalothorax est bas comme chez ces dernières et la pièce labiale est au moins aussi large que longue, mais la partie céphalique est plus large et les groupes oculaires plus séparés que chez les Meta ordi- naires; les fascicules de crins aux tibias postérieurs rapprochent aussi la M. fastigata des Nephila. La forme singulière de son abdomen rappelle celle des Cyphonethis. 28. META TREDECIM-GUTTATA, SP. nov. ©. Céphaloth. : long. 2 mill. — Abd. : long. 4,3 mill., larg. 2,6 mill. — Pattes : 4° p. 9,5 mill., 2° p. 8,3 mill., 3° p. 4,5 mill., 4° p. 7,2 mill, Céphalothorax testacé, avec la partie céphalique très-légèrement rem- brunie; une bande médiane et une bordure peu distinctes sur la partie thoracique ; partie céphalique assez rétrécie, obtuse. — Yeux médians for- mant un groupe un peu plus long que large, les antérieurs un peu plus gros, à peine plus resserrés ; yeux latéraux connivents, très-rapprochés des médians, un peu plus élevés que les antérieurs. — Chelicères brunes, lisses, assez convexes. —Plastron noir. — Abdomen ovale allongé, arrondi Arachnides des îles Philippines. 81 et assez élevé en avant, abaissé en arrière, présentant en avant quatre tubercules obtus : les deux premiers très-gros aux angles, les deux autres un peu plus petits et plus resserrés. Face dorsale noire; bord antérieur argenté, avec une tache noire sur le devant des tubercules ; en dessus, de chaque côté, une série longitudinale de einq taches argentées, dimi- nuant un peu d'avant en arrière, et une série médiane de trois taches plus petites et plus allongées, divisées par une fine ligne noire médiane ; sur les parties latérales une bordure oblique cachée en dessus. Face ven- trale noire, avec quatre taches blanches rondes disposées en carré et deux petits points jaunes près des filières. — Pattes peu robustes, mé- diocrement longues, fauve testacé, avec les tibias, les mélatarses et les tarses graduellement rembrunis. Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). Par la forme de son abdomen, pourvu de quatre tubercules antérieurs, cette espèce se rapproche des M. granulata Walck. et prodiga L. Koch, mais elle est beaucoup plus petile et sa coloration est toute différente, 29. NEPHILA CHRYSOGASTER Walck., Apt, t. II, p. 92 (sub : Epeira). Epeira chrysogaster Doleschall, Verh. d. Natuur, Vereen. Nederl. Ind., p.27, pL,XE, fies2 — Hasseltii Doleschall, loc. cit., p. 27, pl. XILL, fig. 5. Nephila chrysogaster O.-P. Cambr., Proceed. of Zool. Soc. of Lond., 1871, p. 620, pl XLIX, fig. 3-4 (4, à). Celle espèce, qui est répandue dans toute l'Asie tropicale et l'archipel Malais, est aussi très-commune aux Philippines; M. Baer en a envoyé de nombreuses séries d’exemplaires, Dans la variété dominante les pattes sont entièrement noires, et les linéoles jaunes des côtés de l'abdomen sont nombreuses ; les deux séries de cinq ou six grandes taches latérales du ventre sont bien nettes, de même que les points du milieu qui sont disposés trois par trois ou deux par deux. (1877) 6 82 E. SIMON. Souvent les tibias de la première paire présentent dans leur moitié basilaire un large anneau brunâtre. Une variété plus rare a les côtés et le dessous de l'abdomen tout à fait concolores; en dessus la bande longitudinale et la bande transverse anté- rieure se maintiennent ; les pattes, surtout les tibias, sont teintés de rouge. Cette variété a été figurée par Doleschall sous le nom d’Epeira Hasseltit. | 30. NePHILA PECUNIOSA L. Koch, Ar, Aust., p. 457, pl. XILL, fig. 2 (1872). M. Laglaise a trouvé cette espèce à Laguna (Luçon) et en a envoyé plusieurs exemplaires au Muséum d'histoire naturelle. — La N. pecuniosa n’est peut-être qu’une variété de la chrysogaster plus petite que le type et avec la bande dorsale divisée en une série de grandes taches. — Chez les jeunes individus la moitié terminale de tous les tibias et les métatarses de la première paire sont garnis de crins longs et serrés qui disparaissent chez l’adulte, 31. NEPHILA BAERI, SP. NOV. ©. Géphaloth. : long. 11,5 mill., larg. 9,7 ill. — Abd. : long. 25 mill., larg. 13 mill, — Pattes : 4°° p. 67 mill., 2° p. 54,8 mill., 8° p. 29,5 mill., 4° p. 46,5 mill. Céphalothorax noir, à pubescence blanc verdâtre brillant ; deux forts tubercules coniques obtus et rapprochés en arrière de la partie céphalique. — Plastron noir; en avant un tubercule conique aigu, plus élevé que les latéraux ; dans la seconde moilié deux taches rouges latérales correspon- dant à de faibles saillies et une postérieure. — Pattes noires, avec une tache rouge aux hanches n, 11 et 1V3; à crins courts, égaux, non fasci- culés ; tibia 1v plus court que le céphalothorax. — Patte-mâchoire noire, — Abdomen brun-fauve; en dessus de grandes taches d’un jaune vif : en avant trois taches transverses rapprochées formant une bande horizontale, les latérales très-dilatées extérieurement ; ensuite une série de cinq paires Arachnides des îles Philippines. 83 de taches rondes rapprochées de la ligne médiane ; de chaque côté une série de quatre taches ovales obliques très-inégales ; dans les intervalles, des taches plus petites, irrégulières. Face ventrale presque concolore, cependant vers le milieu quelques points jaunes formant une ligne trans- verse courbe et sur les côtés plusieurs linéoles irrégulières; espace des stigmates, de l’épigyne et des filières noirâtre. Deux femelles adultes trouvées à Manille par M. Baer. 32. NEPHILENGYS SCHMELTZ1t L. Koch, Arach. Aust., p. 444, fig. 7. Plusieurs individus trouvés à Laguna ont été envoyés au Muséum par M. Laglaise ; les types décrits par M. le docteur L. Koch venaient de Polillo, l’une des Philippines. 93. TETRAGNATHA MINATORIA, Sp. NOV. d. Céphaloth. : long. 4 mill., larg. 2,2 mill. — Abd. : long. 7 mill., larg. 4,5 mill. — Pattes : 4° p. 41 mill., 2° p. 23,5 mill, 3° p. 41 mill., L° p. 24,8 mill. Céphalothorax fauve-rouge testacé concolore. — Les deux lignes ocu- laires de même largeur; yeux latéraux un peu plus rappochés que les médians ; yeux médians antérieurs un peu plus gros et plus resserrés que les supérieurs. — Abdomen étroit, très-allongé et parallèle, fauve doré. concolore, sans bande ventrale. — Pattes fauve-rouge, très-longues, gar- nies d’épines noires très-espacées, normales. — Chelicères très-longues ; crochet un peu sinueux, sans denticulation en dessus à la base ; tige pourvue à l’extrémité en dessus d’une dent, bien séparée de la base du crochet, très-longue, un peu comprimée, terminée en pointe simple, aiguë, verticale et un peu arquée; première dent du rang supérieur presque aussi longue que la dorsale, plus large à la base, conique aiguë tout à fait terminale ; rang supérieur formé ensuite de dix dents eoniques presque semblables, les cinq premières plus espacées, presque équidistantes; rang 81 E. SIMON. inférieur formé de douze dents, les quatre premières assez fortes, presque égales, bien séparées, les suivantes diminuant rapidement et très-serrées. — Paite-mâchoire normale, Manille (Baer). Cetle espèce ne figure pas dans le grand ouvrage du docteur L. Koch sur les Arachnides d’Australie ; d’après le tableau des Tetragnatha donné par cet auteur, elle se placerait à côté de T. gemmata; elle en diffère par plusieurs caractères, principalement par les denticulations des cheli- cères qui sont beaucoup plus nombreuses, la T. gemmata n’en ayant que quatre pour le rang supérieur, 8h. ULogorus Zozis Walck., Apt., t. II, p. 231, pl. 20, fig. 2 (sub : Zozis caraïbe). Uloborus Zozis L. Koch, Arach. Austr., p. 224, pl. XIX, fig. 3. Je possède une femelle trouvée à Subigue, sur la côte occidentale de Luçon. ”, Cetle espèce a un habitat très-étendu : elle se trouve à la fois dans l'Amérique du Sud, au Brésil et à la Nouvelle-Grenade, en Australie (L. Koch), dans les îles de la Polynésie el aux Philippines. 95. EURYOPIS ÆNEOCINCTA, SP. NOV. ®, Long. 4 mill. "rs Céphalothorax noir brillant, lisse, présentant en avant quelques forts crins blancs dressés; partie céphaliqu large, très-convexe.— Yeux supé- rieurs formant une ligne légèrement courbée, presque équidistants, tres- largement séparés ; les latéraux un peu soulevés. Yeux antérieurs formant une ligne à peine arquée en avant ; les médians au moins d’un tiers plus gros que les latéraux et plus séparés; intervalle des latéraux néanmoins beaucoup plus large que leur diamètre; yeux médians antérieurs beau- Arachnides des îles Philippines. 85 coup plus gros et plus resserrés qué les supérieurs. — Abdomen peu élevé, plus long que large, arrondi en avant, graduellement atténué en arrière et terminé en pointe, garni de crins blanchâtres assez serrés, très- forts, inégaux ; parties latérales fauve-verdàtre brillant, avec quelques petites lignes noires longitudinales interrompues ; en dessus une bande noire large en avant, très-effilée en arrière; ventre noir, avec une grande tache médiane transverse verdâtre, — Pattes noires, garnies de forts crins blancs, avec la base des fémurs un peu éclaircie en dessus. — Épigyne en fossette arrondie, rebordée, Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). Cette Euryopis a le faciès de l'E. acuminata ; elle en diffère par la coloration et surtout par les yeux supérieurs qui forment une ligne presque droite comme chez E, tristis H. 36. THERIDIUM CAMURUM, SP. nOv, d, Long. 3,5 mill. Céphalothorax brun-rouge clair, très-finement réticulé de brun plus foncé. — Yeux supérieurs gros, égaux ; intervalle des médians un peu plus étroit que leur diamètre. Yeux médians antérieurs très-rapprochés des latéraux et presque deux fois plus gros, plus gros et un peu plus séparés que les médians supérieurs. — Chelicères fauve-rouge, lisses, assez longues. — Abdomen assez petit, convexe, garni de longs crins fauves espacés ; fauve rougeàtre teslacé, avec quelques points noirs ; partie épi- gastrique légèrement convexe et indurée. Face ventrale présentant d’abord deux fines carènes convergeant en arrière et formant une sorte de fossette triangulaire, ensuite, près des filières, un espace longitudinal un peu élevé, plan et finement rebordé. — Pattes fauve-rouge vif, avec un mince anneau noir à l'extrémité du tibia de la quatrième paire, — Patte- mâchoire courte; fémur grêle; patella petite, aussi large que longue ; tibia à peu près de même longueur, plus dilaté transversalement ; tarse large, tronqué carrément à l'extrémité ; bulbe entièrement entouré d’un siylum fin et transparent, formant le cercle complet, détaché et vertical à 86 E. Simon. l'extrémité, cette extrémité présentant de plus une tige un peu plus épaisse, un peu courbe et verticale. @. Jeune. — Céphalothorax presque noir. — Abdomen de même forme que chez T. formosum, testacé, criblé de gros points noirs sur la pente antérieure, présentant au sommet une ligne blanche arquée, très-fine , et sur la pente postérieure une ligne noire plus fortement arquée et quelques points plus petits et beaucoup moins serrés que ceux de la pente antérieure. — Pattes testacées, avec l'extrémité des principaux articles rembrunie. Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). Gette espèce se rapproche des T. formosum et tepidoriarum; mais elle est beaucoup plus petite et la structure du bulbe chez le mâle est différente. 37. ARGYRODES TRIPUNCTATUS, SP. NOV. (PL 3, fig. 15.) d. Long. 3 mill. Céphalothorax noir brillant, glabre, étroit et très-long, sa plus grande largeur au niveau des hanches de la seconde paire, sa partie postérieure” très-longue, presque parallèle en arrière; partie céphalique relativement assez large, très-légèrement élevée. — Yeux supérieurs petits, égaux, formant une ligne presque droite; les médians très-largement séparés, mais rapprochés des latéraux. Yeux antérieurs plus resserrés, en ligne un peu arquée en avant ; les médians beaucoup plus gros et plus séparés ; au-dessous des médians ün tubercule conique, court, dirigé en avant. Bandeau convexe et arrondi, séparé du groupe oculaire par une faible dépression. = Abdomen petit, tronqué et un peu échancré en avant, entourant la basé du céphalothorax, élevé el arrondi en arrière comme chez Cyclosa conica; noir, présentant de chaque côté trois points argentés. — Pattes fines, celles de la première paire très-longues, les fémurs légère- ment élargis à l'extrémité, Surtout aux premières paires, fauve olivâtre obscut, avec un ännéau blanc à la base des métatarses et des tarses. — Arachnides des îles Philippines. 87 Patte-mâchoire courte; patella plus longue que large, convexe; tibia presque moilié plus court, dilaté à l'extrémité, resserré à l'articulation ; tarse et bulbe ovales, sans apôphyÿses remarquables. Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). 38. PHOLCUS BORBONICUS Vinsôn, Arach, des îles de la Réunion, Maurice, etc, p. 132, pl IL, fig. 4 (1864). Pholcus borbonicus L. Koch, Ægypt. und Abyss. Arach., p. 25, pl. III, fig. 4. cette espèce a été découverte par le docteur Vinson à l'ile de la Réu- nion ; elle a été signalée depuis en Égypte et en Abyssinie par le docteur L. Koch et par moi; le Musée de Gênes en possède de Perse ; enfin j'en ai reçu dernièrement plusieurs individus provenant de Subigue, sur la côte occidentale de Luçon. Genre MEGÆRA, nov. gen, (1). Céphalothorax plus long que large, arrondi sur les côtés, convexe, à strie médiane assez courte, large et profonde. — Yeux, huit, assez res- serrés, disposés sur deux lignes : première ligné courbée en arrière, ses yeux très-rapprochés, les médians au moins trois fois plus gros que les latéraux ; seconde ligne un peu courbée en arrière, ses yeux presque égaux, presque équidistants, leurs intervalles non supérieurs à leur dia- mètre. — Bandeau plus étroit que les yeux médians antérieurs. — Che- licères robusles, convexes. — Lames-maxillaires convexes, sans impres- sions, un peu échancrées au niveau de la pièce labiale, obtusément tron- quées à l’extrémité interne, un peu dilatées et arrondies à l'extrémité externe. — Pièce labiale presque carrée, seulement un peu plus longue (A) No propre. 88 E. SIMON. que large, très-faiblement rétrécie et tronquée en ligne droite, atteignant le milieu de la longueur des lames-maxillaires. — Filières, six, les quatre latérales égales en longueur, rapprochées, les inférieures conniventes. — Pattes assez robustes, dans l’ordre 4, 3, 1, 2, pourvues d’épines tibiales, fémorales et métatarsales et d’une épine patellaire interne aux paires xt et iv; tibias 1 et 11 un peu dilatés, déprimés, et pourvus en dessous de deux séries de très-longues et fortes épines un peu soulevées ; une scopula dans la région des griffes. — Deux griffes longues, droites, forte- ment recourbées seulement dans leur tiers terminal et obluses, pourvues, dans leur portion droite, d’une série continue d’une dizaine de petites dents coniques, contiguês, presque égales. — Paite-mâchoire de la femelle pourvue d’une très-petite griffe. Ce nouveau genre, qui appartient à la famille des Drassidæ, vient se placer à côté du genre Agræca: les pièces buccales et la disposition des épines des pattes sont semblables ; il s’en distingue facilement par la grosseur énorme des yeux du premier rang. Il paraît aussi se rapprocher du genre Rhomalea L. Koch (Arach. Austr., p. 435); il en diffère néanmoins par la position des yeux qui sont plus resserrés ei en deux lignes courbes. 39. MEGÆRA FRENATA, Sp. NOV. (PL. 3, fig. 41 et 110.) Céphaloth. : long. 4,2 mill., larg. 3,5 mill. — Abd. : long. 5,5 mill., larg. 3, mill. — Pattes : 4° p. 13,5 mill., 2° p. 42 mill.; 3° p. 13,6 mil, 4° p. 17,5 mill. Céphalothorax lisse, glabre, brun rougeâtre très-foncé en avant, un peu veiné de noir en arrière. — Plastron, pièce labiale et lames-maxillaires fauve-testacé, celles-ci traversées d’une ligne noire au niveau de l’inser- tion du trochanter. — Abdomen presque glabre; en dessus noir, avec une petite tache testacée au-dessus des filières ; en dessous, épigastre et côtés du ventre blanc-testacé, surtout en avant; dans le milieu une large bande noire longitudinale. — Filières testacées. — Pattes jaune clair, presque glabres ; fémurs 1 et 11 graduellement rembrunis au sommet ; Arachnides des îles Philippines. 89 tibias 1 et 11 marqués de deux lignes brunes latérales, Tibia 1 un peu élargi et déprimé, pourvu en dessous de deux séries de 8-9 très-longues épines couchées. Tibia 11 semblable, avec 5-6 épines. Métatarses 1 et 11 avec 2-2 très-longues épines. Épines des deux paires postérieures courtes et faibles. — Patte-mâchoire jaune clair, tarse très-allongé, légèrement fusiforme. — Épigyne en pièce étroite, longitudinale, très-allongée et parallèle, limitée par deux petites stries rougeâtres et légèrement bifide en avant. Manille (Baer). Genre STASINA, nov. gen, (1). Céphalothorax plus long que large, peu élevé, arrondi sur les côtés, à strie très-reculée, peu sensible, — Yeux disposés en deux lignes parallèles rapprochées ; la première légèrement courbée en arrière, les médians plus gros, ses yeux presque équidistants, leurs intervalles un peu moins larges que leur diamètre ; seconde ligne un peu courbée en arrière, ses yeux pe- tits, égaux, presque équidistants, tres-largement séparés, leurs intervalles au moins trois fois plus larges que leur diamètre ; yeux latéraux des deux lignes légèrement soulevés, bien séparés. — Bandeau plus étroit que les yeux médians antérieurs. — Chelicères verticales, nullement convexes. — Lames-maxillaires convexes, sans impressions, droites, à bords presque parallèles, l'extrémité externe arrondie, l’interne légèrement tronquée. — Pièce labiale courte, atteignant à peine le premier tiers des lames-maxil- laires, deux fois plus large que longue, un peu rétrécie en avant, son bord antérieur droit. — Filière, six, les quatre latérales égales, rappro- chées. — Pattes robustes, dans l’ordre 4, 1, 2, 3, pourvues d’épines fémorales à la première paire seulement, d’épines tibiales et métatarsales aux quatre paires, très-robustes et sériales aux deux premières ; pas d'épines patellaires; une scopula peu serrée aux tarses et aux méta- tarses des deux premières paires ; aux quatre paires, tarse aussi large que le métatarse et convexe en dessus, surtout à la base. — Griffes tar- sales longues et grèles, très-fortemeut courbées dans le tiers terminal, (1) Nom propre, 90 E, SIMON. présentant une série de six dents coniques, la première assez forte et longue, les autres de moilié plus petites et presque égales. Ge nouveau genre est voisin des genres Agræca et surtout Liocranum ; il diffère essentiellement de ce dernier par la ligne supérieure des yeux légèrement courbée en arrière ct la forme de la pièce labiale beaucoup plus large et plus courte ; il diffère du premier par sa pièce labiale, son front large, ses lignes oculaires beaucoup moins courbées ; enfin il s'éloigne de tous les Drassides connus par la curieuse structure de ses tarses qui sont convexes en dessus. 40. STASINA VITTATA, SP. NOV. (PL 8, fig. 16.) Q. Céphaloth. : long. 2,2 mill., larg. 1,8 mill — Abd, : long, 2,5 mill., larg, 1,5 mill.—Pattes : 4°° p, 5,7 mil, 2° p. 5,6 mill, 8° p. 4,8 mil, 4° p, 5,9 mill Céphalothorax lisse, garni en avant dé crins fauves peu serrés ; fauve : rouge; deux larges bandes dorsales et une ligne marginale brun rou- geâtre. — Plastron et pièces buccales fauve-teslacé. — Abdomëen ovale étroit, noir violacé, garni de poils blancs soyeux, longs et peu serrés ; une bande longitudinale testacée, peu distincte en avant, renfermant dans la seconde moitié une série de petits triangles foncés. — Pattes jaune vif, avec les palellas et les Libias des deux premières paires brün foncé ; au fémur 1 une ligne antérieure de trois épines égales, verticales ; aux tibias r et 11 deux séries de 4-4 épines très-robustes et très-longues, couchées et soulevées à la base; aux métatarses 1 et 11 deux épines semblables à la base, couchées et atteignant l'extrémité de l’article ; épines tibiales et métatarsales des deux paires postérieures très-grèles, (Épigyne non déve- loppée.) À Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). j Arachnides des îles Philippines. 91 LH, ISCHNOGOLUS BAERI, sp, nov ®. Céphaloth. : long. 5,5 mill., larg. 4,4 mill. — Abd, : long. 9,5 mill., larg. 5,4 mill. — Pattes : 1° p. 13,5 mil, 2° p. 41,5 mill, 3° p. 10,5 mill., 4° p. 15,5 mill Entièrement brun-rouge ; pubescencé fauve-rouge vif, mêlée, surtout sur les pattes, de crins fauve plus clair. — Yeux antérieurs assez gros, formant une ligne très-légèrement courbée en arrière par leur bord anté- rieur, presque égaux ; les médians arrondis, un peu plus séparés, les latéraux ovales et obliques. Yeux supérieurs plus pelites, égaux; les médians allongés, un peu anguléux, presque droits, touchant presque en avant le bord externe des médians antérieurs; les latéraux ovales, obliques, bien séparés des latéraux de la première ligne. — Filières supé- rieurés très-longues, les deux articles basilaires égaux, le términal un peu plus long, un peu fusiforme. — Pattes médiocrement épaisses ; tibias complétement inermes ; métatarses pourvus de trois épines terminales, très-courtes aux deux prerières paires, assez longues aux deux posté- rieures. Manille (Baer). L2. ISCHNOCOLUS INSULARIS, Sp. NOV. @. Céphaloth. : long. 7,2 mill., larg. 5,8 mill — Abd. : long. 8 mill., larg. 5 mill. — Pattes : 1° p. 48,9 mill., 2° p. 16,2 mill., 3° p. 14,4 mill., 4° p. 19,5 mill. Entièrement brun-rouge ; pubéscence fauve-rouge, mêlée de crins rudes blanchâtres. — Yeux antérieurs très-gros, formant une ligne légèrement courbée en arrière par leur bord antérieur, presque égaux ; les médians arrondis, à peine plus séparés; les latéraux ovales et obliques. Yeux supé- rieurs beaucoup plus petits, égaux ; les médians assez larges, tronqués en 92 E. Srmox. avant, distinctement séparés des médians antérieurs ; les latéraux ovales, obliques, bien séparés des latéraux de la première ligne. — Filières supé- rieures très-longues, les deux articles basilaires égaux, le terminal un peu plus long, un peu atténué, nullement fusiforme. — Pattes assez épaisses ; tibias complétement inermes; métatarses présentant trois épines termi- nales en dessous. Malamoy, Bassilan (Laglaise) (M. N.). Ces deux espèces, qui se font remarquer par l’absénce d’épines sous les tibias, sont très-voisines l’une de l’autre ; elles se distinguent par la forme du dernier article des filières et la proportion des yeux. 2° ORDRE : Pedipalpi. 43. THELYPHONUS MANILLANUS C, Koch, Ar., t. X, p. 28, fig. 772. Deux exemplaires trouvés à Manille par M. Baer (1). Lh. PHRYNUS GRAYI P. Gervais, Journal de l'Institut, 1842, p. 72, et'ApUS EL Ip 4 Espèce très-commune à Manille. Les nombreux exemplaires envoyés par M. Baer correspondent parfaitement à la description de M. le profes- seur P. Gervais. (1) M. Butler a décrit récemment une autre espèce des îles Philippines sous le nom de Thelyphonus pugnator Cf., Ann. And Mag. of Nat. Hist., 1872, p. 204. Arachnides des îles Philippines. 93 3* ORDRE : Scorpiones. L5. ISCHNURUS PISTACEUS, SP. nOV. Long. port. large 47 mill., port. caudif, 40 mill. Brun rougeâtre; céphalothorax et abdomen irrégulièrement variés de fauve obscur; carènes granulifères et doigts dès pattes-mächoires noirs ; pattes et vésicule jaunes. — Céphalothorax lisse, grossièrement ponctué ; strie médiane profonde, élargie dans le tiers postérieur ; intervalle des yeux médians plus étroit que leur diamètre ; yeux latéraux postérieurs plus petits que les antérieurs et un peu plus élevés. — Portion caudiforme de la longueur des six premiers segments de la portion large, étroite et très-comprimée, tous ses anneaux plus longs que larges; en dessus lisses, sans trace de carène, le troisième anneau seulement un peu élevé et bidenté à l'extrémité ; en dessous les anneaux 1 et 11 pourvus de deux séries très-rapprochées de tubercules gros, coniques ; anneaux 111 el 1V inermes et sans carènes; anneau v pourvu, dans la première moitié seule- ment, de deux séries de tubercules très-écartés, grossissant de la base. — Vésicule ovale, allongée, lisse. — Patte-màchoire assez fortement et régulièrement granuleuse en dessus, presque lisse en dessous ; fémur, tibia et tarse plans en dessus, bordés de deux séries de tubercules serrés, arrondis, formant des carènes anguleuses ; apophyse tibiale médiocrement développée, obtuse, sans tubercules spéciaux. — Six ou sept dents aux peignes. Manille (Baer). M. P. Gervais a décrit sous le nom de Scorpio Cummingit (Ap., t. IT, p. 69) un Ischnurus des îles Philippines, qui, d’après la description, paraît tout à fait différent du pistaceus ; M. P. Gervais dit, en ellet : « Queue étroite, assez courte ; point de crénelures distinctes à la face supérieure qui présente une rainure médiane ; point de crénelures infé- rieures, une rainure inféro-médiane. » Chez le péstaceus les anneaux 1, 11 et y de la queue sont très-dislinctement crénelés en dessous. 94 E. SIMON. A6. ISOMETRUS ARMILLATUS P. Gervais. Scorpio armillatus P. Gervais in Eydoux et Souleyet, Voyage de la Bonite, Apt., pl. 4, fig. 23-97. Deux exemplaires pris à Manille, correspondant parfaitement à la figure donnée par M. P. Gervais; cependant la tache annulaire du tibia de Ja patte-mâchoire est moins distincte et fondue avec les taches de même couleur qui couvrent toute la partie dorsale de l’article, L7. PANDINUS HUMILIS, SP. NOV. Port, large 28,5 mill., port. caud. 27 mill. Voisin dé P. cyaneus C. Koch (Cf, E. Simon, Études sur les Scorpions in Rev. Zool., fév. 1872), mais plus petit. — Granulations latérales du cépha- lothorax moins nombreuses, s’avançant moins sur la partie dorsale, s’ar- rêtant en arrière à la strie oblique ; bords de la strie longitudinale lisses dans toute la longueur ; lobes antérieurs légèrement rebordés, mais non granuleux. — En dessus intervalle des yeux médians à peine aussi large que leur diamètre, — Yeux latéraux intermédiaires un peu plus rappro- chés des antérieurs que des postérieurs, ceux-ci un peu plus petits. — Portion large de l’abdomen comme chez P. cyaneus.— Portion caudiforme ne présentant en dessus aucune granulation dans l'intervalle des carènes granulifères, celles-ci formées, surtout aux quatrième et cinquième seg- ments, de granulations très-pelites, égales, ne grossissant pas à l’extré- mité des segments. Vésicule ovale, très-allongée, presque lisse. — Main de la patte-mâchoire entièrement lisse, relativement étroite, atténuée dès la base, arrondie au bord externe, présentant en dessous deux carènes presque lisses, parallèles ; doigt fixe de la longueur de la main; tibia lisse, à carènes supérieures très-obtuses; saillie interne présentant seule- ment quelques granulations, dont l’une un peu plus forte, aiguë ; carènes supérieure et antérieure du fémur formées de granulations assez forles, Araohnides des îles Philippines. 95 inégales ; intervalles des carènes lisses en dessous. — Au bord supérieur du doigt mobile des chelicères trois denticulations coniques, aiguës, con- tiguës, dont la médiane plus élevée (1), — Quinze dents aux peignes. — Dessus du corps noir bleuâtre, avec la vésicule et les larses des pattes fauves. — Dessous de l’abdomen , hanches et pièces sternales brun testacé. Manille (Laglaise) (M. N.). L° OnDrE : Holetra, 48, GAGRELLA (2) INERMIS, SP. NOV. Long. 3,2 milk Corps court, arrondi en arrière, fortement et régulièrement chagriné ; noir, avec les côtés du ventre et l'extrémité des hanches, principalement aux deux premières paires, ferrugineux. — Scutum abdominal dépourvu d’épine. — Mamelon oculaire très-élevé, au moins aussi haut que large, lisse, divisé par une profonde dépression longitudinale, armé en avant, au sommet, de deux faibles tubercules oblus. — Hanches antérieures lisses, les postérieures chagrinées, leurs bords marqués de deux séries de tubercules arrondis plus développés aux paires postérieures. — Pattes fauve-rougeâtre clair, avec les tarses légèrement rembrunis. — Patte- mâchoire jaune clair; fémur et patella finement rugueux ; tibia assez allongé, non dilaté; tarse plus long, plus grêle, un peu courbe, inerme, Manille (Baer). (4) Chez P. cyaneus les trois denticulations sont peu élevées et tron- ques carrément; la première est au moins deux fois plus longue que laute. ; (2) Genre créé par Stoliczka en 1869 (Cf. : Contributions towards the Knowledge of Indian Arachn. in Journ. Asiatic Soc. Bengal, XXX VIII, part II, n° 1v el p. 213). 96 E. SIMON. — Arachnides des îles Philippines. 49. GAGRELLA ELEGANS , Sp. nOVv. (PL. 3, fig. 14.) Long. 6,5 mill. Corps ovale allongé, assez convexe, finement chagriné, noir ; céphalo- {horax présentant, avant le mamelon oculifère, une grande tache carrée blanc mat ; scutum marqué d’une grande tache médiane blanche, irrégu- lièrement arrondie, et d’une bordure assez étroite, d’un blanc d'argent ; arceaux inférieurs de l’abdomen brunätres, séparés par des lignes blanches. — Épine assez courle, aiguë, noire, rugueuse. — Mamelon oculifère rela- tivement assez bas, vertical, plus large que long, présentant en dessus deux séries de très-petits tubercules aigus. — Hanches fortement granu- leuses, simplement carénées sur les bords, sauf le bord antérieur des hanches xx et 1v qui présente une série régulière de forts tubercules dilatés à l'extrémité et trifides.«— Pattes brun rougeâtre très-foncé, avec les tarses éclaircis. — Patte-mâchoire : fémur, patella et base du tibia brunâtres ; extrémité du tibia et tarse testacés; fémur garni en dessous de granulations aiguës, serrées ; tibia assez court, parallèle ; tarse beau- coup plus long, plus grêle, surtout à la base, un peu rembruni à l’extré- mité, à la base de la griffe. Manille (Baer). 50. GAGRELLA OBSCURA, SP. NOV. Long. 6,5 mill. Corps ovale allongé, assez convexe, régulièrement chagriné. — Noir varié de fauve très-obscur, principalement sur les côtés du scutum abdo- minal. — Épine assez courte, aiguê, noire, presque lisse. — Mamelon oculifère presque arrondi, à peine déprimé en dessus, présentant deux lignes peu régulières de très-pelits tubercules. — Hanches fortement gra- nuleuses, leurs bords marqués de carènes un peu denticulées semblables aux quatre paires. — (Pattes et paltes-mâchoires manquant.) Manille (Baer). ee © © © eee qetemremer meme DESCRIPTIONS DE NOUVELLES ESPÈCES DE COLÉOPTÈRES Par M. Auc. CHEVROLAT, Membre honoraire. L. Essai monographique du genre PIAZORHINUS (Séance du 14 Avril 1875.) Schôünherr, dans son grand ouvrage intitulé : Genera et Species Curculio- nides, t. TIT, 472, et VIT, 2, 352, n’a connu que deux espèces de ce genre, le Piazorhinus scutellaris Say et le P. myops du Brésil, type de ma col- lection. Lacordaire (Genera des Coléoptères, t. VI, p. 601) en a formé le 2° groupe de ses Prionomérides, et dit avoir vu trois nouvelles espèces rentrant dans ce genre. Ma collection renferme douze espèces américaines, dont onze inédites. Ces insectes ont quelques rapports avec cerlains Baridiides du Brésil par leur trompe courte et leurs grands yeux ronds plus ou moins saillants, rapprochés en dessus. 4. PIAZORHINUS SENILIS. — Major, elongalus , sat validus, niger ; elytris parallelis, conjunctim rotundatis, apice emarginatis, anguste striatis, remote et vix conspicue punclatis, parce alba setulosis, inters- titiis lale convexis; tarsis flavis; rostro brevi, nilido recto; antennis piceo-ferrugineis, clava ovata alba ; prothorace transversim subquadrato, lateribus anticis obliquo, grosse scabroso transversim rugoso, linea longi- tudinali glabra ; femoribus cylindricis, tibiis multo brevioribus. — Long. & 1/2 mill.; lat. 3, 3 1/4 mill. Brasilia, Rio-Janeiro, december. Mus. J. Sahlberg, Chevrolat. (1877) 7 98 A. CHEVROLAT. 2. P. myops Sch. — Sub-ovalus, ater," parce tenuiter albido-pubescens ; vertice sub-lævi, thorace profunde punctato; elytris punctato-sulcatis, énterstiliis subrugosis ; antennis tarsisque piceo-nigris. — Long. 2 172, 3 mill.; lat, 1 1/9, 2 mill. P. myops Fhs. in Schr., Gen. et Sp. Curcul., t. VII, 2, p. 352. Typus in museo nostro. Brasilia, Gampos ; Petr6polts, in mense martio. Mus. D. J. Sahlberg. 3. P. LEUCASPIS. — Fuscus, subserieeus, scutello rotundato niveo ; ely- tris maculis quatuor brunneis, geminato-striatis, striis æqualiter punc- talis, interstitiis alternis ultra medium elevatioribus ; rostro plano, antice conico, antennis tarsisque rufis ; oculis rotundulis brunneis ; prothorace elongalo, coriaceo, antice paululum attenualo, lineis tribus nigris, late- ralibus elevatis ; prothorace infra atque pectore albicantibus, pedibus rufescentibus. — Long. 2 1/3 mill.; lat. 2 mill. Brasilia mer., Petropolis, in mense martio. Mus. J. Sahlberg, Chevrolat. L. P. RUBIDUS. — Passim sericeo-leucophæo variegatus ; rostro tenui subcylindrico, lateribus basalibus paululum constricto, apice nitido, anten- nis (clava rubida) pedibusque ferrugineis ; oculis rotundatis nigris ; pro- thorace scabroso, elongalo, supra gibbo, vilta laterali alba ; scutello oblongo, plano, rufo ; elytris rubidis, paululun longioribus latitudine, Strialo-punctatis, maculis circiler duodecim rufis opacis ; de albo.— Long. 1 3/4 mill.; lat. 4 14/3 mill. Brasilia mer., Boa-Jorta. Mus. D. J. Sahlberg. b. P, SAHLBERGIS = Subelongatus, parallelus, capite (albo) in vertice et prothorace (transversim granuloso) sericeo virentibus; elytris olivaceis, strialo-punctatis ; antennis pedibusque læte ferrugineis ; rostro tenui , recurvo, apice rubro nitido ; oculis rotundatis parvis nigris; prothorace subconico, impressionibus duabus basalibus ; scutello punctiformi albo ; elytris profunde sulcatis, striis angustis, distincte punctatis, interstitiis æqualibus elevatis. — Long. 2 mill.; lat. 4 mill. Brasilia mer., Petropolis, in martio captus. Mus. Sahlberg, Chevrolat. 6. P. ERYTHROPUS, = Fusco-rubidus, Subnitidus, antennis pedibusque ferrugineis ; rostro brevi, curvalo-rufo, apèce plano nitido ; oculis rotun- datis, brunneis; prothorace subconico, fere gibbo, tenue albo villoso, medio anguste sulcato ; scutello albido; elytris oblongo subquadratis, convexis, Genre Piazorhinus. ! 99 conjunctim rotundatis, rubidis, nitidis, punctato-strialis, stria suturali profunda, interstitio intra humerali elevato; in peclore linea laterali albida, — Long. 2 1/3 mill.; lat, 4 4/2 mill, Brasilia, Santo-Paulo, Mus. auctoris. 7. P. RUFIROSTRIS. — Rubido nigroque varius ; rostro brevissimo, cras- siusculo, subcylindrico, attenuato rufo; antennis tarsisque pallide flavis ; oculis roltundatis nigris ; capile et prothorace sericeo-griseis ; hoc supra conveæo, lineis tribus fuscis antice biarcuatim conjunctis ; scutello an- gusto, albo, macula postica suturali nigra; elytris ovalibus convexis rubris, fasciis tribus undulatis nigro fuscis, punctato-striaiis, interstiliis æqualibus, latiusculis; corpore infra rugoso-obscuro, pedibus fuscis, — Long, 2 mill.; lat, 4 4/4 mill. Brasilia, Boa-Jorta, november. Mus. D. J. Sahlberg, Chevrolat, 2 exemp. 8. P. EPHIPPIATUS. — P. rubido vicinus, dense breviter griseo selulosus ; rostro brevi, recto, fere turbinalo, cinereo, foveola minuta frontali ; an- tennis pedibusque (setulosis, dense punctatis) ferrugineis ; oculis globosis, nigris, subcontiquis ; prothorace subconico, longitudine convexo, et stri- goso, pilis prostratis dense teclo, lineola basali fusca, villa marginali albi- dula; scutello punctiformi niveo ; elytris oblongo subquadratis, conjunc- lim rotundatis, convexis, strialo-punctatis, medio nilidis, dense setosis, griseis, fascia basali, maculaque magna centrali (lineolis. griseis quatuor efficiente), fuscis. — Long. 2 mill.; lat, 4 mill. Brasilia, Petropolis, in mense martio captus. Mus. D. J. Sahlberg et Chevrolat, 9. P. PLEUROLEUCUS. — Rostro, capite, prothorace (supra gibbo), pedi- bus et abdomine nigris, albido vestitis; scutello, plagaque magna pectorale albis ; elytris nigerrimis, recle striatis, striis æqualiler punctatis ; anten- nis nigris; oculis magnis, rotundatis nigris ; prothorace in margine antico profunde constriclo canaliculato et transversim albo.—Long. 3 mill.; lat, 1 12 mill. Nova-Grenata. Mus. auctoris. 10. P. CORPULENTUS.—Niger ; antennis fuscis, clava acuta; rostro brevis- simo, plano, sat crasso ; oculis amplis fere contiquis ; prothorace subconico, gibbo, pube prostrata alba signato, vage punctato ; scutello rotundato, Plano nigro ; elytris quadratis, supra convexis, apice paululum emargi- 400 A+ CHEVROLAT. — Genre Piazorhinus. natis, punctato-striatis, interstitiis æqualibus latiusculis, callo humerali obtuse rectangulo ; corpore infra crebre punctato nigro, in pectore linea laterali alba ; pedibus nigro-fuscis.— Long. 2 4/3 mill.; lat, 4 4/2 mill. Nova-Grenata. Ex-mus. auctoris. 11. P. FLAVITARSIS. — P. myOpso vere similis, compactus, brevis, niger subnitidus, rostro, antennis, tibiis in apice, atque tarsis ferrugineis ; ros- tro brevi, plano, linea longitudinali postica elevata, apice modice emargi- nato ; oculis globosis, rolundatis, nigro-opacis ; prothorace subconico, convexo, lateribus anticis transversim et anguste sulcato, granulato, vage atque fortiter punclato, tenue piloso ; scutello suboblongo nigro ; elytris guadratim ovalibus, singulatim rotundatis, punctato-striatis, stria sutu- rali profunda, interstitiis latis, tribus humeralibus elevatis ; corpore infra el femoribus nigris ; tibiis nigro-fuscis, — Long. 2 mill.; lat. 4 mill. Nova-Grenata. Mus. auctoris. 12. P. ALTICOLLIS.— Niger ; rostro antice triangulariter extenso, plano, | capite ; prothorace (alte gibbo, lineis tribus fuscis) atque scutello albo- selosis ; elytris striato-punctatis, rubris, denudatis, macula magna, late- rali angulata brunnea ; corpore infra pedibusque rubidis, femoribus anti- cis obscurioribus, albido sub-annulatis, crassis, intus obtuse angulatis ; tibiis rectis, tarsis pallidis. — Long. 2 1/3, 2 4/2, mill.; lat. 4 4/3, 4 1/2 mill Nova-Grenata. Typus auctoris. 13. P. SCUTELLARIS Say. — Niger, subnitidus, parce inæqualiler albido squamosus ; antennis tarsisque pallide testaceis ; thorace confertim punc- tato ; elytris punctato-sulcatis, interstitiis transversim rugulosis, — Long. Orchesti rufi æqualis. Momonus scutellaris Say, Journ. Ac. Nat. Sc. Philad. — Gyll. in Schr., t. III, p. 472, et VII, 2, 352. Cette espèce m'est inconnue. Nora. Les Piazorhinus rufus, rufirostris, leucaspis et erythropus ont les yeux petits, arrondis et saillants, et les deux derniers ont la trompe en spatule tronquée au sommet. IT. DESCRIPTION Trois nouvelles espèces du genre LOBODERES Schr. (Séance du 14 Avril 1875.) Guérin-Méneville a créé en 1831 le genre Loboderus pour désigner un Élatéride du Brésil, que Perty a fait connaître depuis sous le nom de E, appendiculatus. Ce nom ayant même racine que Loboderes employé par Schünherr en 1836 pour un genre de Curculionides, je m'étonne que Lacordaire, dans son Genera des Coléoptères, n’ait pas signalé ce double emploi et n'ait pas substitué un nouveau nom à ce dernier genre. Je propose de donner à ces Curculionides de la sous-tribu des Baridiides vrais, le nom de Epilobaspis (smi, sur, 10805, lobe, &cmis, écusson). Cinq espèces rentreront dans ce genre : 4. EPILOBASPIS CITRIVENTRIS SChr. — Oblongus, niger, supra glaber, nilidus, subtus squamulis citrinis tectus ; rostro crasso, multistriato; tho- race subconico, punctulato; elytris subtilissime punctato-striatis. — Long. h 1/2, 5 4/2 mill.; lat. 2 1/3, 3 mill. Loboderes citriventris d, 9, Bohn. in Schr., t, II, p.97, 1. Brasilia, Para, Mus. auctoris, 2. E. FLAVICORNIS. — Suboblongus, niger, supra glaber, nitidus, subtus 102 A. CHEVROLAT. — Trois nouvelles espèces de Loboderes. squamositate densa pullida tectus ; antennis totis testaceis ; rostro crasso, multistriato ; thorace subconico, confertim profundius punctato ; elytris subremote punctato-striatis. — Long. 7 mill.; lat. 3 3/4 mill. Loboderes flavicornis Gyl. in Schr., t, III, p. 898, 2. Brasilia. Mus, auctoris. 8. E. CATOLEUCUS. — Oblongus, supra niger, nitidus ; prothorace sub- conico, convexo, minute æqualiterque punctato, ad basin anguste albo- setuloso ; elytris anguste strialis ; corpore infra, rostro, latribus pro- thoracis, atque pedibus albo-squamosis ; rostro (in basi uni-sulcato) pedi- busque crassis. — Long. 3 mill.; lat, 4 4/2 mill. Brasilia mer., Santa-Rita, in mense augusto captus. Mus. J. Sahlberg, Chevrolat. LH. E. MACULIVENTRIS.— E, citriventri affinis, supra niger nitidus; pro- thorace minute nec profunde punctulatus, foveis duabus basalibus; elytris tenue punctulalo-striatis, interstitiis punctulatis; corpore infra partim nigro, sed prothorace medio basique; pectore in margine antico, inter pedes medios, angusle marginato, macula magna ante et infra humerum, vilta lata laterali et in abdomine maculis quatuor (tribus posticis latis) lateralibus sulphureis ; femoribus anticis intus flavescentibus. — Long. 8 mill.; lat. 4 1/2 mill. Guyana (Maroni). Mus. auctoris. 5. E. pupLex (Dej.). — E. citriventri vere similis, sed minor, supra niger, nitidus ; prothorace dense minuteque punctatus ; elytris tenue punc- tulato-striatis, stria sulurali infra scutellum sulcata et reflexa; corpore infra pedibusque sulfureo tomentosis ; rostro modice arcuato, longitudine anguste strigoso, nigro; antennis oculisque nigris ; capite nilido. — Long. h 1/2 mill.; lat. 3 mill. Guyana. Mus. auctoris, ex-museo Banon captus. IT. DESCRIPTION D'UN Nouveau genre de Cureulionide (THRICHONOTUS) (1) es) (Séance du 23 Juin 1875.) Ce genre est élabli aux dépens des Camptorhinus de Schünherr ; deux espèces déjà décrites s’y rapportent et deux sont nouvelles. Caractères généraux par rapport aux Camptorhinus : Tête très-convexe. Trompe plus longue, plus amincie à l'extrémité. Feux, souvent recouverts par le lobe, plus petits. Antennes à premier article du funicule allongé, plus court que le deuxième. Prothorax ordi- nairement en carré transverse en arrière, rétréci coniquement en avant, arrondi, tronqué ou échancré au bord antérieur, fortement sillonné en avant sur chaque côté, déprimé en dessous. Élytres couvertes sur la région dorsale postérieure de soies redressées plus ou moins nombreuses. Abdomen de cinq segments assez grands, décroissant de grandeur ; deuxième arqué et aigu en dessous sur le côté. Pattes fortes ; cuisses munies d’une dent obtuse, courte. 4. THRICHONOTUS SETIFERUS SCh. — Lrnearis elongatus, niger, griseo squamosus ; rostro cum antennis rufo-ferrugineis, rostro subtenui, madice arcuato, confertim punctulato ; thorace cylindrico, infra apicem leviter consiricto, dorso longitudinaliter obsolete impresso ; elytris minus pro- funde punctato-striatis, interstitis alternis parum elevatis, parce èn dorso postico densius fusco-selosis ; femoribus obtuse dentatis. — Long. 6 2/3 mill.; lat 4 1/2 mill. Camptorhinus setiferus Boh. in Schr., Gen. Curcul., t. VILL, 4, p. 354, 6. Africa occid. Mus. Olivier a D, Chevrolat communicatus. (1) epif, poil; vor, dos. 4104 A. CHEVROLAT, — Trichonotus, nouveau genre. 2. T. SETARIUS Thoms. — Subelongatus, grisea-albidoque tomentosus, rostro castaneo glabro; capite convexo; prothorace antice emarginato, setuloso, lateribus compresso, postice quadrato, plano foveis tribus dorsa- libus, carina longitudinali ; elytris punctato-striatis, in dorso postico selulosis, singulatim bicostatis ; corpore infra cinereo. — Long. 6 mill.; lat. 2 2/3 mill. Cryptorhynchus setarius J. Thoms., Arch. ent., II, p. 136. Gabon, Senegal. 3. T. ERECTISETIS. — Elongatus, sub-oblonqus, griseo dense squamosus, rostro longo, recto, in dimidia parte antica castaneo glabro ; capite con- vexo ; oculis sublobo tectis ; prothorace postice transversim quadrato, antice conice emarginato, lateribus anticis fortiter constricto, longitudine carinato, carinis duabus dorsalibus arcuatis fuscis; elytris punctato- striatis, dense setosis, carinam inlernam fuscam emittentibus, notulisque duabus suturalibus fuscis ultra medium sitis ; pedibus corporeque cinereis. — Long. 9 mill.; lat. 3 mil. Senegal. Ex-mus. auctoris. h. T. SUCCINCTUS. — Elongatus, sat latus, leucophæo-sordidus ; rostro glabro, leviter carinato, piceo, minute punctato ; capite convexo, fusco, longitudine sulcalo, maculis duabus flavidis, prima ad basin rostri in sulco transverse posita, secunda medio transversa ; oculis vix apertis nigris ; prothorace transversim quadrato plano, antice conico truncato fusco, biapicalo, setuloso, linea lata longitudinali fusca ; elytris anguste striato, punclulatis fuscis, carinis basalibus duabus, maculis duabus infra, arcuatis, duabus transversis ante apicem fasciaque arcuata, media fuscis ; corpore medio, femoribusque infra leucophæis, corpore pedi- busque luridis, nigro-punctatis, macula pectorali nigra inter pedes medios, punclo nigro in primo segmento abdominali, lineisque duabus longitudinalibus fuscis in ultimis. — Long. 8 mill.; lat. 8 3/4 mill. Guinea. Ex-Mus. D. Lacordaire typus auctoris. Une cinquième espèce faisait partie de la collection de feu M. Paris ; j'ignore ce qu’elle est devenue. MONOGRAPHIE DU Genre ENHYDRUS Casteln, (groupe des EPINEUTES Eschsch.) ET DU Genre PORRHORHYNCHUS Castelnau Par M. le Dr Maurice RÉGIMPBART. (Séance du 13 Décembre 1876.) © Eschscholtz, d'après Aubé, est le premier qui ait séparé les Enhydrus des Gyrinus en leur donnant le nom d’Epénectus, ou mieux Epénectes, qui est resté inédit. Plus tard, de Castelnau (Études entomologiques), recon- naissant la même coupe générique, créa le genre Enhydrus, qui fut depuis adopté. Le vrai caractère de ce genre est d’avoir le troisième article des palpes labiaux à peine plus long que le second, tandis que dans les Gyrinus proprement dits, il est au moins aussi long que les deux autres réunis ; de plus la forme est bien plus déprimée. Les trois espèces américaines de ce groupe ont un faciès assez différent des autres espèces connues, qui sont d'Australie. Je serais d'avis de conserver le nom d’Epinectes Eschscholtz, établi sur le Gyrinus sulcatus Wiedeman, au groupe formé de trois espèces que je vais décrire et de réserver aux espèces australiennes le nom d'Enhydrus Castelnau, créé postérieurement. C’est un moyen de séparer deux groupes différents jusqu'ici, d’abord par leur faciès, ensuite par leur distribution géographique. Dès lors : 4° Les Epinectes ont le corps largement ovale, un peu plus étroit en 106 MAURICE REGIMBART. arrière qu'en avant, le bord postérieur du prothorax droit, un peu sinueux, les élytres à peine sinuées et bien arrondies à l'extrémité, sans dents ni trace de troncature ; 2° Les Enhydrus, au contraire, ont le corps allongé, obovale, c’est-à- dire un peu plus étroit en avant qu’en arrière, la tête relativement plus forte, le bord postérieur du prothorax non sinueux ou à peine sinueux et plus ou moins concave, mais jamais absolument rectiligne, les élytres sensiblement échancrées, puis plus ou moins tronquées à l'extrémité, munies gouvent aux angles d’épines peu saillantes. Genre Enhydrus Castelnau, Sous-génre Epineetes Eschscholtz. : 4. ENHYDRUS SULCATUS Wiedeman (PI. 6, fig. 4, d.) Ovalis, depressus, nitidus ; supra cæruleo-azureus cum prothoracis ely- trorumque lateribus paulo obscurioribus et leviter æneo-glaucis ; capite ænco-cæruleo ; clypeo, labro et scutello cupreis ; infra niger, nitidissimus, elytrorum epipleuris cæruleo-micantibus ; pedibus anterioribus nigris, intermeudüis et posterioribus piceis cum tarsis ferrugineis. Elytris maxi- mam latitudinem paulo post humerum præbentibus, paulo ante apicem subtilissime emarginatis ac postea oblique rotundatis, lævibus, ita utrin- que deplanatis ut sutura leviter sit carinata, atque octo sat profundis cupreisque striis canaliculatis, inter quas intervalla præcipue externa evi- denter elevata sunt. Mas : Pedibus anterioribus magis robustis, tibiis ad basin leviter emar- ginatis. ; Longit, 46 à 20 mill,; latit. 8 1/2 à 10 1/2 mill, Ovale, déprimé, brillant; côtés du corselet et des élytres étroitement aplatis et relevés ; la plus grande largeur du corps au premier quart des Genres Enhydrus et Porrhorhynchus. 107 élytres. Dessus du corps brillant, d’un beau bleu azuré, avec les côtés des élytres et surtout du corselet offrant une très-large bande presque mar- ginale, un peu obscure, fondue et d’une teinte glauque légèrement bron- zée. Tête d’un bleu d'acier bronzé, avec le tour des yeux, le chaperon et le labre cuivreux, ainsi que l’écusson. Élytres déprimées de chaque côté, de telle façon qne la suture est légèrement saillante, en forme de toit ; elles présentent, un peu avant le sommet, une échancrure ou plutôt une sinuosité formée par la terminaison assez brusque de l’épipleure, puis s'arrondissent obliquement jusqu'à l'angle sutural, qui est oblus et un peu émoussé ; elles sont marquées de huit stries assez profondes, dont le fond est étroitement bronzé, et qui sont d’autant plus rapprochées qu’elles sont plus externes; chez quelques individus on observe, surtout dans le dernier tiers de l’élytre, la trace d’une strie juxta-suturale ; les inter- valles, très-lisses, sont sensiblement convexes, l’interne beaucoup plus large. Dessous du corps d'un noir très-brillant, presque métallique, avec les épipleures des élytres d’un bleu d’acier fort luisant. Pattes antérieures noires, les intermédiaires et les postérieures d’un ferrugineux obscur avec les tarses plus clairs. Chez le mâle les tibias antérieurs présentent dans le premier tiers une échancrure allongée et peu profonde qui n’est que fort peu indiquée chez la femelle ; en outre, aux mêmes pattes le tarse est très-largement aplati en demi-ovale dont le bord interne est droit, 2. ENHYDRUS TIBIALIS Régimbart. (PL 6, fig, 2, d.) Ovalis, depressus, nilidus ; supra æneo-virescens cum capite atque pro- thoracis elytrorumque lateribus latissime sericeo-obscurioribus ; clypeo, labro et scutello cupreo-micantibus ; infra niger, nitidissimus, elytrorum epipleuris cyaneo-viridibus ; pedibus anterioribus omnino nigris, interme- diis et posterioribus fusco-ferrugineis cum tarsis testaceis. Elytris paulo ante apicem subtilissime emarginatis et postea oblique rotundatis, lævibus, convexiusculis, ad latera et apicem magis depressis, atque novem tenuissi- 108 MAURICE RÉGIMBART. mis cupreis striis notalis, quarum suturalis obsoleta et vix distincta; éntervallis suturaque omnino deplanatis. Mas : Pedibus anterioribus magis robustis, tibiis ad basin longe pro- fundeque emarginatis, femorumque interno murgine tenuissime serrato, Longit. 16 à 20 mill.; latit, 9 à 41 mill Très-voisin de l'E. sulcatus, dont il a la taille. Ovale, très-légèrement convexe avec la suture totalement aplanie; côtés du corselet et des élytres plus largement déprimés et relevés. Couleur en dessus brillante, d’un bleu verdâtre bronzé, avec les côtés des élytres et surtout du cor- selet offrant une très-large bande presque marginale obscure, glauque et d'aspect soyeux ; tête de cette même couleur, mais assez brillante; le tour des yeux, le chaperon et le labre cuivreux et brillants, ainsi que l’écusson et la suture. Élytres présentant, un peu avant le sommet, une échancrure à peine sensible, après laquelle elles sont obliquement arron- dies jusqu’à l’angle sutural, qui est obtus et à peine émoussé ; elles sont marquées de neuf stries très-fines, cuivreuses, d'autant plus accusées qu’elles sont plus externes, l’interne, très-rapprochée de la suture, étant mème presque invisible chez certains individus ; les intervalles sont tota- lement aplatis, l’interne beaucoup plus large que les autres. Dessous du corps d’un beau noir brillant, avec le dernier segment abdominal étroite- ment bordé de ferrugineux ; épipleures des élytres d’un bleu d’acier. : Pattes antérieures noires, brillantes; les intermédiaires et les postérieures d’un brun ferrugineux, avec les tarses testacés. Chez le mâle les tibias antérieurs présentent dans leur première moitié une longue et profonde échancrure qui se moule sur une crête tran- chante et finement dentée en scie dont est pourvu le bord antérieur du fémur ; chez la femelle cette échancrure est à peine indiquée. Bien distinct de l'E. sulcatus par sa forme un peu plus élargie, par les stries des élytres très-fines, par la suture et les intervalles complétement plans, par la couleur qui est moins bleue et plus glauque, et surtout par la profonde échancrure qui existe aux tibias du mâle, tandis que dans l'espèce précédente cette échancrure, beaucoup moins profonde, n’en occupe que le premier tiers. Gette espèce est originaire du Brésil. Genres Enhydrus et Porrhorhynchus, 109 3. ENHYDRUS ATRATUS Régimbart, Ovalis, convexior, paulo minus postice attenuatus, nitidissimus ; supra niger cum clypeo et labro æneo-micantibus ; infra piceo-niger, abdomine ad apicem nigro-ferrugineo, elytrorum epipleuris nigro-metallicis, niti- dissimis ; pedibus anticis nigricantibus, intermediis et posticis obscure ferrugineis ; elytris paulo ante apicem evidenter emarginalis præcipue apud feminam, postea oblique rotundatis, lævibus, conveæioribus, ad mar- gines et apicem depressiusculis, atque novem tenuissimis stris notatis, cum suturali bene impressa et magis a sutura remota ; intervallis omnino complanatis. Mas : Pedibus anterioribus minime emarginatis. Longit. 42 à 44 mill.; latit. 6 3/4 à 7 1/2 mill. Un peu plus convexe que les précédents, moins atténué en arrière ; il est entièrement d’un beau noir brillant en dessus, avec le chaperon, le labre et un peu le tour des yeux bronzés; en dessous il est d’un noir de poix luisant, avec l’abdomen un peu ferrugineux à l'extrémité ; épipleures d’un noir métallique fort luisant; pattes antérieures noi- râtres, les intermédiaires et les postérieures d’un ferrugineux foncé. Les élytres sont plus visiblement échancrées avant l'extrémité, surtout chez la femelle; les neuf stries sont toutes bien visibles, quoique extrêmement fines, même la suturale, qui n’est nullement obsolète et qui est bien plus écartée de la suture que chez les espèces précédentes ; les intervalles et la suture sont totalement aplanis. Chez le mâle les tibias antérieurs sont entiers sans aucune trace d’échancrure. Cette espèce se distingue nettement des deux autres par cette absence d’échancrure aux tibias antérieurs du mâle, par sa taille plus petite et sa couleur noire, par l’échancrure des élytres qui est plus accusée, et par la strie suturale qui est assez écartée de la suture, ce qui fait que l’inter- valle interne n’est pas beaucoup plus large que le suivant. Je possède un couple de cette espèce qui vient de Panama. 110 MAURICE RÉGIMBART. Genre Porrhorhynchus Castelnau. 4. PORRHORHYNCHUS MARGINATUS Laporte (Études entomologiques). (PL. 6, fig. 3, &.) Elongato-ovalis, paulo magis antice quam postice attenuatus, quasi rhomboideus, in medio valde convexus, ad latera et apicem depressus ; capile magno, æneo-virenti, post antennas flavo-marginato : clypeo qua- drato, levissime emarginato ; labro triangulari, longe producto, ad api- cem rotundato, cilis flavis limbato et nitidissime cupreo-micanti ; pro- thorace conico, ter latiore quam longiore, antice late emarginato, cum angulis anticis acute procidentibus, postice leviler concavo, cum angulis posticis acute et vix procidentibus, cæruleo-virescenti, nitidulo, latissime utrinque obscuriore cum vilta transversali nitidissima, et flavo margi- nalo. Elytris in medio maxime convexis, ad margines et apicem depressis, ovalis, ad medium valde dilatatis, tenuissime punctulatis, post medium 44-20 spinulis quarum ultima multo major serratis, postea emarginalis, - denique ad apicem concavo-truncatis, cum interno angulo acuto et externo longa acutaque spina armato, cæruleo-virescentibus, ad suturam et apicem cupreo-micantibus, ad latera latissime sericeo-obscurioribus, atque vitla flava marginatis : hæc vitla tenuissime nigro-marginata et post humerum cærulea macula interrupta, paulo ante ultimam spinul@m sistit. Subtus omnino lestaceus, in medio convexiusculus ; pedibus anticis cum tarsis, genibus internoque femorum et libiarum margine nigris ; elytrorum epi- pleuris nigre-marginatis. Mas : Pedum anticorum tibiis bi-incurvatis : toto labri et interno femo- rum tibiarumque mar gine cilis multo rigidioribus longioribusque limbato, tarsis parum dilalatis. Femina : Paulo convexior; pedum &nticorum tibiis rectis; elytrorum spinis vix majoribus et suturali angulo magis producto. Longit..17 à 20 mill.; latit. 9 à 10 1/2 mill. Ovale allongé, rhomboïdal, presque anguleusement dilaté au milieu et Genres Enhydrus et Porrhorhynchus. ait fortement atténué en avant, très-convexe et presque caréné sur la ligne médiane, un peu déprimé sur les côtés et au sommet, Tête grande, bril- lante, d’un vert doré, étroitement bordée de jaune en arrière des antennes; chaperon carré, à angles arrondis, à bord antérieur très-légèrement con- cave ; labre triangulaire, allongé, à sommet arrondi, d’un beau vert doré très-luisant, bordé de cils jaunes. Corselet conique, à bords latéraux rec- tilignes, fortement échancré en avant pour recevoir la tête, très-légère- ment concave au bord postérieur, à angles antérieurs aigus et très-sail- lants, tandis que les postérieurs le sont à peine, d’un vert bleuâtre à reflets bronzés, brillant sur la ligne médiane, très-largement obscurci et comme soyeux de chaque côté, avec une bande transversale très-luisante et une bordure latérale jaune. Élytres ovales, très-dilatées, très-convexes, déprimées sur le bord et à l'extrémité, munies, après le milieu, de 44 à 20 denticules, dont la dernière, très-grande, limite en dehors une échan- crure bien sensible, et enfin tronquées au sommet, avec l'angle interne ou sutural saillant et aigu et l’angle externe en forme de longue épine ; elles sont en outre bordées d’une bande jaune qui est interrompue au tiers antérieur par une tache bleue de dimension variable : cette bande jaune, bordée elle-même d’un fin liséré noir, se termine un peu avant l'échancrure. Le dessous du corps, un peu caréné, est entièrement d’un testacé très-pâle, avec les bords des épipleures très-étroitement noirâtres ; aux pattes antérieures le tarse, le genou et le bord interne de la cuisse et de la jambe sont noirs. Chez le mâle le labre et le bord interne du fémur et du tibia antérieurs sont bordés de cils plus nombreux, plus longs et plus rigides que chez la femelle; de plus les tarses sont un peu dilatés, l'angle sutural des élytres est moins saillant et les épines un peu moins longues ; enfin la forme du corps est sensiblement plus large et un peu moins convexe en dessus, Cette espèce habite les îles de la Sonde et Bornéo, 2, PORRHORHYNGHUS TENUIROSTRIS Régimbart. (PI. 6, fig. 4, &.) P, marginato Laporte affinis, sed paulo magis elongatus, in medio valde 112 MAURICE RÉGIMBART. convexus, fere carinatus, ad margines et apicem depressiusculus. Capite æneo-virenti, post antennas flavo-marginato; labro longiore, magis acuminato, ad apicem stricte rotundato, cilisque flavis limbato. Prothorace viridi-cæruleo, in medio micanti, ad latera latissime obscuriore cum vitta transversali nitidissima, ac flavo-marginato. Elytris in medio valde carinato-convexis, tenuissime punctulatis, ovatis, ad medium dilatatis, post medium 5-7 spinulis acutis, quarum ultima multo longior serratis, postea emarginalis, denique ad apicem concavo-truncatis, cum angulo interno valde acuto et externo longa acutaque spina armato ; virescenti- cæruleis, ad suturam cupreo-micantibus, ad latera latissime sericeo- obscurioribus, alque vitta flava marginatis : hæc vitta, post humerum interrupta ac postea late cæruleo-marginata, paulo ante ultimam spi- nulam sistit. Sublus omnino testaceus ; pedibus anticis cum genibus internoque margine femoris et tibiæ nigris; elytrorum epipleuris nigro- marginatis. Mas : Pedum anticorum tibiis bi-incurvatis, femorum tibiarumque interno margine cilis mullo longioribus rigidioribusque limbato, tarsis sat late dilatatis. Femina : Paulo conveæior ; pedum anticorum tibiis rectis 3 elytrorum spinis paulo majoribus et sulurali angulo magis producto. Longit. 46 4/2 à 19 4/2 mill.; latit. 8 1/2 à 40 mill. Cette espèce, très-voisine de la précédente, s’en distingue par la forme un peu plus allongée, surtout en avant, par le labre qui est plus étroit, plus acuminé, par la bande jaune des élytres qui est plus largement bordée de bleu noirâtre; de plus, le bord latéral de lélytre, qui, après le milieu, est, chez le marginatus, armé d’une série de 14 à 20 dents, n’en possède ici que 5, 6 ou 7, qui sont par conséquent plus espacées et plus marquées ; les épines de l'extrémité sont aussi un peu plus aiguës ; enfin le tarse antérieur est ici brun teslacé et un peu plus largement dilaté chez le mâle que dans l'espèce précédente, où il est noir. Le Muséum possède plusieurs exemplaires de cette magnifique espèce; ils ont été envoyés de Cochinchine (Phu-Quoc) par M. le docteur Har- mand, qui les a pris dans les torrents des forêts. Genres Enhydrus et Porrhorhynchus. 113 3. PORRHORHYNCHUS BREVIROSTRIS Régimbart. (PI, 6, fig. 5, d.) Elongato-ovalis, in medio convexus, ad margines et apicem depres- siusculus, antice magis quam postice attenuatus, vix rhomboideus. Capile magno, obscure æneo-virenti, cum clypeo levissime emarginato ; labro triangulari, parum elongato, ad apicem rotundato, cilisque albis lim- bato ; prothorace ter latiore quam longiore, antice late valdeque emar- ginalo, cum angulis anticis acute procidentibus, postice leviter concavo cum angulis posticis fere rectis et vix procidentibus, atro-viridi, nili- dulo, late wutrinque obscuriore, vitta flava stricta et fere marginali notato. Elytris ovatis, ad apicem primo tenuissime emarginalis, ac pos- tea ila truncatis ut externus angulus rectus interno leviler acutlo sit magis procidens, parce punctulatis, atro-viridibus, nitidulis, late utrinque infuscato-obscurioribus, atque vitta flava stricla et fere margi- nali ornatis : hæc vitta, paulo post humerum interrupta ac postea tenuissima, vix post elytrorum dimidium sislil. Subtus omnino tesla- ceus ; pedibus anticis cum tarsis et genibus nigricantibus ; epipleuris nigro-marginalis. Mas : Pedum anticorum tibiis bi-incurvatis, femorum interno margine cilis multo longioribus rigidioribusque limbato, tarsis sat late dilatatis ; elytrorum angulis paulo minus acutis. Longit. 16 à 18 mill.; latit. 8 1/2 à 9 1/2 mill. Ovale, assez allongé, plus atténué en avant qu’en arrière, peu dilaté au milieu des élytres et à peine rhomboïdal, tandis que chez les deux précé- dents la dilatation médiane et presque angulaire donne à l’insecte une forme losangique ; corps assez convexe, étroitement déprimé sur les bords, plus largement vers l'extrémité. Tête grande, lisse, assez peu brillante, d’un vert très-foncé un peu métallique sur les côtés, avec le chaperon légèrement échancré ; labre de même couleur, triangulaire, peu allongé, étroitement arrondi, garni d’une bordure de cils argentés. Corselet trois fois aussi large que long, largement échancré en avant, avec les angles antérieurs très-saillants et aigus; bord postérieur très-légèrement con- cave, mais s’avançant un peu en son milieu vers la suture ; bords latéraux (1877) 8 114 MAURICE RÉGIMBART, = Genres Enhydrus et Porrhorhynchus. reclilignes, ornés d’une étroite bordure jaune presque marginale ; la cou- leur est d’un vert foncé assez brillant, obscurcie largement et comme glauque sur les côtés. Élytres de même couleur que le corselet, mais encore plus glauques et même brunâtres sur les côtés, ovales et deux fois tronquées à l’extrémité; la troncature externe, peu marquée, qui rem- place Péchancrure des espèces précédentes, est rectiligne et oblique en dedans et en arrière ; la troncature interne, au contraire, est concave et oblique en dedans et en avant, de sorte que l’angle qui résulte de ces deux troncatures est plus saillant, quoique droit, que l'angle sutural qui est un peu aigu ; ces élytres présentent une bordure jaune très-étroite presque marginale, bien apparente à la base, bientôt interrompue par une tache, puis à peine visible et se terminant insensiblement un peu après le milieu. Le dessous du corps et les pattes sont d’un jaune testacé ; les pattes antérieures ont les genoux et les tarses noirâtres ; les épipleures des élytres sont d’un jaune clair et étroitement bordés de noir. Cette espèce se fait remarquer par l’absence complète d’épines aux élytres et par le labre beaucoup plus court. Je ne connais que quatre individus de cette remarquable espèce : deux sont de Ceylan (coll. Fairmaire et Ém, Deyrolle); les deux autres sont de Java (coll. Jekel et Régimbart). EXPLICATION DES FIGURES 4 à 5 DE LA PLANCHE 6°, Fig, 1. Enhydrus sulcatus Wiedeman, &. Patte antériéure. 2, — tibialis Régimbart, 4, — 2a. Patte antérieure. 3. Porrhorhynchus marginatus Laporte, &. Élytre. L. _— tenuirostris Régimbart, #. Élytre, 5. — brevirostris Régimbart, &. DESCRIPTIONS DE Coléoptères nouveaux ou peu connus DE LA Famille des EUMOLPIDES Par M. Énouann LEFÈVRE. (Séance du 24 Mai 1876.) ‘ire PARTIE. GrouPE DEs Hphiméites. Genus SPINTHEROPHYTA, Éd. Lefèvre, Rev. et Mag. de Zool., 1875, p. 104. SPINTHEROPHYTA CEPHALOTES. — Breviter ovata-rotunduta, convexa, subtus viridi-ænea, supra melallico-viridis, aureo-micans ; palpis, pedi- bus, antennisque læte rufo-fulvis, harum articulis quatuor ultimis inter- dum nigro-infuscatis. — Long. 3-3 1/4 mill.; lat. 4 3/4-2 mill. d. Capite maximo, mandibulis validis, forcipatis, basi superne sat fortiter canaliculatis, epistomale recte truncato ; tarsorum quatuor anti- corum articulo dilatato, fere quadrato. Q. Capite minore, mandibulis multo magisb revioribus, epistomate sub- arcualim emarginato, primo tarsorum quatuor anticorum articulo trian- gulari. Cordova (Mexique). — Mus. Sallé. 116 : ÉD. LEFÈVRE. À Caput remote punctulatum, vertice valde convexo, ad latera utrinque nonnibil ruguloso , oculis mandibulisque apice summo nigris, labro tumido, viridi-aurato, antice emarginato. Antennæ ultra prothoracis basin pertingentes. Prothorax valde transversus, plus duplo latior quam longior, superne convexus, crebre undique subaciculato-punctulatus. Scu- tellum læve. Elytra convexiuscula, humeris latis, subcallosis, lævibus, minus dense subseriatim punctata, strièque impressà juxta marginem lateralem utrinque longitudinaliter instructa. Genus CHRYSODINA. Baly. Journ. of Ent., Il, 4864, p. 221. 1. CHRYSODINA FUSCITARSIS,. — Subrotundato-ovata, valde convexa , supra omnino auralo-purpurea, nilidissima, subtus cum pedibus viridis, dibiis apice tarsisque fuscis. — Long. 3 1/2-4 mill.; lat. 2-2 1/3 mill. Vera-Cruz (Mexique). — Mus. Sallé. Caput antice grosse, postice minus fortiter punctatum, vertice longitu- dinaliter impresso, labro piceo, antennis nigris, articulis quinque basaii- bus fulvis. Prothorax vage disperse punctatus, utrinque ad latera lævis, lateribus concinne emarginatus, basi lineà punctorum regulariter instruc- tus. Elytra humeris rotundatis, prominulis, lævibus, sat dense seriatim subgeminato-punctata, punctis apice minoribus et seriebus simplicibus ; epipleuris latis, limbo inflexo cyaneo, 2. CHRYSODINA IGNITA. — Subrotundato-ovata, valde convexa, supra omnino auralo-purpurea, fulgida, subtus cum pedibus viridi-cyanea. — Juquila (Mexique). — Mus. Sallé. Caput sat fortiter undique punctatum, inter oculos transversim impres- sum, in medià fronte parum profunde foveolatum; labro. viridi-æneo, lateribus utrinque rufescente ; antennis nigris, articulis quatuor basalibus fulvis, primo maculà viridi superne notato. Prothorax sat dense undique punctalus, lateribus utrinque concinne marginatus, basi linea punctorum Eumolpides nouveaux ou peu connus. 117 regulariter instructus. Elytra laxe sat regulariter lineatim punctata, punctis ad latera et infra humeros majoribus, versus apicem autem et prope suturam minoribus, strià impressà juxla marginem lateralem utrin- que instructa, humeris rotundatis, prominulis, lævibus ; epipleuris latis, limbo inflexo viridi-cyaneo, 3. CHRYSODINA FESTIVA. — Chr, ignità vicina, sed multo minor. Sub- rotundata, valde conveæa, supra omnino aurato-purpurea, fulgida, subtus cum pedibus saturate cyanea. — Long. 3 mill.; lat, 2-2 1/3 mill. Oaxaca (Mexique). — Mus. Sallé, Caput antice grosse et creberrime, postice minus fortiter et laxius punc- tatum, supra antennarum insertionem maculà viridi utrinque notatum, vértice obsolete longitudinaliter sulcato ; epistomate antice viridi-margi- nato; labro piceo; antennis nigris, articulis sex basalibus fulvis. Pro- thorax sat dense undique punctulatus, lateribus utrinque concinne mar- ginatus , basi lineà punctorum regulariter instructus. Elytra laxe et inordinatim punctata, punctis ad latera et disco interiori majoribus, ver- sus apicem autem subtilioribus ibique sublineatim magis regulariter digestis, humeris rotundatis, prominulis, lævibus, strià utrinque juxta marginem lateralem vix impressà ; epipleuris latis, limbo inflexo cyaneo. LH. CHRYSODINA FRONTALIS.— Subrotundato-ovata, valde convexa, supra omnino aurato-purpurea, fulgida, subtus cum pedibus nigro-cyanea, capile densissime granoso. — Long. 3 mill.; lat, 2 mill, Rio-Janeiro (Brésil). — Ma collection. Caput densissime undique granosum, inter oculos longitudinaliter sat profunde impressum ; labro viridi; antennis nigris, arliculis quatuor basalibus fulvis, primo maculà viridi cæruleà superne notato. Prothorax dense undique punctatus, interstitiis punctorum, præsertim ad latera, sublilissime alutaceis, lateribus utrinque concinne marginatus, basi lineà punectorum regulariter instructus. Elytra sat fortiter sublineatim punctata, juxta suturam versus apicem unistriata, humeris rotundatis, prominulis lævibus, strià utrinque juxta marginem lateralem impressà ; epipleuris latis, limbo inflexo nigro-cyaneo, 5. CHRYSODINA CORRUSCA. — Rotundalo-ovata, subtus cum pedibus 118 ÉD. LÉFÈVRE. obscuré viridi-cyanea, Supra nitidissima, Cyanea, interdum violaceo- reflexo-micans, capite, prothorace, scutello elytrorumque macul@ magnä apicali, cupreo-purpureo-igneis, — Long. 4-4 1/2 mill.; lat, 3 mill. Vera-Cruz (Mexique). — Mus. Sallé. Caput punctulatum, inter oculos transversim impressum ; labro piceo; antennis nigris, articulis 3 basalibus fulvis. Prothorax parum dense irre- gulariter punctatus, lateribus concinne marginatus. Scutellum læve. Ely- tra humeris rotundatis, prominulis, lævibus, parum dense seriatim punc- tata, punctis ad latera majoribus, strià juxta marginem lateralem utrinque impressà, interstitio modice elevato. Pedes graciles, tarsis piceis. 6. CHRYSODINA CUPRICEPS. — Rotundato-ovata, subtus atra, supra satu- rate cyanea, nitida, capile æneo-cupreo-igneo, pedibus nigris, obscure æneis. — Long. 4 4/2-5 mill.; lat. 3 mill. Honduras. — Mus, Sallé. Caput subtilissime granulosum, postice sparsim, antice crebrius punc- tatum ; labro piceo; oculis, mandibulis antennisque nigris, harum articulis quatuor basalibus piceis. Prothorax subtiliter disperse punctulatus, late- ribus concinne marginatus, angulis anticis subacutis. Scutellum læve. Elytra sat dense parum profunde subseriatim punctata, juxta marginem lateralem spatio lævi longiludinaliter instructo, humeris prominulis, læ- vibus. 7. CHRYSODINA OPULENTA. — Rotundato-ovata, subtus cum pedibus cyanea aut viridi-cyanea, capite postice prothoraceque cupreo-aureo-igneis, tllo antice sicut et sculello viridi; elytris cyaneis, nitidis, limbo postice gradatim dilatato cupreo-aureo-igneo. — Long. 3-3 1/2 mill.; lat. 2-2 4/4 mill. i Uruguay (Entre-Rios). — Ma collection. Caput postice sparsim et subtiliter, antice crebrius et fortius puncta- tum, inter oculos sat fortiter foveolatim impressum, vertice longitudina- liter modice sulcato ; labro, oculis mandibulisque nigris ; antennis nigro- cyaneis, arliculis 2 basalibus subtus obscure fulvis, Prothorax subtilissime granulatus, disperse undique minute punctulalus. Scutellum læve, Elytra Eumolpides nouveaux au peu connus. 119 humeris rotundatis, prominulis, lævibus, sat fortiter subseriatim punctata, juxta suturam apicem versus evidenter unistriata. Genus LAMPROSPHÆRUS. Baly, Ann. Natur. Hist., 1859, p. 42/4. LAMPROSPHÆRUS CÆRULEATUS., — E, minoribus, breviter ovata, subro- tundata, convexa, sublus nigra, supra viridi-cærulea, nilida, labro, pal- pis, antennis, pedibusque fulvis, genubus infuscatis, — Long. 2 1/4-9 1/2 mill.; lat. 1 3/4 mill. Ad Amazonium flumen (ma collection), — Peru (mus. Kirsch). Caput antice fortiter, postice subtilius punctatum, vertice longitudina- liter sulcato, antennis dimidio corpore fere longioribus. Prothorax parum dense punctato, lateribus concinne marginatus ibique utrinque sublævis ; scutellum læve. Elytra humeris rotundatis, parum elevatis, lævibus, sub- seriatim punctata, punctis infra humeros et ad latera majoribus, versus apicem autem subtilioribus, juxta marginem lateralem utrinque strià impressà longitudinaliter instructa, interstitio satis elevato. Genus PHÆDRA. Chapuis, Gen, Col, X, p. 235. PHÆDRA DIVES.— Rotundato-ovata, subtus obscure viridi-cyanea, supra læte viridi-aurata, nitidissima, labro, palpis, antennis omnino pedibusque rufo-fulvis., — Long. 4 mill,; lat, 3 mill, Vera-Cruz (Mexique). — Mus. Sallé, Caput subtilissime granosum, dense sat fortiter punctatum, inter oculos evidenter depressum, labro antice emarginato ibique ciliato. Prothorax plus triplo latior quam longior, sat dense undique aciculato-punctatus, 120 ÉD. LEFÈVRE. interstitiis minulissime punctulatis, angulis anticis subtiliter granosis: lateribus concinne marginatis. Scutellum minute disperse punctulatum. Elytra prothorace vix latiora, punctis minutis subseriatim parum dense adspersa, juxta marginem lateralem spatio lævi lato utrinque instructa, humeris prominulis, lævibus. Ultimum abdominis segmentum piceum, Genus AGRIANES, Chapuis, Gen. Col., X, p. 238. 4. AGRIANES VALIDICORNIS (Chapuis, Gen. Coleopt., X [1874], p. 239, note 4). — Oblongo-elongatus, flavo-ferrugineus , capite undique crebre punctato, spatio lævi inter antennas utrinque instructo ; prothorace dorse disperse, lateribus utrinque crebrius et fortius punctulato ; mandibulis, oculis, palporum ultimo articulo, antennis (basi exceptä), scutello, tibiis partim, tarsis sicut et genubus, nigris; elytris crebre punctatis, versus apicem sat fortiter punctato-striatis, interstitiis convexis, lævibus ; pec- tore abdomineque nigro-virescentibus, pilisque albidis sat dense obtectis. — Long. 5-5 4/2 mill.; lat. 2 1/2-3 mill. Brasilia. — Ma collection. d. Antennis validissimis ; primo tarsorum anticorum articulo fortiter dilatato, superne depresso. Ç. Paulo latior, antennis mirus validis ; elytris disco exteriori infra humeros utrinque costulis duabus elevatis longiludinaliter instructis, inter- stitiis crebrius et confluenter punctatis; primo tarsorum anticorum arti- culo triangulari. 2. AGRIANES VIRIDIÆNEUS. — Oblongo-elongatus, saturate viridi-æneus, labro, palpis, antennis (his apice nigro-infuscatis), pedibusque rufo-brun- neis ; capile prothoraceque crebre undique punctatis ; scutello triangulari, apice subacuto ; elytris crebre punctatis, disco exteriori infra humeros transversim rugulosis, versus apicem sat profunde punctato-striatis, inter- stitiis convexis, lævibus ; abdomine pilis albidis parce obtecto ; femoribus Eumolpides nouveaux où peu connus, 124 in medio magis minusve æneo-linctis. — Long. 5-5 1/2 mill.; lat 2 4/2- 3 mill, Entre-Rios. — Ma collection. d. Antennis validissimis ; primo tarsorum anticorum articulo fortiter dilatato. ©. Paulo latior ; antennis multo minus validis; elytris disco exteriori infra humeros magis fortiter transversim rugosis el prope marginem late- ralem costulà elevatà utrinque longitudinaliter instructis; primo tarsorum anticorum articulo triangulari. Genus IPHIMEIS, Baly, Entom. month. Mag., I, 1864, p. 133. 1. IPHIMEIS ERYTHROPUS. — Subelongato-ovata, postice nonnihil acu- minata, convexa, subtus obscure brunnea, supra ænea, nilidissima, labro, palpis, antennis pedibusque rufo-fulvis. — Long. 8-8 1/2 mill.; lat. 4- 4 1/2 mill. Brasilia. — Ma collection. Caput sat dense punctatum, inter oculos foveolatum, vertice longitudi- naliter parum profunde sulcato. Prothorax grosse disperse punctatus, punctis hic illic parum dense aggregatis, lateribus rotundatus, reflexo- marginatus, angulis posticis acutis. Elytra infra basin et intra callum humerelem utrinque sat fortiter impressa, subtiliter lineatim punctata, punctis infra humeros et in impressione basali majoribus, versus apicem autem minoribus atque apice summo fere evanescentibus; humeris valde prominulis, lævibus, angulo apicali subcalloso. 2. IPHIMEIS CRIBRATA. — Ovalis, sublus cyaneo-virescens, labro, anten- nis, scutello pedibusque saturate cyaneis, prothorace elytrisque viridibus, anguste cyaneo-marginatis. — Long. 8 1/2-9 mill.; lat, 5-5 1/4 mill Brasilia (Bahia). — Ma collection. 122 ÉD. LEFÈVRE. Caput crebre fortiter punctatum, inter oculos vage depressum, vertice late longitudinaliter sulcato. Prothorax transversus, brevis, cyaneo-viridis, marginibus anguste cyaneis, superne modice convexus, utrinque ad latera vage oblique impressus, punctis oblongis hic illic confluentibus grosse adspersus. Scutellum latum, , apice rotundatum, fere læve, lucidum. Ely- tra viridia, margine laterali utrinque reflexo-marginata ibique anguste cyanea, grosse confertim punctata, humeris prominulis, aureo-mican- tibus. Cet insecte diffère notablement, par son faciès, de toutes les autres espèces du genre. Il ressemble plutôt à un petit Ewmolpus et devrait cer- tainement être placé dans cette dernière coupe générique si les crochets des tarses étaient bifides au lieu d’être simplement appendiculés. Genus LEPRONOTA. Chapuis, Gen. Gol., X, p. 241. 1. LEPRONOTA TUBERCULATA. — Breviter cvala, sudcupreo-ænea, cor- pore subtus cum pedibus magis nitido, antennis incrassatis omnino rufo- testaceis, labro piceo; capite sat dense, prothorace densius et strigosim punctatis, hujus disco obscure viridi-cyaneo-tincto ; elytris crebre sat fortiter punctatis et inæqualiter elevato-tuberculatis, tuberculis cyaneo- viridibus, rotundatis, nonnullis lamen præsertim versus suturam oblon- gis ; pedibus validis, femoribus subcupreo-æneis, nitidis, tibiis apice tar- sisque suturate cyaneis, vrgpEuts rufescentibus. — Long. 4 1/2-5 mill.; lat. 2 3/4-3 mill. Brasilia, —Ma collection. d. Primo tarsorum quatuor anticorum articulo valde dilatato. « 9. LEPRONOTA PUBESCENS. — Breviter oblongo-ovalis, sublus brunnea, æneo-reflexo-micans, supra æneo-virescens, pube subtil griseà densissime undique obtecta, labro, palpis antennisque rufo-fulvis ; capite longitudi- naliter inter oculos profunde sulcato; prothorace densissime subtilèter Eumolpides nouveaux ou peu connus. 123 substrigosim punctato ; elytris disperse inordinalim punctatis, interstitiis subcallosis, juxta suturam et apicem versus evidenter sulcatis ; pedibus brunneis, æneo-micantibus , larsis sulurale cyaneo-violaceis, unguiculis rufescentibus. — Long. 4-4 1/2 mill.; lat, 2 1/2-2 3/4 mill. Brasilia. — Ma collection, %, Primo larsorum quatuor anticorum articulo valde dilatato. Genns CHORIS, (Nov. gen. — Etymologie nulle.) Caput exsertum, epistomate fronte continuato, antice subarcuatim emarginato, oculis parvis, rotundatis, valde convexis, integris. Antennæ dimidio corpore vix longiores, articulis 3-6 brevibus, inter se æqualibus, quinque ultimis paulo latioribus. Prothorax transversus, plus duplo latior quam longior, convexus, antice recte truncatus, utrinque post oculos sub- sinualus, angulis anticis deflexis, valde obtusis, lateribus subrotundatus, reflexo-marginatus, basi medio late lobatus ibique elytrorum latitudinem æquans, angulis poslicis acutis, extus productis. Prosternum elongatum, valde angustatum, planum, subrhomboïdale, apice arcuatim emargina- tum, Episternum prothoracis margine antico concavo, angulo externo bre- vissimo, ad thoracis angulum non producto. Pedes subelongati, graciles, femoribus in medio incrassatis, subtus muticis, primo tarsorum posticorum articulo duobus sequentibus simul sumptis fere æquali; unguiculis appen- diculatis, divaricalis. d. Capite magno, lato, convexo, mandibulis porrectis. Q. Capite minore, multo minus lato; mandibulis brevibus; prothorace antice utrinque angustato. Ce nouveau genre, qui appartient au groupe des Iphiméites de M. Cha- puis, est fortement caractérisé par ses yeux entiers, la forme toute parti- culière du prothorax et la structure du prosternum, qui présente à peu 124 ÉD. LEFÈVRE, près la forme d’un losange allongé. Les espèces qu’il renferme sont ori- ginaires de la Colombie. L. CHORIS NUCEA. — Oblonga, convexiuscula, omnino fulvo-brunnea, oculis mandibulisque nigris, capite crebre, prothorace subtiliter disperse punctulatis, scutello lævi, apice subrotundato, elytris infra basin obsolete transversim impressis, sat dense undique sublineatim punctatis, apice summo aulem evidenter sulcatis, punctis ad latera majoribus. — Long. 4-4 4/2 mill; lat. 2-2 1/4 mill Columbia. — Ma collection. 2. CHORIS FLAVIDA. — Mullo minor, convextiuscula, omnino magis minusve saturate flava, oculis mandibulisque nigris, capite prothoraceque creberrime punctulatis, scutello parvo, lævi, apice subrotundato, elytris infra basin obsolete impressis, minus dense sat fortiter undique sublinea- tim punctatis, apice summo et prope saturam sat profunde punctato- striatis. — Long. 2 1/2-3 mill.; lat. 4 1/2-4 3/4 mill. Columbia. — Ma collection. 3. CHORIS LATERALIS. — Oblongo-ovata, contexiuscula, brunnea, magis minusve ænescens, nitida, antennis, palpis, pedibusque brunneo- Lestaceis, oculis sicut et mandibulis nigris, capite sat dense punctato, prothorace disco vix visibiter, ad latera subtiliter disperse punctulato, margine laterali utrinque late reflexo-marginato, scutello lævi, apice subrotundato, elytris infra basin obsolete impressis, disco subtiliter subli- neatim, lateribus utrinque fortius subrugose punctatis, ibique longitudi- naliter bicostulatis, apice summo punctato-striatis. — Long. 4 mill. ; lat. 2-2 1/4 mill. Columbia. — Ma collection. Eumolpides nouveaux ou peu connus. 125 Groure Des Colaspites. Genus METAXYONYCHA. Marshall, Ann. Natur. Hist. XIIE, 1864, p. 382. 4. METAXYONYCHA (4) COSTATA. — Oblonga, fulvo-testacea, prothorace, palpis, antennisque testaceo-brunneis, harum articulis 6-8 nigris; capile disperse punctato, inter oculos foveolato; prothorace grosse irregulariter punctato, utrinque ad latera sat fortiter oblique impresso, lateribus tri- denticulatis, dente medio subacuto; elytris seriatim subgeminato-punc- tatis, interstitiis elevatis, lævibus, costas octo (quarum secunda cum octavä, tertia cum quintà et septimä connexis), regulariler formantibus, humeris valde prominulis, lævibus ; tibiis intermediis extrorsum ante apicem sat fortiter emarginatis. — Long. 8-9 mill.; lat. 3 1/2 mill. Brasilia. — Ma collection. 2. METAXYONYCHA PORCATA (Germar, Ins. spec. nov. p. 569, n° 784, sub Colaspis). Brasilia, 3. METAXYONYCHA AURIPENNIS (Germar, Ins. spec. nov. p. 570, n° 786, sub Colaspis). Brasilia. (1). Dans le travail monographique de M. Marshall, sur le genre Metaxyonycha, il y a évidemment une erreur en ce qui concerne l’habi- tat donné aux M. chlorospilota et M. crucifera. Cette dernière espèce n’a jamais été, du moins à ma connaissance, rencontrée dans l’Amérique du Nord ; tous les exemplaires que j'ai vus proviennent du Brésil. Le M. chlorospilota seul habite le Mexique et on doit y rapporter le M. Che- vrolati du Cat. Dejean, ainsi que le prouve l’exemplaire typique que j'ai entre les mains et qui convient parfaitement à la description que donne M. Marshall de son M. chlorospilota, 196 ÉD. LEFÈVRE. 4. METAXYONYCHA VIRIDILIMBATA. — Oblonga, rufo-testacea, tibiis apice, tarsis sicul et antennis nigris, harum articulis 2 basalibus fulvis; capite lævi, inter oculos foveolato ibique punctis nonnullis disperse instructo; prothorace transverso, in medio disci et antice sparsim, ad latera crebrius sat fortiter punctalo ibique utrinque foveolatim impresso, lateribus concinne reflexo-marginatis, in medio angulatis ; elytris limbo véridi-æneo latissimo longitudinaliter notatis, confertim, prope suturam subserialim punclatis, apice costatis, costis elevatis, lævibus: tibiis intermediis cxtrorsum ante apicem levier emarginatis, — Long. 7-7 1/2 mill,; lat. 3-3 1/4 mill, Brasilia. — Mus. Chapuis. Genus PROMECOSOMA. Chevrolat in Dej., Cat., éd. 3°, p. 433, indeser. Cacoscelis Sturm., Cat. (inéd.). Caput usque ad oculos in thoracem insertum ; epistomate vix perspicue a fronte separato, cretà sæpius elevatà lateribus utrinque limitato, antice subarcuatim emarginato; ultimo palporum maxillorum articulo oblongo, apice subacuminato. Antennæ incrassatæ, medio corpore vix longiores, arliculo secundo parvo, globoso, sequentibus paulo longioribus, inter se æqualibus. Prothorax lateribus integer ibique sæpius satis late reflexo- marginatus. Prosternum valde contractum, antice deflexum, inter coxas elevatum, dein fortiter deflexum, dilatatum, basi recte truncatum. Meso- sternum paululum latior, apice late rotundatum. Episternum prothoracis margine antico fere recto, ‘angulo externo brevissimo. Pedes elongati ; tibiis intermediis et interdum poslicis extus ante apicem late satisque profunde emarginatis; primo tarsorum articulo duobus sequentibus simul sumptis æquali; unguiculis longe appendiculatis, Ce genre, créé par M. Chevrolat dans le Catalogue du comte Dejean, est évidemment voisin du genre Metazyonycha, auquel M. Chapuis (Gen. Col., X, p. 247) l’a réuni et dont il possède, il est vrai, la plupart des caractères. Mais la structure des antennes, le faciès et le système de colo- Eumolpides nouveaux ou peu connus. 127 ration présentent des différences tellement notables que je crois devoir le rétablir. 11 se compose jusqu’à présent de quatorze espèces parfaitement homogènes et qui proviennent toutes du Mexique. 1. PROMECOSOMA ABDOMINALE Dej., Cat., loc. cit. — Oblongo-ovatum, postice nonnihil acuminatum, parum convezum, sublus nigro-piceum, abdomine læte fulvo, pedibus antennisque nigris vel nigro-piceis, harum articulis duobus primis obscure brunneis ; capile prothoraceque nigro- subæneis ; elytris varicoloribus, viridi-æneis vel æneo-cupreis, inlerdum viridi-cyaneis. — Long. 7-8 mill.; lat. 2 3/4-3 mill Var. 8. Corpore subtus omnino nigro-piceo. Mexique. — Répandu dans les collections. Caput crebre punctatum, in medià fronte late impressum ; epistomate antice brunneo ibique subarcuatim emarginato ; labro læte fulvo. Pro- thorax antice quam basi angustior, superne depressus, subrugose undique parum profunde punctatus, lateribus utrinque reflexo-marginatus, angulis posticis rotundatis. Scutellum parvum, subquadratum, apice rotundatum, punctatum. Elytra subparallela, postice nonnihil acuminata, densissime confluenter fortius rugoso-punctata, singulo costulis quatuor obsoletis longitudinaliter instructa, suturà totà elevatà. Pedes nigri vel nigro-picei ; tibiis quatuor posticis extus ante apicem late satisque profunde emargi- natis, d. Primo tarsorum quatuor anticorum articulo valde dilatato. Q. Elylrorum costulis evidentioribus, duobus exterioribus multo magis elevatis, coslæformibus ; primo tarsorum quatuor anticorum articulo trian- gulari, 2. PROMECOSOMA DISPAR.— Oblongo-ovatum, postice nonnihil acumina- lum, parum conveæum, corpore sublus, pedibus, capite prothoraceque rufo-fulvis, hoc lateribus nigro-æneo-marginalo; elytris metallico-viri- dibus, vel viridi-æneis, apice summo anguste rufo-fulvis, — Long. 7-8 mill.; lat, 2 3/4-3 mill. Var. LB. Tibiis tarsisque nigro-piceis. Mexique, — Assez répandu dans les collections, 198 ÉD. LEFÈVRE. Gaput punctatum, omnino rufo-fulvum vel interdum inter oculos ma- culis duabus nigris notatum, epistomate subarcuatim emarginato, labro sicut et palpis læte fulvis, oculis antennisque nigris, harum articulis tri- bus primis rufo-fulvis. Prothorax antice quam basi angustior, superne depressus, subrugose modice punctatus, rufo-fulvus, lateribus utrinque reflexo-marginatus ibique nigro-subæneus. Scutellum parvum, subquadra- tum, apice rotundatum, punctatum. Elytra subparallela, postice nonnihil acuminata, densissime confluenter minus fortiter subrugose-punctata, singulo costulis quatuor obsoletis longitudinaliter instructa, suturâ totà elevatà. Pedes omnino rufo-fulvi, tibiis quatuor posticis extus ante api- cem sat profunde emarginatis. d. Primo tarsorum quatuor anticorum articulo dilatato. 3. PROMECOSOMA SGUTELLARE. — Subelongato-oblongum, parallelum, conveæum, subtus cum pedibus, capite, prothoruce scutelloque fuloum, elytris vèridi- vel cæruleo-æneis, violaceo-micantibus.—Long. 8-10 mill,; lat. 3 4/2-4 4/4 mill. Playa-Vicente (Oaxaca) au Mexique. — Mus. Sallé. . Caput punctulatum, in medià fronte late satisque profunde transversim impressum, vertice convexo, in medio valde longitudinaliter sulcato, epistomate anlice subarcuatim emarginato, oculis, mandibulis apice, antennisque nigris, harum articulis quinque basalibus fulvis, Prothorax transversus, convexus, subremote punctatus, interstitiis vix perspicue minutissime punctulatis, lateribus utrinque rotundatus ibique late reflexo- marginatus. Scutellum duplo latior quam longior, apice subrotundatum, in medio sat fortiter impressum, punctis nonnullis hic illic instructum. Elytra oblonga, parallela, apice subacuminata, infra humeros transvérsim evidenter impressa, punctato-sulcata, punctis grossis geminalis et disco exteriori transversim confluenter rugosis, interstitiis juxta suluram el versus apicem magis elevatis. Pedes fulvi, tarsis interdum piceo-infus- catis, tibiis intermediis extus ante apicem valde emarginatis, posticis rectis. d. Primo tarsorum quatuor anticorum articulo dilatato. h. PROMECOSOMA NOBILITATUM. — Suboblongo-ovatum , sublus cum Eumolpides nouveaux ôu peu connus. 129 capile, prothorace scutelloque rufo-fuloum, nitidum, elytris metallico- véridibus vel viridi-cyaneis, apice summo late rufis, pedibus rufo-fulvis, tarsis nigris. — Long. 9-10 mill.; lat. 4 4/2-5 mill. Var. 8. Tibiis tolis fere omnino nigris. Oaxaca (Mexique), Mus. Sallé. — Guatemala, Mus. Chapuis. Caput punctulatum, in medià fronte impressum, vertice longitudina- lier profunde sulcato, epistomale subarcuatim emarginato, mandibulis apice, oculis antennisque nigris, harum articulis quatuor basalibus omnino rufo-fulvis. Prothorax convexus, crebre sat fortiter undique punctatus, lateribus utrinque subrotundatus, integer ibique anguste marginatus. Scu- tellum parvum, fere quadratum, apice rotundatum, læve, Elytra suboblongo- ovala, lateribus utrinque modice dilatata, superne convexiuscula, creber- rime fortiter rugoso-punctata, versus apicem punctalo-sulcata, interstitiis elevatis, lateribus utrinque infra callum humeralem costulà obsoletà ins- tructa. Pedes validi, tibiis quatuor posticis exlus ante apicem late satisque profunde emarginatis. &. Primo tarsorum quatuor anticorum articulo dilatato. Q. Elytris versus apicem magis fortiter et regulariter punctato-sulcatis, costisque tribus elevatis longitudinaliter utrinque ad latera instructis ; primo tarsorum quatuor anticorum articulo triangulari. -b. PROMECOSOMA CINCTIPENNE. — Oblongum, subdepressum, flavum, elytris cæruleis, nitidis, margine ipso et apice flavis, mandibulis, oculis antennisque nigris, harum articulis 3 basalibus flavis, tarsorum articulo lertio fusco. — Long. 7-7 1/2 mill.; lat. 3 3/4-4 mill. Cæcoscelis cinclipennis Sturm., Catal. (ex specimine typico a cl. Sallé communicato). Mexique. — Mus. Sallé. Caput punctulatum, inter oculos modice impressum, epistomate sub- arcuatim emarginato. Prothorax transversus, convexiusculus, satis grosse disperse punclatus, inlerstiliis minutissime punctulatis, lateribus utrinque rotundatus, inleger, anguste reflexo-marginatus. Scutellum triangulare, apice rotundatum, læve. Elytra oblonga, ad latera modice medio dilatata, (1877) 9 130 ÉD. LEFÈVRE. superne depressa, ante apicem subito abrupte valde declivia, utrinque infra callum humeralem evidenter transversim impressa, juxta suturam et apicem versus profunde punctato-sulcata, lateribus autem dense cor- fluenter et rugose punctata. Pedes flavi, tibiis intermediis extus ante api- cem fortiter emarginatis, posticis rectis. 6. PROMECOSOMA ELEGANTULUM. — Subovato-oblongum, subdepressum, corpore subtus cum pedibus nigro-piceo, capite prothoraceque fulvo-testa- ceis, oculis, mandibulis apice, antennisque nigris, harum articulis 3 basa- libus fulvis, elytris viridi-cæruleis, apice summo concinne et indistincte fulvis. — Long. 6-6 1/4 mill.; lat. 3 mill. Guanajuato (Mexique). — Mus. Sallé. ©. Caput læve, inter oculos nonnihil impressum ibique vage punctula- tum, epistomate subarcualim emarginato. Prothorax transversus, superne convexus, disperse inordinatim sat fortiter punctatus, lateribus utrinque rotundatus, integer, anguste reflexo-marginatus. Scutellum apice rotun- datum, læve. Elytra subovato-oblonga, subparallela, superne depressa, infra humeros utrinque transversim evidenter impressa, ante apicem subito abrupte declivia, apice sammo arcuatim truncata, juxtà suturam apicem versus forliter punctato-striata, ad latera utrinque rugose punctata ibique costulis duabus elevatis longitudinaliter instructa. Pedes nigro-picei, tibiis intermediis exlus ante apicem modice emarginalis, posticis rectis. 7. PROMECOSOMA SALLEI — Oblongum, subtus vèridi-æneum, metatho- racis epipleuris abdomineque apice, rufo-brunneis, supra æneo-viride, nilidum, labro, antennarum basi, suturä totà elytrorumque margine late- rali utrinque lale, rufo-sanguineis. — Long. 6 3/4-8 mill.; lat. 3 1/2- k mill. Plaines au pied de la Cuesta del Zapatero (État de Michoacan). — A cl. Dugès collectum. — Mus. Sallé. Caput creberrime sat fortiter undique punctatum, inter oculos obsolete depressum, epistomate subarcuatim emarginato, oculis antennisque nigris, harum articulis quatuor basalibus rufis, primo maculà magnà nigro-fuscà superne notalo. Prothorax transversus, convexiusculus, elytrorum basi latitudinem æquans, dense fortiter subrugose punctatus, lateribus utrin- Eumolpides nouveaux ou peu connus. 1531 que rotundatus, integer, ibique late reflexo-marginatus.' Scutellum trian gulare, apice rotundatum, sublæve. Elytra oblonga , lateribus medio modice dilalata, superne convexa, apice regulariter declivia ibique sub- acuminala, densissime undique inordinatim et confluenter rugose punc- tata, ad latera utrinque infra humeros longitudinaliter bicostala, apice summo præsertim juxta suturam satis profunde sulcala, Pedes fuscis, femoribus interdum viridi-æneis, tibiis quatuor posticis extus ante apicem late fortiter emarginalis, hisque apice rufescentibus, larsis nigris. 8. PROMECOSOMA SANGUINOLENTUM. — Præcedenti (P. Sallei) vicinum, sed corpore subtus, capite pro parte, prothorace pedibusque omnino, rufo- sanguineis, oplime distinclum ; elytris etiam magis profunde rugose punc- tatis. — Long. 7 mill.; lat. 3 3/4 mill. Cæcoscelis sanguinolenta Sturm, Calal., (ex specimine typico a cl. Sallé communicato). Mexique. — Mus, Sallé. 9. PROMECOSOMA DUGESI. — Oblongum, subtus rufo-fulvum, supra æneo- vel cæruleo-viride, nitidum, labro fulvo, elytris apice summo rufis, _ pedibus nigris, genubus tolis tibiisque qualuor poslicis apice rufescentibus. — Long. 6 3/4-7 mill.; lat. 3 1/2-3 3/4 mill. Léon, État de Guanajuato (Mexique). — Mus. Sallé, Caput creberrime undique confluenter punctatum, in medio obsolete depressum, oculis albidis, mandibulis antennisque nigris, harum articulis 3 basalibus inferne fulvis. Prolthorax transversus, convexus, densissime undique rugoso-punclatus, interstitiis hic illic subcallosis, lateribus utrin- que rotundatus, integer, ibique anguste reflexo-marginatus. Scutellum apice rotundatum, sublæve, Elytra oblonga, lateribus utrinque medio modice dilatata, superne convexa, apice regulariler declivia ibique sub- acuminata, densissime undique confluenter rugoso-punctala, coslis qua- tuor obsoletis longitudinaliter instructa, costà laterali evidentiore. Pedes nigri, genubus totis tibiisque quatuor posticis apice rufescentibus, his exlus ante apicem fortiter emarginatis. 10. PROMECOSOMA JUCUNDUM.— Oblongo-ovatum, parallelum, convetumn, 132 | ÉD. LEFÈVRE. subtus cum capite, prothorace scutelloque rufo-fulvum, elytris saturate violaceis, subnilidis, apice Ssummo conjunctim rotundatis ibique angustis- sûme rufo-fulvis ; pedibus rufo-fulvis, larsis piceis. — Long. 7 mill.; lat. 3 1/4 mill. Mexique. — Ma collection. Caput grosse confluenter punctatum, inter oculos impressum, oculis, mandibulis apice, antennisque nigris, harum articulis tribus primis rufo- fulvis. Prothorax transversus, parum convexus, in medio transversim evi- denter impressus, grosse undique punctatus, interstitiis subcallosis et vix perspicue minutissime punctatis, lateribus utrinque integer, rotundatus ibique reflexo-marginatus. Scutellum subquadratum, apice late rotunda- tum, fortiter punctatum. Elytra oblongo-ovata, parallela, apice conjunc- tim rotundata, convexa, densissime confluenter rugoso-punctata, juxta suturam et versus apicem sulcata. Pedes rufo-fulvi, tarsis piceis, tibiis intermediis extus ante apicem sat forliter emarginatis, posticis rectis. 41. PROMECOSOMA INFLATUM. — Suboblongo-ovatum, curtum, subtus nigrum vel piceum, capite prothoraceque rufo-fulvis, hoc basi magis minusve nigro-infuscalo, elytris nilidis, æneo vel cæruleo-viridibus, pedi- bus rufo-fulvis, tibiis apice tarsisque nigris. — Long. 5 1/2-6 mill.; lat. 3-4 mill. Var. 8. Pedibus piceis vel omnino nigris. Cuernavaca (Mexique). — Mus. Sallé. Caput læve, in medià fronte late sed parum profunde impressum ibique sat dense punctulatum, oculis, mandibulis apice summo antennisque nigris, harum articulis 3 vel 4 basalibus rufo-ulvis. Prothorax transver- sus, convexiusculus , disperse punctatus, punctis hic illic inordinatim aggregatis, lateribus utrinque rotundatus , , integer, ibique vix anguste reflexo-marginatus. Scutellum parvum, apice rotundatum, læve. Elytra subovata, ad latera medio utrinque fortiter dilatata, superne depressa, ante apicem subito abrupte declivia, apice summo valde subarcuatim trun- cata, infra callum humeralem utrinque late evidenter transversim im- pressa, punctato-sulcata ; disco autem et ad latera densissime subconfluen- ter punctata. Tibiæ intermediæ extus ante apicem late emarginatæ, posticæ rectæ, | Eumolpides nouveaux ou peu connus. 133 ©. Primo tarsorum quatuor anticorum articulo triangulari ; elytris late- ribus minus dilàtatis, juxla suturam et versus apicem magis fortiter punc- tato-sulcatis, ad latera infra humeros utrinque costulà elevatà longiludi- naliter instructis. 12. PROMECOSOMA DILATATUM. — Suboblongo-ovatum, subtus cum pedi- bus nigrum, supra viridi-æneum, nilidum, labro fulvo. — Long. 6 1/2- 6 3/4 mill.; lat. 3 1/2-3 3/4 mill. Var. 8. Minor, corpore subtus omnino fulvo, prothorace obscure viridi, lateribus utrinque late fulvo, pedibus læte fulvis. Var. +. Minor, corpore, prothorace pedibusque omnino læte fulvis. Guanajuato (Mexique). — Mus. Sallé, Colaspis dilatata Sturm., Cat, (ex specimine typico a cl, Sallé commu- nicato). Caput disperse minute punctulatum, in medià fronte fossulatum, oculis antennisque nigris, harum articulis 3 basalibus obscure fulvis. Prothorax transversus, convexiusculus, remote punctatus ; interstiliis in medio disci subcallosis et minutissime punctulatis, lateribus utrinque rotundatus, integer, ibique vix anguste reflexo-marginatus. Scutellum parvum, apice rotundatum, læve. Elytra subovata, ad latera utrinque sat fortiter dilatata, superne depressa, ante apicem subito abrupte declivia, juxta suturam et apicem versus satis profunde punctalo-sulcata , disco exteriori autem dense subconfluenter punctata. Pedes nigri, tibiis intermediis extus ante apicem late emarginatis, posticis rectis. 13. PROMECOSOMA CHRYSIS. — Suboblongo-ovatum, subtus cum pedibus nigro-piceum , capite prothoraceque rufo-fulvis, magis minusve nigro- infuscalis, oculis, mandibulis apice antennisque nigris, harum articulis 3 vel k rufo-brunneis, elytris viridi-æneis, nitidissimis. — Long. 8 mill.; lat. 3 3/4 mill. : Mexique. — Ma collection. Caput grosse punctatum, in medià fronte foveolatum. Prothorax trans- 134 ÉD. LEFÈVRE. versus, grosse undique punctatus, lateribus utrinque rotundatus, integer, ibique late reflexo-marginatus. Scutellum parvum, apice rotundalum. Elytra subovata, ad lalera utrinque fortiler dilatata, superne depressa, ante apicem subito abrupte declivia, creberrime undique punctata, juxtà suturam ad apicem versus fortiler punetato-striata, impressione basali fere nullà. Pedes nigro-picei, tibiis intermediis extus ante apicem sat profunde emarginalis, posticis rectis. 14. PROMECOSOMA FERVIDUM. — Oblongo-subelongatum , superne de- pressum, sublus nigrum., capile prothoraceque flavo-lestaceis, oculis, man- dibulis apice antennisque nigris, harum articulis 3 basalibus fulvis, elytris viridi-cœruleis vel æneo-viridibus, nilidis, pedibus flavo-teslaceis, tarsis fuscis. — Long. 6-6 1/4 mill.; lat. 2 1/2-2 3/4 mill. Var. 8. Corpore subtus pedibusque omnino nigro-piceis. Guanajuato (Mexique). — Mus. Sallé. Caput punctulatum, in medià fronte fossulatum, epistomate arcuatim emarginato. Prothorax trensversus, superne COnvexus, disperse punctatus, punctis hic illic inordinatim aggregalis, interstiliis subcallosis, lævibus, lateribus utrinque rotundalus, integer, ibique anguste reflexo-marginatus. Scutellum apice rotundatum, læve. Elytra parallela, superne depressa, ante apicem abrupte declivia, apice summo subacuminata, creberrime undique sublineatim punctata, juxtà suluramn et apicem versus fortiter punclato- striata, impressione basali fere null. Pedes flavo-testacei, tibiis interme- diis extus ante apicem sat profonde emarginatis, tarsis piceis. ©. Elytris dorso magis forliler depressis, versus apicem profundius punctato-siriatis, singulo in medio disci costà elevatä, a basi usque ad apicem extensà longitudinaliter instructis. 15. PROMECOSOMA LEPIDUM. — Oblongo-ovatum, parallelum, convexius- culum, sublus cum capite, prothorace scutlelloque fuloum, elytris læte æneo-viridibus, apice summo anguste fulvis; pedibus concoloribus, tarsis quatuor posticis piceis. — Long. 5 1/2-7 mill.; lat, 3-8 3/4 mill. Panistlahuaca, Oaxaca (Mexique). — Mus. Sallé. 21 Caput disperse punctatum, inter oculos sat fortiter impressum, oculis, Eumolpides nouveaux ou peu connus. 435 mandibulis apice antennisque nigris, harum articulis quatuor basalibus fulvis. Prothorax transversus, parum convexus, dense subconfluenter punctatus, lateribus utrinque rotundatus, integer, ibique late reflexo- marginatus. Scutellum subquadratum, apice late rotundatum, læve. Elytra oblongo-ovata, parallela, apice conjunctim rotundala, convexiuscula, den- sissime confluenter punctata, juxtà suturam et versus apicem sulcala. Pedes fulvi, tarsis quatuor poslicis piceis ; tibiis intermediis exlus ante apicem fortiter emarginatis, posticis reclis, 16. PROMECOSOMA LUGENS. — Oblongo-ovatum, parallelum, conveæius- culum, subtus cum capite, prothorace, scutello pedibusque nigrum, abdo- mine rufo-fulvo ; elytris saturate viridi-cyaneis, labro fulvo. — Long. 7 mill,; lat. 3 mill. Oaxaca (Mexique). — Mus. Sallé. Caput dense punctatum, inter oculos modice impressum, antennis nigris, articulis duobus primis rufo-brunneis. Prothorax convexus, antice quam basi angustior, dense undique forliter punctatus, lateribus utrinque reflexo-marginatus. Scutellum subquadratum, apice late rotundatum, in medio profunde impressum. Elytra oblongo-ovata, parallela, apice abrupte declivia, densissime subconfluenter punclala, juxtà suturam et apicem versus sulcata. Pedes nigri, tibiis intermediis extus ante apicem valde emarginatis, poslicis rectis. Genus ADOREA. Corpus oblongo-elongatum. Caput valde exsertum, oculis magnis, con- vexis, intus sinuatis ; epistomate sulcis duobus obliquis retrorsum conver- gentibus a fronte separato, antice abrupte declivi, ibique subarcuatim emarginato, Antennæ filiformes, dimidio corpore longiores, articulo primo incrassato, secundo subgloboso, minimo, tertio et sequentibus subæquali- bus, longissimis. Prothorax transversus, antice recte truncatus, basi medio sublobatus, lateribus subrotundatus ibique tridenticulatus, angulis anticis sicut et posticis extus productis. Scutellum parvum, apice subrotundatum. Elytra prothorace basi latiora, superne depressa, humeris valde prominen- tibus. Prosternum latissimum, inter coxas modice contractum, postice 136 ÉD. LEFÈVRE. dilatatum, antice convexiusculum dein concavo-emarginatum, basi arcua- tin truncatum. Episternum prothoracis margine antico subconcavo, angulo externo ad thoracis angulum fere producto. Pedes elongali, femoribus subfusiformibus, tibiis rectis, primo tarsorum posticorum articulo duobus sequentibus simul sumptis æquali; unguiculis appendiculatis. Ce nouveau genre est établi sur un très-bel insecte rapporté des envi- rons de Quito par Murray et qui se trouve dans la collection de M. Chapuis. Il appartient au groupe des Colaspites et doit se placer près des Colaspis, dont il diffère amplement par la forme du prosternum et la structure des antennes. ADOREA SPECIOSA. — Oblongo-elongata, subtus obscure violaceo-pur- purea, viridi-tincta, subopaca, supra viridi-metallica, nitidissima, capite antice, prothoracis margine utrinque laterali, elytrorumque limbo latis- simo, purpureo-cupreis. — Long. 12-13 mill.; lat. 5-5 1/2 mill. Quito. — Mus. Chapuis. Caput grosse subconfluenter punctatum, supra antennarum insertionem spatio lævi calloso utrinque oblique instructum, vertice minus fortiter et laxius punctato, in medio longitudinaliter parum profunde impresso ; antennis obscure purpureo-violaceis, articulis 3 basalibus fulvis ; labro fulvo ; mandibulis oculisque nigris. Prothorax grosse inæqualiter, hic illic confluenter , foveolatim punctatus, interstitiis elevalis, minute parum dense punctulatis, lateribus utrinque reflexo-marginatus ibique tridenti- culatus. Scutellum læve, nitidum. Elytra superne depressa, grosse undi- que foveolatim punctata, prope suturam et apicem-versus profunde striata, ad latera autem transversim cicatricoso-impressa, interstitiis elevatis, læ- vibus. Pedes elongati, femoribus obscure violaceo-purpureis, tibiis basi viridi-æneis, apice autem cum tarsis brunneo-rufis, horum articulo tertio viridi-metallico. Genus COLASPIS. Fabric., Syst. Eleuth., 1, 4801, p. 411. 4, COLASPIS EUMOLPOIDES, — Maæima, oblongo-ovata, convexa, subtus Eumolpides nouveaux ou peu connus. 137 viridi-cærulea, supra cyanea, prothorace lateribus fortiter tridentato, elytris densissime inordinatim punctatis. — Long. 14 mill.; lat, 7 mill. Peru. — Mus. Kirsch. Caput grosse confluenter punctatum, inter oculos longitudinaliter sul- catum, supra antennarum basin spatio lævi subcalloso utrinque instruc- tum ; epistomate antice lævi, apice subarcuatim parum profunde emargi- nato ; labro mandibulisque nigris; palpis cyaneis, articulis 2 basalibus fulvis ; oculis magnis, luteis. Antennæ dimidio corpore longiores, cyaneæ, apice cyaneo-nigræ, articulis 2-3 basalibus brunneis. Prothorax trans- versus, modice convexus, dorso minus crebre, ad latera densissimé grosse punclatus, interstitiis punctis minutissimis intermixtis, lateribus utrinque reflexo-marginatus, fortiter obtuse tridentalus, angulis anticis extus pro- duclis. Scutellum læve, apice rolundatum. Elytra oblonga, convexa, apice subacuminata, densissime sat fortiter inordinatim punctata, humeris pro- minulis. Pedes cyanei, tibiis apice tarsisque pilis aurulentis obsitis, his cæruleo-viridibus. 2. COLASPIS HEROS. — Oblongo-elongata, subcuneiformis, convexiuscula, læte viridis, labro, palpis, pedibus antennarumque articulis quinque basa- libus, læte luleo-fulvis ; capite prothorace sicut et elytris creberrime con- fluenter scrobiculato-punctatis, interstiliis elevatis, subcallosis ; illo late- ribus utrinque fortiter tridentato, antennis apice nigris. — Long. 9-9 1/2 mill.; lat. hum. 4 mill. Équateur. — Ma collection. 3. COLASPIS FULVICOLLIS. — Ovalis, fulvo-testacea, antennis pro parte, tibiis apice tarsisque nigris ; capite punctulato, inter oculos vage depresso ; prothorace transverso, in medio disci parce, ad latera crebrius, sat fortiter punctato, inlerstiliis minutissime punctulatis, margine utrinque laterali reflexo-marginato, in medio angulato; elytris viridibus, infra callum humeralem utrinque transversim evidenter impressis, sat regulariler seria- tim subgeminato-punctatis, punctis apice minoribus et seriebus simplici- bus, interstiliis allernis subelevatis, lævibus, apice summo autem costæ- formibus et coeuntibus. — Long. 10-10 1/2 mill.; lat. 5 mill, Brasilia. — Ma collection. 138 ÉD. LEFÈVRE, h. COLASPIS CRUENTATA. — Ovalis, capite cupreo-aureo, fortiter punc- tato, inter oculos transversim depresso, vertice longitudinaliter subsulcato; palpis piceis; antennis nigris, articulo primo basali virescente, apice obscure brunneo ; prothorace saturate viridi, subtilissime et densissime granuloso, opaco, punclis grossis hic illic irregulariter aggregatis pro- funde adsperso, interstitiis minute punctulatis, lateribus reflexo-margi- nato ibique tridenliculato; elytris saturate viridibus, subtilissime et densissime granulosis, opacis, late sanguineo-rufo (basi excepté) circum- datis, tenuiter subgeminatim punclato-striatis, énterstitiis dorso con- veæiusculis, versus apicem et ad latera autem costas satis elevatas for- mantibus ; abdomine tolo rufo-sanguineo ; pectore femoribusque cyanets ; tibiis tarsisque obscure viridi-æneis, illis apice paululum rufescentibus.— Long. 7-8 mill.; lat. 3 1/4-3 14/2 mill. Venezuela, Yucatan, — Ma collection. 5. COLASPIS VIRIDISSIMA. — Ovalis, convexa, viridis, labro fulvo, antennis cÿaneo-nigris, articulis K basalibus læte fulvis; capite crebre punclalo, supra antennarum insertionem spatio lævi subcalloso instructo ; prothorace grosse confluenter punclalo, in medio disci spatiis elevatis lucidis instructo, utrinque ad latera late evidenter impresso, margine late- rali obsolete tridenticulato, dente medio sæpe majori; elytris densissime undique sat fortiler acervatim cribratis, singulo lineis duabus lævibus (unâ submediä postice abbreviatä, alter laterali magis elevatä) longètu- dinaliter instructis ; humeris prominulis, lævibus ; pedibus elongatis, pallide flavis. — Long. 7-9 mill.; lat, 4-4 1/2 mill. Brasilia. — Commun dans les collections. 6. COLASPIS LACORDAIREI. — Ovalis, subtus cyaneo-virescens , supra saturate cyanea, violaceo-micans, labro, palpis, pedibus ; antennisque magis minusve pallide fulvis, harum articulis 5-9 nigro-infuscalis ; capile inter oculos depresso ibique ruguloso, vertice longitudinaliter sul- cato ; prothorace disperse sat grosse el pr ofunde punctalo, interstitiis, præ- serlim ad latera, minulissime punctulatis, margine utrinque laterali reflexæo-marginato et in medio tenuiter bidenticulato, angulis anticis extus curvalo-productis ; elytris convexis, sat regulariter seriatim punc- Eumolpides noüveaux où peu connus. 139 tatis, infra callum humeralem utrinque obsolete transversim impressis, humeris prominulis, lævibus. — Long. 6-7 mill.; lat. 3-3 4/2 mill, Brasilia, — Assez commun dans les collections. 7. COLASPIS IMPRESSA. — Ovalis, sublus cyaneco-nigra, supra cyanea, nilida; antennis rufo-fulvis, apice summo paululum infuscatis ; capile sat fortiter punctato, vertice longitudinaliler sulcato ; prothorace convexo, subcrebre undique fortiter punctato, punctis oblongis, aciculatis, margine laterali utrinque concinne reflexo-marginato, in medio obsolelissime angu- lalo ; elytris convexis, subseriatim aciculato-punctatis, infra basin utrin- que transversim excavatis, apice summo subcallosis ; pedibus nigris, unguiculis obscure brunneis. — Long. 6-7 mill.; lat, 3 mill. Guatemala, — Mus. Chapuis. \ Var. B. Paulo minor; pedibus rufo-fulvis, tarsis nigro-infuscatis. Rio-Janeiro. — Ma collection, 8. COLASPIS ABDOMINALIS. — Ovalis, saturate violacea, nitida, abdo- mine loto, labro, palpis, pedibus, antennisque rufo-fulvis, harum articulis 5-8 nigris ; capite punctato, inter oculos impresso ibique ruguloso ; pro- thorace disperse punctato, interstiliis lævibus, margine laterali utrinque in medio tenuiter bidenticulato, angulis anticis extus curvato-productis ; elytris convezxis, infra callum humeralem utrinque obsolete transversim impressis, sat regulariter seriatim geminalo-punctulatis, punctis versus apicem evanescentibus, énterstiliis lævissimis, costulas longitudinales obso- lete formantibus, costulâ penultimä autem magis elevatä, angulo apicali subcalloso. — Long. 7 mill.; lat. 3 1/2 mill. La Plata. — Ma collection. 9. COLASPIS SULPHURIPES. — Ovalis, saturale violacea, nilida, pedibus pallide flavis, tarsis paululum infuscatis ; labro palpisque piceis : antennis crassioribus, nigris, arliculis 3 basalibus obscure brunneis ; capite grusse confluenter undique punctato, vertice longitudinatiter sulcato ; prothorace transverso, disperse punctulato, ad latera utrinque sat fortiter impresso, lateribus reflexo-marginatis, in medio bidenticulatis, angulis anticis 440 ÉD. LEFÈVRE. . exirorsum minus productis ; elytris infra basin obsolete transversim im- pressis, sat crebre undique subseriatim punctulatis, versus apicem juxtà suluram unistriatis, angulo apicali subcalloso ; abdomine fere lævi, et pilis fulvis erectis modice obtecto. — Long. 5 4/2 mill.; lat. 2 4/2-2 3/4 mill. Montevideo. — Mus. Chapuis. 10. COLASPIS PALLIPES. — Ovalis, viridi-cyanea, nitida, labro, palpis, pedibus, antennarumque articulis quatuor basalibus pallide flavis, his apice cyaneo-nigris ; capite dense punctato, vertice longitudinaliter sul- calo ; prothorace transverso, punctis nonnullis grossis tantum hic illic disperse énstructo, interstiliis interdum creberrime minutissime punctu- latis, lateribus reflexo-marginatis, in medio subbidenticulatis, interdum etiam lantum bisinuatis, angulis anticis extrorsum curvato-productis ; elytris infra basin transversim evidenter impressis, regulariter seriatim geminato-punctatis, punctis autem juxtà suturam et apicem versus mino- ribus et seriebus simplicibus. — Long. 5-6 mill.; lat. 2 4/2-3 mill. Brasilia. — Assez commun dans les collections. A4. COLASPIS VIRIDIPES. — Ovata, viridi-metallica , nitida, labro, palpis, antennarumque articulis 3 basalibus fulvis, his apice nigro-cya- neis; oculis nigris; capite sat crebre punctato, inter oculos transversim sulcato, epistomate antice subrecte truncato; prothorace transverso, con- vexo, lævissimo, punctis nonnullis grossis hic illic disperse inordinatim adsperso, lateribus utrinque reflexo-marginato, ibique in medio sat for- titer angulato, angulis anticis extrorsum curvato-productis ; scutello lævi, apice rotundato ; elytris infra basin late evidenter transversim impressis, sat regulariter seriatim subgeminato-punctatis, punctis infra humeros et ad latera majoribus, apice autem minoribus et seriebus simplicibus, angulo apicali subcalloso ; pedibus metallico-viridibus, tibiis apice tarsisque nigro-piceis. — Long. 5 1/2-6 mill.; lat. 3-3 1/4 mill. Brasilia (Bahia). — Ma collection. 42. COLASPIS CUPREO-VITTATA. — Suboblongo-ovata, viridi-metallica, aureo-micans, antennis nigris, articulis quatuor basalibus rufo-fulvis ; Eumolpides nouveaux ou peu connus. A4 prothorace subquadrato, convexo, sat dense inæqualiler punctato, lateribus utrinque fere recto ibique late reflexo-marginalo et pone medium sat for- titer denticulalo, angulis anticis extrorsum curvato-productis ; elytris infra basin late transversim evidenter impressis, disco interiori minute subseriatim punctulatis, ad latera autem punctato-rugosis, interstitirs duobus ultimis longitudinaliter subcostatis, singulo vitl& laterali latä, purpureo-cupre& splendidä, callum humeralem amplectente et usque ad apicem ezxtens®, longitudinaliler ornatis ; pedibus metallico-viridibus , tibiis apice summo tarsisque piceo-nigris ; abdomine subtilissime reticulato- plicato. — Long. 6-6 1/2 mill.; lat, 3-3 174 mill. Brasilia. — Ma collection. 43. COLASPIS PROCERULA. — Suboblongo-ovata, subvirescenti-ænea , nilida; labro, palpis, pedibus, antennisque pallide flavis, harum articulis 5-8 piceo-nigris ; capite punctato, inter oculos impresso, vertice longitudi- naliter sulcato; prothorace transverso , convexiusculo, sat crebre fortiter aciculato-punctato, utrinque ad latera foveolatim impresso, lateribus concinne marginatis, in medio bidenticulatis, angulis anticis extrorsum curvato-productis ; scutello parvo, lævi, apice rolundato ; elytris infra basin late sed obsolete impressis, sat dense undique aciculato-punctatis, punctis disco interiori præsertim versus suturam sat regulariler lineatim, ad latera autem et apice summo paulo majoribus et inordinatim, digestis ; abdomine fere impunctalo, apice summo rufescente. — Long. 7-7 4/2 mill.; lat. 3 1/4-3 4/2 mill. Peru (Pozuzu). — Mus. Kirsch. 14. COLASPIS INTERSTITIALIS. — Suboblongo-ovata, fulvo-brunnea , æneo-micans, nitidissima, labro, palpis, antennis pedibusque pallide tes- taceis, genubus infuscatis ; capite prothoraceque dense irregulariter sat grosse punctatis, punctis indistincle magis minusve æneo-viridibus, hoc lateribus utrinque medio unidentato ; elytris dense seriatim et geminatim regulariter punctatis, interstiliis subconveæis, lævibus, nilidissimis, apice confluentibus. d. Primo tarsorum quatuor anticorum articulo dilatato ; tibiis duobus 142 ÉD. LEFÈVRE. posticis intus medio ampliatis, versus apicem iterum attenuatis, — Long. 5-6 1/2 mill.; lat. 2 1/4-3 mill. Brasilia (Bahia). — Ma collection. 15. COLASPIS DUPLICATA. —Suboblongo-ovalis, viridi-cyanea, interdum “violaceo-reflexo-micans, nitida ; labro, palpis et antennarum basi piceis, his apice nigris ; capite fortiter punctato, inter oculos impresso ; protho- race transverso, salis grosse disperse punctato, ad latera utrinque sub- foveolato, lateribus concinne marginatis, in medio bidenticulatis, angulis anticis extrorsum curvalo-productis ; elytris infra basin evidenter trans- versim tmpressis, Sertalim regulariter geminato-punctulatis, interstitiis latis, obsolete convexis, lævissimis, versus apicem subcallosis ; abdomine reliculato; pedibus subelongatis, tibiis virescentibus, apice sicut et tarsis piceis. — Long. 6-6 1/2 mill.; lat. 2 3/4-3 mill. Brasilia (Bahia). — Ma collection. 16. COLASPIS COSTIPENNIS. — Ovalis, viridi-cyanea vel æneo-viridis, nitida, labro, palpis, pedibus, antennarumque articulis quatuor basalibus, rufo-fulvis, his apice nigris ; capite sat fortiter disperse punctato, punctis antice minoribus et densioribus ; prothorace crebre undique punctato, mar- gine laterali utrinque reflexo-marginato el in medio subarute angulato ; elytris subconvexiusculis, sat regulariter seriatim subgeminato-punctu- latis, apice summo subcallosis, infra basin late transversim impressis, callo humerali utrinque prominulo, lævi, et in costam elevatam ultra medium attingentem longitudinaliter producto. — Long. 6-7 mill; lat. 3- 3 1/4 mill. Argentina. — Ma collection. 47. COLASPIS VIOLACEA. — Ovata, convexiuscula, omnino salurate cya- neo-violacea, nitida, labro piceo, antennis nigro-cyaneis, articulis 3 basa- libus subtus obscure fulvis ; capite crebre punctato, in medio longitudi- naliter sulcato; prothorace transverso, dense et inæqualiter subrugose punctato, ad latera utrinque foveolatim impresso, lateribus reflexo-mar- ginatis, in medio bidenticulatis ; scutello lævi, apice rotundato ; elytris densissime undique sublineatim punctatis, infra humeros et versus latera Eumolpides nouveaux ou peu connus. 143 utrinque transversim subrugosis, prope suturam el apice summo sat for- titer punctato-sulcatis. — Long. 5-5 1/2 mill.; lat. 2 1/2-3 mill, Brasilia, — Commun dans les collections. A8. COLASPIS CUPRIPENNIS. —Ovata, convexiuscula, sublus cum pedibus el anlennis nigro-cyanca, supra purpureo-cupreo-micans, capile protho- raceque interdum magis minusve violaceo-tinctis, subopacis ; capile dense punctato, in medio longitudinaliter sulcato, labro nigro-piceo ; protho- race transverso, disperse fortiler punctalo, punctis hic illic aggregatis, interstitiis lævibus, ad latera utrinque fortius foveolatim impresso, late- ribus reflexo-marginatis, in medio bidenticulatis ; sculello cupreo, lævi, apice rotundato ; elytris infra basin utrinque obsolete transversim impres- sis, minus crebre et magis regulariler lineatim punctatis; juxtà suluram et apice summo subsulcatis. — Long. 4 1/2-5 mill.; lat. 2 1/2-3 mill Brasilia. — Commun dans les collections. 19. CoLASPIS ELEGANTULA Baly, Transact. of the Entom, Soc. of London, 1865, p. 341. — Oblongo-elongata, rufo-fulva, nitida; antennis nigris, basi fulvis ; thorace transverso, minule Sparsim punclato, lateribus in medio angulatis ; elytris regulariler rugoso-, prope suluram substriatim- punclatis, infra basin transversim depressis, læle metallico-viridibus , ulrinque limbo laterali salis lato, maculà magnà orbiculatà basali, vittä- que lalissimä vix ante medium fere ad apicem extensä, nec suluram attingente, cupreis. — Long. 5 mill.; lat, 2 4/4 mill, Ad Amazonium flumen. — Mus. Baly et Chapuis. Var. 8. Saturate rufa, elytris omnino cyaneis, viridi-tinctis, suturd toità viridi-metallicä. Peru (Pozuzu). — Mus. Kirsch. - 20. COLASPIS PULCHELLA. — Minor, oblongo-subelongata, omnino viridi- metallica, nilida ; antennis nigris, basi brunneis ; labro, palpis, pedibus- que rufo-fulvis, tibiis apice summo tarsisque piceis ; prathorace trans- verso, Sal grosse sparsim punclato, plagâ magnâ subcupreo-æneâ, nec basin nec apicem altingente, utrinque notalo, lateribus utrinque in medio All ÉD. LEFÈVRE. acute angulato ; elytris lateraliter rugoso-, prope suturam parce substria- tim-punctatis, infra basin transversim excavatis, utrinque limbo laterali lato, maculà magnä orbiculatä basali, viltâque latissim , viæ ante medium fere ad apicem extensä, nec suluram attingente, subcupreo-æneis. — Long. 3-3 3/4 mill.; lat. 4 1/2-1 3/4 mill. Peru (Pozuzu); Mus. Kirsch. — Para; Mus. Chapuis. 94. COLASPIS COMPTA. — Suboblongo-ovuta, subtus cum pedibus pallide flava, capite prothoraceque saturate fulvis, magis minusve cæruleo-reflexo- tinctis, antennis fuscis, oculis nigris ; prothorace transverso, dense undi- que punctato, infra apicem late transversim evidenter impresso, lateribus utringue reflexo-marginato ibique in medio fortiter angulato, angulis anticis obtusis ; elytris infra basin transversim excavatis, laleraliter rugoso-, prope suturam minute et subgeminatim-punctatis, versus apicem sat fortiter punctato-sulcatis, costulâque laterali elevaté utrinque instruc- tis, saturate fulvis, cæruleo-reflexo-micantibus et in singulo plagâ magnä orbiculatä basali, vittâque latissimä ante medium usque ad apicem extensä nec suluram atlingente, dilute metallico-æneis. — Long. 5-5 1/2, mill.; lat. 2 1/2-2 3/4 mill. Columbia. — Ma collection. 99, COLASPIS SULCATA.. — Breviter ovata, salurate rufo-picea, supra obscure subænea, hic illic cupreo-æneo-micans ; labro testaceo ; antennis pallide flavis, articulis 6-7 et 10-11 nigro-fuscis ; capite prothoraceque dense et fortiter confluenter punctato-rugosis, hujus lateribus in medio bidenticulatis; elytris infra basin evidenter impressis, costis octo valde integris (quarum primé abbreviatä) longitudinaliter énstructis, inter- stiliis foveolatim rugose-punctatis et transversim elevato-sulcatis ; pedibus saturate rufo-piceis. — Long. 5-5 1/2 mill.; lat, 2 3/4-3 mill. Brasilia — Ma collection. 93. CoLASPIS 44-COSTATA. — Oblongo-ovata , viridi-cyanea , nitida , elytris viridibus vel cyaneis, interdum violaceis ; capite crebre fortiter punctato, vertice longitudinaliter sulcato, antennis nigro-cyaneis, arti- culis 3 basalibus magis minusve fulvis, labro piceo ; prothorace trans- Eumolpides nouveaux ou peu connus. 145 verso, utrinque evidenter mpresso, confertim et profunde hic éllic con- fluenter punctato, lateribus marginato ibique tridenticulato (dente medio mullo majori), angulis anticis extus productis ; scutello lævi, apice sub- rotundato ; elytris oblongis, singulo 7-costalis, costis ad lalera et versus apicem magis elevatis, inter costas fortiter bifariam seriatim, ad latera subrugose, punctatis, humeris prominulis, lævibus ; pedibus elongatis, saturate cyaneis, interdum violaceo-micantibus, — Long. 7 1/2-8 1/2 mill.; lat. 4-4 1/3 mill. Brasilia. — Ma collection. 24. COLASPIS INSIDIOSA. — Oblongo-ovata, fusco-ænea, nitida, corpore subtus parce pubescens , prothoracis elytrorumque marginibus obscure viridibus, labro, antennis pedibusque rufo-brunneis ; capite crebre punc- tulato, inter oculos longitudinaliler impresso, oculis magnis, nigris ; pro- thorace convexo, disperse inæqualiter punctato (interstitiis minutissime vix visibiliter punctulatis), lateribus reflexo-marginatis , rotundato= ampliatis et in medio obsolete bidenticulatis ; scutello lævi, apice rotun- dato ; elytris infra basin transversim sat fortiter impressis, humeris prominulis, lævibus. d. Minor ; elytris versus suturam sat requlariter seriatim subgeminato= punctulatis, ad latera autem magis fortiter el minus regulariler sub- rugoso-punclatis; primo tarsorum anticorum articulo valde dilatato, — Long. 7 1/2-8 mill.; lat. 3 1/2 mill. $. Major et latior ; elytris disco interiori regulariter seriatim subge- minato-punctulatis, apicem versus et juxta suluram sat profunde punctato- sulcatis, interstilis convexis, lævibus, ad latera autem valde costatis, énterstitiis transversim rugatis; primo tarsorum anticorum articulo triangulari., — Long. 8 1/2-9 mill.; lat, 4-4 14/4 mill. Antilles. — Ma collection. 25. COLASPIS USTULATA. — Oblongo-ovata, subtus viridi-metallica , nilida, supra viridi-ænea, saturate violaceo-micans, labro palpisque fulvis ; antennis fuscis, filiformibus, dimidio corporis longioribus, articulis qua- tuor basalibus fulvis; oculis magnis, albidis ; capite grosse punctato, inter oculos depresso, vertice longiludinaliter sulcato ; prothorace trans- (1877) 10 146 ÉD, LEFÈVRE. verso, grosse profunde.et inæqualiter punctato, punctis hic illic confluen- tibus, interstitiis callosis, lævissimis, lateribus utrinque subrotundato ibique tridenticulato, dente medio majori, angulis anticis extrorsum cur- vato-productis ; scutello lævi, apice rotundato ; elytris grosse et profunde punctaio-sulcatis, interstitiis elevatis, lævissimis, impressione basali obso- let; pedibus elongatis, femoribus ferrugineis, viridi-reflexo-micantibus, libiis brunneo-violaceis, tarsis suturate cyaneis; primo tarsorum postico- rum articulo elongato, duobus sequentibus simul sumptis longicri ; abdo- mine pilis griseis erectis sat dense obsito. — Long. 6 1/2-8 mill.; lat. 3- & mill. &. Gracilior, primo tarsorum quatuor anticorum articulo inflato. Brasilia (ad Amazonium flumen). — Ma collection, 26, COLASPIS DEROSA. — Oblongo-ovala, parum convexa, subcupreo- ænea, nilida ; capile creberrime confluenter et fortiter undique punctato, labro piceo, oculis albidis, antennt8 nigris, articulis quinque basalibus fuscis ; prothorace transverso, profunde inæqualiter deroso, interstitiis elevatis, crebre et minute punctulatis, lateribus utrinque reflexo-marginato et in medio fortiter angulato, angulis anticis extrorsum curvato-pro- ductis; scutello lato, lævi, apice subacuto ; elytris profunde et inæqualiter cicatricoso-impressis, cicatricibus intus viridi-punctatis, interstitiis cal- losis, lævibus, impressione basali null; pedibus nigris, validis, tibirs quatuor anticis «a basi ad apicem sat fortiter sensim dilatatis, explanatis canaliculatisque, unguiculis rufescentibus ; abdomine punctulato, pilis griseis subtililer adsperso. — Long. 8 1/2-9 mill.; lat, 4-4 4/2 mill. Brasilia. — Ma collection. 97. COLASPIS FULVIMANA. — Suboblongo-ovata, convexa, subtus viridi- ænea, supra viridis, labro, palpis, antennis omnino pedibusque rufo- fulvis ; capite punctato, inter oculos late sed parum profunde impresso, epistomale fere lævi, oculis fuscis; prothorace viæ duplo' latiori quam longiori, in medio disci sparsim, ad latera autem crebrius fortiter et inæqualiter punctato, lateribus utrinque subrotundalo ibique concinne reflexo-marginato et in medio obluse bidenticulato, angulis anticis extror- sum curvalo-productis ; scutello parvo, lævi, apice roltundato; elytris Eumolpides nouveaux ou peu connus. 147 infra basin viæ visibililer transversim impressis, grosse fortiter sublinea- tim punctatis, ad latera transversim strigalis, juxtà suluram el apicem versus modice punctalo-striatlis, angulo apicali subcalloso ; abdomine sub- tilissime alutaceo ; prothoracis episternis crebre fortiler punctatis, — Long. 7-7 1/2 mill.; lat. 3 1/2-8 3/4 mill. Brasilia. — Ma collection. 28. COLASPIS NOTATICORNIS. — Oblongo-ovata, rufo-brunnea, nitida, prothoruace elytrisque magis minusve viridi-æneo-reflexo-micantibus, anten- narum articulis seplèmo sicut et ultimo nigris, oculis fuscis, capite crebr punctato, inter oculos depresso, verlice longitudinaliter sulcato ; protho- race transverso, fortiter et inæqualiter punctato, punclis hic illèc (præser- tim ad latera) subconfluentibus, lateribus utrinque 8-denticulato, dente * medio majori, angulis anticis modice extrorsum curvato-productis : scu- tello lævissimo, apice rotundato ; elytris infra basin obsolete transversim impressis, juatà suluram et apicem versus sat fortiler punctato-striatis, ad latera autem crebre inordinatim et subconfluenter punctatis ; pectore abdomineque lævibus ; prothoracis episternis punctis nonnullis disperse sat fortiter adspersis. — Long. 7 1/2-8 mill; lat. 3-3 4/2 mill. Venezuela (Caracas). — Ma collection. 29. COLASPIS NIGRIMANA. — Subelongato-ovata, rufo-brunnea, oculis, antennis (basi excrpt@), genubus, tibiis tarsisque nigris ; prothorace con- vexo, crebre undique subconfluenter punctato, lateribus rotundato tbique in medio denticulato, angulis anticis obtusis ; elytris grosse confluenter subrugose punclatis, juxlà suluram el apicem versus sat profunde punc- tato-sulcatis, interstiliis elevatis, — Long. 5 1/2-6 mill.; lat. 2 4/2-9 3/% mil], Brasilia, — Mus, Chapuis. 30. COLASPIS AURICOLLIS, — Suboblongo-ovata, subtus nigro-picea , labro, palpis antennarumque articulis 4 vel 5 basalibus fulvis, his apice nigris ; capile prothoraceque cupreo-auratis, fulgidis, hoc disperse subti- liter remote punclulato, lateribus reflexo-marginato ibiqueé paulo ante medium fortiter angulalo, angulis anlicis extrorsum curvato-productis 148 ÉD. LEFÈVRE. elytris viridi-cyaneis, interdum violaceo-reflexo-micantibus, infra basin et intra callum humeralem evidenter impressis, crebre sat fortiter sub- linealim punctatis, juxta suturam et apicem versus punctato-substriatis ; pedibus rufo-testaceis, tibiis apice tarsisque nigro-piceis. — Long. 3 3/4- 4 mill.; lat, 4 3/4-2 mill. Variat pedibus omnino piceo-nigris. Columbia (Gumana). — Ma collection, Genus PODOXENUS. (roûs, müdos, pes; £tvos, énsolitus.) Caput exsertum, inter oculos supra antennarum insertionem spatio lævi subcalloso utrinque instructum; epistomate sulcis duobus obliquis et retrorsum angulatim convergentibus a fronte separalo, antice subar- cuatim emarginalo ; oculis magnis, valde convexis, intus sinuatis. Antennæ elongatæ filiformes, fere corporis longitudinem æquantes, articulis tertio et quarto brevibus, inter se æqualibus, articulo quinto tribus præceden- tibus simul sumptis fere longiori. Prothorax lateribus utrinque in medio angulatum, dein forliter deflexum, dilatatatum, basi recte truncatum. Mesosternum latum, inter coxas elevatum, apice late rotundatum. Epis- ternum prothoracis margine antico subconcavo, angulo externo brevi, ad thoracis angulum non producto. Pedes elongati; femoribus incrassatis, posticis subtus muticis vel post medium dente minuto armatis; tibiis explanatis, quatuor anticis curvatis, a basi usque ad apicem sensim for- titer dilatatis, ultra tarsorum insertionem apice productis, duobus posti- cis fere rectis, ante apicem evidenter sinuatis; primo tarsorum posticorum articulo triangulari, valde elongato, duobus sequentibus simul sumptis fere triplo longiori; unguiculis appendiculatis. La grosseur des yeux, la structure des antennes à la base, la forme des pattes et la longueur du premier article des tarses postérieurs, per- mettent de distinguer facilement ce nouveau genre qui appartient au groupe des Colaspites de M. Chapuis. Il se compose exclusivement d’espèces brésiliennes, Eumolpides nouveaux ou peu connus. 149 A. Femoribus posticis subtus ante apicem dente minuto acuto armatus. 4. PODOXENUS CHAPUISI. — Oblongo-elongatus, subparallelus, parum *conveæus, læte viridi-ænceus, labro, antennis pedibusque rufo-fulvis, genu- bus sicut et tarsis infuscatis, femoribus posticis sublus ante apicem dente minulo acuto armatis. — Long. 7-7 1/2 mill.; lat 2 3/4-3 mill. Var. 8. Omnino rufo-fulvus, magis minusve viridi-æneo-reflexo-linctus, antennis pedibusque dilutioribus. Brasilia (Bahia). — Mus. Chapuis. Caput sat crebre undique punctatum, inter oculos depressum ibique obsolete foveolatum, mandibulis oculisque nigris. Prothorax subquadratus, paulo latior quam longior, superne modice convexus, crebre fortiter punctatus, punctis hic illic confluentibus, lateribus utrinque subrectis, anguste marginatis et in medio obtuse angulatis. Scutellum læve. Elytra elongata, prothorace basi latiora, infra basin utrinque late transversim impressa, humeris prominulis, lævibus; superne modice convexa, disco exteriori crebre inordinatim punclata, juxta suluram et versus apicem satis profunde punctato-striata, interstitiis elevatis costæformibus ; pedes elongati, rufo-fulvi, tibiis apice tarsis sicut et prosterno pilis fulvis sat dense obtectis. B. Femoribus posticis muticis. 2. PODOXENUS LIMBATUS. — Suboblongo-ovatus, rufo-brunneus, magis minusve viridi-æneo-tinctus, antennis fulvis, articulis 7° et A0-11° nigris, prothorace elytrisque concinne viridi-metallico-limbatis, pedibus rufo- brunneis, femoribus posticis muticis. — Long. 5-7 mill.; lat. 3-3 1/2 mill. Brasilia (Bahia). — Ma collection. Capul sat dense punctatum, inter oculos foveolalim impressum, man- dibulis oculisque nigris. Prothorax transversus, minus dense inæqualiter punctulatus, lateribus utrinque reflexo-marginatus, in medio ampliatus ibique subacute angulatus, angulis anticis extrorsum modice curvato- 150 ÉD. LEFÈvRE. productis. Elytra prothorace basi latiora, convexa, infra basin transversim impressa, parum dense punctala, punctis ad latera el in impressione basali majoribus, prope suluram autem subtilioribus ibique seriatim subgeminato-digestis, apice summo punclalo-sulcata, interstitiis con- vexiusculis, lævibus, margine laterali concinne et limbo inflexo metallico- viridibus, 3. PODOXENUS CÆRULEATUS. — Ovato-oblongus, conveæus, subtus cæru- leo-viridis, supra salurate cyaneus, prothorace marginibus vyaneo-viri- dibus, labro antennisque rufo-fulvis, harum articulis 5-7 nigro-infuscatis, pedibus nigris, femoribus inlerdum æneo-micantibus, posticis muticis. — Long. 7-7 4/4 mill.; lat. 3 1/4-3 1/2 mill. Brasilia (Bahia). — Mus. Chapuis. , Caput crebre undique punctatum, in medià fronte foveolatum, mandi- bulis nigris, oculis fusco-albidis. Prothorax transversus, convexus, dis- perse undique sat fortiter punctatus, lateribus reflexo-marginatus, in medio ampliatus ibique acute angulatus. Scutellum apice rotundatum, punctis nonnullis parvis instructum. Elytra prothorace basi latiora, su- perne convexa, infra basin late transversim impressa, disco exteriori autem magis fortiter et inordinatim punctata, prope suturam et versus apicem punctato-striala, interstitiis elevatis, lævibus. H. PODOXENUS TROGLODYTES. —Oblongo-ovatus, convexus, subtus æneo- viridis, supra subbrunneo-æneus, labro antennisque fulvis, harum articulis seplimo et ullimo nigris, pleuris, abdominis apice summo pedibusque saturale rufo-brunneis, femoribus posticis muticis. — Long. 5 1/2-6 mill.; lat. 2 3/4-8 mill. | Brasilia (Bahia). — Mus. Chapuis. Caput creberrime confluenter punctatum, mandibulis nigris, oculis usco-albidis. Prothorax transversus, densissime confluenter et subrugose punctatus, lateribus utrinque anguste reflexo-marginatus, in medio am- pliatus ibique obtuse angulatus. Scutellum apice subacutum, læve. Ely- tra prothorace basi latiora, superne convexa, infra basin transversim sat fortiter impressa, creberrime subrugose punctata, costis longitudinalibus Eumolpides nouveaux ou peu connus. 151 subelevatis intermittis, prope suturam autem et apicem versus profunde sulcata, interstiliis convexis, lævibus. 5. PODOXENUS RUFIMANUS.— Breviter oblongo-ovatus, conveæus, subtus rufo-brunneus, interdum violaceo-reflexo-micans, supra brunneo-viridi- æneus, labro, palpis antennisque fulvis, pedibus rufo-brunneis, femoribus posticis muticis. — Long. 5 1/2-6 mill.; lat, 2 3/4-3 mill. Brasilia (Bahia). — Ma collection. Caput dense punctatum, mandibulis oculisque nigris. Prothorax trans- versus, sat fortiler disperse punclatus, punctis hic illic (præserlim ad latera) subconfluentibus, lateribus utrinque anguste reflexo-marginatus, in medio denticulatus, angulis anticis extrorsum modice curvato-pro- ductis. Elytra prothorace basi latiora, superne convexa, infra basin utrinque transversim impressa, ad latera dense sat fortiter inordinatim punctata, prope suturam et apicem versus punctato-sulcata, interstitiis subelevatis, lævibus. 6. PODOXENUS CICATRICOSUS, — Oblongo-elongatus, sublus nigro-piceus, supra niger, prothorace sicut et elytris profunde et inæqualiter cicatri- cosis, femoribus posticis muticis.— Long. 7 3/4-8 mill.; lat, 3 1/2-4 mill. Brasilia. — Ma collection. Caput crebre undique subconfluenter punctatum, inter oculos longitu- dinaliter impressum, utrinque supra antennarum insertionem spalio lævi calloso instructum, oculis antennisque nigris, harum articulis quinque basalibus piceis, apice dilatioribus. Prothorax subquadratus, paulo latior quam longior, profunde inæqualiter derosus, interstitiis elevalis, crebre et minute punctulatis, lateribus utrinque anguste reflexo-marginatus, in medio ampliatus ibique subacute angulatus. Scutellum læve, apice subro- tundatum. Elytra profunde et inæqualiter cicatricoso-impressa, cicatri- cibus intus grosse punctatis, interstitiis callosis, lævissimis, impressione basali nullà. Pedes nigri, unguiculis rufescentibus. 7. PODOXENUS LURIDUS. — Subelongato-cblongus, convexiusculus, satu- rate fulvus, viridi-æneo-reflexo-micans, pedibus antennisque pallide flavis, 159 Ép. LEFÈVRE. harum articulis duobus ultimis nigris, femoribus posticis muticis. — Long. 6 mill.; lat. 2 1/2 mill. Brasilia (Bahia). — Ma collection. Caput undique punctatum, in medià fronte longitudinaliter impressum, labro palpisque flavis, mandibulis oculisque nigris. Prothorax paulo latior quam longior, densissime sat fortiter et subconfluenter punctatus, lateri- bus utrinque subrotundatus, anguste reflexo-marginatus, ibique in me- dio bidenticulatus, angulis anticis modice extrorsum curvato-productis. Scutellum læve, lucidum, apice subacutum. Elytra prothorace basi latiora, parum convexa, infra basin et intra callum humeralem utrinque evidenter impressa, crebre punctata, juxta sulturam et apicem versus sat fortiler punctato-sulcata, interstitiis subelevatis, Ilævibus. 8. PODOXENUS COXALIS. — Subelongato-oblongus , parum conveæus, rufus, pectore corporeque supra magis minusve viridi-reflexo-micantibus, antennis pedibusque rufo-fulvis, coxis anterioribus spin4 validä apice subacutä extrorsum armatis, femoribus posticis muticis. — Long. 5-5 1/2 mill.; lat. 2 4/2 mill. Brasilia (Bahia). — Ma collection. Caput parum dense punctatum, inter oculos depressum, labro sicut et palpis pallide rufo-fulvis, mandibulis oculisque nigris. Prothorax paulo latior quam longior, densissime undique punctatus, lateribus subrotun- dalus, concinne reflexo-marginatus, et in medio obtuse angulatus. Scu- tellum læve, apice subacutum. Elytra prothorace basi latiora, infra basin et intra callum humeralem utrinque obsolete impressa, creberrime sub- confluenter punctata, juxta suturam autem et apicem versus punctato- sulcata, interstitiis subelevatis, lævibus. Genus STENOLAMPRA. Baly, Ann. Nat. Hist., IV,1859, p. 127. STENOLAMPRA KIRSCHI. — Oblongo-elongata, convexa, saturate viridis, Eumolpides nouveaux ou peu connus. 153 nitidiuscula, pleuris pedibusque nigro-brunneis, labro antennisque rufo- fulvis. — Long. 7 1/2-8 mill.; lat. 3 1/2-3 3/4 mill. Peru (Pozuzu). — Mus. Kirsch. Caput sat fortiter disperse punctatum, inter oculos transversim depres- sum, vertice longitudinaliter parum profunde sulcato. Prothorax con- vexus, paulo latior quam longior, punctis nonnullis sat grossis hic illic adspersus, ad latera utrinque oblique evidenter impressus, lateribus fere reclis, anguste reflexo-marginatis, in medio sinuatis, angulis anticis an- trorsum productis, acutis. Scutellam læve, apice rotundatum. Elytra elon- gata, prothorace basi latiora, apice paululum angustata, infra basin utrinque obsolete transversim impressa, regulariter valde punctato- striata, interslitiis ad latera et versus apicem magis elevatis, convexis. Pedes elongati, femoribus duobus anticis subtus in medio incrassatis, ibique dente cretæformi armatis. Genus HYPODERES. (urodspis, torques.) Corpus ovatum, convexum, pilis crassis squamæformibus griseis dense undique vestitum, Caput usque ad oculos in thoracem insertum; epistomate sulcis duo- bus obliquis et retrorsum subangulatim convergentibus a fronte sepa- rato, antice subrecte truncato ; oculis valde convexis, subglobosis, intus leviter sinuatis. Antennæ filiformes, medio corpore longiores, articulis quinque ultimis paululum incrassatis. Prothorax fere duplo lalior quam longior, superne convexus, margine antico antrorsum evidenter producto, lateribus utrinque in medio bispi- nosis, angulis anticis et posticis acutis. Scutellum subquadratum, apice late rotundatum. Elytra ovata, valde convexa, prothorace basi mullo latiora, epipleuris late rotundatis. u5l ÉD, LEFÈVRE. Prosternum latum, subquadratum, postice recte truncatum, pilis mol- libus dense vestitum. | Episternum prothoracis margine antico subconcavo, angulo externo brevi, ad thoracis angulum non producto. Pedes subelongati; femoribus fusiformibus; tibiis rectis, apice subdila- latis; primo tarsorum posticorum arliculo triangulari, duobus sequen- tibus simul sumplis æquali; unguiculis appendiculatis. Nouveau genre du groupe des Colaspiles, créé sur un insecte origi- naire de l’Australie et bien reconnaissable à la pubescence squamiforme qui recouvre tout le corps. HYPODERES DENTICOLLIS. — Ovalis, curtus, conveæus, brunneo-subviridi- æncus, plis crassis squamæformibus griseis dense undique vestitus, labro pedibusque rufo-teslaceis; antennis pallide fulvis, articulo ultimo nigri- cante. — Long. 6 mill.; lat. 3 1/2 mill. Australia (Moreton-Bay). — Ma collection. Caput densissime punctulatum, vertice sulco lævi longitudinaliter ins- tructo, oculis mandibulisque nigris. Prothorax alutaceus, punctis majo- ribus sat dense adspersus, utrinque ad latera evidenter impressus, lale- ribus in medio bispinosis. Elytra alutacea, disco exteriori disperse, prope suturam et versus apicem substriato-punctata, infra callum humeralem utrinque transversim impressa, humeris valde prominentibus. GrRouPE DES Chalcophanites. Genus OTILEA. (oran, cicatrix.) jorpus ovatum vel oblongum, glabrum. Caput parvum, exsertum; epistomate suleis duobus obliquis retrorsum Eumolpides nouveaux où peu connus. 155 convergentibus sat profunde a fronte separalo, antice subarcuatim emar- ginalo ; oculis magnis, convexis, intus sinualis. Antennæ filiformes, dimi- dio corpore longiores. * Prothorax transversus, superne modice convexus, marginatus, antice quam basi angustior, in medio baseos sublobatus, lateribus in medio ampliatus ibique denticulatus, margine antico utrinque post oculos levi- ter sinualo, angulis anticis sicul et posticis extus productis. Scutellum oblongum, apice rotundatum. Elytra prothorace basi latiora, convexa, humeris prominulis, Prosternum oblongum, inter coxas magis minusve contractum, longitu- dinaliter concavum, postice subdilatatum, apice profunde bilobatum. Episternum prothoracis margine anlico concavo, angulo externo brevi, ad thoracis angulum non producto; epimeris posticis late transversim excavalis, Pedes elongati, graciles, femoribus subfusiformibus ; tibiis a basi ad apicem sensim dilatatis, unguiculis appendiculatis. Genre très-remarquable, en ce qu’il tient à la fois des Colaspites par le prothorax denté sur les côtés et des Chalcophanites par la structure du proslernum. 1. OTILEA CARIOSA Oliv., Ent., VI, p. 880, tab. 1, fig. 4, sub Colaspis, — Ovalis, convexa, sublus cum capite magis minusve saturate fusco-fer= ruginea, nitida, supra ænea ; prothorace sicut et elytris profunde et inæqualiter cicatricoso-impressis , cicatricibus intus punctatis et vage viridi-micantibus, interstitiis callosis, lævissimis ; pedibus magis minusve salurate fusco-ferrugineis, libiis apice summo larsisque nigro-cyaneis. — Long. 7-9 mill,; lat. 4-4 1/2 mill, Cayennæ. — Commun dans les collections, Caput parvum, punclis nonnullis disperse adspersum, inter antennas forliter foveolatum, fronte sulco profundo longitudinaliter instructà ; labro, palpisque pallide flavis; oculis, mandibulisque nigris; antennis fuscis, articulis 2 basalibus et 8° omnino flavis. Prothorax transversus, modice convexus, marginatus, lateribus utrinque in medio ampliatus ibique evi- denter bidenticulatus, angulis anticis productis, obtusis. Scutellum læve, apice rotundatum, Elytra prothorace basi latiora, convexa, humeris pro- 156 ÉD. LEFÈVRE. : minentibus, lævibus, posticeque abrupte truncatis, impressione basali nullà. 2. OTILEA CRENATA Fabr., Mant., I, p. 73, sub Galeruca. — Colaspis crenata Fabr., Syst. Eleuth., I, p. 414, n° 2. — Oliv., Ent., VI, p. 880, pl. 1, fig. 3. — Subelongato-ovalis, convexa, subtus viridi-cuprea, nitidis- sima, supra ænea, vel viridi-ænea, nitida ; prothorace grosse fortiter et inæqualiter punctato, punctis ad latera subconfluentibus, interstiliis sub- callosis, lævibus ; elytris disco intleriort grosse seriatim subgeminato- punclatis, ad latera autem, prope suturam et versus apicem, sat profunde punctato-sulcatis, interstiliès elevatis, costæformibus ; pedibus rufo-brun- neis, femoribus interdum magis minusve viridi-reflexo-micantibus. — Long. 7-9 mill.; lat. 3 1/2-4 mill. Cayennæ. — Commun dans les collections. Caput parvum, crebre undique punctatum, inter oculos foveolatum, medià fronte longitudinaliter sulcatum; labro, palpis antennisque pallide fulvis, harum articulis septimo et ultimo fuscis, oculis mandibulisque nigris. Prothorax transversus, modice convexus, marginatus, lateribus utrinque tridenticulatus, dente medio majori, angulis anticis extrorsum curvato-productis. Scutellum læve, apice rotundatum. Elytra prothorace basi latiora, convexa, infra basin late transversim sat fortiter impressa, humeris prominentibus, postice abrupte truncatis, lævibus. Genus CORYSTHEA. Baly, Transact. of the Entom. Soc. of London, 11° série, vol. II (1865), p. 336. Corycia Baly, Journ. of Entom., II, p. 221 (olim). CORYSTHEA NIGRIPENNIS, — Oblongo-elongata, parallela, convexa, rufo- fulva, nitida, antennis omnino pallide fulvis ; prothorace elytris latitu- dine æquali, disperse tenuiter subremote punctato, lateribus rotundato Eumolpides nouveaux ou peu connus. 157 ibique marginato et obsolete angulato ; elytris piceo-nigris, infra basin transversim sat fortiler impressis, subcrebre lenuiter léneatim punctatis ; pedibus rufo-fulvis, genubus tibisque basi nigris, femoribus muticis. — Long. 6 mill.; lat. 3 4/2 mill. &. Primo tarsorum anticorum articulo valde dilatato, Ad Amazonium flumen. — Ma collection. Genus ERIPHYLE. Baly, Journ. of Entom., II, p.222. — Marshall, Journ. of Entom., II, p.350, 4. ERIPHYLE NIGRITARSIS. — Oblonga, convexiuscula, postice nonnthil angustala, rufo-fulva, nitida, antennarum clavä nigro-violaceä, oculis tarsisque nigris. — Long. 5-5 1/2 mill,; lat. 3-3 1/4 mill. Brasilia. — Ma collection. 2. ERIPHYLE BALYI. — Oblonga, convexa, postice vix angustata, rufo- fulva, nitida, oculis, antennarum clavä, elytrorum maculis duabus oblon- gis juxtà humeros oblique posilis, singuloque fascià arcuatä pone medium, nigris. — Long. 6-6 1/2 mill.; lat, 3 1/2-3 3/4 mill. Cayennæ. — Ma collection. GROUPE DES Nodostomites, Genus NODOSTOMA. Motschulsky, Shrenck Reis., I1, 4860, p. 176. — Baly, Phytoph. Malayan. in Transact. of the Entom. Soc. of London, 11° série, vol. IV (1867), p. 212. 4 NODOSTOMA DAVID. — Subovatum, convezum, capite, prothorace, 158 ÉD. LEFÈVRE. | scutello, pedibusque totis, saturate fulvis ; antennis subfiliformibus, piceis, articulis qualuor basalibus pallide fulvis; prothorace convexo, vix visibi- liter disperse minutissime punclulato, lurido, basi lineâ punctorum im- press& foveolâque minimé lateraliter utrinque instructo, lateribus paula rolundalis, a basi ad apicem convergentibus, angulis anticis extus pro- ductis ; elytris piceo-nigris, infra basin transversim excavatis, tenuiter striatim punclatis, striis suturalibus apicem altingentibus, cæterïis pone émpressionem basalem evanescentibus ; femoribus paulo incrassatis, sublus dente minuto armatis. — Long. 3-3 1/4 mill,; lat. 2-2 4/4 mill. Kiang-si (China). — A cl. Rev. P. David collectum et a cl. René Oberthür liberaliter mihi datum. 9, NODOSTOMA CHINENSE. — Subovatum, convexum, viridi-æneum, niti- dum, labro fulvo, antennis subfiliformibus, dimidio corpore paulo lon- gioribus, piceis, articulis quinque basalibus pallide fulvis ; capite protho- raceque densissüme undique sat fortiler et subconfluenter punctatis, hoc transverso, lateribus utrinque ante basin abrupte angulatis, hinc ad api- cem oblique convergentibus ; elytris convexis, infra basin obsoletissime transversim impressis, substrialo-punctatis, punclis ante medium paulo majoribus et minus regulariter digestis ; pedibus pallide fulvis, femoribus incrassatis, muticis ; tarsis piceis. — Long. 3-3 1/4 mill.; lat. 2 mill, Kiang-si (China). — A cl. Rev. P. David collectum et a cl. René Oberthür liberaliter mihi datum. 3. NODOSTOMA OBERTHÜRI. — Suboblongo-ovatum, convexum, subtus nigrum, supra cyaneum, nilidum, antennis subfiliformibus, dimidio cor- pore longioribus, piceis, articulis quatuor basalibus pallide fulvis ; pro- thorace transverso, lateribus utrinque ante basin abrupte angulatis, hinc ad apicem oblique convergentibus, dorso creberrime undique fortiler punc- tato, punctis aciculatis ; elytris convexis, cyaneis, luridis, thorace basi latioribus, infra basin et intrà callum humeralem excavatis, regulariter lineatim punctatis, punctis ante medium majoribus ; pedibus nigro-piceis, femoribus incrassatis, muticis. — Long. 4 mill.; 2 1/4 mill. Kiang-si (China). — A cl. Rev. P. David collectum et a cl. René Oberthür liberaliter mihi datum. Eumolpides nouveaux ou peu connus. 459 Groupe p£s Scélodontites. Genus SCELODONTA. Westwood, Proced. Zool. Soc., V, 1837, p. 129. — Baly, Trans. Entom. Soc. of London, 1867, p. 155. — Chapuis, Gen. Coleopt, X, 1874. p. 266. Heteraspis (Leconte, Coleopt. of Kansas and New Mex., 4859, p. 23, nec Blanchard). Odontionopa (Motsch., Bull. Moscou, 1866, II, p. 408, nec Chevrolat, nec Erichson). SECT. I. — Scutello pentagono ; tibiis quatuor posticis extus ante apicem emarginatise * SPECIES ASIATICÆ, 1. SCELODONTA VITTATA. — Oliv., Ent., VI, p. 907 tab. 4, fig. 48, sub Eumolpus. — Lefèvre, Rev. et Mag. de Zool., 1875, p. 127. Heteraspis vittata. — Gemm. et Har., Gat,, p. 3379, Bengale, Saigon, Inde. 2. SCELODONTA CURCULIONOIDES, — Westw., loc. cit., p. 129, — Baly, Trans. Ent. Soc. of London, p. 155, tab. 5, fig. 8. Var «. Pedibus aureis. Var 8. Pedibus viridi æneo-micantibus, genubus tibüsque apice nigro- cyaneis, larsis nigris. Scelodonta insignis. — Ed, Lefèvre, Rev. et Mag. de Zool., 1875, p. 195, Manilla, Celebes, 460 ÉD. LEFÈVRE. 3. SCELODONTA PURPUREOMACULATA. — Baly, loc, cit., p. 156. Celebes. L. SCELODONTA PULCHELLA. — Baly, loc. cit., p. 157. Celebes. 5. SCELODONTA NITIDULA. — Baly, loc. cit., p. 157. Borneo, Singapore, Java, Siam, Saïgon. 6. SCELODONTA GRANULOSA. — Baly, loc. cit., p. 158. Borneo (Sarawak), Celebes. **# SPECIES AFRICANÆ. 7. SCELODONTA RAFFRAYI.— Breviler oblonga, postice attenuata, parum convexæa, supra læle viridi-metallica, infra viridi-aurea ibique tenuiter albido-setulosa, pleuris densissime albo-villosis ; antennis cyaneo-nigris, articulis k vel 5 basalibus, pedibusque tolis purpureo-cupreo-micantibus, splendidis. — Long. 5 mill.; lat. hum. 8 mill. Abyssinia (environs d’Adouah, sur les Mimosa), à cl. Raffray collecta. — Mus. Montchicourt. Caput grosse undique punctatum, oculis mandibulisque nigris, anten- nis dimidio corpore fere longioribus. Prothorax lateribus rotundatus, superne convexus, crebre transversim strigatus, interstiliis parum elevatis. Scutellum transversum, pentagonum, punctis nonnullis grosse instructum. Elytra thorace basi mullo latiora, postice attenuata, ibique subtilissime albido-setulosa, creberrime sat fortiter punctata et transversim irregula- riter strigata, apicem versus præsertim prope suturam subcostala, hume- ris prominulis. Pedes elongali, femoribus grosse et profunde punctalis, sublus dente aculo armalis. Eumolpides nouveaux ou peu connus. 161 8. SCELODONTA EGREGIA. — Subelongato-oblonga, convexiuscula, viri- dis, parum nitida, abdomine, palpis, antennis pedibusque omnino æneo- cupreis, prothoracis elytrorumque maculis nigro-cyaneis. — Long. 7-7 1/2 mill.; lat. 3 1/4-3 1/2 mill. Old Calabar. — Ma collection. Caput rugoso-punctatum, utrinque supra oculos sulco profundo oblique instructum, vertice longitudinaliter impresso, oculis fuscis valde promi- nentibus, wandibulis nigris; epistomate anlice emarginato, utrinque bidenticulalo. Prothorax subeylindricus, vix latior quam longior, lateri- bus utrinque rotundatus, in medio disci sat fortiter transversim strigatus, ad latera autem creberrime confluenter rugoso-punctatus, viridis, duobus viltis nigro-cyaneis in medio disci utrinque longitudinaliter instructus. Scutellum pentagonum, rugosum. Elylra thorace basi laliora, pube tenui subtilissime adspersa, crebre confluenter punctato-striala, interstitiis subelevatis, minute punctatis, apicem versus costæformibus; viridia, hic illic æneo-cupreo micantia, singulo vittà submedià nigro-cyaneà late transversim ornata. Pedes subelongati, validi, femoribus totis grosse punclalis, sublus dense acuto armalis. 9, SCELODONTA MURRAYI., — Baly, Trans. Ent. Soc. of London, 14865, p. 427. Old Calabar, 10. SCELODONTA VIRIDULA, — Ed. Lefèvre, Rev. et Mag. de Zool., 1875, p. 127. — Odontionopa viridula Molsch., Bull. de Moscou, 1866, Il, p. 408, endescript. Old Calabar. 41. SCELODONTA CYANEA.— Breviter oblonga, parum convexa, saturate cyanea, violaceo-reflexo-micans, tenuiter albo-pubescens, antennis cyaneo- nigris, pedibus viridi-cæruleis, femoribus muticis, tarsis nigris. — Long, 4 mill.; lat. 2 4/4 mill. Promont. Bonæ Spei. — Mus. Kirsch. (1877) 11 162 ÉD. LEFÈVRE. Caput confertim sat grosse punctatum, in medià fronte foveolatum, utrinque supra oculos sulco profundo oblique impressum, oculis valde prominentibus, epistomate subitriangulariter emarginalo. Prothorax sub- cylindricus, vix longior quam latior, lateribus utrinque valde rotundatus, undique confertim sat fortiter transversim strigatus. Scutellum subpenta- gonum, punctatum. Elytra thorace basi latiora, pube subtili albidà tenuiter adspersa, crebre confluenter striato-punctata, interstiliis apice costæfor- mibus ; pedes subelongati, femoribus muticis. 42. SCELODONTA ZANZIBARICA. — Gerstäck., Wiegm. Arch,, 4874, I, p. 81; Decken’s Reise, III, 2, 1873, p. 272. Insula Zanzibar. de 13, SGELODONTA IMPRESSIPENNIS, — Breviler oblonga, cyaneo-ænea, nilidula, subtus sat dense albo-pubescens; prothorace disco modice, ud latera autem fortius, transversim strigato ; elytris sublineatim reticulato- punctatis, hic illic undique subfoveolatim oblongo-impressis, interstitivs callosis, minus nitidis. — Long. 4 mill,; lat. 2 mill Abyssinia (Tembiène), a cl. Raffray collecta. — Mus. Montchicourt. Caput confertim punctulatum, in medià fronte impressum, utrinque supra oculos sulco profundo oblique instructum, oculis nigris, valde pro- minentibus, epistomate subarcuatim emarginalo. Prothorax subeylindri- cus, paulo longior quam latior, lateribus utrinque rotundatus. Scutellum pentagonum, punctis nonnullis in medio grosse instructum. Elytra thorace latiora, pilis albidis minutis lineatim dispositis sat dense adspersa. Pedes validi, femoribus totis subtus dente parvo armatis ; pleuræ UE griseà sat dense obtectæ. 44. SCELODONTA STRIGATA. — Breviter oblonga, ænea, obscure cupreo= micans, parum nilida, parcissime albo-pubescens, antennis apice nigris, prothorace elytrisque confertim et fortitér transversim elevato-strigatis, his disco exterivri subcostatis, juxtà suturam et apicem versus valde lon- giludinaliter sulcatis, interstitiis elevatis. — Long. 3 1/2-4 mill.; lat, 2-2 4/3 mill. Zanzibar, a cl. Raffray collecta, — Mus. Montchicourt, Eumolpides nouveaux ou peu connus. 163 Caput confertim subrugoso-punctatum, utrinque supra oculos sulco pro- fundo oblique impressum, oculis nigris valde prominentibus, epistomate subarcuatim emarginato. Prothorax subeylindricus, latior quam longior, lateribus utrinque valde rotundatus. Scutellum pentagonum, punctis non- nullis in medio grosse instructum. Elytra thorace basi latiora, pilis albi- dis minutis vix visibiliter lineatim adspersa. Pedes validi, femoribus totis subtus dente minuto armatis. Pleuræ pilis nonnullis albidis disperse ins- tructæ. *** SPECIES JAPANÆ. 45. SCELODONTA LEWISIIL — Baly, Trans. ent. Soc. of London, 1874, p. 165. Japan (Nagasaki). SECT. IL. — Soulello triangulari; tibiis tantum intermediis extus ante apicem emarginatis, Heteraspis. — Leconte, Coleopt. of Kansas and New Mex., 1859, p. 23.— Crotch, Proceed. of Acad, of Philadelphie, 1873, p. 88. — (Nec Blanchard, nec Chapuis.) 16. SCELODONTA PUBESCENS. — Melsheim, Proceed. Acad. Philad., I, p. 169. Americà boreali, 17. SCELODONTA CURTIPENNIS. — Melsheim, loc. cit., p. 169. Americà boreali. 18. SCELODONTA MARCASSITA. — Crotch, Proceed. Acad, Philad,, 1873, p. 35. Americà boreali, 164 ÉD. LEFÈVRE. 49. SCELODONTA NEBULOSA, — Leconte, Coleopt. of Kansas, 1859, p. 23. Kansas, Iowa, Wisconsin, 20. SCELODONTA SMARAGDULA. — Leconte, loc. cit., 14859, p. 24. Kansas. 21. SCELODONTA BICOLOR. — Minor, breviter oblonga, corpore subtus cum capile, antennarum bast, pedibusque omnino, subcupreo-ænea, nitida, prothorace elytrisque cyaneis. — Long. 3-3 1/2 mill.; lat. 4 4/2-4 3/4 mill. y Illinois. — Ma collection. Caput subtilissime alutaceum, disperse punctulatum, utrinque supra oculos sulco profundo oblique instructum, in medià fronte foveolatim impressum, epistomale antice triangulariter emarginato, mandibulis ocu- lisque nigris. Prothorax paulo latior quam longior, lateribus ntrinque rotundalus, sat crebre undique punctulatus, subtilissime transversim stri- gatus. Scutellum triangulare, apice subrotundatum, in medio punctis non- nullis instructum. Elytra prothorace basi latiora, pube subtili adspersa, tenuiter sublineatim sat dense punctata. Abdomen crebre undique punc- tatum, subliliter albido-sericeum. Pedes subelongati, femoribus totis subtus muticis. GROUPE Des Léprotites. Genus FIDIA. Baly, Journ. of Ent., II, 1863, p. 153. À. FrprA PEDESTRIS. — Subcylindrico-elongata , rufo-brunnea, pube albidä sat dense undique vestita, oculis mandibulisque nigris, antennis sicut et palpis püceis ; capite prothoraceque subcrebre :parum profunde Eumolpides nouveaux ou peu connus. 165 punctalis; elytris oblongo-ovatis, infra basin late sat fortiter transversim impressis, basi et ad latera subslriato-, ultra medium disperse punctatis, punctis versus apicem mullo minoribus, fere evanescentibus ; scutello et pleuris densissime albido-pubescentibus ; pedibus elongatis, gracilibus, cyaneo-nigris. — Long. 4-4 1/2 mill.; lat. hum. 2 mill. Oaxaca (Mexique). — Mus. Sallé. 2. FipiA SpURIA. — Subcylindrico-elongata, fulvo-brunnea, pilis griseis subappressis undique obtecta, oculis mandibulisque nigris ; capite protho- raceque subcrebre sat fortiler punctatis ; elytris oblongo-ovatis, infra basin et intrà callum humeralem utrinque evidenter impressis, regulariter linatim parum profunde punctatis, interstiliis subtilius sat dense punc- tulatis; scutello sicut et pleuris densius griseo-pubescentibus ; pedibus elongatis, gracilibus, concoloribus. — Long. 4 4/2-5 mill.; lat. 2 4/2- 2 3/4 mill. Oaxaca (Mexique). — Mus. Sallé. 3. FIDIA HUMERALIS. — Subcylindrica, obscure viridi-ænea, pube grise dense undique obtecta ; antennis nigris, basi fulvis ; capite prothoraceque crebre sat fortiter punctatis , elytris oblongo-ovatis, densissime subtiliter punctatis, striolis nonnullis obsolete antice intermixtis; nigro-subæneis, singulo plagä quadratä humerali magnû brunneo-rufà ornatis, apiceque summo rufescentibus ; pedibus elongatis, concoloribus.— Long. 4 4/2 mill.; lat 2 1/3 mill. Cuernavaca (Mexique). — Mus. Sallé. h. FiDIA PLAGIATA. — Subcylindrica, minus elongata, saturate viridi- ænea, pube albidû dense undique vestita ; antennis cyanco-nigris, basi fulvis ; capite prothoraceque grosse et crebre punctatis ; elytris oblongo- ovatis, striato-punctatis, interstiliis densissième sat fortiler punctulalis, salurate violaceo-nigris, singulo plagä humerali magnâ brunneo-rufà et alter& parvâ concolori subrotundatä apice oblique positä ornalis ; pedibus elongatis, femoribus viridi-æneis, tibiis tarsisque piceis. — Long. 3 1/2 mill.; lat. hum. 4 4/2 mill. Var. 8. Paulo minor, saturate viridi-cyanea, elytris brunneo-rufis, sin- 166 ÉD. LEFÈVRE, — Eumolpides nouveaux ou peu connus. gulo sutur& late, margine laterali concinne, nigro-cyaneis, tibiis tarsisque rufo-fulvis. Oaxaca (Mexique). — Mus. Sallé. 5. FIDIA ALBOVITTATA. — Subcylindrico-elongata, nigro-cærulea, sub- tus sat dense albo-pubescens, pleuris scutelloque densissime albo-villosis ; antennis palpisque fulvis, apice nigris ; capite sat fortiler punctato, pilis albis prostratis undique adsperso ; prothorace cylindrico, grosse disperse punctato, lateribus et in medio disei pilis albis dense longitudinaliter instructo ; elytris oblongo-ovatis, prothorace basi latioribus, infra basin utrinque transversim evidenter impressis, prope Suturam subtiliter, ad latera autem fortius punctato-striatis, pilis nigris erectis sat dense ad- spersis, suturû tot@ et in singulo quatuor vittis longitudinalibus, albo- villosis ; pedibus elongatis, femoribus totis muticis, abdomine creberrime undique punctulato. — Long. 4 1/2-6 mill.; lat. 2-2 1/2 mill. Mexico. — Mus. Sallé. 6. FiprA SALLE. — Subcylindrico-elongata , nigra, subtus sat dense albo-pubescens, pleuris scutelloque densissime albo-villosis ; antennis nigris, articulis 3 basalibus obscure fulvis ; capite prothoraceque crebre subrugose punctatis, pilis albis prostratis dense adspersis, hoc vitlä densissime albo-villosä longitudinaliter instructo ; elytris prothorace busi latioribus, longitudinaliter et regulariter albo-vittatis ; interstitiis alternis convexius- culis, glabris, subrugose punctalis, impressione basali nullä ; pedibus sub- elongatis, femoribus totis muticis, abdomine creberrime undique punctu- lato. — Long. 5-5 1/2 mill.; lat. 2-2 1/3 mill Guanajuato (Mexique), — Mus. Sallé. DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS Par M. Auc. CHEVROLAT, Membre honoraire. 11 DESCRIPTION » D UN Sous-genre nouveau de Coléoptères Hétéromères DE LA FAMILLE DES Anthiceides ET INDICATION DES ESPÈCES QUI S’Y RAPPORTENT, es (Séance du 12 Mai 1875.) J'ai publié en 4860, dans la Revue et Magasin de Zoologie de Guérin- Méneville, la description d’un petit Coléoptère d’Algérie des plus intéres- sants par la forme de ses jambes postérieures, qui sont fortement arquées, planes, et rappelant en petit la disposition du genre Horia qui est com- posé d'espèces américaines et indiennes. Cette espèce, jointe à trois autres également algériennes (1), constitue pour moi un sous-genre par- (4) A l’époque où je communiquai cette notice à la Société, jé désignai ces quatre espèces sous les noms de : Microhoria OEdipus, emarginata, vara et succincta; mais depuis (15 mai 1875), M. L. Fairmaire a donné, dans les Petites Nouvelles de M. Deyrolle, la description de la seconde et de la troisième sous les noms de : Anthicus scaurus et valgus. 168 A. CHEVROLAT. ticulier auquel j’assigne la dénomination de MIcROHORIA (uixpos, petit, Horia, genre de Coléoptère Hétéromère), et dont les caractères distinclifs sont les suivants : Palpes maæillaires de quatre articles, le dernier subconique, terminé en pointe; {éte large, convexe, arrondie ; antennes assez longues, minces à la base, moniliformes à partir du septième article, dépassant la base des élytres. Prothorax ordinairement plus long que large, relevé en arrière, subanguleux ou arrondi antérieurement, excavé latéralement. Écusson petit, rond. Élytres en carré long, convexes. Jambes postérieures assez longues, plus ou moins renflées, fortement cambrées, plus allongées chez les mâles qne chez les femelles, plus ou moins planes, souvent élargies à leur sommet. a Espèces ayant le corps noir ; les jambes antérieures et médianes testa- cées, et les postérieures recourbées, aplaties, d’un jaune de miel, 4. MicrOHORIA OEpipus Chevr, — Minute punctulata, nigra, nitida ; prothorace elongato, lateribus anticis rotunde ampliato; elytris pube tenui cinerea vestitis ; tibiis posticis mellinis, cameratis, planis ; tarsis fuscis. — Long. 3 mill.; lat. 4 4/3 mill. — (PI. 4, fig. 4 à, b, c, d.) Anthicus Œdipus Chevr., Rev. et Mag. Zool., 1860, p. 310. Algiria : Alger. A D. Poupillier. Cette espèce est très-voisine de la suivante; elle s’en distingue par sa couleur d’un noir grisâtre terne, par son prothorax plus court, par ses étuis arrondis à l'extrémité; les jambes postérieures sont plus courtes, plus élargies et plus tronquées à l'extrémité. 2. M. scaurA Fairm. — M. Œdipodo vere similis, sed elytris ad api- cem late emarginatis ; olivacea, nitida, confertim minuteque punctulata, tenuiter pubescens ; tibiis posticis cameratis, mellinis, planis, infra ad basin, attenuatis, quatuor anticis pallidis. — Long. 3 1/3 mill.; lat. 4 1/3 mill. M. emarginata Chevr. olim. Anthicus scaurus Fairm., Petites Nouvelles, 4875, p. 495. Algiria : Batna. A D. Lethierry capta et missa. Sous-genre nouveau de Coléoptères Héléromères. 169 b. Espèces ayant le corps et les pattes noirs; jambes postérieures beau- coup plus minces. 3. M. vazcA Fairm. — Nigra, elytris tenue griseo pubescentibus, mi- nutle punctulatis, coriaceis ; prothorace brevi, lateribus anticis subangu- latis ; tibiis posticis in mare longivribus, dente obtuso infra munilis. de: — Long. 3 mill.; lat. 14 1/3 mill. M. vara Chevr. olim. Anthicus valgus Fairm., loco cilato. Algiria meridionalis : Ezough. A D, Lethierry delecta atque offerta. h. M. SUCCINCTA, nov. sp. — Nigro-plumbea, nitida , minute atque confertim coriacea ; prothorace brevi, antice rotundo angulato ; elytris opacis in apice obtuse productis, plaga scutellari elevata glabra, fascia lata media grisea; tibiis gracilioribus, posticis basi filiformibus, in lon- gitudine subclavatis et modice arcuatis. — Long. 3 mill.; lat. 4 1/2 mill. Algiria : Constantine, Ex museis Saintpierre et Chevrolat. Téte grosse, arrondie, convexe, noire, brillante, finement et densément pointillée, déprimée entre les yeux; antennes allongées. Prothoraxæ un peu plus long que large au sommet, atténué en arrière avec une dépres- sion latérale postérieure. Élytres subparallèles, convexes, présentant au- dessous de l'écusson une surface carrée, glabre et luisante, et ornées d’une large bande traversale médiane d’un blanc cendré. Jambes posté- rieures assez longues, arquées, plus grêles que dans les autres ‘espèces, légèrement comprimées, peu renflées sur la longueur et amincies au- dessous vers le milieu. IL. Descriptions de Curculionides nouveaux (Séance du 11 Avril 1877.) 1. CYPHUS NIGROPUNCTATUS, NOV. Sp. — Véridi-herbaceus, squamulis adamantinis micans ; prothorace punctis quatuor, quadratim dispositis, scutello et in elytris punctis duodecim nigris ; femoribus (tibiis apice) quatuor posticis, nigro-bimaculatis, — Long. 19-25 mill,; lat. 8 mill, — (PI. 4, fig. 2.) Habitat Venezuela, Caracas. D'un beau vert végétal, à écailles diamantées; trompe courte, échan- crée anguleusement au sommet; téte sillonnée; massue antennaire et yeux noirs, Prothoraæ marqué de quatre points noirs. Écusson petit, noir. Élytres avec douze points noirs, deux à la base, deux au-dessous, un au- dessous de chaque épaule et quatre au delà du milieu. Cuësses marquées au côté extérieur par deux points noirs. Abdomen ayant chez le mâle une ligne médiane de points noirs, et chez la femelle trois séries de points également noirs. 2. CYPHUS HILARIS Perly, — Cæœrulescenti-cæsius ; thorace punctis quin- que; elytris punctis duodecim nigris ; pedibus viridulis, femoribus subtus nigro-punctatis. &. — Prothorax lantum punctis quinque nigris uno in medio margine antico quatuorque quadratim digestis. ®?. — Long. 18 mill.; lat. 8 mill. — (PI. 4, fig. 3, variété.) Cyphus hilaris Perty, Delectus. Anim., p. 74; tabl. xv, fig. 6. Cyphus sexdecimpunctatus Blanchard, Voy. d’Orbigny, Amér. mérid., Entomologie, p. 201, n° 638, pl. 16, fig. 4, où il porte par erreur le nom de Cyphus decempunctatus. A. CHAVROLAT,. — Curculionides nouveaux, 471 C'est à tort que cet insecte a été mis en synonymie avec le sexdecim- punctatus Linné par M. Blanchard, loco citato, et par MM. Gemminger et Harold dans leur Catalogue des Coléoptères. Habitat prope Contendas in deserto Provinciæ Minarum, in Brasilia. . 3. ExOPHTHALMUS OLIVIERI, nOV, Sp. — E. 19-punctato OI, vicinus, albus: antennis, oculis, linea longitudinali elevata in rostro, lateribus anticis rostri, scutello, in prothorace maculis sex (quatuor transversim dispositis in medio, duabus basalibus ad internas junctæ, in elytris tre- decim maculis, una commune, ante apicem suturæ), fasciaque dentata, ultra medium, aut nigris vel azureis ; macula magna, nigra, rotundata, in abdomine. — Long. 17 mill.; lat. 7 mill. — (PI. 4, fig. 4.) Santo-Domingo. (Ex museo Olivieri.) Brevirostre blanc ; trompe un peu atténuée au sommet, légèrement arrondie en dessus, marquée d’une ligne noire très-étroite, les côtés antérieurs bleuâtres ; antennes d’un bleu tendre; massue noire, acuminée. Prothorax inégal, offrant quatre grandes taches transversalement dis- posées au milieu, liées aux deux basales internes placées au-dessous; ces taches sont d’un beau noir brillant. Écusson arrondi, d’un bleu céleste ; un demi-cercle noir l'entoure. Élytres brièvement bidentées et échan- crées, à stries ponctuées, marquées de treize taches, dont une commune sur la suture, au delà du milieu, de plus une bande anguleuse sur la suture et en dessous au milieu de l’étui, toutes d’un noir brillant. Il est à remarquer que la bande qui se prolonge au-dessus de l'extrémité de la marge et jusque sur la suture et les trois dérnières taches, dont l’antéapi- cale se prolonge sur l'extrémité, sont d’un bleu éclatant. Pattes bleues ; cuisses renflées, largement annelées de blanc. Abdomen blanc ; une grande tache arrondie et deux bandes étroites noires sur les pénultièmes segments. LH. ELYTROCALLUS CHEVROLATI Montr., Ann. Soc. ent, Fr., 1860, p. 875, tab. 7, fig. 40. — Niger, squamulis griseis supra, in lateribus inferioribus roseis tectus ; rostro æquali, longitudine carinalo sed in ver- tice sulcato ; clava antennali fusca ; prothorace elongato, lateribus anticis oblique attenuato et transversim sulcato; scutello parvo, rotundato ; ely- 172 A. CHEVROLAT. tris parallelès, longe callosis, in apice conicis, minute punctato-striatis, dente humerali extus recurva. — Long. 27 mill,; lat. 11 mill. Nova-Caledonia. Lacord., Gen. Atl., pl. 66, fig. 1. J’ai acquis à la vente de la collection de feu Doüé l'unique et rare espèce trouvée à Balade et décrite par le Père Montrouzier, qui le pre- mier a fail connaîlre la faune si riche et si intéressante de la Nouvelle- Calédonie. 5. ELYTROCALLUS MONTROUZIERI, NOV. Sp. — Albus, linea elevata in medio rostri, ozulis tarsisque nigris, in prothorace lineola, antice foveata, lineisque duabus ultra medium elytrorum continuatis, in sutura ante api- cem, unilineatim junctis, nigricantibus ; elytris obtuse productis, longe callosis, punctato-striatis (punctis minutis æqualiter distantibus). — Long. G 15 mill., lat. 6 mill.; long. © 20 mill., lat. 8 mill. — (PI. 4, fig. 5.) Nova-Caledonia. Blanc. Trompe de moyenne largeur, offrant trois côtes longitudinales, dont la centrale est étroite et élevée et les latérales courtes, en avant des yeux. Antennes noirâtres. Feux noirs. Prothorax marqué d’une élévation longitudinale grêle et de deux lignes noirâtres qui se continuent sur chaque étui et se réunissent sur la suture, au delà du milieu, en un petit trait noir. Élytres prolongées à l'extrémité en une petite pointe obtuse ; ! calus long; stries ponctuées, fines ; la marge, en dessus, vers l’extrémilé, est élevée. J'ai acquis cette jolie espèce à la vente de feu M. Doüé. Je la dédie au Révérend Père Montrouzier. 6. ELYTROCALLUS HUMERIDENS, NOV. Sp.— Albidus. Rostro fusco, linea longitudinali elevata, clava antennali oculisque nigris ; prothorace lineola longitudinali angusta lineisque duabus dorsalibus rugosis brunneis ; elytris postice subobtuse productis, longe callosis, punctato striatis, macula magna basali fusca ultra medium producta in sutura attenuata, spina in angulo humerali signato; pedibus cyaneis, tibiis anticis curvatis. —Long. 16 mill.; lat. 6 1/2 mill. Nova-Caledonija. Curculionides nouveaux. 173 Blanchâtre. Trompe assez longue. Tête d’un gris pâle, marquée d’une ligne élevée, mince, noire et brillante. Antennes grèles, à massue allon- gée, noire. Yeux noirs. Prothoraæ aplani sur le disque, orné d’une ligne mince peu marquée, crevassée en avant et offrant deux lignes noirâtres rugueuses. Écusson arrondi, fauve. Élytres terminées en deux pointes courtes, rapprochées, à points en séries assez profonds, moyens et égaux ; une large tache basale, grise, s’élend en s’amincissant au delà du milieu sur la suture. Pattes d’un gris clair, brièvement poilues ; jambes anté- rieures arquées. 7. EUPHOLUS QUINQUEFASCIATUS, NOV. Sp. —E. Chevrolati Guér, affints, viridi aureus, rostro longo, parallelo, linea longitudinali nigra intus sul- cala, ad fascium occipilalem juncta ; clava antennali, fasciis quinque ely- trorum angustis, rectis, inter se fere æqualiter distributis ; geniculisque nigris, ad apicem femororum macula azurea. — Long., roslro excep., 20 mill., rostri 5 1/2 mill.; lat. 41 mill. — (PI. 4, fig. 6.) Goram, Moluques. D'un beau vert doré. Trompe marquée d’une ligne noire, sillonnée au centre, réunie sur l’occiput à un bandeau de même couleur; massue de l'antenne et yeux noirs. Prothorax élroitement sillonné sur sa longueur, couvert de fines écailles diamantées et d’un pointillé très-fin. Écusson conique, vert. Élytres à stries ponctuées, assez profondément sillonnées, ornées de cinq bandes noires, étroites, la deuxième un peu plus rappro- chée de la basale et la dernière arquée sur la marge. Genoux noirs, l’ex- trémité est précédée d’une grande tache d’un bleu d’azur, J'ai acquis cette charmante espèce à la vente de feu Doüé. IIL DESCRIPTIONS DE Nouvelles espèces du genre OTIDOCEPHALUS (Séance du 11 Avril 1877.) En 4832 j'ai publié une monographie de ce genre dans le I°* volume des Annales de la Société entomologique de France, pages 98 à 108, avec figures, planche 3, figures 1 à 6. A cette époque, étant en relations suivies avec Schônherr, qui se livrait spécialement à l’étude des Curculionides, j'adoptai sa manière de décrire et je négligeai d'indiquer l'échelle de grandeur des espèces. Aujourd'hui je vais réparer cette lacune pour les espèces qui me con- cernent et que je possède, et donner la description des nouvelles espèces qui font partie de ma collection. Au Catalogue des Coléoptères publié par MM. Gemminger et Harold, tome VIII, 2° partie, 1871, pages 2491-92, le chiffre des espèces décrites s'élève à 23 ; les 9 suivantes porteront à 32 le nombre de celles aujour- d’hui connues. À. OTIDOCEPHALUS GRANDIS, NOV. Sp. — Niger, nitidus, rostro modice arcuato, antice punctulato, postice multi-sulcato ; prothorace oblongo, glabro, in margine postico sulcato ; elytris antice truncatis, postice pyri- formibus, glabris, singulo, versus medium , striis tribus abbreviatis signatis, setis erectis albis, præcipue versus apicem tectis, femoribus infra dente valido armatis. — Long., rost. exc., 44 mill., rostri 3 mill.; lat, 6 mill. — (PI, 4, fig. 7.) Mexico : Tecalco. A, D. Sallé generose offertus. A. CHEVROLAT. — Genre Otidocephalus. 175 : Trompe cylindrique, arquée, lisse, ponctuée en avant, profondément sillonnée en arrière à partir de l’insertion des antennes. Téfe avec une petite fossette entre les yeux. Yeux livides. Prothorax oblong, glabre, sillonné sur la base. Écusson ponctiforme. Élytres coupées en avant, à épaules saillantes, pyriformes, glabrès, offrant, à un fort grossissement, au centre de chaque étui, trois courtes stries ponctuées, couverles, Sur- tout vers l'extrémité, de petites soies blanches rigides. Cuisses renflées, munies, principalement les antérieures, d’un fort éperon à leur sommet interne. 2, OTIDOGEPHALUS CUPREUS, NOV. Sp. — Elongatus cupreus, crebre punctatus, selulis brevibus griseis præsertim poslice tectus; rostro capilis duplo longiori, multi sulcate ; capite globoso crebre rugoseque punctalo, carinula inter oculos, antennis et oculis distantibus nigris ; prothorace elongato, parallelo, crebre punctato, griseo setuloso, lateribus nitido, remote punctulato, carina longitudinali; scutello rotundato, nitido ; elytris elongatis, pyriformibus, punctato-striatis, interstiliis punctulatis, plaga callosa magna glabra; corpore infra cupreo, villosulo; femoribus clavatis, intus minute calcaratis, — Long. 10 1/2 mill.; lat, 2 3/4 mill, Mexico : Oaxaca. 9, OTIDOCEPHALUS PELLITUS, NOV. Sp. —Elongatus, nigro-æneus, crebre punctatus, pilis brevibus, prostratus cinereis vestitus ; antennis ferrugineis ; rostro cylindrico, arcuato, nigro, punctulato, anguste sulcato, capile plus duplo longiore ; capite convexo, punclato ; oculis sejunctis subæncis ; pro= thorace elongalo, subcylindrico, basi truncato, crebre et ruge punctalo, dense cinereo villoso, lateribus inferioribus glabro ; scutello punctiformi ; elytris pyriformibus, in disco punclato-striatis, interstiliis creberrime punctatis, plaga callola, lateribusque glabris ; corpore infra pedibusque pilosis ; femoribus intus spina breve, acuta armatis, — Long, 8 mill.; lat, 8 mill, Mexico : Cordova. A D, Sallé oblatus. L. OTIDOCEPHALUS TERGOPILOSUS, NOV. Sp, — 0. gibbo Schôünherr affinis. Elongatus, niger nitidus, pilis canis, longis, præsertim in apice vestilus ; rostro capitis duplo longiori, valido, paululum arcuato ct striolato; anten- nis nigris, clava fusca; capite modice convexo, fovea fronlali; oculis rotun- - 176 . A. CHEVROLAT. datis, subapproximatis ; prothorace antice valde convexo, glabro, remote punctato, poslice arcte constricto, margine postico dense albo villoso, in lateribus pilis aliquot albis sed in disco pilis erectis nigris antice directis ; scutello oblongo rotundato ; elytris ovalibus, subpyriformibus, basi rectis, in humero obtuse rotundatis, punctato-strialis, pilis erectis albis , antice vagis, sed in apice dense longe digestis ; corpore infra glabro, limbo laterali pectoris dense albo; pedibus longis, punctatis, pilo- sis, femoribus clavatis, acute dentatis, tibiis gracilibus, anticis basi arcuatis. — Long., rost. excl., 4 mill.; lat. 4 4/2 mill. Brasilia merid. À D. J. Sahlberg missus. 9. OTIDOCEPHALUÜS CANUS, NOV. Sp. — Niger, nilidus, pilis erectis ad api- cem elytrorum æqualiter dispositis ; rostro capite duplo longiore, sut crasso, arcualo, supra glabro, punctalo, ad basin lateribus striolato ; oculis sub- approximatis, pallidis ; capite parvo, fovea frontali; prothorace antice globoso, postice fortiter constricto, remote punctalo, pilis erectis albidis, cinereis et nigris antice inclinatis ; sculello albo; elylris ovalibus, con- vexis, vix conspicue striatis (striis linearibus vix distincte punctulatis); corpore infra tenue albo villosulo, margine laterali alba ; pedibus elon- galis, villosis, femoribus clavatis dente valido armatis. — Long. 4 4/2 mill.; lat. 2 mill. Mexico. A D. Sallé missus. 6. OTIDOCEPHALUS SENEX, NOV. Sp. — Elongatus, niger, nitidus; rostro capitis duplo longiori, cylindrico, paululum arcualo, punctato; capile con- vexo, minute punctalo; antennis nigris ; oculis lividis, subapproximatis, foveola inter illos ; prothorace antice globoso, glabro, postice late com- presso, recto, margine laterali infra, albo piloso ; sculello punctiformi albo ; elytris subpyriformibus globosis, lævibus, vage albo breviterque setosis (setis rigidis), lineis tenuibus vix distinctis ; lièmbo elytrorum infra albo ; femoribus clavatis, calcari valido infra armatis. — Long. 4 mill.; lat. 4 3/4 mill. Mexico : Cordova. À D. Sallé missus. 7. OTIDOCEPHALUS LINEIPENNIS, NOV. Sp. — Elongatus, niger, nitidus, dense albo-villosus ; rostro capitis duplo longiori, albo villoso, linca longi- tudinali nigra ; capile convexo, glabro, fovea inter oculos ; oculis mazi- Genre Otidocephalus. ; 177 mis, rotundatis nigris, sejunctis ; prothorace elongato, antice convexo, postice paululum constricto, glabro, pilis longis albis, in basi et in mar- gine laterali linealim digestis; sculello parvo albo ; elytris elongatis, pyriformibus, nigris, lineis decem albo-pilosis, interstitiis punctato- striatis ; corpore infra pedibusque elongatis, albo vilosis; tibiis anticis basi arcuatis, femoribus clavatis, calcari valido armalis. — Long., rost, excl., 7 mill.; lat. 2 4/2 mill, Mexico : Tuxtla. A. D. Sallé offertus. 8. OTIDOCEPHALUS ALBOMARCINATUS, NOV. Sp.—O. Boopsi vicinus, par- vus, niger, nitidus ; margine pectoris et abominis anguste breviterque, albo- pilosis ; rostro capite viæ longiori, valido, cylindrico, arcuato, in dimidia parte postica, costato atque lateribus striolato, interstiliis serie punctatis ; capile convexo, remote punctato; antennis fuscis ; oculis rotundalis, sub- approæimatis ; prothorace glabro,. antice obliquo, valde convexo, postice recto, late constricto, pilis raris, erectis, griseis, præsertim lateribus tecto, supra vage punctulato; elytris globosis, tenue punctato-striatis, lateribus tenue nigro- sed in apice dense albo-pilosis ; corpore infra pedibusque elongalis nigris, femoribus clavatis, mucrone valido armatis. — Long. 3 1/2 mill.; lat. 4 2/3 mill. Mexico : Oaxaca. 9. OTIDOCEPHALUS ELONGATUS, NOV. Sp. — Attenuatus, elongato-ovalis, niger, nilidus, pilis erectis raris, albis el nigris tectus; rostro capite duplo longiori, cylindrico, tenui, modice arcuato, in dorso punctalo, lateribus striolato ; antennis nigris, clava fusca ; capite convexo, punctato ; oculis globosis, subcontiquis, fuscis ; prothorace antice globoso, lævi nitido, basi late constricto, crebre punctalo (punctis rimosis); scutello triangulari ; elytris basi truncatis, ad humeros obtusis, elongatis, ultra medium paululum ampliatis, in dorso conveæis, conjunctim obtuse rolun- datis, singulatim striato-punctatis (striis septem); pedibus albo-pilosis, punctatis, femoribus validis, medio crassis, intus dente acuto munitis, tibiis rectis. — Long. 2 3/4 mill.; lat, 1 1/2 mill. Brasilia : Saint-Paul. Cette espèce est l’une des plus allongées. (1877) 42 478 ; A. CHEVROLAT. Échelle de grandeur des Otidocephalus anciennement décrits par les auteurs ci-après cités et qui font partie de la collection Chevrolat : - 4. O, apioniformis RId., in Gen. Curcul. Sch., VII, 2, D TOTALE he dtbebe HAL IEE Mexico. Syn. mexicanus Ghl., loc. cit., I, p. 314. Long. (rost. excl.) 9 mill.; lat. 3 mill. 2. O. mexicanus Chevr., Ann. Soc. ent. Fr., 1832, SD OUDTAD 9, DS Le US Den Den ebene Id. —— Rid., loc. cit, VII, 2, p. 197, Long. (rost. excel.) 7 mill.; lat. 2 3/4 mill. 3 O. pubescens RId., loc. cit., p. 198............. Id. Long. (rost. exçl.) 8 mill.; lat. 2 2/3 mill. AO Valbopilosus FI: Inc. CIt., p. 199, eee. Id. Long. (rost. excl.) 6 4/2 mill.; lat. 2 3/4 mill. DD SENS RAI IOE CIE, D:2200 50/00 02r . Brasilia. Long. (rost. excl.) 3 2/3 mill.; lat. 4 1/4 mill. 6. O. pilosus Chevr., loc. cit., p. 404, tab. 3, fig. 2, LE DS TS URL EE aa Ve 2e OPA OUE 1 LENS OS Id. Lo n 2 GyL, loc. cit, 3, P. 363. _— Rid:;"loc: tit, VIT, 2,/p: 202. Long. (rost. excl.) 3 mill.; lat. 4 4/2 mill. 7. O. myrmex Herbst, Käf., VIII, p. 56, tab. 99, HEAR Rec RE AE done ee Amer. sept. Syn. americanus Chevr., loc. cit., p. 415, tab. 3, fig. 3 —_ Dej., Cat., 3° éd., p. 308 Genre Otidocephalus. ï 179 Syn. americanus Ghl., loc. cit., 3, p. 356. : — Rid., loc. cit., p. 305. Long. (rost. excl.) 4 mill,; lat. 2 mill. Os Pscrobwoilis Bb 106.320. 2 2e ed à 2 Carolina. Long. (rost. excl.) 5 mill.; lat. 4 3/4 mill. BOND RIT AOC ENS DM NN A UEET Brasilia. Long. (rost. excel.) 3 mill.; lat, 4 4/2 mill, 10. O. pulicarius Bhm., loc. cit., p. 245.....,...... Porto-Rico, Cuba. Long. (rost. excl.) 2 mill.; lat, 0 3/4 mill, 11. O. flavipennis Chevr., loc. cit., p. 206, tab, 8, DNS ÉCOUTER Mexico. Long. (rost. excl.) 3 mill.; lat. 4 mill, 12. O. formicarius O1, Ent., V, 83, p. 236, tab, 33, Be: ne ENT PT Se LE nerve Sos . Santo-Domingo, — Chevr., loc. cit., p. 107, tab. 8, fig. 6, a, b. Long. (rost. excl.) 2 4/2 mill.; lat, 4 mill, 43. O. Poeyi Chevr., loc. cit., p. 107, tab. 3, fig. 4, LS eee de de a de de a nee LEE Cuba. —- Sch., Gen. Curcul., 3, p. 307, — J. Duval, Hist. Cuba, p. 198, tab. 2, fig. 28. — Suffr., Wieg. Arch., I, p. 149. Syn. dimidiatus Dej,, Cat., 3° éd., p. 803. Long. (rost. excl.) 8 mill.; lat, 4 mill. IV. DESCRIPTION D'UN Nouveau genre de Coléoptères Curculionides CRÉÉ AUX DÉPENS DU GENRE €ryptorhynchus SCHÜNHERR. (Séance du 26 Mai 1875.) Diplogrammus (1), nov. gen. CARACTÈRES : Trompe arquée, subcylindrique, reçue dans une rainure pectorale, limitée entre les pattes médianes. Antennes insérées au delà du milieu de la trompe; scape atteignant le bord antérieur des yeux ; funicule de sept articles : premier subconique, deuxième mince, tous deux égaux, plus longs que les suivants, les cinq derniers égaux, presque moniliformes ; massue allongée, ovalaire aiguë, de quatre articles ; scrobe latérale, canaliculéee jusqu’à l'œil. Yeux latéraux découverts, arrondis, assez grands. Prothorax court, subconique, orné de jolies couleurs et marqué par des points ou lignes noirs. Écusson étroit, long. Élytres élargies aux épaules, allant en s’amincissant graduellement à chaque extrémité, laquelle est arrondie; offrant des stries ponctuées- géminées séparées par des lignes; deux ou trois côtes arrondies par étui. Abdomen de cinq segments presque égaux. Pattes modérément espacées ; cuisses assez ‘épaisses, échancrées en dessous et munies d’une dent courte assez épaisse ; 7ambes légèrement arquées, assez minces ; farses à articles triangulaires, quatrième transver- sal, arrondi, munis de brosses jaunâtres en dessous, dernier article long, mince, offrant deux onglets rapprochés et d’égale longueur. (4) Asmaous, double; ypauuæ, ligne. A. CHEVROLAT. — Diplogrammus, nov. gen. 181 4. DIPLOGRAMMUS QUADRIVITTATUS. — Longirostris, femoribus dentatis, thorace rubro maculis quinque (centrali geminata) nigris, elytris nigris vittis duabus flavis. — Long. 12 mill.; lat. 6 mill. America merid. : Buenos-Ayres. Rhynchænus 4-vittatus Ol., Ent., V, 23, p. 203, 189, tab. 47, fig. 215. Cryptorhynchus k-vittatus Sch., VIIT, 4, gen. 511, p. 324, 71. 2, DIPLOGRAMMUS MACULIPES, NOV. Sp.— Modice elongatus, niger, capite inter oculos flavo, foveola nigra notato, prothorace rubro, maculis quatuor nigris supra ornalo dorsalibus intense conjunctis, duabus infra ex adverso oculorum ; elytris nigris, singulatim bicostatis, geminato strialis, striis punclatis, lineis duabus flavis, basi el apice conjunctis ; femoribus (nigro bimaculatis) tibiisque (apice nigris) rubris, tarsis nigris ; abdomine flavo, seriebus tribus macularum nigrarum. — Long. 9 mill,; lat, 4 mill. Brasilia : Bahia. 3. DIPLOGRAMMUS AMÆNUS. — Oblongo-ovatus, niger ; capite crebre rugoso-punctato ; fronte orbitusque flavido-squamosis ; rostro modice arcualo; thorace creberrime punctulato, flavidis lineis quinque signato ; elytris geminato-striatis (striis punctatis), singulalim bicostatis, lineis duabus pallidis, basi apiceque conjunctis ; femoribus obsolete dentatis. — Long. 9-9 4/2 mill.; at. 4 1/2-5 mill. Brasilia interior. A Domine Chevrolat ad describendum benevole com- municatus. Cryptorhynchus amaænus Chevr., Rosenchold in Schr,., t. IV, p. 98, 55. Cælosternus vittatus Dej., Cat., 3° éd., p. 318. Schünherr a réuni à tort cette espèce comme synonyme au C. 4-vittatus d'Olivier; elle en est distincte par sa forme étroite et par les cinq lignes du prothorax réunies entre elles aux bords antérieur et postérieur. L. DIPLOGRAMMUS SEXLINEATUS. — Oblongo-ovatus, niger; capite con- fertim rugoso-punctato; orbito oculorum fronteque albo-squamosis ; rostro modice arcuato ; thorace sal crebre punctulato, silaceo h-lineato ; elytris minus profunde striatis-punctatis (striis geminis); interstitiis alternis planis, allernis tricostatis ; singulo elytro lineis tribus e squamulis silaceis, decorato ; femoribus vix clavatis, dente parvo, armatis. — Long. 8 3/4- 9 mill.; lat. 4 3/4 mill. Brasilia. Cryptorhynchus sexlineatus Bhn. in Schr., 4, 4, p. 97, 54. 182 A. CHEVROLAT, — Diplogrammus, nov. gen. 5. DIPLOGRAMMUS IMPERFECTUS, NOV. Sp.—Oblongus, niger ; capite flavo- squamoso ; prothorace crebre punctulato, lineis quinque flavis, duabus ex- ternis antice conjunctis ; elytris singulatim tricostatis, trifariam geminato et punctato-striatis lineis duabus apice conjunctis lineaque suturali tantum in medio longitudinis delineata, flavis ; pedibus nigris, femoribus ante apicem infra emarginatis, annulo fusco notatis ; abdomine nigro, lineis duabus albidis, nigro-maculatis. — Long. 10 mill.; lat. 4 mill — (PI 4, fig. 8 a, b, c.) Brasilia : Pernambuco. A Dom. Lartigue captus et a Dom. Lethierry missus. 6. DIPLOGRAMMUS NOVEMLINEATUS, NOV. Sp.— Oblongo-ovatus, silaceus, rostro, oculis capiteque supra nigris, inter supraque oculos silaceo ; protho- race maculis octo nigris, sex transversim dispositis duabus dorsalibus con- junctis, unaque laterali infra oculorum ; elytris nigro lineatis, lineis tribus externis ante apicem simul abbreviatis, in utroque margine punctato- striatis, linea suturali lala ad lineam vicinam ante apicem juncta ; abdo- mine seriebus tribus punctorum nigrorum; femoribus (breviler dentalis) tibiisque apice nigro-signatis. — Long. 8-10 mill.; lat. 4-5 mill. Amazona. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE A. Fig, 4. Microhoria OEdipus Chevr. — . Insecte, et, à côté, sa grandeur naturelle. — b. Antenne. — c. Palpe. — d. Patte posté- rieure. = Cyphus nigropunctatus Chevr. . Cyphus hilaris Perty. — Variété. . Exophthalmus Olivieri Ghevr. . Elytrocallus Montrouzieri Ghevr. S © E © Eupholus quinquefasciatus Ghevr. . Otidocephalus grandis Ghevr. . Diplogrammus imperfectus Chevr. — a. Insecte. — b, Id. de profil. — c. Tête grossie. œ I ES OS OBSERVATIONS LÉPIDOPTÉROLOGIQUES. Par M. le Dr Cuances BERG, de Buenos-Ayres. 18 REMARQUES SUR UNE Nouvelle Chenille aquatique (Séance du 11 Août 1875.) La même année que M. Bar communiquait sa découverte en Guyane d’une chenille aquatique qu’il rapportait à la tribu des Bombycides, dans un travail intitulé : Sur un genre de Lépidoptères de la tribu des Bomby- cides dont la chenille est aquatique; note pour servir à l'histoire des Lépidoptères de la Guyane francaise, suivie d'observations sur Le genre PaLusTRA, par M. le docteur Alexandre Laboulbène (1), j'eus l’occasion d'observer, sans connaître sa découverte, une chenille analogue, dans la Bande orientale de l'Uruguay. Bien que jusqu’à présent je n’aie pu élever le papillon et terminer com- plétement mes études sur cet insecte, je ne veux pas tarder davantage à (1) Annales de la Société entomologique de France, 1873, pages 297- 802 et 303-306, avec planche. 18 CHARLES BERG. publier mes observations, par rapport aux doutes et aux controverses (1) soulevés par la description de M. Bar. Dans la seconde quinzaine du mois de septembre de l’année 1873, me trouvant, pour les études de la faune et de la flore, dans la Bande orien- tale de l’Uruguay, j'observai, dans la rivière Corralilo, près de la Estancia- Germania de M. Windmüller, des larves très-velues, de sept à huit centi- mètres de longueur ; quelques-unes nageaient près de la surface de l’eau, d’autres se trouvaient sur des plantes entièrement submergées. A première vue ces larves me parurent être des chenilles, opinion qui fut confirmée lorsque j'en sortis quelques-unes de l’eau; ces chenilles semblaient appar- tenir aux Bombycides. Devant quitter le pays peu de jours après pour revenir à Buenos-Ayres, je me häâtai d'observer ces chenilles spéciales et j'en emportai huit exemplaires ainsi qu'une certaine quantité de plantes du genre Syena pour leur servir de nourriture. Quoique pendant le voyage ces chenilles fussent assez tourmentées et fatiguées, elles ne tardèrent pas à reprendre leur élat normal après quelques jours de repos, mangeant dans l’eau les plantes que je renou- velais chaque jour; deux d’entre elles changèrent de peau. Mais les plantes me manquèrent trop tôt, et à Ruenos-Ayres je ne pus en trouver nulle part de la même espèce pour nourrir les chenilles qui, dès lors, parurent souffrantes ; quelques-unes mangèrent avec répugnance, seule- ment de temps en temps, un peu de Polygonum acre Knth. Elles essayèrent de sortir du plat où elles étaient retenues et cheminèrent de tous les côlés sans chercher cependant à se métamorphoser. Tous mes efforts pour sou- tenir la vie de ces chenilles furent sans succès ; celles qui mangèrent du Polygonum acre et que je forçais à rester dans l’eau moururent de diar- rhée, les autres de faim. Dans les derniers jours du mois d'avril 1874 j'eus une occasion qui me (1) 4° M. GuENÉE, Note au sujet de la Palustra Laboulbeni, Ann. Soc. ent. Fr., 1873, p. 542-544, séances du 27 décembre 1873 et du 28 janvier 1874. 2° M. Tu. Goossens, Communications sur des chenilles ue Bullet. de la Soc. ent. Fr., 1875, p. xII et xiIr. 3° M. Mac LACHLAN, Proceed. (Transact.) of the Entom. Soc. of London, 1874, p. vi. Observations lépidoptérologiques. 185 permit de visiter une seconde fois les mêmes parages de la Bande orien- tale de l'Uruguay et de chercher de nouveau ces chenilles aquatiques. L'eau de la rivière Corralito était très-haute et les plantes se trouvaient par conséquent à une telle profondeur que, malgré tous mes efforts, il me fut alors impossible d’en trouver plus de deux exemplaires; ils avaient de 5 à 5,5 centimètres de longueur. Par suite des grandes pluies, les ruisseaux qui communiquent avec le Corralito étaient aussi beaucoup plus profonds qu’en été. Cependant je me mis à chercher dans ces ruisseaux, remuant avec un bâton les plantes qui se trouvaient au fond, et j'eus le plaisir de recueillir en quelques ins- tants plusieurs chenilles, bien qu’il n’y eût aucun individu de la Syena. Ces chenilles se trouvaient sur le Potamogeton pusillus. Dans mes recherches faites sur cette plante, je voyais quelquefois les chenilles se séparer du végétal et venir à la surface de l’eau, se roulant en forme d’anneau. Pour les prendre, il fallait profiter du moment où elles étaient dans cette position, sans quoi elles disparaissaient rapidement. En trois jours je pus réunir 40 exemplaires, tous à peu près de la même grandeur que les précédents, et je les apportai à Buenos-Ayres afin de les y élever, ce qui ne pouvait être facile, les chenilles devant encore croître beaucoup et ayant à passer l’hiver avant de se transformer. Prenant une boîte en zinc, dans laquelle furent mis de la terre, des pierres, du gazon, des plantes pour nourrir les chenilles et au milieu un plat avec de l’eau où j'avais mis encore des mêmes plantes, les chenilles se trouvaient ainsi en liberté ; elles pouvaient entrer dans le plat et en sortir à volonté ; en outre, quelques tablettes furent placées au-dessus de l’eau, dans le cas où elles auraient eu l’envie de rester au sec. Par ce procédé je les conser- vai parfaitement bien pendant deux mois et demi, durant lesquels elles mangèrent avec avidite la plante apportée de la Bande orientale, le Pota- mogeton pusillus, et, à défaut de celui-ci, le Potamogeton crispus, Hy- drocotyle natans et même le Myryophyllum proserpinoides. Presque tous les exemplaires changèrent de peau, quelques-uns deux fois, une vers la fin de mai et l’autre vers le milieu de juillet. Mais depuis cette dernière époque les chenilles perdirent de jour en jour l'appétit, devinrent très- inquiètes, sortirent plusieurs fois de l’eau cherchant les rayons du soleil. Pendant une nuit plusieurs se noyèrent ainsi que les nuits suivantes, de sorle qu'au commencement du mois d'août je n’en avais plus de vivantes, malgré tous les soins que je leur avais donnés. Mes deux tentatives d'éducation restèrent donc sans résultats ; mais 186 CHARLES BERG. pour l'été prochain, allant dans une époque plus convenable à l'endroit de ma découverte, j'ai l'espoir de plus de succès. Actuellement je ne puis donner que la description de la chenille et mes remarques sur sa manière de vivre. Le corps de ces chenilles est assez aplati et présente des plis nombreux ; sa couleur est noire, avec çà et là des reflets verdâtres, surtout au pre- mier et au dernier anneau. Le dos, finement strié, d’un noir obscur sem- blable au velours, a des brosses fines, relevées, un peu inclinées en arrière, avec de longues touffes sur les flancs. Les coupures des segments sont très-plissées et leur couleur à peine variable de celle de la prin- cipale. Tête noire, jaunâtre aux côtés, couverte par des poils en forme de pin- ceaux et quelques-uns disséminés, de 2 à 3 millimètres de longueur; la couleur des poils est noire ou grise ; les voûtes, aux côtés de la fourche dorsale, sont élevées. Au triangle, sur la lèvre supérieure qui est d’un blanc bleuâtre et qui possède quelques points fins, noirs, il y a deux pin- ceaux de poils. Les antennes, les mandibules et les palpes sont de couleur noire, garnis de blanc à la base. Les yeux sont bruns ou noirs, de diffé- rentes grosseurs, formant un anneau irrégulier et à demi fermé; une tache claire est en dessus et en arrière des yeux. Les pattes thoraciques sont noires et de couleur blanche à leurs arti- culations ; les poils disséminés sont noirs ou gris ; les crochets ont une dent obtuse près de la base. Les pattes abdominales sont aussi d’un noir verdâtre près de la base, plus obscur aux côtés extérieurs, où elles sont chagrinées, luisantes et velues; leurs extrémités sont vertes, les agrafes noires et fortes. Les pedes spurü ont une coloration semblable à un mé- lange de noir et de vert. Les anneaux ont à chaque côté quatre mamelons noirs munis de poils longs et raides, et présentent à leur partie dorsale de grosses touffes de poils de 3 à 4,5 millimètres de longueur, taillées en brosses et dirigées un peu en arrière, d’un jaune brunâtre ou d’un jaune d’ocre. Le premier anneau a une ligne jaunâtre sur la partie dorsale, ses poils sont d’une couleur plus obscure que celle des autres poils, sans brosses jaunes. Les deuxième, troisième et les deux pénultièmes anneaux ont deux brosses, tandis que les autres situés entre ceux-ci en offrent quatre. La couleur jaune dans les deux dernières brosses de poils passe au gris. Les poils raides des mamelons, venant se réunir sur le dos, dirigés en même temps en Observations lépidoptérologiques. 187 arrière, et couvrant entièrement dans l’eau les brosses jaunes de la che- nille, forment aux côtés des pinceaux libres, comme lustrés de graisse, de couleur gris brunâtre ou d’un brun jaunâtre, et ont de 10 à 45 millimètres de longueur. Les stigmates sont proportionnellement petits, assez profonds entre les deux mamelons supérieurs, et sont complétement couverts, jus- qu’à une certaine hauteur, par les poils courts qui bordent les mamelons. Le péritrème est peu visible et de même couleur que les parties envi- ronnantes. Après le changement de peau, la chenille ne montre aucune différence essentielle ; sa longueur, après la quatrième mue, est de 70 à 80 millim., la largeur du premier anneau, 8 à 9 millim., celle du septième, 12 à 14 millim. Les chenilles vivent dans l’eau et en société. C’est spécialement leur demeure, comme le prouvent les circonstances que je vais énumérer : 4° Jamais je ne les ai rencontrées hors de l’eau, pas même sur les bords des rivières ou des ruisseaux où elles se trouvent ; 2° Pendant leur édu- cation dans le plat rempli chaque jour d’eau, jamais elles ne cherchaient à en sortir, si elles y trouvaient assez à manger ; 3° Des chenilles ayant été placées sur les mêmes plantes dans un endroit sec, elles n’en man- geaient pas et marchaient presque sans cesse, paraissant inquiètes, ne trouvant nulle part un lieu convenable pour se reposer ; mais, remises de nouveau dans le plat, elles commençaient aussitôt à nager vivement, puis à manger; 4° Ces chenilles changeaient de peau sans sortir de l’eau. Diverses plantes aquatiques servent à la nutrition de la chenille, prin- cipalement les espèces de Syena et de Polamogelon. La respiration a lieu par trachées comme dans les chenilles aériennes : les stigmates ne montrent aucune différence, seulement ils sont propor- tionnellement petits et leurs péritrèmes très-peu distinctement marqués. L'air nécessaire à da chenille pour sa respiration est placé sur la partie dorsale, entre les brosses, formant des bulles qui s’amassent sous les poils longs des flancs qui s'étendent sur le dos. De temps en temps la chenille vient à la surface de l’eau pour renouveler l’air, et, en cette occasion, elle étend au dehors la partie inférieure de son corps pour effectuer le renouvellement d'air. Lorsqu'il y a un endroit où l’eau est basse et où les plantes sont près du niveau, elles le préfèrent à tout autre et prennent position de manière à laisser les deux ou trois derniers anneaux du corps à la surface ; dans ce cas, la communication avec l’air 188 CHARLES BERG. vient sans interruptions. Mais cette manière de recevoir l'air ne doit pas leur être absolument nécessaire, puisque pendant l’éducation que j'ai tentée, leur ayant donné le moyen de venir à l’air libre, elles n’y venaient que rarement et restaient au contraire souvent au fond du plat. Le renou- vellement de l'air avait lieu très-irrégulièrement : les unes apparaissaient à la surface de l’eau assez fréquemment, d’autres seulement toutes les trois à quatre heures, et même j’en ai remarqué qui, dans l’espace de six à huit heures, n’avaient pas fait cette manœuvre. Il paraît qu’elles peuvent vivre sous l’eau pendant plusieurs jours au moyen de l’air qu’elles réservent sur leur dos ; en effet, lorsque la rivière Corralito était haute, je n’en ai pas aperçu une seule ni au milieu, ni sur ses bords. En hiver, l’élevation des eaux ayant lieu plusieurs fois, les chenilles doivent rester entre les plantes et paraître à la surface de l’eau seulement dans les jours beaux et relativement chauds. Le changement de peau se fait de la manière ordinaire : les chenilles s’accrochent à la plante dans l’eau pendant la mue, et, une fois terminée, la peau surnage. L'opération paraît cependant moins délicate que dans les chenilles aériennes. Ces chenilles nagent avec facilité; elles se meuvent d’une manière anguiliforme et assez rapidement en général ; elles ne se tiennent pas bien loin de la surface de l’eau ; leur partie postérieure est toujours plus élevée que l’antérieure. On voit assez bien, de très-près, dans les anneaux, les bulles d’air qui paraissent comme des perles d'argent. Hors de l’eau, une chenille vécut trois jours sans manger, au mois d'octobre (été), et quelques-unes de celles que j'avais au mois de juillet (hiver) vécurent jusqu’à huit jours. Observations lépidoptérologiques. 189 FE DESCRIPTIONS DE Deux nouveaux Lépidoptères de la famille des Arctiadæ (Palustra azollæ et Palustra tenuis) (Séance du 25 Octobre 1876.) Il y a plus d’une année que j'ai envoyé à la Société entomologique de France le résumé de mes études sur une nouvelle chenille aquatique, découverte dans la République de l'Uruguay, à la Bande orientale. Je m'occuperai actuellement d’une autre chenille aquatique et je donnerai la description des insectes parfaits de deux espèces de Lépidoptères appar- tenant à la faune de la République Argentine. La chenille décrite antérieurement appelle lattention des naturalistes par sa vie aquatique et par son manque de branchies, car elle respire au moyen de stigmates et de trachées comme les chenilles terrestres. Celle de la Palustra azollæ, dont je m'occupe, se distingue des chenilles ordi- naires par sa résidence sur l’eau et par quelques particularités se rap- prochant en partie des unes et des autres, ce qui permet de la considérer comme une forme transitoire entre les chenilles exclusivement aquatiques et les chenilles terrestres. Je rencontrai la première de ces chenilles le 21 décembre 1875, dans le Tigre, rivière située au nord de Buenos-Ayres, sur la petite et jolie plante aquatique l’Azolla filiculoides Lam. Elle se développa dans ma chambre, en un espace d’un mois, vivant dans un vase avec la plante nourricière. L’individu produit fut un mâle. Je reçus ensuite, pendant le mois de février 1876, de M. Reïd, quinze exemplaires de la même chenille qu'il avait collectionnés sur la même plante dans un ruisseau au sud de Buenos-Ayres. Jen recueillis égale- 190 CHARLES BERG. ment d’autres, au mois d'avril, dans un des canaux du Riachuelo, près de son embouchure, au Rio de la Plata. Tous les exemplaires se développèrent par l’éducation en domesticité, donnant des individus des deux sexes et de différentes nuances. La chenille est dans un certain degré aquatique, se rencontrant tou- jours sur des plantes aquatiques, par exemple sur l’Azolla filiculoides Lam, et sur les espèces de Lemna (1). Ces plantes étant flottantes, la chenille mange seulement leurs parties dépassant le niveau de l’eau, et jamais celles qui se trouvent en contact direct: avec cet élément ; on ne la voit pas non plus se nourrir des parties submergées, quand la chenille descend dans l’intérieur de l’eau. Ce der- nier acte s’observe principalement vers midi, pendant les temps chauds et quand les chenilles sont exposées aux rayons solaires. Pénétrant dans le liquide, elle ne s'éloigne jamais des plantes, qui lui servent généralement pour s’accrocher; mais elle reste longtemps dans l’eau, surtout durant la forte chaleur du jour ; elle se tient constamment la tête au dehors, mangeant les parties sèches des plantes indiquées. Lorsqu'elle est plongée dans l’eau, elle se trouve entourée de bulles d’air formant tout autour d’elle une espèce d’ampoule, comme cela a lieu chez l’Araignée aquatique, l’Argyroneta aquatica Lin.; et, quand elle n’adhère à aucune plante, elle nage à la superficie de l’eau. Cette chenille semble avoir une tendance à laisser constamment son extrémité antérieure hors de l’eau, tandis que son extrémité postérieure est submergée. La transformation des chenilles a lieu sur les plantes et quelquefois aussi au bord des rivières où elles habitent. Celles que j'ai élevées firent en général leurs cocons sur le tulle servant à couvrir le vase dans lequel elles étaient placées. D’après ce que l’on peut déduire de la description succincte de la che- nille aquatique étudiée par M. Bar (2), les espèces argentines que je vais faire connaître appartiennent au même genre Palustra. Elles montrent les mêmes caractères par rapport aux ailes et aux ramifications de leurs nervures, par le système de coloration et des dessins, par les formes des antennes, du thorax et de l'abdomen, etc, (1) En captivité elle mangeait aussi d’autres plantes aquatiques et palustres, telles que les espèces de Polygonum, Hydrocotyle et Comeline. (2) Annales de la Société entomologique de France, 1873, p. 297-302. Observations lépidoptérologiques. 191 Mais M. Bar ne dit rien des petites branches pectinées des antennes, qui, dans nos espèces, ont à leur extrémité un pelit poil raide, et il n’in- dique pas le nombre des épines pressées qui se trouvent par doubles paires dans le tibia des pattes postérieures, tandis qu’il n’y en a qu’une paire seulement dans nos deux espèces argentines. Bien qu’il nous soit impossible de vérifier l'identité générique complète des caractères propres à l’espèce de la Guyane et aux deux de Buenos= Ayres, je ne doute cependant pas qu’elles n’appartiennent au genre Palus- tra, qui doit être compris dans la famille des Arctiadæ et non dans celles des Notodondina et des Bombycoidea, comme le pensaient MM. Guenée et Bar. 1° PALUSTRA AZOLLÆ, nOV. Sp., d'et ?. — Alis anticis obscure fuscis aut cervinis, fasciis duabus obscurioribus interruptis perparum expressis, maculis nigricantibus. d. Alès posticis flavescentibus , fascia fusca valde intercepta, apud angulum anteriorem guttis duabus ; cèliis fusco-notatis ; abdomine supra fulvo basi apiceque fusco, subtus obscure fusco autl cervino. — Exp. al. ant. 27-30 mill. Q. Alis posticis fuscis, slriga transversa vix conspicua; abdomine supra fulvo nigricante-cinctato, sublus fusco, apice pallido-fulvo dense lanugi- noso. — Exp. al. ant. 36-40 mill, Tout le corps d’un brun obscur, excepté la partie supérieure de l’abdo- men ; les fémurs, quelques parties près des yeux, des antennes et du pro- thorax tachetés de brun et de jaune. Le vêtement assez velu. Les antennes du mâle sont bipectinées et ont des branches fortes ; celles de la femelle les ont plus courtes. Aux extrémités des branches on remarque un petit poil raide dirigé en avant. Les palpes sont un peu inclinés et revêtus d’écailles et de poils serrés. Les deux premiers articles sont très-velus ; le troisième, de longueur égale aux deux premiers réunis, se trouve libre et proéminent. La trompe est d’un jaune clair, courte, enroulée et peu visible. La tête porte beaucoup de poils qui s’inclinent en avant, tombant en partie sur les palpes. Le prothorax est un peu séparé, garni de poils de couleur ocre ou entremêlés avec d’autres poils fauves. Le thorax est velu ; sa coloration obscure s’étend sur les premiers seg- ments de l'abdomen chez le mâle ; chez la femelle elle ne dépasse pas la partie thoracique. 192 CHARLES BERG. Les ailes antérieures sont, dans les deux sexes, de la même couleur que le thorax et ont deux lignes transversales, interrompues, de teinte pâle et à peine visibles dans les exemplaires moins écailleux; rarement bien déterminées. L’une se trouve à la fin du premier tiers de l'aile, l’autre au commencement du troisième quart. La tache médiane, située au-dessus de la côte transversale, est bien visible. Dans quelques exem- plaires il s’en trouve une autre petite de plus, à la cellule médiane, pro- duite par abondance d’écailles obscures. Les ailes postérieures du mâle sont d’un jaune clair ou testacé, mais d’une couleur fauve à leur base. Une bande transversale se voit près du bord extérieur, très-peu marquée et interrompue par espace, en général plus visible à l’angle abdominal, où elle forme deux petites taches plus grandes que les autres. Au bord costal, une tache, jusqu’à la moitié de la côte transversale, et la partie basilaire des franges sont d’une couleur obscure. Le bord inté- rieur a des poils longs de couleur orange. Les ailes postérieures de la femelle sont seulement un peu moins claires que les antérieures, sans ou avec dessins à peine marqués ; les franges sont d’une seule couleur. La forme des ailes est comme chez la Palustra Laboulbeni Bar; la rami- fication des nervures est comme dans le dessin de cette espèce et comme dans le plus grand nombre des Arctiadæ. La face inférieure des aïles est d’une coloration moins prononcée, mais présente plusieurs dessins assez bien marqués. Les écailles sont plus âpres. L’abdomen du mäle est très-velu et d’un ocre vif; la base, l'extrémité et la partie inférieure ont des poils obscurs. Celui de la femelle est moins jaunâtre et a des bandes transversales obscures aux segments. La partie inférieure est brune ; les deux derniers segments sont cou- verts de poils d’un jaune clair ou testacé. : Les pattes sont très-velues chez les deux sexes; les tibias postérieurs ont seulement une paire d’éperons courts; l’éperon intérieur est un peu plus long que lextérieur. La chenille de la Palustra azollæ est de couleur noire, avec des poils longs, bruns ou noirâtres, aux côtés, et des brosses jaunes, fauves, rou- geûtres ou noires sur le dos. Dans les segments de la partie subdorsale on y voit des petites taches blanches. La tête est noire, courte et assez convexe. De la même couleur sont l'appareil de la bouche et les antennes, celles-ci ayant l’article basilaire d’un blanc de lait. Les poils de la tête sont libres. Observations lépidoptérologiques. 193 Le premier segment thoracique est complétement noir, ses verrues supérieures sont petites, luisantes ; les deuxième, troisième, quatrième et cinquième segments ont les brosses de la partie dorsale fauves ou rou- geâtres, avec des points blanchâtres, rarement d'une seule de ces cou- leurs ; en général, celles qui sont placées depuis le cinquième sont noires. Les brosses du deuxième segment thoracique sont petites, se trouvant au milieu du dos et formant une série sans interruption ; le troisième segment en présente dans la même partie dorsale, où elles sont un peu plus grandes et séparées par un intervalle. Les quatrième à dixième segments ont chacun deux paires de brosses dans la même partie et encore une autre paire plus compliquée, divisée longitudinalement ou transversalement, est située à la marge dorsale de la verrue supérieure. Le onzième segment possède des petites brosses seulement, à la marge de la verrue. Sur la partie antérieure et postérieure du dos des deuxième et troisième segments, il y a, outre les brosses, des petits pinceaux. Les verrues sont noires ; leurs poils longs et raides, formant de petits pinceaux, sont de couleur brune ou noirâtre, en général plus clairs aux cinq premiers segments. Les pelites taches blanches des parties subdorsales sont généralement bien visibles sur les cinq premiers segments, rarement sur tous. Elles sont situées sur les marges antérieure et postérieure du segment ; cette dernière tache, la plus grande, apparaît, He les plis du corps, comme une excroissance. Les stigmates sont noirs et situés entre les deux verrues supérieures, Les paltes thoraciques sont noires, les abdominales verdâtres, et les spurii vert noirâtre. | La partie abdominale est d’un noir de velours. 2° PALUSTRA TENUIS, nv. Sp., d et ®.— Alis anticis parce squamatis cervinis , strigis duabus fuscescentibus vix conspicuis, macula discali parva ; alis posticis leviter pallidioribus, lineis nullis ; abdomine ocres- centi vel fulvescenti. — Exp. al. ant. maris : 36 mill.; feminæ : 45-50 mill. Très-semblable à l'espèce précédente, mais se distinguant principale- ment par les écailles moins entassées, les dessins beaucoup moins visibles, (1877) 13 194 CHARLES BERG. — Observations lépidoptérologiques. la couleur obscure des ailes postérieures dans les deux sexes, qui n’ont de caractère distinctif, pour la coloration, que dans la petite tache médiane. Les branches des antennes du mâle sont un peu plus longues que celles de la Palustra azollæ; celles de la femelle sont égales dans les deux espèces. Les palpes ont des écailles relevées et semblables à celles de l'espèce précédente. La même intensité de la couleur jaunâtre se trouve aussi chez cette espèce dans certaines parties près des yeux et de la base des antennes, mais le thorax en est dépourvu et il n’est pas non plus séparé par un arc transversal ; ses poils sont longs et espacés. La couleur de la partie antérieure du corps et des ailes est d’un brun tirant au jaunâtre. Aux ailes antérieures on voit difficilement les bandes transversales, qu ont la même position et la même direction que chez la Palustra azollæ. Une seule petite tache obscure est visible au-dessus de la côte transver- sale. Les ailes postérieures du mâle ont une teinte brun jaunâtre, surtout à la moitié basilaire. Celles de la femelle sont à peine plus claires que les antérieures, mais beaucoup moins écailleuses. Dans celles des deux sexes il n’y a d’autres dessins que l’étroite tache médiane. L'abdomen des deux sexes a une couleur d’ocre sale dans la partie supé- rieure. Celui du mâle n’est pas plus obscur à la base. L’extrémité offre quelques poils jaunâtres, Les femelles ont les poils plus obscurs que les mâles aux segments médians, généralement couverts par d’autres plus longs sortant de leurs marges. Aux derniers anneaux se trouvent des poils plus clairs et lai- neux. Les parties inférieures du corps et les paites sont comme dans l'espèce précédente. Les trois exemplaires typiques, un mâle ei deux femelles, d’après les- quels j'ai fait cette description, ont été trouvés à la Boca de Riachuelo, près de Buenos-Ayres; ils sont conservés dans notre Musée public. Notice biographique sur M. Henri de PEYERIMHOFF Par M. UMHANG, Directeur du Collége libre de la Chapelle-sous-Rougemont (Circonscription de Belfort). > — — (Séance du 11 Juillet 1877.) ÿ a 2 —— Messieurs et chers Collègues , Dans la séance du 25 avril dernier, vous avez bien voulu me charger de m'entendre avec M. l'abbé Umhang afin de préparer pour les Annales une notice nécrologique sur M. Henri de Peyerimhoff. Au lieu des notes sommaires sur lesquelles je complais seulement, M. Umhang, vieil ami de notre regretté collègue, vient de m'envoyer un travail si vrai, si complet, si éloquent, que je craindrais de lui enlever toute sa valeur en en modifiant un seul terme. Permettez-moi seulement, avant de céder la parole à l’auteur, de vous adresser ici quelques mots pour mon propre compte. Pendant mon séjour à Colmar, j'ai été assez heureux pour connaître Henri de Peyerimhof et apprécier tout son mérite. Aussi, quand je viens à songer à cet excellent et savant collègue, dont la Société déplorera long- temps la perte, ma pensée se reporte sur un autre membre de la Société | que beaucoup d’entre nous ont connu et que tous ceux qui l'ont connu ’ ont aimé. Vous avez déjà nommé Alexandre Pierret. Même ardeur pour l’histoire naturelle et surtout pour l’étude des Lépidoptères, même nalure intelligente et poétique, même caractère 4967 2". LEPRIEUR. sympathique et doux, même fin douloureuse et prématurée par suite de cette affection, le plus souvent insidieuse à ses débuts, quelquefois lente dans ses progrès, mais toujours inexorable et fatale dans ses résullats, . qui n’abandonne jamais que morts ceux qu’elle a une fois saisis dans ses redoutables étreintes. Et pour compléter encore cette ressemblance touchante, Henri de Peyerimhoff a voulu, comme l’avait fait Pierret, léguer à la Société ento- mologique celte collection de Microlépidoptères, fruit de ses longues et intelligentes recherches. Seulement, tout en donnant à la Société la pro- priélé de cette collection, il a voulu qu’elle fût confiée d’une manière toute spéciale à un savant collègue, animé des mêmes goûts que lui pour ces charmantes miniatures, capable par conséquent de la conserver en bon état, et qui püt, en mettant en ordre ses manuscrits laissés forcément incomplets, élever à sa mémoire un monument digne de lui. Henri de Peyerimhoff faisait partie de la Société entomologique depuis le 8 août 1866 et y avait été admis sur la présentation de M. Berce. En dehors de son dernier travail sur l’organisation des Tordeuses, il à décrit dans nos Annales un certain nombre d’espèces nouvelles et fait à la Société quelques communications intéressantes, rendues malheureusement trop rares par le mauvais élat de sa santé. Les plus importants de ses travaux ont été publiés dans le Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Colmar, et leur énumération trouvera naturellement sa place à la fin de cette notice. LEPRIEUR. Notice sur Henri de Peyerimhoff. 197 NOTICE PAR M. UMHANG. Le plus souvent, dans les biographies des savants, on s’étend beaucoup sur leurs œuvres, très-peu sur les auteurs de ces œuvres. Pour moi, j'aime à être inilié à la vie intime de l’homme; j'aime à connaître l’élé- ment dans lequel se mouvait son àme, ses aspirations, ses convictions, les principes qui ont été la règle de sa vie; j'admire d'autant plus un ouvrage que j'estime et que j'aime davantage celui qui l’a produit. C’est dans cet esprit que j'ai écrit cette notice biographique. Marie-Antoine-Hercule-Henri de Peyerimhoff est né à Colmar, le 28 juillet 4838, d’une de ces vieilles familles nobles dans lesquelles le culte de Dieu et le sentiment de l'honneur étaient vertus traditionnelles. De son père, homme franc et sympathique, il apprit la droiture et la loyauté ; mais c’est sa mère, dont il était le portrait vivant, qui exerça la plus puissante et la plus heureuse influence sur sa vie. Nature d'élite, d’une délicatesse exquise, àme croyante et pieuse, M" de Peyerimhoff initia de bonne heure la jeune et précoce intelligence de son enfant à la connaissance de ce Dieu bon et aimant qui, par amour, créa l’homme et lui donna pour palais l'univers aves ses splendeurs, et qui, par amour, se fit homme à son tour pour descendre jusqu’à l’homme et lélever jusqu’à lui. Par une pente naturelle de son cœur, Henri suivit sa mère dans ce. monde surnaturel qui répond si bien à toutes les aspirations de notre être, el son âme s’épanouit à cette lumière céleste comme une fleur gra- cieuse qui déroule aux rayons d’un soleil printanier sa riche corolle et la pare de ses ravissantes couleurs. J'insiste sur les premières impressions de son enfance, parce que mon but est d'étudier dans l'ami que nous pleu- rons, non pas tant le magistrat ni le savant, que l'homme, et la plus haule expression de l’homme est le chrétien. C’est ce que sentit tout d’abord Henri de Peyerimhoff ; aussi dans ce siècle mobile, qui ne brille ni par la force des convictions, ni par l'énergie des caractères vigoureuse- ment trempés, il nous présente le noble spectacle d’un homme de foi, aimant sincèrement sa religion et*la pratiquant avec aulant de courage que de simplicilé. La note dominante, dans sa vie entière, c’est un pro- fond sentiment religieux qui pénètre tout son être, qui inspire Lous ses actes, qui dirige Lous ses pas, qui a été sa joie des jeunes années, sa force ! L 198 UMHANCG. dans les luttes de adolescence, sa consolation dans les épreuves de l’âge mür et la source de sa généreuse résignation à l’approche de la grande séparation : ce sentiment est aujourd’hui sa gloire dans l'éternité. Henri fit ses études au Collége communal de Colmar avec distinction. Il eut le rare bonheur de traverser les années de la jeunesse sans rien perdre du parfum de son enfance, sans subir aucune de ces impressions funestes qui faussent la voie de tant de jeunes gens, et dont l’écho retentit trop souvent jusqu'aux dernières limites de l'existence, La Providence semblait veiller d’une manière spéciale sur lui. Enfant, son âme avait élé touchée d’une élincelle de ce feu sacré qui allume en certaines âmes un désir irrésistible de se plonger dans l'étude de la nature. Dans les pro- menades qu’il faisait avec son père, il en reçut les premières notions de la botanique, science si utile ou plutôt si nécessaire à l’entomologiste. Mais ce furent les papillons, ces charmants êtres ailés, qui sont comme les fleurs des airs, et que le Créateur a si splendidement vêtus, qui capti- vaient spécialement son attention, et bientôt il se livra avec amour à ces chères études qui ont fait les délices de sa vie. Ses premières épargnes furent consacrées à l’acquisition dun ouvrage sur les Lépidoptères. Grâce à son remarquable talent d'observation et à son activité infati- gable, que ne purent même ralentir les atteintes de la maladie qui le conduisit au tombeau, il fit des progrès rapides et conquit une place distinguée parmi les maîtres de la science. Heureux le jeune homme qui sent en son âme ce puissant attrait pour la nature, ce saint enthousiasme pour les œuvres du Créateur. Il y trou- vera la sauvegarde de sa candeur et de son innocence. Tandis que ses compagnons, à l’ombre des murs noirs qui semblent écraser leur intelli- gence, se laissant aller à des joies faciles, mais malsaines, qui les éloignent de Dieu, brisent leurs ailes et les attachent à la terre, le jeune naturaliste parcourt les vallées et les montagnes, ravi de déchiffrer quelques lignes du grand livre de la création. Sur les sommets élevés des Vosges ou des Alpes, ses poumons s’emplissent de cet air pur et vivifiant, qui éthérise en quelque sorte ce qu'il y à de terrestre dans l’homme. Son regard enchanté se promène de la voûte azurée du ciel aux collines boisées et à la plaine couverte de moissons, qui se déroule à ses pieds comme un riche tapis aux mille couleurs. L'âme suit le regard, et, en contemplant tant de merveilles semées autour de lui par la main libérale du Tout- Puissant, elle adore et bénit le Créateur, en s’extasiant devant la variété, la beauté et l’organisation si simple et si compliquée des créatures. Heu- Ka Notice sur Henri de Peyerimhof]. 199 reux jeune homme ! il a oublié la terre, les passions qui agitent les cœurs, les plaisirs qui énervent, les joies qui tuent, et de sa poitrine émue s'échappe un cri d’admiration, avec des actions de grâces pour l’auteur de son bonheur. Sa puissance et sa bonté éclatent jusque dans les plus petits êtres ! « Deus maximus ën minimis. » Aux esprits dédaigneux dans leur ignorance qui posent parfois cette question irréfléchie : à quoi bon perdre son temps à l'étude d’une plante où d’un papillon ? je dirai ? demandez d'abord à l'architecte de l'univers pourquoi il les a appelés à l'existence (1). C’est dans cet élément de vie, à l'ombre des bois, aux rayons du soleil, dans la brise des vallons, au milieu de toutes les harmonies de la nature, que grandit notre jeune ami. Je me souviens encore du jour de notre première rencontre, il y a plus de vingt ans. C'était dans la clairière d’une forêt près de Colmar. Il était là, seul, son filet à la main, fouillant du regard les arbustes qui l’environnaient. Je n'approchai de lui : je fus frappé de la limpidité de son regard si pur et de l’intelligence qui se reflétait sur tous ses traits. Après quelques moments de conversation; je le quittai, enchanté de ses manières douces et délicates, de sa parfaite amabilité et de la distinction de son esprit. J'étais devenu son ami. à En 1856, il quitta Colmar pour aller faire son droit à Strasbourg, où 11 resta jusqu’en 1859. On commençait à comprendre à quels graves dangers on expose cette jeunesse, brusquement enlevée à la discipline du collége, abandonnée à elle-même, sans guide et sans frein, au milieu des séduc- tions d’une grande ville, pendant les années de droit, de médecine ou de pharmacie. M. l'abbé Spitz, archiprêtre de la cathédrale, songea à rendre les agréments de la vie, mais aussi la surveillance de la famille aux étu- diants de Strasbourg, où une entière liberté ne compromettait que trop souvent leurs études et leur avenir. Henri fut un des prémiers à solliciter son admission, et, par sa douce influence, entraîna plus d’un de ses con- disciples qu'effrayait la pensée d’un règlement. Si un nouveau venu s’en- nuyait, dit un de ses amis intimes d’alors (2), Henri était sa providence. (1) J'ai connu plus d’un jeune homme qui s’est passionné pour une branche de l’histoire naturelle, et je n’en ai vu aucun s’écarter du chemin de la vertu et de l'honneur. Aussi ai-je toujours regretté qu’on ne fit pas une part plus large dans l’enseignement aux études de la nature, (2) M. de Malval, conseiller à la cour de Poitiers, qui a envoyé à la famille de Peyerimhoff une délicieuse relation sur notre jeune ami. J'en ai extrait presque textuellement les détails qui concernent le séjour de Henri à Strasbourg et ses débuts dans la magistrature. 200 UMHANG. On pouvait ne pas être de son avis, mais il était difficile de ne pas l'aimer, car il avait toujours sur les lèvres un mot aimable qui ouvrait le cœur, une répartie vive qui égayait, sans blesser. Son dévouement n'avait d’égal que son désintéressement. Tous ceux qui ont élé en relation avec lui se souviennent de cette douceur, de cette aménité, de cette bonté charmante qui était le fond de son caractère. Faire plaisir était son bonheur. 11 poussait jusqu’à l'excès le désir d’être agréable à ses, connais- sances. Je n’en citerai qu’un trait. Le soin de sa santé le conduisit à Hyères. Dans les environs se trouve une grotte connue des entomologistes, qui vont y chercher l’Anophthalmus Raymondi. Henri voulut procurer ce curieux insecte à un de ses amis qui s'occupe de l'étude des Coléoptères. Malgré sa maladie, il part avec tout l’attirail nécessaire pour cette chasse. La fraîcheur de l'air de la grotte et la crainte d’un refroidissement le for- cèrent bientôt à interrompre ses recherches, mais il avait été assez heu- reux pour capturer un de ces insectes tant désirés, qui est aujourd’hui le souvenir le plus précieux dans la collection de son ami. Quoique très- assidu à ses études de droit, il trouvait du temps pour faire le bien autour de lui. Membre de la Société de Saint-Vincent-de-Paul. il se plaisait à porter aux pauvres des secours avec des consolalions, et leur faisait bénir le riche, trop souvent maudit par les malheureux, à cause de son égoïsme et de son indifférence. On venait de fonder à Strasbourg une école gra- tuite pour les soldats, où de jeunes étudiants consacraient leurs loisirs à leur rappeler leurs devoirs de chrétiens, en leur enseignant les premiers éléments de lecture, d'écriture, d'histoire et d’arithmétique. Henri demanda comme une faveur la charge d'apprendre l'alphabet aux plus ignorants. Il ne faut point s’en étonner : il avait une réserve, une modestie sans pareille; il cherchait partout à s’effacer autant que d’autres mettent de soins à paraître, et il semblait n'avoir qu'une pré- occupation : c'était de laisser ignorer le bien qu’il répandait sous ses pas. Le 44 décembre 1863, il accepta les fonctions de juge suppléant près le tribunal civil de Strasbourg. Aux. assises de 1864, il présenta divers réquisitoires avec une telle élévation de langage et &e sentiments, un tel tact et une telle mesure, qu’il fut nommé substitut à Saverne le 5 no- vembre 1865. A ce moment, il passa par une des plus dures épreuves de sa vie. Son frère venait d’entrer dans la Compagnie de Jésus. Un doute sur sa propre vocation se présenta à son esprit ; il se demandait si Dieu ne l’appelait pas, lui aussi, à la vie religieuse. Pendant plus d’une année, il fut en proie aux plus cruelles perplexités. C’est au milieu de ces craintes et de ces luttes qu’il ressentit, à la suite d’un rhume négligé, les premiers Notice sur Henri de Peyerimhoff. 201 symptômes de cette maladie inexorable, qui semble choisir ses victimes parmi les natures d'élite. On eût dit que Dieu voulait alors déjà le dis- traire de cette terre qu'il devait quitter si jeune encore, « Je n’ai que Dieu pour refuge, écrivait-il à un de ses amis, car, dans l'orage, tous les anciens goûts qui auraient pu me distraire ont sombré : nature, poésie, papillons, histoire naturelle, tout cela m'a tiré sa révérence. — Plus je vais, et plus je me persuade que le monde ne peut être qu’une épreuve passagère (car la vie est parfois bien dure) et que le ciel doit être bien beau pour la compenser... Si encore je faisais, pour y arriver, des efforts sérieux ! » Enfin il sortit victorieux de ce combat douloureux ; Dieu ne demandait pas ce nouveau sacrifice à ses chers parents, Le 13 juin 1868 il fut nommé substitut dans sa ville natale, et put ainsi jouir de nouveau du bonheur de vivre en famille. Mais si le calme était rentré dans son âme, son mal de gorge ne fit qu’empirer. Bientôt réduit à prendre des soins incompatibles avec ses fonctions, trop géné- reux pour laisser à ses collègues le fardeau de son propre travail, il donna sa démission une année après, emportant dans sa retraite la promesse de ses chefs d'obtenir la première place de juge vacante à Colmar. Libre de son temps, il songea à profiter de ses loisirs pour rétablir sa santé si gravement compromise. Il alla passer l'hiver à Hyères. Là il se retrouva dans son élément ; il reprit ses chères études entomologiques et vécut, comme dans son enfance, au sein de la nature, au milieu des fleurs et des papillons. Les distractions, jointes au doux climat du Midi, lui ren- dirent une apparence de santé, et, à son retour à Colmar, il put réaliser le rêve qu'il caressait depuis deux ans. Fiancé depuis 1868 avec M'° M. G., il contracta celte union qui semblait lui promettre des jours tissés d’or. Je ne puis m'empêcher de payer ici mon tribut d’admiration à sa noble compagne qui, malgré les craintes de ses amis, n’hésita pas pas à unir sa destinée à celle de ce jeune homme, au cœur si pur et si affectueux, mais malade, dont elle devint l'ange gardien, pour répandre quelques rayons de soleil sur les dernières années de cette belle exis- tence. Héroïque dévouement dont la femme seule a l’auguste privilége. La guerre de 1870 venait d’éclater. Les désastres se succédaient comme des coups de foudre. Les angoisses patriotiques d'Henri furent inexpri- mables. Tantôt, malgré sa faiblesse, il voulait voler au secours de son pays ; tantôt il rêvait d'aller en Allemagne pour se mettre au service de nos infortunés captifs, agonisant dans les hôpitaux ou dans les camps où ils étaient parqués par milliers ; et il enviait ses amis plus robustes, qui 202 UMHANG. avaient pu réaliser son projet. Son inaction forcée le désespérait. Enfin la France, envahie par les flots toujours montants d’une invasion telle qu’on n’en avait plus vu depuis le moyen âge, succomba sous le nombre, malgré des prodiges de valeur, et dut céder, pour prix de sa rançon, deux de ses plus belles et plus fidèles provinces, L'espoir d'obtenir une place de juge à Colmar s’élait évanoui avec l'annexion. Il est vrai, le vainqueur offrait des positions brillantes, surtout immédiatement après la conquête. Quel- ques-uns seulement se laissèrent prendre à ces appâts, L’Alsace-Lorraine fut admirable d’abnégation, de patriotisme, de grandeur d'âme. Cent mille hommes de tout âge et de toute condition, plutôt que de renoncer à leur nationalité, quittèrent le sol qui les avait vus naître, Quand on songe que nous vivons à une époque sans principes et sans caractère, où l'intérêt du moment est la règle suprême; quand on tient compte de l'attachement de ces vaillantes populations à leurs foyers, à leurs montagnes, à leurs plaines si fertiles, on est stupéfait de cet héroïsme, que la France, dans ses tristesses el ses bouleversements, et l’Europe dans ses préoccupations auxieuses, n’ont pas su apprécier à sa juste valeur. Henri de Peyerimhoff fut un de ces hommes de cœur. Malgré l'incertitude de l'avenir, malgré le triste état de sa santé, il n’hésita pas un instant. Il resta fidèle à la patrie malheureuse qu’il avait aimée prospère et glorieuse ; il se donna à elle corps et âme. «Je suis sûr d’être dans l'honneur, écrivait-il à un ami, en demandant à la France une position inférieure... Quand ma robe noire sera usée, quand mes enfants seront nés en France, je revien- drai mourir-dans ma chère Alsace. » Pendant près de trois ans, il dut attendre cette position, comme il le dit lui-même, « dans le plus triste des provisoires, assis sur ses malles fermées, pour qu’on ne doulât point de ses sentiments envers la France » qui semblait l'avoir oublié, Enfin le décret du 25 septembre 1873 le nomma juge à Moulins. Cette longue attente l'avait épuisé. Pendant les trois ans qu’il resta à Moulins, sa maladie fit des progrès effrayänts ; ses amis élaient consternés, et lui-même ne se faisait plus illusion. On songea à demander au climat moins rude du Midi, non plus la santé, mais quelques jours de vie. Une permulaiion avec un juge de Perpignan fut signée le 27 juillet 1876. Son court séjour dans cette ville ne fut qu'une lente agonie. Il conserva jusqu’au bout sa résignation, sa douceur, sa patience angélique. Au milieu de ses souf- frances, sa foi avail grandi, s'était épurée el avait opéré entre Dieu et son âme celte union intime qui nous établit dans une paix inaltérable, Jamais un murmure, pas une plainte, et pourtant il élait bien dur de quitter une compagne accomplie, qui répandait tant de charmes dans son existence, Notice sur Henri de Peyerimhoff. 203 deux petits anges dont Dieu avait béni leur union, ses bons parents dont il était la consolation, ses nombreux amis avec lesquels il entretenait des relations si cordiales, ces études bien-aimées, qu’il n'avait pas même inter- rompues à ce moment suprême, quitter tout, à l’âge de 38 ans, quand un bel avenir s’ouvrait devant lui et semblait lui promettre un paradis sur la terre ! Son courage ne faillit pas un instant ; il était près de Dieu, que sa piété si suave voyait partout, et à qui, depuis longtemps, il s'était aban- donné avec.une confiance sans bornes. Consumé par une fièvre qui le minait peu à peu, il disait parfois quand il en sentait la douloureuse approche : « O fièvre, ma croix! je veux m'étendre sur toi comme le divin Maître s’est étendu sur la sienne ! » Puis il priait Dieu de bénir ses parents, sa jeune femme, ses enfants. Son frère Alexandre, averti de la gravité de la maladie, accourut de Boulogne-sur-Mer et acheva de préparer cette belle âme pour le séjour des bienheureux. Le calme dont il jouissait étonnait tous ceux qui l'appro- chaient, il n'avait plus qu'un désir : celui de voir et de posséder Dieu. Il prenait de temps à autre les mains de sa femme et de sa mère, venue de Colmar pour les derniers adieux ; il les appelait ses chers anges gar- diens et leur donnait rendez-vous dans uu monde meilleur, où il n’y aura plus ni douleur, ni séparation. Un de ses derniers actes officiels, comme nous l’apprend M. le président du tribunal de Perpignan, fut de faire déposer ses humbles hommages aux pieds de son évêque. Il mourut le 9 avril 1877. Il avait demandé à reposer dans sa chère Alsace. Le 43 avril, ses restes mortels arrivèrent à Colmar. Son retour dans sa ville natale fut un triomphe. Jamais, de mémoire d’homme, pareil corlége ne s’élait em- pressé à la suite d’un cercueil. Le père de notre ami, qui, pendant vingt- quatre ans, avait élé maire de Colmar, venait d'être révoqué par l’auto- rilé prussienne, La population tout entière assista aux funérailles du fils pour donner ainsi un témoignage public de son estime et de son affection au magistral et au fils. Il méritait, après sa mort, cet honneur exception- nel, lui qui, pendant sa vie, avait fui toute distinction avec une si tou- chante modestie ; il méritait de voir le souvenir de la patrie, qu'il avait tant aimée, mêlé aux larmes que l'amitié répandait sur son tombeau. Le brillant poèle de Colmar (1), qui, dans un style si élevé et avec une (1) M. Alexandre Moll, avocat, 204 LEPRIEUR. — Notice sur Henri de Peyerimhoff. puissance de pensée peu commune, a dédié un chant funèbre à la mémoire de Henri de Peyerimhoff, a tout dit dans ce beau vers : « Cet homme a fait honneur à l’homme. » Je demande avec lui qu’il soit gravé comme épitaphe sur la pierre sépulcrale. TRAVAUX PRINCIPAUX DE M. HENRI DE PEYERIMHOFF. De 1861 à 1874, il a fait paraître dans le Bulletin d'Histoire naturelle de Colmar des notes modestement intitulées Catalogues, mais dans les- quelles, au lieu de se borner à uue sèche et aride nomenclature, il a donné des descriptions d'espèces, discuté la valeur d’un grand nombre, indiqué avec une rare exactitude les localités ou les époques d’apparilion, et fait connaître de la manière la plus complète la richesse en LApAGpIÈIeR de l'Alsace et des Vosges. 1861. Diurnes, Sphinx, Bombyx, Noctuelles et Géomètres. 1862. Eupithecia, Pyrales (moins les Crambides) et Tordeuses. 1867-1868. Supplément aux parties parues. 1871-1872. Crambius, Teignes; Microptérygines, Ptlerophorus, Alu- ciles, et Révision générale du Catalogue. 1872-1874. Dernier SuPpIeneRe Dans le même Bulletin, 1863, sous le titre : Excursion entomologique dans les Hautes-Vosges, il a publié un travail des plus intéressants sur le massif du Hohneck, ses contreforts et les vallées qui y prennent leur ori- gine. C'est, au point de vue de l’histoire naturelle, un guide précieux pour les explorateurs de cette riche contrée, dont une partie, malheureu- sement, n'appartient plus à notre pays. LEPRIEUR. CUCUJIDES nouveaux ou peu connus 2° MÉMOIRE (4). Par M. ANTOINE GROUVELLE. (Séance du 12 Avril 1876.) 25. PLATAMUS DEYROLLEI. (PL 5, fig. 4.) Elongatus, parallelus, subconveæus, nitidulus, pubescens, ater ; antennis elongatis, medium corporis altingentibus, art. 2-5 rufis, 4-5 plus aut minus infuscalis; capite punclato, angulis posticis prominulis ; protho race transverso, basin versus angustato, dense rugoseque punctato, lateri- bus dentatis ; elytris striato-punctatis, punctis ad apicem obsoletis ; pedi- bus nigris; coxis, tibiarum basi, tarsisque rufis. — Long. 4-4 1/2 mill, Platamus Deyrollei À. Grouvelle, Ann. Soc. ent. Fr., 1876, Bull., P. XXXIL Noir, allongé, parallèle, légèrement convexe, peu brillant, pubescent. Antennes allongées, dépassant le milieu du corps, légèrement épaissies vers le sommet, noires, avec les articles 2-5 roux, plus ou moins enfumés (1) Voir 1er mémoire : Annales 1876, p. 487, 906 ANT. GROUVELLE. à leur sommet. Tête et prothorax densément et fortement ponctués ; angles postérieurs de la tête saillants. Prothorax transversal, rétréci vers la base ; bords lateraux oblusément dentés. Élytres allongées, un peu atté- nuées vers le sommet, ponctuées-striées ; strie suturale bien marquée vers le sommet ; ponctuation dans celte partie très-obsolète. Pattes noires, hanches, base des tibias et tarses roux. Dessous du corps noir, bord des segments abdominaux roux. Brésil. Collections Grouvelle et Sahlberg. 96. PLATAMUS SCHAUMI. (PH 05" 0e:2) Præcedenti affinis, antennis crassioribus, rufis, ultimis articulis infus- catis, medium corporis haud attingentibus ; elytris ferrugineis, circa scutellum infuscatis, sutura nigra ; pedibus rufis. — Long. 3 1/2 mill. Platamus Schaumi A. Grouvelle, Ann. Soc. ent. Fr., 1876, Bull., p. XXXII. Forme générale du précédent; antennes un peu plus courtes, plus épaisses, rousses, très-légèrement enfumées au sommet, Élytres d’un testacé ferrugineux, avec la suture, la base et le rebord marginal rem-. brunis ; paltes d’un roux testacé ; dessous noir; segments abdominaux finement bordés de roux. Colombie. Collection Reitter. 97. TELEPHANUS AMERICANUS Oliv. (PI. 5, fig. 3.) Fuscus, capite prothoraceque dense subtiliterque punctatis, hoc quadrato Cucujides nouveaux ou peu connus. 207 basin versus angustato ; elytris lenuissime punctato-striatis ; antennis nigris, articulis 2-5 et 10-11 pallidis. — Long. 3 1/2 mill. Cucujus americanus Oliv., t. IV, 1795, 74 bis, p. 7, pl. 1, fig. 7. D Assez déprimé, brun de poix clair; élytres, pattes et articles 2-5 des antennes d’un jaune testacé clair. Tête et prothorax à ponctuation très- fine, très-serrée. Prothorax carré ; bords Jatéraux subentiers, droits dans les deux tiers antérieurs, rétrécis dans le dernier. Élytres près de deux fois plus larges que le corselet, atténuées vers le sommet, tronquées ; bords latéraux dentés vers l'épaule ; sept stries ponctuées sur le disque. Ponctuation assez fine, atténuée vers le sommet; interstries deux fois plus larges que les points. Cayenne. Collections Chevrolat et Grouvelle. Cette nouvelle description du Telephanus americanus Oliv. a été faite d’après le type que possède M. Chevrolat. J'ai cru utile de donner une description détaillée de cette espèce qui s’est trouvée omise dans le Catalogue de MM. Gemminger et Harold. 98. TELEPHANUS APICALIS. ’ (PI. 5, fig. 4.) Nigro-piceus, capile prothoraceque, parce subtililer punctlatis, hoc sub- transverso, basin versus angustalo; elytris pallidis, basi, sutura, fascia transversa ultra medium nigris ; fortiter strialo-punctis, striis apicem versus minus profunde impressis ; anlennis nigris, art. 10-11 pallidis. — Long. 4 mill, Noir de poix ; élytres d’un testacé pâle, avec la base, la suture et une tache transversale au delà du milieu rembrunies ; antennes noires, avec les deux derniers articles testacés ; pattes également d’un testacé clair. Tête et prothorax à ponctuation fine et serrée ; prothorax subtransversal, rétréci à partir des deux tiers postérieurs ; bords latéraux subentiers. 208 ANT, GROUVELLE. Élytres atténuées vers le sommet, tronquées ; bords latéraux subdentés vers l’épaule ; pli latéral assez marqué ; six stries ponctuées discoïdales, s’atténuant vers le sommet; interstries pas plus larges que les points. Cuba. Collection Chevrolat. 29. TELEPHANUS CRUX. (PL 5, fig. 5.) Niger ; capite prothoraceque profunde denseque punctatis ; hoc elongato, basin versus angustato ; elytris rufo-ferrugineis, basi, sutura fascia ultra medium nigris, fortiter strialo-punctalis, antennis pedibusque rufis. — Long. 4 mill. Noir ; élytres d’un roux ferrugineux, avec la base, la suture et une tache un peu au delà du milieu noires ; antennes et pattes rousses. Tête et prothorax à ponctuation serrée, profonde et allongée. Prothorax plus long que large, rétréci à partir des deux tiers postérieurs ; bords latéraux subentiers. Élytres atténuées vers le sommet, tronquées ; bords latéraux dentés vers l’épaule, pli latéral très-médiocrement marqué; six stries ponctuées discoïdales, intersiries pas plus larges que les points. Mexique. Collection Chevrolat. 30. LÆMOPHLOEUS ELEGANS. (PI, 5, fig. 6.) Convexus, nitidus, antennis rufo-testaceis, apicem corporis attingen- tibus ; capite prothoraceque rufo-testaceis, parce punctatis ; fronte con- vexiuscula, antice producta, depressa, medio in longitudine striata, mar- gine antico trisinualo ; prothorace transverso , basin versus fortiter angustato, utrinque unistrialo ; elytris ovatis, testaceis, fascia intermedia Cucujides nouveaux ou peu connus. 209 nigra, slria suturali impressa, striis dorsalibus obsolelissimis ; pedibus teslaceis, — Long. 2 1/4 mill. Convexe, brillant ; antennes d'un roux testacé, atteignant la longueur du corps; derniers articles nettement plus larges. Tête et prothorax roux testacé, à ponctuation fine et éparse ; épistome très-saillant, déprimé, trisinué en avant; front convexe, avec une strie longitudinale sur le disque. Prothorax transversal, très-rétréci à la base; bords latéraux régu- lièrement arrondis dans les trois quarts antérieurs, se redressant vers la base pour former des angles droits ; angles antérieurs un peu saillants. Écusson demi-circulaire. Élytres convexes, plus larges à la base que le prothorax, ovales, d’un testacé un peu pâle, avec une tache intermédiaire noire ; strie suturale nettement marquée, les autres très-obsolètes. Pattes testacées. Brésil. Collection Sahlberg. Cette espèce vient se placer à côté des L. salpingoides et productus. Elle forme avec ces espèces une division assez nettement indiquée dans le genre Læmophlæus. L'épistome saillant de ces insectes les rapproche en effet de certains Aëraphilus. 91. LÆMOPHLOEUS CURTUS. (PL. 5, fig. 7.) Latus, curtus, ovatus, depressus, nitidus, glaber ; capite thoraceque rufo-testaceis, dense subtiliterque punclatis ; antennis elongalis ; fronte convexiuscula in longitudine striata, margine antico trisinuato, stria occipitali levissima ; prothorace transverso, antice angustiore, lateribus rotundatis, angulis anticis prominulis, posticis subrectis, utrinque uni- striato ; elytris testaceis, ovatis, quinque-striatis, lateribus carinatis ; antennis pedibusque rufo-testaceis. — Long. 2 1/4 mill. 4 Læmophlœus curtus A. Grouvelle, Ann. Soc. ent. Fr., 1876, Bull, p. XXXII. (1877) 14 210 | ANT. GROUVELLE. Déprimé, large, court, ovalaire, brillant, glabre ; antennes d’un roux testacé, allongées. Tête et prothorax roux teslacé, couverts d’une ponc- tuation fine et assez dense. Marge antérieure de la tête trisinuée; front longitudinalement sillonné ; strie occipitale très-fine. Prothorax tranver- sal, rétréci en avant; angles antérieurs saillants, postérieurs presque droits ; stries latérales carénées. Écusson triangulaire, Élytres courtes, ovales, testacées, carénées latéralement, avec cinq stries discoïdales. Pattes d’un roux testacé. Brésil, Collections Grouvelle et Sahlberg. 82. LÆMOPHLOEUS REITTERI. (PL. 5, fig. 8.) Latus, parallelus, depressus, glaber ; antennis elongatis ; capite protho- raceque rufo-testaceis, parce et subtilissime punctatis ; fronte convexius- cula, stria occipitali levissima, margine antico trisinuato ; prothorace transverso, utrinque unistrialo, basin versus angustuto ; scutello trian- gulart ; elytris testaceis, vix infuscatis, quinque-striatis, lateribus cari- natis, apice separatim rolundatis ; antennis pedibusque rufo-testaceis, — Long. 2 1/4 mill. Læmophlæus Reitteri A. Grouvelle, Ann, Soc. ent. Fr., 1876, Bull., p. XXXIIL. Déprimé, parallèle, brillant, glabre ; antennes d’un roux testacé, attei- gnant presque la longueur du corps, à massue distincte, Tête et pro- thorax d’un roux testacé, à ponctuation très-fine et très-éparse. Tête légèrement convexe, légèrement striée sur le disque ; marge antérieure trisinuée ; strie occipitale très-fine. Prothorax très-transversal, rétréci à la base, avec une strie longitudinale de chaque côté. Écusson triangu- laire ; élytres testacées, légèrement enfumées dans les parties voisines Cucujides nouveaux ou peu connus. 241 de l’écusson; ovales, arrondies séparément au sommet, carénées latérale« ment, avec cinq stries discoïdales. Pattes d’un roux testacé. Brésil. Collections Grouvelle et Sahlberg. Cette espèce se rapproche comme forme générale des L. megacephalus et castaneipennis. Ces diverses espèces forment, parmi les Læmophlæus à épistome trisinué, un groupe nettement défini par la forme très-déprimée du corps, par l'absence de strie interantennaire, et enfin par la strie occi- pitale très-faiblement marquée. 33. LÆMOPHLOEUS LACERDÆ. (PI. 5, fig. 9.) Satis elongatus, convexus, nitidus, subtilissime pubescens, nigro-piceus ; antennis moniliformibus, rufis, ullimis articulis infuscatis; fronte con- veæa, in longitudine striata, basin versus rufescente, margine antico trisinuato ; prothorace punclato, transverso, basin versus angustato, angulis posticis emarginatis, utrinque unistriato ; elytris elongato-ovalis, quinque-striatis ; pedibus rufo-piceis. — Long. 2 1/4 mill. Assez allongé, convexe, brillant, très-finement pubescent, d’un noir de poix. Antennes moniliformes, à massue distincte, roussâtres, avec les derniers articles enfumés. Tête et prothorax à ponctuation moyenne assez écartée. Front convexe, légèrement relevé à la base des antennes, avec une strie longitudinale sur le disque; marge antérieure trisinuée. Pro- thorax transversal, moins de deux fois plus large que long, rétréci à la base, avec les angles postérieurs échancrés; une strie longitudinale de chaque côté du disque. Écusson demi-circulaire. Élytre en ovale allongé; épaules bien marquées, presque dentées ; carène latérale faible ; disque avec cinq stries. Pattes d’un roux de poix. Brésil, Collections Grouvelle et 3, Sahlberg. 242 ANT. GROUVELLE. 34. LÆMOPHLOEUS IMPRESSUS. (PL 5, fig. 40.) Elongatus, convexus, nilidus, glaber, ferrugineo-testaceus ; antennis elongatis ; fronte convexa, margine antico sinunto, prothorace convexo, vix transverso, lateribus regulariter rotundatis, ante basin transversim impresSo, utrinque unistrialo ; scutello triangularti ; elytris ovatis, pro- thorace latioribus, quinque-striatis ; pedibus ferrugineo-testaceis. — Long. 1 3/4 mill. Læmophlœus impressus A. Grouvelle, Ann. Soc. ent. Fr., 1876, Bull., p. XXXIII. Allongé, assez convexe, glabre, brillant ; antennes allongées, un peu épaisses , testacées. Tête et prothorax roux testacé, à ponctuation fine éparse; marge antérieure de la tête sinuée. Prothorax presque transversal, rétréci à la base; bords latéraux arrondis ; disque convexe, subitement déprimé vers la base et présentant par suite l’apparence d’une large impression transversale ; stries latérales du prothorax bien marquées. Écusson triangulaire. Élytres d’un testacé un peu obscur, convexes, plus larges aux épaules que le prothorax, avec une carène latérale vers les épaules, arrondies séparément au sommet et présentant cinq stries sur le disque. Pattes testacées. Brésil. Collections Grouvelle et J. Sahlberg. Peut-être y aurait-il lieu de classer ce Lemephlœus parmi les espèces à prothorax trisinué. Je signale ce point de doute pour éviter toute erreur aux entomologistes désireux de classer leurs Cucujides. 35. LÆMOPHLOEUS TURCICUS. (PI. 5, fig. 11.) Elongatus, depressus, ferrugineus, nitidulus, omnino subtilissime pubes- Cucujides nouveaux ou peu connus. 213 cens ; antennis elongatis, clava distincta; prothorace pone transverso, basin versus subangustato, utrinque unistriato ; elytris 3-striatis, lateri- bus carinatis. Mandibulæ maris extus haud dentatæ. — Long. 2 1/4 mill, Læmophlœus turcicus A. Grouvelle, Ann, Soc. ent. Fr., 1876, Bull., P. XXXHII. Testacé ferrugineux, déprimé, allongé, parallèle, assez brillant, couvert d'une fine pubescence. Antennes allongées, dépassant notablement la base du prothorax. Tête et prothorax couverts d’une ponctuation dense assez forte ; épistome tronqué. Prothorax à peine transversal, très-peu rétréci à la base, légèrement relevé devant l’écusson; angles antérieurs oblus, les postérieurs droits ; une seule strie latérale de chaque côté. Écusson trans- versal. Élytres parallèles, carénées latéralement, avec trois stries dis- coïdales. Intervalles ponctués en lignes qui forment presque des inter- valles alternativement plus larges et plus étroits. Mandibules du mâle non dentées. Trouvé dans des pruneaux cuits provenant de la Turquie, Europe. Collections Javet et Grouvelle. Cette espèce se rapproche du L. brevicornis Thom. La longueur des antennes ne permet pas de la confondre avec l’espèce suédoise, 96. LÆMOPHLOEUS CONVEXIUSCULUS, (PL 5, fig. 12.) Testaceo-ferrugineus, elongatus, parallelus, convexiusculus, subnitidus, subtilissime pubescens ; capite prothoraceque dense punctatis ; fronte con- vexiuscula, margine antico truncato ; prothorace subquadrato, basin versus angustato, ulrinque unistriato ; scutello transverso ; elytris paral- lelis, lateribus subplicatis. Mandibulæ maris extus dentatis. — Long. 2 mill. D'un testacé ferrugineux, allongé, parallèle, assez convexe, assez bril- 214 ANT, GROUVELLE, = Cucujides nouveaux ou peu connus. lant, très-finement pubescent. Antennes moniliformes, dépassant légère- “ment la base du prothorax. Tête et prothorax densément et assez forte- ment ponctués; front convexe ; marge antérieure tronquée. Prothorax carré chez la femelle, subtransversal chez le mâle, rétréci à la base dans les deux sexes, avec une seule strie latérale de chaque côté, Écusson transversal. Élytres parallèles, moins de deux fois et demie ou à peine deux fois et demie plus longues que le corselet, assez convexes, avec un très-faible repli latéral, présentant cinq fines stries sur le disque, les intervalles alternes plus étroits, à peine saillants. Mandibules du mâle dentées extérieurement. Tête très-large. Japon. Collection Reitter. Cette espèce se rapproche du L. hypobori Perris, mais elle se distingue facilement par la longueur relativement courte des élytires. POS NOTE SUR DES Perforations observées dans deux morceaux de bois fossile Par M. CuaArzes BRONGNIART. (Séance du 12 Avril 1876.) Préparant un travail d'ensemble sur les perforations produites autrefois par des insectes dans les bois que l’on trouve à l’état fossile dans les diffé- rents terrains, je demanderai à la Société la permission de lui soumettre quelques faits nouveaux, que je crois intéressants à raison de l'ancienneté des échantillons que j'ai pu observer; les uns remontent en effet à l’époque du dépôt de la houille, les autres proviennent d’une des couches les plus importantes du terrain crétacé, le gault. Jusqu'à présent nous ne connaissons que peu de choses relatives à ce sujet. Parmi tant de savants naturalistes qui se sont occupés de l'étude des insectes fossiles, il y en a très-peu qui aient parlé des bois perforés par les insectes ; ils se sont contentés de citer le fait en passant, sans y attacher d'importance ; Geinitz, en effet, indique dans les grès verts supé- rieurs et inférieurs de Saxe des débris de bois perforés par des Céramby- cites, mais il se borne à signaler ce fait. Cette étude offre cependant beaucoup d'intérêt; elle nous montre que, si les insectes que l’on trouve à l’état fossile sont un peu différents de ceux qui vivent actuellement, ils avaient du moins les mêmes habitudes et qu’ils étaient aussi nuisibles aux forêts qu’ils le sont de nos jours. J'ai d'abord essayé de déterminer le genre d'insectes qui ont pratiqué 216 CHARLES BRONGNIART. des perforations dans un morceau de bois fossile trouvé à l’état silicifié dans les terrains carbonifères d’Autun. Ce bois appartient à la famille des Conifères (1). Des coupes très-minces de ce bois ne m'ont présenté, après un examen au microscope, aucune partie des insectes qui ont perforé le bois. Cepen- dant, au bord des trous, et souvent même dans ces trous, on peut remar- quer de petits corps ronds, qui sont sans aucun doute les excréments des insectes qui ont pratiqué les perforations, mais dont la présence ne peut nous être que d’un faible secours pour leur détermination spécifique. J'ai consulté les ouvrages (2) qui traitent de la nature des trous que présentent les bois perforés par les insectes de l’époque actuelle. J'ai comparé les trous des morceaux de bois silicifié à ceux des bois vivants, et j'ai pu conslater que ceux dont ils se rapprochent le plus sont des trous faits par des Coléoptères. Il y a un grand nombre de Coléoptères dont les larves vivent dans les bois de Conifères. Ce sont d’abord des Xylophages, parmi lesquels on peut citer les Hylésines et les Scolytes, certains Longicornes, des Ano- bium et des Chrysomélides. Je mettrai tout de suite de côté les Scolytes, car ces pelits Coléoptères se tiennent entre l'écorce et le bois ; ils forment des sillons très-fins qui se réunissent tous à un sillon principal ; les trous des Anobium et des Chrysomélides sont d’abord beaucoup plus forts, puis plus directs ; enfin, chez les Longicornes, les parois sont striées. Les trous que font les larves d’Hylesinus ou les Hylesinus eux-mêmes sont . tout à fait semblables à ceux que présente le morceau de bois fossile que j'étudie. Aussi suis-je très-porté à croire que les Goléoptères qui ont fait les trous dans ce bois, à une époque si ancienne, appartiennent au genre Hylesinus, où à un genre très-voisin, détruit aujourd’hui. Peut-on, d'après la forme de ces perforations, connaître les mœurs des insectes qui les ont produites ? Ces perforations ressemblent tellement à (4) Malgré le mauvais état de conservation des tissus, M. Renault a pu y remarquer des cellules fusiformes ponctuées, dont la présence. prouve que le bois appartient à la famille des Conifères. (2) Principalement J.-T. Christian Ratzeburg : Die Forstinsectem oder abbildung und beschreibung in den Wäldern Preussens ünd der nach- barstaaten als schädlich oder nützlich bekannt gevordenen Insecten. — Berlin, 1837. PET is a Perforations observées dans des bois fossiles. 247 celles des Hylesinus que l’on peut supposer une étroite analogie entre les habitudes de ces insectes et celles de ceux qui vivaient dans les tissus du bois à l’époque carbonifère. Les Hylesinus sont de petits Coléoptères de 3 ou 4 millimètres de long, de couleur brun foncé, et dont les élytres et le corselet sont comme cha- grinés. Au printemps ils sortent du bois des pins où leurs larves ont vécu, et se tiennnent sous l’écorce. La femelle sort d’abord, puis elle cherche un arbre qui lui convienne ; elle s’enfonce perpendiculairement dans l'écorce jusqu'à ce qu’elle n’ait plus que son abdomen apparent au dehors ; elle attend alors le mâle dans cette position. Elle continue ensuite son trajet à travers l'écorce. Arrivée dans le liber elle remonte vers la cime de l'arbre en creusant une galerie, sur les côtés de laquelle elle dépose ses œufs. Les larves éclosent en très-peu de temps, rongent le liber qu’elles sillonnent de galeries et se nourrissent de la substance qu’elles en retirent. Arrivées à tous leur accroissement les larves quittent le liber et reviennent dans l'écorce où elles creusent une petite loge pour se transformer en chrysalides. Tel est le travail meurtrier que font les Hylesinus de nos jours et qu'ils ont fait à l’époque houillère dans un arbre (de conifère) dont je possède un des morceaux. L'autre échantillon de bois fossile (également de conifère) présentant de même des perforations, a été trouvé dans un terrain relativement beau- coup plus récent. C'est notre collègue M. Lartigue qui l’a rapporté de Lottinghem, dans le Pas-de-Calais. L’empreinte du Mollusque, à côté duquel il a été recueilli, caractérise le terrain : c’est l’Ammonites inter- ruptus, appartenant au gault (terrain crétacé). Je crois pouvoir attribuer avec certitude ces perforations à des insectes. On trouve, il est vrai, un grand nombre de bois perforés par des Tarets aux diverses époques géologiques. C’est dans les bois passés à l'état de lignites, ou dans ceux complétement pourris, renfermant des tubes enche- vêtrés et formant des paquets, qu'on trouve ces fossiles. On les rencontre également dans les bois pétrifiés, entièrement siliceux. Les parties qu’on y observe sont le plus souvent les tubes, rarement les palettes, et, plus rarement encore, les coquilles, 248 CHARLES BRONGNIART. D'autres Mollusques, les Pholades, sont aussi, pour là plupart, des coquillages térébrants. Elles percent les pierres, les bois, ou s’enfoncent dans le sable ; elles vivent souvent stalionnaires dans les trous ou les conduits qu'elles se sont pratiqués. Leur coquille est en général mince, fragile, blanche, à côtes aux stries dentées, rudes au tact. On n'en con- naît qu’un petit nombre d'espèces fossiles. Mais ce qui me porte à croire que ce sont bien des insectes qui ont pratiqué ces perforations dans ce bois fossile, c’est qu’on peut remarquer que généralement les Mollusques dont je viens de parler laissent sur les parois de leurs trous une matière brillante et blanche (carbonate de chaux) qui n’est autre chose que leur coquille, et qu’on ne retrouve pas ici. J'ai donc dû comparer cet échantillon aux bois vivants travaillés par les insectes. Dans l’ouvrage de Ratzeburg (1) on voit un morceau de bois perforé par le Bostrichus chalcographus, dont les trous ressemblent beaucoup à ceux que l’on peut observer dans ce bois fossile et qui me feraient sup- poser que ce sont des Goléoptères qui les ont pratiqués. Pour ce qui regarde les mœurs des Bostrichus, elles sont à peu près les mêmes que celles des Hylésines; je ne reviendrai donc pas sur ce point. On pourra donc conclure de ces observations : 4 Qu'il existait des insectes Xylophages à l’époque houillère et dans les terrains crétacés ; 9° Que les mœurs et les habitudes de ces insectes étaient à peu près les mêmes que de nos jours, (1) Op. cit., pl. xv, fig. 1. Perforalions observées dans des bois fossiles, 219 Si j’ai insisté sur la détermination des perforations observées dans ces bois fossiles, c’est afin de montrer le rôle important qu'ont joué les insectes aux différentes périodes géologiques et encore à notre époque. Les insectes ne sont regardés par le vulgaire que comme de petits êtres remarquables par leurs formes et leurs couleurs, mais inutiles et même nuisibles, Ils sont en effet nuisibles aux végétaux, mais ils sont loin d’être inu- tiles. | C’est dans les couches carbonifères que nous pouvons pour la première fois constater leur présence. Ils servaient de nourriture aux grands Reptiles qui, par ce moyen, les empêchaient de se multiplier trop rapide- ment ; et, de leur côté, les insectes mettaient un obstacle sérieux à l’en- vahissement de la végétation. Les uns, à l’aide de leurs mandibules puis- santes, rongeaient les écorces, y déposaient leurs œufs ; et les larves, après l’éclosion, perçaienf le bois et faisaient ainsi périr un grand nombre de végélaux. D’autres, carnassiers, après la mort des grands animaux, se nourrissaient de leurs cadavres afin d'empêcher qu'ils ne servissent d'engrais aux végétaux, Si les insectes n’avaient pas existé, tout aurait contribué à l’envahisse- ment des végétaux. En effet, les plantes êt les arbres, sans la présence des myriades de petits êtres qui leurs sont si nuisibles, auraient poussé avec vigueur. D’un autre côlé, les grands animaux auraient péri faute de nourriture, et leurs cadavres, en se putréfiant, auraient servi d’engrais aux plantes. L'étude que j'ai entreprise est donc fort intéressante, puisque, d’après la nature des perforations, on peut arriver à connaître assez exactement les insectes qui les ont pratiquées et qui, en nuisant à l’accroissement des végétaux, ont joué un rôle si important dans l’économie de Ja nalure. 220 Cu. BRONGNIART,— Perforations observées dans des bois fossiles. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 7°, N° II. Fig. 1. Morceau de bois fossile (Conifère), provenant des terrains carbo- nifères d’Autun, perforé par des Hylesinus. 2. Coupe très-mince d'une portion de ce morceau de bois silicifié, faite pour montrer la forme des perforations. 3. Portion d’une coupe de ce bois fossile montrant une perforation dans laquelle se trouvent de petits excréments; vue au microscope, grossie six fois. — a. Excréments. L. Portion de la figure précédente, grossie environ 12 fois. — a, Excréments. — b et b. Bords de la perforation. 5, Morceau de bois fossile (Conifère), provenant de Lottinghem (Pas-de-Calais), perforé par des Bostrichus. 6. Bois de frêne actuel, présentant des perforations de Bostriches. EN en D > don nd is né nlilitec EE irr- déi lee à 7 Es > NOTE SUR UNE Aranéide fossile des terrains tertiaires d'Aix (Provence) Par M. Caanrxs BRONGNIART (Séance du 28 Mars 1877.) Les terrains tertiaires d’Aix sont riches en débris d'animaux articulés. On y rencontre un grand nombre d'insectes : ce sont des Coléoptères, des Diptères, des Hyménoptères, des Névroptères, quelques Orthoptères et plusieurs Lépidoptères ; les autres Articulés sont bien moins abondants. Marcel de Serres (1), dans une note sur des Insectes fossiles d'Aix, indique quatre Arachnides, mais ce géologue n’en donne aucune descrip- tion; il les rapporte cependant aux genres Aranea, Tegenaria, Phrynus et Phalangium. Les Araignées ont une existence plus ancienne encore que les terrains tertiaires. M. Rœæmer donne en effet la description d’une Aranéide des terrains carbonifères, qu'il nomme Protolycosa, bien qu’elle n’ait aucun rapport avec les Lycosa de l’époque actuelle. On trouve dans le succin des terrains tertiaires de Prusse de nombreux débris d'Arachnides qui diffèrent peu des Araignées vivantes. Ils ont été l’objet d'une étude spéciale de Walckenaer. (1) Annales des Sctences naturelles, Îre série, 1828, €. XV, p. 98. 299 CHARLES BRONGNIART. Mais nous n'avons aucune description d’Arachnides des marnes ter- tiaires. Le Muséum possède dans ses collections paléontologiques une Aranéide des marnes grises d’Aix (éocène supérieur), que M. Gaudry a bien voulu me communiquer, Il me semble donc bon de donner la description de cette Aranéide fossile. Malheureusement il manque un des caractères importants, car l’Ara- néide étant vue en dessous, on ne peut pas apercevoir les yeux. J'ai montré mon dessin à notre savant collègue’ M. E. Simon, qui a eu l'obligeance de me donner des renseignements précis qui m'ont permis d'étudier ce fossile ; je lui adresse mes sincères remerciements. ATTOIDES ERESIFORMIS Ch. Brong. Gette Aranéide est de petite taille : la longueur du corps ne dépasse pas 3 millim. 4/2. L'abdomen est pédonculé, globuleux, et le céphalo- thorax est trapu. Les pattes sont courtes et fortes, elles ne sont pas repliées et sont au contraire étalées autour du céphalothorax. … Les palpes sont vus en dessous. Ils ressemblent beaucoup à ceux des Atiidæ, c’est-à-dire qu’ils sont courts, assez grêles, et que leur dernier article est très-élargi ; ils paraissent composés de quatre articles, à la base de chacun desquels naissent de longs poils fauves. .Le céphalothorax, qui est aussi long que l'abdomen, semble avoir été recouvert d’une peau dure qui présente de nombreuses el fines granula- tions. Il est plus large près de l’abdomen qu’à la partie antérieure, On remarque sur chacun de ses côtés deux échancrures aiguês que l'on ne retrouve pas chez les espèces vivantes, ce qui tendrait à prouver que le derme coriace de cetté PAG à rappelle un peu celui des Scor- pions. : On peut distinguer à son extrémité une ligne intérieure parallèle au bord frontal, échancrée: dans le milieu. et ressemblant au . contour de Aranéide fossile de Provence, 225 lamês maxillaires; de cette ligne sortent de petits poils raides. Toute la surface du céphalothorax est parsemée de poils courts. L'abdomen est attaché au céphalothorax par un pédoncule court et large. Il s’élargit immédiatement presque à angles droits et va en dimi- nuant de largeur vers son extrémité, Æ cette extrémité on voit trois petits mamelons couverts de poils courts et raides, qui ne sont pas, je crois, les filières, mais les restes d’une plaque dorsale que l’on voit chez quelques Araignées, On observe à la surface de l’abdomen des rangées de poils horizontales et parallèles entre elles. Les pattes, courtes et robustes, sont disposées presque circulairement à l’entour du céphalothorax. La deuxième paire est plus courte que les autres; les première et troisième paires sont de même longueur et legère- ment plus longues que la quatrième paire. Elles sont toutes composées de 7 articles : d’une hanche d’un seul article court, d’une cuisse et d’une jambe formées chacune de deux articles, et d’un tarse divisé aussi en deux articles. Les pattes de notre Araignée fossile présentent un caractère remar- quable, c’est d’avoir aux quatre paires de pattes un article ungulifère très- développé relativement à la taille de l'animal. Les seules Aranéides vivantes possédant un arlicle ungulifère sont les Enyoidæ, les Hersilidæ, les Scytodidæ, les Pholcidæ et quelquefois les Therididæ ; à part celui des Hersilidæ, qui est très-grand, cet article est toujours très-petit et visible seulement à la loupe; mais les Hersilidæ ont des filières énormes, et du reste leur forme générale est très-différente de celle de l’Araignée fossile. Les Scytodidæ et les Pholcidæ ont un palpe tout à fait différent de celui de l'espèce fossile; en outre, les Pholcidæ ont des pattes tres-fines et très-longues, Ge sont les Enyoïdæ qui se rapprochent le plus de lAranéide fossile, d’abord par les palpes, puis par les pattes qui sont courtes, mais, ce qui les distingue, c’est qu'elles sont fines, et qu’elles ont le front très-retréci en avant ; les pattes de la troisième paire sont toujours beaucoup plus courtes que celles de la quatrième, et leurs filières, très-robustes, sont conniventes ; si les petits tubercules que l’on peut remarquer à l'extrémité de l'abdomen des fossiles sont les filières, elles différeraient beaucoup de celles des Enyoidæ. Sous d’autres rapports les Attidæ se rapprochent beaucoup de notre 22/4 CHARLES BRONGNIART. — Aranèide fossile de Provence. Aranéide, sauf l’article ungulifère; les palpes des Attidæ ressemblent beaucoup à ceux du fossile. Le plus grand développement des pattes de la troisième paire est un caractère particulier à cette famille. De plus, le front, comme chez le fossile, est large. Pour la forme générale du corps, le fossile se rapproche beaucoup des Erisidæ. On peut considérer cette Aranéide comme faisant partie du groupe des Attidæ, pouvant se distinguer cependant des genres qui composent ce groupe par l’article ungulifère, qui est un véritable caractère générique. Les caractères des Altidæ se rapportant bien à ceux de l’Aranéide fos- sile, sauf l’article ungulifère, qui, je le répète, peut être considéré comme un caractère générique, je désignerai cet Arachnide des marnes tertiaires d’Aix sous le nom d’Attoides eresiformis. Nous verrons si les découvertes à venir justifieront mon espèce et s’il sera nécessaire de changer le nom que je lui donne. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 7°, N° I. Fig. 7. Attoides eresiformis, grossie 20 fois. 8. Palpe, grossi 30 fois. 9. Extrémité de l’abdomen présentant des mamelons. 10, Extrémité d’une des pattes postérieures. ÉTUDES ARACHNOLOGIQUES 6° Mémoire (1). X. Arachnides nouveaux ou peu connus Par M. EucÈNE SIMON. a" (Séance du 8 Mars 1876.) 4 ORDRE : K'etracera. 4. RHAX ROSTRUM-PSITTACI, SP. NOV, Céphaloth. : long. 41,5 mill., larg. 40 mill. — Abd. : long. 19 mill., larg. 9 mill, — Chelicères : long. 14,5 mill. — Patte-mâchoire : long. 28 milll — Pattes: 4'° p. 22 mill., 2° p. 45 mill., 3° p. 47 mill., 4° p. 20 mill Céphalothorax, chelicères et membres fauve rouge vif; crochets et dents (4) Voir, pour le {er mémoire, n° 1, Annales 1873, p. 109; 2e mémoire, n°8 II, HI, IV, p. 327; 3e mémoire, nos V et VI, Aunales 1874, p. 241; 4° mémoire, n°* VIT et VIII, Annales 1876, p. 57 ; 6e mémoire, n° IX, Annales 1877, p. 53. (1877) 15 226 E. SIMON. des chelicères noir brillant; abdomen fauve testacé obscur en dessus et en dessous, noirâtre sur les côtés ; en dessus des lignes noires entre les segments; Crins rougeâtres brillants, fins, très-longs, surtout à l’ab- domen. — Partie céphalique beaucoup plus large que longue, presque plane en dessus, divisée par une très-fine strie longitudinale ; mame- lon oculifère assez bas, noirâtre ; yeux gros et arrondis, leur intervalle au moins d'un tiers plus étroit que leur diamètre. — Chelicères aussi larges à sa base que le front, aussi larges (réunies) que longues (sans le crochet); crochet supérieur au moins de moitié plus court que la tige, très-aigu, un peu comprimé et plissé à la base; bord supérieur, au delà du crochet, présentant une ligne granuleuse et trois fortes dents obtuses : la première rapprochée du crochet, la seconde très-reculée, plus large, inégalement bilobée, la troisième plus petite, rapprochée de la seconde ; crochet inférieur pourvu de quatre dents très-inégales : la première assez forte, conique, les deux suivantes plus petites, écartées presque égales, la troisième très-grande, longue, comprimée, divisée en deux lobes dont le postérieur beaucoup plus élevé et aigu ; stylum de même longueur que le crochet fixe, très-fin, rouge brillant, droit, cepen- dant effilé et un peu sinueux dans la seconde moitié. — Membres relati- vement courts, les trochanters et les femurs très-épais surtout à la troisième paire; tarse de la patte-mâchoire plus long que le tibia, ne présentant que des crins simples, isolés; patte-mâchoire, pattes 1 et 1v complétement inermes; pattes 11 et 111 armées d’une série de quatre très-fortes épines comprimées, obtuses, l’une à l'extrémité du tibia, les trois autres sur le métatarse ; crochets simples, non pubescents; lamelles épaisses, blanchâtres, en triangle obtus plus large que long, à pédoncules courts. Iles Moluques : Gilolo. Arachnides nouveaux ou peu connus, 9° ORDRE : Araneæ, Genus GASTERACANTHA, Espèces de Gilolo (Moluques) : 4, Scutum abdominis inæqualiter hexagonale, longitu- dine parum latius, sex spinas divaricantes ge- rens (sub-genus Acéinacantha).......sssssss — Scutum abdominis transversum, subovale, multo latius quam longius, sex spinas gerens; latera- les 4, posteriores 2 (sub-genus Gasteracantha).. 2, Latera scuti recta inter spinas laterales. — Spinæ posteriores et secundæ laterales equales........ — Latera scuti obliqua inter spinas laterales. — Spinæ posteriores et primæ laterales breves et equales ; spinæ secundæ laterales multo longiores et cras- PIE NE Ru Nul de dot vannes 2e 227 Doleschalli E, S. circumnotala. pseudoflava. 2, GASTERACANTHA DOLESCHALLI E. Simon. Gasteracantha prætextata Doleschall, Acta Soc. Scient. Indo Nederl., 5, pl. 8, fig. 4; pl. 14, fig. 6 (1859) (Non Walckenaer). Cette espèce paraît commune à Gilolo; ses variétés sont nombreuses ; chez la plus fréquente, le scutum abdominal est noir avec une figure d’un jaune vif en forme de trèfle; quelquefois la partie noire est réduite à une simple bordure. 298 E. SIMON. La Gasteracantha prætextata de Walckenaer est sans doute toute diffé- rente et doit rentrer dans le groupe des Isacantha, comme il résulte de la phrase suivante : «Six épines presque égales. » Chez la G. Doleschalli, les antérieures sont beaucoup plus courtes que les suivantes. La Gasterantha helva BI. paraît très-voisine, mais les dessins du dos sont différents el surtout la coloration des pattes qui varie peu chez les Gasteracantha : « Les pattes sont courtes, fines, d’un jaune rougeûtre, avec des taches brunes et un anreau à la base des métatarses. » Chez G. Doleschalli les pattes sont relativement longues et d’un jaune-rouge, avec les tarses et métatarses rembrunis. (Cf, Ann. and Mag. of Nat. hist., 1864.) La Gasteracantha hepatica L. Koch est encore du même groupé, mais ses ocelles ont une disposition différente : ceux du rang postérieur au nombre de 6 sont presque égaux et les médians antérieurs sont très-rap- prochés; chez G. Doleschalli, il y a 8 ocelles au bord postérieur dont les quatre médians très-petits et en ligne droite, et les ocelles médians anté- rieurs sont largement séparés. (Cf. Arach. Aust., pl. 1, fig. 5.) M. Butler (Cf. Proced. of the Zool. Soc. Lond., 1873) place encore en synonymie de la G. helva BI. la G. Lepeletieri Walck. (Apt., t. II, p. 156), mais ce ne peut être que par erreur puisque Walckenaer donne à son espèce un « abdomen transverse beaucoup plus large que long » ce qui ne peut convenir qu’à une espèce du groupe Gasteracantha (sensu stricto). de GASTERACANTHA PSEUDOFLAVA, Sp. NOV. (PL 3, fig. 4.) ©. Scutum abdominal : long. 5,3 mill., larg. 10 mill.; épines latérales : 8 mill. *Céphalothorax, pattes, pattes-mâchoires et chelicères entièrement noirs ; scutum abdominal jaune vif en dessus avec les ocelles et les épines très- noirs; pli postérieur également jaune avec une tache noire à la base de Arachnides nouveaux ou peu connus. 229 chaque épine ; ventre jaune avec quelques lignes noires correspondant aux plis et une large bande noire transverse, irrégulière, très-dilatée au niveau des filières, présentant à ce point quatre taches jaunes en trapèze très-large. — Scutum abdominal large, de forme normale pour le groupe Gasteracantha; à six épines; épines latérales antérieures pelites, obliques, dirigées en avant, lisses, coniques, graduellement rétrécies de la base à l'extrémité; les latérales postérieures au moins deux fois plus longues, très-épaisses et cylindriques, leur,bord postérieur droit, l’antérieur droit dans les deux tiers inférieurs, ensuite un peu convexe, puis incliné obli- quement en arrière, tiers terminal seul garni de tubercules aigus et de crins ; épines postérieures à peu près semblables aux latérales anté- rieures comme taille et comme forme, presque lisses. — 10 ocelles pour le bord antérieur, quatre petits médians en ligne presque droite, dont les internes un peu plus petits et plus séparés que les externes et de chaque côlé trois grands ocelles latéraux, augmentant de largeur du dedans au dehors, dont l'intermédiaire un peu plus rapproché de l’externe; 9 ocelles pour le bord postérieur, trois très-petits médians isolés, el trois ocelles latéraux de chaque côté, dont l’interne moitié plus petit et plus séparé, les deux autres égaux, l’externe en ovale transverse; les quatre ocelles médians en trapèze un peu plus long que large, les antérieurs plus petits, beaucoup plus rapprochés des ocelles du bord antérieur que de la seconde paire d’ocelles médians. Cette espèce, qui appartient au groupe Guasteracantha, se distingue faci- lement par la forme de ses épines latérales et par la disposition des ocelles principalement des petits ocelles médians du bord antérieur; elle se rapproche de G. panisicca décrite récemment par M. Butler, et surtout de Gasteracantha Sturii Doleschall, 4. GASTERACANTHA CIRCUMNOTATA, SP. nov. $. Scutum abdominal : long. 8 mill., larg. 14 mill.; épines latérales et épines postérieures, 3 mill. Scutum abdominal jaune-vif; épines et ocelles noirs, ceux-ci placés sur des taches noires arrondies; ceux du bord antérieur sur une large 230 E. SIMON. bande noire transversale interrompue sur la ligne médiane; pli postérieur brun-rouge, plus foncé à la base des épines ; ventre noir, très-granuleux, sur les côtés quelques taches jaunes et dans le milieu une grande tache jaune irrégulière, très-découpée suivant les plis, ayant au centre le tubercule ventral. — Scutum assez large, peu atténué, droit sur les côtés entre les épines latérales; toutes les épines assez grêles, graduelle- ment rétrécies de la base et aiguës; les latérales presque lisses en des- sous et en dessus, granuleuses et pubescentes sur les bords ; les posté- rieures lisses en dessous, granuleuses en dessus et sur les bords; épines latérales antérieures assez courtes, droites, horizontales; épines latérales postérieures au moins deux fois plus longues, droites, un peu dirigées en arrière ; épines postérieures de même longueur que les latérales, mais un peu plus grêles, légèrement relevées. — 10 ocelles pour le bord antérieur, les quatre médians en ligne droite, les deux internes un peu plus séparés, petits, allongés et droits, les autres presque équidistants, diminuant graduellement de largeur du dedans au dehors; 9 ocelles pour le bord postérieur, les cinq médians petits, presque égaux, en ligne droite, les trois internes plus resserrés et isolés; deux grands latéraux égaux et rapprochés; quatre ocelles médians, en trapèze aussi long que large, les deux premiers plus petits, plus rapprochés des ocelles du premier rang que de la seconde paire d’ocelles médians. (Céphalothorax et pattes manquant.) Cette belle espèce appartient aussi au groupe Gasteräcantha, mais elle touche de près au groupe Actinacantha. Aucune des espèces de Java et d'Australie décrites par M. le docteur L. Koch ne présente une forme analogue. Espèces de Sarawak (Bornéo) : 1. Sous-genre Macrocantha E. S,..,.....,.,,..,. arcuata Fabr, (1). (1) Aranea arcuata Fabr., Ent. syst., III, p. 425, n° 65. — Gastera- cantha arcuata G. Koch., Ar., IV, f. 270. — M. Butler (Trans. Ent. Soc. 1873, p. 153) donne comme une espèce différente la G. curvicauda de Vauthier. Se trouve également à Java. RE ETS Arachnides nouveaux ou peu connus. 231 — Soùs-genre Gasteracantha...,,......sssssces 2 2, Scutum fortement atténué sur les côtés ; épines latérales rapprochées à la base ; les latérales postérieures beaucoup plus épaisses que les ANÉMOUTEM Se scene f de ne Ne soeoo ce . ‘De — Scutum peu atténué sur les côtés; épines laté- rales largement séparées; les latérales posté- rieures plus longues mais aussi grèles que les antérieures. — Abdomen jaune avec trois larges (DANGER TOO Nes smeccosee DOTiS ES 3 Scutum en dessus brun-rouge concolore, — Les trois ocelles externes du premier rang grands, presque égaux; ocelles médians formant un trapèze un peu plus large que long, les postérieurs au moins deux fois plus grands que les antérieurs. — Ventre noirâtre, souvent très-irrégulièrement et peu distinctement maculé de fauve obscur sur CDS ne non eme rendesonset cs 1 101700 F'ADIS (RS — Scutum jaune en dessus avec deux bandes brunes transverses. — Le premier des trois ocelles externes beaucoup plus petit que les deux autres ; ocelles médians petits, égaux, formant un trapèze plus long que large. — Ventre noir avec de nombreuses taches jaunes trèssneltesihs. roro nn, union) Thorel(2). (1) Aranea fornicata Fabr., Syst. Ent., II, p. 417. — C, Koch., Arachn., IV, fig. 261, = G. transversa C. Koch. , Arachn., IV, f. 259, et G. Diardi Lucas, Dict. pitt. d'Hist. Nat., II, p. 70, pl. 1449, fig. LL. Se trouve également à Java. (2) Gasteracantha vittata T. Thorell, Eug. Resa, Zool. Arach., I, p. 15. — L. Koch., Arach, Aust., I, p. 2, pl. 1, fig. 4. Se trouve également à Java. 232 E. SIMON. 5. GASTERACANTHA DORIÆ, Sp. nov. (PL 3, fig. 3.) ©. Seutum abdominal : long. 7 mill., larg. 44,5 mill.; épines latérales : long. 3 mill. Céphalothorax, pattes, pattes-mâchoires et chelicères entièrement noirs; scutum abdominal noir, avec trois lignes horizontales d’un jaune vif assez étroites : la première sur le bord antérieur, la seconde entre les épines latérales postérieures passant au-dessous des ocelles médians antérieurs; la troisième un peu sinueuse, passant au-dessous des ocelles médians postérieurs, de plus une tache jaune au bord postérieur; épines noires ; ventre noir, parsemé de petites taches jaunes très-nettes ; plastron noir. — Scutum assez large, peu atténué, droit sur les côtés ; six épines peu robustes, toutes garnies de granulations tuberculeuses, surtout les postérieures; les latérales antérieures peu longues, presque horizontales, peu épaisses, rétrécies de la base à l'extrémité et aiguës; les latérales postérieures presque deux fois plus longues, plus grêles dès la base, droites et très-aiguês; épines postérieures à peine plus longues que les latérales antérieures, un peu plus épaisses à la base, également terminées en pointe aiguë. 40 ocelles pour le rang antérieur; les quatre médians en ligne droite, les deux internes à peine plus petits et à peine plus séparés, les trois latéraux équidistants, l’interne un peu plus petit; neuf ocelles pour le bord postérieur, les cinq médians presque égaux et en ligne droite, les deux externes rapprochés; ocelles médians en trapèze un peu plus large que long, les antérieurs plus petits et plus resserrés, presque également éloignés des ocelles du bord antérieur et de la seconde paire d'ocelles médians. Je dédie cette espèce à M. le marquis J. Doria, de Gênes, auquel je suis redevable de sa communication ; elle provient du voyage de Beccari, Arachnides nouveaux ou peu connus. Espèces de la Nouvelle-Calédonie : 4. Scutum aussi large que long, hexagonal (groupe Actinacantha). — Céphalothorax présentant en dessus un fort tubercule obtus....,.......... — Scutum transversal (groupe Gasteracantha). — Céphalothorax sans tubercule en dessus. ..... 2, Scutum abdominal plus de deux fois plus large que long. — Épines lisses au moins les laté- rales postérieures, rétrécies de la base et très- AIgUËS ....... faites das ee BC Sa didouse — Scutum abdominal jamais deux fois plus large que long. — Toutes les épines tuberculeuses ; les latérales postérieures très-épaisses, rétrécies seulement dans leur tiers terminal...... RATES 3. Les deux ocelles externes du bord antérieur mé- diocrement grands, presque égaux...... CEA. — Ocelle externe au moins deux fois plus grand que le précédent, occupant au moins la moitié de la largeur du scutum au bord externe. ...,.. 4. Pattes entièrement noires. — Épines latérales lé- gèrement relevées. — Ocelles médians formant un trapèze plus long que large......,.,...., (14) Cf. L. Koch, Arach. Aust., fasc. I, pl. 1, fig. 4. sylvestris, 1 3. mollusca L. K. (1), læta Fauvel (2). Gambeyi. (2) Cf. Fauvel, Descript. et fig. d'une Aran. inédite de la Nouvelle- Calédonie, Caen 1864, avec fig. Une espèce tout à fait voisine décrite par Keyserling sous le nom de G. Westringii paraît se distinguer de la {æta par ses épines latérales antérieures plus longues et plus détachées ; l'ori- gine du type était inconnue, M. L. Koch lui a rapporté une espèce de l'Australie. (Cf, Arach, Aust., fasc. 4,, pl. 4, fig. 2.) 23! E. SIMON. — Pattes noires avec des anneaux fauves. — Épines latérales horizontales. — Ocelles médians for- mant un trapèze au moins aussi large que 10n2E ee ARS be dat se deteste NUE NRA) 6. GASTERACANTHA SYLVESTRIS, SP, NOV. (PI. 3. fig. 6.) ®. Céphalothorax noir; pattes et pattes-mâächoires fauve-rouge obscur; sculum abdominal noir, orné de taches jaunes : deux grandes taches transverses et obliques sur le bord antérieur, deux très-grandes médianes arrondies, suivies de deux plus petites allongées et obliques divergeant en arrière; une tache médiane au bord postérieur et quelques-unes laté- rales plus petites ; ventre noir très-granuleux, irrégulièrement maculé de fauve. — Céphalothorax présentant au sommet un très-fort tubercule médian arrondi. — Scutum abdominal aussi large que long, très-inéga- lement hexagonal comme dans le groupe Actinacantha, presque lisse en dessus, granuleux sur les côtés et en arrière; à six épines toutes forlement granuleuses et pubescentes ; les deux latérales rapprochées à la base, un peu divergentes : l’antérieure assez courte, conique aiguë, la postérieure au moins deux fois plus longue, droite, graduellement rétrécie et aiguë; épines postérieures de même forme que les latérales antérieures, mais un peu plus longues. Huit ocelles pour le bord anté- rieur, formant une ligne très-courbée : les deux médians assez grands, ovales et rapprochés, les trois latéraux équidistants, l’interne plus pelit que les deux ocelles médians, les externes un peu plus larges; un ocelle dans l'intervalle des épines latérales; neuf ocelles assez petits, presque égaux et presque équidistants au bord postérieur, les cinq médians for- mant une ligne courbée en avant; ocelles médians assez petits, très-écar- tés, formant un grand trapèze plus large que long, les antérieurs plus rapprochés des ocelles du premier rang que de la seconde paire d’ocelles médians, Nouvelle-Calédonie, intérieur de l’île, dans les forêts, RE PR D met de ns FES PR 7, Arachnides nouveaux ou peu connus. 235 Cette Gasteracantha appartient au groupe Actinacantha; elle se dis- tingue de toutes les espèces décrites par un ensemble de caractères remarquables; son faciès et sa coloration la rapprochent un peu de la G. flavomaculata Keyserling, mais la disposition de ses épines force de la placer dans un autre groupe. 7. GASTERACANTHA RELEGATA, SP. NOV, ?. Scutum abdominal : long. 5,6 mill, larg. 10,4 mill. — Epines laté- rales : long. 4,9, mill. Céphalothorax noir; pattes noires avec un anneau fauve-rouge à la base du tibia et du métatarse; scutum abdominal jaune avec les ocelles noirs et bordés de noir; les épines noires, teintées de rouge en dessus; plastron noir avec une petite tache jaune carrée antérieure; ventre noir avec des taches jaunes irrégulières et quatre taches plus constantes formant un trapèze autour du tubercule ventral. — Scutum abdominal de même forme que chez G. pseudoflava; à six épines; les latérales antérieures assez courtes, obliques, coniques, graduellement rétrécies de la base à l’extré- milé, garnies de fortes granulations aiguës; épines latérales postérieures au moins d’un tiers plus longues, beaucoup plus épaisses, droites et presque horizontales, rétrécies seulement dans leur tiers terminal et brusquement terminées en pointe aiguë, presque lisses en dessous et en dessus à la base, très-granuleuses à l'extrémité et sur les côtés jusqu’à la base ; épines postérieures semblables aux latérales antérieures, mais un peu plus longues, également granuleuses. — 10 ocelles pour le bord anté- rieur, les quatre médians plus avancés formant une ligne très-légère- ment courbée en arrière, les deux internes un peu plus petits et à peine plus écartés, trois ocelles latéraux plus grands, presque égaux, presque équidistants ; 8 ocelles pour le bord postérieur , les quatre médians plus reculés, très-petits, en ligne droite, les deux latéraux grands, égaux, lexterne un peu transverse; quatre ocelles médians en trapèze aussi large que long, les antérieurs de moitié plus petits, plus rapprochés, leur intervalle néanmoins double de leur diamètre, presque également éloi- gnés des ocelles du bord antérieur et de la seconde paire d’ocelles médians. 236 E, SIMON. Cette espèce ressemble beaucoup à la G. pseudoflava; mais elle en diffère d’une manière certaine par ses épines beaucoup plus granuleuses, les latérales postérieures plus courtes, et par la disposition des ocelles médians. 8. GASTERACANTHA GAMBEYI, Sp. nov. (PI. 3, fig. 5.) ©. Scutum abdominal : long. 8,5 mill., larg. 15,5 mill.; épines latérales 2 mill, Céphalothorax et pattes entièrement noirs ; scutum abdominal brun- rouge clair et vif; les épines et les ocelles noirs ; une bande noire trans- . verse antérieure enveloppant les ocelles du premier rang, interrompue sur la ligne médiane ; en arrière une ligne noire correspondant au pli transverse ; ventre brun-rouge, avec de grands espaces noirs granuleux ; plastron noir, avec un petit point jaune au bord antérieur. — Scutum abdominal de forme normale pour le groupe Gasteracantha, plan, régu- lièrement ponctué en dessus, fortement granuleux sur les bords, relative- ment assez long et peu atlénué latéralement, presque droit sur les côtés entre les épines latérales ; à six épines relativement petites, paraissant très-espacées, toutes couvertes de fortes granulations tuberculeuses, un peu plus fines aux latérales postérieures ; les latérales antérieures très- courtes, coniques-aiguês, horizontales ; les latérales postérieures un peu plus longues, plus épaisses, légèrement relevées, coniques subaiguës ; les postérieures de même longueur que les latérales antérieures, mais moins épaisses. — 10 ocelles au bord antérieur, les quatre médians en ligne droite, les deux internes un peu plus petits et un peu plus séparés, les trois latéraux grands, rapprochés, grossissant un peu du dedans au dehors ; 9 ocelles au bord postérieur, les quatre médians petits en ligne droite, les trois du milieu plus resserrés et isolés, les deux latéraux grands, rapprochés, égaux ; quatre ocelles médians en trapèze presque aussi large que long, les postérieurs grands, ovale-transverse, les anté- rieurs plus resserrés, leur intervalle néanmoins plus que double de leur TNT IS PTS NE RENNES ER en Arachnides nouveaux ou peu connus. 287 diamètre, beaucoup plus rapprochés des ocelles du bord antérieur que de la seconde paire d’ocelles médians. Je me fais un plaisir de dédier celte belle espèce à mon ami M. Gambey, auquel je suis redevable d’un grand nombre d’Arachnides des colonies françaises. 3° ORDRE : Scorpiones. 9. ISCHNURUS NEO-CALEDONICUS, Sp. nOV. Long. : portion large 31 mill.; portion caudiforme 17,5 mill. Brun foncé un peu rougeâtre, avec le dessous du corps, les pattes et la vésicule un peu plus clairs. Céphalothorax uniformément et régulièrement rugueux ; échancrure antérieure large et peu profonde ; une fine strie longitudinale atteignant le bord antérieur et divisant le mamelon oculaire, non prolongée au delà; en arrière, une assez grande dépression obtu- sément triangulaire, renfermant deux faibles saillies lisses presque arron- dies ; intervalle des yeux médians un peu plus étroit que leur diamètre ; yeux latéraux presque égaux, presque connivents. — Arceaux dorsaux de l'abdomen finement rugueux, avec une strie transverse un peu sinueuse près le bord antérieur. — Portion caudiforme à peine plus longue que les quatre derniers arceaux abdominaux, étroite, très-comprimée; anneaux augmentant graduellement de longueur depuis la base, tous plus longs que larges ; les trois premiers canaliculés en dessus, à bords élevés, arron- dis, granuleux, sans carène définie, se terminant en arrière par quelques granulations plus fortes; quatrième et cinquième anneau presque plans en dessus, le quatrième un peu granuleux ; en dessous, premier et second anneau présentant quelques gros tubercules espacés formant deux lignes très-rapprochées peu régulières ; le troisième et le quatrième présentant en dessous des traces de carènes obtuses peu sensibles, le cinquième 238 E. SIMON. presque plan ; vésicule entièrement lisse. — Patte-mâchoire fortement et régulièrement granuleuse en dessus, beaucoup plus finement en des- sous ; face supérieure du fémur et du tibia bordée de lignes de grosses granulations obluses peu régulières ; apophyse tibiale assez développée, terminée en pointe obluse, marquée de quelques gros tubercules irrégu- liers ; 9 dents aux peignes. Commun à la Nouvelle-Calédonie, Genre CHÆRILUS, nov. gen. (1). Céphalothorax granuleux, inégal ; bord antérieur tronqué presque en ligne droite, avec les angles très-obliques. — Yeux médians situés avant le milieu sur un tubercule bas, non strié ; leur intervalle plus étroit que leur diamètre, — Deux yeux latéraux (2), presque connivents, en ligne droite transverse, séparés du bord par une marge sensible, l’interne plus petit que l’externe. — Portion large de l’abdomen granuleuse, avec deux tubercules obtus sur le bord postérieur de chaque segment. Portion caudiforme à peine plus longüe que la portion large, peu robuste et parallèle ; premier anneau plus large que long, les trois suivants presque carrés, le cinquième beaucoup plus long que large, tous pourvus en dessus de deux carènes granulifères, en dessous de quatre carènes granulifères sur les quatre premiers anneaux, de trois sur le cinquième. — Vésicule ovale allongé, presque lisse, plane en dessus ; aiguillon beaucoup moins long que la vésicule. — Doigt mobile des chelicères présentant au bord supérieur trois denticules : le premier obtus, le second aigu, le troisième beaucoup plus petit ; au bord inférieur une série de quatre petites dents obtuses, serrées. — Patte-mâchoire à fémur et tibia anguleux et pourvus de fortes carènes ; saillie interne du tibia à peine sensible; main épaisse, à côtes obtuses ; doigts plus courts que la main. — Pièce ster- nale beaucoup plus longue que large, à peine atlénuée en avant, de (1) nom propre. (2) En arrière des yeux il y a un tubercule oblique, fauve, qu'on pour- rait prendre pour un troisième œil latéral, ET US TS PE PES Arachnides nouveaux .ou peu connus. 239 même largeur à la base que les apophyses maxillaires des hanches 11 — Peignes épais, très-courts ; rang dorsal formé seulement de deux pièces, dont la seconde très-petite et terminale, pas de pièces médianes ; quatre pièces basilaires égales, presque cubiques ; seulement quatre lamelles, grandes et obtuses: les trois premières presque semblables, la dernière beaucoup plus épaisse (1). D’après le système des Scorpionides, publié récemment par M. T. Thorell, ce genre appartient à la tribu des Jurini et vient se placer à côté du genre Uroctonus. 1l s’en distingne facilement par la forme de la pièce sternale qui chez l’Uroctonus est beaucoup plus large que longue, et par la struc- ture des peignes qui chez l’Uroctonus présentent dix lamelles et deux rangées de pièces. 10. CHÆRILUS VARIEGATUS, Sp. NOV. (PI. 3, fig. 13.) Long. totale 28,5 mill. — Corps : long, 16 mill.; portion caudiforme : long. 12,5 mill. Noir, assez irrégulièrement varié de fauve très-obscur, avec les articu- lations des pattes, les tarses et le dessus de la vésicule fauve-rouge. — Céphalothorax fortement granuleux ; une dépression longitudinale, faible en avant, très-forte au delà du mamelon oculaire; de chaque côté une côte granuleuse plus forte, convergeant en arrière, et dans la seconde moitié une impression oblique. — Abdomen granuleux, non caréné; deux tubercules sur le bord postérieur de chaque segment, plus forts sur les trois derniers. — Quatre premiers anneaux de la portion caudiforme creusés en dessus, relevés sur les bords ; carènes supérieures formées pour (4) Pour les différentes pièces composant le peigne nous avons adopté les noms suivants : pièces dorsales celles qui forment le rang supérieur : pièces médianes celles qui forment le second rang; pièces basilaires des lamelles les petites pièces qui sont à la base des appendices; lamelles les appendices, — Dans le genre Chærilus les pièces médianes manquent. 240 E, SIMON. chaque anneau de sept à dix tubercules aigus; cinquième déprimé seule- ment à la base, sans carènes marginales ; carènes inférieures formées de tubercules presque tous obtus, peu sensibles sur le premier anneau. — Patte-mâchoire robuste ; fémur présentant en dessus une côte très-élevée irrégulièrement tuberculeuse ; côtes de la main très-obtuses, à granula- tions à peine plus fortes que celles des intervalles. Java. Un exemplaire envoyé par le docteur Ploem. Genre BROTEAS C. Koch, 1837 (ad parlem). Deux espèces voisines sont confondues dans presque tous les musées sous le nom de Scorpio maurus, Il sera facile de les distinguer aux carac- tères suivant(s : 41. BROTEAS HERBSTIL Thorell, 1876. Chactas maurus P. Gervais. Broteas maurus C. Koch, Arach. Broteas Herbstii T. Thorell, Ann. and Mag. of Nat. Hist., 1876, p. 4. Céphalothorax garni, sur les côtés, de fortes granulations arrondies, presque nulles en dessus avant le mamelon oculifère et en arrière au delà des dépressions transyerses, ces parties du tégument simplement chagrinées-ponctuées. — Arceaux dorsaux de l’abdomen lisses ponctués, les 2°, 3°, 4° et 5° présentant, sur le bord postérieur, une zone étroite de granulations, au cinquième les granulations dépassant le milieu de la pièce. — Arceaux ventraux lisses dans le milieu, finement ponctués sur les bords ; les quatrième et cinquième présentant sur les bords 4 quelques granulations irrégulières. —- En dessus les premiers anneaux de la portion caudiforme lisses et ponctués entre les carènes, celles-ci 1 presque nulles au premier, — Patte-mâchoire : dessus du fémur garni de granulations beaucoup plus faibles que celles des carènes latérales, Arachnides nouveaux ou peu connus. 241 celles-ci assez régulières el serrées,—Pattes brun-rouge clair, très-lisses ; bord des principaux articles tranchant et finement denticulé. — Vésicule brun-rouge, en dessus lisse, brillante, très-finement ponctuée. Amérique du Sud, principalement sud du Brésil, La Plata. 12. BROTEAS GRANULATUS, SP. NOV. Long. totale 66 mill. — Corps : long. 55,5 mill.; portion caudiforme : long. 31,5 mill. Céphalothorax entièrement garni de fortes granulations arrondies, s'étendant en arrière jusqu’au bord postérieur, un peu plus faibles sur les pentes latérales, — Arceaux dorsaux de l’abdomen entièrement et uniformément granuleux. Arceaux ventraux presque lisses, ponctués, le cinquième garni de granulations, plus fortes sur les bords. — En dessous les anneaux de la portion caudiforme granuleux dans les inter- valles des carènes. — Patte-mâchoire : dessus du fémur couvert de granulations presque semblables à celles des carènes latérales ; celles-ci très-irrégulières et peu serrées. — Face antérieure des pattes entièrement granuleuses, surtout aux paires postérieures. — Vésicule noire, presque lisse en dessus, mais très-fortement et grossièrement ponctuée, Guyane : Cayenne, Maroni. (1877) 16 spé 242 E. SIMON, — Arachnides nouveaux ou peu connus. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 69. Fig. 1. Gasteracantha scoparia E. Simon. 1 a. Id. Céphalothorax et abdomen vus de face. 2. Gasteracantha recurva E. Simon. 3 Gasteracantha Doriæ E. Simon. h. Gasteracantha pseudoflava E. Simon. 5. Gasteracantha Gambeyi E. Simon. 6. Gasteracantha sylvestris E. Simon. 7. Epeira porcula E. Simon. Céphalothorax et abdomen en dessus, 78 Id. Céphalothorax et abdomen de profil. 8. Cyrtophora cephalotes E. Simon. Céphalothorax et abdomen en dessus. D. Cyclosa melanura E. Simon. Céphalothorax et abdomen en dessus. 10. Meta fastigata E. Simon. 41. Megæra frenata E. Simon. Front et yeux vus en dessus, AL a. Id. Face et yeux vus en avant. 49. Evenus tener E. Simon. Céphalothorax en dessus. 13. Chærilus variegatus E. Simon. Peignes sternaux. A4. Gagrella elegans. E. Simon. Corps de profil. re 15. Argyrodes tripunctatus E. Simon. Corps de profil. 16. Slasina vittata E. Simon. Extrémité d’une patte. DIPTÈRES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS. 8e PARTIE (1). X. Genre SOMOMYA (Rondani) Calliphora, Melinda, Mufetia, Lucilia, Chrysomyia {alias Microcarysa Rond.) Robineau-Desvoidy. (Suite.) Par J.-M.-F, BIGOT. SRE (Séance du 14 Avril 1875.) Bien que le savant professeur Rondani ait, successivement, récusé, puis adopté, les genres Chrysomyia (ses Microcrhysa) et Pollenia (Robineau- Desvoidy), je n’entrevois pas de raisons pour modifier présentement les observations inscrites én tête de mon travail précédent sur le genre Somomya (Mya, olim, (Rondani). Toutefois, à cause du nombre considé- (1) Voir pour fa {re parie : no 1, Annales 1874, p. 107 ; n° II, P. 116 ; 2e partie, ho III, p, 2353 3° partie, n° IV, p. 454; 4° partie, n° V, Annales 1875, p. 237, et 5e partie, n° VI, p. 469, et no VII, p. 483; 6e partie, n° VIII, Annales 1876, d. 389 ; 7° partie, no IX, Annales 1877, p. 36, 244 J.-M.-F. BIGOT. rable d'espèces, européennes ou exotiques, qu’il renferme, je crois qu'il serait utile d'y introduire plusieurs subdivisions anonymes, répondant, autant que possible, aux genres Calliphora, Melinda, Mufetia, Lucilia et Chrysomyia (Rob.-Desv.). En conséquence, pour faciliter des détermi- nations toujours fort laborieuses, je proposerai le tableau synoptique que voici : 4. Face et tibias postérieurs assez densément et lon- guement pileux ou ciligères ; épistome assez saillant ; abdomen notablement pileux et séti- RÉFO naanees en e sRin ie seleniele nie — Id., id. nus ou médiocrement pileux ou ciligères; épistome peu ou point saillant ; abdomen nu ou brièrémentiviienx. eee Rene nee à 2. Ailes, 5° nervure longitudinale concave après le coude Sa asacur ae eee ......e.e.e en. 00ve — Id. droite après le coude. ..., osseuse 3. Chète antennal très-brièvement villeux ; face nue. — Id. plumeux ; face nue, ou brièvement ciligère. . h. Face brièvement ciligère; épistome un peu sail- Jante OR EE Se RE E dialecte ste en te te alles — Id, non ciligère; épistome non saillant......... Section Calliphora. Sect. Melinda. sect. Mufetia. ü. Sect. Lucilia. sect. Chrysomytia. (Alias Microchrysa Rond.) Espèces nouvelles. 22, SomMOMYA NITENS, d' (Calliphora ? Rob.-Desv.). — Long. 9 mill. Thorace-cæruleo obscurè, griseo quadrivittato, abdomine viridi metal- ! | À \ 0 19 C Genre Somomya Rondani. lico. Ant. segmento tertio secundo quadrilongiore, chæto apice nudo ; facie ciligerä, epistomate parum proeminente ; fronte angustà ; cicatrice subhumerali nigrâ; tibiis parce spinosis ; alarum venis, 5° angulatim, acute, flexà, postea valde concav et deinde rectà, 2 transversali, bis flexé ; antennis palpisque nigris, vertice nigro, fronle et facie albido flavo pal- Lido, genis fuscis ; calyptris albis subtus fuscis et albo limbatis ; alis, basi et extrinsecus, pallide fuscis. Pedibus fuscants. Thorax d’un bleu obscur , quatre bandes grisâtres ; abdomen d’un vert brillant, à reflets bleus. Antennes, 3° article environ quadruple du 2°, Ghète nu à l’extrémité ; front étroit, face assez concave, ciligère ; épistome assez Ssaillant ; cicatrice (1) sous-humérale noire; corps, abdomen, sur- tout vers son extrémité, couverts de poils et de courts macrochèles ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle droit, ensuite concave, enfin à peu près droite, 2° transversale courbée en S; tibias postérieurs avec quelques macrochètes rares et courts. Antennes et palpes noirs : cuillerons, valve supérieure blanchâtre, inférieure noirâtre, à bords blancs ; ailes presque hyalines, avec la base et le bord externe d’un testacé pâle ; pieds d’un brun noirâtre foncé. Colombia. 23. S. QASTANIPES, $ (G. Galliphora Rob.-Desv.). — Long. 10 mill, C. nigribasis Macquarti simèllima. Viridi cærulescente. Ant., segmento tertio secundo quadrilongiore ; facie satis dense seliger ; epistomate pro- eminente; corpore toto piloso vel setigero ; cicatrice subhumerali nigrä, chæto apice nudo ; alarum venis, 5°, post cubito acuto, valde concavä, 9° transversali, valde biflexä; antennis palpis fronteque nigris, vittà frontali fuscä ; facie nigrâ, parum albido micante, genis nigris ; tho- race cæruleo, obscure griseo quadrivillato; abdomine viridi; calyptris fuscis, albo limbatis ; alis cinereis, basi obscurioribus; pedibus fulvo obscuro, tibiis posticis valde spinosis ct pilosts. (1) Par cicatrice, on entend le grand stigmale prothoracique. 246 J.-M.-F. BIGOT. D'un bleu brillant, munie de soies et de poils noirs disséminés. An- tennes, 3° article quadruple du 2°; face concave, assez longuement et densément ciligère ; épistome assez saillant ; cicatrice sous-humérale noire ; chète nu à l'extrémité; ailes, 5° nervure longitudinale formant un coude proéminent, aigu, ensuite très-concave, 2° transversale fortement courbée en S. Antennes et palpes noirs; front noir, bande d’un brun foncé teinté de fauve, joues et face noires, celte dernière avec quelques reflets blan- châtres sur les côlés; thorax d’un bleu foncé, avec quatre bandes de reflets blancs, peu distincts, en avant; abdomen d’un brun verdâtre, à reflets d’un bleu violacé; cuillerons noirâtres, valve intérieure bordée de blanc ; ailes un peu grisâtres, à base brunâtre ; pieds entièrement d’un brun rougeâtre, tibias postérieurs munis de nombreux macrochètes inégaux. Quito. 94. S. CALOGASTER, ® (G. Galliphora Rob.-Desv.). — Long. 12 mill. Thorace obscure cæruleo, griseo quadrivittato, obdomine cæruleo. Ant., segmento terlio secundo quadrilongiore ; facie setigerä, epistomate pro- eminente ; chælo apice nudo; cicatrice subhumerali grise; corpore toto parce piloso et setigero ; alarum venis, 5° acule cubilatà, deinde concavä, 2 transversali bis valde flex ; antennis palpisque nigris ; fronte, facie genisque cinereis; calyptris fuscis, sublus albo limbatis ; alis pallide cine- reis ; pedibus nigris ; tibiis posticis valde spinosis et pilosis. Thorax d’un bleu noirâtre, avec quatre bandes grises; abdomen d’un bleu violacé. Corps généralement muni de poils et de macrochèles dissé- minés ; antennes, 3° article quadruple du 2°, chète nu à l'extrémité ; face concave, ciligère ; épistome assez saillant ; cicatrice sous-humérale d’un gris obseur ; ailes, 5° nervure longiludinale coudée à angle aigu forte- ment prononcé, ensuite concave, et puis, à peu près droite, 2° transversale fortement courbée en S; tibias postérieurs munis de macrochètes mêlés de poils courts; antennes et palpes noirs, toute la tête, le front, la face, d’un gris sale ; cuillerons noirâtres, valve inférieure bordée de blanc ; ailes un peu grisâtres, surtout à la base ; pieds entièrement d’un noir opaque, La Plata. PR PT TT le Ne PS Genre Somomya Rondani, 247 25, S. NIGRINA, ® (G. Lucilia Rob.-Desv.). — Long. 7 mill. Nigro cæruleo. Ant., segmento tertio secundo circiter trilongiore ; facie breviter ciligerä ; cicatrice subhumerali obscure testaceà ; alarum venis, 5° longitudin. recte cubitatä, deinde concavä, 2° transversali biflexà ; ant. fulvis, segmento 3° supernè fusco marginalo ; palpis fulvis; vertice nigro nilido, fronte latâ, nigrà ; facie totâ nigrà; calyptris subalbis ; alis pallide cinereis ; pedibus nigris. - D'un bleu foncé, luisant. Antennes, 3° article environ triple du 2°; face brièvement ciligère ; cicatrice sous-humérale d’un testacé grisätre ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle droit, ensuite notablement con- cave , 2° transversale fortement courbée en S; antennes fauves, 3° article largement bordé de brun en dessus ; palpes fauves ; vertex d’un noir un peu luisant, front large, entièrement d’un noir opaque ; face et joues noires, quelques légers reflets grisâtres sur les côtés ; cuillerons blan- châtres ; ailes d’un gris très-pâles ; pieds noirs. Illinois. 26. S. PALLIDIBASIS, @ (G. Lucilia Rob.-Desv.). — Long. 8 mill. Violaceo metallico, abdomine basi pallido. Ant., segmento tertio secundo cireiter quintuplo ; facie breviter ciligerà ; cicatrice subhumerali fusci ; alarum vents, 5° longitudinali, recte cubitatä, deinde subrectà, 2° trans- versalè leniter biflexé ; ant. fuscis, basi fulvis; palpis fulvis; vertice obscure cærulescente, fronte griscä, viltà, lat, castaned ; facie obscure tes- taceâ, genis parum infuscalis ; dorso thoracis parum nilente ; abdomine basi testaceo pallido parum pellucido ; calyptris fuscis ; alès fere hyalinis, basi parum infuscatis ; pedibus castaneis. D'un violet brillant, base de l'abdomen d’un testacé päle, un peu trans- lucide. Antennes, 3° article environ quintuple du 2°; face assez briève- ment ciligère ; cicatrice sous-humérale noirâtre ; ailes, 5° nervure longitu- 248 J.-M.-F, BIGOT. dinale coudée à angle droit, ensuite presque droite, 2° transversale légèrement courbée en S ; antennes brunes, à base fauve; palpes fauves ; vertex d’un bleuâtre obscur, front gris, bande, large, roussâtre ; face d’un testacé obscur, joues brunâtres; thorax beaucoup moins brillant que l'abdomen, ce dernier, à sa base, principalement en dessous, d’un testacé pâle ; cuillerons brunâtres; ailes grisâtres, à base un peu bru- nâtre ; pieds d’un fauve noirâtre ; cuisses plus foncées. Mexicus. 27. S. MUTABILIS, , £ (G. Lucilia Rob.-Desv.). — Long. 5 ou 7 mill. Viridi metallico, plus minusve cærulescente. Ant., segmento tertio secundo quadrilongiore ; facie breviter ciligerä; cicatrice subhumerali nigrä ; alarum venis, 5° longitud. recte cubitatä, deinde subrectà, 2° trans- vers. biflexä ; ant. fuscis, basi obscure fulvis ; palpis testaceis, vertice. nigro cæruleo, d'; utrinque cærulescente et vittä castaneä, $ ; facie sordide albidä, inferne testaceä, genis fuscis ; abdominis segmento primo nigro; calyptris pallide testaceis, d\, albis, $ ; alis subhyalinis, femoribus fuscis, tibiis caslaneis. D'un vert cuivreux, plus ou moins bleuâtre, surtout au thorax. An- tennes, 3° article au moins quadruple du 2°; face brièvement ciligère ; cicatrice sous-humérale noire; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle droit assez ouvert, ensuite légèrement concave, 2° transversale légèrement ondulée ; antennes brunes, avec la base un peu fauve ; palpes testacés ; vertex (&) d’un noir bleuâtre obscur, (9), de chaque côté, d’un bleu foncé et bande frontale brune ; face blanchâtre, testacée vers le bas, joues brunâtres ; cuillerons d’un blanc testacé (4), presque blancs (9); abdomen, 1° segment noir ; ailes presque hyalines ; cuisses noirâtres, tibias brunâtres. Mexicus. Genre Somomya Rondani. 249 28. S. FLAVIGENA, $ (G. Lucilia ? Rob.-Desv.). — Long. 8 mill. Cæruleo obscuro. Ant., segmento tertio secundo quadrilongiore ; facie breviter et parce setiger& ; cicatrice subhumerali pallide teslaceà ; alarum venis, 5° longitudinali recte cubitat@, deinde concavä, 2 transvers. bi- flexä; antennis castaneis , basi fulvis ; palpis testaceis; vertice nigro parum nitido ; vilt& frontali fulvo obscuro ; fronte et facie pallide testa- ceis, subtus genisque fulvis ; calyptris pallide testaceis ; alis subhyalinis ; femoribus fuscis, tibiis obscure fulvis. D'un bleu métallique obscur. Antennes, 3° article à peu près quadruple du 2°; face brièvement ciligère, les cils assez rares; cicatrice sous-humérale blanchâtre ; épistome non saillant ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle droit, ensuite notablement concave, 2° transversale assez for- tement courbée en S; antennes brunes, 2° et 3° articles fauves ; palpes testacés; vertex noir un peu luisant, bande frontale d’un brun rougeàtre; front, haut de la face, d'un testacé pâle, le bas et les joues fauves; cuille- rons d’un blanc un peu jaunâtre ; ailes presque hyalines, avec la base un peu brunâtre ; pieds d’un fauve obscur, cuisses brunes. Mexicus. 29. S. cALLIPES, 3 (G. Lucilia Rob.-Desv.).— Long. 10 mill, Nigro æneo, pedibus nigro fulvoque pictis. Ant., segmento tertio secundo quadrilongiore ; facie breviter ciligerä ; cicatrice subhumerali fere albidä; alarum venis, 5° longitudinali, recte cubilatä, deinde concavä, 2° trans- versali biflexû ; ant. fuscis, basi parum fulvis; palpis testaceis ; vertice nigro, fronte fuscâ, facie pallide flavä; thorace scutelloque æneo nigro ; abdomine ænco cæruleo obscuro ; calyptris fuscis albido marginatis ; alis subhyalinis, basi castaneïs ; pedibus fulvis, femoribus, basi et apice, tarsis fuscis, femoribus anterioribus late fuscis. 250 Ÿ: -M. +. BIGOT. D'un cuivreux noirâtre, pieds fauves et bruns. Antennes, 3° article quadruple du 2°; face brièvement ciligère ; cicatrice sous-humérale presque blanche ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle droit, ensuite concave, 2° transversale courbée en S; antennes brunes, extrémité du 2° article et base du 3° fauves; palpes testacés ; vertex noir, front noir, face d’un fauve päle; thorax noirâtre, avec des bandes obscures peu dislincles ; écusson d’un bronzé foncé : abdomen bronzé, à reflets bleus, incisions et ligne dorsale noirâtres ; cuillcrons bruns, à bords blancs ; ailes presque hyalines, à base brunâtre; pieds fauves, cuisses antérieures, sauf en dessous à l’extrémité, brunes, les autres brunes à la base, ainsi que les genoux et les tarses. Mexicus. 30. S. PUEBLENSIS, $ (G, Lucélia Rob,-Desv.), — Long. 8 mill. Æneo viridi, Ant., segmento tertio secundo quadrilongiore ; facie bre- viter ciligerà ; cicatrice subhumerali fuscä; alarum venis, 5° longitud. recte angulatim cubitatä, deinde vix concavä, ® transversali subrecta ; antennis palpisque fulvis; vertice æneo, fronte cinered, vittâ nigrd, facie pallide teslaceä, genis fuscis ; abdominis incisuris fuscis ; calyptris pal- lide fulvis ; alis pallide testaceis ; pedibus nigris, tibiis castaneis. D'un vert cuivreux, incisions brunâtres. Antennes, 3° article quadruple du 2°; face brièvement ciligère ; cicatrice sous-humérale brune ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle droit, ensuite très-peu concave, 2° transversale presque droite ; antennes et palpes fauves; vertex bronzé, front, haut de la face, d’un blanc jaunâtre, bande frontale noire, bas de la face d’un testacé fauve, joues brunâtres ; cuillerons d’un blanc testacé; ailes un peu jaunâtres, surtout à la base ; pieds noirâtres, tibias d’un fauve obscur. Mexicus. Genre Somomya Rondani, 251 31. S. FuLvINOTA, © (G. Lucilia Rob.-Desv.).— Long. 10 mill. Cæruleo metallico. Ant., segmento tertio secundo vix quadrilongiore ; facie breviter ciligerä ; cicatrice subhumerali nigrä; alarum venis, 5° lon- giludinali angulatim recte cubitatä, deinde concavä, 2% transversal bi- flex ; ant. fulvis, segmento 3° extrinsecus fusco marginato; palpis testa- ceis ; verlice nigro ænco obscuro, fronte pallide cinereä, villà nigrä, sublus apice fulvä ; facie patlide cinereâ, medianis, epistomate genisque pallide fulvis ; abdominis incisuris hyacinthinis ; calyptris fuscis ; alis cinereis, basi obscure fulvis ; pedibus nigris. D'un bleu foncé métallique, incisions abdominales d’un violet noirâtre, Antennes, 3° article à peine quadruple du 2° ; face brièvement ciligère ; cicatrice sous-humérale noire; 5° nervure longitudinale coudée à angle droit, ensuile concave, 2° transversale assez fortement courbée en S; antennes fauves, bord supérieur du 3° article brun; palpes testacés ; vertex d’un bronzé obscur, front, haut de la face, d'un gris pâle, bande frontale noire, rougeàtre près des antennes, base de la face et joues d’un fauve päle; cuillerons bruns ; ailes un peu grisàtres, base d’un brun pâle; pieds noirs. Mexicus, 32. S, ARGENTIFERA, d ? (G. Lucilia Rob.-Desv.). — Long. 7 mill. Ænescens, fronte genisque ejusdem coloris. Ant., segmento tertio secunda ciroiter trilongiore; facie breviter setigerâ; fronte satis latä ; cicatrice subhumerali nigr@ ; alarum venis, longitudinali 5" obtuse angqulatim flexä, deinde rectâ, transversali 2? parum biflexé ; antennis palpisque nigris, vittà frontali angustà, nigrà; facie nigr&, utrinque argented ; calyptris fulvis : alis subhyalinis ; pedibus nigris. D'un vert bronzé brillant. Antennes, 3° article environ triple du 2*; 252 J.-! .—F, BiGor. face brièvement sétigère, front un peu élargi, d’un cuivreux brillant, ains que les joues, face noire, avec une large macule argentée de chaque côté; cicatrice sous-humérale noire; ailes, 5° nervure longitudinale fléchie à angle droit, un peu obtus au sommet, ensuite droite, 2° transversale légèrement fléchie en S; antennes et palpes noirs ; cuillerons fauves ; ailes presque hyalines, légèrement testacées à la base ; pieds noirs. Mexicus. 33. S. AZTEQUINA, d', ® (G. Chrysomyia Rob.-Desv.).— Long. 7 mill. Ænescens obscurè hyacinthina. Ant., Segmento tertio secundo trilongiore; facie haud ciligerä ; cicatrice subhumerali testaceä ; alarum venis, 5° lon- giludinali recte cubitatä, deinde valde concavä, 2° lransversali valde biflexä; palpis antennisque fulvis, segmento tertio, extrinsecus, fusco mar- ginato ; vertice nigro parum nitido, fronte griseä, vitlâ abscure fulvà ; facie testaceä, genis fulvis ; thorace obscure nigro vittato, abdominis inci- suris cærulescentibus ; calyptris testaceis, basi et margine fulvis; alis subhyalinis, basi parum infuscatis ; pedibus nigris, femoribus, apice, tibiis tarsisque obscure fulvis. D'un brun verdâtre à reflets violacés. Antennes, 3° article triple du 2°; face non ciligère ; cicatrice sous-humérale testacée ; 5° nervure longitudi- nale coudée à angle droit, ensuite fortement concave, 2° transversale fortement courbée en S; palpes testacés ; antennes fauves, 3° article bordé de brunâtre en dessus; vertex noir, un peu luisant, bande frontale d’un brun rougeâtre ; front d'un gris jaunâtre ; face testacée, joues fauves ; thorax assez obscur, avec quelques bandes noirâtres, peu distinctes ; inci- sions abdominales d’un bleu violacé ; cuillerons blanchâtres, avec la base et les bords fauves ; ailes presque hyalines, à base un peu brunâtre; cuisses noirâtres, le reste d’un brun rougeûtre. Je considère comme un mâle de cette espèce un individu qui n’en diffère que par les cuillerons plus pâles et la nuance générale moins brillante. Mexicus. Genre Somomya Rondani 253 34. S. ORENOQUINA, d', $ (G. Lucilia Rob.-Desv.). — Long. 7 mill. Ænco cærulescente. Ant., segmento tertio secundo quadrilongiore; cica- trice subhumerali nigrâ ; facie breviter ciligeré ; alarum venis, 5" recte cubitatä, deinde rectà, 2° transversali obliquä, subrectä ; antennis fulvo obscuro, basi pallidè fulvis ; palpis fulvis ; vertice nigro ; fronte griseä, vitlà castaneä, subtus, apice, fulvû ; facie genisque testaceis ; abdominis segmento primo nigro; calyptris albis ; alis pallide cinereis; pedibus fuscis. D'un bleu métallique. Antennes, 3° article au moins quadruple du 2‘; face brièvement ciligère; cicatrice sous-humérale noire; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle droit, ensuite oblique et presque droite, 2° transversale à peu près droite; antennes, 3° article d’un fauve bru- nâtre, à base fauve ; palpes fauves; vertex noir, front grisätre (£), bande frontale brune, un peu de fauve au-dessus de la base des antennes ; face fauve, joues (4) avec de très-légers reflets brunâtres ; abdomen, 1° seg- ment noir ; cuillerons blancs ; ailes d’un gris très-pâle ; pieds bruns. Brazil. 35. S. GRATIOSA, d' (G. Lucilia Rob.-Desv.). — Long. 6 mill. S. mutabili, nobis, simillima, sed differt : colore magis cærulescente ; antennis pallidioribus, calyptris magis testaceis, alarum vent 5°, cubito, apice, parum obtuso, post cubitum, parum concavä ; nec non identica, d' S. argentina ? nobis. Semblable à ma S. mutabilis, si ce n’est : coloration bleu métallique plus foncé, antennes un peu moins brunâtres, cuillerons un peu plus fauves, 5° nervure longitudinale coudée à angle droit, légèrement obtus au sommet, ensuite un peu plus concave. Peut-être n’est-ce qu’une simple variété due à la différence de patrie ? Peut-être encore n'est-ce que le sexe mâle de ma S. argentina ? Buenos-Ayres. si: L=-M.-F. BIGOT. 36. S. ARGENTINA, ® (G. Lucilia Rob.-Desv.). — Long. 7 mill. Cæruleo nitido. Ant., segmento tertio secundo quadrilongiore; facie breviter ciligerä ; cicatrice subhumerali nigrà ; alarum venis, 5° recte angulatim cubitatä, deinde satis concavä, 2° transversali, parum bis flexà; antennis fulvis, segmento 3° castaneo extrinsecus marginato ; palpis ful- vis ; verlice ænescente ; fronte griseä, vittà castaneâ, apice subtus fulvä ; facie albidä, epistomate fulvo, genis testaceis et parum infuscatis ; abdo- minis segmento 1° nigro cæruleo ; calyptris albidis; alis pallide cinereis; pedibus fuscis. Entièrément d’un béau bleu métalliqtie. Antennes, 8° article quadruple du 2°; face brièvement ciligère; cicatrice sous-huméräle noire ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle droit très-légèrement oblus au sommet, ensuite un peu concave, 2° transversale légèrement courbée en S; antennes fauves, 3° article bordé de brun en dessus; palpes fauves ; vertex bronzé, front blanchâtre, bande brune, avec un peu de fauve au-dessus des antennes ; face teslacée, à reflets blancs, épistome et joues fauves, ces dernières à reflets brunâtres; 1° segment abdominal d’un noir bleuâtre; cuillerons blancs; ailes presque hyalines; pieds d’un brun foncé. Peut-être la femelle de ma S. gratiosa ? Buenos-Ayres, 37. S. JAPONICA, © (G. Lucilia Rob.-Desv.). — Long. 40 mill. L, Cæsari simillima; differt, colore magis cærulescente ; fronte magis griseà ; alarum venis longitudinalibus, 4° et 5° ad apicem magis fleauosis, b°, post cubitum, magis concavä, inde cubilum magis acutum videtur ; calyptris albido testaceo. Semblable à la Lucilia Gæsari vulgaire, mais la face presque nue Genre Somomya Rondant. 255 comme une Chrysomyia ? D'un bleu foncé ; front et bande frontale gri- sâtres ; ailes, la 4° nervure longitudinale plus concave en dehors, vers son extrémité, la 5° plus concave après le coude, par conséquent, ce der- nier est plus saillant et plus aigu ; cuillerons d’un blanc testacé, Japon. 88. S. JeDDENSIS, ® (G. Lucilia ? Rob.-Desv.). — Long. 42 mill. Luciliæ Cæsari sémillima, sed major; facie griseo nigro, epistomale fulvo, calyptris sordide albis ; alis parum basi et ad costam flavescen- tibus. Semblable à la L. Cæsar vulgaire, mais de taille notablement plus grande, la face d’un noir grisätre, épistome fauve ; ailes un peu jau- nâtres, surtout à la base et le long du bord externe, Japon, Plusieurs spécimens mâles et femelles de la S. marginalis (Musca id. Wiedm., genre Chrysomyia Rob.-Desv., Lucilia id. Macq.), du Sénégal, présentent une taille si réduite que, malgré leur complète ressemblance avec des spécimens provenant de la même localilé, je serais assez porté à les considérer comme une espèce plutôt que comme une simple variété. 39. S. AMAZONA, d (G: Chrysomytia Rob.-Desv.). = Long. 6 mill. Cupreo cærulestente, apite violacea. Ant, segmento tertio secundo vtæ quadrilongiore ; cicatrice subhumerali nigrâ ; alarum vents, 5" acute cubitatä, deinde leniter concava, 2° transversali fere rectà ! facte haud ciligerâ ; ant. testaceis, segmento 8° supernè fusco limbato; palpis testa- 256 J.-M.-F. BIGOT. ceis ; fronte nigrä ; facie albido testaceo, genis fuscis ; abdomine apice hyacinthino; calyptris pallide testaceis ; alis fere hyalinis basi parum infuscatis ; pedibus ? D'un cuivreux bleuâtre passant au violet. Antennes, 3° article presque quadruple du 2°; face non séligère ; cicatrice sous-humérale noire ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle aigu, ensuile un peu concave, 2° transversale presque droite ; antennes et palpes testacés, 3° article des premières bordé de brun au bord supérieur ; front noir ; face d’un blanc testacé, joues noirâtres; abdomen bleuâtre, avec l’extrémilé violacée ; cuillerons d’un blanc légèrement testacé ; ailes presque hyalines, à base brunâtre, ainsi que la première nervure transversale et l'extrémité des premières et deuxièmes longitudinales ; pieds ? manquent. Brazil. 40. S. PUNCTIFERA, £ (G. Chrysomyia Rob.-Desv.)., — Long. 7 mill. Cæruleo violaceo nitido. Ant., segmento tertio seccundo quadrilongiore ; facie haud ciligerä ; cicatrice subhumerali testaceà ; alarum venis, 5° lon- gitudinali subacute cubitatä, deinde valde concavä, 2 transversali parum sinuatä ; antennis palpisque obscure fuscis ; fronte nigrâ, vertice, utrinque, cæruleo; facie cinereä ; calyptris albis ; alis fere hyalinis, basi maculä diffusé, puncto apicali venæ primaæ, fuscis ; pedibus castaneis. . D'un bleu violet brillant, incisions de l'abdomen plus foncées. Antennes, 3° article quadruple du 2°; cicatrice sous-humérale testacée ; face non ciligère ; épistome à peu près plan ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée suivant un angle assez aigu, ensuite fortement concave, 2° transversale peu sinueuse; antennes et palpes bruns ; bande frontale noire, vertex d’un bleu foncé de chaque côté, face noirâtre, à duvet gris ; cuillerons blancs; pieds d’un brun pâle; ailes presque hyalines, avec un peu de bru- nâtre vers la base et un point, de même couleur, à l’extrémité de la pre- mière nervure longitudinale. Natal. Genre Somomya Rondanti. 257 M, S. PFEFFERI, $ (G. Ghrysomyia Rob.-Desv.). — Long. 9 mill. Hyacinthino obscuro. Ant., segmento terlio secundo quadrilongiore; facie haud ciligerâ, epislomale vix prominente ; cicatrice subhumerali fusc ; alarum venis, 5° longiludinali acute cubitatä, deinde valde concavt , 2° transversali parum biflexà ; antennis palpisque lestaceis ; fronte fusco nigro ; facie testaceä ; calyptris pallide testaceis ; alis subhyalinis ; pedi- bus nigris. D'un bleu violet obscur. Antennes, 3° article quadruple du 2°; face non sétigère, épistome à peine saillant; cicatrice sous-humérale brunâtre ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle aigu, ensuite fortement concave, 2° transversale un peu courbée en S. Antennes et palpes teslacés, troisième article des premières un peu brunâtre; front d’un noir bru- nâtre; face testacée ; cuillerons un peu jaunâtres ; ailes presque hyalines ; pieds noirâtres. Rapporté de l'Ile-de-France par la célèbre M** Ida Pfefrer. 42. S. SAFFRANEA, d', ® (G. Chrysomyia Rob.-Desv.). — Long. 9 mill, Æneo obscuro, facie fulvâ. Ant., segmento tertio secundo circiter quin- luplo ; facie haud ciligerä ; cicatrice subhumerali testaceû ; alarum venis, 5° longitudinali recte cubitatâ, deinde concavâ, 2 transversali parum biflexä ; antennis palpisque fulvis ; fronte nigrä, d', $; facic fulvd ; calyptris sordide testaceis ; alis subhyalinis, basi parum infuscalis ; pedi- bus nigris ; abdomäinis incisuris obscure cæruleis. D'un bronzé bleuâtre, incisions abdominales d’un bleu noirâtre. An- tennes, 3° article environ quintuple du 2° face non ciligère ; cicatrice sous-humérale testacée ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle droit un peu arrondi au sommet, ensuite concave, enfin, droite, 2° trans- versale légèrement biflexueuse. Antennes et palpes d’un fauve rougeätre ; (1877) 17 258 J.-M.-F. BIGOT. front noir; bande frontale d’un noir opaque, parfois un peu de rougeâtre au-dessus des antennes ; face d’un fauve rougeâtre, à duvet doré; suture thoracique très-marquée; quelques reflets grisâtres en avant; cuillerons d'un testacé obscur, principalement la valve supérieure; ailes un peu gri- sâtres, brunâtres à la base ; pieds noirs. Australie. L3. 5, PALLIFRONS, d', ® (G. Chrysomyia Rob.-Desy.).—Long. 8 mill. Cupreo aurato. Ant., Segmento tertio secundo vix quadrilongiore : facie haud ciligerä ; cicatrice subhumerali testacei : alarum venis, 5° longitu- dinali acute cubitatä, deinde valde concavä, ® transversali valde biflexà ; anlennis fuscis, basi testaceis ; fronte cinereâ, vittà fusc ; facie cinered ; abdominis incisuris nigris ; calyptris sordide albidis; alis fere hyalinis ; pedibus nigris. { D'un cuivreux doré à reflets rougeûtres. Antennes, 3° article à peine quadruple du 2°; face non ciligère ; cicatrice sous-humérale testacée ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée à angle subaigu, ensuite fortement concave, 2° transversale fortement courbée en S; antennes brunâtres, à base testacée; palpes testacés; face et front gris, bande frontale noirâtre; incisions de l'abdomen noirâtres; cuillerons d’un blanc sale; ailes presque hyalines, un peu grises à la base ; pieds noirs. Australia. hh. S. MELANIFERA, @ (G. Chrysomyia Rob.-Desv.). — Long. 9 mill. Luciliæ Tasmanensis Macquarti vicina. Gupreo viridi. Ant, segmento lertio secundo quadrilongiore ; facie haud ciligeré ; cicatrice subhumerali lestacel, Alarum venis, 5° fere acute cubilatâ, deinde valde concavä, 2° transversali valde biflexà; ant. nigro fusco, basi obscure fulvis ; palpis Leslaccis ; vertice nigro nilente, fronte cinereo nigro, vittà obscure castaned, Genre Somomya Rondani. 259 vel nigr&; facie testaceo fulvo, superne nigrâ, cinerco tessellatä; abdominis incisuris cæruleo obscuro ; calyptris albidis ; alis fere hyalinis ; pedibus nigris. Voisine de la Lucilia Tasmänensis (Macq.). D'un cuivreux verdâtre, à reflets rougeätres. Antennes, 3° article environ quadruple du 2°; face non ciligère ; cicatrice sous-humérale testacée ; ailes, 5° nervure longitudinale coudée sous un angle assez aigu, ensuite fortement concave, 2° transver- sale notablement onduleuse. Antennes brunes, 2° article rougeâtre ; palpes testacés; vertex d'un noir assez luisant, front d’un gris noirâtre, bande brunâtre ou noirâtre, un peu rougeâtre en bas ; face d’un gris noirâtre, fauve en bas, partout couverte, ainsi que le front, d’un duvet grisâtre ; incisions abdominales d’un bleu noirâtre ; suture transversale du thorax très-marquée ; cuillerons blancs ; ailes presque hyalines ; pieds noirs. Australia, Tous ces insectes font partie de ma collection. — J. B, XL Notes et mélanges diptérologiques Par M. J.-M.-F. BIGOT. Le genre Ochromyia (Macq., voyez Suiles à Buffon) n’est point homo- gène, assurément ! Je crois donc opportun de lui enlever certaines espèces qui appartiennent au genre Phumosia (Rob.-Desv., Myodaires), et, parmi elles, voici du moins celles que j'ai pu étudier d’après les {ypes de ma collection, nommés de la main de Macquart : O. fasciata, senegalensis, lateralis. L'O. incisuralis me paraît appartenir au genre Somomyta Rond. (Chry- somyta Rob.-Desv.). L'O. nudistylum n'appartient certainement pas au groupe des Muscidæ, ainsi que le démontrent : l’appendice distinct dont est pourvu le coude formé par la 5° nervure longitudinale, les longs et nombreux macrochètes dont sa face est munie, les macrochètes insérés sur les 3°, 4° el 5° seg- ments abdominaux, l’épaississement notable et la complète nudité du chète antennal. La Bengalia depressa (Walker) est encore une véritable Phumosia, comme aussi les, Somomya subtranslucida (Bertholoni), Pollenia erista- loides (Walker), enfin, ma Somomya rubiginosa. La Curtonevra analis (Macq.) est une Graphomyia (V. Rob.-Desv., Myodaires) J.-M.-F. BIGOT. — Notes el mélanges diptérologiques. 261 La Curtonevra cyanea (Macq.) est une Dusyphora (V. Rob.-Desv., loc. cit.), ainsi que l’indiquent, les macrochètes dont sont armés les tibias intermédiaires, les yeux velus (4 eti®). Mon genre Sarconesia doit certainement disparaître de la nomenclature et rentrer dans l’ancien genre Cynomyia (Rob.-Desv., Myodaires), dont il ne parait pas différer. Je dois avouer que je n'ai pu, jusqu’à présent, distinguer d’une façon suffisamment claire les différences organiques d'après lesquelles nombre d'auteurs ont maintenu les anciennes divisions : T'achinaires, Dexiaires, Phasiennes, Ocyptères, Sarcophages et Muscides : aussi ai-je essayé, à mon tour, de trouver un moyen pour arriver à les délimiter plus rigoureuse- ment ? Je donne ici le tableau synoptique dont je me suis servi utilement et que je propose à mes confrères en diptérologie ; il est presque iden- tique à celui de Rondani (Prodrom., vol. I). 4. Chète antennal plus ou moëns villeux, dans le premier cas, ou bien la 5° nervure longitudinale alaire est munie d’un appendice au coude, ou bien le 2° seg- ment abdominal est pourvu de macrochèles dorsaux; face non carénée........... Syphones, T'achinaires, Phasiennes. 2, Id. plus où moins villeux, dans le deuxième cas, ou bien, le coude est muni d’un appendice, ou bien, le 2° segment abdominal est pourvu de macrochètes; MPHANEC OÙ SANS CAB SR ane as ns ap dencre LU: SanFace CATÉNÉE. «+. sos nodato ss esse iveocessecsnes DéTIES, ES PUR ICONÉRÉR ANR ns anmetan sue ses cessent 7 Hs h. Coude de la 5° nervure longitudinale pourvu d’un ap- pendice dISRCR 0 24 amiante ee o 01e» » » so o sise UNSOTOONAANES, D HHMMADDONMICOS 2e usmenmane se ce nes à 4050 se SNS 262 J,-M.-F, Bicor. == Notes et mélanges diptérologiques. La division établie par M. Rondanïi entre ses Muscinæ et ses Stomoxinæ ne me semble pis utilement introduite ? En outre, l'absence plus où moins notable de villosités à la partie inférieure du chète antennal ne me paraîl pas un € ractère assez important ; la longueur et la consistance de la trompe ne donne pas non plus un crilerium bien appréciable ni bien rationnel, Le genre Cynomyia (Rob.-Desv., Myodaires), dont les représentants ont un chète antennal très-villeux, le coude de la 5° nervure longitudi- nale dénué d’appendice, la face non carénée, le 2° segment abdominal dépourvu de macrochètes, me paraît devoir rentrer dans la section des Muscies vraies, malgré l'opinion du savant Rondani; sa place provisoire serait tout auprès des Calliphores, dont les séparent à peine, la longueur relative du 3° article antennal et la conformation, souvent peu appréciable, des organes sexuels G. . RECHERCHES SUR LES ORGANES COPULATEURS ET SUR LES Fonctions génitales dans le genre DYTISCUS Par M. le Dr Maunice RÉGIMPBART. ee (Séance du 14 Février 1877.) © —— Dans les Annales de 1875 (1) j'ai décrit la ponte des Dyliscus; aujour- d'hui je vais exposer le résullat de nombreusés observations qué j'ai faites depuis quelques années sur l’accouplement et la copulation chez ces insectes, fonctions extrêmement curieuses qui sont restées très-peu connues jusqu'ici. Mais il est nécessaire, avant d'entamer ce chapitre purement physiologique, de connaître les organes qui concourent à ce but dans les deux sexes, sans quoi il serait impossible de comprendre lés rapports intimes qui existent entre eux pendant la copulation. Laissant à peu près complétement de côté les organes génitaux internes, c’est-à-dire les ovaires, les testicules, etc., je vais donc étudier successivement les organes copulateurs de là femelle et ceux du mâle, puis l’accouplement et la Copulation chez les Dytiscus; enfin je terminerai par quelques remarques sur les Gybister. Comme je l'ai dit dans le mémoire cité, il y a huit segments abdomi- naux bien visibles en dessus : le premier est dépourvu de portion ven- trale, parce qu'il est recouvert complétement par les hanches posté- rieures. Les organes génitaux sont contenus entre les deux portions dorsale et ventrale du huitième segment ; la portion dorsale où pygidium est demi-circulaire et sert à l'introduction de l'air sous les élytres ; la (1) Voir la planche 4, 2e trimestre des Annales de 1875, et la description, même trimestre, page 201 : Observations sur la ponte du Dytiscus marginalis. 264 © MAURICE RÉGIMBART. portion sternale, entièrement partagée en deux lobes mobiles par une scissure, est cachée par la portion ventrale et demi-circulaire du septième segment qui termine l'abdomen en dessous. (Fig. 6.) FEMELLE. — J'ai déjà décrit et figuré l’armure génitale femelle (1); aussi vais-je seulement en rappeler ici les différentes pièces. Elle se com- pose de l’oviducte, de l'oviscapte ou tarière et des deux tiges latérales. L'oviducte est un tube qui fait suite aux ovaires composés de deux fais- ceaux d’un grand nombre de tubes. L'oviscapte, dont la forme varie fort peu suivant les diverses espèces de Dytiscus, est formé par la réunion des deux lames cornées très-dures, présentant deux courbures en sens inverse, dont la plus considérable, celle de la base, a sa concavité tournée en haut ; ces deux lames, larges à la base, se terminent en pointe et sont aplaties verticalement de : manière à présenter une face interne et une face externe, un bord supé- rieur et un bord inférieur. La première courbure existe également sur les deux bords ; la seconde, au contraire, n’est bien sensible que sur le bord supérieur qui se rapproche du bord inférieur à peu près rectiligne dans les deux derniers tiers de sa longueur. Les bords supérieurs des deux lames sont soudés entre eux dans toute leur longueur, sauf à la pointe ; les deux bords inférieurs sont libres et peuvent s’écarter de 4 millimètre, de sorte que l’oviscapte représente une gouttière dont la gorge très-aiguê loge l’oviducte. Celui-ci présente un aspect fort différent, soit qu'on le considère pen- dant le repos ou pendant l’activité. Dans l’activité il est cylindrique et peut faire saillie d’une quantité égale à la longueur de la tarière ; pendant le repos il s’invagine en lui-même, comme un lentacule de Limaçon, et s’aplatit complétement entre les deux lames dont les bords inférieurs se juxtaposent pour former une arme tranchante. L’oviducte présente de chaque côté de la face inférieure une petite pièce cornée allongée, s’arti- culant avec la face interne des lames et servant à lui donner plus de rigidité. Les tiges latérales, aplaties et étroites, s'articulent avec la face externe des lames de l’oviscapte, près de l’angle inférieur de la base, et présentent deux courbures analogues à celles de la tarière, mais en sens contraire ; elles se dirigent de bas en haut, se contournant sur elles-mêmes au milieu (1) Voir la note de la page précédente. Fonctions génilales chez les Dytiscus. 265 de la seconde courbure et viennent se confondre en se soudant intime- ment au-dessus de l’anus, auquel elles forment ainsi une voûte aplatie et solide, Les bords postérieurs de ces tiges sont réunis par une membrane musculeuse qui préside aux mouvements de flexion de l'oviscapte, tandis que les mouvements d'extension sont déterminés par des fibres muscu- laires venus de divers points, surtout du bord antérieur des tiges, pour s'insérer sur l’angle inférieur de la base de la tarière. L'action combinée de ces deux muscles antagonistes, jointe à la contraction péristaltique des fibres circulaires de l’oviducte, détermine la progression de l'œuf dans ce canal pendant la ponte, Pendant le repos, l’oviscapte se fléchit sur les deux tiges latérales entre lesquelles il vient se placer, son bord inférieur répondant à la scissure qui sépare les deux lobes ventraux du dernier segment. Pendant l’activité les deux tiges latérales, écartant les deux lobes, se redressent, décrivant un arc de cercle autour de l'extrémité supérieure comme centre, tandis que l’oviscapte décrit un autre arc de cercle en sens inverse autour de son articulation avec les tiges; il en résulte une élongation de ces deux organes qui tendent à se mettre sur le prolongement l’un de l’autre, sans cependant cesser de former un angle, même dans la plus grande exten- sion. Mae. — Les organes mâles ont été décrits, mais très-incomplétement, par Ormancey, qui donne à leur ensemble le nom d’étui pénial. Les testi- cules sont au nombre de deux : ce sont deux tubes en cæcum plusieurs fois enroulés sur eux-mêmes, d’une longueur de 3 à 4 centimètres, qui viennent se réunir pour former un canal éjaculateur unique, lequel, après un trajet de quelques millimètres, traverse l’étui pénial pour se terminer dans l’'armure. Au niveau de leur réunion viennent également s’aboucher deux autres tubes d’environ 1 centimètre de long et d'un calibre deux fois moindre, qui, vu leur exiguité, ne peuvent pas servir de réservoir au sperme sécrété, mais qui probablement sécrètent un liquide accessoire, comme fait, par exemple, la prostate chez les Mammi- fères. Le pédoncule est constitué par trois tiges cornées ; la plus importante est étroite, un peu contournée sur elle-même et courbée en forme de demi-ellipse dont la concavité regarde en arrière. Au milieu de la conca- vité s'articule horizontalement une lame également cornée, assez large, 266 MAURICE RÉGIMBART. spatuliforme et un peu creusée en gouttière, 11 existe enfin une troisième lame fort étroite et longue qui se termine par une extrémité dilatée en spatule losangique au-dessus de la base des valves. Ces trois pièces, très-mobiles et reliées par des membranes, forment un tube irrégulier qui est traversé par le canal éjaculateur et qui reçoit pendant le repos la base des vaives et de l’armure. Les valves (fig. 7) sont deux tiges aplaties verticalement, arquées, sur- tout à la base, en quart de cercle, à concavité regardant en bas et én avant, un peu élargies à la base, émoussées et presque membraneuses à l'extrémité, garnies, dans la dernière moitié du bord concave, de longues soies assez raides et dressées, Ces deux valves, articulées entre elles à la base, divergent ensuite et sont réunies et limitées dans leur écartement par une épaisse membrane transversale et triangulaire dont le bord libre est profondément bilobé par une échancrure en forme d’angle rentrant ; cette membrane musculeuse présente des fibres obliques d’arrière en avant et de dehors en dedans, fibres insérées en dehors à la face interne ‘et au bord convexe des valves et en dedans sur un raphé médian, A la base, un grand nombre de fibres viennent $’insérer sur l’armure et con- tribuent ainsi à renforcer les parois du canal éjaculateur. L'armure où dard, située en avant de la membrane des valves, est com- primée verticalement, fortement courbée en crochet à la base, puis à peine arquée dans le reste de la longueur et dans le même sens que les valves. Sa base est articulée en avant avec les bases des valves qui viennent elles-mêmes s'articuler entre elles au même point, Cette armure est une gouttière formée de deux lames soudées par leur bord antériéur ou concave qui est muni, un peu avant l’extrémité, d’une double série de soies raides et assez courtes ; les bords libres ou postérieurs sont presque membraneux, mais avant leur terminaison ils se rejoignent et deviennent très-durs ; puis l’armure, se rétrécissant un peu, se termine par un très- petit renflement émoussé. Le canal éjaculateur se trouve fermé en avant par la gorge de la gouttière ; en arrière il est fermé d'abord par les fibres basilaires de la membrane qui unit les valves, puis par un appendice fort long, très-grêle, corné légèrement dans sa seconde moitié, réuni par deux membranés latérales et triangulaires très-lâches aux bords de l’armure dont il peut s’écarter à angle droit; une petite tige longitudinale ou aile, à sommet saillant, légèrement cornée, située dans l'épaisseur des mem- branes latérales près de leur insertion à l’armure, les soutient et con- Fonctions génitales chez les Dytiscus. 267 tribue à limiter l'ouverture du canal éjaculateur, Gelle ouverture, irrégu- lière, quadrangulaire et infandibuliforme, est donc limitée en avant par la courbure de l’armure, en arrière par l'appendice grêle que je viens de décrire et qu'Ormancey appelle la sonde, sur les côtés par les membranes latérales soutenues et tendues par leurs ailes. On verra plus loin que celte énorme ouverture est nécessaire pour permettre à la masse sperma- tique coagulée de remplir la poche copulatrice et de se réfléchir ensuite en manière de calotte sur la face ventrale du septième segment abdominal de la femelle, La figure 8 montre le dard isolé vu de profil, avec la sonde et la mem- brane latérale dans une certaine extension la figure 9 montre les mêmes organes vus de facé, en arrière bien entendu, et dans une extension forcée, Pendant le repos, les valves se rapprochent et enferment presque com- plétement l’armure, dont l'extrémité seule dépasse ; puis ces trois pièces exécutent ensemble un mouvement de rotation sur leur axe, de façon à devenir presque horizontales et à se superposer, la valve droite se trou- vant en dessous et les extrémités à gauche, et enfin le lout vient se ren- fermer dans cette position entre l'anus et la portion ventrale bilobée du dernier segment abdominal, Pendant l’activité, les trois pièces, se retour- nant de façon à présenter la pointe en bas, sortent entre les deux lobes du segment dont je viens de parler. ACGCOUPLEMENT ET COPULATION. — Bien que les Dytisques s’accouplent toule l’année, les saisons ne sont cependant pas tout à fait indifférentes. C’est principalement à partir du milieu de septembre, c’est-à-dire au mo- ment de l’éclosion des nymphes, que le rapprochement des sexes a lieu ; et cela n’a rien que de très-nalurel, puisque le premier soin des insectes à l'état parfait est de se rechercher. Le temps de l’accouplement se continue ainsi pendant tout l'automne et même pendant l'hiver, malgré les froids qui couvrent les mares de glace ; au printemps, les couples deviennent déjà rares, et dans les mois de juin et juillet c’est tout à fait exception- nel; et il est probable qu’à cette dernière époque les fécondations, que je n'ai remarquées qu'en captivité, restent nulles, puisque la ponte n’a lieu ordinairement qu’en hiver et au printemps, suivant ce que j'ai toujours observé, Gontrairement à la plupart des autres insectes, les Dylisques peuvent 268 MAURICE RÉGIMBART. s’accoupler et pondre plusieurs fois dans leur vie, ce qui est juste, puis- qu'ils vivent deux et trois ans. J’ai même vu dans un intervalle de peu de jours le même mâle s’accoupler avec plusieurs femelles successive- ment, sans pour cela cesser d’être aussi bien portant et aussi agile. Cette puissance génésique est vraiment remarquable, surtout si l’on songe à la grande quantité de sperme éjaculée à chaque rapprochement. Une fois ces diverses particurarités connues , nous pouvons aborder l'étude intéressante de la copulation. Lorsqu'un Dytisque mâle aperçoit un de ses semblables à une distance de quelques centimètres (car la vue assez obtuse chez ces insectes ne leur permet guère de se distinguer à plus de quinze à vingt centimètres), il se précipite sur lui et s’y cram- ponne fortement au moyen des ventouses de ses tarses antérieurs et intermédiaires, ‘Si c’est un mâle, s’apercevant de sa méprise, il le lâche presque aussitôt. Si c’est une femelle, il s’y fixe solidement de la manière suivante : les deux tarses antérieurs s'appliquent de chaque côté de la face supérieure du corselet, de façon que les crochets saisissent les bords laté- raux; quelquefois ces mêmes tarses s’appliquent sur les yeux ou même sur la face inférieure ou sternale du corselet, mais ces cas sont de beaucoup les plus rares. Quant aux tarses intermédiaires, ils s'appliquent oblique- ment d'avant en arrière el de dedans en dehors sur les élytres de la femelle, de façon que les crochets viennent embrasser l’épipleure vers les deux tiers ou les trois quarts postérieurs. — La figure 140 est unique- ment destinée à montrer la position des pattes du mâle sur le dos de la femelle, — La femelle se sentant ainsi saisie cherche à fuir ; mais elle est bientôt réduite à l'immobilité par les violentes secousses latérales que lui donne le mâle au moyen des pattes postérieures qu’il fait mouvoir l’une après l’autre d’une façon saccadée, puis, faisant sortir les valves et le dard qu’il dirige en bas et en avant, il soulève la femelle avec ses pattes intermédiaires et écarte l’un de l’autre avec le dard les deux derniers segments abdominaux, en pénétrant dans la scissure interlobaire du der- nier où se trouve l'oviscapte ; les valves et leur membrane sont au con- traire complétement maintenues en dehors et au-dessous du septième segment qu’elles embrassent. Le dard pénètre alors plusieurs fois de suite pour essayer d’écarter les deux lames de loviscapte entre lesquelles il doit arriver à se loger ; mais ce but est fort difficile à atteindre, car les Dytisques n’y arrivent qu’au bout de plusieurs heures d'essais infruc- tueux ; j'en ai même vu n’y arriver qu’au bout d'un ou deux jours. Pen- dant ce temps le mâle caresse la tête de la femelle avec ses antennes et Fonctions génitales chez les Dytiscus. 269 ses palpes, tandis qu’il agite ses palles nageoires de chaque côté des élytres en les frictionnant plus ou moins rudement avec les épines des tibias. 11 conduit à son gré et entraine la femelle qui reste toujours immo- bile, les pattes repliées sous le corps. Enfin, comme je l'ai dit, après beaucoup de tentatives le dard arrive à écarter les deux lames de la tarière et à se loger au fond de la gouttière formée par la suture des bords supérieurs ; il pénètre jusqu’à la base et écarte ainsi l'extrémité de l’oviducte qu’il fait saillir hors de l’oviscapte. C’est à ce moment, où les organes intimement unis restent immobiles, que commence à se produire chez le mâle l'excitation éjaculatoire, et il est probable qu’en même temps l'oviducte éprouve une sorte d’érection qui le gonfle et le rend plus sail- lant ; les valves du mâle restent toujours en dehors, appliquées sous le septième segment abdominal de la femelle. Au bout de quelques minutes, à travers la membrane transparente qui relie le pédoncule aux valves, on voit un corps blanchâtre qui augmente peu à peu en progressant très-lentement : c’est la masse spermatique qui alors écarte la sonde, ses membranes et leurs ailes latérales, commence à se solidifier au contact de l’eau, en se boursouflant un peu, puis englobe l'extrémité de l'oviducte, emplit tout l’espace, véritable poche copulatrice, situé entre les deux segments inférieurs, et se réfléchit, grâce aux valves et à leur membrane, sur la surface ventrale de l’avant-dernier segment, auquel il forme une véritable calotte demi-circulaire d’un blanc laiteux qui jaunit au bout de quelques jours. La partie centrale de la masse sper- matique , où est englobé l'oviducte, reste liquide, permettant ainsi la migration des spermatozoïdes à travers ce canal jusqu'aux ovules. — La figure 14 montre la calotte spermatique sur l'abdomen d’un D. margi- nalis &. Après cette éjaculation et cette disposition de la masse spermatique qui ont demandé de quinze à vingt minutes, le mâle retire peu à peu le dard et le rentre avec les valves; mais son acte est loin d'être terminé. La poche copulatrice reste béante et littéralement remplie par le sperme. Le mâle sort alors de nouveau l’armure, et appliquant à la fois le dard et les valves sur la face ventrale de l’avant-dernier segment, en tenant la femelle fortement appuyée contre lui, il arrive peu à peu à rapprocher les deux segments et à fermer complétement la poche, Cette manœuvre ne dure jamais moins de deux ou trois heures et peut se prolonger une jour- née ; alors le mâle, par quelques secousses données en divers sens, se 970 MAURICE REÉGIMBART. détache de la femelle. La durée totale de ces différentes manœuvres de l’accouplement ne demande jamais moins d’un jour et peut exiger deux jours et demi. Il ne faut pas croire que pendant ce temps la femelle reste sans respirer ; de temps en temps, le mâle se reposant, lui permet de prendre l'air : pour cela, à la surface de l’eau, il écarte fortement l'abdo- men des élytres, ce qui lui donne une position verticale, et la femelle peut alors mettre aussi ses stigmates en rapport avec l'air. M. L, Reiche est le premier qui ait pensé que cette plaque blanche que l'on trouvait à l’abdomen des femelles était du sperme coagulé ; cette remarque a été l’objet d’une note qui a paru dans le Bulletin de la Société, séance du 27 février 1867, p, vi. Depuis ce temps on n’en trouve plus le moindre mot dans aucun auteur, pas même dans les ouvrages de MM. Lacaze-Duthiers et Ormancey, qui ont traité des organes génitaux des deux sexes chez les insectes. Voici maintenant comment je suis arrivé à voir le rapport qui existe entre les organes des deux sexes pendant la copulation. J'observais un jour depuis longtemps deux Dytisques accouplés, et lorsque le sperme commença à emplir la poche copulatrice je passai avec précaution une des lames d’une paire de ciseaux courbes entre les deux insectes, l’autre lame se trouvant au-dessus de l'abdomen du mäle, puis je seclionnai rapidement celui-ci. Bien que Ja dernière moitié de l'abdomen fût complé- tement séparée du tronc, il ne quitta pas la femelle qu’il entraîna aussitôt au fond de l’eau. Sans perdre de temps, je m'emparai de la femelle à qui je fis subir la même opération. Les organes n’avaient pas bougé le moins du monde, grâce à la résistance du sperme coagulé, et il me fut ensuite assez facile de disséquer sous l’eau les deux abdomens qui me permirent de faire l'examen que je viens d'exposer, C’est assurément le meilleur moyen à employer pour arriver à ce but, parce qu’à ce moment le mâle cherche moins à fuir, et il lui est plus difficile de rentrer ses organes qui sont dilatés au maximum. J'ai dit que le même mâle pouvait s’accoupler successivement avec plusieurs femelles; mais il peut arriver qu'un mâle cherche à s’accoupler avec une femelle récemment fécondée et munie de sa calotte sperma- tique; il se passe alors quelque chose de fort curieux que j'ai observé un nombre considérable de fois dans mon aquarium. Le mâle, s’aidant de ses nageoires et surtout de son dard, arrive à détacher complétement par lambeaux la calotie et le sperme qui remplit la poche copulatrice, et Fonctions génitales chez les Dysticus. 271 il finit alors par s’accoupler avec la femelle comme si elle n'avait jamais été fécondée. Ge fait, très-fréquent en captivité, dans un endroit où un grand nombre de Dytisques son réunis et où leurs habitudes sont évidem- ment changées, doit être tout à fait exceptionnel en liberté, Lorsque l’accouplement a lieu depuis l'automne jusque vers le milieu de février, les choses se passent comme je viens de le dire ; mais lorsqu'il a lieu plus tard, en mars, avril, par exemple, il y a une petite différence dans la copulation : il arrive presque toujours en effet que les valves du mâle se placent dans la poche copulatrice au lieu de s’appliquer sur la face ventrale du septième segment, et alors il n’y a plus de calotte sperma- tique. Quand même les valves et leur membrane se liendraient encore en dehors, la calotte ne se produirait pas : tout le sperme, sécrété en quan- tité moins considérable, reste dans la poche. Ge sperme, en effet, n’a plus besoin d’être emmagasiné, puisque c'est le moment où la ponte va se faire, si elle n’a pas eu lieu déjà. C'est ce que M. Eug. Simon a pu cons- tater plusieurs fois avec moi, non-seulement dans mon aquarium, mais aussi dans nos chasses ; el non-seulement nous avons observé ce fait sur les Dytiscus mar ginalis et circumfleæus, mais aussi sur des D, latissimus encore tout frais et même vivants qu'il a reçus à la fin du mois de février 1877 ; ayant extrait avec précaution de la poche copulatrice d’une femelle la masse spermatique qui datait à peine de quelques jours, nous avons trouvé toute la périphérie très-solide, presque élastique, tandis que le centre, encore mou, s’engageait assez profondément dans le canal de l'oviducte. Cette masse étant intacte, j’en ai profité pour la dessiner el la représenter par la figure 42; on y voit les deux ailes contenues de chaque côlé de la poche copulatrice, tandis qu'au milieu est un sillon très-accusé formé par le tranchant de l’oviscapte ; de la partie antérieure de ce sillon se détache la portion qui pénétrait dans l’oviducle ; c’est à peine si la parlie posterieure, un peu durcie, aplatie et racornie, faisait saillie au dehors. Lorsque l’accouplement a eu lieu à l’époque voulue pour qu'il y ait formation de la calolte spermatique, combien de temps la femelle garde- t-elle cette calotte ? Il est impossible de rien préciser à ce sujet, attendu que, en aquarium, j'ai vu des femelles fécondées aux mois d'octobre, novembre ow décembre, la garder plus ou moins intacte jusqu’en avril, tandis que d’autres la gardaient à peine une quinzaine de jours. En liberté, je n'ai jamais trouvé une seule femelle ayant une calotle sperma- 272 MAURICE RÉGIMBART. tique après le milieu de mars, et il est certain que pour pondre elles s’en débarrassent avec les pattes postérieures qui en laissent quelquefois des traces. Ce que je viens de dire sur l’accouplement s'applique aux Dytiscus latissimus, marginalis, pisanus, circumflezus et dimidiatus. Quant au D. punctulatus, les choses peuvent se passer de même, mais à aucune époque je n’ai vu de plaque spermatique chez la femelle ; du reste cette espèce, par son faciès, par certaines particularités (la femelle a aux élytres une sirie de moins que les autres espèces) et par ses mœurs, se distingue assez sensiblement des autres Dytiscus. Les organes copulateurs sont identiques à la description que j'ai donnée, chez les Hydaticus du groupe des Graphoderes Dejean (H. cinereus, zona- tus, elc.); mais il n’y a jamais de calotle formée à l'abdomen par le sperme. Chez tous les autres Hydrocanthares ils sont plus ou moins diffé- rents, surtout les organes femelles. Je n’ai pas lintention d'étudier les divers genres en particulier ; je dirai seulement quelques mots des Cybister. Chez les Cybister les valves latérales de l’armure mâle sont grêles, {er- minées en pointe flexible et tout à fait libres dès la base, sans aucune membrane conjonctive. Le dard est très-gros, cylindrique, arqué en demi- cercle et formé de deux moitiés qui peuvent s’écarter sensiblement sans être soudées par le bord antérieur, comme chez les Dytiscus. Pendant la copulation les valves s’écartent au point de ne plus former d’angle et s'appliquent sur les bords de l’abdomen de la femelle. L’oviscapte est étroit, assez grêle, et présente moins de consistance. Je n’ai pu saisir le rapport des organes pendant l’accouplement, mais il est pour moi certain que ce rapport n’est pas le même. Comment admettre en effet que le dard si volumineux dans ce genre puisse se placer entre les lames si petites et si étroites de l’oviscapte ? Il est bien plus probable que le dard se place entre l’oviscapte et l’oviducte, ici très-saillant, et que le peu de jeu et de dilatabilité que donne à la poche copulatrice l’extrème dureté des tégu- ments suffit pour maintenir le rapprochement des deux sexes, La masse spermatique a ici la forme d’un cylindre dont la surface se coagule, n'en- globant que l'extrémité de l’oviducte sans remplir la poche. Aussitôt l'éjaculation terminée, le mâle rentre ses organes et quitte la femelle. L'introduction du dard ne se fait que grâce à une série de secousses infi- niment plus violentes encore que chez les Dytisques et dans lesquelles les | Fonctions génitales chez les Dytiscus. 273 deux insectes font plusieurs culbutes véritables dans tous les sens, mais surtout en arrière. Les tarses antérieurs s'appliquent sur les côlés du corselet ; mais les pattes intermédiaires, dépourvues de ventouses, ne sont adhérentes à la femelle que par les crochets des tarses qui embrassent les épipleures de l’élytre un peu avant la moitié de la longueur. Lorsque la femelle du Dytisque est sur le point de pondre, elle se débarrasse du sperme qui emplit la poche en l’arrachant avec ses pattes postérieures et en sortant à plusieurs reprises sa tarière. Puis elle cherche une tige ou pétiole de feuille submergée et se met aussitôt en devoir d'y praliquer des incisions pour y déposer ses œufs. Comme je trouve tout à fait inutile de répéter ce que j'ai dit déjà, je renverrai le lecteur, pour tout ce qui concerne la ponte, au mémoire dont j'ai parlé et où la ponte est décrite dans tous ses détails. Gelte première étude, jointe à celle-ci, forme l’histoire à peu près complète des fonctions génitales dans le genre Dytiscus. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 6° | Fig. 1. Patte antérieure de l’'Enhydrus sulcatus Wiedeman, &. 2. Enhydrus tibialis Régimbart, 4. — 2 a. Sa patte antérieure, 3. Élytre du Porrhorhynchus marginatus Castelnau. &. Élytre du Porrhorhynchus tenuirostris Régimbart. 5. Porrhorhynchus brevirostris Régimbart, &. (Ces figures se rapportent au mémoire publié dans le 4% (ri- mesire, p. 105.) 6. Abdomen d'un Dytiscus vu de profil. Les numéros indiquent les segments abdominaux. (4877) 18 274 RÉGIMBART, — Fonctions génitales chez les Dytiscus. Fig. 7. Organes copulateurs du Dytiscus marginalis & ; — vv. Valves latérales réunies par leur membranes; — d. Le dard ou armure proprement dite, montrant en arrière la sonde légè- rement écartée. 8. Le dard, vu de profil, isolé et séparé des lamesi — s. La sonde fortement écartée et réunie aux bords postérieurs du dard par une membrane que soutient l’aile a. 9. Même figure vue de face et par derrière ; — s. Sonde fortement relevée, et « a, Aïles soutenant la membrane qui s’insère sur les bords postérieurs également très-écartés ; ces diverses parties limitent une ouverture as ao livrant passage au sperme qui s’y Coagule immédiatement. 40. Position des tarses antérieurs et intermédiaires du mâle sur le prothorax et les élytres de la femelle pendant l’accouplement. 11. Abdomen de la femelle vu en dessous pour montrer la calotte spermatique résultant d’un accouplement qui a eu lieu avant le mois de février. 12, Masse spermatique retirée de la poche copulatrice d’un Dytiscus latissimus $ peu de temps après la fécondation, qui avait eu lieu à la fin de février; la partie centrale était engagée dans l’oviducte, tandis que la crête médiane, située en arrière, était engagée entre les deux lames de l’oviscapte, < ÉBAUCHE D'UNE Monographie de la famille des SICULIDES Par M. Acuize GUENÉE, Membre honoraire. mn ee en (Séance du 28 Mars 1877.) eee es ee En ajoutant au X° volume du Species des Lépidoplères une planche entièrement consacrée aux Nocturnes de la famille des Siculides, j'ai presque contracté l'obligation de publier le texte correspondant. Les con- sidérations qui ont fait de ce X° volume le dernier de cet ouvrage ne m'ont pas, je le crois, dispensé de cet engagement tacite, et je viens essayer de combler cette lacune. Une véritahle monographie de cette curieuse famille n’est guère possible sans doute dans l’état actuel de la science, mais il est bon de résumer le peu qu’on possède de connais- sances, ne fûüt-ce que pour appeler l'attention des entomologistes , dont les recherches auront bien vite doublé ou triplé ces matériaux. Notre famille est de découverte absolument récente, et Drury est le seul auteur qui ait figuré une espèce du genre Sérèglina. C’est dans cet élal que j'ai trouvé la science quand, en 1857, j'ai créé la famille des Siculides. Depuis, M. Walker l’a comprise dans son supplément au Cata- logue du Muséum britannique, tome XXXII, et MM. Felder et Rogenhofer en ont figuré un certain nombre d'espèces dans le Voyage de la frégate Novarra, dont les planches, malheureusement, ne sont point accompagnées de texte pour les Nocturnes. Enfin M. le docteur Boisduval a adopté le genre Pachythyris, qu’il a placé dans sa famille des Thyrides. Mais il ne suit pas que cette famille ait pris un corps, il faut savoir 276 A. GUENÉEe # où elle doit être placée dans la méthode. M. Walker l'a intercalée entre les Saturnides et les Drépanulides, place qui ne peut plus être conservée, car les Platypteryx sont eux-mêmes pour ainsi dire de vraies Saturnides. M. Felder paraît la scinder en trois parties, en figurant la Pachythyris siculoides auprès des Sésies, puis une seconde espèce du même genre et toutes les Stryglina parmi les Noctuelles, et enfin le gros de la famille en tête des Pyrales, ce qui nous laisse dans une indécision complète sur les vues de l’auteur. Reste donc la collocation de mon collaborateur, qui est, je crois, la bonne, ce dont je donnerai des. preuves plus loin, en expliquant, d’une autre part, comment ce simple genre Pachythyris entraîne à sa suite toutes les Siculides. Mais ceci ne fait que reculer la difficulté, car les Thyris elles-mêmes n’ont pas de place bien fixe dans le système. Elles n’ont de légers rap- ports qu'avec les Sésies, et l’on sail combien ces dernières sont éloi- gnées des Sphingides qu’on les a fait suivre jusqu'ici. Or, les Siculides sont encore bien plus différentes de cette belle famille, et l’on peut même dire qu'entre ces deux groupes d’insectes il n'existe aucune parenté sou- tenable. Comme on ne sortira de ces embarras que par la connaissance détailiée des premiers états, ou encore par la découverte de familles ou de genres ntermédiaires, et que ces résultats ne sont pas près de se produire, il m'a semblé que le mieux était de bouleverser le moins possible, en atten- dant, l’ordre anciennement adopté. Cet ordre consiste, pour moi, à com- mencer les Nocturnes (Hétérocères) par les Castnides qui, quoi qu’on en ail dit, sont, de toute cette immense division, la famille la plus voisine des Hespérides qui terminent les Diurnes. Il y a même des entomologistes qui restent incertains si les Synemon appartiennent aux Castnides ou aux Hespérides, ce dont je ne puis être juge, ne possédant point ce genre en nature. J'ajoute que les mœurs des Castnides récemment découvertes ne ont aucun obstacle à l’arrangement inauguré par Latreille, car les che- nilles des Hespéries elles-mêmes vivent plus ou moins soustraites à l’air et à la lumière, et quelques-unes, qui passent leur vie dans les tiges des Yucca, arrivent ainsi à une décoloration presque complète. Ainsi, à ce point de vue, rien de plus naturel qu'un système qui place en tête des Nocturnes (Hétérocères) les différentes familles qui renferment des espèces endophytes ou étroitement renfermées. Aux Cas(nides succèdent, selon moi, les Cocytides, représentées par Monographie des Siculides. 377 une seule et brillante espèce qui n’est pas elle-même sans quelques rap- ports éloignés avec les Hespérides. Puis viendraient les Sésides, qui, sui- vant l'habitude généralement adoptée, conduisent aux Thyrèdes, lesquelles se relient intimement avec notre famille. Après celle-ci viendront les Hépialides, que la belle Leto Venus Cr. (que je ne connais pas en nature) semble lier à nos Siculides, puis les Zeuzérides, les Cossides, les Myelo- bides, les Stygides, etc., toutes familles qui n’ont en réalité aucune affinité avec les Bombyæx, que l’état de la science aujourd'hui nous commande d’en éloigner tout à fait, Quant aux Sphingides, grande famille qui n’a de liaison avec aucune autre et qui farme un tout complétement indépendant, cet arrangement les rejetterait un peu plus loin; mais seraient-ils plus mal placés dans le voisinage des Zygénides que dans celui des Sésies ? Les Zygénides font sans doute partie, par leurs premiers états, de l'immense groupe des espèces à chenilles velues ou pubescentes (Syntomides, Procrides, Gynau- tocérides, Glaucopides, Nelphides, etc.), avec lesquelles les Sphingides n’ont que des ressemblances très-fugilives ; mais il faut désespérer d'en trouver davantage avec une famille quelconque, tant cette division des Sphingides est isolée. Je reviens, en demandant pardon de cette longue digression, aux insectes qui sont le sujet du présent mémoire, Les Siculides diffèrent de toutes leurs voisines par un aspect particu- lier. Au premier abord on pourrait les prendre pour des Pyrales, des Géomètres ou des Noctuelles ; mais il suffit d'étudier de près leurs carac- tères et seulement leur nervulation, pour reconnaître que le premier coup d'œil est une illusion. Elles sont absolument privées de frein. Leurs antennes sont tantôt grêles, tantôt un peu épaissies, mais dans aucun sexe il n'existe de ciliation. Leurs palpes varient excessivement. Leurs ailes sont plus ou moins oblongues, mais toujours aiguës à l’apex et sou- vent particulièrement falquées. Les dessins sont communs aux quatre ailes. On n'y rencontre ni les taches cellulaires des Noctuelles, ni les lignes ordinaires aux Géomètres ou aux Pyrales ; mais, outre des lignes éventuelles, elles sont presque constamment couvertes de stries ou filets qui composent pour ainsi dire un dessin de dessous en forme de treillis, de cellules ou d’anneaux contigus. Quant à leur nervulation, elle est fort simple : jamais d’aréole, rarement des nervules à pédicule commun, point de renflements, jamais de déviations. Ajoutons que les franges sont toujours courtes et bien rarement entrecoupées, 278 A. GUENÉE, On voit que les signes de reconnaissance ne manquent pas pour cette famille. Les Siculides sont répandues sur toutes les parties du globe, maïs leur patrie d'élection est l'Amérique du Sud, où l’on en découvrira à coup sûr une foule de nouvelles. Beaucoup de mes descriptions ont été faites sur les figures si exactes de M. Felder, et, en outre, pour donner à mes lecteurs un résumé aussi complet que possible, j'ai cru devoir, non point traduire, mais interpréter de mon mieux les descriptions de M. Walker, en négligeant celles qui me paraissent indûment portées dans les Siculides. On ne connaît de leurs premiers états que ce que j'en dirai à la apge 279, FAMILLE SICUEBHRDÆ Gn. Antennes simples et sans ciliation marquée dans les deux sexes.— Palpes bien développés, droits ou ascendants. -— Yeux saillants. — Corps squa- meux, souvent luisant, jamais velu : le thorax carré, l'abdomen soyeux et sans crêtes. — Point de frein. — Pattes longues, glabres : les tibias posté- rieurs armés de deux paires d’éperons très-développés. — Aïles lisses, soyeuses, concolores et à dessins communs, le plus souvent réticulées, à franges courtes : les supérieures aiguës et souvent falquées à l’apex, les inférieures plus petites et plus ou moins anguleuses ; nervures minces. Nervulation franchement quadrifide : l’indépendante toujours rattachée au groupe de la sous-médiane. — Point d’aréole. Gette famille se divise en trois sections ou sous-familles, ainsi qu'il suit : 1 Sous-FAMILLE : Paehythyrideæ. Corps très-robuste. Ailes anguleuses ou échancrées. Palpes et trompe robustes. Tarses épineux. Monographie des Siculides. 279 Genre PACHYTHYRIS Feld, Antennes filiformes. — Palpes robustes, ascendants-obliques, hérissés et comme tondus ; le 3° article plus court que le 2*, aussi écailleux que lui, — Trompe et corps très-robustes : l'abdomen squammeux, caréné, brusquement aigu à l'extrémité, — Tibias squameux-velus : les postérieurs à éperons très-inégaux, — Ailes épaisses, réticulées, inégalement dentées ou échancrées, Ce sont les espèces de ce genre qu'on a rapprochées des T'hyris, rap- prochement qui ne se justifie que pour les premiers états, car, pour l’in- secte parfait, il en diffère notablement par la forme des palpes, l'abdomen qui n’a ni anneaux blancs, ni pointe anale, etc. Outre les espèces que je décris ci-dessous, il en existe trois autres, habitant l'Amérique septentrionale, mais que je n’ai point vues en nature, Je ne connais les deux premières que par les descriptions que M. Walker en a données dans son supplément (t. XXXIII, p. 825) sous les noms de Varnia æqualis et plena. Quant aux autres espèces de ce genre Varnia, je ne sais si elles appartiennent aux Thyrides ou aux Siculides. La troisième m'est connue par un dessin d’Abbot. Elle ne peut être décrite sur ce dessin assez imparfait, et elle n’a point, que je sache, reçu de nom des auteurs modernes ; mais ce qui la rend particulièrement intéressante, c’est que la figure de la chenille l'accompagne. Cette chenille est d’un jaune verdâtre, roussàtre aux extrémités, avec des séries de points noirs semblables à ceux de la T. fenestrina et vraisemblablement verruqueux, luisants et pilifères comme chez cette dernière. La plaque de la nuque est rayée de noir et toutes les patles sont d’un fauve roussâtre comme le corps. Cette chenille est figurée sur une petite Ombellifère (?) mais elle mange aussi une espèce de vigne surnommée dans le pays Sceau de Salomon. Elle s’est chrysalidée dans un morceau de feuille le 414 juin et le papillon en est sorti le 14 juillet. Il est d’un jaune sombre, avec une tache vitrée sur chaque aile, subcarrée aux supérieures et lunulée aux inférieures, Le corps est entièrement du même jaune, 280 A. GUENÉE. 4, PACHYTHYRIS THYRIDINA Feld. (1) Frég. Novar., pl. 117, fig. 20. 30 mill. — D'un roux obscur. Ailes entièrement réticulées de brun qui laisse de très-petites taches arrondies de la couleur du fond. Les supérieures ont, à l'angle interne, deux petites échancrures, dont la deuxième bordée d’une frange blanche. Elles ont, à la côte, quatre éclaircies et, sur le milieu, une bande d’un gris-brun nettement coupée extérieurement. D’autres lignes et taches irrégulières du même brun se voient à la base et à l'extrémité. Les secondes ailes ont près de la base une bande semblable et, appuyée contre elle, une tache vitrée triangu- laire suivie d’un point. Ces ailes ont aussi, près de l’angle anal, deux échancrures dans lesquelles l'extrémité de la frange est blanche, et, au bout de la deuxième, un coude précédé d’une frange à extrémité blanche, Le dessous des quatre ailes est d’un gris-incarnat découpé en taches arrondies par un treillis brun qui laisse une large place triangulaire au bout des supérieures. Le corps est de la même couleur que les ailes, avec une bande brune abdominale continuant celle des ailes inférieures, Brésil. Une femelle. Collection Guenée. 2. PACHYTHYRIS IGNITA Wlk. Cat. Brit. Mus., Suppl, p. 825. Elle ressemble beaucoup à la thyridina, dont elle diffère par les carac- tères suivants : (4) Il ne faut pas confondre ce nom avec celui de Pachylepis Feld., que M. Boisduval décrit dans le Species (p. 481) d’après la figure de M. Felder, et qui lui paraît, dit-il, appartenir à la tribu des Stygides. Si M. Boiduval avait vu cette espèce en nature il serait revenu de cette sup- position. Ge joli Lépidoptère forme une petite famille à part, voisine des Agaristides. Il a pour voisin, dans un genre que j'ai appelé Myrsile, une espèce plus jolie encore peut-être et qui a été décrite par M. Westwood, dans son Cabinet oriental, sous le nom d’Apatela radians. Au premier abord on prendrait cette dernière pour un gigantesque Microlépidoptère, mais le dessin seul cause cette illusion, et, en réalité, elle appartient presque au même genre que la P. limacodina. Monographie des Siculides. 281 Elle est un peu plus petite, d’une couleur plus vive et plus rouge. Les ailes supérieures sont à peine échancrées à l’angle interne et les infé- rieures n’ont point les deux grandes échancrures de l'angle anal et sont presque entièrement arrondies. — Il n’y a, dans la cellule, qu’un très-petit point vitré. — Le dessous des quatre ailes est plus obscur, et les espaces clairs n’existent pas, ou à peine, aux inférieures. Les dessins du dessus des ailes supérieures sont aussi différents, notamment le grand espace rouge du bord terminal, qui ne remonte point jusqu’a la côte. Bengale. Donné par M. Moore. 3. PACHYTHYRIS SICULOIDES Feld. Frég. Nov., pl. 75, fig. 4. — Bdv., Spec., p. 492, Même taille et à peu près mêmes couleurs que la thyridina. Les ailes supérieures sont un peu plus claires, avec trois bandes et une ligne sub- terminale brunes ; les ailes inférieures sont plus fauves, avec une seule bande médiane brune suivie de petites lignes ondulées, sans taches trans- parentes. Toutes les ailes ont une échancrure au-dessous de l’apex, et, en outre, le reste du bord est denticulé. Le corps est concolore et l'abdomen marqué longitudinalement sur le dos de deux lignes brunes, Java. Décrite sur la figure de M. Felder. Hi. PACHYTHYRIS RAJAH Bdv. Species, p. 492, Je ne la connais que par la description de M. Boisduval, Les ailes sont d’un roux très-vif, traversées au milieu par une bande étroite plus foncée, Les supérieures ont un point subcostal d’un blanc transparent et les infé- rieures deux points semblables superposés. Le bord est sinué et entre- coupé de blanc. De l'Inde, 282 A, GUENÉE. 5. PACHYTHYRIS SPECULIFERA SePp. Surin, Vlind., 1X, pl. 435. Je ne la connais pas en nature. Surinam. 2° Sous-FAMILLE : Striglinidæ. Corps proporlionné aux ailes. Abdomen dépassant peu ou point les secondes. Ailes entières. Palpes dépassant peu la tête, Tarses muliques. Genre MATHORIS Gn. Se Antennes courtes, à peine crénelées dans les mâles, — Palpes épais, droits, à 3° article très-court et en bouton, — Trompe robuste. — Corps très-squameux, à écailles larges ; le thorax arrondi, l'abdomen très-court, conique-obtus. — Ailes entières, arrondies, à franges courtes, entre- coupées ; les inférieures courtes, sans prolongement anal. Genre composé de deux especes de très-petite taille, 4. MATHORIS ROSEOLA Feld. Frég. Nov., pl. 134, fig. 5. &, 16 mill, — D’un jaune orangé, réticulé de rouge. Premières ailes à base jaune, le reste d’un fauve vif mêlé de brun qui forme des bandes irrégulières, Sur le disque, trois petits points arrondis, d’un blanc trans- parent, cerclés de brun et disposés en triangle. Secondes ailes d’un jaune clair strié et bordé de rouge, sans taches transparentes. Dessous d’un ton plus terne, avec les bandes et stries d’un brun-brûlé, Franges Monographie des Siculides. 283 fauves entrecoupées de noir, Corps fauve, avec les côtés de l'abdomen et l'anus teintés de rouge. ®. Un peu plus grande et plus foncée, à abdomen entièrement teinté de rouge. Amazone, trois exemplaires, Collection Guenée, 2. MATRORIS CREPUSCULA Gn, Très-voisine de la roseola, mais plus petite (12 mill.). Le fond est d’un fauve foncé très-obscurei par du brun qui, aux ailes inférieures, forme une bordure très-nette. Le troisième point transparent des ailes supé- rieures est beaucoup moins net que les deux autres, et, aux secondes ailes, il y a, à la base, un point semblable et même plus grand qui manque absolument chez roseola. Un mâle, de l’Amazone. Collection Guenée, Nora. Acidalia quadrigata, Felder, pl. 128, fig. 9, serait-elle une espèce du genre Mathoris ? Genre STRIGLINA Gn, Antennes légèrement crénelées dans les mâles. — Palpes droits, épais, écartés, à 8° article trés-petit, — Thorax carré, plus velu que squameux. — Abdomen un peu déprimé.—Ailes entières, luisantes, finement striées, aiguës à l’apex, plus ou moins prolongées à l'angle anal ; franges assez longues (pour cette famille); gouttière abdominale des inférieures pâle et .velue, Ce genre tend déjà vers les Siculodes. Il est composé d'espèces moyennes venant généralement du Bengale et de l'Australie. Elles sont très-voisines les unes des autres et veulent être étudiées de près. 28h À. GUENÉE. 4. STRIGLINA LINEOLA Gn. 25 mill. — D'un testacé-rougeätre. Ailes couvertes de stries fines et écartées, d’un rouge obscur, avec une ligne de même couleur, bien marquée, commune, droite, traversant les ailes de l’apex des premières, où elle rejoint la côte en formant un petit coude, au bord de la gouttière abdominale des secondes, et après laquelle le fond devient un peu plus foncé. En dessous celte ligne disparaît en partie, mais devient d’un noir violet là où elle persiste. En outre on voit au bout de Ja cellule des ailes supérieures une tache annulaire de même couleur. Corps concolore. Palpes très-épais et très-squameux, à dernier article à peine visible, Bengale, un mäle. Collection Guenée. 2. STRIGLINA NAVIGATORUM Feld. Frég. Novar., pl. 17, fig. 4. Paraît extrêmement voisine de la précédente ; toutefois dans ce genre il faut se défier. Elle est plus grande (35 mill.), plus vive en couleur ; la ligne commune est un peu flexueuse et atteint tous les bords: il n’y a donc point de coude à l’apex. Ces légères différences sont appuyées par une patrie différente (les îles Viti). Les palpes doivent en présenter d’autres, mais je ne l’ai pas vue en nature. C'est évidemment un mâle, quoique le texte signale une femelle, 3. STRIGLINA AUSTRALINA Gn. Taille de la Lneola, dont elle ne diffèré que par les caractères suivants : Elle est notablement plus robuste. Ses palpes ne dépassent pas le front. Elle est d’un rouge de brique vif et luisant, uniforme partout, avec des stries ou plutôt des gaufrures plus serrées. La ligne commune est plus fine, noirâtre, et ne dépasse pas la cellule. Elle est remplacée en dessous Monographie des Siculides. 285 par une liture discoïdale noire qui, aux premières ailes, absorbe en partie la tache annulaire. En outre, la forme des ailes n'est pas la même : les supérieures ont un léger coude au milieu et l’apex un peu falqué; les inférieures sont notablement plus prolongées à l’angle anal. Le prothorax est teinté de gris-brun. Australie, un mâle. Collection Guenée. li. STRIGLINA MYRTEA Dr, Drury, t. I, p. 4, pl. 44, fig. 3. 85 mill. — Ailes d’un fauve vif, avec toute la dernière moitié d’un rouge briqueté, mais sans ligne séparative; des stries fines. Inférieures courtes et légèrement sinuées, mais non prolongées à l’angle anal. Franges brunes. Dessous plus jaunâtre, avec une tache d’un brun foncé à l'angle apical des supérieures. Madras. Décrite sur Drury. 5. STRIGLINA FENESTRATA. Thermesia ? fenestrina Feld., Nov., pl. 117, fig. 2. 33 mill. — Coupe de la myrtea. D'un fauve rougeâtre avec des stries plus foncées, écartées, et la base plus jaune. Disque des supérieures portant une tache blanche, transparente, divisée en trois par les ner- vures. Célèbes. Décrite sur la figure de M. Felder. On ne peut laisser à cette espèce ce nom déjà occupé par notre Thyris. 6, STRIGLINA CLATHRULA Gn, 32 mill, — Ailes un peu plus allongées qué la neola, d'un fauve rougeâtre avec de petites stries noirâtres. Sur le disque des quatre ailes, 286 A. GUENÉE, ces stries se condensent et forment, entre les nervures, de petites taches rondes, transparentes, dont celles du milieu plus visibles et entourées de noir. De plus, on voit, au bout de chaque cellule, une tache vague, noi râtre. Tout cela s’affaiblit en dessous aux secondes ailes, où l’on ne dis- tingue les taches que par leur transparence. La tête et le prothorax sont lavés de noirâtre. Les palpes ont le troisième article très-long, aigu et en bec. Une femelle, collection Guenéé, Patrie inconnue. “7. STRIGLINA RUFITIBIA Feld, Frég, Nov., pl. 417, fig. 4 L0 mill. — D'un brun testacé, avec de fines stries plus foncées. Une ligne allant de l’apex des supérieures au milieu de leur bord interne et tout l’espace derrière elle plus foncé. Rien aux inférieures, Décrite sur la figure de Felder, Son nom dit, en outre, que les tibias sont rouges. AMAZON 8. STRIGLINA SCALLULA Gn. 95 mill, = D'un gris de lin soyeux, finement strié de brun. Premières ailes ayant la frange noirâtre, la côte finement liserée de blanc-carné coupé de gris, et un groupe discoïdal de trois taches d’un blanc trans- parent, cerclées de brun : les deux d’en haut séparées de celle d’en bas par une tache jaunâtré, Secondes ailes sans taches, avec l’extrémité de la frange blanche. Dessous fortement réticulé de noirâtre, uniformé- ment aux inférieures, par groupes aux supérieures, qui y sont teintées de jaunâtre. Palpes dépassant le front, mincés, recourbés et à dernier article distinct. Brésil, deux exemplaires, Collection Guenée. Monographie des Siculides. 287 9. STRIGLINA CINEREOLA Feld, Frég. Nov., pl. 134, fig. 8. Elle paraît tout à fait semblable à la précédente, dont elle ne diffère que par la discoïdale des premières ailes, qui est très-grande, unique et marquée de deux points roux. Est-ce une erreur d’enluminure et serait- elle identique à la précédente ? Du Venezuela. Décrite sur la figure de M. Felder. 3° Sous-FAMILLE : Siculidæ propres, Corps grêle. Abdomen plus ou moins long. Ailes oblongués, presque toujours aiguës, toujours striées, Palpes grèles, souvent étendus, Tarses glabres, Genre RHODONEURA Gn, Antennes finement ciliées, — Palpes minces, ascendants-arqués, à 3° article du tiers de la longueur du 2° et arqué comme lui. — Trompe robuste, — Corps épais : le thorax bombé, squameux, l’abdomen dépas- sant à peine les ailes inférieures. — Ailes entières, triangulaires, soyeuses, à dessins communs ; nervures des supérieures chargées en dessous d’écailles roses. — 4° 2’ 3° et 4° partant toutes de la cellule, Ce genre, basé sur une seule espèce de l'Inde, diffère des Siculides par son corps épais et ses antennes garnies de cils très-distincts quoique très-fins. 288 A. GUENÉE. GROUPE 4. — Corps épais. Ailes tachées. 4. RHODONEURA PUDICULA Gn. Spec., pl. 4, fig. 8. 48 mill. — Ailes d’un blanc satiné à nervures rosées : supérieures char- gées de taches noires anguleuses, inégales, dont les plus grosses sont situées entre les nervules inférieures qui les empêchent de former des bandes ; l’apex en est dépourvu ; inférieures n’en ayant que des pelites, carrées, groupées au-dessus de l’angle anal. Dessous plus luisant, mais avec les taches à demi effacées et ayant passé au brun clair mordoré ; les cinq nervures intermédiaires chargées d’écailles d’un rose très-vif qui les épaissit. Côte des inférieures vermiculée de noir. Java. Décrite autrefois sur la collection de la Compagnie des Indes. GROUPE 2. — Corps grêle. Ailes striées. 9. RHODONEURA MINICULA Gn. 99 mill. — Ailes d’un blanc luisant, avec des stries d'un brun-rosé clair qui, sur les inférieures, forment des lignes parallèles au bord. En dessous, ces lignes se réduisent à trois et sont complélement roses. Les ailes supérieures sont sans dessins en dessus, mais en dessous, le disque est marqué de quatre ondes vagues d’un brun-jaunâtre, dont la première plus large et ornée d’écailles redressées d’un métallique brillant et irisé, mêlées d’écailles noires. Le haut de la côte est brun aussi; enfin les nervules sont roses dans leur dernière moitié. Du nord de la Chine, un mâle. Collection Guenée. Monographie des Siculides. 289 Genre SICULODES Gn. Antennes filiformes, sans ciliation. — Palpes grèles, écartés, nus. — Trompe visible, mais grêle, — Pattes longues. — Corps mince, l'abdomen dépassant beaucoup les ailes. — Celles-ci très-développées, oblongues, concolores et à dessins communs, réliculées ou striées : les supérieures sou- vent falquées et même parfois les inférieures. Nervulation : pas d’aréoles. Nervules supérieures simples et libres. Genre extrêmement nombreux qui pourrait se diviser peut-être et qui l'a été par MM. Walker et Herrich-Schäffer, mais que je préfère partager en simples groupes pour ne pas engager l'avenir inutilement, les espèces étant très-différenciées quant aux caractères et les passages des unes aux autres très-nombreux. Sa patrie principale est l'Amérique du Sud, mais on en trouve quelques espèces à Madagascar, en Chine et dans les îles du Pacifique, GROUPE 1. — Antennes très-longues, complétement cylindriques. Des écailles métalliques très-brillantes, mélées d’écailles noires, sous la côte des ailes supérieures, en dessous. Ailgs entières, non sinuées. 4. SICULODES VIRGINULA Gn. 830 mill. —- Ailes oblongues, d’un blanc soyeux, à disque opalin et un peu transparent, avec des stries transversales noires, qui s'accumulent dans certains endroits : les supérieures à côte coupée de brun pâle. Dessous semblable, mais plus jaune. On voit, sous la côte, des écailles métalliques brillantes mêlées d’écailles noires. Corps blanc : le prothorax teinté de gris, l'abdomen avec une barre à sa naissance et une lache à son extrémité, d’un gris-brun. Antennes mordorées. Palpes à 3° article long et spatulé. Brésil, deux mâles, Collection Guenée. (1877) 19 290 A. GUENÉE. 2. SICELODES STRIGATULA Feld. Entom. Monats., t. VI, p. 40. — Frég. Nov., pl. 134, fig. 9. 30 mill. — Ailes blanches, fortement striées de gris qui s’obscureit par places et forme, sur les inférieures, quatre lignes plus foncées. Côte des supérieures et prothorax d’un brun pâle, Il y a sous les ailes supé- rieures des écailles brillantes et des noires, comme chez les suivantes, mais placées sur de grosses taches d’un carné obscur, et les nervules sont rouges dans leur dernière moitié, Ning-Po. Déérite sur M. Felder. N’appartiendrait-elle pas au genre Rhodoneura ? d SICULODES PUNCTUM Feld. 20 mill. — Ailes d’un blanc testacé, avec de très-rares stries noirâtres ; inférieures ayant en outre un gros point discoïdal noir, Dessous muni aussi de quatre rangées d’écailles brillantes mêlées avec des noires: Amazone, Décrite sur M, Felder, LH» SICULODES PERLULA Gn, Species, pl. 1, fig. 6. 80 mill, — Ailes blanches, couvertes de petites stries fines, noirâtres; qui, aux inférieures, forment deux lignes subterminales suivies d’unê série de points; supérieures marquées, en outre, de bandes ou taches rrégulières brunes, dont la plupart reposent sur le bord interné, et des taches costales de même couleur, Cayenne. Muséum national Monographie des Siculides, 291 5. SICULODES AMETHYSTEA Feld. Frég. Nov., pl. 134, fig. 6. 30 mill. — Ailes d’un gris-violet clair, marquées de petites stries noires irrégulières ; les supérieures avec trois taches à la côte et un espace triangulaire à l’apex, blancs. Des écailles métalliques mélangées d’écailles noires sur la côte des supérieures, en dessous. Amazone. Décrite d’après M. Felder. 6. SICULODES STERNA Feld. Frég. Nov., pl. 134, fig. 13, 40 mill. — Ailes d’un gris de perle, devenant blanches aux bords ter- minaux, avec une multitude de stries noires, fines, enchevètrées et ten- dant à former des lignes aux inférieures. De pelits traits terminaux précèdent la frange, qui est blanche. Thorax d’un gris-jaunâtre. Abdomen gris, avec une tache noire dorsale sur chaque anneau. Bogota. Décrite sur M. Felder. Nora. Getle espèce est-elle bien de ce groupe ? GROUPE 2, — Antennes très-fines. Palpes ascendants, à 3® article droit. Abdomen effilé. Ailes oblongues, à apex aigu. 7. SICULODES EUPITHECULA Ga. 23 mill, — Ailes subdentées, très-luisantes, testacées, tigrées de pelites taches inégales noires ; les supérieures à pointe apicale très-aiguëê, por- tant, surtout en dessous, une petite tache blanche arrondie marquée d'un petit point central noir, et sous la côle deux longues trainées d’écailles argentées. Inférieures à bord un peu échancré, avec une pointe 299 A. GUENÉE. uncinée à l'angle interne. Troisième article des palpes linéaire, droit, plus long que le deuxième. Cayenne, deux mâles. Collection Guenée. 8. SICULODES UNITULA Gn. 25 mill. — Aïles testacées, nullement luisantes, à frange précédée d’un filet noir, uniformément réticulées de stries brunes qui forment des anneaux internervuraux dont le centre est marqué d’un trait brun. En dessous, l'extrémité de chaque cellule est marquée de deux points noirs. Les ailes sont aïguëês, mais ni falquées, ni sinuées. A la base des supé- rieures se voit en dessous un petit bourrelet d’écailles claires, Les palpes sont ascendants-obliques, à 3° article linéaire, mais court. Brésil, un mâle. Collection Guenée. 9. SICULODES TIGRIDULA Gn. Species, pl. 4, fig. 7. 82 mill, — Ailes d’un brun rougeâtre, uniformément marquées de siries plus claires formant des anneaux allongés ; les supérieures à apex aigu et falqué, et ayant en outre un coude au milieu du bord terminal ; les inférieures triangulaires. Cayenne. Muséum national. 10. SICULODES ANNULIGERA Walk. Cat. Brit. Mus., Suppl., t. XXXII, p. 516. 20 lignes anglaises. — Ailes d’un cendré roussâtre, marquées de stries en forme d’anneaux noirâtres liserés de plus clair : les supérieures à côte ferrugineuse striée de blanchâtre, à apex falqué et coude au bord ter- minal ; les inférieures avec un point noir discoïdal. Amazone. Décrite sur M. Walker. Monographie des Siculides. 293 41. SICULODES FULVICErS Feld. Frég. Nov., pl. 134, fig. 12. 30 mill. — Ailes d’un gris violet foncé avec de larges stries ou taches plus foncées affectant la forme de lignes ou bandes aux inférieures. Toutes ces ailes sans crochet ni sinus. Tête d’un jaune clair. Amazone. Décrite sur la figure de M. Felder. Est-elle bien de ce groupe ? GROUPE 3. — Ailes entières, oblongues : les supérieures très-falquées , les inférieures courtes, entières. Palpes longs, non ascendants. 42. SICULODES AVICULA Gn, 33 mill, — Ailes supérieures oblongues, très-aiguëês et fortement fal- quées, avec un coude arrondi, d’un jaune brunâtre, avec quelques stries brunes, la côte claire et une traînée apicale brune; le dessous mieux écrit, avec cette tratnée maculaire, recourbée, allant de l’apex au bord interne ; un trait cellulaire et deux internes noirâtres. Secondes ailes courtes, triangulaires, non sinuées, d'un ferrugineux clair ; leur dessous treillissé de stries noirâtres. Palpes petits, grêles, droits, non ascendants. Brésil, une femelle, Collection Guenée. 13. SICULODES MACROPTERANA Walk. Cat. Brit, Mus., Suppl., p. 517. 20 lignes anglaises. — Ailes très-oblongues, d’un cendré luisant, cri- blées de points jaunes; les supérieures très-falquées, marquées en dessous 29/ A. GUENÉE. de taches et points noirs: les inférieures ayant, en dessous, des points cerclés de noir. P Brésil. Décrite d’après Walker. A4. SICULODES SUBCHALYBÆA Walk. Cat. Brit. Mus., Suppl., p. 517. 18 lignes anglaises. — Ailes très-longues, d’un jaune d’ocre teinté de gris, réticulées de brun : les supérieures aigues et falquées, avec trois lignes brunes ; les inférieures assez obluses au sommet. Palpes grêles, lisses, ne dépassant pas la tète. Abdomen dépassant peu les ailes. Rio-Janeiro. Décrite d'après Walker. 15. SICULODES EURYMENANA Walk. 20 lignes anglaises. — Ailes couleur d’ocre, couvertes de stries plus foncées, plus nombreuses sur les inférieures, qui ont une bande mé- diane et une ligne basilaire d’un brun bronzé; supérieures avec deux bandes et une liture costale échancrée, du même brun, Bord interne teinté de rose, Rio-Janeiro, Décrite sur Walker. GROUPE 4. — Premières ailes ayant un renflement considérable à la côte. Pas de trompe. (Risana Walk.) 7 46. SICULODES AURORULA Gn. Species, pl. 4, fig. 4 — Walk., p. 518. — Her. Sch., Exot., 402. 40 mill, — Ailes oblongues : supérieures aiguës, mais peu falquées, d’un jaune serin, avec le renflement costal et un long espace triangulaire Monographie des Siculides. 295 d’un rose aurore. Çà et là quelques taches brunes géminées, mais point de réticulations. Inférieures aurores, à base et bord abdominal jaunes, tra- versées par une large bande brune marquée de petites taches jaunes cer- clées de brun et d’une grande tache transparente nacrée, Dessous sem- blale, Palpes grêles, droits et étendus en avant, Brésil, Collections diverses, 47, SICULODES PICTA Walk, Risama picta Walk., loc, cit., p. 619, Les descriptions de cette espèce conviennent si bien à mon aurorula, que je suis convaincu que c’est elle-même que M. Walker a vue. Cepen- dant, comme il cite, à un autre de ses genres, mon aurorula, dont il a dû voir la figure dans la planche du Species et dans l’ouvrage d'Herich- Schäfer, j'ai dû mentionner ici sa pécta ; mais je répète que je doute très- fort de son individualité. GROUPE D, — Ailes supérieures falquées ; inférieures arrondies. Trompe très-courte. 18. SICULODES MEDIULA Gn, 38 mill. — Ailes d’un ferrugineux clair avec de petites taches rondes blanches, trañsparentes, groupées par endroits. Supérieures à pointe falquée très-prolongée et extrêmement aiguë, à côte un peu renflée à la base, ayant presque toutes les taches condensées au bord terminal, une seule, arrondie, au milieu du bord interne. Inférieures les présentant à la base et sur le disque, Dessous semblable. Palpes très-courts et très- grêles. Brésil, une femelle. Collection Guenée, 296 A. GUENÉE. 49. SICULODES SERPULA Gn. 60 mill. — Ailes d’un fauve ferrugineux, avec de petits anneaux con- tigus groupés surtout dans une bande médiane qui, simple en partant de l’apex des supérieures, devient bifide vers le bord interne et se conti- nue ainsi sur les inférieures jusqu’au bord abdominal. Un point d’un blanc vif dans la cellule de ces dernières. Dessous à dessins annulaires plus mar- qués. Palpes à 3° article très-long, très-fin, filiforme, étendu en avant. Pointe falquée des premières ailes longue et aiguë. Brésil, une femelle. Collection Guenée. 20. SICULODES FALCATA Feld. Frég. Nov., pl. 134, fig. 2. Ne diffère de la précédente (dont elle n’est peut-être que le mâle) qu’en ce que la pointe falquée des ailes supérieures est plus courte et obtuse, et en ce que ces ailes ont, dans la cellule, deux grosses taches noires arrondies, écarlées, placées comme chez les Noctuelles. 24. SICULODES TRANSVERSA Walk. Aziba transversa Walk., loc. cit., p. 520. 28 lignes anglaises. — D'un fauve ferrugineux pâle, avec une bande commune. Ailes supérieures à apex falqué, aigu et prolongé, précédé de trois taches noires et deux autres semblables à l’angle interne. Inférieures avec une grande tache vitrée cerclée de noir. Palpes très-grêles, longs, un peu incombants, à 3° article très-long. Brésil. Décrite d’après M. Walker. Monographie des Siculides, 297 29, SICULODES LUNULA Feld, Frég. Nov., pl. 134, fig. 4. 70 mill. — Ailes entières et seulement à apex légèrement évidé sous la pointe, d’un brun de bois clair, avec une foule de stries et plu- sieurs lignes irrégulières noires : les supérieures ayant une ligne double médiane transverse de la côte au bord interne, suivie d'un gros point ; les inférieures avec une tache blanche transparente en forme de larme touchant une ligne aussi transversale, mais simple. Brésil. Décrite sur la figure de M. Felder (1). 23. SICULODES RETICULA Gn. Spec., pl. 1, fig. 5. — Aziba reticula Walk., loc. cit., p. 521. 65 mill. — Ailes entières d’un jaune paille clair, finement réticulées de noir, les supérieures falquées, puis arrondies, ayant la côte d’abord grise, puis noirâtre, avec des échancrures internes et deux bandes noi- râtres transversales, la première étroite et marquée de deux points clairs superposés, la seconde large, fondue avec la côte et marquée de deux points clairs séparés par un sinus. Inférieures avec une ligne subterminale et une tache crochue au bord abdominal, noirâtres. Brésil. Muséum national. 94. SICULODES SUBFASCIATA Walk. Morova subfasciata Walk., Suppl., p. 523. 18 lignes anglaises. — Ailes couleur d’ocre, finement et irrégulière- (4) Herdonia ozacealis Walk., 963, figurée par M. Felder, pl. 134, fig. 4, et rapportée par lui au genre Siculodes, ne me paraît point appartenir à ce genre, mais bien à la famille des Hydrocampides. 298 A. GUENÉE. ment réticuléés de brun ferrugineux, avec une bande brunâtre commune, incomplète, brune. Supérieures falquées, avec une bande costale noirâtre renfermant deux lignés cendrées. Corps grêle. Palpes très-courls, ascen- dants-obliques, à 3° article très-petit. Nouvelle-Zélande. Décrite d’après M. Walker. Probablement encore le type d’un groupe ou même d’un genre. Sa patrie d’ailleurs le donne à supposer. GROUPE 6. (Belonoptera Her.-Sch.) — Ailes denticulées : les inférieures aiguës et falquées au bord interne. 25, SICULODES PHYLLULA Gn. Herr.-Shäff,, Exot., 403. 55 mill. — Ailes d’un jaune d'ocre, finement réliculées de brun pâle, avec une fine ligne transverse commune, discoïdale, du même brun. Supérieures à apex très-aigu et falqué, puis denticulées, ayant deux ou trois autres lignes fines, tremblées, entre la. cellule et lapex. Infé- rieures à angle interne prolongé, très-aigu et falqué, puis arrondies, avec quelques lignes fines ondées, après la ligne commune, Corps jaune d’ocre foncé ; le thorax avec deux bandelettes, l'abdomen avec une, d’un brun noir, ce dernier dépassant beaucoup les ailes. Brésil, une femelle. 26. SICULODES NERVICULA Gn. Species, pl. 1, fig, 2. — Walk., Suppl, p, 516. 60 mill, — Ailes d’un jaune fauve finement et régulièrement réti- culé de brun-rouge qui forme de petites cellules contenues dans de plus Monographie des Siculides. 299 grandes, avec la frange courte et une ligne commune, fine, tremblée, d'un brun rouge. Supérieures à apex très-aigu, falqué, puis sinuées et dentées, ayant deux autres lignes et deux taches au bord interne, Infé- rieures à angle interne très-prolongé et très-aigu, puis sinuées et dentées, ayant deux autres lignes divergentes : l’une partant de la côte, l’autre de l'angle anal. Une tache centrale blanche, ronde, adhérente à la ligne com- mune, Abdomen à ligne brune longitudinale. Palpes très-courts. Femelle plus grande, à ailes plus larges, moins sinuées et à apex moins prolongé , d’un ocracé plus pâte, avec la tache cellulaire des secondes ailes réduite à un point. Brésil, un mâle et une femelle, Collection Guenée. Cette espèce et la précédente composent le genre Belonoptera Herr.- Schäff. Ce sont celles dont la coupe est la plus bizarre ; mais elles se relient au reste du genre par la frondicula. 27, SICULODES FRONDICULA Gn, 55 mill. — Ailes non dentées, d’un blanc paillé finement réticulé de brun qui découpe le fond en anneaux inégaux et contigus : supérieures falquées aiguës, puis arrondies, ayant la côte et deux bandelettes brunes transversales : l’une droite et oblique, de la côte au bord interne, un peu bifide à ses extrémités, l’autre apicale, courte, descendant de la côte où elle est renflée et finissant à la frange sur la deuxième. Une tache en Z, irrégulière, à l’angle anal. Ailes inférieures très-falquées à l'angle interne, ayant une bandelette extrabasilaire et une large tache irrégulière faisant suite à celles des premières ailes. Corps paillé, avec les ptérygodes, le collier et une bande dorso-abdominale bruns. Palpes étendus, à dernier article long et filiforme. Brésil, une femelle, Collection Guenée. 900 A. GUENÉE. GROUPE 7. — Toutes les ailes échancrées. Aspect géométriforme. 28. SICULODES OLEIGUTTA Feld. Frés. Nov., pl. 134, fig. 8. 50 mill — Ailes larges, profondément échancrées, d’un rouge ferru- gineux, avec des plages irrégulières couleur de paille finement striées transversalement de noir. Supérieures à trois échancrures et ayant seule- ment la base, l’apex et deux taches internes de la couleur du fond. Infé- rieures à une échancrure, n'ayant que deux larges taches costales claires. Corps robuste, entièrement ferrugineux. Amazone. Décrite sur Feider. Encore le type d’un groupe. Elle a la coupe d’une Géomètre du genre Clysia. GROUPE 8. — Ailes entières, non falquées, à franges entrecoupées. Espèces africaines ou asiatiques. 29. SICULODES PLAGULA Gn. 34 mill. — Ailes entières aiguës, mais non falquées, assez larges, à frange entrecoupée, d’un paillé testacé, striées et treillissées de ferrugi- neux : les supérieures ayant les deux tiers antérieurs pleins, d’un brun ferrugineux, avec une grande tache claire ovale, à centre réticulé, allant de la côte à la sous-médiane ; le reste de l’aile et toutes les inférieures divisés en grandes taches semblables mais inégales par des filets ferrugi- neux. Abdomen épais et dépassant les ailes. (La tête manque.) Madagascar, une femelle. Collection Guenée. Monographie des Siculides. 301 30. SICULODES VITTULA Gn, 20 mill. — Ailes entières et nullement falquées, à franges entrecoupées, striées de brun clair : les supérieures d’un jaune paille foncé, marquées de lignes noirâtres ondulées, dont une au bord interne s’ouvrant en Y, une près de l’apex devenant aussi bifide à la côte; ces lignes comblées de brun ainsi que la côte en dessous. Ailes inférieures d’un roux clair avec deux fines lignes transverses ondulées : la première bifide en dessous, Palpes arqués, dépassant un peu le front, à 3° article court. Antennes du mâle épaisses et veloutées. Abdomen dépassant les ailes. Nord de la Chine, un mâle, Collection Guenée. 31. SICULODES STRIOLA Feld, Frég. Nov., pl. 434, fig. 44. 20 mill. — Ailes entières, arrondies, nullement falquées, d’un jaune paille sale, légèrement striées, avec deux bandelettes transversales paral- lèles, testacées, la première plus foncée. Frange testacée. Abdomen dépas- sant peu les ailes. Amboine. Décrite sur Felder. GROUPE 9. (1za Walk.) — Ailes et antennes épaisses. 32. SICULODES NUBECULA Gn. Species, pl. 1, fig. 3. — Iza nubecula Walk., Suppl., p. 524. h0 mill. — Ailes entières, non falquées, mais comme carrées, d’un brun très-clair, à frange concolore : supérieures avec la côte apicale, une bande basilaire géminée, une autre médiane et tout l’angle interne 302 A. GUENÉE. d'un brun foncé, ce dernier marqué de quelques taches rondes. Infé- rieures d’un paillé sale réticulé de brun avec une bande transverse, le tiers apical et une bordure d'un brun foncé. Déssous semblable, mais avec la partie claire uniforme aux quatre ailes. Abdomen robuste et dépassant les ailes, brun en dessus, ferrugineux en dessous. Antennes épaisses et veloutées ; tibias postérieurs renflés. Rio-Janeiro, un mâle. Collection Guenée, Gette espèce deviendra par la suite le type d’un genre (1za Walk.) que je n’ai pas cru devoir adopter dans l’état imparfait de la scivnce. 39 SIGULODES NULLULA Gn, 47 mill. — Ailes épaisses, d’un jaune paille finement strié de brun, à franges brunes : les supérieures aiguës et subfalquées, puis arron- dies, ayant de larges bandes d’un brun-violâtre clair occupant la plus grande partie de l’aile et ne laissant que deux bandes et l’apex de la cou- leur du fond, en forme de taches internervurales rondes, contiguëês ; les inférieures triangulaires, teintées à l'angle interne, äu bord terminal, de brun violâtré fondu, avec les espaces des nervules inférieures, paillé et coupé de stries noires. Antennes couries ét épaisses, Palpes ascendants+ droits. Pattes fortes et velues. Corps épais et robuste. Rio-Janeiro, un mâle. Collection Guenée, Espèce qui pourrait former le type d’un groupe. 84. SICULODES BOTYDANA Walk. Iza botydana, loc. cit., p. 522, 16 lignes anglaises, — Ailes soyeuses, d’un jaunâtre pâle : les supé- rieures avec quatre bandes obliques géminées, dont les trois premières incomplètes, l'apex, des points et des taches noirâtres; inférieures avec trois bandes, dont les extrêmes incomplètes et la troisième dilatée à Monographie des Siculides. 308 la côte, où elle est marquée d’une tache claire. Abdomen ocracé en des- sous. Para. Décrite d’après Walker, Je ne sais jusqu’à quel point cêtte espèce peut rentrer dans le genre Jza de Walker, qui ne dit rien de la forme des antennes, ni des ailes. Quant à son Jza terminalis, p. 522, lui-même doute de son genre. Genre HEPIALODES Gn. Antennes simples. — Palpes minces, recourbés, avec le 3° article long, filiforme, étendu en avant. — Trompe presque nulle. — Pattes longues, mais grêles : les tibias postérieurs fortement velus, à ergots longs et minces ; tarses glabres. — Corps grêle, lisse : l'abdomen obtus, ne dépas- sant pas les ailes. — Ailes larges, épaisses, luisantes, gaufrées, non den- tées, à frange courte; les supérieures à apex aigu, mais fortement tron- qué, avec la côte chiffonnée et velue, fortément sinuées au bord interne ; inférieures courtes, à côte d’abord convexe, puis fortement sinuée et ayant l'angle fortement spatulé. Nervulation des Siculodes. Ce genre étrange n’est, après tout, que l’exagération de certaines Sicu- lodes. Il en diffère par la troncature apicale des premières ailes et la forme du bord interne des secondes ; mais toutes ont un aspect parti- culier, gaufré et comme fripé que relèvent encore des écailles brillantes qui sont répandues çà et là. Le corps est plus velu que squameux, quoi- que les ailes aient si fortement ce dernier caractère. Enfin, à l’origine de la côte, en dessous, est un faisceau d’écailles velues comme celui qui recouvre d'ordinaire l’attache du frein des secondes ailes, quoique le genre Hepialodes, comme tous ceux de la famille, soit privé de ce frein. Je ne puis rien dire des antennes, qui manquent dans mon exemplaire, lequel d’ailleurs est une femelle ; mais il y a tout à parier qu’elles sont, même chez le mâle, privées de toute ciliation. 304 A. GUENÉE. — Monographie des Siculides. HEPIALODES FOLLIGULA Gn. Species, pl. 1, fig. 1. 80 mill — Ailes d’un testacé jaunâtre, nuancées de gris violâtre, à écailles brillantes (et dont la coupe et la nature sont décrites dans les caractères du genre). Supérieures avec une ligne médiane transverse, droite, d’un brun-noir, interrompue par un trait droit plus noir qui ferme la cellule ; quelques points noirâtres épars vers le bord terminal ; côte variée de traits qui donnent naissance à des commencements de lignes, dont l’une croise la ligne transverse, et une autre, en V, la précède. Ailes inférieures plus violâtres, plus couvertes de traits bruns qui suivent les gaufrures ; leur cellule fermée aussi par un trait noir, un peu arqué, qui renferme un très-petit filet terminé par une goutte d’un argent jauni très- brillant ; il est moins visible en dessous ; en revanche, celui des supé- rieures porte un filet métallique qui manque en dessus. Corps de la cou- leur des ailes. Cayenne, une femelle. Collection Guenée. Note sur l'URANIA RHIPHEUS Drury. Par M. Acmicce GUENÉE, Membre honoraire. (Séance du 9 Mai 1877.) a —————— La découverte récente d’une espèce prétendue nouvelle du genre Urania (1) est venue réveiller les discussions sur ce beau genre de Lépi- doptères, sur la place qu’il doit occuper dans la méthode, et sur la ques- tion de savoir s’il contient une ou plusieurs espèces. — Certes des sœurs à cette splendide Uranie seraient les bienvenues, n’eussent-elles que la moitié de ses attraits; mais je crains fort qu’elle ne reste longtemps fille unique. J'ai vu de mes yeux la Sultane de Zanzibar, et il m'en coûte d'autant moins d’avouer qu’elle est aussi belle que la Reine des Mal- gaches, que j'ai l’intime conviction que les deux sont identiques. Une taille un peu supérieure, des stries vertes plus nombreuses, la bande des secondes ailes s’élargissant à partir de la première et interrompue par des taches noires, la plage métallique plus large et à taches plus nom- breuses, la place dorée du dessous plus découpée par le noir qui forme bordure, et portant 42 à 13 taches noires au lieu de 8 ou 9, — tout cela n’est pas de nature, on en conviendra, à motiver une espèce séparée. Du reste, même coupe et mêmes caractères essentiels. Quant à la petite espèce de l’île Sainte-Marie, que M. Sganzin avail cru découvrir, elle n’a été revue par personne, et M. Boisduval en a fait justice dans sa Monographie des Agaristides (p. 9). Enfin, en ce qui concerne l’espèce que ce savant veut établir, sans l'avoir vue, et qu'il nomme Druryi, je persiste plus que jamais à la croire iden- tique à la Rhipheus. J'ai donné dans le Species (t. X, p. 11) les raisons qui me paraissent militer en faveur de cette opinion. Il est vrai que (1) Thaliura Cræsus Von der Decken, Reisen in Ost Africa, pl. 16, fig. 4. (1877) 20 9306 A, GUENÉE. M. Boisduval ne les trouve pas toutes valables ; mais si l’on veut comparer attentivement la Rhipheus de Madagascar avec la figure et surtout avec la description de Drury, on acquerra comme moi la conviction que cette prétendue Druryi (ou plutôt Rhiïpheus typique) n’est autre que l’espèce malgache mutilée. La note de M. Sganzin nous fournit elle-même une occasion de nous affermir dans cette opinion : « Elle est très-difficile à prendre intacte et on lui casse presque toujours les queues en la prenant au filet », dit-il (loc. cit., p. 6). Or, Drury a certainement eu devant les yeux un individu pris dans ces conditions. Quant à la bordure noire des secondes ailes (que je n’ai point supposée peinte par un habile artiste, mais dont j'ai attribué la présence à une variété locale), je dirai qu’un exemplaire de l’'Ur. Rhipheus, qui m'a été donné par M. Grandidier, pré- sente ce dessin d’une manière bien continue. Enfin on sait combien peu il faut attacher d'importance aux figures presque toujours grossières des anciens auteurs, et si l’on voulait faire des espèces sur les différences de dessin qu’elles présentent avec la nature, Cramer et Drury nous en four- niraient par centaines (1). Il n'existe donc qu'une seule Rhipheus, et toutes les espèces qu'on a tenté de créer à ses dépens sont ou apocryphes ou de simples variétés. Il est d’ailleurs très-peu supposable que la Chine, que Drury donne pour origne à son type, et Chandernagor que Cramer lui assigne pour le sien, aient jamais été la patrie de ces beaux insectes qui n’habitent que la côte occidentale d'Afrique et les îles qui l’avoisinent, Une seule chose m'étonne : c’est que ni Drury, ni Cramer, ni Fabricius ne parlent des poils orangés qui garnissent abondamment la poitrine et les pattes de notre Uranta. Drury dit même positivement que la poitrine est cendrée (the breast ash colour), et Cramer là réprésente de cette cou- leur. Vraisemblablement ces organes étaient dénudés dans les modèles qui ont servi à ces deux auteurs, et c’est ce qui prouve le mauvais état dans lequel ils se trouvaient et justifierait au besoin l’inexactitude de leurs dessins. Parlons mainténant des premiers états de cé beau Lépidoptère, question (1) Je profite de cette petite note pour réparer une erreur que j'ai moi- même commise dans mon Species. Ma Cydimon cacica, p. 8, n° 3, doit être rayée de la liste des Uranides. J'ai reconnu depuis qu’elle n’est autre chose qu’une grande variété femelle de la fulgens. Urania Rhipheus Drury. 307 bien autrement importante et qui déciderait irrévocablement de sa place dans la méthode, J'ai lu avec attention la note de M. Sganzin que M. Boisduval publie dans son entier (p. 4 et 5); mais j'avoue que j'ai quelque peine à con- struire, d’après ces renseignements, une chenille vraisemblable. Ce renfle- ment des anneaux intermédiaires, — ces chenilles qui marchent comme des Arpenteuses, en bouclant leur corps, et qui, cependant, ont leurs seize pattes complètes, — ces tentatules en Y comme ceux des Papilio, — ces chrysalides sans coques, attachées par la queue et ceintes d’un fil par le milieu du corps comme les Diurnes, bouleversent toutes mes idées, sur- tout quand je les compare avec celles de la Cydimon Boisduvalii, dont l'histoire a été si fidèlement retracée et la figure si bien peinte par Mac- Leay ! M. Sganzin aurait-il introduit, avec les branches de manguier qu’il fournissait à ses chenilles sans les détacher de l'arbre, des larves de Papilio, et aurait-il mêlé les descriptions des unes et des autres ? Enfin n’y aurait-il point dans tout cela un peu de roman ? Malheureusement M. Grandidier, qui vient d’explorer si consciencieu- sement la grande île africaine, n’a trouvé que quelques individus isolés de la Rhipheus, et les voyageurs anglais qui ont séjourné à Madagascar, même M. Crosley, qui y est retourné depuis peu, ne nous apportent aucune lumière sur la chenille de ce bel insecte. Il faut donc renoncer à nous guider sur les premiers états pour le classer convenablement; néanmoins je suis toujours persuadé qu’on ne peut le séparer des Cydimon et des Alcidis sans rompre tous les rapports naturels, et que la connaissance plus exacte de sa chenille et de sa chrysa- lide viendra confirmer celte réunion. Je persiste donc dans les considéra- tions que j'ai exposées dans mon Species. Seulement je conviens que l'affinité des Uranides avec les Agaristides me frappe davantage aujour- d'hui. Mais cette affinité ne nous conduit pas à des conséquences bien précises, car s’il existe, dans les Lépidoptères nocturnes, une famille incertæ sedis, c’est certainement celle des Agaristides. Elles avoisinent à la fois les Castnides, les Uranides, les Cocytides, les Hypsides (Aganaïdes), les Lithosides, les Callimorphides, les Géomètres et surtout les Noctuelles, et ce n’est pas sans raison que M. Felder, dans le bel atlas du Voyage de la Novarra, les a placées entre les Lithosies et les Noctuelles. Seulement, malgré ces belles figures et l'intéressant travail de M. Boisduval que j'ai cité plus haut, cette curieuse famille est encore bien imparfaitement étu- 308 A. GUENÉE. — Urania Rhipheus Drury. diée et les vides y sont encore bien nombreux. 11 y a des genres et même des familles entières à créer à ses dépens, et ma collection, si pauvre qu’elle soit, m'en fournirait bien des éléments ; mais elle me prouve que nous devons laisser les matériaux s’amasser avant de songer à une distri- bution définitive (1). Terminons donc cette note en concluant : 4° qu’on ne connaît jusqu'ici qu'une seule espèce du genre Urania, et que celles qu’on a voulu créer à ses dépens ne reposent que sur des différences chimériques ou des figures imparfaites ; 2° que la famille doit rester unie et que les renseignements incomplets qu’on possède sur ses premiers états sont loin d’en justifier la séparation. Et adressons un pressant appel aux explorateurs de la côte africaine pour nous faire enfin l’histoire bien authentique des premiers états du plus beau des Nocturnes connus. En feuilletant dernièrement le Bulletin de la Société, je me suis aperçu . que notre collègue M. H. Lucas avait déjà parlé de l’Urania Cræsus, qu’il considère, comme moi, comme une simple variété de la Rhipheus. 11] me semble bon, en terminant cette note, de constater cette conformité d'opinion. (1) 11 ne faut pas croire que les entomologistes qui bornent leurs collections aux espèces européennes soient désintéressés dans la question, car notre Euchelia Jacobez, par exemple, est en réalité, une véritable Agaristide. DESCRIPTIONS DE Coléoptères nouveaux ou peu connus DE LA Famille des EUMOLPIDES Par M. Évouann LEFÈVRE. (Séance du 24 Mai 1876.) 2e PARTIE (1). Groupe Des Hétéraspites. Genus HETERASPIS. Blanchard, Hist. Ins., II, 1845, p. 186. HETERASPIS ANNAMITA. — Oblonga, convexa, suturate cyanea, violaceo- micans, nitida, supra pilis mollibus erectis nigris sût dense vestila, capite prothoraceque cupreo-aureo-igneis, illo antice cyaneo. — Long. 8-8 1/2 mill.; lat. 4 1/2-5 mill. Cochinchina (ma collection). — Hong-Kong (mus. C. de Mhniszech). (1) Voir pour la {re partie : Annales 1877, p. 53. 310 ÉD. LEFÈVRE. Caput crebre fortiter punctatum, in medià fronte fossulatum ; antenna- rum basi palpisque fulvis ; labro piceo ; epistomate subarcuatim leviter marginato. Prothorax subglobosus, disco laxe, lateribus crebrius fortiter punctatus. Scutellum pentagonum, crebre confluenter scrobiculatum. Elytra infra basin subtiliter transversim impressa, inordinatim punctulata, punctis versus apicem evanescentibus. Abdomen subrugosum, albido- pubescens ; pedibus incrassatis, tibiis intermediis extus ante apicem late satisque profunde emarginatis ; unguiculis bifidis, Cette belle espèce ressemble extrêmement au Chrysochus pulcher, décrit par M. Baly in Transact. Entom. Soc. of London, 1867, p. 434, tab. 5, fig. A; mais la forme du bord antérieur de l’épisternum prothoracique ainsi que l’échancrure du bord externe des tibias intermédiaires éta- blissent entre les deux types une distinction facile. Genus COLASPOSOMA. Casteln., Silb. Rev., I, 1833, p. 22. Acis Chevrol. — Thysbe Dej., Cat. — Thoms., Arch. Ent. SPECIES AFRICANÆ. 1. COLASPOSOMA PRADIERI. — Maximum, late oblongo-ovatum, con- vexum, sublus cum pedibus fulgide igneo-cupreum, supra viridi- metallicum, aurato-micans, nitidissimum; labro sicut et palpis brunneïs, mandibulis, oculis antennisque nigris, harum articulo primo cupreo- æneo — Long, 142 mill; lat hum. 8 mill, Old Calabar. — Ma collection. Caput crebre fortiter punctatum, prope oculos utrinque nonnihil striga- tum, inter oculos transversim impressum, vertice medio lineà lævi longi- tudinaliter instructo ; epistomate cretà subelevatà utrinque limitato, antice subrecte truncato. Prothorax transversus, superne sat dense fortiter punc- tatus, lateribus subrotundatus, angulis posticis acutis. Scutellum apice Eumolpides nouveaux ou peu connus. 311 late rotundatum, Elytra seriatim substriato-punctata, ad latera et versus apicem costata, interstitiis multo magis fortiter geminatim et confluenter punctatis, humeris lævibus, subacute valde prominentibus. Corpus subtus griseo-pubescens, abdominis segmentis omnibus apice anguste sed regu- lariter fulvo-marginatis, J'ai trouvé cette magnifique espèce dans la collection de feu le général Pradier. 2. COLASPOSOMA LATICORNE. — Thoms., Arch. Ent., II, 4858, p. 209. Sub Thysbe. Gabon. — Ma collection. 3. COLASPOSOMA FAIRMAIREI. — Suboblongo-ovalum, converum, viridi- æneum vel cyanco-viride, interdum omnino cyaneum, nitidum ; labro brunneo, antennis tarsisque cyaneo-nigris ; prothorace grosse sed parum dense punctato, lateribus utrinque subrectos elytris satis crebre punctatis, humeris prominentibus. — Long. 8-8 1/2 mill.; lat. 4 3/4-5 mill. Old Calabar (Mus. Fairmaire). — Benin (ma collection), L. COLASPOSOMA AURICHALCICUM, — Thoms,, Arch. Ent., Il, p. 209. Sub Thysbe. Gabon. — Ma collection, 5. COLASPOSOMA VIRIDIVITTATUM. Baly, Trans. Ent. Soc. of London, in série, I, 1865, p. 430. — Thysbe pulcherrima, Buquet in Dej., Cat., 3° éd., p. 435. Sénégal. — Ma collection. 6. COLASPOSOMA DEJEANI — Thysbe senegalensis, Dej., Cat., 3° éd., p. 435. — Late ovatum, convexum, viride aut viridi-cyaneum, vel omnino cyaneum ; labro antennisque rufo-brunneis ; capite prothoraceque densis- sime parum profunde punctatis ; elytris magis fortiter subrugose punc- 312 ÉD. LEFÈVRE. tatis, humeris lævibus vix prominentibus ; abdomine nigro-brunneo, pilis albidis undique adsperso ; pedibus brunneis, interdum æneo-reflexo-mi- cantibus. — Long. 5-6 mill.; lat. 3 1/2-4 mill. Var. 8. Subcupreo-æneum, prothorace elytrisque (cum saturà totä) an- guste viridi-limbatis ; pedibus rufo-brunneis. Sénégal. — Assez répandu dans les collections. 7. COLASPOSOMA BOoNvouLorr. — Oblongo-ovatum, convexiusculum, subtus pilis albidis dense obtectum, violaceo-reflexo-micans; labro, anten- nis pedibusque rufo-brunneis, tarsis nigricantibus ; prothorace creberrime sed minutissime punctulato; elytris postice evidenter dilatatis, magis for- titer punctatis, infra kumeros late impressis, ad latera utrinque longitu- dinaliter elevato-strigatis. — Long. 6 1/2-7 mill.; lat. 4-4 4/2 mill. Var. B. Pedibus nigris. Var. y. Omnino cyaneo-nigrum, labro, pedibus antennisque nigris, harum articulis quatuor basulibus fulvis. Cap de Boune-Espérance ; Natal. — Assez répandu dans les collections. 8. COLASPOSOMA THORACICUM. — Oblongo-ovatum, convexiusculum , subtus pilis albidis sat dense obtectum, viridi-æneum, violaceo-reflexo- micans ; labro, antennis pedibusque rufo-brunneis, tarsis nigris ; pro- thorace transverso, valde convexo, crebre minute punctulato, lateribus utrinque rotundato ; elytris parallelis, magis fortiter punctatis, ad latera et infra humeros transversim rugulosis, impressione basali nullâ; pedibus anticis elongatis. — Long. 5 3/4-6 mill.; lat. 3-3 1/2 mill. Var. 8. Viridi-aurato-micans, pedibus nigro-piceis. Cap de Bonne-Espérance ; Natal. — Ma collection. 9. COLASPOSOMA AMPLICOLLE. — Late ovatum, convexzum, læte viride, labro antennisque rufo-brunneis, prothorace ampliato, valde convexo, ely- tris multo latiori, lateribus utrinque rotundato, superne creberrime sed minute punctulato ; elytris alutaceis, minutissime disperse punctulatis Eumolpides nouveaux ou peu connus. 913 lineisque nonnullis impressis subtilissime longitudinaliter instructis ; pedibus, præserlim anticis, elongatis, femoribus inflatis, viridi-æneis, tibiis brunneis, tarsis nigris. — Long. 4 mill.; lat, 2 3/4 mill, Natal. — Mus. Kirsch. *“ 40. COLASPOSOMA FULVIPES. — Suboblongum, convexum, subtus viridi- æneum, cupreo-micans, Supra viridi-metallicum, labro, antennis pedibus- que omnino læte fulvis ; prothorace convexo, in medio disci minute, ad latera utrinque magis fortiler punctulato ; elytris subseriatim punctatis, infra humeros transversim evidenter impressis ibique, præsertim in &, mullo magis et substrigatim punctatis. — Long. 5 1/2-6 mill.; lat, 2 3/4- 3 mill Cap de Bonne-Espérance ; Natal. — Ma collection. 11. COLASPOSOMA CHLORIS. — Suboblongo-ovatum, convexzum, subtus viridi-auratum et pilis albidis modice obtectum, supra viride ; labro, antennis pedibusque rufo-brunneis ; capile, prothorace elytrisque dense sat fortiter et regulariter punctatis, his ad latera subtiliter transversim strigatis. — Long. 5 3/4-6 mill; lat. 3-3 1/4 mill. Caffraria, — Ma collection, 12. COLASPOSOMA PUBESCENS. — Ovatum, convexum, æneum, pube albidä subtus et supra undique vestitum ; labro, antennis pedibusque obscure rufo- brunneis ; capite, prothorace elytrisque sat dense subtiliter punctatis ; femoribus æneo-micantibus. — Long. 4 1/2-5 mill.; lat. 2 1/2-3 mill Cap de Bonne-Espérance ; Natal. — Ma collection. 13. COLASPOSOMA FULGIDUM. — Suboblongo-ovatum, convexum, subtus cyaneum, supra cupreo-roseum, fulgidum ; labro sicut et antennis nigris, harum articulis 3 basalibus testaceis ; prothorace dense sat fortiter et sub- confluenter punctato ; elytris crebre punctatis ad latera (præsertim infra humeros) transversim utrinque strigatis, limbo inflexo suturâque totà 314 ÉD, LEFÈVRE, anguste cyaneis ; pedibus cyaneo-nigris, — Long. 5 1/2-6 mill,; lat. 3 1/2- 3 3/4 mill Natal, — Ma collection. 14. COLASPOSOMA ÆEMORALE.— Suboblongo-ovatum, convexum, viridi- metallicum ; labro brunneo, antennis nigris, articulis 3 basalibus testa- ceis ; capite, prothorace elytrisque dense sat fortiter punctatis, his ad latera utrinque transversim rugatis ; pedibus rufis, femoribus apice late viridi-metallicis. — Long. 6-6 1/2 mill,; lat. 4 mill. Sénégal, — Ma collection. 15. COLASPOSOMA SCUTELLARE. — Suboblongo-ovatum, convexum, cor- pore subtus, epistomate apice, scutelloque auralo-cupreis, fulgidis, supra viride ; labro antennisque nigris, harum articulisque 3 basalibus testaceis ; proithorace densissime sed minute punctulato ; elytris crebre punctatis, ntra callum humeralem et infra humeros fortiter impressis, ad latera ulrinque lransversim strigatis ; pedibus totis obscure cupreo-æneis. — Long. 6 mill.; lat, 3 1/2 mill. Caffraria. — Ma collection. 16. COLASPOSOMA JUCUNDUM. —Suboblongo-ovatum, viridi-æneum, sub- cupreo-reflexo-tinctum, subtus albo-sericeum ; labro cupreo, antennis nigris, articulis 3 basalibus testaceis ; prothorace dense sed minute punctulato ; elytris magis fortiter punctatis, ad latera utrinque subtiliter transversim strigatis, impressione basali ferè nullâ, — Long. G mill.; lat, 3 1/2 mill, Cap de Bonne-Espérance, — Ma collection. A7. COLASPOSOMA SEPARATUM. —Suboblongo-ovatum, convexzum, viridi- æneum, obscure subcupreo-reflexo-tinctum ; labro, antennis pedibusque rufo-brunneis ; capite prothoraceque subtiliter minus dense punctulatis; elytris fortius punctalis, ad latera utrinque transversim strigatis, — Long. 5 mill.; lat. 2 3/4-8 mill. ! Cap de Bonne-Espérance. — Ma collection. Eumolpides nouveaux ou peu connus. 315 48. COLASPOSOMA RUTILANS. — Klug, Ins. Madag., I. p, 123 (1833), sub Eumolpus. — Fairm., Ann, Soc, ent, Fr,, 1869, p. 249, Madagascar. — Ma collection. 49. COLASPOSOMA SENEGALENSE. — Cast. de Lap. Silberm, Rev., I (1833), p. 22. — Acis affinis Dej., Cat., 3° éd., p. 435. Sénégal. — Très-répandu dans les collections. 20. COLASPOSOMA SUBCOSTATUM. — Gerstäck., Wiegm. Arch., 1871, I, p. 82. — Decken’s Reis., IL, 2, 1873, p. 276. Zanzibar, — Ma collection, a cl, Raffray collectum, 21. COLASPOSOMA ABDOMINALE., — Suboblongo-ovatum , convexum , viridi-metallicum, abdomine rufo-brunneo, pube albid& breviter obtecto ; antennis pedibusque late testaceis, genubus metallico-viridibus ; capite prothoraceque crebre punctulatis ; elytris dense punctatis, ad latera utrin- que subtiliter transversim strigatis, punctis prope suturam et versus api- cem lineatim sat regqulariter digestis. —Long. 5 1/2 mill.; lat. 3 14/2 mill. + Zanzibar, — Ma collection, a cl. Raffray collectum, 99, COLASPOSOMA COMPACTUM. — Gerstäk., Wiegm. Arch., 18714, I, p. 82, — Decken’s Reis., III, 2, 1873, p. 277. Zanzibar. GROUPE DES W'ypophorites, Genus TYPOPHORUS. Erichson, Wiegm. Arch., 1847, I, p. 163. — Chapuis, Gen. Coleopt., X, 1874, p. 890. 1. TYPOPHORUS FASCIATUS. — Germar, Ins. spec. nov., 1824, p. 563 316 ÉD. LEFÈVRE. (sub Eumolpus). — Oblongo-ovatus, æneo-niger, nitidus, elytris rufo- testaceis, singulo macülis duabus (un& humerali, alterâ inter callum humeralem et scutellum posit&) fasciâque mediä arcuatä, nigris. — Long. 6-7 mill.; lat. 3-3 1/2 mill. d. Elytris infrà humeros vage transversim impressis, callo humerali subcalloso, simplici. ®. Elytris infra humeros fortiter evidenter transversim impressis, callo humerali usque ad marginem lateralem in cretam satis elevotam oblique producto. Var, «. Elytrorum maculis basalibus deficientibus. Var. 8. Elytris omnino rufo-lestaceis, immaculatis. Var. y. Pedibus rufo-fulvis. Var. d, Prothorace rufo-fulvo. Var. « Prothorace pedibusque rufo-fulvis. Brasilia. — Très-répandu dans les collections. 2. TYPOPHORUS NOBILIS. — Oblongo-ovatus, subtus cum capite, pro: thorace pedibusque nigro-æneus, nilidus ; labro piceo ; antennis nigris, articulis quinque basalibus fulvis ; prothorace lævi vel punctis nonnullis minutissimis disperse vix visibiliter instructo ; elytris nigris, opacis, intra basin et juxtà suturam lineatim substriato-punctatis. — Long. 7-8 mill.; lat. 4-5 mill d. Elytris infra humeros vage transversim impressis, callo humerali utrinque subcalloso, simplici. ©. Elytris intra callum humeralem et infra humeros fortiter impressis, callo humerali utrinque usque ad marginem lateralem in cretam satis ele- vatam oblique producto. Rio-Janeiro, — Ma collection. 3. TYPOPHORUS NIGRITUS. — Fabr., Syst. Eleul., I, p. 421 (sub Eumol- pus). — Oliv., Ent., VI, p. 942, tab. 2, fig. 24. — Oblongo-ovalis, ater, Eumolpides nouveaux ou peu connus. 917 nilidus, antennis nigris, articulis quinque basalibus fulvis ; prothorace punctis nonnullis subtilissime disperse instructo ; elytris subtiliter linea- tim substriato-punctatis, punctis versus apicem evanescentibus. — Long. 5-6 mill.; lat. 2 1/2-3 mill. Var. 8. Subtlus ater, supra obscure viridi-æneus, pedibus piceo-nigris. (Eumolpus nitidulus. — Fabr., Syst. Eleut., I, p. 421.) Var. y. Alter vel obscure viridi-ænéus, pedibus rufo-brunneis, larsis piceis. Cayennæ, Brasilia, Columbia. — Très-répandu dans les collections. 4. TYPOPHORUS CHALCEUS. — Oblongo-ovatus, viridi-æneus, nitidus, suprà subcupreo-metallicus ; antennis nigris, articulis sex basalibus læte testaceis ; prothorace disperse undique punctato ; elytris regulariler usque ad apicem lineatim substrialo-punctatis. — Long. 5-6 1/2 mill.; lat. 3- 3 1/2 mill. d. Elytris infra humeros vage transversim impressis, callo humerali subcalloso, simplici. ©. Elytris infra humeros magis fortiter transversim impressis, callo humerali usque ad marginem lateralem in cretam elevatam oblique pro- ducto. Var. 8. Pedibus obscure brunneis, viridi-æneo-reflexo-micantibus. Mexique, Géorgie. — Assez répandu dans les collections. 5. TYPOPHORUS STURMI. — Oblongo-ovatus, sublus niger, supra cum pedibus cyaneus vel cyaneo-viridis, nitidus ; antennis testaceis, apice nigro- infuscalis ; prothorace medio subtilissime disperse punctulato, lateribus utrinque lævi; elytris regulariler usque ad apicem lineatim substriato- punclatis, — Long. 5 1/2-5 3/4 mill.; lat. 2 3/4-3 mill. Mexico, Orizaba. — Ma collection. 6. TYPOPHORUS VERSUTUS. — Suboblongo-ovatus, læte viridi-æneus, vel cyaneo-viridis, inlerdum saturate cyaneus, violaceo-reflexo-micans, niti- dissimus ; antennis fuscis, articulis quinque basalibus fulvis ; prothorace 318 ÉD. LEFÈVRE. lævi vel punclis nonnullis hic illic disperse viæ visibiliter instructo ; ely- tris subtiliter lincatim punctalis, punctis ad latera et versus apicem eva nescentibus. — Long. 4 1/2-6 mill.; lat. 2 1/2-8 4/2 mill. Brasilia (Bahia, Pernambuco, etc.). — Assez répandu dans les collec- tions. 7. TYPOPHORUS RUFIPES. — Minor, Suboblongo-ovatus ; subtus niger, suprà salurate viridi-æneus, nitidus ; antennis testaceis, apice nigro- infuscatis ; prothorace sublililer undique disperse punctulato ; elytris lineatim punctatis, punctis versus apicem evanescentibus ; pedibus brunneo- rufis. — Long. 3-3 1/2 mill.; lat. 4 3/4-2 mill. Brasilia. — Ma collection. e 8. TYPOPHORUS PICIMANUS. — Minor, oblongo-ovatus, Subtus piceus, suprà brunneo-rufus ; antennis fuscis, articulis quatuor basalïbus fulvis ; prothorace minulissime disperse punctulato , elytris lincatim substriato- * punclatis, punctis versus apicem evanescentibus, limbo lalerali utrinque anguste nigro ; pedibus piceis, tibis pro parte rufo-fulvis. — Long. 3-3 112 mill.; lat. 1 3/4-2 mill. Bahia. — Ma collection. 9. TYPOPHORUS UMBRATUS. —Oblongo-ovatus, brunneus, magis minusve nigro-infuscatus ; antennis rufo-fulvis, apice nigricantibus; prothorace sat dense undique punctatus ; elytris regulariter lineatim substriato-punctatis, punclis versus apicem evanescentibus ; pedibus brunneis, tibiis apice tar- sisque dilutioribus. — Long. 3-3 1/4 mill.; lat. 4 3/4-2 mill, Var. £. Prothorace nigro-æneo ; elytris rufo-brunneis. Bahia. — Ma collection. 10. TYPOPHORUS ANNULATUS. — Oblongo-ovatus, sublus cum pedibus niger, supra brunneo-rufus, anténnis fulvis, àpice nigricantibus ; protho- race lævt, in medio maculé maximä nigrâ magis minusve extens@ notato ; elytris sat fortiter lincatim substriato-punctatis, punctis infra lumeros Eumolpides nouveaux ou peu connus. 9319 majoribus, suturû totä et in singulo maculis duabus (unû humerali, allerä mediä magnä) nigris. — Long. 3-3 1/2 mill.; lat. 2-2 1/4 mill. Valencia (Columbia). — Ma collection. 11. TYPOPHORUS NIGRONOTATUS. — Oblongo-ovatus, sanguineo-rufus, nitidus, antennis nigris, articulis quatuor basalibus fulvis ; prothorace subtilissime vix visibililer disperse punctulato ; elytris sublineatim punc- tatis, juxtà suturan striâ impress4 sat profunde longiludinaliter ins- tructis, singulo post medium maculâ magnä nigro-æneà, nec suluram nec latera attingente, ornatis ; pedibus fulvis, femoribus in medio, tibiis apice tarsisque nigris. — Long. 3-3 4/4 mill.; lat. 4 3/4-2 mill. Bahia, Montevideo. — Ma collection. 12. TYPOPHORUS HISTRIO. — Suboblongo-ovatus, fulvus, antennis pedi- busque dilutioribus, mandibulis oculisque nigris, labro piceo ; prothorace lævi ; elytris subtiliter lineatim substriato-punctatis, infra humeros utrin- que transversim evidenter impressis, suturd lotä, limbo laterali et in sin- gulo maculis duabus magnis (unâ basalè inter callum humeralem et scu- tellum, alterâ mediä nec latera nec suturam atltingente) nigris. — Long. 2 8/4-8 mill.; lat. 4 1/2-1 3/4 mil Americà boreali. — Ma collection. 13. TYPOPHORUS TIBIALIS. — Ménor, suboblongo-ovatus, subtus niger, supra nigro-æneus, nilidus ; prothorace satis dense undique punctato ; elytris regulariter usque ad apicem lineatim substriato-punctatis ; pedibus nigro-piceis, libiis larsisque fulvis. — Long. 2-2 1/2 mill.: lat. 4 1/4- 1 1/2 mill. Brasilia. — Ma collection. 14. TYPOPHORUS NANUS. — Minor, suboblongo-ovatus, fulvo-brunneus, antennis, abdomine sicut et pedibus multo dilutioribus ; prothorace minu- tissime disperse punctulato ; elytris requlariler lineatim substriato-punc- tatis, punctlis versus apicem evanescentibus, humeris prominulis.— Long. 2-2 47h mill.; lat. 4-1 4/4 mill, Brasilia, — Ma collection. 320 ÉD. LEFÈVRE. Genus SYAGRUS. Chapuis, Gen. Coleopt., X, 1874, p. 331. 4. SYAGRUS PUNCTICOLLIS. — Oblongus, niger, nitidus, antennis piceis, capite scrobiculato, prothorace grosse sat dense punctato, elytris fortiter ct profunde lineatim striato-punclatis, pedibus nigris, larsis piceis. — Long. 5 3/4-6 mill.; lat, 2 3/4 mill. Zanzibar, a cl. Raffray captus. — Ma collection. 2. SYAGRUS ARGOPOIDES. — Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 14869, p. 247, sub Colasposoma (ex specimine typico a cl. Fairmaire commu- nicato). Madagascar. 3. SYAGRUS JANTHINIPENNIS. — Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1869, p. 249, sub Colasposoma (ex specimine typico a cl. Fairmaire commu- nicato). Madagascar. h. SYAGRUS DILUTUS. — (Metachroma diluta Dej., Cat., 3° éd., p. 436.) — Oblongus, brunneo-testaceus, nitidus, capite prothoraceque lævibus, elytris subfortiter lineatim substrialo-punctatis, punctis versus apicem minoribus, fere evanescentibus. — Long. 4 1/2-5 mill; lat. 2 1/2- 2 3/4 mill. Madagascar, Bourbon. — Ma collection. 5. SYAGRUS BIMACULATUS. — Suboblongo-ovatus, brunneo-testaceus, niti- dus, oculis antennisque nigris, harum articulis quinque basalibus fulvis, capile prothoraceque lævibus, elytris lineatim striato-punctatis, punctis versus apicem evancscentibus, singulo maculà magnä nigr@ subquadratà, Eumolpides nouveaux ou peu connus. 921 a basi usque ad medium extensà, lateraliter ornatis. —Long. 4 3/4 mill.; lat. 2 1/2 mill. Gabon. — Ma collection. 6. SYAGRUS STRIATIPENNIS. — Suboblongo-ovatus, sublus nigro-piceus, suprà brunneo-testlaceus, capile prothoraceque lævibus, hoc in medio ma- cul rotundatà nigr& instructo ; elytris profunde et regulariter punctalo- striatis, lmbo laterali utrinque, suturä tot& et in singulo maculis oblongis nonnullis, nigris ; pedibus testaceis, genubus, tibiis apice tarsisque nigris. — Long. 3 3/4-4 mill.; lat. 2 mill. Gabon. — Ma collection. 7. SYAGRUS NIGROSIGNATUS. — Suboblongo-ovatus, nigro-piceus, anten- nis basi lestaceis, apice nigris ; prothorace in medio vage disperse punc- lulato ; elytris lineatim striato-punctatis (punctis versus apicem evanes- centibus), brunneo-testaceis, limbo laterali utrinque, maculâ communi infra scutellum magnä, el in singulo maculis duabus alleris (quarum unä subquadratä humerali, alterû versus apicem oblong&) nigris ; pedibus tes- laceis, genubus, tibiis apice tarsisque nigris. — Long. 4 1/4-4 1/2 mill.; lat. 2 4/2 mill. Gabon. — Ma collection. 8. SYAGRUS GENICULATUS. — Oblongo-ovatus, sublus nigro-piceus, supra brunneo-testaceus, prothorace disperse undique punctato, elytris sat for- tiler striato-punctatis, sutur& Lolà nigro-æneû ; pedibus testaceis, genubus nigris. — Long. 3 mill.; lat. 1 3/4 mill. Madagascar. — Ma collection. 9. SYAGRUS QUADRINOTATUS. — Suboblongo-ovatus, rufo-testaceus, pro- thorace undique punctato, elytris linealim sat profunde punctatis, liÎmbo laterali utrinque, suturä totà et in singulo maculis duabus parvis rotun- datis (un@ basali inter scutellum et callum humeralem, alter& pone me- dium), viridi-æneis. — Long. 3 1/2 mill,; lat. 2 mill, Natal. — Ma collection. (1877) 24 329 ÉD. LEFÈVRE. 10. SYAGRUS TIBIALIS. — Suboblongo-ovatus, subtus niger, suprà rufo- testaceus, prothorace subtiliter undique disperse punctulato, elytris linea- lim subprofunde punctatis, punctis versus apicem sublilioribus, femoribus tolis nigris, tibiis tarsisque rufo-testaceis. — Long. 3 3/4-4 mill.; lat. 2- 2 1/4 mill. | Madagascar. æ Ma collection. A1. SYAGRUS NATALENSIS. — Suboblongo-ovatus, subtus nigro-piceus, suprà salturate brunneo-testaceus, viridi-æneo-reflexo-micans, prothor ace satis grosse undique punctato, elytris lineatün substriato-punctatis, anten- nis pedibusque dilutius brunneo-testaceis. — Long. 3 mill.; lat. 4 4/2 mill. Natal. — Ma collection. 12. SYAGRUS MNISZECHI. — Oblongo-ovalis, rufo-brunneus, parum niti- dus, mandibulis, antennis apice, genubus, tibiis tarsisque nigris ; capite vix perspicue punctulato, inter oculos subfoveolato; prothorace convexo, parce remote punctulato, lateribus utrinque subrecto angusteque margi- nato ; elytris superne nonnihil depressis, lateribus subdilatatis apiceque conjunclim rolundatis, margine utrinque anguste reflexo-marginatis , infra humeros transversim evidenter impressis, lineatim strialo-punctatis, striâ juxta callum humeralem mullo magis fortiler impressé, punctis infra medium usque ad apicem subitlo fere evanescentibus.— Long. 4 mill. ; lat. hum. 2 1/3 mill. Madagascar. — Mus. C. de Mniszech. 13. SYAGRUS GOUDOTI. — Suboblongo-ovatus, brunneo-lestaceus, vage viridi-æneo-reflexo-micans, prothorace in mcdio sat dense punctato, ely- tris subtiliter lineatim substriato-punctulatis, limbo lalerali utrinque sicut et suturà totâ obscure viridi-æneis ; pedibus testaceis. — Long. 2 1/2 mill.; lat, 4 1/2 mill. Madagascar. — Ma collection. 14. SYAGRUS MADAGASCARIENSIS. — Minimus, ovatus, subtus piceus, Eumolpides nouveaux ou peu connus. 923 supra brunneo-testaceus, vage æneo-reflexo-micans, prothorace disperse et subtiliter undique punctulato ; elytris lineatim sat fortiler punctatis, punclis versus apicem cvanescentibus, limbo laterali utrinque et suturà totâ nigro-infuscatis, pedibus dilutius brunneo-lestaceis, — Long. 2 mill.; lat. 4 mill. Madagascar. — Ma collection, 15. SYAGRUS MACULATUS. — Suboblongo-ovalis, rufo-fulvus, nitidus, mandibulis sicut et oculis nigris, antennis fulvis, apice leviter infuscatis, prothorace sat dense undique punctato, lateribus utrinque rotundato ibi- que anguste marginato; elytris grossè regulariler lineatim punctalis, virescenti-nigris, singulo maculis duabus magnis (unâ mediâ transversä, postice magis minusve excisâ, nec latera nec suturam atlingente, alterä apicali) rufo-fulvis ; pedibus omnino rufo-fulvis, — Long. 3 1/2 mill.; lat. 4 1/2-2 mill, Natal. — Mus. C. de Mniszech. 16. SYAGRUS TANTILLUS.— Ovalis, minimus, omnino rufo-fulvus, man- dibulis oculisque nigris, antennis fulvis ; prothorace remote minute punctu- lato, lateribus utrinque rolundato, ibique anguste marginato ; elytris sat fortiter linealim punctatis, punctis versus apicem minoribus ; pedibus pallidioribus. — Long. 2 mill.; lat. 3/4 mill. Madagascar. — Mus. CG. de Mniszech, 17. SYAGRUS ATOMARIUS. — Suboblongo-ovatus, conveæus, fulvus, man- dibulis oculisque nigris, antennis apice fuscis ; prothorace punctis non- nullis disperse instructo, in medio maculis duabus elongatis nigris notato; elytris lineatim substrialo-punctatis, punctis versus apicem evanescentibus, singulo maculis duabus (unä basali elongatà juxtà callum humeralem positä, alterâ medià orbiculari, nec latera nec suturam attingente) nigro- piceis. — Long. 2 mill,; lat, 3/4 mill Var. B. Prothoracis maculis evanescentibus, Var. y. Omnino fulvus, immaculalus. Africà meridionali, — Ma collection, 324 ÉD. LEFÈVRE. GROUPE DES Corynodites. Genus CORYNODES. Hope, Coleopt. Man., III, 1840, p. 162. — Marsh., Journ. Proc. Linn. Soc. Zool. of London, VIII, 1865, p. 40. — Chapuis, Gen. Goleopt. X, 1874, p. 337. Plalycorynus Chevr. in Dej., Cat., 3° édit., p. 437. CORYNODES RAFFRAYI — Elongato-ovatus, lotus saturate castaneus, antennis nigro-cyaneis, pedibus omnino æneo-viridibus, unguiculis bifidis. Long. 12 mill.; lat. hum. 5 3/4 mill Insula Zanzibar. — Specimen unicum ab evangelii præconibus captum et a cl. Raffray liberaliter mihi datum. Caput inter oculos abrupte transversim sulcatum, epistomate grosse punctato, antice subrecte truncato, vertice valde convexo, punctulato, sulcis utrinque latissimis, valde profundis, impunctatis; antennarum clava late 5-articulata, Prothorax longior quam latior, superne convexus, subtiliter disperse punctatus. Elytra prothorace basi multo latiora, infra humeros utrinque vix perspicuè lateraliter impressa, sat dense inordi- natim punctata, versus apicem evidenter alutacea, humeris lævibus. Abdomen subtilissime fulvo-pubescens. Pedes æneo-virides, femoribus grosse punctatis, tibiis apice tarsisque pilis aureo-fulvis instructis. Genus CHRYSOCHUS. Redtenb., Faun. Austr., 1"° éd., 1849, p. 558. CHRYSOCHUS MNISZECHI. — Oblongo-elongatus ; cylindricus , viridi- Eumolpides nouveaux ou peu connus. 325 metallicus, hic illic violaceo-reflexo-micans, labro palpis, mandibulis oculisque nigris ; antennis validis, cyaneo-nigris, articulis quatuor basa- libus obscure rufescentibus ; capite creberrime punctato ; prothorace con- vexo, anguste undique cyaneo-marginalo, disperse fortiter punclato, punctis majoribus et minoribus intermixtis, laleribus utrinque basin versus subrectis, dein rotundato-ampliatis, angulis posticis rectis; scu- tello magno, lævi, nitido, subcyaneo, apice rotundato ; elytris maxime elongatis, ad latera utrinque, præsertim infra humeros, sat fortiter impressis, confertim inordinatim punctulatis, interstitiis minutissime sed perspicue reticulatis, juxtà suturam sat profunde unistriatis, suturà tot@ limboque inflexo cyaneis; pedibus viridi-metallicis, femoribus grosse punctatis, larsis virescenti-nigris. — Long. 11-42 mill.; lat. 5- 5 1/2 mill. Hab. ? J'ai vu trois exemplaires de cette belle espèce : une dans la collection de M. le comte de Mniszech, et deux dans celle de M. Henri Deyrolle, qui a bien voulu m'en céder un pour ma collection. Je n’en connais pas la patrie, mais, selon toute probabilité, elle doit provenir de l'Amérique du Nord. GROUPE DES Endocéphalites. Genus COLASPOIDES, Casteln. de Lap., Silb, Rev., I, 1833, p. 20. COLASPOIDES OCELLATA. — Breviler oblongo-ovata, saturate rufo-brun- nea, nitida, antennis apice larsisque nigris ; capile crebre punctulato ; prothorace fere lævi, punclis minutissimis sparsim adsperso ; elytris sub- tilissime alutaceis, crebre undique punctatis, nigris, apice summe rufo- brunneis, singulo maculis quinque subrotundatis læte fulvis. — Long. 7 mill.; lat. 4 mill. Brasilia. — Ma collection. 326 ÉD. LEFÈvRE. — Eumolpides nouveaux ou peu connus. Genus DERMOXANTHUS, Baly, Ann. Nat. Hist., 3° série, IV, 1859, p. 126. DERMOXANTHUS SPINIPES. — Elongatus, subcylindricus, picea-brunneus, labro, palpis, tarsis antennisque fulvis, harum articulis duobus ultimis nigricantibus, femoribus quatuor posticis subtus ante apicem spin4 validà acutä armatis. — Long, 6 mill.; lat. 2 1/2 mill. Insula Zanzibar, a cl. Raffray collectum. Caput punctatum, vertice longitudinaliter obsolete sulcatum, oculis nigris. Prothorax grosse undique suberebre punctatum. Elytra postice sen- sim leviter attenuata, infra basin nonnihil evidenter transversim impressa, longitudinaliter punctato-sulcata, interslitiis valde elevatis, in utroque costas decem formantibus, quarum primà prope scutellum abbreviatà, secundà cum decimà, tertià cum non, quintà cum septimä, ante apicem connexis ; pedes piceo-brunnei. SYNOPSIS Espèces australiennes du genre CURIS DE LA FAMILLE DES BUPRESTIDES Par M. LÉON FAIRMAIRE. (Séance du 25 Juillet 1877.) a ——— Le genre Curis, bien que composé pour la plus grande partie d’insectes australiens, renferme aussi quelques espèces chiliennes, analogie intéres- sante au point de vue géographique et qui se reproduit dans le genre Stigmodera. Je me borne aujourd’hui à réviser les espèces australiennes de ce genre, qui est appelé sans doute à s'enrichir bientôt de nouvelles découvertes, et auquel j'ajoute dès à présent cinq espèces restées indécrites. A. Caput antice non aut vix impressum. Labrum breve, integrum, indis- tinctum. Elytra abdomine non aut vix sensim breviora, ulrinque requlariler tricostata. 4. Curis PERONI Cast. Gory, Monog., II, 48, pl. 41, fig. 57. — Long. 15 4/2 mill — Fusco-ænea, metallica, elytrorum costis et margine externo vage cupratis, subtus griseo-pubescens; capite sat dense ocellato- punctato, longitudinaliter impresso, prothorace lateribus arcuato, antice angustiore, sat fortiter dense punctato, disco minus et longitudinaliter impresso ; scutello parvo lævi, impresso; elytris prothorace latioribus, 328 L. FAIRMAIRE. humeris obliquatis, apice acuminatis, tenuiter serratulis, apice obtuse rotundalo, sutura et utrinque costis 3 elevatis, intervallis dense sat tenui- ter rugosulis, intervallo marginali transversim dense plicatulo ; subtus sat dense parum profunde punctata, pectore medio fere lævi, abdomine sat laxe vix aspero-punctalo, segmento ultimo apice attenuato, apice emargi- nato et acute bispinoso. Kanguroo’s-Island (coll. Mniszech). Le faciès de cette espèce et celui de la suivante diffèrent assez notable- ment de celui des autres Curis; le corps est plus épais, plus rugueux, et les élytres ont des côtes bien marquées. 2. CuRIS DESPECTA. — Long. 9 à 40 mill. — Oblongo-elongata, sub- parallela, apice attenuata, obscure ænea aut æneo-violascens, protho- racis elytrorumque lateribus auratis, intus cupratis aut cupreis, linea prothoracis media interdum aurea, subtus nitide viridi-aureo-metallica ; capite magno, prothorace vix angustiore, dense punctato, late parum pro- funde impresso ; prothorace lateribus leviter arcuato, antice vix angustiore, fortiter punctato, lateribus rugose, disco longitudinaliter sat late sulcato, utrinque minus punctato; scutello minuto, subaureo, fere lævi ; elytris post medium attenuatis, tenuissime crenatulis, sutura et utrinque costis tribus sat elevatis, intervallis rugosis, punctatis, basi profunde impressis, margine externo crassiusculo ; subtus sat dense puctalo-aspera, prosterno medio fere lævi, lato, abdominis segmento ullimo attenuato, emarginato et bispinoso ; femoribus anticis & crassioribus. Champion-Bay (coll. Mniszech). Sculpture du C. Peroni, mais bien plus petit, plus parallèle, à corselet plus étroit, à tête bien plus grosse, plus largement et moins profondément excavée. B. Capite antice valde excavatum. Labrum exsertum bilobum. Elytra abdomine plus minusve breviora. a. Elytra rugosa, vage costulata, abdomine vix valde breviora. 3. CURIS INTERCRIBRATA. — Long. 12 mill — Oblonga, æneo-fusca, Espèces australiennes du genre Curis. 329 nitida, prothoracis lateribus elytrorumque vitta marginali angusta cupreis, subtus cum pedibus violacea, cinereo-pubescens ; capite strigoso-punc- tato, medio aptice profunde excavato, labro Dbifido, viridi; prothorace transverso, lateribus rotundato, antice paulo magis quam postice angus- tato, sat grosse, dorso parum profunde, lateribus forliter et rugose punc- tato, medio sat late longitudinaliter impresso, angulis posticis acutis ; scutello brevi, truncato, violaceo; elytris post medium attenuatis, serra- tulis, apice obtuse rotundalis, sat regulariter foveolalo-punctatis, inter- vallis allernatim magis elevatis, margine externo tenuiler transversim plicatulo ; subtus dense parum profunde punctata, medio obsoletius, seg- mento ultimo asperulo-punctato, apice acute bispinoso. Swan-River (coll. Mniszech). Se rapproche des précédents par les élytres offrant des côtes, mais moins régulières, avec des intervalles fortement ponctués et rugueux en travers ; le bord externe est nettement denticulé en arrière, La sculpture et la coloration sont un peu variables : parfois le corselet est plus alténué en avant et faiblement impressionné au milieu ; quelque- fois les élytres ont un rebord basilaire et la suture cuivreux, et les légères côtes du disque sont effacées à la base. b. Elytra haud rugosa, punctata, abdomine sensim breviora, utrinque vilta purpurea ornata, postice lateribus haud marginata. L. GURIS AURIFERA Cast. Gory, Monogr., Il, 49. — G. aurovittata Boh., Freg. Eug. Res., 1858, 60. — Long. 14 à 15 mill. — Parum convexa, antice posticeque fere æqualiter attenuata, atro-violacea, modice nitida, capite, prothoracis lateribus late et vitta longitudinali media, elytris vitta angusta baseos, ad suturam in angulum obtusum dilatata, vitta suturali angusta, post medium oblonge latiuscula, ante apicem abbreviata, vitta marginali angustata, medio oblonge dilatata viridi-æneis, intus cupreo- violaceo anguste marginatis, subtus cum pedibus læte viridi-metallica ; antennis atro-Cyaneis. Australia. 5. GURIS FORMOSA Gestro, Ann. Mus. Giv. Genova, 1876, 3, — Long. 390 L. FAIRMAIRE. 10 à 13 mill. — Præcedenti simillima, elytrorum vitta purpurea aut auro- purpurea, sed non atro-purpurea, sæpe obsolescente vix distinguenda, sed statura angustiore, prothoracis angulis posterioribus forsan magis acutis, impressionibus lateralibus sensim minus impressis, elytris paulo brevioribus, apice magis dehiscentibus, minus rugosis, truncatura magis rotundata, sat distincta. Melbourne, Queen’sland. Extrêèmement voisine de la précédente, mais plus étroite, les élytres plus courtes, plus unies, plus arrondies et plus déhiscentes à l’extrémité. La coloration est extrêmement variable pour l’intensité; la bande pourpre des élytres est plus ou moins foncée et manque parfois presque compléte- ment. 6. Curis CALOPTERA Boisd., Voy. Astrol., IT, 93.— Cast. Gory, Monog., II, 48, pl. 414, fig. 58. — C. dives Hope, Buprest., 9. — Long. 43 mill. — Oblonga, parum convexa, antice posticeque æqualiter angustata, viridi- metallica, capite cupreo-tincta, prothorace cupreo-aureo, disco lato atro- cærulescente, vitta angusta baseos aurulenta, elytris utrinque vitta lata purpureo externa, margine externo medio breviter et angustissimo viridi ; capite valde punctato, late et profunde excavato; prothorace dorso parum fortiter, lateribus dense ac rugose punctato, linea media postice latius impressa ; scutello aureo; elytris latiusculis, extus apice distincte serratis, apice separatim rotundatis, punctatis, extus et basi validius et ‘transver- sim rugulosis, lineis obsolete elevatis ; sublus punctata ; pygidio valde COnCavo. Australia. Remarquable par sa forme plus courte et par la large bande parallèle d’un pourpre cuivreux foncé, presque mat, qui couvre à peu près toute la moitié externe des élytres, sans se dilater en dedans à la base et à l’ex- trémité. c. Elytra haud rugosa, vilta purpurea haud ornata, postice lateribus haud marginata. 7. CURIS CHLORIANTHA. — Long. 42 à 15 mill. — Viridis, capite, pro- Espèces australiennes du genre Curis. 331 thorace elytrorumque sutura violaceis, nitida, aut violacéa, elytrorum limbo virescenti, prothorace capiteque cyanescentibus, subtus eum pedi- bus violacea, nitida, tarsis virescentibus, antennis fusco-nigris ; capite dense sat fortiter punctalo, antice profunde longiludinaliter excavato ; prothorace antice magis quam postice angustato, medio lateribus rotun- dato, angulis posticis acutis, leviter impressis, medio obsolete longitudi- naliter impresso, basi media foveolata, dense sat fortiler sed parum pro- funde impresso ; scutello subcordato; elytris punctato-lineatis, punctis extus et apice majoribus, intervallis transversim obsolete rugulosis, tenuis- sime laxe punctulatis, ad marginem externum leviter elevatis, apice tenuissime serrulatis et obtuse rotundatis ; subtus vix impresso-punctala, prothorace lateribus fortius. King George’s Sound (coll. Mniszech), Ressemble au viridi-cyanea, mais en diffère essentiellement par l’ab- sence de rebord à la partie postérieure des élytres, qui sont plus rétrécies en arrière, plus fortement ponctuées et présentent parfois deux lignes un peu élevées, 8. CURIS SPENCEI Mann., Cent. Buprest., 68 (Selagis), — Long. 9 à 44 mill, — Viridi-aurea, nitida, capite rubro-violaceo thoraceque crebre punctatis, elytris striato-punctatis, sutura margineque postico acute ser- rato, cyaneis. Caput latiusculum, planum, crebre punctatum, rubro-viola- ceum, interdum medio obscure cyanescens, supra os emarginatum ; ore nonnihil producto, labro fisso, viridi-æneo ; oculi magni, oblongi, glauci ; antennæ capite parum longiores, tenues, extrorsum modice serratæ, viridi-æneæ. Thorax longitudine sesqui latior, antice parum angustior, sub- truncatus, basi bisinuatus angulis subrectis, lateribus rectis, supra con- vexus, crebre punctatus, puncto minuto ante scutellum impresso, viridi- aureus nitidus. Scutellum rotundatum, viridi-aureum, leviter impressum. Elytra thorace vix latiora et plus quam triplo longiora, pone medium sen- sim angustata, ibique margine et præsertim apice acute serrata, supra subconvexa, striato-punctata, viridi-aurea, nitida, sutura margineque posterius obscure cyaneis. Corpus subtus cum pedibus viridi-aureum , punctatum, tarsis cærulescentibus. Nova-Hollandia. (Sp. inv.) Je crois devoir rapprocher cette espèce de la précédenté, mais je ne | 332 L. FAIRMAIRE. puis affirmer qu’elle soit la même ; la tête n’est pas impressionnée, le corselet n’est pas sillonné au milieu, et les élytres sont striées-ponctuées, d. Elytra rugosula, vitta purpurea deficiente, postice lateribus evidenter marginata. 9. CURIS VIRIDI-CYANEA. — Long. 44 à 44 mill. — Oblonga, fere paral- lela, vix convexa, cyanea nitida, antice magis dilula et viridi leviter tincta, elytris extus fere violaceis, subtus nitidior, sat æqualiter cyanescens, leviter violaceo-micans; capite grosse punctato, medio late ac profunde excavato, intus violaceo; prothorace transverso, lateribus medio fere angulato, antice angustato, dense fortiter punctato, antice magis tenuiter, ad latera grosse, medio linea obsolete elevata, foveola basi terminata, ad latera postice fortiter impresso; elytris subseriatim grosse punctatis, punctis interdum confluentibus, intervallis rugulosis, basi et extus apice leviter elevatis, elytris apice obtuse rotundatis tenuissime serrulatis ; pec- tore grosse punctato, prosterni lateribus punctato-variolosis, abdomine sat tenuiter punctato, segmento ultimo fortius ac densius punctato, violaceo. Rockhampton (coll. Mniszech et Godeffroy). Variat colore viridi-aureo, vix cyanescente, aut toto aureo. Cap York (mêmes collections). e. Elytra abdomine multo breviora, rugosula, haud serratula , segmentis ultimis 2 vel 3 liberis. 10. Curis SPLENDENS M. Leay, Trans. ent. N.-S. Wales, 1872, 244. — Long. 11 à 12 mill. — Subparallela, planiuscula, atro-violacea, nitida, prothoracis vilta media (lateribus interdum violaceis) elytrorumque sutura aureis, aut aureo-viridibus , corpore subtus violaceo-cyaneo, abdomine lateribus maculis albo-pubescentibus ; capite dense punctato, medio late impresso ; prothorace antice angustiore, postice fere parallelo, sat -fortiter Espèces australiennes du genre Curis. 309 sat dense punctato, medio longitudinaliter sat fortiter impresso, angulis posticis recto-subacutis ; elytris abdomine valde brevioribus, apice intus oblique truncatis, extus haud denticulatis, grosse et parum regulariter lineato-punctatis, transversim plus minusve plicatulis, longitudinaliter obsole costulatis ; pygidio leviter concavo, densissime punctato ; prosterni lateribus punctis grossis parum profunde dense impressis, pectore sat tenuiter punctalo, abdomine laxe punctato, lateribus impressis, segmento ultimo oblongo, attenuato, emarginato et acute bispinoso. Australia (coll. Mniszech). 11. CURIS BRACHELYTRA. — Long. 10 1/2 mill. —Præcedenti simillima, statura minore, elytra paulo brevioribus magis costulatis, basi impressis, prothorace medio et lateribus aureo-cupreo, profundius et latius canalicu- lato, elytrorum sutura, basi, margine apicali et apice marginali cupreis, et præsertim abdominis segmentis tribus ultimis liberis attenuatis, cupreo- aureis, pygidio concavo, angusliore, corpore subtus viridi-metallico, seg- mentis extus minus spinosis, haud macwlosis, distincta. Australia (coll. Mniszech). SYNOPSIS DES Espèces australiennes du genre NEOCURIS DE LA FAMILLE DES BUPRESTIDES Par M. Léon FAIRMAIRE. (Séance du 25 Juillet 1877.) Le genre Neocuris a été créé en 1868 par M. H. Deyrolle pour deux Buprestides décrits sous le nom générique d’Anthaæia, et qui se rap- prochent extrêmement du genre Curis. Ils en diffèrent d’abord par une taille toujours beaucoup moindre, le labre indistinct, les antennes encore plus courtes et plus grêles, la tête plus largement et plus fortement excavée ; le repli épipleural des élytres est parfois mieux marqué à la base, et le premier article des tarses est plus court ; le corselet présente en outre des angles antérieurs bien moins aigus et très-déclives. Le nombre des espèces connues jusqu’à présent ne s'élève qu’à quatre; grâce à l’obligeance de nos collègues MM. le comte de Mniszech et Henri Deyrolle, j'en fais connaître en plus onze espèces nouvelles. I. Caput antice plus minusve impressum, A. Elytra unicoloria. a Prothorax unicolor. A. NEOCURIS MONOCHROMA. — Long, 8 1/2 mill, — Convexiuscula, L. FAIRMAIRE. — Espèces australiennes du genre Neocuris. 335 tota cyanea, nitida, prothorace leviter violascente, subtus leviter vires- cens, nitidior ; capile sat dense tenuiter punctato, medio longitudina- liter impresso; prothorace sat convexo, lateribus a medio antice atte- nuato, margine postico utrinque leviter sinualo, dense parum profunde punctato ; elytris apice breviter dehiscentibus et separatim obtuse rotun- datis, tenuiter dense punctalo-asperulis, transversim plicatulis et longitu- dinaliter obsoletissime costulatis ; subtus tenuiter punctalo-rugulosa, abdo- minis lateribus extus angulatis. Australie méridionale (coll. Mniszech), 2. NEOGURIS COERULANS. — Long. 4 à 5 mill. — Brevior, parum convexa, tota obscure cyanea, nitida, pedibus violaceis, antennis obscure cœruleis ; capite fortiter ac dense punctato, late et sat profunde impresso ; protho- race a basi antice sat fortiter attenuato, angulis posticis acutis, productis, dense fortiter punctato, lateribus rugosulo, margine postice sæpius utrin- que transversim impresso ; sculello brevi, fere lævi ; elytris sat dense punctalo-asperatis, transversim rugosulis, apice separatim rotundatis, brevissime dehiscentibus, medio et post medium leviter, fere obsolete impressis, ad humeros magis impressis ; sublus squamoso-aspera, pector medio punctato. Sidney (coll. Mniszech). 3. NEOCURIS VIRIDIMICANS. — Long. 5 1/2 à 6 mill. —Parum convexa, tota læte viridi-metallica ; capite minore, leviter ac longitudinaliter im- presso, dense sat tenuiter punctato ; prothorace fere a basi antice atte- nuato, angulis anticis acutiusculis, posticis acutis, sed vix productis, fortiter ac dense punctato; scutello brevi, lævi aut sulcatulo; elytris apice dehiscentibus et separatim rotundatis, tenuiter sat dense punctato-asperis, tenuiter transversim rugosulis, postice fortius asperis, ad humeros valde impressis ; subtus paulo nitidior sat dense tenuiter asperula, medio obso- letius ; pygidio concavo, atro-violaceo ; tarsis obscuris. King George’s Sound (coll. Mniszech). Getle espèce est remarquable par la petitesse de la tête, k. NEOCURIS DIGHROA. — Long. 7 mill — Parum convexa, viridi- metallica, obsolete cyaneo-micans, elytris rubro- aut aureo-cupreis ; 396 L. FAIRMAIRE. capile sat lato, dense sat fortiter punctato, medio obsolete longitudinaliter impresso, summo linea angustissime elevata notato ; prothorace post medium antice tantum attenuato, angulis anticis acutiusculis, posticis retrorsum parum productis, dense punclato, scutello brevi, sulcatulo ; elytris dense transversim plicatulis, tenuiter punctulatis, apice breviter dehiscentibus et separatim rotundatis ; subtus dense aspero-punctata; antennis cupreis, tarsis obscuris. Melbourne (coll. Mniszech). Pourrait être prise au premier abord pour une variété de l'espèce pré- cédente, mais la tête est proportionnellement plus large et moins forte- ment impressionnée ; le corselet n’est pas conique, ses côlés sont, au contraire, légèrement arrondis, et les élytres sont plus régulièrement ruguleusés et non un peu lisses vers l’écusson. b. Prothorax cupreo aut cyaneo aut viridi-marginatus. 5. NEOCURIS ANTHAXIOIDES. — Long. 4 à 6 mill — Brevior, vio- laceo-atra, nitida, subtus cum pedibus antennisque cyanea, lateribus violaceo-micans, prothoracis lateribus et macula vaga subhumerali cya- neis; capite dense punctato, longitudinaliter impresso ; prothorace brevi, | Ç amplo, a medio tantum antice attenuato, margine postico utrinque valde emarginato, angulis posticis retrorsum versis dense parum profunde punctato; elytris apice breviter dehiscentibus et separatim rotundalis, dense sat forliter punctalis, transversim rugosulis ; subtus fere reticulatim punctata. Adélaïde (coll. Mniszech) ; Voisine de la cœrulans, mais la tête est plus excavée, le corselet est rétréci plus en avant, la ponctuation est plus forte, les élytres sont moins inégales, plus fortement ponctuées, et la coloration est bien plus foncée. 6. NEOCURIS CUPRILATERA. — Long. 6 mil. — Obscure cyanea nitida, capite viridi-metallica, prothorace late cupreo-marginato, subtus pectore medio viridi-cyanescente, nitidiore, metasterni abdominisque late- ribus cupreis ; capile dense punctato, sat late parum profunde excavato, Espèces australiennes du grnre Neocuris. 997 . prothorace fere a basi antice attenualo, tenuiler punctulato, ad latera valde rugoso; elytris apice separalim rotundatis, tenuiter rugosulis, punc- tatis, ad humeros fortiter impressis et plicatis ; sublus tenuiter punctata, lateribus rugosulis, pedibus violaceis. King George’s Sound (coll. Mniszech). N. gracili M. Leay colore et sculptura sat affinis, sed mullo major, capite valde impresso, prothorace basi haud foveolato distincta. 7. NEOCURIS PAUPERATA. — Long. 4 à 5 mill — Subparallela, obscure ænea, modice nitida, capite viridi-metallica, prothorace lateribus plus minusve evidenter cupreo viridique tinctis, corpore subtus cum pedi- bus ænco-viridi, nitido, vage cupreo interfuso; capite lato, densissime punctato, late parum impresso ; prothoraçe antice tantum el leviter atte- nualo, grosse parum profunde dense punctato, lateribus magis fortiler, margine postico leviter utrinque sinuato, angulis rectis ; elytris magis elongatis, fere a medio postice attenuatis, apice separatim rotundatis, transversim punctato-rugulosis ; subtus tenuiter aspero-punctata. Adélaïde (coll. Mniszech). Se distingue des espèces voisines par sa forme plus allongée et sa tête assez large. 8. NEOCURIS SOROR. — Long. 4 à 5 milll — Præcedenti simillima, statura multo minore, capite minus grosse punctato, paulo minus im- presso, prothorace antice minus attenuato, lateribus viridi aut cupreo micante, elytris postice magis attenuatis et haud distincte denticulatis, minus rugosis, basi minus plicatis et abdomine cupreo haud marginalo, nec mixto. Sidney (coll. Mniszech et Godefroy). N. thoracicæ var. valde similis, sed capite longitudinaliter impresso, elytris sensim minus transversim rugosis facile distincta. (1877) 12 12 398 L, FAIRMAIRE. B. Elytra cupreo- aureo- aut viridi maculosa. 9. Neocuris ForTNuMi Hope, Trans. Ent. Soc. Lond., 1846, 216. — Saund., loc. cit., 1868, 19, pl. 4, fig. 10. — Long. 5 à 6 mill. — Atro- violacea, prothoracis lateribus anguste, vitta suturali a scutello incipiente, ante medium dilatata et abbreviata, macula externa ante medium abdo- minisque lateribus anguste cupreis, capite viridi, subtus cum pedibus cœrulescens, abûomine interdum violaceo ; capite dense punctato, medio obsolete impresso ; prothorace transverso, antice leviter attenuato, dense sat forliter punctato, elytris apice separatim rotundatis, leviter dehiscen- tibus, sat fortiter transversim punctato-plicatulis, basi et ante apicem impressis ; subtus punctato-rugulosa. Australia. C. Elytra flavo-maculosa, prothorax cupreo marginatus. 40. Nrocuris MaAsTERSII M. Leay, Trans. Soc. N.-S. Wales, 1872, 241. — Long. 5 1/2 mill. — Subelongata, nigra, subnitida, punctata ; capite profunde impresso , cœrulescenti; prothorace subconvexo, basi medio rotundatim lobato ; scutello parvo, subtriangulari punctato : elytris nigro- violaceis, striato-punctatis, intervailis elevatis, macula parva basali, altera ad marginem lateralem , et macula magna peulo post as flavis ; pedibus, antennis corporeque subtus cyaneis. Gayndah. (Sp. inv.) 4 A1. NeocuRIS GuERINI Hopé, Trans. Ent. Soc. Lond., 14845, 103 (An thaxia). — Saund., loc. cit., 1868, pl. 4. fig. 41, — Long. 4 41/2 à 6 4/2 mill. — Cyanea, elytris obscurioribus, nitida, prothorace viridi aut cupreo marginato, elytris fascia lata flava, media, transversa ornatis, ad basin et scutellum anguste virescentibus, subtus cyanescenti aut virescenti-nitida ; capite densissime punctato, leviter impresso, prothorace antice attenuato, dense punctato, lateribus rugoso ; elytris apice dehiscentibus, separatim Espèces australiennes du genre Neocuris, 399 rotundatis, transversim dense rugosulis, læviter lineato-punclatis; pygidio yalde concavo ; subtus dense rugulosa. Australia. 19. NEOCURIS DISCOFLAVA. — Long, 5 à 8 mill. — Parum convexa ; capite viridi-metallico, prothorace fusco, metallico-micans, lateribus antice viridi, postice cupreo, elytris violaceis, plaga magna ochracea, oblonga, postice attenuata, basi callo humerali divisa ; capite parum for- titer sat late impresso; prothorace fere a basi leviter attenuato, sal fortiter dense punctato, angulis posticis parum productis; elytris asperatis, tenuis- sime transversim rugulosis, apice separatim rotundatis et breviter dehis- centibus, lineis obscuro-punctatis sat obliquis vage impressis, sæpius obli- teratis, et apice confusis; pygidio producto, concavo, cyaneo ; subtus viridis, lateribus cupreo-micans, dense tenuiter punctato-asperula, pube albida vestita ; pedibus violaceis. Australia (coll, Mniszech), IT. Caput antice haud impressum. 13. NEOCURIS ASPERIPENNIS. — Long. 4 4/2 mill. — Viridi-metallica, nitida, elytris pallide luteis, sutura margineque angustissime obscu- ralis; capite dense punctalo, haud impresso ; prothorace minus brevi, antice tantum leviter attenuato, margine postico utrinque valde emargi- nato, angulis posticis retrorsum acutis, dense sat fortiter punctato ; scu- tello brevi, viridi; elytris postice attenuatis, apice separatim rotundatis, parum dense aspero-punctatis, punctis obseuris, callo humerali infuscato, * lævigato ; subtus tenuiter asperula. Adélaïde (coll. Mniszech). Pourrait, au premier abord, être prise pour une variété du N. disco- flava, chez laquelle la couleur jaune des élytres aurait envahi tout le disque ; la tête n’est nullement impressionnée, le corselet est plus long, moins grossement et moins fortement ponctué, le bord postérieur est pro- fondément bisinué, les élytres sont plus allongées et leurs aspérités sont plus fines, un peu plus écartées. 340 L. FAIRMAIRE, — Espèces australiennes du genre Neocuris. 44. NEOCURIS GRACILIS M. Leay, Trans. Ent. N.-S. Wales, 4872, 241. — Long. 3 mill. — Nigro-virescens, subnitida, punctata; capite antice viridi, haud impresso ; prothorace postice paulo lobato, basi media foveola minuta impresso, lateribus nitide cupreis ; scutello parvo, subgloboso, lævi ; elytris transversim rugosis, apice separatim rotundatis et paulo dehiscentibus ; pedibus viridi-æneis. Gayndah. (Sp. inv.) 15. NEOCURIS THORACICA. — Long, 4 mil — Oblonga, convexa, cyanea violacea metallica, capite prothoraceque splendide cupreis, late- ribus subtus magis aureis, subtus cum pedibus violacea, antennis viri- dibus ; capite dense punctato, haud impresso; prothorace antice a medio angustalo, dense punctato, margine postico utrinque sat fortiter sinuato, angulis posticis retrorsum acutis, basi medio foyeola minuta impresso ; elytris apice separatim rotundatis et tenuiter marginatis, sat tenuiter dense asperatis, tenuiter transversim rugulosis ; subtus sat tenuiter sat dense asperala, King George’s Sound (coll, Mniszech). Var. B. Prothorace lateribus tantum cupreo, medio obscuro, elytris corporeque subtus æneis. Adélaïde, DIAGNOSES DE Nouvelles espèces de Gureulionides du genre AMBATES Par M. Ac. CHEVROLAT, Membre honoraire. (Séance du 8 Août 1877.) Le genre Ambates a été établi par Schônherr (Genera Curculionidum, t. III, 1826, p. 258), qui le place entre les Pileophorus et Laccoproctus, et qui en a décrit huit espèces. Lacordaire, dans son Genera des Goléo- ptères, t. VI, p. 512, en a fait la 28° tribu de ses Curculionides et le range avant les Péeracanthides. Le Catalogue de MM. Gemminger et Harold (Curculionides, t. VIIT, p. 2452) en énumère quinze espèces. Dans le travail actuel, je donne les diagnoses de seize espèces nouvelles qui toutes appartiennent à ma collection. 4. AMBATES FASCIOLATUS. — Long. 11 mill.; lat, 4 mill, — Elongatus, fuscus, fasciola obliqua in medio elytrorum, notulisque parvis transversa- libus flavis ; rostro longo, arcuato, punctato, nitido ; antennis oculisque nigris ; prothorace subconico, squamulis piliformibus flavis tecto, infra vittis 2 rubris ; scutello quadrato nigro nitido ; elgtris anguste striatis ; corpore infra pedibusque nigris nitidis, flavo setosis ; femoribus acute calcaratis. Mexico, Typus auctoris, 2. A. BISIGNATUS.— Long. 5 mill.; lat, 4 3/4 mill, — Elongatus, fuscus, flavido setulosus ; rostro valido, latcribus compresso, antennis (clava ovata acuminata) oculisque nigris; prothorace subconico, lineis 2 obliquis flavi- A 342 A. CHEVROLAT. dis, longitudine costato; scutello punctiformi albo ; elytris obsolete striatis, versus medium, prope suturam nigro-holosericeo-bimaculatis ; corpore infra femoribusque (acute calcaralis) griseo-pilosulis, tibiis tarsisque rufes- centibus. Mexico. Typus auctoris. 3. À. AMBITIOSUS. — Long. 40 mill.; lat. 4 4/2 mill. — Elongatus, supra albidus, marginatus, lateribus atro, apice infraque fusco et albido tectus ; rostro et capite leucophæis, punctulatis, fovea frontali elongata, antennis (clava apice fusca) oculisque nigris; prothorace minute atque vage punctato, vitta laterali lata et maculis 2 basalibus atro-holosericeis, carina longitudinali antica ; scutello rotundato, longitudine sulcato; elytris punctato-striatis, linea latereli ultra medium angulata, albo limbata, ante apicem transversim terminata ; punctis 2 prothoracis ad basin renatis, nigro-holosericeis, margine atque apice late fusco-cervinis; corpore infra cervino, pectore albicanti, vage punctato ; femoribus calcaralis ; trocante- ribus nigris. Cayenna, Ex-mus. auctoris, 2 exempl, Typus auctoris. L. À. SIMULANS. — Long. 8 mill; lat. 3 mill. — A. picto valde affinis, elongatus, pallide fuscus, prothorace lineis 5 (2 infra), elytris 2 dorsalibus ante apicem conjunctis, in apice atque corpore infra flavo ochraceis, femo- ribus acute calcaralis ; rostro longo, valido, subcylindrico, crebre punc- tato, in dimidio apicali nitido, rubro, basi squamoso, supra carinato ; femoribus acute dentalis, tarsis nigris. Abdomine longitudine obseuro. &. Amérique méridionale, Typus auctoris. 5. A, TERGOSIGNATUS. — Long. 4 1/4 mill.; lat. 4 4/3 mill. — Minor, elongatus, ovalis, ater ; rostro cylindrico, griseo, granuloso, apice atro glabro, antennis (clava ovata fusca) oculisque (flavo marginatis) nigris ; prothorace convexo, lineis 2 obliquis albis, carinula longitudinali obso- leta; scutello rotundato griseo ; elytris nigris, obsolete striatis, hinc inde albo-guttatis, macula magna subapicali alba signatis ; corpore infra pedi- busque nigris, griseo pruinosis, jugulo, lineisque 2 longitudinalibus in abdomine albis ; femoribus calcaratis. Cayenna. Typus auctoris Curculionides nouveaux du genre Ambates. 949 6. A. Purzeysi. — Long. 7 à 8 mill,; lat. 2 2/3 à 3 mill.— Elongatus, supra fuscus, infra albus ; rostro supra albo, apice nigro, granulato tri- carinato, antennis nigris, clava ovata fusca; prothorace punctulato, conico, fusco, lineis 2 obliquis albis, carina longitudinali ; seutello parvo, rotundato fusco ; elytris angustis, elongatis, vitta laterali ad apicem acu- minata, fasciaque media ante suturam abbreviata, albis ; corpore infra pedibusque albis nigro-punctatis, tribus ultimis segmentibus abdominali- bus nigris, albo guttatis; femoribus minute calcaratis, tarsis nigris. * Nova-Grenata. Typus auctoris. A D. Putzeys generose missus, 7. À. HEILIPOÏDES. — Long. 8 mill.; lat. 3 mill. — Elongato-oblongus, minute granulosus et setulosus, in dorso nigro-opacus lateribus infra fus- çus; in prothorace vitta laterali, sat lata alba, in elytris continuata et ante apicem secundum suturam limitata ; rostro nigro, nilido, longitudine prothoracis, supra carinato ; antennis nigris, clava fusca ; oculis nigris supra flavo-marginatis ; prothorace subconico, e conspectu oculorum lobato, postice truncato ; scutello lato semirotundato ; elytris angustis- sime striatis, conjunctim rotundatis; pedibus elongatis, femoribus spina acuta minutis. Teapa. Typus auctoris, A D. Pilate amice donatus. .. 8. A. Jusrini. — Long. 5 3/4 mill.; lat. 2 1/3 mill. — Elongato-ovatus pallide fuscus, in prothorace lineis 3 longitudinalibus antice abbreviatis, in elytris vitla sinuata in medio basis incipiente, in medio margini adnexa, dein secundum suturam ducta apiceque late terminata, flavidis ; rostro cylindrico arcuato, nigro nitido, basi luteo, longitudine carinato, antennis ferrugineis, clavo fusca, oculis nigris ; prothorace longior quam latior, modice convexus, lateribus mediis, rotundato, setulis albidis tecto ; scu- tello transversim rotundato, albo ; elytris anguste striatis, interstiliis planis ; corpore infra pedibus elongatis albis, femoribus breviter mucro- natis, abdomine minute et confertim punctato vitta lata picea nitida. Nova-Grenata, Honda, a D. Justin Goudot capta. Typus auctoris. 9. A. BICIRGINATUS.— Long. 3 3/4 mill.; lat, 4 4/4 mill. — A, Putzeyo similis, sed minor, convexus brevis, supra niger, in prothorace lineis 2 obli- ou A. CHEVROLAT. quis, in elytris lineis 2 lateralibus, fasciaque ante medium albis, corpore infra albo, litura laterali in pectore fasciisque 3 in abdomine, nigris ; rostro arcuato, crebre minuteque punctato nigro nitido, antennis oculis- que nigris; prothorace lateribus rolundato, convexo ; scutello punctiformi ; elytris anguste striatis, linea submarginali ante apicem suturæ ad lineam marginalem juncta fasciaque media albis; pedibus nigris albo squamosis, femoribus acute dentatis. Nova-Grenata, Honda, a D. J. Goudot captus et missus. Typus auctoris, 10. A. THORACICUS. — Long. 3 mill; lat. 4 1/4 mill — Elongato- oblongus, niger, rostro valido, arcuato, apice nitido, lateribus compresso, squamositate farinosa flava tecto, antennis oculisque (rubro cinctis) nigris; prothorace lateribus rotundato, lineis 3 signato, lateralibus latis, longitu- dinali antice abbreviata ; scutello rotundato nigro; elytris obsolele stria- tis, longitudine convexis, parallelis, conjunctim rotundatis, in apice litura transversali albo ; corpore infra fusco-flavescenti albido variegato ; pedibus nigris, femoribus acute dentatis. Nova-Grenata, ad ripas fluminis Magdalenæ detecta. Typus auctoris. 44. A. vEsTiTuSs. — Long. 3 mill.: lat, 2 4/3 mill. — Subtriangularis, nigro-fuscus, albo tenue pubescens, prothorace lineis 2 obliquis, angustis albis, elytris macula magna dorsali nigra holosericea, alba limbala, secun- dum suturam postice angulose producta, apice cinereis, in humero obtuse dilatatis, callo oblique elevato ; corpore infra pedibusque albidis, femori- bus acute dentatis; rostro valido compresso cano ; antennis oculisque nigris ; prothorace in medio breviter carinato ; scutello rotundato griseo. Nova-Grenata, ad ripas fluminis Magdalenæ detectus. Typus auctoris. 49. A. QUADRINOTATUS. — Long. 5 4/3 mill.; lat. 3 mill. — Elongatus, oblongus postice paululum attenuatus, griseo-leucophlæus ; rostro arcuato, cylindrico, ferrugineo, nitido, antennis ferrugineis, clava fusca, oculis nigris, magnis, flavo marginatis, capite ochraceo, fovea inter oculos ; pro- thorace granuloso, flavido, pube densa tecto, vittis 4 fuscis ; scutello con- cavo nigro; elytris angusle striatis, apice paululum rotunde attenuatis, griseis, flavo sublineatim variegatis, maculis quatuor rotundatis nigris Curculionides nouveaux du genre Ambates, 349 2 ultra medium et 2 ante apicem ; corpore infra femoribusque (calcaratis) albo setulosis, tibiis arcuatis rufis, tarsis fulvis, Bolivia, Guarayos. Typus auctoris. 13. A. EpHIPPIUM. — Long. 6 mill.; lat. 2 1/2 mill. — Elongatus, tomentosus, fuscus, cano setulosus ; rostro valido, arcuato, lateribus com- presso, unisulcato, antennis ferrugineis, oculis nigris; prothorace vix lon- gior latitudine, antice attenuatus et modice constrictus, lineis 8 angustis aureis infra niveo ; scutello parvo, rotundato nigro ; elytris dorso planis, parallelis, apice conjunctim obtuse altenuatis et griseis, anguste striatis, plaga communi magna atro-holosericea postice albo fimbriala et in sutura angulose producta, litura alba in margine antico; callo angulato nigro ; recto rufo, abdomine nigro, confertim albo-setulosis; pedibus griseo- leucophæis, femoribus calcaratis, tibiis cé ae brevibus, curvatis, unguiculis brevibus. Brasilia. Typus auctoris. cette espèce paraît devoir se rapprocher de l’A. clitellarius Boheman. 44. A. CALLINOTUS. — Long. 5 4/2 mill.; lat, 2 4/2 mill. — Subovatus, brevis niger, rostro valido, arcualo, lateribus compresso, unisulcato, lineis 2 supra oculos flavescentibus, antennis oculisque nigris; prothorace coria- ceo, lato, brevi, lateribus rotundato lineis 4 flavis, lateralibus obsoletis ; scutello declivi, rotundato nitido; elytris anguste siriatis, in humero obtuse angulatis, macula magna communi in medio dorsi, atro-holosericea, in dimidio postico, canos duobus oppositos transversim dispositos in sutura, flavo limbatos efficientibus, callo elevato nigro ; pedibus griseis, femori- bus fusco maculatis, albo annulatis, calcaratis, Brasilia, A D. A. Deyrolle olim donatus, Typus auctoris, 15. À. ELONGATUS. — Long, 6 mill.; lat. 2 2/3 mill. — 4, picto Gyl. vicinus, elongatus, fusco-piceus, rostro subcylindrico, arcuato, punctu- lato, supra carinato, capitis et prothoracis longitudine, antennisque ferru- gineis, oculis nigris ; prothorace granulato, longitudine carinato, vittis 2 elytrorum percurrentibus et conjunctis apiceque ochraceis ; scutello rotun- dato; elytris distincte punctulato-striatis, interstitiis planis, confertim 346 A. CHEVROLAT, — Curculionides nouveaux du genre Ambates. punctulatis ; corpore infra obscuro, breviter albo setuloso, tribus ultimis segmentibus abdominis extus albo-limbatis ; pedibus elongatis, punctu- latis ferrugineis, femoribus dente acuto munitis. Brasilia, Typus auctoris. 46. A.? LITURA, — Long, 5 mill,; lat. 2 4/2 mill. — Minutus ovatus, pallide fuscus, rostro longitudine prothoracis, modice arcualo, nigro, supra strigoso, antennis ferrugineis, clava magna elongaia fusca, oculis nigro-opacis ; prothorace subquadrato, lateribus anticis transversim sul- cato, longitudine tenuiter costato ; scutello elongalo, parvo, albo ; elytris ovalibus, singulatim rotundatis, tenuiter punctato-striatis, ultra medium, ante apicem, litura transversa, obliqua, nigra, albo-limbata, ante suturam abbreviata signatis ; pedibus brevibus, femora fortiter calcaratis. Brasilia. A D. A. Deyrolle lim offertus. Typus auctoris. Cet insecte, par sa forme courte, trapue, par la massue de l’antenne et ses cuisses armées d’un fort mucron, devra former un nouveau genre voisin de celui des Ambates. D'après M. Aug. Sallé, les Ambates se rencontrent sur le tronc des arbres, vers les limites des forêts, TS CG" ÉNUMÉRATION DES DYTISCIDES et GYRINIDES recueillis par Gh. Piochard de la Brûlerie DANS SES VOYAGES EN ORIENT (1) Par M. le Dr Maomce RÉGIMBART. (Séance du 25 Avril 1877.) 4, CYBISTER AFRICANUS Casteln, — Le Caire. — Cette espèce à été réunie par plusieurs entomologistes, notamment dans le Catalogue de Munich, au C. tripunctatus Oliv. Je ne partage point cette opinion, et je me range au contraire à celle d’Aubé, qui considère le G. africanus comme différent. Voici les caractères distinctifs qui m'ont paru constants, d’après l'examen d’un grand nombre d’individus des deux espèces et de toutes provenances : chez le GC, africanus, la forme est beaucoup plus régulièrement elliptique, c’est-à-dire moins atténuée en avant et moins dilatée en arrière, et, de plus, les femelles ont les élytres absolument lisses, tandis que, chez l’autre espèce, elles présentent des strioles ponctiformes très-fines qui occupent ordinairement le tiers médian du disque ; elles peuvent s'étendre davantage ou n’occuper qu’une portion plus restreinte, mais je n’ai jamais observé leur absence complète, En outre, au point de vue de la distribution géographique, il y a encore une différence : le (1) Les types de ces insectes appartiennent actuellement à M. Maurice Sédillot. 948 MAURICE RÉGIMBART. C. africanus n’a été trouvé qu’en Afrique (surtout dans l'Afrique septen- trionale et occidentale) et quelquefois dans les contrées les plus méridio- nales de l’Europe, tandis que le C. tripunciatus habite toute l'Asie, l'archipel Malais, l'Australie, la Nouvelle-Calédonie (d'où il a été décrit sous le nom de C. Novæ-Caledoniæ Montrouzier), Madagascar, les îles Mascareignes et la partie orientale et méridionale de l’Afrique. 2, EUNECTES STICTICUS L. — Le Caire. 3 HYDATICUS LEANDER Rossi. — Le Caire ; Mont-Carmel, — Individus un peu plus grands et un peu plus fauves que ceux d'Europe, constituant la variété fusciventris Reiche. — Je profite de cette occasion pour confir- mer la réunion des H. rufulus Aubé et H. Leander, La variété rufulus se rencontre particulièrement en Asie et aux îles Philippines, tandis que le vrai Leander habite l'Europe et toute l'Afrique, et la variété fusciven- tris l'Egypte et la Syrie, L. AGABUS BIPUSTULATUS L. — Mont-Carmel. 5. À. BIPUNCTATUS Fabr. — Chypre ; Mont-Carmel. 6, À. consPersus Marsh, — Djebel-ech-Cheik, 7. À. BIGUTTATUS Oliv., var. nitidus Fabr, et var. nigricollis Zubk. — Je réunis les A. biguttatus et nitidus, qui ne diffèrent l’un de l’autre par aucun caractère constant. La forme du biguttatus est d'ordinaire bien ovale, très-large et très-convexe, tandis que celle du nitidus est étroite, oblongue, déprimée, avec un angle rentrant plus ou moins sensible à la jonction du corselet et des élytres ; mais entre ces deux formes se trouvent tous les passages ; la longueur et l’acuité de l’éperon dont est muni l’ongle interne des tarses antérieurs des mâles varient également. Je possède plu- sieurs individus venant d’un grand nombre de localités, d'Europe, de Syrie et d'Algérie, et qui offrent entre eux les formes les plus ispapalges Dès: lors, voici quelle doit être la synonymie de cette espèce : A. bigultatus Olv. Var. nitidus Fabr. (fontinalis Steph.; melas Aubé :; silesiacus Letzn.). — nigricollis Zubk. Dytiseides et Gyrinides d'Orient. 349 Ch. de la Brûlerie n’a pas pris la forme typique ; mais en revanche il a trouvé assez abondamment la variété nitidus à Chypre, à Jérusalem, au Djebel-ech-Cheick et au Mont-Carmel, et la variété nigricollis à Chypre, à Naplouse, au Djebel-ech-Cheick et au Mont-Carmel. 8. 9. 10. 11. 12. 413. A. DILATATUS Brullé, var. Goryi Aubé.— Chypre, Djebel-ech-Cheick. A. pipymus Oliv. — Djebel-ech-Cheick. LACCOPHILUS LURIDUS Schaum. — Le Caire. L. HYALINUS De Géer, — Damas, L. TESTACEUS Aubé. — Damas. L. minurus L. — Borak. — Les individus de celte espèce sont en assez grand nombre ; ils diffèrent sensiblement des nôtres par leur forme plus allongée et les taches des élytres complétement effacées. 14. HYDROCANTHUS NOTULA Er., diophthalmus Reïiche. — Le Caire. 45. HYPHYDRUS OVATUS L. — Borak. 16. HYDROPORUS TURGIDUS Er., kyphydroides Perris, ferrugineus Lucas, barbarus Schaum. — Le Caire; Ayoun-Mouça (Syrie). — Individus très- foncés, A7. 18, 19. 20. 21, 22. H. musicus Klug. — Le Caire, H. SoLiErt Aubé. — Le Caire. H. CONFLUENS Fabr, — Ayoun-Mouça. H. SAGINATUS Schaum. — Djebel-ech-Cheik, H, FENESTRATUS Aubé, — Ayoun-MOuça. H. VARIEGATUS Aubé. — Smyrne, — Individus très-foncés. H. LÆVIVENTRIS Reicbe. — Chypre. — Commune 320 MAURICE RÉGIMBART. 24. H. HALENSIS Fabr. — Borak.— Un individu parfaitement conforme au type des environs de Paris. Smyrne.— Variété très-commune, remarquable par sa constance. Forme plus ovale, plus atténuée en avant et en arrière; coloration du corselet d’un fauve roussâtre, des élytres d’un jaune très-pàle, avec les taches et les lignes bien noires, bien marquées et très-distinctes. 25. H. ProcHArDr Régimb., nov. sp. —H. griseostriato De Géer afinis, sed statura major. Elongato-ovalis, depressiusculus, viæ nitidus, fere glaber, infra omnino niger. Capite lestaceo-ferrugineo, latissime in ver- tice el inter oculos nigro ; prothorace rufo-testaceo, antice sat late et pos- lice anguste nigro-marginato, maculis duabus nigris vbliquis a basi sepa- ralis notato, sublilissime punctulalo, utrinque fovea incurvata haud profunda impresso; elytris subtilissime reticulato-punctulatis, pallido- testaceis, ad scutellum nigricantibus, sutura et lineis sex nigris utrinque ornalis, prima ad suturam tenuissima, quarta et quinta ad apicem con- fluentibus, sexta bis interrupta et post medium cum lincola externa con- flucute ; antennis pedibusque omnino testaceis. — Long. 5 à 5 1/4 mill. Très-voisin de l'H. griseostriatus De Géer, mais plus grand, à peine plus convexe, encore moins pubescent, très-peu brillant en dessus, com- plétement noir en dessous ; d’un testacé très-pàle sur les élytres, avec le corselet et la tête un peu ferrugineux ; antennes et pattes entièrement testacées. Tête ayant le sommet et la partie située en dedans des yeux très-largement noirs; corselet très-finement ponctué, surtout au milieu, marqué de chaque côté d’une fossette presque demi-circulaire peu profonde, mais néanmoins bien sensible et plus fortement ponctuée; les deux taches noires sont ovales, obliques et très-éloignées du bord postérieur. Élytres noires sur la région de l’écusson et sur toute la suture, marquées en outre d’une petite tache presque apicale, d’une tache externe en forme de trait et de six lignes noires parallèles : l’interne, très-étroite, est quel- quefois abrégée en avant et interrompue au milieu ; la quatrième et la cinquième se réunissent à leur extrémité, et la sixième est réduite à trois taches situées l’une à l'épaule, la seconde au premier tiers et la troisième un peu après le milieu, cette dernière s’anastomosant largement avec le petit trait latéral; quelquefois, sur le prolongement de ce trait, il en existe un autre à peine visible, situé un peu au delà de la base. Djebel-ech-Cheik. Dyliscides et Gyrinides d'Orient. 301 26. H. CErEsyI Aubé. — Mer Morte. — Individus de grande taille. 27. H. Lucast Reiche, confusus Lucas. —Djebel-ech-Cheik. — Individus assez variés de taille et de coloration ; élytres tantôt foncées, à taches bien nettes et bien apparentes, tantôt entièrement d’un brun roussâtre plus ou moins foncé avec la base et les côtés plus clairs. 28. H. MULTIGUTTATUS Régimb., nov. sp. — H. Lucasi Reiche forma slaluraque similis. Ovalis, depressus, postice parum allenuatus, ad apicem rotundatus, viæ pubescens, sublus nigro-ferrugincus ; capite nigricante, verlice clypeoque ferrugineis ; prothorace infuscalo, fere nigro, utrinque late, antice anguste rufo marginato ; elytris fuscis, late ad basin et latera lestaceis, maculis et lincolis testaceis pluribus confluentibus in disco et ad apicem ornatis ; pedibus testaceo-ferrugineis ; antennis lestaceis, articulis ultimis ad apicem paululum infuscatis. — Long. 4 3/4 mill. Même forme et même taille que l’H. Lucasi Reiche, c’est-à-dire ovale et très-peu atténué en arrière, mais un peu plus déprimé et encore plus finement ponctué-réticulé sur les élytres. Tête finement ponctuée d’un brun foncé ; corselet bordé de roux largement sur les côlés, étroitement en avant, couvert d’une ponctuation fine très-serrée et égale, marqué de chaque côté en avant de la base d’une fossette peu profonde mais sen- sible, rebordé latéralement un peu plus largement que chez le Lucasi. Élytres d’un brun plus ou moins foncé, largement testacées à Ja base, sur les bords et souvent le long de la suture, marquées sur le disque de plu- sieurs taches et linéaments testacés plus ou moins confluents, avec l’ex- trémilé plus ou moins de cètte même couleur ; elles sont couvertes d’une pubescence couchée très-rare, très-courte et très-facile à enlever ; épi- pleures d'un testacé päle. Dessous du corps d’un brun noirâtre ; pattes rousses; antennes testacées, avec l’extrémité des derniers articles légère- ment rembrunie. Borak. 29. H. LITURATUS Fabr., æanthopus Steph. — Djebel-ech-Cheik, Jéru- salem, Borak, Mont-Carmel, Liban, Haramyeh (Syrie); Chypre. —Individus pris en grand nombre : les uns de coloration normale, d’autres à peine marqués de testacé aux épaules, d’autres au contraire presque entière 352 MAURICE RÉGIMBART. ment jaunes, ne conservant de brun ou de noir que le disque des élytres, presque toujours sans teinte ferrugineuse aux bords latéraux du corselet. Var. humilis Klug. — Chypre ; Djebel-ech-Cheik. — Distinct du type par la coloration des élytres entièrement d’un brun marron, avec la base et les bords à peine plus clairs, 30. H. cyprius Régimbart, nov. sp. — H. discreto Fairmaire vicinus, sed minus convexus, multo magis elongatus, ovalis, haud parallelus, an- tice et postice magis altenuatus, in prothorace elytrisque plus minusve pubescens ; niger, vertice obscure ferrugineo ; elytrorum lateribus et basi sæpe vage fuscescentibus, epipleuris nigris ; infra valde profundeque, supra dense nec tam profunde punctatus ; pedibus totis rufo-ferrugineis ; anten- nis sat crassis, ad basin testaceis, postea fusco-nigricäntibus; prothorace ante basin sulco transverso obsoleto et utrinque fovea lata a Long. 3 1/4 à 3 1/2 mill Celte espèce appartient au groupe nombreux et difficile des Hydro- porus noirs. Il est voisin de l’'H. discretus Fairmaire ; mais il esl moins convexe, beaucoup plus allongé, régulièrement ovale, non parallèle et par suite bien plus atténué en avant et en arrière. Il est entièrement noir et plus ou moins pubescent sur le corselet et les élytres ; le sommet de la tête est marqué d’une tache transversale d’un ferrugineux sombre, les élytres ont souvent à la base et sur les côtés une teinte vaguement brunâtre ; toutes les pattes sont d’un roux ferrugineux, les antennes un peu épaisses, testacées à la base, noirâtres dans les deux derniers tiers. Tout le dessous du corps est couvert de gros points enfoncés très-mar- qués ; tout le dessus est ponctué assez finement et densément, surtout sur le corselet, qui est presque rugueux, et qui, en outre, présente en avant de Ja base un sillon en forme d’accolade, terminé de chaque côlé par une fossetle rugueuse et bien marquée ; les deux lignes de points enfoncés des élytres sont bien apparentes, tandis qu’elles sont à peine indiquées chez le discretus. Chypre. 34. H. FLAvIPES Oliv. — Smyrne. 39. H. SepiLcort Régimb., nov. sp. — H. vario Aubé sat vicinus, sed mullo magis depressus et elongatus, haud dilatatus ; capite rufo, ad ver- Dytiscides et Gyrinides d'Orient. 353 ticem et oculos infuscato ; prothorace rufo, antice, postice et in disco late infuscalo, ad latera et busin punctulalo, in medio fere lævi atque striga fere marginali utrinque impresso. Elytris sparsim punctulatis, depressis, elongato-ovatis, haud dilatatis nec attenuatis, nigro-fuscis, laleribus, véltis tribus longitudinalibus, macula sublaterali post medium et apice testaceis : vitla interiore brevissima, sæpe obsoleta, secunda plus minusve abbreviata et ad basin extus hamulata, terlia apicem attingente, et antice cum mar- gine, ad medium cum macula sublaterali confluente ; epipleuris lestaceis. Subtlus niger, ano ferrugineo ; pedibus rufo-ferrugineis ; antennis ad basin teslaceis, postea infuscatis, — Long. 2 1/3 mill. Assez voisin de l’H. varius Aubé, beaucoup plus allongé, plus déprimé. Tête rousse, obscurcie sur le vertex et la partie interne des yeux ; cor- selet roussâtre, largement obscurci sur le disque ainsi que sur les bords antérieur et postérieur, finement ponctué surtout le long de la base et sur les côtés, presque lisse au milieu, marqué en outre d’une strie fine, mais profonde, assez voisine du bord latéral. Élytres d’un brun noirâtre, avec une bordure jaune qui s’élargit à l'extrémité en forme de tache ; elles présentent en outre trois lignes longitudinales et une tache sublatérale de même couleur : la ligne interne, très-courie el en forme de lache allon- gée, s'arrête au quart antérieur et manque souvent ; la suivante, parfois interrompue ou même réduite à un point basilaire, se termine après le milieu à côté de la tache sublatérale et présente ordinairement à la base un crochet en forme d’hameçon et dirigé en dehors ; l’externe enfin semble sortir de la bordure un peu après la base et se termine à la tache apicale en s’anastomosant souvent avec la tache sublatérale située un peu après le milieu et non constante. Dessous du corps fortement ponctué, noir, avec l’anus ferrugineux ; pattes testacées, les postérieures plus fon- cées ; antennes testacées, avec l'extrémité des sept derniers articles brun foncé. Djebel-ech-Cheik, Borak. J'ai dédié celte jolie espèce à M. Maurice Sédillot, qui a bien voulu me communiquer les insectes de Ch. de la Brûlerie. 33. H. GEMINUS Fabr. — Damas. — Un seul individu, distinct du type ordinaire par ses élytres jaunes, avec une grande tache discoïdale arrondie, un peu irrégulière, brune. (1877) 93 354 MAURICE RÉGIMBART, -- Dytiscides el Gyrinides d'Orient. 84. H. conFusus Klug, —Le Caire; Borak, Ayoun-Mouça.— Le Catalogue de Munich le réunit au geminus Fabr. comme variété ; je crois cependant que c’est une espèce distincte, ear, outre la coloration du corselet et des élytres qui est différente, les bords latéraux du premier sont plus arron- dis, l’angle thoraco-élytral est plus accentué, la ponctuation plus fine et la forme un peu plus allongée. 35. H. ANGuLARIS Klug. — Le Caire. 36. H. MINUTISSIMUS Germ. — Smyrne. 37. H. SIGNATELLUS Klug. — Le Caire; Jourdain. 38. H. PENTAGRAMMUS Schaum. — Le Caire. — Assez semblable au confusus Klug, mais plus allongé, testacé en dessous ; lête immaculée, élytres testacées, avec la suture et deux bandes longitudinales brunes, entières et réunies postérieurement. 89. CNEMIDOTUS CÆSUS Duft. — Damas. L0. HALIPLUS MACULIPENNIS Schaum, — Djcbcl-ech-Cheik. HA, H. VARIEGATUS Sturm. — Djebel-cch-Cheik.— Individus générale- ment très-pelits. h2, H. LINEATOCOLLIS Marsh. — Djebel-ech-Cheik, Smyrne. L3. GYRINUS BICOLOR Payk. — Jaffa. — Un seul exemplaire. Uk. G. DEsEANt Brullé, æneus Aubé, nitens Suffr. — Le Caire; Chypre; Tibériade, Jaffa. 45. G. striATUS Fabr., strigosus Aubé, festivus Klug. — Chypre. — Un seul exemplaire. 46. DINEUTES suBsPiNOsus Klug, dentipennis Mac Léay. — Le Caire ; Chypre, Jaffa. DESCRIPTIONS DE DYTISCIDES nouveaux de Manille Par M. le Dr Maurice RÉGIMBART, (Séance du 25 Avril 1877.) 4. Hyparicus BAERI Régimbart, Bulletin (4) 4877, p. Lxxvrr1. — Ovale, assez court, peu convexe. Tête d’un testacé jaune avec le vertex et le tour des yeux noirs, marquée sur le front de deux petites taches noires obliques, souvent réunies postérieurement en forme d’accent circonflexe. Corselet de même couleur que la tête, bordé de noir antérieurement el postérieurement : la bordure antérieure assez étroite, la postérieure au contraire large au milieu et amincie à ses extrémités, qui touchent les angles postérieurs à peu près droits et émoussés. Écusson noir. Élytres d'un beau jaune testacé avec la suture et deux bandes ne touchant pas les côtés largement noirs : la suture, s’élargissant obliquement de chaque côté à l'extrémité, englobe une petite tache jaune ; la première bande noire, très-irrégulière, présente une moitié interne très-large qui envoie en avant deux petits prolongements linéaires atteignant la base et en dehors desquels se trouve un trait noir linéaire analogue, mais complétement libre, et une moitié externe située beaucoup plus bas, plus étroite, de forme à peu près carrée dont le bord interne envoie quelquefois un pro- longement vers la seconde bande noire; celle-ci a la forme d’une grande tache arrondie largement réunie à la suture. Dessous du corps entière- ment noir avec les apophyses coxales postérieures et les derniers seg- ments abdominaux légèrement ferrugineux ; pattes antérieures et inler- (4) Les diagnoses latines de ces espèces ont paru dans le Bulletin des séances de la Société entomologique de France aux dates suivantes : 25 avril, 9 mai el 23 mai 1877. 856 MAURICE RÉGIMBART. médiaires testacées, les postérieures ferrugineuses avec les jambes et les tarses d’un brun noirâtre, munies de cils ferruginenx ; antennes et palpes testacés. — Longueur 43 mill. Découvert à Manille par M. G. Baer, à qui je l’ai dédié. 2. Hyparticus Paicippensis Wehncke, Stett. Zeit., 1876, p. 197. — H. Leveillei, Régimbart, Bulletin 1877, p. Lxxvirr. — Ovale, allongé, peu convexe. Tête noire avec la partie antérieure et le labre testacés. Cor- selet noir très-largement bordé de testacé ferrugineux. Écusson noir. Élytres de même couleur avec deux bandes longitudinales et une trans- versale à la base d’un testacé ferrugineux : la bande longitudinale externe, très-large, est marginale et occupe toute la longueur de l’élyire; la seconde bande, située un peu en dedans, est un peu oblique et vient se jeter dans la précédente un peu avant l'extrémité ; la bande transversale assez large, qui touche presque la base, part de la bande longitudinale interne et arrive presque au contact de la suture qu’elle n’atteint cepen- dant jamais; en outre, chez les individus très-colorés, les deux bandes longitudinales très-larges se rejoignent par une petile arcade à la base, et il existe entre elles une série de petites taches ferrugineuses qui les réunissent par places. Dessous du corps noir; carène prosternale d’un testacé ferrugineux à la base; pattes antérieures et intermédiaires d’un teslacé ferrugineux, les postérieures presque noires ; antennes d’un ferru- gineux clair. — Longueur 45 mill, Manille (M. Baer); j'avais dédié cette espèce à notre collègue M. Albert Léveillé, qui a eu l’obligeance de me communiquer les Hydrocanthares recueillis par M. Baer, à Manille. 3. COPELATUS QUADRISIGNATUS Régimbart, Bulletin 4877, p. LxXXVIIL. — Ovale-oblong, allongé, déprimé. Tête entièrement d’un testacé roussâtre. Corselet d’un testacé ferrugineux très-largement et très-confusément noi- râtre dans le milieu, avec les angles postérieurs droits et émoussés. Écus- son noirâtre. Élytres noires, ornées à la base d’une large bande jaune qui ne touche ni la suture ni les bords, et à l'extrémité d’une tache oblique allongée, d’un jaune plus foncé, également isolée; elles sont en outre marquées de six stries parfaitement entières et d’une seplième presque marginale qui n’occupe que la seconde moitié de l'élytre en em- piélant à peine sur la première moitié; épipleures ferrugineux. Dessous Dytiscides nouveaux de Manille. 307 du corps entièrement roussâtre avec l'extrémité de l'abdomen à peine rembrunie ; toutes les pattes de cette mème couleur, ainsi que les antennes et les palpes. — Longueur 6 mill. Manille (M. Baer). h. LaccopaiLus BaErt Régimbart, Bulletin 4877, p. Lxxvinr, — Ovale, peu allongé, à peine atténué en arrière, très-luisant, Tête d’un testacé pâle, munie sur le vertex de deux arcades grises transversales très-peu apparentes, ordinairement interrompues en deux moitiés, l’arcade anté- rieure plus petite que la postérieure qui l'embrasse. Corselet très-fine- ment réticulé, d’un beau jaune, marqué au bord antérieur d'une tache transversale noirâtre, au bord postérieur d’une bande étroite nojirâtre un peu courbe qui n’en occupe que le milieu. Élytres très-finement réticu- lées, d’un brun noir avec les bords latéraux, deux très-larges bandes transversales et souvent une ligne juxta-suturale très-étroite, d’un beau jaune : la première bande, séparée de la base par un étroit liseré noiralre et ne touchant pas la suture, présente sur son bord postérieur une saillie médiane et se réunit largement à la bordure; la seconde bande occupe tout le tiers postérieur de l’élytre, renferme une grosse tache noirâtre irrégulière et présente une saillie médiane sur son bord antérieur; la ligne juxta-suturale n’est bien visible que chez les individus très-colorés qui en outre présentent quelques petites taches jaunes plus ou moins con- fluentes le long du bord externe; épipleures jaunes. Dessous du corps noir ou d’un brun noir avec le milieu du sternum et les segments abdo- minaux plus ou moins ferrugineux ; palpes, antennes, pattes antérieure: et intermédiaires d’un testacé clair, les postérieures un peu plus foncées avec les tarses ferrugineux. — Long. 3 mill. 4/2. Manille (M. Baer). 5. LACCOPHILUS TRANSVERSALIS Régimbart, Bulletin 1877, p. LXXIX. — Très-voisin du précédent ; un peu plus petit, ovale, un peu allongé, légè- rement alténué en arrière, surtout chez le male. Tête d'un testacé pàle présentant les deux mêmes arcades grises; corselet identique, seulement la tache du bord antérieur est quelquefois à peine visible. Élytres noires ou d’un brun noir très-foncé avec deux bandes transversales, les épi- pleures et le sommet d'un beau jaune : la première bande assez étroite, 98 MAURICE RÉGIMBART. éloignée de la base et touchant presque la suture, est un peu onduleuse, denticulée sur sur ses bords et se réunit à l’épipleure; la seconde bande située vers le quart postérieur est étroite, irrégulière, souvent même assez mal limitée, largement réunie à la tache du sommet par une bordure marginale; chez certains individus très-colorés, la bande postérieure s'élargit sensiblement en empiétant surtout sur l'espace noir qui la sépare de la tache apicale, à laquelle elle se réunit alors par plusieurs prolonge- ments où taches plus où moins confluentes, et de plus la bordure margi- nale, qui normalement n'existe qu’à la partie postérieure, peut s’élargir et se prolonger jusqu’à la bande basilaire; il y a même certains individus dont la partie noire des élytres est semée de petites taches jaunâtres, très-peu apparentes et quelquefois un peu confluentes. Dessous du corps noir avec une teinte plus ou moins ferrugineuse sur les segments abdo- minaux ; antennes, palpes, pattes antérieures et intermédiaires d’un tes- tacé pâle, les postérieures plus foncées avec les cuisses ferrugineuses. — Longueur 3 mill 1/4 à 3 mill. 4/2. Manille (M. Baer). 6. LAccOPHILUS PROTEUS Régimbart, Bulletin 1877, p. LxxIX. — Ovale- allongé, atténué en arrière, surtout chez le mâle, qui est en général plus petit. Tête entièrement d’un testacé pâle. Corselet de même couleur, muni d’une petite bande noire transversale sur le milieu du bord posté- rieur, quelquefois très-étroitement assombri sur le milieu du bord anté- rieur. Élytres fort variables pour la coloration : le plus souvent elles sont d'un brun noirâtre plus ou moins foncé, avec les bords jaunâtres, et cou- vertes d’une multitude de petites lignes jaunes ondulées en zigzag, qui en devenant plus visibles et plus confluentes forment trois bandes peu sen- sibles à la base, au quart postérieur et à l’extrémité ; chez les individus très-colorés, ces bandes sont bien visibles, mais elles ne sont jamais entières; au contraire, chez les individus moins colorés, elles disparaissent presque, surtout la basilaire, et alors les petites lignes onduleuses sont peu visibles et très-interrompues sur le milieu du disque. Dessous du co-ps noirâtre avec l'abdomen ferrugineux; antennes, palpes, pattes antérieures et intermédiaires d’un testacé pâle, les postérieures un peu plus foncées. — Longueur 2 mill, 3/4 à 3 mill, 4/2. Manille (M. Baer). Dytiscides nouveaux de Manille, 309 Ces trois espèces ont beaucoup d’analogie et j'ai longtemps hésité à les séparer ; cependant je m'y suis décidé, car sur plus de quarante indivi- dus que m'a communiqués M. Léveillé, je n'ai pu trouver aucun passage marqué. La dernière, en outre, se distingue constamment par sa forme plus étroite, plus atténuée en arrière et par sa taille ordinairement plus petite. 7. LACCOPHILUS HYDATICOIDES Régimbart, Bulletin 1877, p. LXXIX. — Ovale, fort peu allongé, nullement atténué en arrière, assez convexe. Tête d’un testacé orangé. Corselet d’un beau jaune d’or avec les bords antérieur et postérieur très-largement bordés de noir. Élytres noires avec une étroite bordure marginale, une bande transversale à la base, deux taches discoïdales et une tache apicale d’un beau jaune d’or : la bande transversale, un peu éloignée de la base et ne touchant pas la suture, s’amincit extérieurement pour s’élargir ensuite et se jeter dans la bordure marginale; des deux taches discoïdales linterne est allongée, voisine de la suture et située au milieu de la longueur de l’élytre; la seconde un peu plus postérieure et plus large, située en dehors, se réunit plus ou moins largement à la bordure; enfin la tache apicale, très-grande, est lar- gement unie à la bordure et ne touche pas la suture; les épipleures sont noirâtres à la base. Dessous du corps noir, plus ou moins teinté de fer- rugineux sur l’abdomen; antennes, palpes, paties antérieures et inter- médiaires testacées, les postérieures plus foncées avec les tarses noirâtres. — Longueur 3 mill. Manille (M. Baer). 8. HYDROCANTHUS AURITUS Régimbart, Bulletin 4877, p. LXXIX. — Ovale, assez allongé, un peu atténué et assez fortement acuminé en arrière. Entièrement d’un beau noir très-luisant; labre et chaperon d’un testacé jaunâtre ; sur le corselet, en arrière et en dedans des yeux, existe une petite tache triangulaire d'un jaune ferrugineux qui occupé l'angle antérieur, Antennes, palpes, pattes antérieures et intermédiaires d’un testacé assez pâle, les postérieures ferrugineuses, avec la jambe et le tarse presque noirs. Élytres semées, dans le tiers postérieur, de quelques points assez gros dont un certain nombre remontent en formant deux séries à peine visibles. — Longueur 2 mill, 3/4 à 3 mill, Manille (M. Baer). 360 MAURICE REGIMBART. 9. OxYNOPTILUS (HYDROVATUS) FERRUGATUS Régimbart, Bulletin 4877, p. LxxIx. — Ovale, très-court, presque arrondi, à peine atténué en arrière, mais fortement acuminé. Tête d’un testacé rougeâtre, finement ponctuée; chaperon étroitement rebordé et très-légèrement concave au bord anté- rieur ; corselet d’un testacé rougeâtre, légèrement et très-étroitement assombri au milieu du bord postérieur, assez finement, mais fortement ponctué. Élytres couvertes d’une porctuation un peu plus grosse et plus forte, d’un testacé ferrugineux, plus ou moins assombries à la base, le long de la suture et à l’extrémité, légèrement éclaircies au contraire sur les bords. Elles sont franchement acuminées, sans que la pointe soit le moins du monde émoussée; épipleures rougeâtres. Dessous du corps d’un testacé rougeûlre, ainsi que les antennes et les pattes. — Longueur 2 mill. 1/2 à 2 mill. 3/4. Manille (M. Baer). 40. HYDROPORUS PSEUDO-GEMINUS Régimbart, Bulletin 4877, p. LxxIx. — Espèce très-voisine de l’'H. geminus F. d'Europe, ce qui nécessite une description comparative. Forme beaucoup plus allongée et oblongue; tête jaunâire, noirâtre sur le vertex et autour des yeux; corselel jaune bordé de noir très-largement en arrière, plus étroitement en avant, à côtés bien arrondis, à peine plus large en arrière qu’en avant, formant avec les élytres un angle rentrant fort accusé, marqué de chaque côté de la base d’une strie courte oblique en dedans; angles postérieurs obtus; chez le geminus, au contraire, le corselet est bien plus large en arrière qu’en avant, car les côtés sont obliques et presque rectilignes, l’angle formé avec les élytres n’est pour ainsi dire point sensible et les angles posté- rieurs sont droits; du reste même ponctuation. Élytres oblongues, mais non parallèles avec la strie basilaire, faisant exactement suite à celle du corselet en formant un angle très-ouvert ; chez le geminus, les élytres sont plus ovales et leur strie ne fait pas suile à celle du corselet, mais est située un peu en dedans; du reste, même ponctuation, même strie suturale, même coloration, un peu plus orangée cependant et pubescence plus apparente et comme dorée. Dessous du corps entièrement noir; pattes testacées; antennes un peu épaissies et entièrement testacées, tandis que chez le geminus elles sont jaunes à la base et noires dans la seconde moitié. — Longueur 2 mill. Manille (M. Baer). Dytiscides nouveaux de Manille. 361 11. Hyproporus ATOMUS Régimbart, Bulletin 1877, p. Lxxx. — Je ne connais aucune espèce d’'Hydroporus qui soit aussi pelite. Ovale, fort peu allongé, déprimé. Têle d’un testacé pâle avec le chaperon bien rebordé, Corselet de même couleur, très-élroitement noirâtre au bord antérieur, muni sur le bord postérieur de deux taches sombres peu appa- rentes et mal limitées, légèrement ponctué avec le disque presque lisse; strie courte, à peine oblique. Élytres régulièrement et assez fortement ponctuées, d’un gris jaunâtre clair, avec la région scutellaire et la suture noirâtres, présentant en outre, au milieu, une tache suturale carrée sombre et très-peu apparente, et une autre analogue en forme de bande transversale presque à l'extrémité ; pas de strie suturale, strie basi- laire assez courte, faisant à peu près suite à celle du corselet; épipleures jaune clair. Dessous du corps d’un testacé roussâtre, ainsi que les pattes; antennes plus claires. — Longueur 4 mill. 1/4. Manille (M. Baer). 42. HYPHYDRUS XANTHOMELAS Régimbart, Bulletin 4877, p. Lxxx. — Forme ovale, fort peu allongée, assez fortement convexe en dessus et en dessous. Tôte finement ponctuée, testacée, ayant souvent sur le vertex deux petites taches un peu obscures et peu apparentes ; chaperon fort peu arrondi, bien rebordé, muni de chaque côté d’une profonde fossette arrondie, Corselet très-densément et fortement ponctué, à bord antérieur presque droit, à peine avancé sur la tête, à bord postérieur très-avancé anguleusement sur la suture des élytres, d’un beau noir brillant avec les bords latéraux plus ou moins vaguement bordés de testacé ferrugineux, celte couleur s’avançant souvent sur le bord antérieur. Élytres très-densément et fortement ponctuées, d’un testacé orangé, avec un fin liseré à la base, la région scutellaire, la suture, un point huméral, trois taches dans Ja première moitié et presque la dernière moitié d’un beau noir : la tache interne située près de la suture est allongée, dilatée en dehors et prolon- gée postérieurement ; la tache médiane linéaire est située plus en dehors; l'externe également linéaire, presque marginale, est toujours libre; le point huméral, situé entre ces deux dernières taches, est souvent réuni à la médiane; le dernier tiers de lélytre, noir, présente en dehors une ligne jaune souvent réunie en arrière à un prolongement jaune qui longe la suture, et sur sa partie antérieure un autre prolongement jaune. 362 MAURICE RÉGIMBART. — Dytiscides nouveaux de Manille. Toutes ces taches noires sont très-variables comme intensité : tantôt elles sont presque libres, tantôt au contraire assez confluentes à la partie postérieure surtout. Épipleures jaunes avec un petit trait noir marginal. Cette description se rapporte au mâle. La femelle est un peu plus petite et un peu moins brillante, beaucoup plus finement ponctuée; son corselet, plus largement bordé de testacé ferrugineux sur le bord antérieur, présente souvent sur le disque une tache de même couleur plus ou moins distincte et isolée ; les taches des élytres sont semblables. Dessous du corps noir avec une teinte plus ou moins ferrugineuse ; antennes et pattes testacées, les tarses noirâtres. — Longueur 4 mill. à k mill. 3/4. Manille (M. Baer). Diagnoses de LYCIDES nouveaux {re PARTIE, e Par M. J. BOURGEOIS. (Séance du 22 Août 1877.) 1. Lycus LEVEILLEI Bourg. d}, Breviter ovatus, subplanatus, glaber, subopacus, rubro-ochraceus, thoracis vitta lata media, scutello, elytrorum basi latissime fasciaque mar- ginali posteriorem dimidiam partem ambiente nigris, sublus nilidus, niger, abdomine, ultimo segmento excepto, ochraceo ; prothorace subtra- peziformi, lateribus reflexo-marginatis, rugosis, angulis anticis rotun- datis, posticis retusis ; elytris basi thorace angustioribus, in triente ante- riori vero valde ad marginem rotundato-ampliatis, dein apicem versus sensim attenuatis, apice subrecle truncatis (angulo marginali subrotundato, mutico, suturali in spinam producto), irregulariter reticulatis, éntervallis reticuli fortiter punctatis, 3-costatis, terlia costa ad humerum cristata, crista poslice excisa, mucronata; abdominis segmentis 8 conspicuis, penul- timo emarginato, ullimo triangulariter elongato. $. À mare differt elytris magis elongatis, ad marginem minus late ampliatis, apice integris, crista humerali rotundata, postice haud excisa, mutica, abdominis segmentis tantum 7 conspicuis, medio nigris, latera- liter ochraceis, penultimo inlegro, ullimo subtriangulari, apice leviter inciso, omnino nigro. Long. 18-23 mill,; lat. hum. 4-5 4/2 mill.; lat. max. 41-15 mill, Var, à. Nigredine basali in 3 maculas, unam scutellarem, duasque sub- marginales, rotundatas, evadente. Var. 8. Nigredine basali ad maculam unicam, scutellarem, sæpius obso- lelam, recidente. Gabon, Vieux-Calabar. — Coll, des Musées de Dresde, de Berlin, de Mniszech, la mienne, 364 J. BOURGEOIS. Voisin du L. constrictus Fähr. (S cuspidatus Klug), mais très-distinct ; en diffère surtout par la forme de la bande marginale des élytres, cons- tamment moins large et non dilatée postérieurement en une tache apicale, par la coloration noire basilaire, dont le L. constrictus ne présente jamais de trace, et par l’abdomen d’un jaune ochracé chez le mâle, sauf le der- nier segment et quelquefois le milieu de l’avant-dernier qui sont noirs. : 2. Lycus RAFFRAYI Bourg. d.'Obcordatus, subplanatus, supra brevissime sericeo-pubescens, parum nitidus, ochraceus, thoracis disco fere toto, macula scutellari elytrorum- que triente apicali sinuatim nigris, subtus nilidus, niger, abdomine ochraceo, medio plus minusve (segmento ultimo omnino) infuscato ; pro- thorace subtrianguluri, basi longitudine fere duplo latiore, apice angu- latim retuso, lateribus late reflexo-marginatis, rugosis, angulis posticis subacutis ; elytris basi thorace angustioribus, pone humeros vero usque ultra medium arcuatim dilatatis, dein apicem versus rotundatim atte- nualis, reticulatis, intervallis reticuli rugoso-punctatis, 4-costatis, costis duabus suturæ proximis elevatioribus , tertia antice abbreviata, quarta ad humerum rotundatim cristata; abdominis segmentis 8 conspicuis, penultimo postice integro, ultimo triangulariter elongato. $. Elytris fere parallelis, abdominis segmentis tantum 7 conspicuis, medio nigris, lateraliter ochraceis, ultimo subtrapeziformi. Long. 41-15 mill.; lat. hum. 3-4 mill.; lat. max. 7-9 mill. Abyssinié (A. Raffray). — Coll. de Bonvouloir, la mienne. celte espèce rappelle par son faciès le L. Bremei Guér.; elle s’en éloigne toutefois à première vue par l’absence d’une gouttière marginale aux élytres et par la dilatation humérale affectant la forme d’une crête arron- die au lieu d’un renflement intercostal. Il serait plus aisé de la confondre avec le L. zonatus Fàhr.; mais la conformation de son corselet, dont les bords latéraux, non sinués, sont beaucoup plus largement relevés, l’ab- sence constante d’une bande noire basilaire occupant toute la largeur des élytres et la dilatation de celles-ci chez le mâle l'en distinguent suffisam- ment. . Je crois utile de faire observer, à propos du L. Bremei Guér., que la description qu’en donne Fähræus (Bohem., [ns. Caffr., 1, 2, p. 427) ne 2 où ui gen PE TT SE, Diagnoses de Lycides nouveaux. 365 s'applique nullement à celte espèce et doit être rapportée au L. dentipes Dalm. 3. LYCUS ADUMBRATUS Bourg. d. Oblongus, glaber, subnitidus, luteus, thoracis plaga elongata media,. vitta longitudinali prope scutellum utrinque sicut et elytrorum postica parte sinuatim nigris, subtus niger vel piceus, pectore, femoribus abdomi- neque plus minusve testaceo-maculatis; prothorace fere semilunato, basi longitudine latiore, dorso profunde sulcato, lateribus late marginutis, explanatis, antice leviter deflexis, sat parce ruguloso-punctatis ; elytris elongato-ovatis, ad marginem paulum ampliatis, lateraliter devexis, for- titer rugoso-punctatis, L-costatis, terlia costa abbreviata, callo humerali parum elevato ; abdominis segmentis 8 conspicuis, ultimo triangulariter elongato. Q. A mare differt elytris subparallelis, ad marginem haud ampliatis, prothorace lateraliter minus arcuato, fere trapeziformi, laleribus reflexo- marginatis, antice haud deflexis, abdominis segmentis tantum 7 conspi- cuis, ultimo subtriangulari, ante apicem utrinque sinuato, corpore subtus sæpissime omnino nigro. Long. 45-18 mill.; lat. hum. 3-5 mill.; lat. max. 6-8 milL États-Unis de Colombie : Ocaña (Landolt), Ubäque, Muzo (E. Steinheil). — Coll. E. Steinheil, la mienne, Voisin du L. loripes Chevrolat. k. DICTYOPTERA EXIMIA Bourg. — Lygistopterus eximius Dej. ën coll. Elongata, parum convexa, pilis sericeis, prostratis, dense vestita, nigra vel cæruleo-nigra, thoracis lateribus late elytrisque, macula apicali antice arcuatim dilatata excepta, sanguineis, subtus nitidior, pube rariore; pro- thorace subquadrato, latiludine breviore, antrorsum nonnihil angustato, angulis (præsertim anticis) rotundatis, dorso canaliculato ; elytris apicem versus sensim dilatatis, sub pube fortiter punctatis, costis 4 levibus, tertia vix conspicua, instructis, ad humeros paulum inflatis. d. Abdominis segmentis 8 conspicuis, penullimo in medio arcuatim emarginato, ultimo angustato, labello infertori lanceolato, excavato. D 4 866 J. BOURGEO1S. — fiagnoses de Lycides nouveaux. $. Abdominis segmentis 7 conspicuis, ultimo transverso, postice utrin- que sinuato, apice inciso, subtus longitudinaliter sulcato. Long. 43-17 mill.; lat, hum. 2 4/2-4 mill.; lat, max, 5-7 mill. Colombie, Venezuela. — Coll. des Musées de Bruxelles, de Dresde, doc- teur Haag-Rutenberg, de Bonvouloir, Jekel, la mienne. J'ai conservé à cette espèce et à la suivante les noms spécifiques sous lesquels je les ai vues désignées dans plusieurs collections. 5, CALOPTERON DILATATUM Bourg. — Characius dilatatus Reiche zn coll. Fere orbiculatum, parum conveæum, pubescens, nitidum, fuscum, tho- racis lateribus elytrorumque fascia transversa pone medium flavis, subtus piceum ; prothorace subtrapeziformi, latitudine basali paullo longiore, antice et lateraliter rugoso-punctato, lateribus reflexo-marginatis, sinua- Lis, angulis anticis rotundatis, posticis oblique productis, subacutis ; ely- très amplissimis, pone humeros usque ultra medium valde orbiculatim dilatatis, dein apicem versus similiter attenuatis, pellucidis, 4-costatis, tertia costa minus elevata, quarta ad humerum dilatata, intervallis costa- rum clalhris transversis in arcolis divisis, arcolis concavatis, costula in quinto intervallo postice sæpius apparente. d. Abdominis segmentis 8 conspicuis, penultimo postice in medio arcua-= tim cmarginato. ® Abdominis segmentis tantum 7 conspicuis, ultimo subtrapezifornu. Long. 10-12 mill.; lat. hum. 2-3 mill.; lat. max. 8-10 mill. Var. « Elytris violaceo-nitidis, fascia ut in typo. Colombie. Un individu mâle de la variété. a été capturé à la Vega par M. E: Steinheil. — Coll, des Musées de Bruxelles, de Dresde, E. Steinheil, la mienne. cette espèce vient se placer près du C. flavicauda Kirsch. La forme presque orbiculaire de ses élytres et son système de coloration la dis- tinguent de toutes celles qui sont décrites jusqu’à présent. Note sur le BOMBYX CANENSIS Millière Par M. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE. # (Séance du 28 Novembre 1877.) EDR ER A Je possède dans ma collection, depuis près d’une vingtaine d'années, le Bombyx que vient de décrire et de faire figurer M. Millière, sous le nom de Canensis, dans le volume de cette année-ci de nos Annales, p. 5, fig. 9 et 40 de la pl. 4°, L’individu en question est une femelle qui est éclose chez moi, à Paris, le 1° janvier 1860 et qui provenait de chenilles que j'avais récoltées en Sicile l’été précédent, aux environs de Palerme, dans le magnifique parc royal de La Favorita où, pendant toute une saison, je fis de nombreuses explorations entomologiques. J'ai signalé ce Bombyæ dans le compte rendu de mes chasses en Sicile, publié dans nos Annales (année 1860) et je l’ai rapporté comme variété au Bombyt populi. Quand je trouvai ce Bombyæx éclos dans mes boîtes, je fus d’abord tenté à première vue de le décrire comme espèce nouvelle, ainsi que l'a fait M. Millière; mais un examen attentif et la comparaison de ce Lépi- doptère avec des Bombyæ populi de diverses provenances, me firent penser qu’il n’offrait pas de caractères spécifiques assez sérieux pour le séparer du populi qui se trouve répandu à peu près dans toute l'Europe du Nord au Midi, de l'Est à l'Ouest, et qui comme le Bombyæ cratægi, celui de ses congénères avec lequel il a le plus de rapports, doit égale- ment subir les modifications que les conditions géologiques et climalé- riques imposent à un si grand nombre de Lépidoptères, surtout chez les espèces dont les chenilles ne vivent pas exclusivement sur un seul végétal, la nourriture prise par la chenille ayant une influence assez grande, prin- cipalement sur le développement et la coloration de l’insecte qu'elle produira, La chenille du Bombyæx populi vit, ce qu'aucun lépidoptériste n’ignore, sur un assez grand nombre d’arbres d’essences fort différentes. On ne la trouve pas seulement, en effet, sur le peuplier comme semblerait l’indi- quer le nom appliqué à l'espèce par Linné, et sur les autres arbres blancs, 368 BELLIER DE LA CHAVIGNERIE. — Bombyx Canensis Milliere. tremble, bouleau etc., mais elle vit également sur le hétre, le châtaignier, l'épine, l'érable, le chéne, elc. Cette différence de nourriture ainsi que la différence de climat dans les localités habitées par le Bombyx populi doivent donc certainement modifier ce Bombyx comme elles modifient encore bien plus profondément le Bombyx cratægi qui lui aussi est une espèce cosmopolite. Les chenilles qui m'ont donné mon Bombyx sicilien avaient été trou- vées par moi appliquées sur les écorces du chêne (Quercus ilex). Le temps me manqua, il est vrai, pour entreprendre une description, mais d’après mes souvenirs elles différaient fort peu, si même elles différaient, de celles du Bombyx populi des environs de Paris auquel je les rapportai tout d’abord. On sait du reste combien la chenille du Bombyx populi est variable pour la taille, la couleur et le dessin. Quant aux mœurs, quant au cocon et même quant à l’époque de l’éclo- sion de linsecte parfait, il y avait tout à fait identité avec l'espèce de notre pays. Je crois donc que le Bombyx alpinus Zeller, des Alpes suisses, n’est, ainsi que l’a pensé M. le professeur Frey, qu’une variélé locale du Bom- byx populi des auteurs, qu’il en est de même du Bombyx Canensis Millière, et qu’il en sera de même des autres modifications qu’on ne man- quera certainement pas de découvrir plus tard chez une espèce répan- due dans un aussi grand nombre de pays, et vivant également sur un aussi grand nombre de végétaux différents. La meilleure manière, du reste, d’être fixé sur les variations que Pin- fluence du climat et de la nourriture est susceptible de produire chez le Bombyx populi, serait peut-être de transporter des contrées méridionales dans celles du Nord, et vice versa du Nord dans le Midi, des œufs de ce Bombyx, et d'élever pendant plusieurs générations les chenilles qu'on obtiendrait, en les observant avec soin et en les soumettant à diflérents modes d’alimentation. J'allais oublier de citer, à l’appui des modifications dont est susceptible le Bombyx populi, les deux variélés représentées par Herrich-Schäffer, pl. 47, fig. 87 et pl. 29, fig. 451. La première de ces variétés surtout, ne se rapproche-t-elle pas énormément de la variété Ganensis ? ane 2 rem EE 0 À OO EE — — TABLEAU ANALYTIQUE CHENILLES DE MA COLLECTION Par M. Tu. GOOSSENS, (Séance du 8 Mars 1876.) NOTODONTIDÆ Désirant étudier les chenilles, j'ai dû d’abord rechercher tous les moyens pour en connaître un grand nombre. Les iconographies indispensables m'ont beaucoup servi, mais il m'a fallu vérifier avec attention toutes les espèces afin d’en écarter celles mal figurées ou confondues avec d’autres. Javais contre moi l'isolement (l'échange des larves n’élant encore qu’accidentelle dans nos relations entomologiques); cependant j'ai pu réunir plus de 4,000 espèces, et j'ai pensé dès lors à un travail d’en- semble qui, employant la forme d’une analyse, rendrait facile à tout le monde la délermination et la connaissance de la première chenille ren- contrée ; mais j'ai dû bientôt reconnaître qu’un tel travail était, sinon impossible, du moins trop difficile pour le moment présent; le temps qu’il exigerait pour être assez étendu, me ferait remettre indéfiniment une publication que je crois utile, et qui, en m'attirant soit des critiques, soit des encouragements, servira loujours l’entomologie. Je me suis donc borné à faire d’abord l'analyse de certains groupes bien tranchés, et que j'ai à peu près au complet dans ma collection. Je présente aujourd’hui l’un d’eux à l’appréciation des entomologistes, et je suis persuadé que tous ceux qui voudront procéder avec méthode et en regardant de près, nommeront facilement une des espèces de la tribu des Notodontides. (1877) 24 370 TH. GOOSSENS. Je ne saurais trop remercier ceux de nos collègues qui ont bien voulu m'aider en m'envoyant des chenilles; et j'espère qu’ils verront avec plaisir que je n’ai pas gardé pour moi tous les détails que j'ai pu réunir avec leur aide. - Je me sers des termes connus en entomologie et que tous les trailés renferment. Je compte 41 segments dans le corps de la chenille : le premier à partir de la tête; le dernier ou segment anal sera le 41° (4). Tout le reste des termes employés dans l’'énumération de ce groupe doit être familier déjà à tous les entomologistes et ne présente guère de difficultés. Convaincu que la fixité d’un caractère a plus de valeur que son impor- tance réelle, j'ai adopté comme règle de signaler spécialement le point distinctif de chaque chenille; si j'en avais fait la description complète, mon travail aurait été aussi long que peu compréhensible. Il arrivera bien souvent que l’appendice le plus visible sera celui que je n'aurai pas cilé, c’est qu'alors il pourra se retrouver chez plusieurs espèces ou qu’il sera variable, Notodontidæ Boisduval. Petite tribu composée de familles assez différentes. Chenilles vivant généralement sur les arbres; à tête grosse, à marche lente, paresseuse ; de forme plus ou moins bizarre ; ayant, soit 14 pattes ct alors deux appendices rétractiles, soit 16 pattes ordinaires servant à la marche, mais dans certains groupes les deux pattes anales éloignées du plan pen- dant le repos. Elles sont le plus ordinairement glabres. (1) Le dernier segment est souvent divisé en deux par un pli; mais, quoique plus allongé, il ne porte qu’un stigmate. Chenilles de Notodontidæ. 371 GENRES : Harpyia — Dicranura, Pterostoma = Ptilodontis, Stauropus, Drynobia, Uropus, Gluphisia, Hybocampa = Harpyia, Ptilophora, Notodonta, Phalera = Pygæra. Lophopteryx, Cotes ANA RE Di etes ec « a: à 44 pattes, les deux anales remplacées par des filets. 2°. à 44 pattes, les anales remplacées par deux queues contenant des filets rétractiles................. 3°. à 14 pattes et deux anales fort longues avec une partie terminale rétractile, puis une demi-couronne de crochets; ces dernières pouvant servir à la pré- hension ....... bem oirsnucees ER b°. à 46 pattes ordinaires, glabres, avec éminences, de COUIERTS NÉE RER. seu BE e. 1 à 16 pattes, glabres, sans éminences ; à fond vert de teintes diverses. .....,.. PERMET IS CORPS DE RE 6°. à 16 pattes, faiblement velues, sans éminences...... 7°. à 16 pattes, pubescentes, avec éminences........... 8°. 372 TH. GOOSSENS. 4° Chenilles n’ayant pas de tache dorsale formant un manteau. De forme bizarre ; bosse pyramidale fourchue sur le 4° segment, bosses aiguës sur les 5°, 6°, 7 8e BEA CE ..... .......… (PL 8, fig. 1. OEuf, fig. 20.)—Chône.— 9 (1). 2° Chenilles n'ayant pas de tache dorsale formant un manteau ; les deux pattes anales remplacées par des filets. a. De forme bizarre ; deux bosses dorsales trian- gulaires sur les 4°, 5°, 6°, 7°, 8° et 9° seg- ments; quatre paltes écailleuses très- lchenes RE LR M A lee (PL 8, fig. 2.) — Hêtre, Chêne, Bou- leau, etc. — 8-9. 3° Chenilles ayant une tache dorsale formant un man- teau plus ou moins continu; les deux pattes anales remplacées par des filets divergents. I. Un mamelon sur le 3° segment; manteau en losange. a Deux pointes latérales sur le 4% segment; _ pattes écailleuses de couleur uniforme. Peuplier, Saule, Tremble, — 6-10. b. Deux taches noires latérales sur le 4° seg- ment; pattes écailleuses marquées de noir, (PI 8, fig. 3, OEuf.) — Saule, Peu- plier. — 6-7, 8-9. (1) Nous employons Les chiffres pour désigner les mois. Milhauseri. — terrifica. fagi. furcula. — fuscinula D. vinula. — Mminar. Chenilles de Notodontidæ. II. Un mamelon sur le 3° segment; manteau en ellipse (ovale allongé). a. Manteau descendant presque jusqu'aux stig- mates; uné tache ovale sur les flancs du 5° segment, une sur ceux du 10°........ Saule. — 6-7, 8-9. UT, Un mamelon sur le 3° segment ; manteau à appendice. a. Un manteau qui s'échappe de chaque côté du : corps, par dessus le 5° stigmate, et allant jusqu’à la 2° paire des membraneuses ; taches latérales du 1° segment peu visi- bles ; pattes brunes sans taches. ....... : (PL. 8, fig. 4, OŒuf.) — Tremble, — 6-7. IV. Un mamelon sur le 2° segment, deux .bosses latérales sur le 4°, a. Manteau interrompu, formant des marches, descendant en pointe sur le 7°; un point noir très-visible sur le 8°:5..2.......:.. (PL. 8, fig. 5.) — Hètre. — 9. V. Pas de mamelon; deux {ubercules saillants, latéraux, sur le 1° segment, a Manteau interrompu, arrondi à chaque seg- ment, descendant en ovale sur le 7°..... Peuplier. — 6, 8-10. &° Chenilles unies, de forme ordinaire, mais ayant les deux dernières pattes fort longues. a, Tête échancrée; proéminence conique très- élevée sur le 4° segment, une moins forte EUR CON CIRÉRPRSRR RSR Tnt doses else Orme.. — 5-6. 373 verbascti. ermineu. bicuspis bifida. ulmi. 374 TH. GOOSSENS. 5° Chenilles à 16 pattes, glabres, avec éminences ; de couleurs diverses. I. Chenilles luisantes ; le 41° segment relevé en bosse ; stigmatale très-indiquée en jaune. a De couleur verte.....s..soossossssessoce (PI. 8, fig. 6, OEuf.). — Saule, Peuplier, Bouleau, etc. — 7-8-9. b. De couleur. brune. .....-..s.osusosssene Aulne, Bouleau. — 6-10. II. Le 41° segment relevé en bosse; de formes bizarres ; très-variables pour la teinte. a. Une faible bosse unique sur le 5° segment... Bouleau. — 8-9. b. Le 5° et le 6° segment ayant chacun une bosse aiguë renversée en arrière. ....... Saule, Peuplier, Bouleau. — 6-10. c. Les 5°, 6° et 7° segments ayant chacun une bosse aiguë renversée en arrière. ....... Peuplier, Tremble, Saule, Bouleau. —6. d. Les 4°, 5°, 6° et 7° segments ayant chacun une bosse conique de hauteur différente. . (PI. 8, fig. 7.) — Aulne, Bouleau, Noi- setier. — 6, 10. e Le 4° segment avec un mamelon bifide et deux coniques sur les flancs. La bosse du 41° segment dessinant une sorte de pal- mette foncée entourée de clair. Tête avec un V blanc au-dessus de la bouche. Che- nille couleur de bois vert...........,. - (PL. 8, fig. 49.) — Chêne. — 8. dictæa. dictæoïdes. torva. zigzage trilophus. dromedarius, argentina. Chenilles de Notodontidæ. 37D III. Chenilles avec pointes roses sur le 11° seg- ment. Couleur variable. a Les 5°, 6°, 7°, 8° et 9° segments un peu en bosse ; une large bande sur les quatre pre- miers. Une pointe rose un peu bifide.... cucullina. — cuculla. (PI. 8, fig. 8; Œuf.) — Érable. — 8-9. b. Deux pointes roses écartées; ligne dorsale égale dans toute sa longueur.......... . camelina. (PL 8, fig. 9, Œuf.) — Tilleul, Chêne, Bouleau, Orme, Tremble, etc. — 6-11. 6° Chenilles à 16 pattes, glabres, sans éminences ; à fond vert de teintes diverses. I. Chenilles dont la ligne dorsale est indiquée par une bande. a. Bande dorsale verte bordée par deux lignes blanches ; cette bande coupée transversa- lement par trois traits blancs sur les der- TOR NAS IREMLS ARE RL EEE See plumigera. — contiguaria. (PI. 8, fig. 10.) — Érable. — 6-7. b. Bande dorsale bordée de deux lignes jaunes, une tache rouge sur les 2°, 3°, 7°, 8°, 9°, 10° et 11° segments; deux points noirs sur la tête (1). Variable de teinte........ crenata. (PI. 8, fig. 41 et 21.) — Peuplier. — 6-7, 9. (4) Quand cette chenille est jeune, les taches rouges ne sont pas marquées ; mais elle est toujours reconnaissable aux deux points noirs de la tête. Les autres chenilles n’ont pas ces points, excepté camelina, qui, jeune, à sur la tête deux larges taches, qui disparaissent à la 3° mue, et, d’ailleurs, les pointes roses du 44° segment empêchent qu’il y ait confusion. 376 TH. GOOSSENS. II. Chenilles à partie dorsale blanche, sans indica- tion de ligne dorsale. a. Limitée par deux sous-dorsales jaunes. Stig- matale orangée, éclairée de jaune. Crochets des écailleuses noirs. Tète foncée, avec la bouche jaune citron.....,,.... ane VOCRAONLE. : — roboris. (PI. 8, fig. 142, Œuf.) — Chèns. — 6. UL Chenilles à partie dorsale blanche, avec la ligne dorsale indiquée en vert. a. Stigmatale orangée, ombrée supérieurement en vert pur, lequel se fond de suite avec la teinte dorsale blanche. Stigmates accom- pagnés de points noir. Sat EU LE .. carmelila. — capucina. Chêne. — 7. IV. Ligne dorsale indiquée en vert, bordées de lignes. | a, Bordée de lignes blanches ; un filet blanc pour la sous-dorsale ; stigmatale rouge-orangé taché de jaune clair. Tête sans traits.... dodonea. — trimacula. (PL. 8, fig. 13, OŒuf.) — Chêne. — 6. b. Bordée de lignes de points blancs ; une ligne de points blancs. pour sous-dorsale ; une ligne mal indiquée en dessous. Stigmatale d’un blanc uni, bordée en dessus d’un filet rouge moins large... .... melagona. (PI. 8, fig. 14.) (1) — Hêtre. — 9. (2) Je figure cette chenille parce que Hübner a représenté sous ce nom une autre espèce (velitaris). La description d’Ochsenheimer, qui paraît faite d’après Hübner, ne se rapporte pas non plus à melagona. Chenilles de Notodonætid. c. Bordée de lignes de points blancs ; stigmatale ayant des taches latérales en bourrelet sur les 4° et 2° segments. Chevrons obliques sur les 1597 617%, 8°, 97140 et 11° sep ments. Tête verte avec quatre traits clairs. (PI. 8, fig. 15, OEuf.) — Bouleau. — 6. V. Ligne dorsale indiquée en vert, non bordée. a. Sous-dorsale double en deux lignes vert- foncé, une ligne blanche au milieu. Stig- matale blanche. Le 2° segment taché de rose plus ou moins étendu. Stigmates noirs, très-visibles, Toutes les pattes ta- CHÉES AO DIR eee nie ae Bouleau. — 8. VI. Ligne dorsale indiquée, mais non en vert. a. Indiquée par deux lignes de points à peine visibles. Stigmatale blanche et jaune s’é- tendant jusqu’à la bouche ; cette ligne plus ou moins ombrée de rouge. Tête couverte par un réseau blanchâtre,.... EEE © (PI. 8, fig. 16.) — Chêne. — 9. b. Indiquée par deux lignes de points blancs ; une ligne semblable pour la sous-dorsale. Stigmalale d’un rouge uni, bordée en des- sous d’un filet blanc plus étroit........ (PI, 8, fig. 29, Œuf.) — Chône. — 8. - c. Indiquée par deux lignes blanches granü- leuses ; un filet blanc pour la sous-dorsale. Stigmatale s'étendant jusqu’à la bouche; trepida. — tremula. bicolora. — bicoloria. querna. — roboris. velitaris. 377 378 TH. GOOSSENS. — Chenilles de Notodontidæ. elle est pointillée en jaune et rosée au 1° segment, lequel est bordé d’un filet noir. Tête verte avec deux traits clairs... (PI. 8, fig. 17, OEuf.) — Saule, Peu- plier, Tilleul. — 7, 40. 7° Chenilles faiblement velues, sans éminences. L Poils assez répandus, longs, blancs. a. Bigarrée jaune et noir; très-variable. Tête noire, avec les deux calottes cernées de jaune formant un A renversé. Ligne claire transverse au dernier segment.......... (PL 8, fig. 18, OEuf.) — Chêne, Saule, Bouleau. — 8-10. 8° Chenilles pubescentes, avec éminences peu sen- sibles. a, Bigarrée rouge noir. Tête noire avec le som- met taché de jaune ; bouche surmontée de deux taches jaunes horizontales. Le 14° seg- ment relevé en bosse noire éclairée de deux taches claires. 2.224400. Chêne. — 9-10. palpina. bucephala. bucephaloïdes. RECTIFICATIONS ET ADDITIONS à mes Promenades entomologiques . Par M. Épouarp PERRIS, Membre honoraire. (Séance du 12 Décembre 1877.) FEES Si la science est intéressée à connaître des faits nouveaux, elle est plus intéressée encore à être préservée de toute erreur, et je considère comme un devoir, pour celui qui a commis une méprise, de faire tout ce qui dépend de lui pour la réparer. C'est ce devoir que je viens remplir en rectifiant quelques indications erronées que contient le récit de mes Nou- velles promenades entomologiques insérées dans les Annales de la Société entomologique de France, 14876, p. 171. J'ai donné, p. 211, la description sommaire d’une Tephritis obtenue des baies de l’Aubépine par M. Lafaury et dont il m'est né cette année un assez grand nombre provenant de fruits de même nature. Je n’ai pas osé affirmer que ce Diptère fût nouveau, mais j'ai proposé, dans ce dernier cas, de lui donner le nom de Tephritis oxyacanthæ. M. Bigot, à qui je l’ai envoyé, a levé mes incertitudes et m’a appris, ce que j'ai reconnu plus tard être vrai en consultant un ouvrage dont j'étais entiè- rement dépourvu, que celte espèce est la Trypeta antica Wied., Gaidii Meig. et Zett., Anomæa antica Schiner. Page 249, j'ai décrit comme genre nouveau, sous le nom de Spheco- lyma, et comme espèce nouvelle sous le nom de flava, un Diptère de la tribu des Anthomyzides, obtenu de larves trouvées dans un nid de Vespa germanica. Cest encore M. Bigot qui m'a fait remarquer que cet insecte est l’'Anthomyta inanis Fall., Meig., Macq., Zelt., Schin., et l’Acanthiptera inanis Rondani. Cette rectification me paraît exacte, et je supprime ma Sphecolyma flava, mais je n’admets pas que ce Diptère soit une véritable Anthomyia et j'admets sans réserve le genre Acan- thiptera que M. Rondani a formé à son sujet. Page 219, j'ai dit les raisons pour lesquelles je considérais le Mzcro- myrma pygmæa de Léon Dufour, comme étant le même insecte que le Plagiolepis (Formica) pygmæa de Latreille, et la principale de ces rai- 380 ÉD. PERRIS. sons était que je possédais, donnés par Léon Dufour lui-même, deux individus de sa Micromyrma qui n'étaient autres que le Plagiolepis et qui, contrairement aux assertions de l’auteur, avaient une écaille au pétiole de l’abdomen et onze articles seulement aux antennes au lieu de douze. M. Emery, de Naples, auteur de travaux très-estimables sur les For- micides, m’écrivait ce qui suit le 19 novembre 1876, après avoir lu ma relation : « Une observation sur la Mécromyrma pygmaæa Duf. La question est « plus compliquée que vous ne paraissez le croire. Mayr avait eu jadis « en communication un exemplaire typique qu’il dit être un petit Tapi- « noma erraticum. Roger décrit un exemplaire authentique de notre espèce qu'il dit être différente de l’erraticum et maintient la validité { 2 « du genre Micromyrma. Il paraît donc bien que Léon Dufour a eu sous « les yeux un insecte différent de la Formica pygmæa de Latreille « (aujourd'hui Plagiolepis). 11 faudrait chercher la Micromyrma parmi les « colonies de Tapinoma; elle doit ressembler à un petit Tapinoma « erratlicum. » Ces observations me donnaient à penser, et comme mon ami Alex. Laboulbène est possesseur de la collection Léon Dufour qui doit contenir encore des individus de l’espèce litigieuse, je nourrissais la pensée de m'adresser à lui pour arriver à résoudre la question, lorsqu'un heureux hasard est venu m’en donner la solution. Le 20 août dernier, me trouvant chez un de mes amis à plusieurs lieues de Mont-de-Marsan, en pleine région pinicole et sablonneuse, et me promenant avec lui dans son jardin, je cédais de temps en temps à la tentation qui me pousse toujours à faire des recherches. M’élant appro- ché d’un ascez gros échalas de chêne, j'aperçus un très-petit insecte ayant tout l'air d’une Fourmi, d’une agilité extrême et qui disparut subitement dans une crevasse. Plus loin un piquet de bois de pin devint l'objet de mes investigations et un insecte semblable aitira mon attention. Je m'empressai de le happer avec le bout de mon index humecté, et soit en frappant le piquet, soit en lui faisant de nombreuses visites, je parvins à capturer sept individus, après en avoir manqué deux où trois autres. Le déclin du jour et l'heure du départ me forcèrent à discontinuer mes recherches. Cette petite Fourmi à la fois si ingambe et lignicole et que, pour ces motifs, je ne pouvais rapporter à la Plagiolepis qui est bien moins alerte et terricole, m'intriguait singulièrement et j'élais très-impalient de faire RÉ, en : Promenades entomologiques. 384 plus ample connaissance avec elle. Le lendemain matin, je la soumettais à une forte loupe, et quels furent mon étonnement et ma joie de voir la représentation exacte de la figure donnée par Léon Dufour de sa Micro- myrma (Soc ent. Fr. 1857, pl. 4.) Le pétiole était bien absolument Gé- pourvu d’écaille, les antennes avaient bien douze articles, la taille attei- gnait à peine une demi-ligne. Réparation d'honneur donc à la mémoire de mon ancien et illusire ami; mais On conviendra que si un instant je lui ai fait injure, j'ai quel- que droit de plaider les circonstances atténuantes, puisqu'il ma induit lui-même en erreur en me donnant par mégarde, comme étant” son espèce, deux individus de la Plagiolepis, commune chez nous, et en exprimant presque la conviclion que sa Mécromyrma était le même insecte que la Formica pymæa de Latreille. Peut-être néanmoins aurait- il pu se méfier davantage de cette assimilation, à cause de la différence des mœurs. Il avait trouvé, en effet, une fourmilière de Micromyrma errant sur un tronc rugueux de vigne et occupée aù transport de ses nymphes, tandis que Latreille avait observé celles de la Formica pygmaæa sous des pierres, ce qui. indiquait une habitation souterraine. On saura de plus en plus aujourd’hui que l'espèce qui cesse d’être litigieuse doit être cherchée sur les bois à partir du mois de mai, puisque celles de Léon Dufour avaient déjà des nymphes dans la première quinzaine de juin, et que peut-être à la fin d’aoûl on n’en rencontre guère plus, puisque je n’en ai pris que sept et que l’ami à qui je m’empressai d'écrire pour qu’il leur fit la chasse, n’en a vu que deux de plus. On saura aussi que les conditions géologiques doivent lui être indifférenties, car Léon Dufour l'avait trouvée dans la partie montueuse et argileuse du départe- ment, tandis que je l’ai prise dans la partie non accidentée et sablon- neuse. Peu lui importe aussi l'essence du bois où elle niche. Et maintenant, la Méicromyrma pygmæa est-elle, comme l'a cru M. Mayr, un petil T'apinoma erraticum, où bien le genre de Léon Dufour est-il valable, comme le pense M. Roger ? Une réponse assez péremptoire à faire à M. Mayr, c'est que la Micromyrmu esi lignicole, tandis que tous les Tapinoma connus font leurs nids en lerre; mais d’un autre côté, je suis convaincu, comme M. Roger, que celte Formicide n’est pas un Tapinoma, car je ne lui vois pas, comme aux individus de ce dernier genre, le chaperon interrompu au milieu de son bord antérieur par une échancrure étroite, assez profonde, et le pédicule de Pabdomen ayant en dessus la forme d’un rectangle à angles arro@is et se terminant en avant par une arête transversale qui représente le bord supérieur d’une écaille. 382 ÉD. PERRIS. Le genre Micromyrma restera donc à la science. En sera-t-il de même du nom spécifique ? Je n’y vois, pour ma part, nul inconvénient, mais comme il est des personnes qui n’admettent pas deux noms spécifiques identiques dans la même tribu, je propose, si cette idée vient à préva- loir, de donner à l’insecte dont il s’agit le nom de Mécromyrma Dufourü. Je crois devoir profiter de l’occasion pour ajouter les observations suivantes à celles que j'ai consignées dans mes Promenades. En relisant le Bulletin des séances de la Société entomologique du L® trimestre 4876, j'y ai vu, p. CLxXVIII, une communication de M. Reiche sur une note d’un anonyme portant que le Crioceris asparagi est vivipare. Le contraire est depuis très-longlemps à ma connaissance, et lorsque j'ai voulu porter dans mon répertoire, à l’article de l’insecte dont il s’agit, une annotation relative à la communication de M. L. Reiche, j'y ai trouvé la phase suivante dont j'ai bien des fois vérifié la vérité : « Les œufs sont presque cylindriques et bruns, ils sont fixés par files au dessous des branches et sur la tige des Asperges et collés par un des bouts. » L Le bois mort d’Aubépine nourrit plusieurs sorles de larves de Coléo- ptères. J'en avais déjà obtenu Ptinus germanus, OEdemera simplex, Gho- ragus Sheppardi, Enedreytes oxyacanthæ, Gracilia pygmaæa, Polyopsia præusta; il m'a fourni en 4876 et 1877 plusieurs individus d’une rare Mordellide, la Mordella aurofasciata Com., vittata Gemming, que je ne possédais pas. La larve vit dans les tiges mortes depuis deux ou trois ans au moins et dont le bois est ramolli par le temps. Dans les derniers jours d’octobre 1876, j'ai déterré, après anesthésie préalable au moyen d’un tampon d’étoupe imbibé de pétrole épuré, un nid volumineux de Vespa germanica très-peuplé d'insectes parfaits, de larves et de nymphes, et j'ai eu la bonne chance d’y rencontrer, malgré l'époque un peu tardive, deux individus vivants du Rhipiphorus para- doxus que je ne croyais pas exister dans notre contrée. Au mois de juin 14876, je recueillis de nombreuses feuilles de Fève attaquées par une larve mineuse de Diptère qui se nourrissait en prati- quant sous l’épiderme une galerie tres-sinueuse, Au mois d'avril 1877, il m'est né de nombreux sujets de l’Agromyza geniculata. Dans son livre sur les Insectes nuisibles aux arbres fruitiers, aux plantes potagères, etc., M. Goureau signale, page 326, la même espèce Promenades entomologiques, 9383 comme s’attaquant au Chou, à la Capucine, à la Giroflée, au Pavot, mais il ne parle pas de la Fève, De plus, d’après ce savant auteur, la larve se transforme dans la feuille même. Chez moi, les feuilles n’ont conservé que les larves attaquées par des parasites ; les autres se sont enfoncées en terre et ne m'ont donné des insectes parfaits que neuf ou dix mois après. En juillet 4876, j'observai dans le canal médullaire des tiges de la Spiræa ulmaria une larve de Muscide qui finit par s'installer et se transformer au collet de la racine. J’arrachai bon nombre de ces tiges et j'en enfermai quelques-unes, laissant les autres en plein air jusqu’au mois de mars 1877. Dans le courant d'avril j’ai vu apparaître d’assez nom- breux individus des deux sexes d’une Anthomyia assez voisine de l'A. radicum, mais différente pourtant et que je n’ai encore pu déterminer, Mon ami M. Lafaury qui, comme moi, furète sans cesse dans les tiges et les fruits des plantes, m'avait signalé une larve de Diptère vivant dans les capsules de la Gentiana pneumonanthe. Au mois d’octobre 4876, je m'approvisionnai de ces capsules, puis je donnai mes soins aux larves qui en sortirent pour s’enfoncer dans la terre. Elles ont mis ma patience à une assez longue épreuve, car ce n’est qu’à la fin de seplembre 4877 qu’elles m'ont donné des insectes parfaits des deux sexes. Ce sont des Anthomyia dont l'espèce m'est encore inconnue. Voici une observation que je consigne ici à titre de consultation. Durant l'automne de 1876, je trouvai contre l’embrasure en pierre d’une fenêtre un nid construit avec de la terre et paraissant être de Pelopœus. L’ayant détaché, je vis qu’il était formé de cellules comme celles qu'établit cet Hyménoptère et contenant chacune une larve adulte ou un cocon de Chryside parasite. Les provisions étaient déjà consommées ; cependant, en cherchant bien, je trouvai quelques débris d’Araignées et une petite Araignée entière, plus une petite chenille desséchée. J'enfermai ce nid dans une boîte, et en juillet 1877 il m'est né trois Chrysis probablement ignita et cinq Pison ater. J'ai inutilement cherché dans mes auteurs l’in- dication des mœurs de cet Hyménopière, mais voici ce que Je trouve dans mes notes : « Le 5 juillet 1848 j'ai vu la femelle du Péson creusant son nid dans une traverse de pin bien sec, sous le stillicide d’un toit. Elle avait peut-être profité d'un trou dejà pratiqué par quelque Anobium, car il y en avait de tels à côté; quoi qu'il en soit, elle creusait ou élargis- sait en délachant avec facilité de petits copeaux qu'elle rejetait avec ses pattes d'abord, puis avec sa Lète après s'être retournée dans sa galerie. Après l'avoir regardée travailler quelque temps, je m’en emparai. » 384 ÉD. PERRIS.. Comment concilier cette observation avec la précédente ? Je ne puis me tirer d’embarras qu’en supposant que le Pison est assez intelligent pour varier ses manœuvres et que, pour s’épargner du travail, celui dont j'ai recueilli la progéniture s'était emparé, comme le font certaines Osmies, d’un nid abandonné de Pelopæus et. y avait effectué sa ponte. Cette hypo- thèse est d’autant plus vraisemblable que si l’on examine la face exté- rieure du nid, on voit qu’elle a dû être percée de trous de sortie du pre- mier habitant et que ces trous ont été bouchés avec de la terre, ce qui conduit à conclure que le Pison, comme le Pelopæus, sait gâcher du mortier. Il est possible aussi que la petite chenille que j'ai rencontrée dans une cellule était l’excédant de l’alimentation d’une larve de Pison, à moins que cette larve ne vive d’Araignées comme celle du Pelopœæus. Au mois d'avril 4877, ayant recueilli, en battant des Poiriers, d’assez nombreux Anthonomus spilotus, j'ai cherché à découvrir si sa manière de vivre est conforme à celle de VA. pomorum dont la larve, comme on sait, se développe dans les fleurs non épanouies des Pommiers et des Poiriers, comme celles de l'A. pyri, L’A. spilotus procède autrement et voici les résullats auxquels je suis arrivé. Si l’on observe les feuilles naissantes du Poirier, on remarque qu’elles sortent du bourgeon avec leurs bords enroulés en dedans, de manière à former, vues en dessus, comme deux tubes accolés. C’est un peu la forme d’un noyau de datte. Get état dure de lui-même assez habituellement Ë a ! ; À i Te jusqu’à ce que les feuilles aient une longueur de deux à trois centi- mètres. C’est entre ces deux tubes juxtaposés et sur la nervure médiane que la femelle dépose un œuf blanchâtre, luisant et longuement ellip- tique. La larve, qui ne tarde pas à naître, se trouve abritée par le double enroulement de la feuille et celle-ci demeure impuissante à se déployer, soit que la femelle l’ait préalablement blessée, soit que la présence de la larve paralyse son expansion: Quelquefois pourtant, une portion apicale ou basilaire du limbe se déroule sous linfluence de la végétation. La larve, qui est jaunâtre avec la tête noire, se nourrit de la substance de la feuille, laquelle conserve sa verdeur pendant un certain temps, se ballonne un peu, puis se flétrit et même finit par se dessécher et noircir en totalité*ou en partie, selon les atteintes de la larve, le pétiole demeurant vivant et de couleur verte. Une seule feuille suffit à l’entier développement de son nourrisson. Celui-ci ronge l’inté- rieur de l'espèce de fourreau dans lequel il est enfermé et il grandit assez rapidement. Lorsque sa croissance est complète et qu’il veut se préparer à la transformation en nymphe, il se fixe à un endroit quel- = Res = © ; RE en A SE Promenades entomologiques. 385 conque du fourreau, rassemble autour de lui des excréments qui ressem- blent à de tout petits granules noirs, les agglutine à l’aide d’an mucilage et se forme ainsi une coque assez dure. L'emplacement qu’occupe celte coque devient de plus en plus appréciable à mesure que la feuille se dessèche. Les érosions de la larve ayant plus ou moins entamé les Lissus qui l’ont nourrie, il arrive assez souvent que la feuille, que je n’appelle- rai plus qu’un fourreau, tombe à terre où elle trouvera une humidité plutôt favorable que contraire aux dernières évolutions; mais lorsque la larve a établi sa coque tout à fait à la base du fourreau, cette coque qui tient au pétiole par un reste de vitalité, persiste à l'extrémité de ce pétiole, même quand le reste du fourreau est tombé, comme une petite baie noirâtre et ellipsoïdale. J'ai observé des larves durant tout le mois d'avril; au commencement de mai, on constate l’existence de quelques nymphes et quelques jours après naissent des insectes parfaits. Ceux-ci attendront le printemps sui- vant pour pondre, et ils sont soumis jusque-là à tant de vicissitudes, que ceux que l’on prend à cette époque sont la plupart déflorés et quel- ques-uns même dépourvus de tous les caractères qu'on peut tirer des couleurs. A la fin de juin, passant sous des Pruniers de petite Mirabelle, char- gés de fruits, je remarquai que le sol était presque jonché de prunes tombées plusieurs jours avant ou tout récemment, et dont le développe- ment était presque complet. Je soupçonnai ces fruits véreux, et en effet, je découvris bientôt dans leur pulpe une larve de Curculionide à divers degrés de croissance. Je m’approvisionnai de prunes, je recueillis des larves à mesure qu’elles les quittaient pour s’enfoncer en terre, et à par- tir du 22 juillet j'ai obtenu plusieurs individus dû Rhynchites cupreus dont les mœurs sont, je crois, inconnues. Des larves restent encore en terre pour ne livrer, sans doute, les insecles parfaits qu’au printemps, époque où on les trouve sur les Pruniers en fleur. Jai pris en juin, sur la surface de section de chênes abattus et tron- çonnés, deux individus d’un assez singulier Diptère, le Stegana hypoleuca. Sa larve vit dans le bois, et dans ma pièce à éclosions j'ai obtenu plu- sieurs fois cet insecte, nolamment du bois de Peuplier. En juin et juillet, plusieurs éducations de larves de Diptères m'ont donné leurs résultats. J'ai obtenu : 4° des tiges du Juncus oblusiflorus et des sommités du petit Roseau et du Leersia oryzoides, des Leplomyza (1877) 95 386 ÉD. PERRIS. — Promenades entomologiques. gracilis; 2° des sommités non fleuries du Calamagrostis arundinacea, des Chlorops limbata; 3° des feuilles de Renoncule, des Phytomyza no- tata et pallida; 4° des feuilles d'Erysimum præcox, des Phylomyza fla- vipes ; 5° des feuilles de Dactylis glomerata, ‘des Agromyza pallitarsis ; 6° du terreau, des Hydrotæa ciliata. En juillet, des branches sèches de Pin m'ont fourni une trentaine de Pogonocherus decoratus, une centaine environ d’'Hypophlæus linearis, parasite du Bostrichus bidens et un Anobium Reyi. Un Champignon charnu, en voie de putréfaction, m'a procuré deux Philonthus succicola. D'une petite büche d’Aulne sont sorlis une quarantaine de Pogonoche- rus hispidus, ainsi que plusieurs Nemosoma elongatum dont les larves avaient fait la chasse à celles du Dryocætes bicolor dont cette même büche avait nourri une colonie. Une plaque du Cryptogame appelé Reticularia hortensis, rencontrée sur une souche de Peuplier, s’est trouvée habitée par de nombreux Sphin- dus dubius et quelques Aspidiphorus Lareynier. J'ai capturé, en 41877, plusieurs Hémiptères intéressants, savoir : en février et mars, sur des Conifères, Typhlocyba Pandellei Leth., Zygina rosea, Trioza femoralis, albiventris et hæmatodes ; sur Euphorbia helios- copia, Trioza galii ; sur la Ronce, Zygéina lunaris; sur le Lierre, Zygina rorida; en avril, sur Erica scoparia, un Capside nouveau du genre Psallus que M. Reuter a nommé ericæ; en mai et juin, sur l’Helianthe- mum gutiatum, l'Amblytylus brevicollis et le Tinicephalus discreprans ; sur des Juniperus sabina, le Dycrooscytus valesianus ; sur Rhamnus ala- ternus, Trioza ramni et sur Laurus nobilis, une autre Trioza que je n’ai pu encore déterminer; en ‘juillet, sur des Menthes, le Plagiognathus alpinus; sur l'Adenocarpus parvifolius, l'Orthotylus adenocarpi Perr., Douglasi Saund. ; sur des Pommiers, une Typhlocyba nouvelle nommée Perrisi par M. Lethierry ; en août, sur Populus nivea, Zygina punctulum, et sur Aubépine, Zygina bisignata ; plusieurs de ces espèces en grand nombre. Notice nécrologique sur Charles DELAMARCHE Par M: Juzes FALLOU. (Séance du 24 Octobre 1877.) Le 17 septembre dernier a vu s’éteindre, après quelques jours seule- ment de maladie, un de nos collègues les plus estimés, Charles Dela marche. L'amitié qui nous liait me fait un douloureux devoir de venir, en peu .de mots, vous retracer la vie de celui dont nous déplorons la perle. ° Charles-Louis-Léon Delamarche est né à Pontarlier (Doubs) en 1805. Tout jeune encore, après avoir fait de bonnes études, il vint à Paris el entra au Ministère des Cultes, où il sut, tant par son travail incessant que par sa conduite irréprochable, s'élever progressivement, de l'emploi de simple expéditionnnaire, au grade de chef de bureau. Eu 1861, M. Rouland, alors ministre de l’Instruction publique et des Cultes, le nommait officier d’Académie, et, quelques années plus tard, en 1866, il recevait la croix de chevalier de la Légion d'honneur, récom- pense méritée par plus de quarante années de bons et loyaux services, pendant lesquelles il s'était acquis l’estime et l'amitié de tous ses collègues et de tous ses chefs. Travailleur zélé, chercheur infatigable, classificateur émérite, Charles Delamarche faisait, depuis 1856, partie de la Société entomologique de France, dont il était, avant de quitter Paris, un des membres les plus assidus aux séances el toujours disposé à travailler aux intérèts de la Société. Il a eu l'honneur d’être choisi par ses collègues, dans la séance du 23 mai 4860, pour présider l’Excursion provinciale qui a eu lieu en Franche-Comté au mois de juin. 388 J. FALLOU. — Notice sur Charles Delamarche. Nous perdons en lui un ami dévoué, un esprit fin et loyal, un collègue aimable autant que désintéressé. Puisse cette courte notice graver à jamais dans les cœurs de ceux qui l’ont connu et aimé, — et, je ne crains pas de l’affirmer, tous, nous sommes de ce nombre, — le souvenir de cet homme de bien, enlevé trop tôt à ses nombreux amis et à la science entomologique, à laquelle il eût pu rendre encore bien des services. Il est décédé le 17 seplembre 1877, dans sa soixante-douzième année, à Beaumont-sur-Oise, retraite qu’il avait choisie en 4866 pour terminer dans le repos une carrière aussi honorable que bien remplie. Un grand nombre des habitants de la ville, en assistant à ses obsèques, ont rendu hommage à l’homme juste et bon qui leur avait donné les preuves de son dévouement. M. Gresset, cousin de notre collègue, a prononcé sur sa tombe un dernier adieu en quelques paroles qui ont ému tous les assistants. Il a été publié dans le Journal de Pontarlier une notice nécrologique dans laquelle sont exprimés les regrets de ses compatriotes sur la perte qu'ils venaient de faire. Delamarche laisse à sa veuve une belle collection de Lépidoptères d'Europe, collection très-bien classée et composée d’au moins 5,000 indi- vidus comprenant près de 4,200 espèces. Par testament, comme souvenir à un vieil ami, il m'a autorisé à prendre parmi ces Lépidopières ceux qui pourraient m’intéresser. NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR LE Docteur J.-E. GIRAUD, Membre honoraire, Par M. Léon FAIRMAIRE. (Séance du 24 Octobre 1877.) Messieurs, Si la perte d’un collègue est toujours vivement ressentie dans notre Société, l’impression est encore bien plus douloureuse quand la mort frappe un de ses membres aussi distingué par l'étendue de ses connais- sances que par la sûreté de son jugement, son talent d'observation et la modestie de son caractère. En appréciant ainsi celui qui nous a été enlevé le 29 mai dernier, je crois être le fidèle interprète, non-seulement des entomologistés de notre pays, mais aussi de tous les savants étrangers, notamment de ceux d’Autriche, où notre collègue avait conquis l'estime et l’amitié de tous ceux qui le connaissaient. Le docteur Joseph-Étienne Giraud était né le 31 janvier 1808, au Sanet, hameau du Briançonnais, dans les Hautes-Alpes, pays qui a déjà donné à la France des savants et des naturalistes distingués. Comme l’a dit M. Albert dans son Étude biographique sur le botaniste Villar, compa- triote du docteur Giraud : « Les pays montagneux à rude température, « aux horizons rétrécis, aux étroits vallons peu fertiles, sont en général « le berceau des savants, des hommes de pensée nette, claire, pratique; a là, se trempent solidement, pour le dur combat de la vie qui y com- 390 . L. FAIRMAIRE. « mence dès les premiers jours, de fortes intelligences portées à la médi- « tation, à l’activité, de travail opiniâtre, de conception féconde. La bio- « graphie des Hautes-Alpes, cette contrée d’aspect sévère, sillonnée dans « ses vals profonds par des torrents aux larges déjections pierreuses, « hérissée de rochers, surlout dans sa partie septentrionale, le Brian- « çonnais, donne un dénombrement respectable d'hommes qui se sont « distingués au premier rang dans les sciences, dans le barreau, dans « l’industrie, le commerce. » Le père de notre collègue, comme ses ancêtres, consacrait une partie de son temps aux modestes fonctions d’instituteur ; sa mère, femme très- supérieure à sa condition, appartenait à une famille distinguée, les Rossignol du Faujas. Entré au coilége d’Embrun sous la direction de son oncle, il fut toujours compté parmi les premiers élèves. Ayant terminé ses études en 4827 et manquant de ressources pour suivre une carrière de son choix, il fut obligé de se livrer à l’enseignement. En 4830, il fut chargé de l’éducation des fils de M. le marquis de Roussy, préfet des Hautes-Alpes, et deux ans après il chercha à entrer dans l'Administration des Eaux et Forêts; mais, lassé d'attendre un avan- cement toujours promis et jamais réalisé, il quitta ce service et se rendit à Paris avec la plus énergique résolution de supporter les épreuves qui l’attendaient. Grâce à l’intérêt tout palernel que lui témoigna un excellent compatriote, négociant en librairie à Lisbonne, il fut choisi pour aller fonder une maison de correspondance à Rie-Janeiro. Au dernier moment, la nouvelle d’une révolte de nègres le força de différer son départ. En attendant, la fréquentation des cours des Facultés fit naître en lui un vif désir de diriger ses efforts de ce côté, et il choisit la médecine, malgré l'exiguité de ses ressources. Il s’adonna à cette étude avec la plus vive ardeur et non sans succès ; dès la 3° année il fut nommé interne des hôpitaux, et la direction de quelques élèves pour ’anatomie ainsi que la préparation aux examens cliniques suffirent à équilibrer son modeste budget. Pendant sa 3° année d’internat, en 1839, le professeur Chomel lui pro- posa d'aller à Vienne, en Autriche, donner des soins à une jeune personne de la première noblesse, qui avait été sa cliente à Paris. Il se hâta de prendre son diplôme de docteur el partit, dans la prévision que sa mission ne durerait pas plus d’un an. Mais les heureux résultats de sa pratique lui ayant donné une clientèle inespérée dans la haute société de Vienne, Notice nécrologique sur le D' Giraud. 394 il y resta pendant de longues années, faisant de nombreux voyages dans toutes les provinces de l’Autriche, en Allemagne et en Italie. Il fit un séjour de huit mois en Podolie, en Ukraine, et visita la Bessarabie, exer- çant partout sa profession avec succès et s’adonnant en même temps à l'entomologie. Il avait commencé par s'occuper des Coléoptères en même temps que des Hyménoptères, et c’est à l’occasion du premier de ces ordres que j'eus le plaisir d’entrer en correspondance avec lui; mais lors- qu’il revint en France il fit don de sa collection de Coléoptères au Musée de Vienne et se consacra entièrement à l'étude des Hyménoptères, dans laquelle il était devenu un des protogonistes de notre époque, et pour laquelle“son esprit de patiente et judicieuse observation le prédisposait naturellement. Il dirigea surtout ses investigations sur les galles qui croissent notam- ment sur les diverses espèces de chênes, sur les insectes qui en déter- minent la formation et sur les nombreux parasites qui vicanent compli- quer encore les recherches relatives aux mœurs des Hyménoptères gallicoles. C’est à lui certainement qu’on doit le développement qu’a pris, particulièrement en Autriche, l'étude de ces galles si nésligées depuis Malpighi e& d’Anthoine jusqu'à Hartig. Les Tenthrédinées et les Ichneu- monides ont été aussi l’objet de ses recherches, qui ont notablement agrandi nos connaissances sur les mœurs et les métamorphoses des insectes de ces deux familles. Eu 1851, membre fondateur de la Société Zoologico-Botanique de Vienne, il prit part à ses travaux pendant de longues années par la publi- calion d’assez nombreux mémoires. En 1852 il se fit recevoir dans notre Société. De retour à Paris, il fut nommé Vice-Président en 1869 et Prési- dent en 4870, et reçut en 1874 la plus haute distinction que puisse accorder notre Société, celle de membre honoraire, C’est dans nos Annales qu’il publia la suite de ses travaux entomologiques. Malgré le mauvais état de sa santé, il suivait nos séances aussi régulièrement que ses forces le lui permettaient; mais depuis quelque temps une grave affection de la moelle épinière le condamnait à des souffrances extrême- ment vives et l’empêchait de sortir et de se livrer à la moindre recherche entomologique ; il lui était même devenu à peu près impossible d'écrire. Pour une intelligence aussi entière, pour un esprit aussi aclif et aussi chercheur, ce dut être une cruelle épreuve que d’être condamné à des crises violentes et incessantes qui le réduisaient à une inaclion à peu près 392 1 FAIRMAIRE. complète. Les soins dévoués et empressés d’un de nos collègues, le doc- teur Laboulbène, ne purent que retarder une catastrophe devenue inévi- table après d’aussi longues années de souffrance, pendant lesquelles notre collègue ne se faisait guère illusion ; àprès quelques jours d’un mieux apparent, il fut subitement repris de douleurs plus aiguës, auxquelles il succomba rapidement. Quelques mois avant sa fin qu’il prévoyait prochaine, le docteur Giraud fit don de sa collection au Muséum d'Histoire naturelle. Elle est précieuse pour les nombreux types qu’elle contient ainsi que pour la sûreté des dénominations, et pourra rendre de grands services aux rares entomolo- gistes qui s'occupent de l’étude des Hyménoptères et que la difficulté des déterminations met continuellement dans un grand embarras. Pendant son séjour à Vienne, le docteur Giraud avait consacré beau- coup de temps et de soins à recueillir des matériaux pour une Monogra- phie des Cynipides d'Europe, et il avait fait exécuter de très-beaux des- sins de la plupart de leurs galles. Ce travail, qui eût été un véritable monument scientifique, n’a pu être publié à cause des longues souf- frances qui minaient la santé de l’auteur, et, disons-le aussi, à cause de la modestie du docteur Giraud qui, toujours aussi sévère pour lui-même qu'il était bienveillant pour les autres, ne trouvait jamais ses recherches complètes et hésitait longtemps avant de les livrer à la publicité ; c’est ce qui explique pourquoi, malgré les matériaux si intéressants qu’il possédait, ses mémoires n’ont pas été plus nombreux. Espérons qu’un de nos recueils officiels voudra bien donner l'hospitalité à ce beau travail et à ces dessins qui ne pourraient malheureusement rentrer dans le cadre de nos Annales à raison de leur nombre et de leur grandeur. Notice nécrologique sur le D' Giraud. 393 TRAVAUX ENTOMOLOGIQUES DE M. LE D' GIRAUD. Verhandlungen des Zool. bot. Vereins in Wien : 1854. Notes sur quelques Hyménoptères, p. 601-608 : Pompilus viaticus. — Xyphydria dromedarius. — Aulacus exaratus. — Rhyssa cur- vipes. — Bracon obliteratus. 1856. Observations sur quelques espèces d’Hyménoptères rares ou peu connues, p. 179-188 : Pristocera depressa. — Epyris niger — Meria nitidula. — Myrmosa nigra. — Tiphia femorata. — Elasmus flabellatus, E. Wesiwoodi. — Onychia scutellata. — Collaspidia Fonscolombii. — Nematus abdominalis. 1857. Description de quelques Hyménoptères nouveaux ou rares, p. 163-184 : Euceros crassicornis, E. albitarsus. — Metopius nasutus. — Mesostenus nubeculator. — Anomalon fasciatum. — Pezomachus tricolor. — Pachylomma buccata, P. Cremieri. — Ischiogonus longicaudis. — Aleiodes formosus, A. carbonarius, A. grandis. — Panurgus fasciatus. — Anthidium bidentatum. — Osmia cylindrica, ©. spiniventris. — Allantus Frauenfeldi. — Tenthredo idriensis, T, coryli et intermedia. — Lyda aurantiaca. — Cephus luteomarginatus. 1858. Note sur un Hyménoptère nouveau du genre Ampulex (A. euro- peus). — Myrmosa nigra. — Mutilla nigrita, p. 441. 1829, Signalement de quelques Cynipides et de leurs galles (38 espèces nouvelles), p. 387-374. 394 L. FAIRMAIRE. 1860. Énumération des Figitides de l’Autriche, p. 124-176. 1861. Description de deux Hyménoptères nouveaux du genre Lyda (L. pu-. milionis et laricis), p. 81-92, 1861. Fragments entomologiques, p. 447-494 : Melitturga præstans. — Systrophe curvicornis , S. planidens. — Panurginus montanus, P. labialus, halicloides, hispanus. — Rhophiloides canus. — Col- letes nasuta. — Megachile manicata. — Osmia rhinoceros, cylin- drica, rufohirta, xanthomelæna, nigriventris, — Supplément à l'histoire des Diptères gallicoles : Cecidomyia cerris, circinans, salicina, saliciperda, rosaria, salicis, — Lasioptera eryngii. — Agromyza Schineri, — Lonchæa lasiophthalma. — Cacoxenus indigator, — Ortalis connexa. — Sibynes gallicolus. 1863. Hyménoptères de Suze et de Vallouise : Epeolus ambiguus, etc., p. 11-16. Mémoire sur les Insectes du Roseau, p. 1251-1288. Notice sur les déformations du Triticum repens, p. 1289-1295. Selandria xylostei, p. 1297-1500. Description et biologie de trois nouvelles Cecidomyia : C. corni, asclepiadis, acerina, p. 1301-1306. Notes diverses, p. 1306-1312. Annales de la Société entomologique de France : 1866. Diverses galles du Chêne, p. 197-200. Insectes de la Ronce, p. 443-500. 1867. Sur le Cynips fecundatrix, Bull., p. xt. Sur le Bostrichus Kallenbachii, Bull., p. Lvri. Sur les Aphidiens, Bull, p. LXXv. 1868. 1869, 1870. 1871. Notice nécrologique sur le D' Giraud. 395 Notes sur plusieurs galles, Bull., p. ir. — — — Cynips et Aulax, Bull, p. «is. Note sur trois Hyménoptères parasites : Sympiesis sericeicornis, Pteromalus Sieboldi, Pimpla cheloniæ, p. 145. Note biologique sur la Melittobia Audouinii, p. 154. Découverte des mœurs du Janus femoratus, Bull, p. xxvr. Hyménoptère nouveau : Ammoplanus, p. 469. Description du Lyda parisiensis, p. 474. Galles du Limoniastrum et parasites : Hormopterus Olivieri. — Microgaster gallicolus. — Gallimome albipes.— Arthrolysis Guyoni. — Eupelmus Guenei, p. 476. Note sur le Janus femoratus, p. 27. Sur l'appareil du docteur Schiner, Bull., p. v. Sur le Janus femoraius, Bull., p. vil. Sur la découverte des mœurs des Mantispa par M. Brauer, Bull, p. XXXI. Sur la Dufourea Dejeanii, Bull., p. XLIII. Remarques sur les parasites des galles du Limoniastrum Guyonia- num, P. 807. Sur les mœurs des Sapyga, Bull., p. xxvil. Notes sur quelques Eupelmus, Bull., p. XVIn. Sur quelques Insectes du Dauphiné, Bull, p. xLIx. Sur la maladie de la vigne, Bull., p. LI. Sur les Elasmosoma berolinense et viennense, p. 299. Miscellanea hymenopterologica : Sur le Geramius lusitanicus, p. 375. — Sur les fausses chenilles épineuses du Chêne, p. 380. — Des- cription d'Hyménoptères nouveaux et Remarques sur quelques espèces déja conuues : Heriades glutinosus. — Prosopis Giraudi. 396 L. FAIRMAIRE. — Notice nécrologique sur le D° Giraud. — Ischnus tineidarum, L nigrinus, 1. truncator. — Plectiscus tenthredinarum. — Perilissus luteocephalus. — Mesoleius for- mosus. — Tryphon lateraliss — Trematopygus selandrivorus, T. aprilinus, — Erromenus fasciatus. — Polyblastus annulicornis. — Echthrus populneus. — Diplomorphus thoracicus. — Aglyphus nigripennis. — Phytodictus pilosellus. — Eupelmus cicadæ, E. splendens, E. bifasciatus, p. 389. ‘1872. Note sur les mœurs de l’Anthomyia spreta, p. 505, — — les Pteromalus abieticola et multicolor, Bull., p. 1x et x. — — le Cæloides scolyticida, Bull., p. xI. Liste des éclosions d'Insectes OBSERVÉES Par le Dr Josepa-ÉTIENNE GIRAUD, membre honoraire. RECUEILLIE ET ANNOTEÉE Par M. le Dr Acexaxpre LABOULBÈNE. (Séance du 11 Avril 1877.) A l’époque où Joseph Giraud, affaibli par la maladie, m'a permis d'offrir à la Société le travail suivant, renfermant la Liste des éclosions qu’il avait observées , j'espérais encore qu'il pourrait m'aider à en corriger les épreuves. La fin si regrettable de notre excellent et éminent collègue ne l’a point permis, et je dois aujourd’hui accomplir seul cette tâche délicate. Giraud pouvait à peine écrire dans les derniers temps de sa vie, et cependant il mentionnait encore de précieux renseignements; j'ai cherché à les vérifier. Grâce au concours de MM. Perris, L. Fairmaire, Fallou, Goossens, Cartereau, Lichtenstein, j'ai pu m’assurer d’un contrôle exact. Des notes placées au bas des pages indiquent ce complément, tandis que le manuscrit est aussi fidèiement reproduit que possible. Le Muséum d'histoire naturelle, auquel Joseph Giraud a généreusement donné sa collection, renferme tous les insectes dont l’éclosion a été obtenue, Notre Société, que Giraud aimait tant et qui l'avait nommé membre honoraire, sera fière, je n’en doute pas, de publier ce travail posthume, couronnement et résumé d’une carrière si laborieuse et si bien remplie. À. LABOULBÈNE. 398 GIRAUD ET LABOULBÈNE. Ichneumonides. Ichneumon... balteatus Wesmael,... Melitæa Cinxia. — cessalor Gravenhorst,. Acronycta sp. (4). — chalibeatus Grav...... Limenitis Camilla. — culpatorius Wsm..... Setina ramosa (Fallou) (2). — dumeticola Grav...... Gnophria quadra (Bellier). — flavatorius Grav....... Ocneria dispar. — iridipennis Grav. ..... Eupithecia Guinardaria. — leucocerus Grav...... Acronycta megacephala. — lineator Grav........: Eurranthis plumistaria (Fall.) (3). — luctatorius Grav...... Vanessa urticæ. — obliteratus Wsm...... Argyunis Pales (Fallou) (4). — palidatorius Grav..... Gnophria rubicollis. — pisorius Grav.....,... Agrotis pronuba; Pterostoma pal- pina ? — plusiæ Giraud, ....... Plusia divergens (Fallou) (5). (1) L’abréviation de Species indique que l’Ichneumon cessator à été obtenu d’une espèce de Lépidoptère du genre Acronycta, espèce restée indéterminée. (2) L’I. culpatorius est éclos de chenilles de Setina ramosa rapportées de Suisse (Valais), en juillet. (3) Les chenilles de l'Eurranthis plumistaria ont été prises abondam- ment en mai 4869 à Celies-les-Bains (Ardèche), sur le Dorycnium suffru- licosum. (4) L'I. obliteratus provient de chenilles d’Argynnis Pales prises en juillet 1866, autour de l’hospice du Simplon, dans le Valais. (5) La chenille de la Plusia divergens, qui est attaquée par l’Ichneumon plusiæ Giraud, est restée ignorée jusque en 4864. M. J. Fallou l’a décou- verte dans le Valais suisse, au mois de juillet, sur les pâturages élevés près du Riflel, à une altitude variable de 2,600 à 2,800 mètres. L’Ich- neumon plusiæ éclôl un mois environ après ce Lépidoptère. Dans le courant de cette année (1877), M. J. Fallou a confirmé ses précétentes remarques. Il a retrouvé, fin août, dans les même localités, une dizaine de chrysalides de Plusia divergens qui ont toutes donné, dans les premiers jours de septembre, le mème Ichneumon. Ichneumon... Hoplismenus.. Amblyteles.. . Automalus... Liste d’éclosions d’Insectes. punctus Wsm........ saturatorius Grav..... valaisianus Giraud, ... IutéusiGrav nue, : orbitatus Grav........ nigripes Giraud,...... perniciosus Grav. ..... pica Wsm. ...... SET terrificus Wsm. . .... amatorius Wsm. .... castigalor Grav. . ..... hæreticus Grav., Wsm. melanocastanus Grav.. monilorius Grav. ..... montivagus Giraud, A. fossorius V. I. Grav. notatorius Grav..... ornatorius Grav....,.. strigatorius Grav...... uniguttatus Grav...... vaginatorius Grav..... . Bellieri Giraud, ....... exaltatorius Grav...... lapidator Grav......., lutorius Grav. (3)..... alboguttatus Grav..... 399 Caradrina sp. Plusia sp. | Nemeophila plantaginis; Setina aurita (Fallou) (4). Vanessa sp. Fidonia piniaria (E. Perris). Pieris napi, Pararga Mæra. Vanessa Atalanta, —H"° Autriche. Argynnis Adippe (Fallou) (2); Va- nessa Antiopa (Perris). Noctuelle sp. Vanessa 10, Vanessa urticæ,. Tæniocampa cruda. Smerinthus populi. Leucania lithargyrea. Agrotis interjecta. Agrotis brunnea. Heliothis dipsacea. Plusia urticæ, ou triplasia (Goos.) Chenille indéterminée (Goossens) Papilio Hospiton. —Corse, (Bell.). Sphinx ligustri. Papilio Machaon. Sphinx ligustri; Smerinthus ti- liæ. Dasychira pudibunda. (4) L’I. valaisianus Giraud provient de chrysalides de Nemeophila plan- taginis et de Selina aurita récoltées en juillet dans plusieurs localités du Valais suisse. (2) Les chenilles de l’Argynnis Adippe attaquées par le parasite ont été trouvées en juin, dans la forêt de Fontainebleau, par M. J. Fallou. (3) M. Édouard Perris à vu éclore, à Mont-de-Marsan, le Trogus lutorius des chrysalides du Smerinthus ocellata. 400 Probolus. .... Eurylabus.... Platylabus. .…. Herpestomus. Phæogenes. SCHNUS PS2 Crypturus.... Cryptus...... — GIRAUD ET LABOULBÈNE, alticola Grav. ....... Plusia triplasia. dirus AVsm22.." .. Bombyx cratægi. larvatus Christ, ....... Harpyia vinula. pedatorius Grav. ...... Eupithecia innotata ; E. sobrinata (Goossens). brunnicornis Grav..... Hyponomeuta cognatella. ruficornis Giraud,..... Psyche sp. nigrinus Giraud, ...... Coleophora Giraudi, Ragonot. Talæporia politella et pseudobom- bycella (Fallou) (1); Argyres- thia nitidella, Panzerella (Goos- tineidarum Giraud,.... sens). argiolus Grav. ....... Polistes gallicus.. analisS Grave TT Saperda populnea. bimaculatus Grav..... Odynerus lævipes; Osmia leuco- melana. confector Grav........ Osmia tridentata, dans Rubus. cyanator Grav. ....... Eumenes sp. fumipennis Grav. ..... Zygæna læta (Rogenhofer). gracilis Grav......... Smerinthus populi (Fallou) (2). Trypoxylon figulus, dans Rubus et Verbascum. Trichiosoma betuleti. Vanessa urticæ. Osmia adunca ; Eumenes sp. (E. Perris). Agenia carbonaria. Bombyx quercüs, trifolii (Perris). Bombyx quercüs. Trypoxylon figulus, dans Rubus et Verbascum. gyrator Léon Dufour,.. incubator Grav....... leucostilus Giraud, .. macrobatus Grav...... melanoleucus Grav.... migrator Fabr., Grav.. obscurus Grav........ ocloriferator L. Dufour, . (4) L'Ischnus tineidarum Giraud provient de fourreaux de Tinéides, trouvés en mai par M. J. Fallou sur les troncs des chènes dans la forêt de Sénart. (2) Le Cryptus gracilis est parasite de chrysalides du Smerinthus, trouvées au pied des peupliers dans les environs de Paris. Liste d’éclosions d’Insectes. L01 Cryptus.... quadrimaculatus Grav. Crabro rubicola, dans Rubus. — seductorius Grav..... . _ Pelopœus sp. — Montpellier (Li- chtenstein). — signatorius Fab,...... Osmia tridentata. — viduatorius Grav...... Eupithecia oxycedrata (Goos.) (4) — zygænæ Giraud, ....., Zygæna onobrychis. Phygadeuon., dumetorum Grav...., Stratiomys Cameleon. — nigrita Grav.......... Eristalis floreus (Künckel), Mesostenus.., gladiator Grv., Spinola, Osmia Spinolæ, _ ligator Grav.......... Acronycta rumicis. — obnoxius Grav......., Zygæna onobrychis. = 7 are SP....... Harpyia furcula. Hemiteles. ... æstivalis Gr. (non ®). Hemerobius perla. — albipennis Ratzeburg.,.,. Cecidomyia, sur Salix. — aranearum Giraud,...,. Nids d’Agelena brunnea, Araignée en boule terreuse (Laboulb.) (2) — areator Panzer,....... Microgaster, sur Pieris brassicæ; Coleophora nigricella, — bicolorinus Grav...... Microgaster, sur Ocneria dispar; Bombyx neustria, — brevicornis Giraud,.... Rhodites spinosissimæ, — decoratus Vill........ Psyche graminella. — fulvipes Grav........, Clostera anastomosis; Microgas- ter, sur Bombyx dispar. _— liparæ Giraud,.,...... Lipara tomentosa, dans Arundo. — luteolator Grav. (3)... Rhodites rosæ ; Vanessa urticæ, (1) L'Eupithecia oxycedrata, d’où provient comme parasite le Cryptus viduatorius, avait été reçue du département de l'Ardèche par M. Th. Goossens. (2) L’Agelena brunnea Blackwall appartient aujourd’hui au genre Agræca, créé en 4861 par Westring. Du reste, le genre Agræca ne doit point être placé dans la famille des Agélénides, mais dans celle des Drassides ; il est voisin du genre Clubiona, d’après mon ami M. Eugène Simon. Les nids d’Agelena où d’Agræca provenaient de Saint-Denis-d’Anjou (Mayenne); il en a été question dans les Annales de 1873, Bulletin, pages LXXXIIL EL CXIV. (3) L'Hemiteles luteolator Gravenhorst fait partie du genre Orthopelma de Taschenberg, (1877) 96 102 GIRAUD ET LABOULBÈNE. Hemiteles. ... mandibulator L. Dufour, Crabro rubicola ; Odynerus lævi- scutellaris Giraud, .... STE TAN nes à tenerrimus Grav...... VICIQUS GTA ES Agriotypus... armatus Walker, ...... Pezomachus., hicolor Grav., &, 8... coleophoræ Giraud, . corruptor Fôrster, .... diastrophi Giraud, .... fasciatus Gr. (g' Hemit. palpator, var.)...... gallarum Giraud (3 He- mit. bicolor, var. 4), hortensis Grav...,.... inæqualis Fôrster,..... palustris Giraud. . ..... potentillæ Giraud, .... proximus Fôrster,...., ruslicus Fôrster,...... pes. Psyche calvella (Fallou) (1); P. Constancella. Grapholitha tripunctana ; Epeira diadema. Nids pédonculés d’Araignées (Goureau). Pieris brassicæ ; Coleophora Gi- raudi, Ragonot (2). Aspatherium picicorne (Kollar). — Autriche. Galles de Gynips rhizomæ, Coleophora Giraudi. Nid terreux d’Araignée, Agelena brunnea (Laboulbène) (3). Diastrophus scabiosæ, Nids terreux d’Agelena brunnea (Laboulbène). Neuroterus lenticularis. Psyche Constancella (Perris). Diastrophus scabiosæ, Microgasler, sur plantes des ma- rais. Aulax potentillæ. Nids d’Agelena brunnea (Lab.). Tortrix viridana. (4) L’Hemiteles scutellaris Giraud sort des fourreaux de la Psyche cal- vella, qui se trouvent en grand nombre, au mois de mai, sur différents végélaux, principalement sur le tronc des arbres de la forêt de Sénart. (2) Giraud avait trouvé, aux environs du Bourg-d’Oisans, une Coleo- phora qu’il avait nommée C. callidomella, à cause de la beauté de son fourreau. Cette espèce nouvelle a été dédiée à Giraud par M. Ragonot sous le nom de C. Giraudi, dans nos Annales de 1874, p. 596, pl. 114, fig. 6. (3) Voyez la note de la page précédente, relative à l’Agelena brunnea. Liste d’éclosions d’Insectes. 403 Pezomachus.. Slevenii ? Grav.,....... Coleophora pyrrhulipenella (Fal- lou), 2 zonatus Fürsler, ...... Nids terreux d’Agelena brunnea (Laboulbène). Porizon...... moderator Grav....... Ceutorhynchus punctiger, — nutritor Grav...,..... Balaninus villosus, — perlæ Giraud,........ Hemerobius perla. — saltator Grav......... Tischeria angusticolella (Perris). Cremastus.... bellicosus Grav....... Chenille, sur Camomilla. — confluens Grav. ...... Retinia Buoliana. — decoratus Grav. ...... Grapholitha Servillana, — infirmus Grav........ Psyche calvella (Fallou). — interruptor Grav...,... Nothris verbascella. Trachynotus.. foliator Grav........, Hymenorus Doublieri (Perris). Campoplex. .. albidus Grav,......,.. Tortrix viridana ; Rhynchium (Li- chtenstein); Eupithecia rectan- gularia (Gooss.). e alienatus Grav.....,.. Melitæa trivia. — apostata Grav.....,.... Mamestra oleracea; Nematus Val- lisnieri, _ argentatus Grav....... Cimbex variabilis; Halias chlo- rana (Perris). — armillatus Grav....... Hyponomeuta cognatella ; De- pressaria sp. _ canescens Grav,...,.. Ephestia elutella (Laboulb,) (4). — carinifrons Holmgren,, Macaria æstimaria (Perris). — cerophagus Grav..,... Eupithecia oxycedrata (Gooss.)— Ardèche. — chrysostictus Grav..... Argyrestia nitidella ; Talæporia pectinella (Fallou) (2} (4) Les chenilles de l'Ephestia elutella, dont j'ai fait connaître les mœurs dans les Annales de 1864, p. 733, étaient attaquées par le Cam- poplex canescens, déterminé par Giraud, auquel j'avais remis les para- siles. (2) Le Campoplez chrysostictus est parasite des fourreaux de la Talæ- poria pectinella, récoltés en nombre dans plusieurs localités de environs de Paris, à Clamart et à Fontainebleau, 404 Campoplex.., Coleophoræ Giraud, ... — curlus Giraud, ..... — decipiens Grav...... — -difformis Grav...... — ensator Grav. ......es — helicinellæ Giraud,. ... — lugens Grav........ TER majalis GTA eee — meæstus Grav..,...... — multicinotus Grav..... — NOfALUSIGTAV.......0.. — orbator Grav.. — setinæ Giraud,....,e. — pugillator Grav. .... . — tenuiventris Gray. .... GIRAUD ET LABOULBÈNE. Coleophora pyrrhulipenella (Fal- lou) (1). Grapholita scutulana. Zygæna filipendulæ ; Botys sila- cealis (Perris). Cnetocampa processionea ; Gra- pholitha Servillana ; G, solan- driana (Gooss.). Thalpochares rosina, Epichnopteryx helicinella (Fal- lou) (2). Insectes dans Rubus. Eupithecia debilitata (Goossens); Emydia grammica (Fallou) (3); Alucita xylostella (Perris). Noctuellæ sp. (Rogenhofer). Alucita, sur Eryngium campes- tre. Cucullia verbasci ; Eriopus pte- ridis (Perris). Amphipyra effusa. Heliothis dipsacea ; Selidosema tæniolaria ; Zygæna Rhadaman- thus (Fallou) (4); Halias quer- cana (Pertis). Setina ramosa. Zonosoma gyraria. (1) Le Campoplez coleophoræ Giraud provient des fourreaux de la Coleophora pyrrhulipenella, trouvés sur les bruyères, en mai, à Fontai- nebleau. (2) Le Campoplex helicinellæ Giraud est sorti d’un grand nombre de fourreaux d'Epichnopteryæ helicinella, pris en juillet dans plusieurs loca- lités du Valais, surtout dans la vallée du Rhône. (3) Le Campopleæ majalis provient de chenilles d'Emydia envoyées de Cannes (Alpes-Maritimes) par M. Millière. (4) Le Campoplex pugillator est sorti de chenilles de Zygæna Rhada- imanthus lrouvées en mai 1869, à Celles-les-Bains (Ardèche). Liste d'éclosions d’Insectes. Campoplex... tumidulus Grav....... varipes Grav. ....... — virginalis Grav....., . — transfuga Giraud, ..... RE Sp... 0.000. DE sp 0... .. Anomalon.... amictum Grav. (2).... a brevicorne Gray. ..... cerinops Grav. ....... clandestinum Grav.... fibulator Grav........ flaveolatum Grav. .... — perpicillator Grav..... perspicuum Wesmael, . proteæ Giraud,....... ruficorne Grav. ....... — tenuicorne Grav....... villosum Grav. ....... xanthopus Grav..,..., zygænæ Giraud, ...... 405 Coleophora laricella (Læw); Oli- brus bicolor (Heeger). Hyponomeuta padella, Coleophora Giraudi. Saperda scalaris (Perris). Emydia grammica (Fallou) (1). Epimecia ustulata, Rhizolitha sp. (Perris). Gucullia scrophulariæ (Pérris), — Corse, Orthosia gracilis (Perris). Eupithecia veratraria (Gooss.) — Bavière. Diloba cæruléocephala ; Bombyx castrensis (Goossens). Thyatira batis; Hyponomeuta co- gnatella. Ctenocampa pithyocampa (Perr.). Noctuella sp. Dryobota protea (Bellier). Callimorpha dominula. Thais medesicaste ; Doritis Apol- linus ; Euchelia jacobeæ (Fal- lou) (3). Crateronyx dumeti. Cucullia lychnitis. Zygæna occitanica (Fallou) (4). (1) Même provenance locale pour ce Campoplex d'espèce indéterminée. (2) C’est le Schizoloma amictum Wesmael. (3) L’Anomalon tenuicorne est sorti de chenilles d’Euchelia jacobeæ, prises au bord de la mer, à Gancale, au mois d'août, (4) Cette nouvelle espèce d’Anomalon attaque les chenilles de la Zy- gæna occitanica, prises en mai 1869, sur le Dorycnium subfruticosum, à Celles-les-Bains (Ardèche), 106 Ophion...... es Paniscus..... ne Helwigia. .... ATOLES, HULL Banchus..... Exetastes.... — Plectiscus.... Mesochorus. . GIRAUD ET LABOULBÈNE. luteus Linné; .....:: : merdarius Grav.,...... ramidulus Linn....... undulatus Grav....... ventricosus Grav...... glaucopterus Linn. (1), teslaceus Grav...,.... virgatus Gcoffroy,..... elegans Grav......... albicinctus Grav...... pictus Grav..... HAS bicoloratus Grav...... guttatorius Grav...... HIUSOD GRAVE De ane tenthredinarum Giraud, falcifer Giraud,....... fusculus Giraud, EN PER politus Grav........ .. splendidulus Grav..... sulcatus Giraud, ...... Cucullia verbasci; C. chamomil- læ ; C. artemisiæ ; Orthosia munda (Goossens). Polia dysodea (Perris). Dianthæcia capsincola ; Mamestra pisi; Panolis piniperda, Bombyx everia, quercûs, trifolii et rubi (Perris). Callimorpha dominula, Cimbex variabilis; C. axillaris. Mesogona oxalina (Rogenhofer); Gucullia lychnitis (Goossens); Acronycta megacephala (Per- ris). Catocala promissa ; Hylophila pra- sinana. Thalpochares rosina (Rogenhof.). Clytus arcualus (Perris). Smerinthus populi ; Trigono- phora empyrea (Perris). Cucullia scrophulariæ. Toxocampa pastinum. Pieris brassicæ. Dineura verna ; Selandria mela- nocephala. Grapholitha tripunctana (Goos.). Smerinthus populi. Selandria melanocephala, Depressaria applanella ; Micro- gaster perspicuus, sur Porthe- sia auriflua. | Argyresthia nitidella. (1) Le Paniscus glaucopterus est le type du genre Opheletes de Holm- gren. Meésochorus . Sphinctus, ... Scolobates, .. Mesoleptus. .. Euryproctus. . Perilissus.,.. — Mesoleius.... Eumesius.... Liste d’eclosions d'Insectes, {achinarum Giraud, ... testaceus Grav........ thoracicus Grav....... serotinus Grav........ crassitarsus Grav. (1).. testaceus Grav..:..... nigripes Grav., Var. ?.. eques Hart, .......... luteocephalus Giraud, . macropygus Holmg. ... lutescens Holmgren, .. armillatorius Grav.... ciliatus Holmg........ formosus Holmg. ..... leptogaster Holmg..... multicolor Grav. ...... Rennenkamphi Ratzeh. . sanguinicollis Grav..... vepretorum ? Grav. .... vesparum Ratzeburg, .. . brachyacanthus Grav.. ephippium Holmg..... lateralis Giraud, ...... leucostomus Grav..... crassicornis Gray, ,.... h07 Tachina, sur Cnetocampa proces- sionea ; Calophasia linariæ. Tachina flavescens. Tachina, sur Zygæna onobrychis. Heterogena testudinana, — Hon- grie. Hylotoma rosarum. Eupithecia absinthiata (Gooss.). Clavellaria amerinæ. Lophyrus rufus et pini. Selandria micans. Selandria macrocephala et lineo- lata. Athalia spinarum. Athalia spinarum; Selandria me- lanocephala et pubescens; Ne- matus salicis. Athalia spinarum, Selandria melanocephala, lineo- lata et pubescens. Insectes, dans Rubus, Lophyrus polytomus. Lophyrus pini. Cemonus unicolor ; Nemalus sali- cis; Lipara lucens. Lophyrus polytomus. Vespa germanica et vulgaris, Athalia spinarum. Selandria melanocephala. Idem. Gladius sp. Thecla quercüs. (1) C’est le Scolobates auriculatus Fabricius, que Bouché a vu sortir des chrysalides du Smerinthus ocellata. 408 GIRAUD ET LABOULBENE, Trematopygus aprilinus Giraud, ..,.. Polyblastus. .. Erromenus... Exenterus. ... Colpotrochia.. Exochus. ..., Chorinæus. .. Orthocentrus. = Bassus. ..,4e: Metopius, .., Lissonota. .. — Pimpla. ... selandrivorus Giraud... palustris ? Holmg fasciatus Gray... marginatorius Grav.... elongatula Schrank,... frenator Gray. mansuelor Gray, mitratus Grav. .. tricarinatus Holmg.... fulvipes Grav......... MEDIA GET ne. ridibundus Grav.. exsullans Grav.….. deplanatus Grav. insignis Grav.... lætatorius Grav. pipizæ Giraud... dentatus Fabr... necatorius Grav.... hortorum Gray. . impressa Gray... pectoralis Grav.. pugnalor Giraud, .. alternans Grav... angens GraV.s... arundinator Grav. . .... ...… ..... re brevicornis, var, 3, Gr, calobata Grav. Selandria melanocephala, lineo- lata. Selandria melanocephala, pubes- cens, . Selandria pubescens, Dineura verna, Lophyrus pini. Leucania turca. Psecadia pusiella. Stratiomys viridula. Andricus lanificus. Hyponomeuta padella. Saperda scalaris et Lejopus (Per.). Sciara Sp. Sciara nigripennis. Syrphus sp. Syrphus sp. Syrphus balteatus, Idem. Pipiza noctiluca. Bombyx quercüs. Bryophila ravulana (Goossens). Relinia resinana. Bombyx quercüûs. Chenille sp., sur chêne (Gooss.). Cochylis hilarana (Goossens). Saperda populnea ; Coleophora Giraudi. Nids d’Araignées. Lipara lucens ; L, tomentosa, dans Arundo., Gymnetron campanulæ. Grapholitha tripunctana (Gooss.). Liste d’éclosions d’Insectes. 1109 Plmpla...,... cheloniæ Giraud,...... Chelonia cervini (Fallou) (4). — examinator Grav...... Porthesia chrysorrhœa ; Retinia Buoliana ; Psyche graminella, P. calvella; Hyponomeuta co- gnatella, _ flavipes Grav..,,..... Bombyx neustria. — gallarum Giraud, ster- corator var. Grav... (Cynips Kollari; C medusæ et cerricola ; Andricus glandium ; Nematus gallarum, — graminellæ Schrank, .. Grapholitha Servillana ; Olindia ulmana (Fallou) (2); Galles, sur Triticum repens. — instigator Grav........ Aporia cratægi; Ocneria dispar; Psyche graminella. — oculatoria Grav....... OEufs d’Epeira diadema. — orgyiæ Giraud (3),.... Orgyia aurolimbata (Fallou). — palliata Giraud, ......, Mecinus collaris, (4) Lorsque M. J. Fallou découvrit dans lé haut Valais, Gornergrat, en 1864, la chenille et la chrysalide de la Chelonia cervini, il récolta, cette même année, plusieurs parasites Diptères et Hyménoptères: ces derniers furent remis au docteur Sichel qui crut reconnaître en eux une variélé de la Pimpla examinator Fabricius. Deux années plus tard, en 1866, M. Fallou rapporta de la même loca- lité des chrysalides de la GC. cervini, d’où sortirent les mêmes Pimpla. En juillet 14870, il récolta encore 52 chrysalides de ce Lépidoptère. Sur ce nombre, il n’est éclos en août que 6 papillons, puis, au commence- ment de septembre de la même année, 44 Pimpla, dont quatre mâles; jusqu’à cette époque M. Fallou n’avait obtenu que des femelles. Le docteur Giraud, auquel M. J. Fallou fit part de ses observations et donna les insectes parasites, reconnut, après les avoir examinés, une espèce nouvelle et lui donna le nom de Pémpla cheloniæ (voyez Annales de 1869, p. 149). (2) La Pimpla graminellæ est sortie de chenilles d'Olindia ulmana récoltées sur des frênes, en mai, à Hyères (Var). (3) Cette Pëmpla nouvelle provient d’éclosions, observées à Paris par M. Fallou; les chenilles d'Orgyia aurolimbata avaient été prises dans les Pyrénées-Orientales, aux environs de Vernet, sur le Genista purgans, en fuillet 1862. 10 Pimpla. ..... Ephialtes.. Glypta..... Ar Rhyssa, ..... Ischnoceros. . Echthrus. ..…. Odontomerus. Opus GIRAUD ET LABOULBÈNE. tufata Grâv........... Tortrix viridana; Ephyra sp. (Per- ris); Nid d’Araignée en boule verte. rüuficollis Grav........ Grapholitha tripunctana (Gooss.); Retinia Buoliana ; Cynips ter- ricola ; Andricus sp. scanica Grav. ....... . Tortrix viridana ; Hyponomeula cognatella, padella ; Psyche cal- vella; Grapholitha tripunctana (Goossens); Nematus salicis. stercorator, var. 4, Gr. Grapholitha tripunctana (Goos.); Nematus salicis. varicornis Grav. ...... Pieris brassicæ ; Aporia cratægi; Neptis Lucilla. divinator Grav..,..... Cemonus unicolor ; Pemphredon lugubre. tuberculatus Fourcroy, Saperda populnea. vulnerator Grav....... Cochylis hilarana (Perris). var. sinuata Grav..... Chenille indéterminée (Gooss.). curvipes Grav. (1)..... Xiphydria dromaderius. rusticus Grav...... .. Odynerüs lævipes, dans Verbas- cum. nubeculatus Grav...... Saperda populnea. populneus Giraud,..... Idem, spinipes Grav......... Eupithecia debilitata (Goossens); Pogonocherus hispidus (Perr.). Braconides. anthomyiæ Giraud,..,. Anthomyia sp. carbonarius Wesmael,. Pegomyia acetosa, sur Rumex. (1) Le Rhyssa curvipes Gravenhorst, fait partie du genre Thalessa de Holmgren. Liste d'éclostons d’Insectes. mt Opius,..,..... Caudatus? Wsm....... _ confusus Giraud, .....e — cynipsidum Giraud, ... — irregularis Wsm,. ..... -- rubriceps Ratzeburg, .. — ruficeps Wsm........ — rufipes Wsm...,.,.,.. Meteorus.... brevipes Wsm........ — chrysophthalmus Grav. —- deceptor. Wsm........ — formosus Wsm....... — ictericus Nees,,...... _— obfuscatus Ratzb.,.... = pallipes Nees, ..,.,... = similator Wsem........ = tabidus WE. .... — versicolor Wsm....... Pygostolus ... falcatus Nees, ......., — multiarticulatus Rtzb.. Blacus......, exocentri Giraud, ..... Eubadizon. .. brevicaudis Giraud, .…. Orgylus...... obscurator Nees,...... Diospilus. ... exilis Giraud,........ _ filator Nees,.......... — oleraceus Haliday,. ,.. Callidium sanguineum (Perris}; Pogonocherus hispidus (Perr.). Pegomyia acetosa ; Agromyza abiens, sur Cynoglosse, Cynips macroptera. Pegomyia acetosa. Pogonochérus hispidus (Perris), Agromyza abiens, sur Cynoglos- sum, Pegomyia acetosa. Scolytus multistriatus. Botys forficalis ; Fidonia atoma- ria (Goossens). Caradrina alsines. Bolet de chêne. Gnophos asperaria (Fallou) (1). Orchestes micans, dans Boletus igniarius. Arctia aulica; Cheimatobia bru- mala (Perris). OEcocecis Guyonella, Saperda scalaris et Leiopus nebu- losus (Perris). Agrotis pronuba. Microgaster sp. Psyche viciella. Exocentrus punctipennis (Perris). Anobium longicorne (Perris). Retinia Buoliana, Bathyaspis aceris, sur Acer. Hallomenus humeralis (Perris). Geutorhynchus rapæ, (1) Le Meteorus ictericus est sorti de chenilles de Gnophos asperaria envoyées de Cannes par M. Millière, 412 Aspigonus... Macrocentrus. Proterops.... Sigalphus. . .. Ascogaster... Rhytigaster..…. Agathis...... Microdus. ... Microgaster. . GIRAUD ET LABOULBÈNE. abietis Ratzb.....,... diversicornis Giraud, .. linearis Wsm......... marginator Nees, ..... nigripennis Wsm...... ambiguus Nees, ...... floricola Wsm....... : obscurus Nees, ....... quadridentatus Wsm.. irrorator Nees, ....... umbellatorum Nees,... calculator Nees, ...... cingulipes Wsm. ...... coleophoræ Giraud... .. nigripennis Giraud, .... rufipes Nees,.,...... cratægi Ratzbg... ... emydiæ Giraud, falciger Wsm.... .... flavipes Haliday,...... fuliginosus Wsm...... gallicolus Giraud, ..... teen are Anobium abietis, dans cônes du sapin. Melandria caraboides (Perris). Microlépidoptère; nid d’Araignée. Galles de Cynips Kollari. - Hylotoma alrata. Tiges de Chenopodium. Apion atritarse et loti (Perris). Têles de pavot. Grapholitha tripunctana (Gooss.). Acronycta tridens ? Parasia lapella (4). Bolet, avec Diaperis boleti et Ti- nea parasitella. Eupithecia helvetica, sur Juni- perus (Fallou) (2). Coleophora nigricella. Coleophora nigricella ; Fumea roboricolella (Goossens). Coleophora sp.; Grapholitha tri- punctana (Goossens). Aporia cratægi. Emydia cribrum (Fallou) (3). Psilura monacha. Geometra Sp. | Elachista Klerkella ? (Heeger). Arthrolysis Guyoni, dans les galles d'Œcocecis Guyonella. (1) L'Agathis umbellatorum est également parasite de la Parasia car- linella; je lai obtenu en grand nombre de ce Microlépidoptère (voyez nos Annales de 1858, p. 275). (2) L’Eupithecia helvetica, qui a pour parasite le Microdus cingulipes, provenait de Fontainebleau. (3) Les chenilles d'Emydia cribrum, variété candida, avaient été prises en mai à Auch (Gers), Liste d’éclosions d’'Insectes. 413 Microgaster .. glomeratus, L. Nees,.. — — (1) Ce aux envi luctiferæ Giraud (1).... obscurus Nees,. ...... ocellatæ Bouché,, ..... perspicuus Wsm., Nees, reconditus Nees,..... = solitarius Ratzbg...... Spinolæ Nees; ...,.... spurius WSsm.,......, subcompletus Nees,.... triangulator Wsm..... tristis Nees,......... tuberculifer Wsm.... varipes Ruthe,,....... ts denigrator Fab, ...... dichromus ? Wsim..... discoideus Wsm...... flavator Faber... 224 Ocneria dispar ; Lasiocampa pini. Spilosoma luctifera (Fallou). Trypeta arnicæ. Smerinthus ocellata; S. populi. Clostera anastomosis; Plusia chry- sitis (Bellier); Eupithecia ab- breviata (Perris). Pieris brassicæ; Zerene grossu- lariata. Très-jeunes chenilles de Ocneria dispar, Plusia urticæ (Rogen.); Plusia gamma (Perris). Vanessa urticæ; Zygæna filipen- dulæ, Vanessa Atalanta: Acronycta ru- micis ; Tortrix viridana, Thecla W-album, Plusia consona ; Plusia illustris (Bellier); Dianthœæcia capsincola (Fallou) (2). Dichonia aprilina (Bellier); Agro- tis fmbria; Hadena basilinea. Cucullia scopariæ ; Calophasia antirrhini, Saperda populnea; Hesperopha- nes sp. (Lichtenstein). Gymnetron asellus. Balaninus pyrrhoceras. Herina eluta (Perris). Microgaster est sorti de chrysalides de Spilosoma luctifera, du Valais, récoltées en août 1879, Ce Lépidoptère est plus fréquemment attaqué par une T'achinaire que je n'ai point encore délerminée, (2) Le Microgaster tristis Giraud a été obtenu de chenilles de la Dian- thæcia capsincola vivant dans l’intérieur des capsules du Lychnis dioica, rons de Paris. h14 Braçon, ARS Cæloides. .... Hoarau Pelecystoma,. . Exothecus.... — Dorycles. .. É Dendrosoter.. Perrisi Giraud, - rufator Giraud... GIRAUD ET LABOULBÈNE. gallarum Bath. gymnetri Giraud, ..... initiator Fabr. lævigatus Ratzbg...... maculiger Wsm..,.... nigripedator Nees,}.… * palpebrator Rtzbg..... precox Wsm. ...... . urinator HabAiis 2... variator Nees, .…. bostrichorum Giraud... filiformis Rizb....... À melanotus Wsm.... scolyticida Wsm...... alternator Nees,...... dimidiatus Spinola, Nees, testaceus Nees,.....,. luteum Nees, Wsm... tricolor Wsm......... ruficeps ? Wsm...., lanceolator Nees,...... rhyncoli Giraud, ...... longicaudis Giraud, ... obliteratus Nees,...... protuberans Nees,..... Nematus Cynereæ. Gymnetron cylindrirostris; Gym. asellus. Pissodes notatus (Perris). Nematus Vallisnieri. Ceutorhynchus punctiger (Heeg.) Trypeta solstitialis. Pissodes notatus (Perris). Bruchus nigripes (Perris). Bruchus bigultatus ; Apion Per- risi (Perris). Lonchæa nigra (Perris), Gymnelron campanule. Bostrichus typographus. Hylesinus fraxini (Cartereau). Hylesinus fraxini (Cartereau). Scolytus destructor et multi- striatus. Agrolis fimbria (Perris). Bombyx quercüs ; Nemeophila russula. Gilix spinula (Perris); Harpyia bi- fida; Depressaria applanella. Limacodes testudo. Idem. Ortalis connexa, dans Asclepias. Scolytus sp. Rhyncolus strangulatus (Perris). Prinobius Germari (Perris). Xiphydria dromaderius. Bostrichus bidens (Perris) (1). Scolytus multistriatus ; Hylesinus fraxini (Cartereau), (1) Le Dendrosoter Perrisi de Giraud a les plus grands rapports avec le Dendrosoter Hartigi de Ratzeburg. Liste d’éclosions d’Insectes. 415 Hormiopterus. Ollivieri Giraud,...... CEcocecis Guyonella, sur Limo- niastrura (1). Spathius..... anobji Giraud,........ Anobium longicorne (Perris) (2). — clavatus Panzer,...... Ptilinus pectinicornis. — claviger....,........ Blastophagus hederæ (Perris). _ gallarum Giraud,..... Galles de Cynips conglomerata. — rubidus Spinola,...... Xiphydria dromedarius. Alysia....,.. cephalotes Haliday,... Anthomyia spreta, sur Sphæria typhina; Sarcophaga sp. (3). — manducator Lalreille. .. Lucilia Cæsar, Dacnusa...., agromyzæ Giraud,.... Agromyza Schineri. — tristis Nees,.......,.. Galles de Diptère, sur les racines d’Artemisia campestris. Polemon...,. liparæ Giraud,....... Lipara lucens ; L. tomentosa. — melas Giraud,.,....... Lipara tomentosa. Elasmosoma.. berolinense Ruthe,.... Formica rufa. Praon....... abjectus Haliday,...., Aphis, sur Salix, — volucris Haliday,...... Aphis, sur Papaver somniferum. Ephedrus. ,.. parcicornis Nees (4)... Cecidomyia rosaria, Trioxys...... auctus Haliday,....... Aphis, sur Papaver somniferum. (1) Les galles de Limontastrum comosum d'Algérie, sur lesquelles j'a appelé ;l’attention en 4857 (Annales, Bulletin, p. Lxt), sont dues à un Lépidoptère décrit et figuré par M. Guenée (Annales de 1870, p. 5-16, pl. 7). Les divers parasites que Giraud à fait connaître sont très-remar- quables (voyez les Annales de 1869, pages 478-487 et planche 42). (2) M. Éd. Perris a obtenu également comme parasite de l’Anobium longicorne, à Mont-de-Marsan, le Sigalphus striatulus. Pour M. Perris, le Spathius anobii de Giraëd est très-voisin et peut-être identique avec le Spathius rubidus. (3) M. Perris a obtenu assez souvent, comme parasite d’une Sarco- phaga des excréments humains, le Figites scutellaris, ainsi que l’Alysia cephaloles. (4) L'Ephedrus parcicornis fait partie du genre Elassus de Wesmael. 116 Aphidius..... Allotria, ..... HuCOila...... Amblynotus.. Figiles....:. — GIRAUD ET LABOULBÈNE. ambiguus Haliday,.... centaureæ Giraud, ..... dipsaci Schrank,. .... eglanteriæ Haliday, .. exiguus Haliday,....., laricis Haliday, ....... pelargonii Giraud,...., pini Haliday,...,...,.. Galles de Cecidomyia salicis et C. rosaria. Aphis, sur Centaurea jacea. Aphis, sur Dipsacus fullonum. Aphis, sur Bédéguar du Rosier. Aphis, sur Pyrethrum parthe- nium, sur Echinops bannaticus, sur Eryngium campestre, sur Engelmannia pinnatifida. Aphis, sur Pinus larix. Aphis, sur Pelargonium. Aphis, sur Pinus larix, Figitides. castanea Hartig,...... circumscripta Hartig,.. erythrothorax Hartig,.. flavicornis Hartig,..... forticornis Giraud, ..., minuta Hartig,...,.... pusillima Giraud,..,.., victrix Westwood...... melanoptera Hartig,... minuta Giraud,...,... opacus Hartig,...,..... consobrinus Giraud... . heteropterus Hartig,. .. scutellaris Latreille,... striolatus Hartig,.,.... Aphis, sur Papaver somniferum. Aphis, sur Raphanus. Aphis, sur Prunus. Aphis, sur Carthamus tinctorius. Aphis, sur Pinus pumilio. Aphis, sur Eryngium campeslre. Aphis, sur Conium maculatum. Aphis, sur Rosa canina. Agromyza abiens, sur Cynoglos- sum. Scolytus rugulosus (Perris). LA Insectes du Pinus pumilio. Sarcophaga striata. Idem. Idem. Musca domesgtica. Liste d’éclosions d’Insectes. {A7 Callaspidia (1) ligurica Giraud, ...... Larve de Syrphus (Perris). Ibalia 22% cultellator Latreille,... Sirex juveneus; S. magus. Évaniales. FOnus affectator Linné,...... Trypoxylon figulus. — jaculator Linné,....... Osmia tridentata. Aulacus (2).. exaratus Rtzbg....... Xiphydria dromedarius et X. ca- melus. — Latreilleanus Nees,.... Xiphydria annulata. Pachylomma.. buccata Brébisson,,.,... Formica sp. — Cremieri Bréb........ Formica fuliginosa, Chrysides, Omalus...... auratus Dahlbom,..... Gemonus unicolor (3). Chrysis...... auripes Wsm...,..... Odynerus spinipes; Osmia Spi- : nolæ, — cærulans Fab., Lepelet. Insectes, dans Rubus. — cærulipes Fabr......, Osmia bicolor. (1) La Callispidia ligurica fait partie du genre Onychia de Haliday ; c’est le même insecte que le Figites notata de Boyer de Fonscolombe. (2) M. Édouard Perris a trouvé l’Aulacus striatus Jurine parasite du Purpuricenus Kæhleri. (3) Le Cemonus unicolor est attaqué par l'Omalus auratus, tant dans les tiges de la Ronce que dans le haut des Rosiers églantiers servant de sujets pour la greffe (Annales de 14875, p. 303). (1877) 27 418 GIRAUD EF LABOULBÈNE. Chrysis...... cyanea Linné, Fab. (1). Trypoxylon figulus; Nitela Spi- nolæ. — ignita Linné,..,...... Odynerus spinipes; Anthophora crinipes ; Osmia emarginata ; Chelosioma maxillosum. — indigotea L, Dufour,... Odynerus rubicola. _— integrella Dhlb....... Odynerus lævipes. _— segusiana Giraud,..... Odynerus spiricornis. — simplex Dhlb..... ... Osmia Spinolæ. — splendidula Dhlb...... Odynerus lævipes. — violacea Panzer,...... Odynerus rubicola. — inæqualis Dhlb. ,...... Odynerus sp. (Lichtenstein). Chalcidiens. Leucospis.... gigas Fabr........... Chalicodoma muraria. — intermedia Illiger,..... Osmia emarginata. Smicra (2)... clavipes Fabr......... Stratiomys cameleon. — SISDES ADF So dose Stratiomys longicornis. Ghalcis. 7: flavipes Panzer... ..... Sarcophaga striata. _ intermedia Nees,...... Zygæna filipenduleæ ; Z. transylva- nica (Goossens). — Toulon. — minuta Nees,......... Myrmeleon formicarius. _ parvula Laporte, ...... Gassida filaginis (Perris) et Che- nille inconnue. (1) J'ai trouvé abondamment cette espèce dans les tiges sèches de la Ronce, à Saint-Denis-d’Anjou (Mayenne). (2) Giraud a écrit Smicra et non Smicra, comme plusieurs auteurs, entre autres L. Kircher, dans son Catalogue des Hyménoptères d'Europe, genre 506. Sichel me paraît avoir résolu la question orthographique (voyez Annales de 1865, p. 348, note 4). UT COTE ER - Liste d’éclosions d’Insectes. Conura...,... Girardi Giraud,....... Halticella.... rufipes Olivier ,....... myrmeleonis Fairm. (2) tarsalis ? Fôrster, ..… unicolor Walk........ circumscriptus Ratzbg. pantherinus Giraud, ... Agononieurus daucicola Fürster..... flavicrus Giraud, ...... — locustarum Giraud..... Clithria...... pallens Reinhard, . .... Eusandulum.. inerme Rtzhbg. ....... Halidaya,.... pinicola Giraud, ...... Eupelmus (3) algirus Giraud, ....... r190) Attacus bauhiniæ (1). — Séné- gal. Ptilinus pectinicornis (Perris). Myrmeleon formicarius. Epichnopteryx helix. Kermes, sur Alnus et sur Fes- tuca, Kermes, sur Pinus picea, Kermes, sur Festuca. Aphis, sur Conium maculatum et sur Silaus aurifolius. Aphis, sur Echinops bannaticus et sur Papaver sommiferum. ©Œufs de Locusta, dans Arundo phragmites. Coccus, sur Abies sp. (Reinh.). Lyctus canaliculatus; Exocentrus adspersus ; Anobium longicor- ne, À. consimilis (Perris), Prinobius Germari (Perris). — Corse. OEcocecis Guyonella, sur Limo- niastrum. (4) L’Attacus bauhiniæ Guérin-Méneville, dont la chenille vit au Sénégal des feuilles du Bauhinia, arbre de la famille des Légumineuses, a pour parasite ce Conura, remis à Giraud par M. Maurice Girard. (2) Cette espèce d’Halticella, que M. L. Fairmaire a décrite dans nos Annales de 4875, Bull., p. eciv, est peut-être identique avec l’Hylo- thorax Graffii Ratzeburg (voyez Annales de 1877, Bull., p. cxviI1-cx1x). (3) Les espèces de ce genre sont souvent parasites d’autres parasites, tels que les Callimome et les Ormyrus. 420 Eupelmus. . .. — —_—— Chiloneurus.. GIRAUD ET LABOULBÈNE. annulatus Nees, ,..... anoulicornis Giraud... bedeguaris Rtzhg. (1).. bifasciatus Giraud, .... brachypterus Giraud, .. cicadæ Giraud, ....... De Geeri Dalman.. .... Gueneei Giraud, ...... maculipes Walker, .... splendens Giraud, .... elegans Westwood,.... ornatus Westwd....... obscurus Dalman,. .... scutellaris Dalman,.,... Swederi Dalman ,..... Cerapterocerus corniger Haliday, ..... mirabilis Wesitw...... Gynips de presque toutes les galles des feuilles du chêne : Andricus curvator, nervosus; Spathe- gaster baccarum ; Bathyaspis aceris ; Coleophora Giraudi ; Epichnopteryx helix. Diastrophus rubi. Rhodites rosæ; Cynips agama, cornifera; Cecidomyia cerris; C. corni, fagi. OEufs de Liparis dispar (Perris). Aulax glechomæ. OEufs de Cicada plebeja? (Lich.). Diastrophus scabiosæ ; Aulax scor- zoneræ ; Rhodites rosæ ; Lasiop- tera eryngii: L. rubi; Coleo- phora Giraudi; Nanophyes Iy- thri (Perris). OEcocecis Guyonella (2). Aulax scorzoneræ. Bathyaspis aceris. Kermes, sur Laurus cerasus. Kermes, sur plusieurs espèces de Salix. Kermes, sur Salix. Coccus (Lecanium), sur Æsculus hippocastanum, sur Carpinus betulus, sur Acer pseudoplata- nus. Coccus, sur Salix. Kermes, sur Quercus sessiliflora. Kermes, sur Festuca. (1) Cet Eupelmus paraît identique avec l’Eupelmus urozonus de Dal- man. (2) Voyez la note de la page 415 sur les parasites de l'OEvocecis Guyo- nella. Vale à.-< = es ln din Ericydnus. ... Rhopus...... Leptomastix., Habrolepis, ,. Encyrlius..... (1 — Liste d’éclosions d’Insectes. 24 paludatus Halid....... debilis Fôrster,....... rostratus Giraud,..... Dalmani Westwood,... æruginosus Dalman,... agromyzæ Giraud... ... apicalis Dalman,...... aralius Walker, ....... atheas Walker,....... atricollis ? Dalman,.... atomus Giraud,....... chalconotus Dalman,... cyanellus Dalman,..... cyaneus Dalman,...... duplicatus Nees, ...... Erichsoni Westw. ..... ferrugineus Nees,..... festucæ Giraud,......, fulvipectus Giraud, .... gravis Nees, Dalman,., hemiptericidus Giraud , longicornis Dalman,.., pascuorum Fôrster, .., populi Giraud,....,... Kermes, sur Pinus picea. Kermes, sur Triticum repens. Coccus (Lecanium), sur Quercus cerris, Coccus (Aspidiotus) quercicola ? (Bouché). Galles de Cecidomyia salicis. Galles de Agromyza Schineri. Kermes, sur Acer eriocarpus, sur Ostrya vulgaris, sur Pinus picea. Kermes, sur Festuca. Aphis, sur Carthamus, sur Echi- nops, sur Eryngium, sur Silaus, sur Papaver, sur Scorzonera. Larves mineuses des feuilles du Peuplier. Galles de Lasioptera rubi. Coccus, sur Pinus picea, Coccus, sur Acer campestris. Kermes, sur Festuca. Coccus racemosus Ratzbg., sur Pinus picea. Kermes, sur Ostrya vulgaris, sur Acer eriocarpus, sur Festuca. Coccus, sur Quercus. Kermes, sur Festuca, Coceus, sur Quercus cerris. OEufs inconnus, sur Quercus. Œufs d’Hémiptère. Chenille de Tortrix, sur Laserpi- tium (1). Kermes, sur Festuca, Aspidiotus, sur Populus (Sign.). Les chenilles sont peut-être celles d’une Depressaria (Goossens). 122 Encyrtus .... Lo Spalangia. ... Cerocephala, . Perilampus. . . — Ormyrus. .... GIRAUD ET LABOULBÈNE. pratorum Giraud, ..... Kermes, sur Festuca. punctipes Dalman,.... Kermes, sur Cratægus, Carpinus Æsculus, Alnus, Quercus, Ul- mus. ruborum Giraud, ..... Diastrophusrubi; Lasioptera rubi. scaurus ? Walker,..... Mamestra serena. sericeus Dalman,...... Coccus, sur Acer, Æsculus, Be- tula, Carpinus, Cratægus, Os- trya, Quercûs, Ulmus. strobili Linné,........ Galles de Cecidomyia rosaria el C. salicis. sylvius Dalman,....... Coccus, sur Acer, Carpinus, Pru- nus. syrphi Ratzbg........ Pupe de Syrphus balteatus. “tardus Ratzbg....... .. Œufs de Bombyx neustria. tenuis Walker, ....... Galles de Nematus medullarius. testaceipes Ratzbg. ... Lithocolletis alniella (Reinhard). inticl'Giraud, : ... .. Galle de Diptère, sur Triticum repens. truncatellus Dalman.,. Plusia moneta ; chenille de Tor- trix, sur Laserpitium (1). fuscipes Nees, ........ Lasioptera eryngii (Perris); in- sectes du Bolet. nigra Latreille,......, Coleophora Giraudi; Musca do- mestica. cornigera Westwood,.. Apides diverses; Odynerus; Hyle- sinus fraxini; Scolytus de l'Orme (Perris). lævifrons Dalman,.,... Insectes dans Rubus. salicetum Giraud, ..... Insectes dans Salix. splendidus Dalman,... Athalia spinarum. brevicauda Ratzbg.... Grand nombre de Galles, sur Quercus. (1) L'Encyrltus truncatellus Dalman, est éclos des chrysalides de Ja Plusia gamma (Ed. Perris). Liste d’éclosions d'Insectes. | 123 Ormyrus..... papaveris Perris,..,... Aulax papaveris. — rufimanus Giraud,..... Lasioptera rubi, — scabiosæ Giraud,...... Aulax scabiosæ. -— tubulosus Fonscolombe, Grand nombre de Galles, sur Quercus. — variesatus Fôrster,.... Audricus petioli. Palmon...... pachymerus Dalman,* | CŒufs de Mantis religiosa. Monodontomerus dentipes Dalman,... Porthesia chrysorrh@a ; Tortrix viridana; Tachina, sur Cnetho- campa processionea. —— obscurus Westwood,.. Stratiomys viridula. — obsoletus Fabr........ Chalicodoma muraria ; Osmia ad- unca, emarginata ; Psyche atra; Lophyrus pini; Cryptus migra- tor; Pimpla varicornis; Tachi- na, sur Cnethocampa proces- sionea. — robustus Giraud....... Zygæna onobrychis. Diomorus.... ‘calcaratus Nees,..,... Stigmus pendulus. — Kollari Fôrster (1),..., Crabro rubicola. Oligostenus... stigma Fabr.....,.... Rhodites rosæ ; R. eglanteriæ ; R. spinosissimæ. Megastigmus.. dorsalis Fabr......... Cynips globuli ; C. macroptera ; Andrieus pelioli. — stigmatizans Latreille,.. Cynips calicis ; C. Kollari ; C. Me- dusæ ; Synophrus nolitus. — synophri Giraud,...... Synophrus politus. — transversus Walker, .. Rhodites spinosissimæ. Syntomaspis.. chrysis Nees,.,....... Trigonaspis megaptera. — dubius Nees,......... Andricus curvator; Synophrus politus. (1) J'ai trouvé en nombre ce bel insecte, parasite du Crabro rubi- cola, dans les tiges sèches de la Ronce, à Saint-Denis-d’Anjou. Kollar l'avait vu éclore d’un insecte des tiges du Panais (voyez Annales de 1869, p. 489). 24 GIRAUD ET LABOULBÈNE. Syntomaspis.. eurynotus Fürster,.... Cynips agama. — lazulinus Fürster,..... Cynips divisa ; C. folii; G. longi- ventris ; Diastrophus scabiosæ. Lochites..... papaveris Fôrster,..... Aulax rhœadis. Callimome. .. admirabilis Fôrster,... Andricus terminalis. — æneus ,Nees, =... ..... Cecidomyia fagi. — albipes Giraud,....... OŒEcocecis Guyonella. — angustus Giraud,......, Galles du Cotoneaster vulgaris. _ artemisiæ Giraud,..... Cecidomyia tubifer, sur Artemi- sia, — auratus Olivier,. ..... Andricus curvator; A. inflator; A. ramuli; A, terminalis; Spa- thegaster baccarum; Agromyza Schineri. _— bedeguaris Linné,..... Rhodites rosæ. — carduorum Fôürster, ... Trypeta cardui. — caudatus Nees,..,..... Cecidomyia poæ; Lasioptera eryn- gi — cingulatus Nees, ...... Aulax glechomæ. es chloromerus Walker,.. Cynips conglomerata:; C. disticha. == coccorum Giraud,..... Aspidiotus quercicola. — congéner Fôürster,..... Rhodites eglanteriæ. — corticis Giraud,......, Cynips corticis, rhizomæ. — cultriventris Ratzbg... Gecidomyia corni, fagi, millefolii. — cynipidis Walker,..... Cynips radicis. — cynipsidum Ratzbg.... Cynips agama, cerricola, conglo- merata , cornifex, polycera ; Biorhiza synaspis; Andricus ter- minalis. — difficilis Nees, ......,. Rhodites eglanteriæ, spinosissi- mæ ; Meligethes viridescens (Perris). — euchloris Bohem...... Aulax hieracii. —- fagi Giraud,....,....,. Cecidomyia fagi. — fuscicrus Giraud,...... Neuroterus numismalis ; N. lenti- cularis ; Biorhiza renum. Callimome . — Decatoma, . Eurytoma (1) Liste d’éclosions d’Insectes. 425 galii Giraud, .. ss... glechomæ Fürster,.... inconstans Walker... .. inulæ Giraud, «os... lapsanæ Giraud, .. A: lasiopteræ Giraud,.... papaveris Giraud, ..... parallelinus Bohem.... purpurascens Bohem... radicis Giraud ,....... rosarum Giraud, ,..... rubi Schrk., Fürster,.. salicicola Fôrster,..... scorzoneræ Giraud,.... subterraneus Curtis... ventralis Giraud,...... bifasciata Giraud, ..... hieracii Giraud,....... Neesi Fürster,........ pulchra Giraud, ...... quercicola Fôrster,. ... abrotani Nees,........ ACCES Ta reerce apionum Giraud,...... diastrophi Giraud... ,.. flaveolaria Ratzbg,..... Cecidomyia galii. Aulax glechomæ. Cynips folii, scutellaris, etc., elc. Trypeta inulæ. Aulax lapsanæ, sur Lapsapa com- munis. Lasioptera arundinis; Cecidomyia inclusa. Aulax rhœadis, Apion apricans (Reinhard). Rhodites eglanteriæ. Cynips radicis. Rhodites rosæ ; Aulax glechomæ. Lasioptera rubi; Diastrophus rubi; Aulax hieracii. Cecidomyia rosaria, salicis. Aulax scorzoneræ. Gynips radicis, rhizomæ, corticis. Spathegaster nervosus ; Synophrus politus. Gynips globuli. Aulax hieracii. Andricus curvator, inflator, pe- tioli, ramuli ; Aulax scorzoneræ. Andricus grossulariæ. Grand nombre de Galles de Chêne; Diastrophus rubi; D, scabiosæ. Aulax potentillæ. Bathyaspis aceris. Apion sulcifrons. Diastrophus rubi; Lasioptera rubi. Hylesinus fraxini (Gartereau). (1) Ce genre difficile attend encore un bon travail monographique. 426 Eurytoma,... — — Systole....., Isosoma. ..., — Heydenia. ... Arthrolysis. .. Lamprotalus. . GIRAUD ET LABOULBÈNE. gallarum Giraud... ... histrionica Fôrster,.... microgasteri Giraud ,.. TOSRUNEBE AMEN De eee rubicola Giraud (2)... salicicola FGrster,..... salviæ Giraud,....,..…. semirufa Giraud, ...... serratulæ Latr., Fabr.. tachinarum Giraud... vagabunda Giraud, ... verbasci Giraud, ...... albipennis Walker, castaniventris Giraud. . angustatum Giraud, ... graminicola Giraud... , lineare Walker, ....., sociabile Giraud... .... formosa Giraud,...... Guyoni Giraud, .,..,.. chrysochlorus Walker , Plusieurs Galles du Chêne (4). Mordellistena episternalis (Perr.). Microgasler, sur Ocneria dispar. Rhodites rosæ, Osmia leucomelana; Cemonus uni- color; Trypoxylon figulus; Cra- bro rubicola; Cryptus bimacu- latus. Gecidomyia salicis ; Agromyza Schineri. Fruits de Salvia officinalis. Andricus ramuli. Trypeta cardui, solstitialis, tere- brans; Diastrophus scabiosæ. Tachina, sur Gnethocampa pro- cessionea. Presque toutes les Galles de Cy- nipides. Fruits du Verbascum nigrum. Galles, sur Triticum repens. Galles, sur Hieracium murorum. Lipara rufitarsis, sur Arundo phragmites. Galles de Diptère, sur Triticum repens. Idem. Graminée indéterminée, Festuca ? Longicorne du Châtaignier (Per.). GEcocecis Guyonella. Anthomyia spreta; Lipara (omen- tosa; Agromyza abiens. (4) M. Édouard Perris a obtenu ce parasite, à Mont-de-Marsan, du Magdalinus Memnonius. (2) L'Eurytoma rubicola Giraud nest éclos des tiges sèches de la Ronce, récoltées en Anjou. Les mâles sont plus rares que les femelles. Liste d’éclosions d’Insectes. 1127 Lamprotatus.. microgasterum Giraud, Microgaster, sur Ocneria dispar. —— BD, LINE REG Agromyza abiens. Pachyneuron. aphidiphagus Ratzbg.. Aphis, sur Papaver, sur Dipsacus. — formosum Walker,.... Syrphus balteatus. — kermiphagus Giraud,.. Kermes, sur Festuca, sur Carpi- nus, sur Cratægus. Isocratus..., æneus Nees,ai 0... Aphis, sur Papaver somniferum. _ vulgaris Walker, ..... Aphis, sur Papaver somniferum, sur Gypsophilus, sur Pinus. Sphegigaster.. pallicornis sp. Nees,... Agromyza Schineri. Pachylarthrus sarothamni Giraud, ... Gecidomyia sarothamni. — Sieboldi Ratzbg....... Lucilia dispar (Cartereau) (1). Systasis. ..... encyrtoides Walker, .. Gymnetron campanulæ. Eunotus. .... cretaceus Walker, .... Kermes, sur Fesluca ; Ramphus flavicornis (Perris). — obscurus Giraud,...... Kermes, sur Carpinus, Cratægus, Ostrya ; Lecanium vitis (Perris). Tridymus.... leucopus Giraud... .... Cecidomyia circinans. — rosularum Ratzbg..... Cecidomyia rosaria, salicis; Agro- myza Schineri. — SaNeis Nes La Cecidomyia salicina. Cheiropachus. quadrum Walker,..... Scolytus multistriatus, ulmi. Roptrocerus.. xylophagarum Ratzbg.. Bostrichus typographus, bidens. Acrocormus.. multicolor Ratzbg.. .. Bostrichus typographus. Rhopalicus... maculifer Fôrster,.. ... Blastophagus piniperda (Perris). Anogmus.... abietis Giraud,....... Anobium abietis ; Grapholitha strobilana. Raphitelus ... Ladenbergi Ratzbg. (2). Hylesinus fraxini (Cartereau). — maculatus Walker,.... Scolytus pruni (Reinh.); Phlæo- phtorus spartii (Aubé). (1) Voyez les Annales de 1869, p. 147-148. (2) Le Raphitelus (Styloceras) Ladenbergi Ratzeburg, paraît être le R. maculatus Walker, et M. le docteur Gariereau l’a trouvé à Bar-sur- Seine. Giraud les a indiqués séparément dans son manuscrit. 128 GIRAUD ET LABOULBÈNE. Amblymerus.. callidomellus Giraud, .…. Pteromalus... abieticola Ratzbg. .... — albitarsus ? Walker, .…. — auronitens Fôrster,.... — bimaculatus Spinola, ... — bisignatus Giraud, .... — Boucheanus Ratzbg.... — cecidomyiæ Ratzbg... — clavatus Ratzbg...... _— conopscidus Giraud, ., — cupreus Nees,....... — disectus Walker, ..... — discoideus Nees ,..... — elevatus Walker, .... — eminens Fürster,..... _— Erichsoni Ratzbg, ..... — esuriens Fürster, .... — eucerus Ratzbg...... —— excrescentium Ratzhg. . — fasciatus Fürster,.... — fasciiventris Westwood, Coleophora Giraudi (1). Bostrichus typographus. Apion ononidis (Perris). Gymnetron campanulæ. Hylesinus fraxini (Gartereau). Neuroterus ostreus. : Ocneria dispar ; Porthesia chry- sorrhœa ; Tortrix viridana; Ar- gyresthia nitidella ; Microgas- ter, sur Cnethocampa proces- sionea ; Leucoma salicis. Gecidomyia piui (Perris). Cecidomyia salicis. Conops, sur Bombus. Tortrix viridana. Andricus amenti, curvator, infla- tor ; Neuroterus Jenticularis (Perris). Neuroterus lenticularis. Trypeta cardui; Larinus carlinæ (Perris). Rhodites rosarum ; Chrysalide sp. Andricus curvator, cydoniæ, in- flator ; Spathegaster aprilinus ; Apion ononidis (Perris). Dans Verbascum nigrum. Microgaster perpicuus, sur Py- gæra anastomosis. Nematus gallarum (2). Apion sp. Nombreuses Galles de Cynips. (4) Voyez la note de la page 402 sur la Coleophora callidomella ou G. Giraudi Ragonot. (2) M. Edouard Perris a trouvé le Pteromalus excrescentium de Ratze- burg, parasite de la Psylliodes dulcamaræ. Pteromalus.. . Liste d’éclosions d’Insectes. festivus Fôrster,...... fuscipalpis Fôrster,...…. geniculatus Nees, ...., glechomæ Fôürster, .... guttatus Ralzbg....... hieracii Giraud,....... hohenbeimensis Ratzbg. immaculatus Westw... ioflexus Fürster,...... jucundus Walker,..... lapsanæ Giraud,...... leguminum Ratzbg.... leucopezus Ratzbg. .... leucopygus Giraud, .... liparæ Giraud,....:... lithosiæ Giraud,...... maculicornis Giraud, .. magdalis Ratzbg...... muscarum Hartig,..... _neglectus Fürster,..... nidulans Fôrster, in litt. omnivorus Walker,.... 429 Selandria loniceræ ; Rhodites eglanteriæ. Rhodites rosæ ; Microgaster, sur Pygæra anastomosis. Trypeta inulæ. Aulax glechomæ. Bostrichus bidens (Perris). Aulax hieracii. Coccus, sur Pinus picea. Andricus grossulariæ, petioli ; Spathegaster baccarum. Rhodites eglanteriæ, rosarum, spinosissimæ ; plusieurs galles du Chêne. Andricus curvator ; Bathyaspis aceris. Aulax lapsanæ, sur Lapsana com- munis. Apion trifolii (Perris). Andricus terminalis ; Bruchus ni- gripes (Perris); Gecidomyia sa- rothamni. Herina eluta (Perris), Lipara lucens, dans Arundo phrag- mitis. Gnopbria quadra. Gecidomyia circinans, corni, Magdalinus Memnonius (Perris). Tachina, sur Gnethocampa pityo- campa; Apion vernale (Perris). Microgaster sp., sur Populus tre- mula. Porthesia chysorrhæa; Microlépi- doptère, sur Sarothamnus. Saturnia spini; Arctia caja; Ceci- domyia sarothamni. orchestis Ratzbg...... Orchestes alni. papaveris Fürster,. .... Anthomyia radicum ; Tephritis marginata, sur Senecio (Perris). 430 Pteromalus .. Aulogymnus. . On Ne GIRAUD ET LABOULBÈNE. pilosus Ratzbg........ placidus Fürster,. ..... puparum Swed....... quercinus Giraud,..... racemosi Giraud,...... Ratzeburgi Giraud, .... regius Fôrster,....... revelatus Fôrster,..... salicinus Giraud,...... Saxesenii Ratzbg...... stelivorus Giraud, ..... strobilinus Giraud,.... tibialis Westwood, . ..… vaginulæ Ratzbg....... variabilis Ratzbg...... Westwoodi Ratzbg. .… flabellatus Wesiwood , Fonscolombe,....... nudus Nees....:...... . acerinus Giraud, ...... Car du Grau 2 4 00 CIS HORS UT coleophoræ Giraud,.... dispar Giraud, ........ fabtiGirdud,: une gallicolus Giraud, ..... aceris Fôrster, acerinus Giraud, ..... compressus Giraud, ... debilis Giraud,....... Rhodites rosæ. Bathyaspis aceris. Pieris brassicæ , rapæ; Vanessa urticæ. Andricus noduli; Cynips radicis. Coccus (Lecanium) racemosus. Andricus amenti, cydoniæ, gros- sulariæ, ramuli, Apion sp. Mecinus collaris. Cecidomyia salicis. Gecidomya fagi; Bathyaspis aceris. Stelis nasuta, dans les nids de Chalicodoma muraria. Cecidomyia rosaria. Neuroterus lenticularis ; Spathe- gaster flosculi. Nanophyes Iythri. Coleophora Giraudi; Epichono- pteryx helix. | Andricus burgundus et grossula- riæ ; Spathegasier glandiformis, nervosus. Psyche graminella ; Epichnopte- ryx helix. Cecidomyia rosaria. Bathyaspis aceris. Trypeta, sur Carduus nutans. Têtes de Cirsium lanceolatum. Coleophora Giraudi. Argyresthia nitidella. Cecidomyia fagi. Aundricus æstivalis, multiplicatus. Bathyaspis aceris. Bathyaspis aceris. Andricus glandiformis. Andricus amenti et ramuli. Olnxes EURE — Cirrospilus. . — Eulophus. ... Sympiesis. ... Melittobia.... Rhopalotus.. Astichus... Liste d’éclosions elongatus Giraud, ..... gallarum Linn., Nees,.. heros Giraud un. melanarius Giraud,.... . arcuatus Ralzbg....,. pictus Nees, ..... atrocæruleus Nees,.... larvarum Nees, ..... nubeculatus Giraud, ... obscurus Ratzbg pennicornis Ratzbg.... socialis Giraud, subcutaneus Ratzbg. ... sericeicornis Nees,. .,.. Audouini Westwood,.. . foliorum Olivier (2)... .. arithmeticus Fôrster,.. d’'Insectes, 431 Andricus glandiformis. Grand nombre de Galles du Chêne. Cynips medusæ, lucida. Cynips sp. Aulax rhœadis. Coleophora, sur Salix. Apion brevirostre (Perris). Lophopteryx camelina; Emmelina decolorata (Perris). Galles, sur Quercus sessiliflora (Cartereau). Solenobia triquetrella. Mamestra dentina. Nymphes noires, sur les feuilles des Chênes. Lithocolletis sp. (Reinhard). Microgaster subcompressus, des jeunes chenilles de Tortrix viri- dana. Odynerus lævipes ; Trypoxylon figulus ; Osmia leucomelana ; Chalicodoma muraria ; Stelis nasuta; Leucospis intermedia ; Monodontomerus obsoletus (4). Nymphes rousses, agglomérées en {as circulaire sur les feuilles du Chêne, semblables à celles de l’Eulophus larvarum. Gis glabratus ; Ennearthron affine (Perris). (4) On trouve ici un exemple des plus remarquables de parasitisme au troisième degré. Il est vrai que les larves de Melittobia avaient été trans- portées par Giraud sur leurs nouvelles victimes, mais elles y ont très-bien prospéré (voyez les Annales de 1869, p. 152). (2) Le Rhopalotus foliorum est synonyme des Elachestus cothurnatus ® Nees, el E. gradualis & Nees. 132 Secodes. ..... Pleurotropis. . Entedon... C2 Asecodes..... Chrysocharis.. Omphale. . ... Timorus..... Oxymorpha. . Tetrastichus.. | GIRAUD ET LABOULBÈNE. coactus Ratzbg. (1),... erucarum Giraud,..... facialis Giraud,....... metallicus (2) Nees, .…. orchestis Giraud,...... viridanæ Giraud, ...... curculionum Giraud... Heyeri Ratzbg........ longiventris Ratzbg.... nitens Giraud,........ tibialis Nees,,..,...... politus Ratzbg........ albipes Giraud, ....... asclepiadis Giraud, .. centaureæ Fôrsler,.... elongata Fürster (3), lutea RatzDes so e 2. amethistinus Ratzbg ... aphidum Giraud, ..... arundinis Giraud, ..... ALELENEES PER ERA Cecidomyia fagi. Petite chrysalide inconnue. Lipara tomentosa ; Cecidomyia rosaria. Andricus curvator ; Agromyza, sur Leontodon (Perris). Orchestes scutellaris. Tortrix viridana. Gymnetron cylindrirostre, asel- lus; Apion violaceum (Perris). Cecidomyia salicis, rosaria ; Agro- myza Schineri. Apion consimile. Apion sulcifrons, sur Artemisia campestris. Tiges sèches de la Ronce (La- boulbène). Lithocolletes alniella (Reinhard). Emphytus melanopygus ; larve mi- ueuse, sur Alnus. Cecidomyia asclepiadis, ou Ortalis connexa. Têtes de Carduus putans. Cecidomyia fagi. Idem. Cecidomyia ononidis. Aphis, sur Quercus. Cecidomyia inclusa ; Lasioptera aründinis. Gecidomyia salicis et sarothamni. (1) C’est probablement le Secodes fagi de Fürster. (2) Cette espèce est l’Eulophus metallicus $ Nees et l’Elachestus petio- latus G' Nees. (3) Ce parasite fait partie du genre Hyperteles Fürster. Tetrastichus. . (4877) Liste d’éclosions d’Insectes. 133 atrocæruleus Nees,..... aurantiacus Ratzbg. .., bicolor Giraud, .. .... cecidomyiarum Bouché, cérriphilus Giraud, .... cerris Giraud, ... chlorinus Giraud, cynipsidum Ratzbg.... encyrli Giraud, .. erythrophthalmus .….... Rtzb. evonymellæ Bouché,... flavovarius Nees, . frontalis Nees,... glechomæ Giraud, gratus Giraud, ... .…... .….. .... histrionichus Giraud, .. hylotomarum Bouché,.. legionarius Giraud, ...…. leptoneurus Ratzbg.... leucostomus Giraud, ... longicaudatus Ratzbg.. luteus Ratzbg...…. melanopus Fôrster,. ... microgasteri Giraud... nematicidus Giraud, ... nidulans Giraud, . nigroviolaceus Nees,.. obtusatus Giraud, Aulax scorzoneræ ; Spathegaster baccarum ; Lipara lucens ; Co- leophora sp. Rhodites spinosissimæ, Cecidomyia circinans, cerris. Gecidomyia artemisiæ. Gecidomyia cerris. Idem. Têtes de Gentaurea scabiosa. Sur Salix triandra. Encyrtus, sur Tortrix sp. Cecidomyia salicis. Hyponomeuta cognatella, padella. Cecidomyia sarothamni, Orchestes scutellaris; Goleophora Sp. Aulax glechomæ. Cecidomyia inclusa. Têtes de Centaurea. Hylotoma berberidis. Agromyza Schineri; Lipara lu- cens. Coccus du Chêne (Fallou). — Ar- dèche. Tête de Centaurea; Carduus nu- tans. Rhodites eglanteriæ. Microgaster, sur Tortrix viri- dana ; têles de Verbascum nigrum. Cynips conglomerata; Andricus burgundus ; Goccus racemosus. Microgaster, sur Xylina rhizoli- tha. Nematus cinereæ, sur Salix cine- rea. Nids de Polistes gallica. Neuroterus saltans. Rhodites eglanteriæ et rosarum. 28 34 GIRAUD ET LABOULBÈNE. Tetrastichus.. ononidis Giraud,..,... Gecidomyia ononidis (Perris), — orchestis Forster,..... Orchestes alni; ©. scutellaris, — “ovulorum Giraud,..,.. OEufs de Leucoma salicis. —— pachyneurus Ratzbg... Coccus, sur Quercus. — quercûs Walker,..... . Cynips radicis; Synophrus poli- tus; Aulax hieracii. — rapæ Walker,..... .. Microgaster, sur Pieris brassicæ, — rosarum Fôrster,...... Rhodites spinosissimæ , eglante- riæ ; Cecidomyia circinans, ro- sarum, Salicis ; Lasioptera rubi ; Apion brevirostre (Perris). Poropæa..... salicina Giraud,....... Galles de Cecidomyia salicis. Proctotrupiens. Megaspilus... aphidum Giraud,...... Aphis, sur Raphanus, Crepis, Dipsacus. — fuscipes Nees, ........ Aphis, sur Pinus maritima (Per- ris). — lævis Ratzbg......,... Gecidomyia rosaria. — laricis Giraud, ........ Aphis, sur Pinus larix. — rosarum Fôrsler,...... Cecidomyia rosaria. Telenomus... Dalmani Ratzbg....... OEufs d'Orgyia antiqua ; œufs d’Hémiptère (Perris). — punctulatus Ratzbg.... OEufs de Bombyx quercüs, neus- tria, trifolii ; Smerinthus ocel- lata, populi; Leucoma salicis. — truncatus Nees,....... OEufs de Pentatoma fibulata (Per.) Teleas..,...., punctatus Giraud, ,... Scolytus rugulosus (Perris). Platygaster... eryngii Giraud,....... Lasioptera eryngii. — HiSCT/NEES , 2 emele sa e Cecidomyia corni, rosaria, salicis ; Agromyza Schineri. — phragmitis (1) Schrank, Lasioptera arundinis. (1) Schrank, qui avait observé ce Platygaster, le désignait sous le nom de Cynips phragmitis. Liste d’éclosions d’'Insectes. 435 Platygaster... rubi Giraud,......... — rubicola Giraud, ...... Inostemma... acerota Fôürster,....... — ventralis Wesiwood.... Cephalonomyia formiciformis Westw.. Diapria...... conica Nees, Latreille,. — elegans Jurine, Nees,.. — niera NePSR RMS ee — stratiomydum Giraud, . Lasioptera rubi. Idem. Gecidomyia des thyrses du Saule. Cecidomyia asclepiadis. Cis laminatus; Dorcatoma seto- sella; Synoxylon sexdentatum (Perris), Eristalis sp. Bostrichus laricis. Scolytus rugulosus (Perris). Stratiomys strigata, longicornis. Sapygides. Sapyga. ..... cylindrica Schenck,.…. — prisma Klug,........, — punctata Van der Lind, Polochrum... repandum Spinola,.. .. Odynerus lævipes, dans Sambu- cus, Anthophora crinipes. Osmia cærulescens et Spinolæ. Xylocopa violacea. Mutillides, Mutilla...... differens Lepeletier.... Ammophila Heydenii. Apides. CHIC ER RRERE minuta Lepeletier, .... Osmia leucomelana. — nasuta Lepeletier,. .... Chalicodoma muraria, — phæoptera Schrank, ..… — pygmæa Schenck, .... DiOxyS 472 pyrenaica Lepeletier, .. Cælioxys..... rufescens Lepeletier,. . Osmia emarginata, Osmia Spinolæ. Chalicodoma muraria ; Osmia Spi- nolæ. Anthophora crinipes, parietina. 4136 GIRAUD ET LABOULBÈNE. — Liste d’éclosions d'Insectes. Melecta. ..... armata Panzer,,...... Anthophora pilipes. — minor Giraud,........ Anthophora crinipes. — aterrima Lepeletier (4), * Anthophora parietina (Cartereau). Coléoptères. Zonilis.,..,.., mulica Fabricius (2),.. Osmia tridentata. PE En résumé, le docteur J. Giraud a observé ou constaté l’éclosion de 789 espèces d'insectes parasites. Ces insectes se répartissent de la manière suivante : Ichneumonides, 254; Braconides, 119; Figitides, 17; Évaniales, 6; Chrysides, 13; Chalcidiens, 344; Proctotrupiens, 21; Sapygides, 4; Mutillides, À ; Apides, 9; Coléoptères, 1, A (4) La Melecta aterrima à été. trouvée parasite de l’Anthophora parie- lina, à Châtellerault, par M. le docteur Cartereau (voyez Annales de 1872, p. 207 et planche 11). (2) Giraud a donné quelques renseignements intéressants sur le para- sitisme de la Zonitis mutica, dans son mémoire sur les Insectes qui habitent les tiges sèches de la Ronce (voyez Annales de 1866, p. 494-496). SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE BULLETIN DES SÉANCES ET BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE —0399— Année 1877 ©0#0- MEMBRES DU BUREAU Présidente ste etes ete MM LOUISNREICHES Mece Président eee CEE Paul GERVAIS. SUR AOL TEE c Eugène DESMAREST. SERHÉLHCEEAUAIGINC atels ee ele Hippolyte Lucas. HÉSOTER EE eee cote, ee Lucien BUQUET. Hrésoreadoimt STE US Ne Émile RAGONOT. Archiviste-Bibliothécaire . . . . . Louis BEDEL. Archiviste-Pibliothécaire adjoint . Jules GROUVELLE. ya n ñ ROUTE ur oi : 5 ré ÿ-: LR RES ERA, bb he me FA as F PAU PS or DATE E NC fa AESER RCE | Porte _— UN AR UE RTE AE Es diet PNR OUR 2 Millie rie si re da Ds seu da AE au "œæ LS _ F 4 ” te de Fe dar 14, Satter Di (4 « pie , on Liu LAUTURS à es TRS M. AE Mai MAL AGO AA + SA VE L ñ ; eu CPE) HUE ner res + CS Ms auégtia : PA Eu tt ji n La y DE ". " but où QUEUE k “Jia aol CUTS BULLETIN DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Recueiili par M. E. DESMAREST, Secrétaire Séance du 10 Janvier 1877. Présidence de M. L. REICHE. 33 membres présents. M. Paul Mabille, Président de l’année dernière, avant de céder le fauteuil à M. Louis Reiche, Président actuel, prononce les paroles qui suivent : Messieurs, En quittant cette place pour la transmettre à un savant bien connu de vous el aimé de tous, vous me permettrez de dire quelques paroles sur l’année qui vient de s'ajouter à celles que compte déjà notre Société. Je constaterai tout d’abord que l’accord qui règne entre nous ne s’est point démenti un seul instant ; c’est lui qui nous poussera à augmenter de toutes nos forces la prospérité de notre association et à lui donner pour l'avenir les garanties dont elle manque encore. C’est lui aussi, Messieurs, qui m'a rendu facile la charge que vous avez bien voulu me confier. Nos séances, animées de cet esprit de concorde, deviennent d’agréables causeries qui rapprochent les occasions de se voir et de res- serrer de précieuses relations. IV Bulletin entomologique. Si maintenant je jette les yeux sur les actes et les travaux de l’année, je n'ai rien 4 vous dire qui ne soit satisfaisant. Le Prix Dollfus a été décerné à un ouvrage d’un grand mérite, et le règlement que vous avez voté a été appliqué rigoureusement. Vos finances sont dans un bon état, et vous devez aux instances réilérées de votre Trésorier la subvention annuelle. | Le 3° cahier des Annales a paru et de cette façon la publication est régulière, l’année ne partant, comme vous savez, pour la Société, que de la fin du mois de février. 11 y attrait peut-être lieu par la suite à revenir à l’année commune, et ce changement peut présenter quelque utilité. Le A° cahier trimestriel paraîtra au mois de mars, et je dois dire qu’il devra beaucoup à la générosité de l’un de nos collègues, M. Victor Signoret, Les travaux publiés dans les Annales ne le cèdent point à ceux des années précédentes ; quelques-uns sont considérables et font connaître de nombreuses espèces nouvelles. Notre Bulletin rend de grands services, et, à voir la manière dont il est réclamé, nous devons nous applaudir de la mesure qui l’a créé. Il est rempli de faits, de renseignements, de descriptions, qui, paraissant au moment opportun, excitent les recherches et entretiennent des études que l'éloignement et la solitude arrêtent trop souvent. Il est juste de dire que nos planches ne sont pas nombreuses; mais leur belle exécution les met toujours au premier rang. Je suis donc amené, Messieurs, en terminant, à ne relever qué des élé- ments de prospérilé, et je suis heureux, en les constatant devant vous, d'affirmer que celte année est digne de celles qui ont précédé, et d’expri- mer le vœu que celle qui s'ouvre, comme celles qui vous attendent, dépassera de beaucoup vos espérances. M. Louis Reiche, avant de faire suivre l’ordre du jour, prend la parole et s'exprime en ces termes : Messieurs, Au moment de prendre possession du fauteuil auquel vos suffrages m'ont appelé, je sens le besoin de remercier mes confrères de cette nou- velle marque de leur affection, suivant de si près le vote par lequel ils m'ont accordé la plus haute distinction qu’il soit donné à la Société ento- Séances de l’année 1877. vV mologique de décerner. Ces marques si flatteuses de la sympathie de mes chers confrères m'ont profondément touché ; je leur en suis extrêmement reconnaissant et je continuerai à faire tout mon possible pour ne pas les démériter. Nous entrons, Messieurs, dans la 46° année de la fondation de la Société entomologique de France; les 45 volumes de nos Annales témoignent du zèle et du talent déployés par les membres qui se sont succédés dans l'étude de notre chère science et dont nous pouvons être fiers. En effet, aucune Société scientifique libre, comme la nôtre, et bien peu de Sociétés reconnues et subventionnées ne peuvent présenter une publi- cation suivie aussi considérable et aussi importante au point de vue de la science. Il n’est pas douteux que cette importance s'accroîlrait encore si nous élions patronnés et subventionnés par l'État comme Société d'utilité publique reconnue. Nos droits à cette reconnaissance sont des plus nom- breux et des plus patents. Son obtention nous permettrait de posséder légalement et d'accepter des dons manuels et des legs. Par ces considéra- tions, ne croyez-vous pas qu'il serait utile que nous nous missions en mesure d'obtenir cette distinction ? En terminant, permettez-moi, chers confrères, de réclamer votre concours pour remplir convenablement les fonctions que vous m'avez confiées ; je m'efforcerai, pour ma part, de présider vos séances, sinon avec autant de dignité et de capacité que mon savant prédécesseur, au moins avec autant de zèle. Je vous propose de voter des remerciments à l'honorable M. Paul Mabille et aux membres du Bureau, dont le zèle ne s’est jamais ralenti. La Société applaudit les allocutions de MM. P. Mabille et L. Reiche, et en décide l'impression dans le Bulletin. Proposition administrative, M, J. Grouvelle, en son nom et en ceux de dix-sept de ses collègues, donne lecture de la proposition suivante : Les soussignés ont l’honneur de proposer à la Société de charger M. le Président et les membres du Buréau de vouloir bien entreprendre les démarches nécessaires à la reconnaissance de la Société éntomologique de France comme établissement d'utilité publique. YI Bulletin entomologique. Cette proposition, appuyée par tous les membres présents à la séance, est renvoyée, aux termes de l’article 24 du Règlement, à l'examen de la Commission administrative, qui présentera un rapport à la prochaine réunion de la Société. Rapport. M. Lucien Buquet, trésorier, conformément aux dispositions réglementaires (articles 18 et 19), lit un rapport détaillé, avec pièces à l'appui, sur les recettes et les dépenses de l'exercice 1876. M. le Président charge une Commission spéciale, composée de MM. J. Grouvelle, Leprieur et V. Signoret, de présenter à la prochaine séance un rapport sur les comptes que M. le Trésorier vient de déposer sur le bureau. | Lecture. M. le docteur Régimbart communique des descriptions de nouvelles espèces de Gyrinides du genre Porrhorhynchus. Communications. M. L. Bedel, archiviste-bibliothécaire, fait savoir que, pendant l’année 1876, le nombre des livres prêlés aux membres de la Société s’est élevé au chiffre de 251 volumes. Ce nombre n’était que de 136 en 1874 et de 146 en 1875. — M. J. Künckel demande la parole et s'exprime en ces termes : Notre excellent collègue le docteur Giraud, que la maladie retient éloigné de nous depuis plusieurs'années, m'a prié de vous faire une com- munication qui vous intéressera vivement, j'en suis certain. Vous savez quelle est la valeur scientifique de la collection d'Hymé- noptères de notre collègue; vous savez qu’elle renferme une accumulation énorme de matériaux (plus de 4,000 espèces), fruit d’une vie tout entière de recherches et d’observations, des matériaux d'autant plus précieux qu'ils retracent l’histoire de ces milliers d’'Hyménoptères parasites minus- cules que M. Giraud a étudiés avec lant de science et tant de perfection. Voulant que sa collection demeure française et soit, avant tout, à la dispo- sition des entomologistes français, notre collègue vient d’en faire don au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, où l’on peut, dès maintenant, venir la consulter. | Je crois, Messieurs, être l'interprète de chacun de vous en demandant à la Société de féliciter notre collègue le docteur Giraud de sa libéralité toute patriotique. Séances de l’année 1877, — M. Aug. Sallé lit une note sur le genre Dromochorus : Dernièrement, quand j'étais à Philadelphie, le docteur John L. Leconte me montra une Cicindela dont il avait publié la description dans les Transactions of the American Entomological Society, vol. V, 1875, p. 161, sous le nom de C. maga Lec. De suite je crus reconnaître le Dromochorus Pilatei Guérin-Méneville (Magasin de Zoologie, 1845, pl. 162). Je fis une visite à M. F.-G. Schaupp, qui eut la bonté de m'offrir celte nouvelle espèce qu’il avait donnée au docteur Leconte. Malheureusement je ne pris que des mâles, croyant prendre les deux sexes. Je savais que le type du Dromochorus avait passé de la collection Pilate dans celle de M. J. Thomson et que M. Janson en avait fait l’acquisition et vendu la moitié à M. Edwin Brown. Or, dans la collection Thomson il y avait deux exemplaires de cet insecte, l’un celui de Pilate, et l’autre qu'il avait acheté en 41861 à M. Henri Deyrolle, lequel le tenait de M. Perroud, qui l'avait reçu de Dallas (Texas). En passant à Londres, j'eus la bonne fortune de retrouver le type chez M. Janson, de pouvoir le comparer à ce que j'avais reçu sous le nom de G. maga, et de m’assurer que je ne m'étais pas trompé. Par contre, l'espèce répandue dans les collections sous le nom de Dromochorus Pilatei serait nouvelle. Comme c'est Belfrage qui en a récolté le plus grand nombre et qui a vulgarisé ce genre si rare avant lui, je proposerai de lui donner son nom et de l'appeler Dromochorus Belfragei. Je ne sais pas pourquoi le docteur Leconte n’admet pas le genre Dro- mochorus, si bien caractérisé par Guérin et tout aussi tranché que n’im- porte lequel de la famille des Cicindélides. Dans une note publiée en 1861 dans sa Classification of the Coleoptera of North America, p. 4, il consi- dère ce genre, dont il n’avait eu que tardivement une femelle en commu- nication, comme constituant simplement un groupe aberrant de Cicindela ; ce qui à attiré le plus son attention, c’est qu’il est aptère et, comme les ailes manquent aussi à d’autres espèces, il l’exclut comme genre, sans tenir compte de sa forme générale, de l’organisation de sa bouche et sur- tout de la forme de son labre étroit, ne recouvrant pas entièrement la base des mandibules, saillant ou plutôt bombé au milieu, armé de trois fortes dents; ce labre, pâle dans le mâle, est noir dans la femelle, comme dans le genre Dromica, dont il est le représentant dans le Nouveau-Monde ; aussi est-ce près de ce genre qu'on doit le placer et non pas auprès des Omus, comme le dit Lacordaire, qui a vu cet insecte VIII Bulletin entomologique. sans l’étudier. Du reste, c'était presque l'opinion de Guérin-Méneville, qui n'avait pas à sa disposition l'Amblycheila, ni les Omus, alors très- rares dans les collections. J'ajouterai aux descriptions de Guérin et de Leconte ce qui suit : 1° DROMOCHORUS PILATEL Guérin (= C. maga Lec.). — Long. 19 à 15 mill.; larg. 3 à 4 mill. — D'un noir gris vert velouté, avec des points bleu verdâtre, dont une ligne droite près de la suture; toutes les parties de la bouche jaune de miel, le dernier article des palpes et l'extrémité des mandibules noirs: la tête et le corselet avec une teinte bronzée, l’épistome, le tour des yeux et les quatre premiers articles des antennes bleu ver- dâtre brillant. Les pattes sont couverles d’une pubescence grise, Velasco, Texas (Pilate); lac Pontchartrain, Louisiane (Schaupp). 9° DROMOCHORUS BELFRAGEI Sallé (— GC. Pilatei Lec.). — Long. 12 à 14 mill, ; larg. 4 à 6 mill. — Cette espèce, voisine de la précédente, est d’une forme plus robuste et plus arrondie; elle est d’un noir intense terne, les élytres couvertes d’une ponetuation assez forte. La tête est plus grosse, les parties de la bouche fauves, avec le dernier article des palpes, l’extré- mité des mandibules et les côtés du labre noir de poix, celui-ci n'ayant dans le mâle que le milieu de fauve. Les antennes sont garnies de poils beaucoup plus serrés à partir du troisième article, les quatre premiers articles noirs, à reflet bleuâtre, les autres ferrugineux. Le corselet à les impressions bien marquées et les côtés bien garnis de longs poils gris comme sur les pattes, mais plus rigides que dans le D. Pilatei. Se trouve au Texas, à Dallas, Wasco, etc., sur les bords de la Trinity- River (Belfrage), — M, le docteur Régimbart signale une espèce nouvelle pour la faune française, le Gyrinus Suffriani Scriba, dont il a pris quelques individus en octobre dernier, avec MM. Simon et Poujade, dans les pièces d’eau des tourbières de l'Essonne, à Mennecy (Seine-et-Oise). Ce Gyrin n’était connu que d'Allemagne. — M. Aug. Chevrolat adresse les descriptions d'espèces nouvelles d’Hétéromères provenant de l’île de Porto-Rico, et recueillis par M. le docteur Gundlach : 1. DIASTOLINUS FUSCICORNIS, SP. NOV. — Ovulis, niger, clypeo profunde Séances de l’année 1877, IX emarginalo, antennis fuscis ; elytris strialo-punctatis, interstitiis externe custulatis. — Long. 4 mill.; larg. 2 mill. Un peu plus petit que le D. Waterhousei Muls. D'un noir opaque, Tête et prothorax (transversal) très-densément chagrinés. Écusson moyen, arrondi en arrière. Élytres oblongues, convexes, légèrement élargies aux deux tiers, un peu brillantes, à stries ponctuées (points petits, égaux, ne débordant pas les stries); interstries latéraux offrant de petites côtes. C’est la plus petite des neuf espèces que je possède, 2. NOTOXUS BIPUNCTATUS, Sp. NOV. — Testaceo-sericeus, pilosus, in elytris punctis 2 fuscis, ultra medium sitis. — Long. 4 mill.; larg. 2 mill. D'un testacé jannâtre, soyeux, finement pubescent. Tête arrondie. Feux fauves. Prothorax globuleux, émettant en avant une corne droite, arrondie sur l'extrémité et faiblement marginée sur les côtés antérieurs; une ligne longitudinale blanche dirigée sur la base; de chaque côté, un petit trait noir oblique. Écusson petit, noir. Élytres marquées, au milieu de chaque étui, d’une tache foncée triangulaire, 3. EMENADIA MELANOPTERA, SP. NOV. —Minulissime punclulata, rubra, antennis (basi excepta), elytris (coriaceis) pedibusque nigris.—Long. 5 mill., larg. 2 mill. Tête brillante, finement pointillée. Bouche et antennes (moins les deux premiers articles rouges), noires. Prothoraæ d’un rouge brillant, finement pointillé. Écusson petit, rouge. Élytres finement chagrinées. L. EPICAUTA ANNULICORNIS, Sp. nov. — Lurida, oculis, antennis, geni- bus, tibiis in maxima parte, tarsisque nigris (articulis antennarum basi rufis). — Long. 14 mill.; larg. 4 1/2 mill. D'un testlacé jaunâtre. Tête arrondie, granuleusement ponctuée, à soies blanches et courtes. Yeux, palpes et antennes noirs, ces dernières longues, pâles à la base des articles et le dernier totalement pâle. Pro- thorax jaune, chagriné, droit aux extrémités, coupé obliquement en avant, sur les côlés. Écusson cordiforme, sillonné longitudinalement. Élytres finement chagrinées et poilues. Corps en dessous, cuisses, base des jambes, d’un testacé jaunâtre ; jambes et tarses noirs ; tarses anté- X Bulletin entomologique. rieurs du mâle avec les trois premiers articles assez larges et très- longs. 9. EPICAUTA OBSCURICORNIS, Sp. nov. — Lurida, mandibulis (basi exceptla), palpis antennisque (testaceo annulatis) nigris ; prothorace elon- gato, linea abbreviata nigra in medio; scutello cordiformi nigro, apice flavo ; elytris nigris, singulatim lurido trilineatis ; femoribus in medio extus, libiis apice tarsisque longe nigro-maculatis. — Long. 40 1/2 mill.; larg. 3 1/2 mill. Testacée, chagrinée, brièvement poilue. Tête munie d’une carène entre les yeux. Mandibules assez fortes, noires, testacées à la base. Feux noirs. Palpes et antennes noirs, testacés à la naissance des articles. Prothorax allongé; un trait obscur au milieu. Élytres chagrinées, noirâtres, offrant chacune trois lignes jaunes. 6. TETRAONYX QUADRIMACULATUS Fabr., Ent. Syst., I, 2, p. 50. Mylabris ruficollis OL, Ent., I, 47, p. 44-19, pl. 2, fig. 17. — Lytta bimaculata K1., Nov. Act. Em. Leop., XIE, p. 448. — Tetraonyx cubensis Chv., Rev. Zool., 1858, p. 210. Cette espèce habite les États-Unis, Cuba, Porto-Rico et le Brésil. 7. ANANCA VITTATA Fabr., Ent. Syst., 2-76 (Dryops). Œdemera vittata OI., Ent., TL, 50, tab. 1, fig. 6. Gelte espèce se rencontre à la fois à la Guadeloupe et à Porto-Rico. 8. OXACIS GENICULATA, Sp. NOV. — Elongata, pallido-flava, palpis, oculis, articulo primo antennarum ad apicem, genibusque nigris, elytris cæruleis, singulatim in sutura et in margine flavo limbaltis. — Long. 10 mill.; larg. 3 mill. Allongée, d’un jaune testacé. Palpes, yeux et une tache au sommet du premier article des antennes, noirs. Prothorax jaune. Écusson testacé. Élytres bleuâtres, avec suture et marge testacées , trois côtes légères par étui, un point noir aux épaules. Épipleures testacés. Poitrine et abdomen noirâtres; bordure postérieure des segments abdominaux jaune. Pattes testacées, genoux obscurs. Nora. L'Evoplus ferrugineus Lec., New Sp. Col., 1861, p. 128, de la Louisiane, se relrouve à Cuba. Séances de l’année 1877. XI L'Hoplocephala armata Cast. et Br., Mon. p. 315, qui habite Ja Guyane française, est un Evoplus. — M. le docteur Puton communique les notes suivantes : 4° La Strachia cognata Fieb. n’est pas, comme l'indique mon Catalogue, une variété de la S. dominula Harr. Elle en diffère par sa forme plus allongée, le corselet plus convexe et plus allénué en avant, sans sillon transverse. C’est une espèce maritime qni se trouve sur les côtes de France et de Portugal ; j'en possède de Morlaix, des Landes et de Goïmbra. L’indication de « Pyrénées », donnée par Fieber, doit s'entendre par : Basses-Pyrénées ou Landes. — Je ne connais pas d'exemplaires de la dominula de France. 2° La Therapha nigridorsum Put. ne doit plus être considérée que comme uné variélé curieuse de la T, hyosciami Lin. M. Paulino d’Oliveira m'a envoyé du Portugal des exemplaires intermédiaires, dans lesquels le dos de l'abdomen est rouge comme chez le type, mais avec uue grande tache noire sur chaque segment ; en outre, la tache des élytres est moins grande et plus centrale. 3° L’Atractotypus cinctus Perris est la forme brachyptère du Chiasmus translucidus Muls. et Rey. Ce nouvel exemple de dimorphisme, que je soupçonnais depuis longtemps, vient de m'être confirmé par M. Signoret, qui a élé à même de prendre ensemble les deux formes de cet insecte. — M. L. Bedel fait passer sous les yeux de la Société quelques échan- tillons de bouchons de liége, fabriqués en Algérie, et perforés par les Dermestes Frischi et vulpinus ; il donne, à ce sujet, les renseignements suivants : Ces échantillons de liége m'ont été communiqués par notre collègue M. Lamey, inspécteur des forêts à Philippeville ; on les avait renvoyés à leur fabrique d’origine, en raison des dégâts que les Dermestes leur avaient fait subir. Le liége étant bouilli avant sa fabrication, les larves de ces insectes l'ont certainement attaqué sous sa forme actuelle ; d’ailleurs elles paraissent s’y introduire dans le seul but de subir leurs dernières métamorphoses ; aussi les galeriés ne présentent-elles aucune trace d’ex- XII Bulletin entomologique. créments et occupent-elles seulement la place nécessaire à l’insecte par- fait et à la peau de la nymphe qu'il rejelte derrière lui au moment de l’éclosion. Les recherches opérées dans la fabrique algérienne n’ont amené la dé- couverte que d’un seul échantillon attaqué ; ce fait même donne tout lieu de croire que les attaques de Dermestes se sont produites en France ou durant la traversée et résultent du voisinage de matières animales dans les entrepôts ou dans la cargaison. Gelte probabilité peut rassurer actuel- lement les fabriques intéressées d'Algérie. Des cas analogues sont déjà connus et Westwood cite notamment une cargaison de liége complétement détruite par le Dermestes vulpinus, qui avait même attaqué le bois du navire qui la portait (An Introd. to the modern Classif, of Insects, I, p. 158); mais on ne saurait en conclure, avec Lacordaire, que les Dermestes soient omnivores dans le vrai sens du mot (Genera, Il, p. 462), le soin de leur nourriture paraissant tout à fait étranger aux dégâts qu’ils commettent ici. Membre recu. M. Ricardo Gorriz, licencié en médecine et en pharmacie, à Cariñema, Aragon (Espagne) (Entomologie générale, surtout Coléoptères), présenté par M. L. Buquet. — Commissaires-rapporteurs .: MM. le baron Bonnaire et G. Tappes. Séance du 24 Janvier 1873. Présidence de M. L. REICHE. 29 membres présents. M. J. Lichtenstein, de Montpellier, assiste à la séance. Rapports. M. C.-E. Leprieur, rapporteur de la Commission, composée, conjointement avec lui, de MM. J. Grouvélle el V. Signoret, chargée de Séances de l'année 1877. XIII l'examen des comptes du Trésorier pendant l’année 1876, donne lecturè du rapport suivant, dont l'impression dans le Bulletin est décidée : Messieurs, L'examen des comptes du Trésorier nous à donné uné fois de plus la preuve que notre Société continuait à progresser, quoique avec lenteur, et que sa situation financière, par conséquent, tendait à gagner d'année en année. Les comptes peuvent se résumer ainsi : RECETTES, 4° Encaisse au 31{décembre, 1875: 54 ls als) À 0 556 fr. 86 c. DPACOSAIUR SALES En ee Re eee 911 » où D° Le TANHEB TO AD ra à ere rene eo ee de 8,21/ p L° Sommes perçues pour tirages à part (texte et planches) An ar des Ro Me 115 50 5° Arrérages de 170 coupons d'obligations du chemin dentern de LOUE ER PRET le à : LAS0 51 6° Affranchissement d’Annales, etc. . . . . Manor H74:2) 20 7-Donghien.pour. le, Prix -Dollfus. à 2. sus. ox 300 n 8° Vente de numéros d’Annales.. à 1...» eee 0e 1,266 n 9° D° du Catalogue de la Bibliothèque. . . . . . . ls » 40° D° d’un exemplaire des Phytophages (2° vol.).. 1051 À 11° Subvention du Ministère de l’Instruction publique, duipérd'encourasément it. on selle se 500 LT] PR Totalides recettes, + «1.1. 51 M 43,555ir 070. XIV Bulletin entomologique. DÉPENSES. 4° Impression de 56 feuilles et de la couvérture de quatre cahiers d’Annales (4° trimestre 4875, 1°", 2° et 3° trimestres 1876), Bulletin bi-mensuel ÉTÉTOSES A DA ee ee tie re sise cie sta 2° Gravure, papier, tirage et coloriage de 9 planches. 3° Frais de loyer, entretien et assurance de l’apparte- ment affecté au service de la bibliothèque. . . L° Achat d'ouvrages, reliures, etc., pour ce même SOFVIEC Se. = ee ed ss are (nie tete nslioie 5° Allocations faites à titre de frais de bureau et trai- tement du gardien de la salle des séances . .. 6° Affranchissement des Annales destinées aux mem- bres français et étrangers. . . . . . . . « . . . 7° Affranchissement de 24 numéros du Bulletin bi- mensuel et menus frais. . . . . . . Tee LS 8° Achat de timbres mobiles pour reçus de cotisations et frais de recouvrements. :: . . - : : . .. 9° Médaille d’or décernée à M. Eugène Simon (Prix Dollfus) 2. s Te" tetes B'streue Le “ete te) ce eo e "Je [2 40° Dépenses occasionnées pour l’affranchissement des lettres, circulaires et frais accessoires. . . . . . => ° Achat de deux obligations des chemins de fer de l'Ouest 3 0/0, nécessité, aux termes du Règle- ment, par suite de l'exonération de deux de nos MOMDTES 14 à ete eit 01. e vies ii soie 1 Total des dépenses, « . so 6,378 fr. 6b c. 1,867 50 32.2 » 404 40 1,767 » 355 936 206 65 19110 300 » 169 55 625 30 LR 12,697 fr, 51 c. Séances de l’année 1877. XV RÉSUMÉ. Recettes montant à. . 00 0 0 13,535 fr. 07€, Dépenses ue — 0 12,697 51 Encaisse au 31 décembre 1876. . ..,. .. 837 fr. 56 c. Il réste à recouvrer une somme de 1,384 francs, dont une partie au moins, celle de 882 fr., due sur les cotisations de 1876, peut être attri- buée à notre actif. Il faut ajouter cependant que par suite du retard apporté au coloriage, la Société se trouve redevable de trois planches qui doivent accompagner le 3° numéro des Annales de 4876, et le montant, évalué à 700 francs environ, devra être prélevé sur notre réserve. Nous disions, en commençant, que la Société était visiblement en progrès: en effet, depuis 1872, où elle comptait 368 membres, jusqu’en 1876, où nous en trouvons 387, il y a en apparence seulement 21 membres de plus ; mais, dans ce court espace de temps, la Société a perdu 75 mem- bres, dont 32 par décès, 18 par démission et 25 par radiation ; c’est donc réellement 96 membres nouveaux qui sont entrés dans la Société. Ne seriez-vous pas tentés de croire, comme nous, que la distribution bi-mensuelle du Bulletin des séances a dû contribuer pour une certaine part à cette augmentation ? Le reliquat en caisse n’est pas beaucoup plus élevé qu’en 4875; mais, malgré cela, nous devons envisager l'avenir de notre Société comme très- satisfaisant, même en dehors des avantages qui pourraient lui advenir, dans le cas où elle serait reconnue comme Société d'utilité publique. Nécessairement les comptes sont en règle; mais cela ne peut en rien vous étonner, et nous avons l'honneur de vous proposer : 1° D'approuver les comptes de votre Trésorier pour l'année 1876 et de lui en donner décharge ; 2° De voter des remerciements à tous les membres du Bureau, titulaires XVI Bulletin entomologique. et adjoints, pour le zèle et le dévouement qu’ils n’ont cessé de déployer dans leurs importantes et délicates fonctions. Les conclusions de ce rapport sont adoptées par la Société à l’unanimité des voix. — M. L. Bedel, rapporteur de la Commission administrative, lit le rapport qui suit : Messieurs, Votre Commission administrative s’est réunie le mardi 16 janvier 1877 pour examiner la proposition présentée par M. J. Grouvelle et plusieurs de nos collègues, et tendant à provoquer les démarches nécessaires pour que notre Société soit reconnue d'utilité publique. Après en avoir mürement et longuement délibéré, la Commission, convaincue des avantages du projet et de son opportunité, vous propose, à l'unanimité, de l’accueillir favorablement et de prendre, dès aujourd'hui, les mesures nécessaires pour arriver à un résultat dont vous tous, Messieurs, pouvez apprécier l'importance. Après avoir entendu cette lecture, la Société décide qu’une Commission spéciale sera chargée d'étudier les moyens propres à la faire reconnaître comme établissement d'utilité publique. Il est procédé ensuite à la nomination de cetle Commission, qui se composera, outre les Président, Secrétaire, Trésorier et Archiviste, de MM. P. Gervais, Éd. Lefèvre, Leprieur, Albert Léveillé et P. Mabille. Communications. M. le Secrétaire dit que, par suite d’une erreur regrettable, la mort de M. Letzner, de Breslau, avait été annoncée dans le Bulletin (1876, p. vi); cette nouvelle était heureusement erronée. — M, H. Tournier envoie une note au sujet du genre T'æniophthalmus (1) Desbr, (Curculionides) : « Ce genre, dit M. Desbrochers des Loges, doit être placé à la suite du genre Brachycerus dans le Catalogue des Insectes d'Europe et confins, (4) Ann. Soc. ent. Fr., 1872, p. 426 ; l’auteur écrit Tainophthalmus, mais ce nom est rectifié par Harold, Coleopt. Hefte, XI, p. 134. Séances de l'année 1877. XVII mais il doit former une tribu à part (T'æniophthalmidæ), la forme des scrobes rostrales, non réunies en dessous, celle des mandibules qui sont peu saillantes, non voûtées, l’absence de lobes au prothorax, etc., ne per- mettant pas de le comprendre dans la tribu des Brachyceridæ. » Je ne puis comprendre que l’auteur, constatant l’absence des lobes oculaires chez cet insecte, ait songé à le placer auprès des Brachyceridæ ; la seule différence entre les Curculionides adélognathes cyclophthalmes et les Curculionides adélognathes oxyophthalmes consiste dans l'absence des lobes oculaires chez les uns, dans leur présence chez les autres. Le genre Tæniophthalmus Desbr. appartient donc à la première cohorte. Par ses antennes coudées, ses scrobes linéaires, dirigées inférieurement, il rentre dans la tribu des Brachyderidæ, et la présence de vibrisses au prothorax le range forcément parmi les Tanymécides, seuls pourvus de ces organes dans le groupe des Brachyderidæ. Enfin par le 3° article de ses tarses postérieurs pas plus large que les articles 4-2, par le 7° article du funicule antennaire annexé à la massue, par son métasternum allongé, ses corbeilles subouvertes, ses crochets de tarses doubles, ses orbites abritant les yeux, etc., cet insecte appartient, de toute évidence, au genre Anemerus Schh. : le genre Tæniophthalmus Desbr. passe donc à l’état de synonyme. Il est déplorable de voir créer des genres aussi légèrement : voici une espèce appartenant à un genre d’ancienne date, pour laquelle l’auteur crée un genre nouveau, une tribu nouvelle, et cela en le rangeant dans une cohorte qui n’est pas la sienne, de sorte qu'entre sa vraie place et celle qu'il lui assigne, se trouvent 200 pages du Genera de Lacordaire et 177 genres ! Entre les caractères du Tæniophthalmus Crotchi Desbr., que j'ai sous les yeux, et la formule générique des Anemerus Schh., donnée par Lacordaire, il n’y a de différence que dans la structure des crochets des tarses, libres chez Tæniophthalmus, soudés à la base chez Anemerus ; mais ce caractère n’a pas ici de valeur générique, car l’on voit, dans les genres voisins, des différences plus grandes encore. Ainsi le Cneorkinus prodigus F., si voisin du G. ludificator Gylh. qu'on les confond souvent ensemble, n'offre qu’un seul crochet aux tarses, tandis que chez le C. ludi- ficator il y en a deux, soudés à la base. Je ne donne cet exemple que pour faire ressortir le peu d'importance que l’on doit attacher à ce caractère. (1877) Bulletin 11. XVIII Bulletin entomologique. — Le même membre indique également la synonymie suivante : Tanymecus arcuatipennis Desbr., Ann. Soc. ent. Fr., 1874, p. 244, — Phacephorus vilis Fährs, Schh., Gen. Curc., VI, 4, p. 246. — M. L. Bedel lit quelques notes sur la synonymie de Coléoptères liti- gieux ou peu connus : Notre collègue M. H. Lucas, avec une bienveillance dont je ne saurais trop le remercier, m'a permis d'étudier tous les types des Coléoptères rapportés de ses voyages en Algérie, J'ai trouvé dans cette communication le sujet des observations suivantes : 4. Oodes muuritanicus Luc. = 0. (Lonchosternus) hispanicus Dej. — Le type est un individu immature, en assez mauvais état. 2. Oodes abaxoides Luc. = Orthomus barbarus Dei. 3. Pæcilus numidicus Luc. — Espèce méconnue par M. de Chaudoir (Monogr. du genre Pæcilus, 1876, p. 31) et qu’il y a tout lieu de rétablir. Elle diffère du Pæcilus quadricollis Dej. par ses antennes noires dès le premier article, son abdomen à segments très-ponctués, même au milieu, et son prothorax rélréci en arrière, cordiforme. J'ai trouvé ces caractères constants sur des centaines d'exemplaires. En outre, sa coloration géné- rale varie dans un sens différent, et les deux espèces, sans s’exclure abso lument, paraissent occuper une aire géographique à part. h. Cryplophagus angustatus Luc. (elongatus Luc. in museo)., — Cette espèce est remarquable par sa forme allongée, jointe au défaut de denti- cule médian aux côtés du prothorax. Peut-être serait-elle mieux à sa place dans l’un des petits genres détachés des Cryptophagus; on pourra provi- soirement la ranger à la fin du genre. 5. Cryptophagus puncticollis Luc. = G. pilosus Gylh. 6. Cryptophagus laticollis Luc. (brevicollis Luc. in museo). — Par son prothorax large, ses élytres courtes, sa pubescence relevée et en séries, doit se ranger dans le groupe du C. hirtulus Kr. 7. Cryplophagus ? gibberosus Luc. — Cet insecte n’est autre que le Symbiotes pygmæus, décrit par le D' Hampe postérieurement à l'ouvrage de M. Lucas. 11 devra prendre le nom de Symviotes gibberosus Luc, Séances de l’année 1877. XIX On sait que notre collègue M. H. Tournier (Nouv. Ent., I, p. 41) rap- porte à cette même espèce le Symbiotes (Nitidula) rubiginosus Heer ; je ne puis partager entièrement sa manière de voir. M. Tournier ayant exa- miné le type de Heer, la question du genre ne souffre aucun doute, mais les termes mêmes de l’auteur « pronotum confertim et conspicue punc- tatum » et la longueur « 4 4/4 lin. » ne sauraient s'appliquer au Sym biotes gibberosus ; ils ne conviennent qu’au S. latus Redt., et c’est lui, jusqu’à preuve contraire, que je considère comme synonyme du Sym- biotes décrit dans la Fauna Coleoplerorum Helvetica. 8. Cryptophagus ? maurus Luc. — Appartient au genre Orestia Germ. L'Halticide décrit sous le nom d’O. Pommereani par M. Éd. Perris (l’Abeille, VIE, p. 33) en est vraisemblablement synonyme. Les figures de l’Exploration de l'Algérie (pl. 22) pourraient induire en erreur sur le compte de cet insecte et des précédents : pentamères ou tétramères, Halticides ou Cryptophagides, tous sont figurés avec des tarses de cinq articles, dessinés d’après un modèle absolument uni- forme. 9. Parnus striatellus Frm. et Bris. — P. algiricus Luc. — D’après les types des auteurs; se trouve en Algérie, en Espagne et en France jus- qu'aux environs de Paris. 40. Cis refleæicollis Abeille =C. punctulatus || Luc.—C. Lucast Abeille. — Également d’après les types. Algérie et Pyrénées. 11. Piestognathus asperipennis Frm., Ann. Gen. (1875) — P. Douei Luc. — J'ai examiné les types de M. Fairmaire et celui de M. Lucas, qui appartient actuellement à M. Maurice Sédillot. La description originale, faite sur un individu femelle, renferme quelques expressions inexactes relevées par M. L. Fairmaire dans son excellente description, où figurent les deux sexes. 12. Notozus appendicinus (&) Desbr. = bicoronatus Bed. — hispani- cus Motsch. (1849) = excisus Küst. (1848) = mauritanicus Laf. in Lucas (1847). La description très-soignée de Küster s'applique certainement à l'espèce décrite antérieurement par M. de Laferté, sous le nom de maurilanicus, et dont j'ai vu le type au Muséum. Il ne peut subsister également aucun XX Bulletin entomologique. doute sur l'identité des Notoæus hispanicus Motsch. et excisus Küst.; les descriptions sont faites sur des individus de même provenance, recueillis à Carthagène en 1847 par Handschuch et envoyés par lui aux deux auteurs à la fois. Le N. bicoronatus décrit par moi est également identique à l'espèce en question. Quant au N. appendicinus (l’Abeille, XII, p. 165), il est assez difficile de s’expliquer sa description, qui repose uniquement sur un des caractères sexuels du mâle, la troncature apicale des élytres, déjà signalée par Küster et Motschulsky. La plupart des Catalogues réunissent le N. cavifrons Laf., de Portugal, au N. excisus Küst. J'ignore si celte synonymie est fondée, et je crois qu'elle devrait être revue. 43. Meioe plicatipennis Luc. — Appartient par tous ses caractères, et notamment par la conformation de ses antennes, au groupe du M. pro- scarabæus L. Ah. Otiorhynchus Naudini Luc. — Cette espèce, que M. de Marseul range, à tout hasard, dans le 4° groupe des Otiorhynchides (l’Abeille, X, p. 163), appartient au 14° de Stierlin; la description est faite sur des individus très-frais, qui pourraient bien ne pas différer spécifiquement de l'O. parvicollis Gylh. Il n’est pas inutile de rappeler ici que la partie concérnant les Coléo- ptères, dans l'ouvrage de M. Lucas, était entièrement parue en 1847. Le titre du volume porte la date erronée de 18/49. — M. H. Lucas communique la nole suivante, relative à un Orthoptère de la famille des Locustides : M. Warion, dans le XII° Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de la Moselle, p. 27, fig. 1, 1870 (tirage à part), désigne sous le nom de Platyphyllum giganteum une Locustide de la Nouvelle-Galédonie, dont ce naturaliste n’a connu que la femelle. Le mâle, dont j'ai étudié plusieurs individus, est beaucoup plus petit, car il n’égale en longueur que 8 centimètres environ, tandis que la femelle mesure au contraire 44 centimètres. Il est vert, quelquefois roussâtre, et ses antennes sélacées, très-allongées, dépassent de beaucoup les pattes de la troisième paire. L'appareil stridulent est grand et doit avoir, à cause de son développement, une puissance de stridulation très-sonore ; le Séances de l’année 1877, XXI miroir, très-développé, ovaiaire, est représenté par une membrane blanche , mince, transparente el non irisée. Lorsque les élytres sont repliées le long du corps, l'abdomen est entièrement enveloppé et caché par ces organes. Il est probable que chez l'individu femelle qui a servi à M. Warion pour décrire et représenter celte grande Locustide, les antennes étaient incomplèles, car ces organes, au lieu d’être médiocre- ment longs, sont au contraire très-allongés et dépassent même de beau- coup les élytres. Les organes de la locomotion ne sont pas très-grands, et le double tympan que présentent les tibias des pattes de la première paire est très-développé dans les deux sexes et affecte une forme ovalaire ; il est aussi à remarquer que le péritrême qui entoure et protége ce double tympan est très-saillant et épais. Dans le mâle, la plaque sous-anale ou sous-génitale est plus grande que chez la femelle ; elle est beaucoup plus longue que large, étroite, unicarénée longitudinalement, terminée en pointe de chaque côté, et présente dans le milieu de son bord postérieur une échancrure très-grande et profonde ; quant aux cercis, ils sont très- petits, plus longs que larges et arrondis à leur extrémité. Suivant MM. Balansa et Germain, qui ont observé dans l’ile des Pins les deux sexes de cette Locustide, cette espèce est assez lente dans ses mou- vements et se plait sur les cocotiers (Gocos nucifera Linné), dont elle mange les feuilles avec avidité. — M. V. Signoret présente des remarques sur divers Hémiptères : 4° Dans les Ptyelus on peut faire deux divisions, basées sur la forme ou du moins la nervulation des ailes. Ainsi le troisième secteur, après son anastomose avec le second, se bifurque (exemple : {ineatus, spumarius et toutes ses variétés) ou ne se bifurque pas (exemple : exclamationis et campestris). Dans le premier cas, on se trouve en présence de quatre cellules api- cales, et dans le second, de trois seulement. Chez les espèces dont le troisième secteur se bifurque, on a des formes diverses de cellules qui, si ces formes sont constantes dans les nom- breuses variétés du spumarius, pourront peut-être servir pour différencier des espèces très-distinctes grâce à elles. Ainsi l’on voit des cellules que je puis décrire ainsi : cellules dont les branches de la fourche se dirigent en ligne à peu près droite sur la nervure marginale ou périphérique (exemple : dianthi), cellule renflée vers la naissance peu après sa bifur- cation {bifasciatus), faiblement (ænotheræ), plus fortement, la tige à peine XXII Bulletin entomologique. aussi longue que la moitié de la longueur de la cellule du point où elle commence jusqu’à la nervure marginale ou beaucoup plus longue, dans le premier cas (fasciatus), dans le deuxième (bifasciatus, ænotheræ), où pas aussi longue que la moitié (marginella Fabr., vittata Fabr.). Cette plus grande largeur de la cellule près de la naissance fait donc que les bran- ches de la fourche sont plus ou moins courbes, et en même temps donne uve largeur de la cellule qui peut être du double ou moins que son ouverture limilée par la nervure périphérique. Ainsi, dans præusta, elle est près de deux fois et demie plus large que la nervure périphérique entre les deux branches à son arrivée à celle-ci; dans béfasciatus, à peine plus large ; dans marginella, c'est l'ouverture limitée par la nervure péri- phérique qui est plus large, mais à peine. De plus, cette cellule peut être étranglée dans son milieu après l’évasement de la naissance (fasciatus) ; enfin peut-on trouver une ouverture beaucoup plus large? C’est ce qui resle à découvrir. De tout cela je conclus que toutes les variétés de cette espèce appelée Piyelus spumarius sont à étudier à ce point de vue, pour que celles qui présenteront des caractères constants puissent être élevées au rang d'espèces, et l’on sortira ainsi de la difficulté qu'il y a à les distinguer l’une de l’autre, ce qui les a fait réunir comme simples variétés. 2 Dans la tribu des Acocéphalides, on voit dans le Catalogue de M. Puton, le meilleur et le plus complet que l’on ait, deux genres que je pense devoir réunir. Je veux parler des genres Atractotypus Fieber et Chiasmus Mulsant. Comme le premier est de date plus récente, c’est le nom de Chiasmus qui devra le primer. Je ne vois aucune différence, même la plus légère, entre l’un et ’autre, et même les individus macroptères sont si voisins que je les avais réunis, et ce n'est qu’en les dessinant que j'ai reconnu deux espèces. Je viens donc aussi confirmer une rectification faite par M. Puton à l'égard du même genre. Quant aux espèces, je crois qu’il y en a deux, et j'en donnerai ainsi la synonymie : Curasmus Muls. et Rey, 1851 (ATRACTOTrPUS Fieb., 4868). 4° cinctus Perris, forme brachyptère et macroptère, mâle et femelle. bifasciatus Fieber. Heydenii Kb. Séances de l’année 1877, XXIII 2° translucidus Mulsant, 1851, forme macroptère, mâle et femelle. Laboulbenei Perris, 1857, id, conspurcatus Perris, forme brachyptère, bicolor Signoret, id. — M. Aug. Puton communique les descriptions de quatre nouvelles espèces de Cicadines du genre Deltocephalus : 4. DELTOCEPHALUS FERRARI Put, — Flavestent, varié de jaune orange avec quelques taches noires sur les élytres. Vertex blanchâtre, une tache orangée de chaque côté de la ligne médiane vers le tiers antérieur ; con- vexe, aigu et prolongé en avant; ses bords latéraux droits, non arqués, mais obtus, non tranchants; son bord postérieur étroit, les yeux étant coupés obliquement de dehors en dedans et d'avant en arrière, Front lar- gement flavescent sur la ligne médiane et sur le tiers apical ; des chevrons orangés seulement sur les deux tiers postérieurs près du clypéus, Prono- tum étroit, sa moitié antérieure avec un dessin irrégulier orangé, la moitié postérieure flavescente. Élytres régulièrement arrondies et dilatées latéralement, leur plus grande largeur au milieu, où elle est le double de celle de la base, arrondies séparément au sommet, qui dépasse un peu l'abdomen ; nervures largement d’un blanchâtre flavescent, l’intérieur des cellules plus ou moins orangé; une grande tache blanchâtre légèrement soufrée vers le milieu du bord externe et bordée inférieurement par une tache noire ; l’intérieur de la quatrième cellule apicale (située près de l'extrémité du clavus) est entièrement noir; la première cellule apicale ou externe quelquefois brune au sommet, et enfin, chez quelques exem- plaires fortement colorés, quelques-unes des cellules basales passent de lorangé au brunâtre, Ventre noir, moins les segments génitaux. Pattes flavescentes, sans points noirs. — Long. 2 1/4 mill, Environs de Gênes. (Professeur D' Ferrari.) Cette gracieuse espèce, une des plus petites du genre, diffère de toutes ses congénères, non seulement par l'élégance de sa coloration, mais encore par la forme élargie de ses élytres. Elle doit être rangée dans le groupe des Ocellés. Les exemplaires à ma disposition étant collés et en assez mauvais état, je n'ai pu étudier les caracières sexuels, 2. DELTOCEPHALUS WARIONI Put. — D'un testacé très-pâle uniforme : vertex très-fortement prolongé en pointe en avant, plus même que dans XXIV Bulletin entomologique. aucune des espèces connues, un peu convexe en dessus, avec une {rès- fine ligne médiane un peu élevée ; ses bords latéraux un peu arqués ; une ligne noire fine et bien régulière suit ces bords latéraux depuis le som- met jusqu'à l'angle de l'œil, mais en laissant cependant voir le bord même, qui est pâle. Une ligne noire analogue suit les bords latéraux du front, de sorte que la ligne du front et la ligne du vertex sont séparées par un espace pâle, linéaire, régulier, quoique un peu plus large près de l'angle antérieur de l'œil. Yeux très-allongés et prolongés en arrière, bord postérieur de la tête fortement échancré. Élytres raccourcies, lais- sant à découvert les trois derniers segments abdominaux, d’un testacé uniforme ne laissant voir ni nervures, ni cellules; une grande tache d’un brun noir occupe toute l'extrémité depuis le sommet du clavus. Segment génital, en dessus et en dessous, d’un noir d’ébène. Tibias postérieurs finement ponclués de noir; tarses postérieurs annelés de noir. — Long. 3 mill. d. Valve formant un large triangle noir, couvrant entièrement les lames, que l’on n’aperçoit pas depuis la face ventrale. Un seul exemplaire, pris à Oran par M. Warion, fait partie de la collec- tion Signoret. cette espèce très-remarquable diffère de celles du même genre, non seulement par sa coloration, mais encore par la forme de son vertex en angle très-aigu et à côtés arqués, qui rappelle un peu celui du Philænus lineatus. 3. DELTOCEPHALUS REIBERI Put. — D'un flave très-pàle. Vertex plan, fortement avancé et aigu ; sommet avec une tache brune triangulaire de chaque côté de la ligne médiane, prolongée jusqu’au quart ou au tiers de la longueur du vertex; un: petit point brun sur les côtés, entre l’angle antérieur de l’œil et le sommet ; une bande jaunâtre de chaque côté de la ligne médiane faisant la continuation des taches brunes triangulaires. Front jaunâtre, avec la ligne médiane et des chevrons transverses plus pâles. Pronotum avec quatre bandes longitudinales jaunâtres à peine visibles. Élytres d’un flave blanchâtre, presque transparentes dans l’in- tervalle des nervures qui sont opaques et bien marquées ; leur sommet arrondi séparément ; plus longues que l'abdomen chez le mâle, de sa longueur chez la femelle, ou très-peu plus courtes. Dos de l’abdomen avec les segments de la base noirs au milieu et sur les côtés; ventre Séances de l’année 1877. XXV avec quelques segments de la base noirs au milieu. Pattes flaves, les tibias postérieurs avec quelques points noirs en dessous.— Long. &, 4 1/2 mill.; @, 5 mill. d. Valve génitale en triangle arrondi au sommet, aussi longue que les deux segments précédents réunis; lames plus de deux fois aussi longues que la valve, cachant entièrement l’hypopygium, formant, réunies, un triangle à côtés un peu arrondis et à sommet échancré, chacune étant un peu arrondie au sommet ; côtés longuement ciliés de flave ; chacune porte deux points noirs, l’un à la base au niveau du milieu de la valve, l’autre vers le milieu de la longueur de la lame. $. Dernier segment ventral aussi long que les deux précédents réunis ; son bord postérieur largement échancré, et de chaque côté de la ligne médiane une petite éminence noire séparée de sa pareille par une petite échancrure médiane arrondie ; les angles latéraux effacés, de sorte que la partie la plus avancée du bord est aux deux tiers externes de l’espace compris entre le milieu et le bord latéral, Pâturages alpestres, en juillet : Embrun (Hautes-Alpes) ; château d'OEx (Canton de Vaud). Gette espèce est analogue, pour la taille et la forme de la tête, aux cal- ceolatus, thiaratus, etc., mais les élytres n'étant pas ocellées, elle doit être placée dans le voisinage du cephaloles. L. DELTOCEPHALUS BELLEVOYEI Put. —Blanchâtre, flavescent très-pâle. Vertex plat en dessus, en triangle aigu, aussi long que le pronotum ; marqué de trois taches noires de chaque côté de la ligne médiane, la première très-petite, comme un point un peu allongé sur le sommet ; la deuxième la plus grande, au niveau de l'angle antérieur de l'œil, en quadrilatère transversal irrégulier ; la troisième triangulaire dans l’angle formé par l'œil et le bord antérieur du pronotum. Front entièrement pâle, sans taches ni chevrons. Pronotum avec deux grandes taches noires arrondies, une de chaque côté de la ligne médiane, sur le milieu de sa longueur. Écusson avec une tache noire triangulaire à chaque angle de la base, son sommet sans tache. Élytres très-pâles, blanchâtres, surtout à la base, les nervures très-larges et blanches, l’intérieur des cellules d'un jaunâtre un peu plus foncé seulement à partir de la dernière moitié ; les cellules apicales externes légèrement bordées de brun au côté externe. Clavus avec deux taches noires, l’une au-dessous de l’autre, le long de la XXVI Bulletin entomologique. suture avec la corie, la première petite, ponctiforme, près de la base, la deuxième grande, allongée, sur la partie moyenne. Corie marquée aussi de deux taches noires ovalaires, l’une sur le milieu du disque, l’autre à l'extrémité de la cellule antéapicale interne. Abdomen noir en dessus et en dessous, avec les bords des segments flaves. Tibias postérieurs ponctués de noir. — Long. G, 3 mill.; ®, 3 4/2 mill &. Valve en triangle arrondi, noire à la base. Lames deux fois aussi longues que la valve, leur côté externe droit, parallèle jusqu’au sommet, qui est coupé droit brusquement et fortement relevé. Élytres aussi longues que l'abdomen. ©. Dernier segment ventral aussi long que les trois précédents réunis ; deux points noirs au milieu de sa base; son bord postérieur irrégulière- ment échancré ; l'angle externe, étant aigu et fortement avancé, forme la portion la plus saillante, le milieu est noir et un peu avancé. Élytres plus courtes que l'abdomen. Gette jolie espèce, trouvée dans les environs de Metz par M. Bellevoye, est voisine des multinotatus et Mayri ; elle s'en distingue par sa teinte bien plus pâle avec des taches noires plus grandes et plus régulières, celle du sommet du vertex beaucoup plus petite, le pronotum marqué seu- lement de deux grandes taches sans en avoir sur la ligne médiane, l'abdomen presque entièrement noir, etc. — M. J.-M.-F. Bigot adresse la note suivante sur un genre et une nouvelle espèce de Diptère : Genus novum, Ortalidarum (Macq., Schin. et auctor.) vel Tanipezida- rum (Rond.) vel Trypetidarum (J. Bigol). Genus CARLOTTÆMYIA (J. Bigot). Antennarum segmento 3° duobus primis simul sumptis parum longiore, ovato, apice obtuse rotundato, chæto dorsali nudo ; oculis ovalis, genis sublus latis et longis; vertice plano, macrochætis nonnullis sparsis, fronte & Q lata et facie recta sed concava, undique nudis ; antennis super frontem prominentem insertis ; ore lato, palpis patelliformibus ; scutello macrochætis duobus apicalibus armato ; alis abdomine longioribus, vents Séances de l’année 1877. XXVII haud perspicue spinulosis, longitudinali quarta parum sinuosa et, apice, versus quintam parum convergente, transversalibus rectis et distantibus, cellula anali perlonga, basi lala, postea angustissima, deinde parum dilatata et apice acuminata ; tibiis femoribusque haud incrassatis, nudis, anterioribus breviter, apice, subtus spinulosis ; oviscaplo parum elongato, plano, satis lato. C. MOERENS, & ®, Sp. nov. — Long, 10 mill. Vertice et fronte fusco rubiginosis, facie antennis palpisque fulvis, chæto apice fusco, orbitis argenteo angustissime marginatis, prominentiæ antenniferæ basi utrinque punctlo nigro maculala ; disco thoracico griseo- flavido, nec nitido, punctis septem nigris ornato, pleuris griseis, scutello castaneo nitido ; abdomine fusco, oviscapto castaneo, nitido ; halteribus pallide testlaceis, calyptris albidis ; pedibus obscure fulvis; alis fere hyalinis, nervis intermediis pallide testaceo marginatis, limbo externo et apicali lato, fusco, intus irregulariter crenato, apice fusco, maculis indc- terminatis, testaceis, dilute notato, limbo prope apicem macula quadam ejusdem coloris subinterrupto, prope basim maculis tribus externis, prima elongata testacea, secunda parva hyalina, tertia interna, oblonga, hyalina, puncto basali teslaceo, variegato; &, maculis minus determinatis, et limbo obscurioribus. Mexico. Ex museo nostro. — M. Maurice Girard adresse la note suivante : A propos d’une de mes récentes communications sur la Lucilie des Crapauds vivants (Lucilia bufonivora Moniez), un de nos membres hono- raires, notre excellent collègue M. le docteur Giraud, m'envoie une inté- ressante indication, dont je m'empresse de faire part à la Société. Les mémoires de la Société de zoologie et de botanique de Vienne (Verhandl. zool.-botan. Gesellsch. in Wien, 1865, p. 241) contiennent une note du docteur Boie, annonçant qu’en Bohême, le docteur Uwersen et un employé forestier ont observé successivement des Crapauds paraissant anxieux et qui ouvraient fréquemment la bouche, On trouva, en les examinant, que les parties molles, avoisinant les ouver- tures nasales, étaient déchirées par les larves d’un Diptère qui n'a pu être étudié. XXVIII Bulletin entomologique. Telle est la plus ancienne connaissance, je crois, du fait curieux retrouvé en 1876 dans le département du Nord. — M. le Secrétaire dit que, par suite d’une erreur typographique regreltable, le nom de notre honorable collègue M. Mulsant ne figure pas sur la liste de nos membres. Membres recus. 1° M. Louis Bétis, interne en pharmacie (Coléoptères d'Europe), présenté par M. L. Fairmaire. — Commissaires-rapporteurs : MM. Poujade et Régimbart ; 2° M. Louis Brèchemin, rue de Fleurus, 25 (Coléoptères de France), présenté par M. Poujade. — Gommissaires-rapporteurs : MM. Mauppin et Régimbart ; 3° M. Géraud-Mousset, rue du Lac, 44, à Saint-Mandé (Seine) (Lépido- pières d'Europe), présenté par M. Gilnicki. — Commissaires-rapporteurs : MM. Berce et Goossens; h° M. Eugène Maillot, professeur à l’École d'Agriculture de Montpellier, chef de la station agricole (Entomologie générale, principalement Lépido- ptères ; Sériciculture), présenté par M. de Marseul, au nom de M. Pellet. — Commissaires-rapporteurs : MM. Lichtenstein et Ragonot ; 5° M. Claude-Adrien Michard, pharmacien de 1"° classe, rue Godèé- froy, 40, à Puteaux (Seine) (Entomologie générale, principalement Coléo- ptères d'Europe), présenté par M. L. Fairmaire, — Commissaires-rap- porteurs : MM. Poujade et Régimbart. Membre démissionnaire. M. Gavoy, de Carcassonne (Aude), reçu en 1870. Séances de l’année 1877. xxx Séance du 14 Février 1873. Présidence de M. L. REICHE. 37 membres présents. M. le vicomte H. de Bonvouloir, de Bagnères-de-Bigorre, assiste à la séance. Rapports. M. A. Léveillé donne lecture d’un rapport de la Gommission chargée de l'étude des voies el moyens propres à faire reconnaître notre Société comme établissement d'utilité publique. La Commission propose : 4° Que la Société décide qu’elle se réunira en assemblée générale à bref délai pour discuter et voter un projet de statuts dont il est donné lecture ; 9° Qu’une lettre spéciale de convocation soit adressée à tous les mem- bres français pour leur donner connaissance des statuts proposés el les inviter à venir prendre part à la discussion et au vote desdits statuts à l'assemblée générale. La Société, à l'unanimité des voix, adopte les conclusions du rapport de sa Commission, et décide que l'assemblée générale aura lieu le 28 février prochain. — Après avoir entendu la lecture d’un rapport complémentaire de la Commission de la fondation Dollfus relatif au Prix de 1876, lu par M. J. Grouvelle, et avoir entendu les observations de plusieurs de ses membres, la Société décide que le premier rapport de la même Commis- sion, présenté dans la séance du 24 janvier par M. E. Simon, sera imprimé dans le Bulletin. Messieurs, La Corimission du Prix Dollfus, composée, pour 1876, de MM. Paul XXX Bulletin entomologique. Mabille (président), E. Simon (rapporteur), L. Bedel, J. Fallou, J. Grou- velle, G.-A. Poujade, E.-L. Ragonot, L. Reiche et V. Signoret, s’est réunie le 16 janvier dernier pour remplir son mandat. Deux ouvrages, remplissant entièrement les conditions du concours, étaient soumis à son examen; la Commission a soigneusement étudié leurs titres divers et discuté leur valeur respective avant de procéder au vote sur les deux questions suivantes : 4° Y a-t-il lieu de décerner le Prix Dollfus pour 1876 ? 2° En cas d’affirmative, dans quel ordre doivent être présentés les ouvrages admis au concours ? La première question ayant été résolue par l’affirmative, le second vote a donné le classement suivant, que la Commission doit se borner à pré- senter purement et simplement au jugement de la Société entomologique, pour se conformer à l’esprit du nouveau règlement du Prix Dollfus : 4° MAURICE GIRARD, Traité élémentaire d'Entomologie, tome If, 1° fascicule (Orthoptères et Névroptères) ; 9° F. REIBER, Traduction de l'ouvrage inédit de F.-X. FIEBER, inti- tulé : Les Cicadines d'Europe, complété par MM. le docteur Aug. Puton et Lethierry, 2° partie (Descriptions des espèces), avec 40 planches originales. Les conclusions de ce rapport seront discutées dans une prochaine séance, et un vote aura lieu sur les conclusions du rapport. Lecture. M. le docteur Régimbart dépose un mémoire, avec planche, ayant pour titre : Recherches sur les organes copulateurs et sur les fonctions génitales dans le genre Dytiscus. Communications. M. L. Reiche présente les observations suivantes : Dans un récent Catalogue de Coléoptères de Hongrie (1876) dressé par M. Reitter, de Pascau, en Moravie, l’auteur cite un Carabus repercussus Drapiez, Annales des Sciences physiques, t. I, p. 131, pl. vin, fig. 2; mais il place sous ce nom le Carabus Ulrichii Germar, Ins. Sp. nov., p. 5. La description et la figure de Drapiez ne se rapportant, sous aucun rap- port, au Garabus Ulrichii, ni même à aucune espèce que je connaisse, Séances de l’année 1877. XXXI je crois que son Carabus repercussus doit figurer dans les catalogues comme une espèce distincte jusqu’à plus ample informé. Dans les mêmes Annales, Drapiez décrit et figure un Harpalus episco- pus, t I, p. 130, pl. vins, fig. 4, qui n’est autre que le Pristonychus lerricola Herbst, J’appelle l'attention des entomologistes sur les différentes publications que renferment les Annales des Sciences physiques, ouvrage peu connu ou peu consulté ; il y a là beaucoup d'espèces d'insectes de divers ordres, qui, déjà décrits ou décrits depuis, ont besoin d’être identifiés. — M. L. Fairmaire adresse quelques remarques au sujet de l'habitat de deux Coléoptères : Dans la séance du 22 novembre dernier, notre collègue M. Régimbart a signalé une acquisition intéressante pour la faune française, celle du Colymbetes pustulatus. Rossi, espèce fort rare, qui n’avail été encore trouvé qu’en Iialie et qui a été pêché aux environs de Carcassonne. J'ajoute une nouvelle localité aux deux indiquées déjà : ce sont les envi- rons de Constantinople, où M. Amédée Alléon a trouvé un exemplaire de cet insecte. C’est une femelle, dont les élytres sont un peu plus courtes et plus sensiblement élargies en arrière que chez les individus que je possède d'Italie. Je signalerai aussi l’Isarthron fuscum, trouvé dans les Vosges par notre collègue et ami M. le docteur Puton. C’est une espèce peu répandue, qui existe dans les Alpes de la Savoie et qui paraît bien distincte du lurédum par sa forme svelle, ses antennes bien plus fines, à articles basilaires non noduleux, par sa tête non échancrée entre les antennes et par le corselet plus oblong. Elle à été confondue par plusieurs auteurs et particulière- ment par M. Mulsant avec VI. (uridum, dont elle diffère cependant d’une manière notable. — M. Aug. Chevrolat donne la description d’une nouvelle espèce de Prionien exotique : SELENOPTERA LATERALIS. — Nigro-caslanea, nilida, punctata:; capile canaliculato, antennarum articulis planiusculis ; prothorace transverso, lateribus obliquo serrato, postice emarginato et unispinoso, linea basali alba limbato, linea longiludinalé signato ; scutello triangulari ; elytris XXXII Bulletin entomologique. fere parallelis, attamen postice angustioribus, castaneis, dorso convexis, apice truncalis, serratis ad marginem breviter unidentatis, in margine et in cpipleuris aurantiacis ; corpore infra pedibusque nigris, nitidis dense minutissimeque punctatis. — Femelle, — Long. 22 mill, lat. 9 mill. Porlto-Rico. — M. J. Lichtenstein communique des observations sur plusieurs Insectes : 1° Il montre un Coléoptère, nouvellement publié par M. Piccioli, de Florence : le Cratoparis Targionit, qui ressemble beaucoup au C. centro- maculatus Costa. 2° Il met sous les yeux de ses collègues deux individus du Trichodes oclopunctatus qu’il a pris en décembre dernier à Montpellier, dans des nids de Chalicodoma rufescens. Ces Coléoptères étaient alors tout à fait blancs el en état de nymphe ; aujourd’hui ils sont parfaitement formés et colorés de leur brillante teinte rouge, quoiqu’ils n'aient pas vu le soleil et qu’ils ne soient habituellement destinés à sortir qu’au prin- temps. 8° Il fait voir également une Xylocopa violacea prise le 13 janvier au Lido, près Venise, et auprès d’elle le rare parasite de cet Hyménoptère, le Polochrum repandum, grand et beau Sapygien qu'il a rapporté d'Italie. L° Puis il montre deux galles de chêne reçues de M. Berce, qui les a récoltées dans le bois de Vincennes. Ces galles, coniques et cannelées, entourant les tiges des jeunes semis de chênes au sortir de terre, sont l'œuvre du Cynips (Aphilotrix) Sieboldi Hartig ; l’insecte est dès à pré- sent bien vivant et formé à l’intérieur de la galle. Depuis (séance du 44 mars), M. Lichtenstein annonce qu’il a vu éclore des mêmes galles le commensal de ce Cynips, qui est le Synergus incras- satus Hartig. à 5° I] dit qu’à l’occasion de ses études sur le Phylloxera, il a été amené à rechercher ce que l’on sait sur les Aphidiens sexués, et qu’il a reconnu qu’il n'y avait encore que très-peu d’études faites à ce sujet. Séances de l’année 1877. XXXIII En effet, sur les 220 à 230 Aphidiens décrits, il n’y en a pas plus d’une vingtaine dont on connaisse les deux sexes. Sur ce nombre, les mâles seraient ailés chez onze espèces : Aphis rosæ, millefolii, urticæ, tanacetariæ, loniceræ, pruni, padi, craccæ, genislæ, roboris, dryophila. Ils seraient aptères chez les : Aphis mali, salicis, pini, quercus, pista- ciæ, lentisci. Ils sont également aptères dans les genres Phylloxera et Vaccuna, d’après les observations de notre collègue. Les auteurs ont généralement omis d'examiner si les mâles ailés ou aptères sont ou non pourvus de rostre, et l'absence des organes buccaux n’a été bien observée que sur les genres Phylloxera et Acanthochermes. Notre collègue appelle l'attention des entomologistes sur les décou- vertes qu'il y a encore à faire dans ce groupe d'insectes, qui se prête si facilement à l’observalion, et serait très-reconnaissant à tous ceux qui voudront bien enrichir l'ouvrage qu'il prépare, de faits nouveaux à ce sujet, 6° Enfin il se permet aussi de faire un appel à ceux d’entre ses col- lègues qui élèvent des chenilles ou autres larves et qui voient éclore un Hyménoptère au lieu du produit normal attendu. M. le docteur Giraud ayant bien voulu lui communiquer ses notes entomologiques, où le résul- tat en parasites des nombreux élevages d'insectes de MM. Bellier, Fallou, Goossens, Perris, Signoret, elc., est soigneusement noté, il a pu juger des richesses inaltendues que peut réunir celui qui reçoit des Hyménoptères parasites provenant de victimes connues et bien déterminées. Il tâchera de coordonner les notes de M. le docteur Giraud avec celles de quelques autres entomologistes français pour offrir à notre Société le tableau des Hyménoptères parasites et de leurs victimes, observés en France, — M. H. Lucas communique une note relative à un Orthoptère de la famille des Phasmides : Le Phyllium pulchrifoliun décrit par Audinet-Serville, Hist. nat. des Ins. Orth., p. 292 (1858), figuré par Dehaan, Bijdragen tot de Kennis Orthopt., pl. 15, fig. 6, ® (1842), et dont j'ai donné la synonymie, Ann, Soc. ent. Fr., 1869, Bullel., p. LXxxvr, est une espèce très-remarquable (1877) Bulletin 111, XXXIV Bulletin entomoiogique. par son faciès ét qui diffère de ses congénères par la dilatation exagérée des fémurs des pattes de la première paire et des segments abdo- minaux, Celle espèce, qui habite les îles de la Sonde, est ordinairement verle. Le Phyllium pulchrifolium $ que je fais passer sons les yeux de la Société représente une variété extrêmement curieuse, car cet individu, au lieu d’être vert, est au contraire entièrement de couleur feuille morte. Cette remarquable variété, qui égale en longueur 88 millimètres et qui, dans sa plus grande largeur, mesure environ 40 millimètres, a pour patrie Batavia, où elle a été découverte récemment par notre confrère M. A. Raffray et son compagnon de voyage, M. Maindron. Les espèces qui composent le genre Phyllium sont de curieux insecles dont les femelles, ordinairement privées d’ailes, imitent fort bien la feuille d’un arbre, tant à cause de leur forme que des nervures dont elles sont pourvues. J’ajouterai que les femelles de ces Orthoptères ne se déplacent que très-difficilement à cause de la brièveté de leurs organes locomoteurs. La nature leur a, sans aucun doute, donné la forme et la couleur d’une feuille afin de dissimuler leur présence et de les soustraire aux attaques de leurs ennemis. — M. le docteur Aug. Puton adresse la description de deux espèces nouvelles de Lygéides de France : 4. NoTOCHILUS (TAPHROPELTUS) ANDREI Put, — Noir, opaque; têle noire, très-densément et finement poncluée ; antennes noires, grêles, allongées, à pubescence très-courle, les deux derniers articles à peine plus épais, le premier dépassant le clypéus de la moitié de sa longueur. Pronotum noir, à ponctuation fine et très-dense, un peu plus forte sur le lobe postérieur ; le rebord latéral concolore, excepté au niveau de la dépression transverse, où il est ferrugineux sur une très-faible étendue ; dépression transverse très-superficielle , aussi la sinuosité latérale est faible ; lobe antérieur peu convexe ; disque sans sillon longitudinal appa- rent. Écusson noir, opaque, fortement ponctué et caréné comme dans le contractus. Gories d’un noir brunâtre obscur, deux taches latérales d’un ferrugineux jaunâtre, l’une à la base, l’autre aux trois quarts de la lon- gueur ; clavus très-légèrement un peu plus roux que les cories ; mem- brane noire, une tache jaunâtre le long de la suture membraneuse et à Séances de l’année 1877. XXXV sa moitié externe. Pattes allongées, grêles, noires, les tibias et tarses plus ou moins roussâtres suivant les exemplaires ; fémurs antérieurs ren- flés, leur arête inférieure denticulée sur toute sa longueur et avec deux épines plus fortes, l’une près de la base, l’autre au niveau du tiers externe ; tibias antérieurs assez fortement incurvés. — Long. 4 4/4 mill, Gray (Haute-Saône). Trouvé par M. André. Je crois me rappeler en avoir vu un parmi des Hémiptères communiqués par M. Tournier, de Genève. Cette espèce est très-voisine du N. contractus et sans doute souvent confondue avec lui. Elle est plus grande (le contractus a 3 8/4 mill.); les antennes et les pattes plus allongées et plus grêles; le pronotum et la tête, à poncluation plus serrée et plus fine, sont par conséquent plus opaques ; le pronotum a la sinuosité latérale et le sillon transverse bien moins sensibles , celle-ci est située un peu plus en arrière, le lobe anté- rieur est plus long que le postérieur ; la surface du pronotum est moins irrégulière, le rebord latéral concolore ; les taches de la corie plus faibles et moins étendues, le clavus à peine ferrugineux, la membrane plus obscure, les cotyles concolores et ordinairement les tibias et tarses plus foncés. 2, DRYMUS PUMILIO Put, — Brièvement et régulièrement ovalaire; d’un brun noir peu brillant, à pubescence très-courte, à peine apparente, Tête noire, courte, triangulaire, à ponctuation assez forte et dense ; yeux sail- lants, contigus au bord antérieur du pronotum; antennes courtes, noi- râtres, à soies assez longues, les deux premiers articles un peu roussâtres. Pronotum noir, fortement et densément ponctué, le lobe postérieur et les bords latéraux d’un roux ferrugineux très-foncé; presque aussi large en avant qu’en arrière, les bords latéraux étant presque parallèles et avec une sinuosité à peine indiquée; calus huméraux assez sensibles; disque régulièrement convexe, la dépression transverse très-peu sensible et les deux lobes distincts seulement par la ponctuation plus forte et un peu moins serrée sur le postérieur que sur l’antérieur. Écusson noir. Cories d’un roux ferrugineux très-obscur, un peu moins obscur latéralement, toute leur surface à ponctuation très-forte et régulière. Membrane enfu- mée, alteignant à peine le sommet de l'abdomen, Pattes roussâtres, — Long. 2 1/2 mill. Deux exemplaires trouvés à Lille par mon ami M. Lethierry, qui m'en a XXXVI Bulletin entomologique. donné un. Cette espèce ne peut être confondue avec aucune autre, à cause de sa faible taille. — M. V. Signoret donne des notes sur divers Hémiptères : 4° J'ai récolté à Hyères et j'ai reçu, tant de Montpellier par M. Jules Lichtenstein, que de Hollande par M. Ritzema, un Eriopeltis si différent du festucæ, que je me vois obligé, rien que par les caractères visibles sans le secours du microscope, de le regarder comme une espèce distincte que je nommerai E. Lichtensteinit ; le festucæ se distinguant par des filaments laineux et frisés, tandis que dans le Lichtensteinii le sac que forme cette espèce est lisse et comme feutré. Le mâle que j'ai représenté est bien celui du festucæ Fonscolombe, figuré d’après un échantillon de l’auteur. Quant à mes figures de la femelle, je ne saurais dire aujourd’hui à quel type elles se rapportent réellement : c’est un travail à revoir complétement. 2° En consultant la Faune des Insectes du Chili de M. Gay, j'ai reconnu dans les Hémiptères Homoptères quelques espèces qui rentrent dans des genres déjà décrits avant la publication de cette partie de l’ouvrage. Ainsi le genre Culinda, p. 309, — le genre Trioza, créé en 1848 par M. Fôrster; le genre Delina — Rhinocola, et le genre Sphinia = Aphalara du même auteure Le travail de M. Fürster étant de 1848, et la description des Hémi- ptères de Spinola et de M. Blanchard datant de 1852, ce sont les noms du premier auteur qui doivent être adoptés. Je signalerai, en outre, des erreurs dans les descriptions : ainsi dans la diagnose du genre Calinda on indique 7 articles aux antennes, dans la description, 8, et dans la figure signée par M, Blanchard, 12 au moins. Dans le genre suivant, Delina, on voit que les auteurs en indiquent 41, alors qu’il ne peut y en avoir que 40 au plus. Dans le genre Sphinia, on ne parle pas du nombre des articles des antennes, mais on en figure 9. Or, dans tous les Psyllides connus jusqu’à ce jour, on en compte toujours 8 ou 10, suivant les genres. 3° Au Mexique, l’on fabrique de la farine avec un Pentatomide. A l'examen, j'ai reconnu le genre Euschistus Dall. = Licysta Stal. L'espèce est l'E. spurculus Slal, que les Mexicains nomment Xumales. Séances de l’année 1877. XXXVII Je dois ces détails à M. Sallé, qui a rapporté les échantillons que je fais passer sous les yeux de la Société, de son voyage à l'Exposition universelle de Philadelphie. — M. Maurice Girard présente à la Société l’exemplaire de la curieuse aberration d’Aftacus yama-maï Guér.-Mén., dont il n’avait pu montrer que le dessin dans la séance du 27 décembre 1876, Bulletin, p. cexxur. Ce sujet femelle, envoyé de Teschen (Silésie, Autriche) par M. le docteur J. Odstreil, était unique dans les éclosions de 1876. Cette femelle a été exposée trois nuits aux approches d’un papillon mäle de son espèce, mais il est douteux qu’elle ait été fécondée, car elle n’a pondu que quelques œufs stériles. Elle est de taille moyenne, avec le fond d’un gris cendré uniforme. L'examen du dessous des ailes montre parfaitement une ner- vure brisée et contournée vers le crochet si marqué des ailes inférieures, ce qui prouve bien qu'on n’a pas affaire à quelque supercherie opérée à coups de ciseaux. Le crochet de l'aile inférieure droite est plus prononcé que celui de l'aile gauche correspondante; en revanche la troncature per- pendiculaire à l’axe du corps du sommet de l'aile supérieure droite est moins accusée qu’à l’aile supérieure gauche. M. J. Odstreil écrit à notre collègue qu'il n’a rien vu dans les chenilles qui püt lui faire supposer une aberration de l’adulte. Il ajoute qu’en 1865 et 1866 il a élevé des chenilles de yamna-mai avec des têtes noires, et que les papillons obtenus n’ont pas présenté de différence dans la forme de leurs ailes avec les sujets ordinaires. — M. P, Mabille donne la description de trois espèces nouvelles de Lépidoptères de Madagascar : 1. ANTHOCHARIS FLAVIDA, NOV. Sp. — d. Alis sulfureis, puncto nigro in extrema cellula minulo, apice late nigro. Subtus alæ anticæ paululo pallidiores, macula aurantiaca in basi et macula apicis fusco-aurantiaca, punctoque nigro in cellula. Posticæ fusco et brunneo areolatæ, fascia media fusca e basi ad marginem externum per cellulam procedente, alte- raque etiam fusca e margine antico ad internum, angulata, angulo fascia discali secto. Antennæ breviusculæ, subroseæ. Corpus supra luteum, pilis sulfureo argenteis. ©. Paulo major, alis anticis albidis, posticis pallide sulfureis, omnibus fascia lata nigra circumdatis, in posticis secla nervis et ante angulum XXXVIIT Bulletin entomologique. analem desinente, punctoque in cellula anticarum nigro, majori. Postica- rum pagina inferior ut in mare signala, sed intensius, anticarumque apex fusco-aurantiacus. Ex insula Madagascar a Dom, Grandidier relata, 2, ANTHOCHARIS GUENEI, NOV, Sp. —Z. Alæ albæ, subsordidulæ, puncto nigro in extrema cellula, ut in apice magna macula arcuata coccinea nigro undique circumdata et nervis nigris inlersecta. Subtus anticæ car- neo-lutescentes, linea curvata 6 punclorum nigrorum ante apicem, puncto nigro in extrema cellula. Posticæ pallide lutescentes, cum linea anticarum in disco procedente, sed punctis obsolelis et ocelliformibus, puncto albo in extrema cellula nigro circumdato. Q. Statura varia, alis albis vel luteo lotis ad margines. Anticis apice nigro, macula rubra non nigro circumdala éntertus et illica Linea incipite punclorum nigrorum curvala usque ad marginem internum procedens, et inde in alam posticam ubi 4 puncta numerantur. Sublus alæ anticæ basi et apice subcinereæ, punclis nigris majoribus; posticæ subcarneo-albæ, punctis fere ocellaribus vel griseo-lutescentes, punctis albis, rufo circum- datis, punctoque cellulari albo. Sæpe rubro lotus anticarum apex tin- gitur. Clariss. Dom. A. Guenée pulcherrimam speciem dicavimus. Ex interiori parte insulæ Madagascar, a Clariss. Dom. Grandidier detecta et allata. 3. ERONIA GRANDIDIERI, NOV. Sp. — ©. Alæ anticæ albæ, subaculæ, latæ, basi et dimidio marginis interni sublutleis, costa fusca, apice et margine exlerno circumdatis fascia marginali nigra, introrsum dentata ; e costa prope apicem oritur linea punctorum nigrorum, sæpe obsoletorum, ante apicem angulata, inter ramos 3 et 2 compositi nervi inferioris nulla, cum punclo crasso nigro in extrema cellula et altero subcostali. Alæ pos- ticæ subcarneo-lutcæ, basi lutescentes, fascia punctorum in disco curvata et ad marginem abdominalem evanida. Subtus alæ anticæ, maculu baseos aurantiaca, et in cætera parte, excepto marginis interni spatio albido, sordide lulescentes. Posticæ carneo-luteolæ, vix paginæ superioris signa- turas obsoletissimas referunt, Feminas tantum vidimus statura et signa- turis diversas. Séances de l’année 1871. XXXIR Clariss. Dom. Grandidier, qui insulam Madagascar fere totam intrepide perlustravit, et hanc speciem cum multis aliis retulit, dicavimus. — Le même membre dépose sur le bureau la suite de ses diagnoses de nouvelles espèces d’Hespérides (n°* 45 à 52) : A5. EUDAMUS VIRESCENS, Sp. nOV. — Alis nigris, anticis punctis 2 cos- talibus ante apicem, fascia media nervis inlersecta, angustla, punctoque minulo huic exlerius adjecto ; basi subviridi ; posticis basi late véridi micantibus, margine externo caudaque albis ut in E. Orione et E. Brachio. Sublus color pallidior et margo externus posticarum albus, ut in cauda. Cayenne. Coll. Mabille. 46. EUDAMUS CONCINNUS, nOv. Sp. — Alæ fuscæ, fimbria albido inter- secla ; anticæ fasciam habent k punctorum aut macularum in disco, pri- mum el quartum minima, el unum exterius, præterea tria minuta api- calia, flaveola omnia et hyalina. Pagina inferior anticarum similis, apice cinerascente ; posticarum autem offert basim fusco-griseam, cum fasciola transversa obscuriori, quam sequilur altera fasciola albida, litura nigra secta, cum macula curva exteriori nigra; margo externus cinereus vel pallide lilacinus. Gaudæ longæ obscuriores. — Expansio alarum : 47 mill. E Brasilia. Coll. Mabille. A7. ISMENE UNICOLOR, nOV. Sp. — Alæ fuscæ ; fimbria posticarum sor- dide alba, thoracis pilis subvirescentibus ; subtus alis omnibus pallidio- ribus, statura Ism. Ratek Bdv. cui subsimilis. Congo. Coll. Mabille. H8. TAGIADES LACTEUS, NOV. Sp.—T'. alis anticis nigris, punctis hya- linis 5 ante apicem, tribus in cellula et ad costam et quatuor in obliqua serie ab illis quinque apicalibus punctis procedente usque ad marginem internum, Alæ posticæ candidissimæ, basi nigra, margine antico anguste nigro ad angulum, cum serie punctorum semicirculari interrupta ; qua- tuor ad marginem externum et duo ante angulum analem adsunt, tria denique marginalia, nigra. Anticæ subtus pallidiores, posticæ basi cæru- lescentes. Congo. XL Bulletin entomologique. 49. TAGIADES ELEGANS, Sp. nOv. — d. Alæ anticæ nigerrimæ, unda nigriori transversa, in qua ad costam sunt tria minula puncta hyalina ; posticæ nigerrimæ, macula postica alba, punclis marginalibus macula- ribus, nigris, et praæterea tribus aliis in disco in parte nigra. Subtus alæ anticæ pallidiores, posticæ anguste albis ad marginem posticum, maculis 4 nigris in parte nigra et fascia maculari marginali. Fimbria late alba. Q. Subsimilis, sed alis pallidioribus, fascia disci maculari, nigriori et quinque lineolis sagittiformibus ante et infra tria puncta apicalia hya- lina; posticis pallidioribus, sed disco latius albo, cum tribus punclis nigris ante angulum superiorem ; corpore sublus albo. Ex insulis Philippinis. Coll. Mabille. 50. PLESIONEURA RUTILANS, Sp. NOV. — Alæ nigro-fuscæ : anticæ punctis maculisque flavo-hyalinis ; punclo uno rutilo basilari ad margi- nem internum ; quinque maculis latis in fasciæ discalis formam, tribus punctis ante apicem, duobusque infra ea et uno quadrato ad mediam fas- ciam, exlerius posilo. Alæ postlicæ fuscæ, fulve variegatæ, et serie ante marginali punctorum fulvorum. Mas sat differt a femina : nam ejus alæ posticæ latam habent maculam ad marginem externum fulvam, cum uno puncto flavo ad basim vix trans- lucido. Congo. Coll. Mabille. 51. PAMPHILA IGNITA, SP. nOV. — P, fulvo-rubra, margine alarum angusle nigro, duabus lituris in antica ala longitudinalibus, priori in cellula, altera autem infra cellulam interrupta : sublus alæ omnes ru- bidæ. Congo. 52. NISONIADES CUPREUS, Sp. ROV. — Alis nigris, obscure undatis, cum tribus punctis minutis, albis, ad apicem, el basi quatuor alarum, thorace et vertice cupreo micantibus. Sublus alis nigris, margine antica- rum pallidiori, alis posticis nigrioribus. E Brasilia. Coll. Mabille. — M. J.-M.-F. Bigot adresse une note sur deux nouvelles espèces de Diptères exotiques : Séances de l'année 1877. XLI Genus OMMATIUS Wiedem,. et Schiner. — Guria ASILIDARUM J, B. 4. OMMATIUS ANNULATUS ®, nov. Sp. ? — Long. 140 mill. — Obscure testaceus. Antennis pallide fulvis, chæto et segmento tertio apice fuscatis, facie cinerascente, mystace pallide teslaceo ; disco thoracico fusco, sca- pulis cinerascentibus ; abdomine fusco, segmentis testaceo marginalis, ventre tlestaceo; halteribus pallide tLestaceis; pleuris cènereis; genibus fuscis, femoribus superne pallide castaneis, poslicis obscurius, tarsis, fere totis, castaneis, pulvillis testaccis; alis fere hyalinis, extremo apice pallide cinerascente. Insula Mysol. Ma collection. 2, OMMATIUS CNEMIDEUS d, nOV. Sp — Long. 11 mill. — Fuscus. Antennis fulvis, segmentorum apice late castaneo, facie ct mystace sub- albis; scapulis macula cinerea lunulata, scutello obscure fulvo, apice, sicut et pleuris, cinerascentibus ; segmentis abdominis albido marginatis, basi, utrinque, setis penicillatis albidès ; halteribus pallide testaceis ; alis hya- linis extremo apice cinerascente ; pcdibus anterioribus obscure testaceis sed, extrinsecus, omnino castaneis, scgmento tarsorum basali pallidiore, posticis teslaceo fulvo, extrinsecus obscuriore, femoribus basi late subalbis, pulvillis testaceis. Ex piclura pedum dignoscendus. Nova Guinea. Ma collection. — M, Paul Gervais signale un travail récent de M. Aloïs Humbert, relatif à une nouvelle variété de Niphargus, sorte de Gammarus aveugle, découverte par lui dans les puits de Paris dès 1835; cette variété vient d'être trouvée par M. F. Forel dans les eaux profondes du lac Léman. M. Gervais indique les principales localités où ces petits Grustacés ont été signalés en Europe et rappelle qu’on en a aussi rencontré dans la grotte du Mammouth, aux États-Unis, — M. E. Simon donne la description d’une nouvelle espèce française d'Aranéide : OxYPTILA BAUDUERI, Sp. nOV. — © (jeune). — Long. 5 mill. — Voisine d’O. blitea. Céphalothorax beaucoup plus déprimé, à ligne dorsale droite, plus rétréci en avant, à front plus étroit; brun-rouge, très-fortement varié XLII Bulletin entomologique. de noir, principalement sur les côtés et en avant, sans bande dorsale définie; sur la pente postérieure une grande tache testacée carrée, limitée par deux espaces noirs ; en avant, l’espace oculaire blanc mat ; front garni de crins très-longs et forts, simplement obtus; tégument chagriné, parsemé de granulations plus fortes. — Yeux supérieurs comme chez O. blitea; yeux médians, formant un quadrilatère aussi large que long, les antérieurs un peu plus gros. — Abdomen déprimé, aussi large que Jong, largement tronqué en avant, en dessus brun foncé et terne, veiné de noir; une bordure blanchâtre très-découpée et dans la seconde moitié une bande médiane de même couleur un peu variée de brun, dilatée transversalement en avant, atténuée en arrière ; tégument cha- griné, garni de crins fauves, obtus, très-courts en dessus, un peu plus longs sur les côlés. — Pattes courtes, très-robustes, fauve blanchâtre, très-fortement et irrégulièrement lachées et ponctuées de noir ; fémur 11 présentant une rangée oblique de trois longues et fortes épines subaiguës ; une seule épine dorsale aux fémurs des trois autres paires; métatarse 1 présentant deux rangées inférieures de 3-3 épines et une rangée latérale supérieure de deux épines, dont l’une terminale; crins nombreux presque aussi longs et aussi forts que les épines. Plusieurs jeunes individus des deux sexes m'ont été envoyés récem- ment de Sos (Lot-et-Garonne), par notre collègue M, P, Bauduer. Assemblée générale. Séance du mercredi ?$S Février 18327. Présidence de M. L. REICHE, LG membres présents. MM. Aug. Alexandre, — le D' Auzoux, — Bedel, = Berce, — le Séances de l’année 1877. XLIII baron Bonnaire, — Bréchemin, — Ch, Brisout de Barneville, — H, Brisout de Barneville, — Buquet, — Chevrolat, — l'abbé Clair, — Clé- ment, — Delahaye, — Desmarest, — Fallou, — Faulconnier, — Gilnicki, — Goossens, — J. Grouvelle, — Ph. Grouvelle, — Guède, — Guéraud- Mousset, — Javet, — Künckel, — Lambin, — Lartigue, — Lefèvre, — Leloup, — Leprieur, — Léveillé, — Lichtenstein, — Lucas, — Mabille, — l'abbé de Marseul, — le D' Ch. Martin, — Mauppin, — Ch. Oberthür, — d'Orbigny, — Poujade, — Régimbart, — Reiche, — Sédillot, — le D' Sénac, — Signoret, — Simon, — Tappes. La séance est ouverte à 8 heures, M. E. Desmarest, secrétaire, donne lecture de la circulaire adressée, le 18 février 14877, à tous les membres français de la Société, pour les convoquer à l’Assemblée générale du 28 février, afin de discuter et de voter le projet de Statuts constitutifs, rédigé par une Commission spé- ciale composée de MM. Paul Gervais, président, Albert Léveillé, rappor- teur, Louis Bedel, Lucien Buquet, Eugène Desmarest, Édouard Lefèvre, C.-E. Leprieur, Paul Mabille et Louis Reiche,. Avant d'aborder la discussion, l'assemblée, à l’unanimité des voix, se prononce de nouveau sur l’opportunité d’une demande de reconnaissance de la Société comme établissement d'utilité publique. La discussion est ouverte sur le projet de Statuts. Article 1°, — Amendement Leprieur : ajouter la date de la fondation de la Société (1832). — Non adopté, L'article 1° est adopté. Articles 2, 3, 4, 5, 6 et 7. — Adoptés à l'unanimité, Article 8 — Amendement Oberthür tendant à accorder aux membres de province le droit de vote par correspondance. — Non adopté. Amendement Lichtenstein limitant le vole par correspondance des membres de province à l'élection du Président et du Vice-Président. — Non adopté, à la suite de deux scrutins, par 26 voix contre 20. L'article 8 du projet est adopté. Arlicles 9, 10, 11, 12, 13 et 14. — Adoptés à l'unanimité. L'ensemble des articles du projet est adopté à l'unanimité des voix. XLIV Bulletin entomologique. Statuts de la Société entomologique de France. ARTICLE 1°. La Société porte le titre de : Société entomologique de France. ART. 2. Son objet est de concourir aux progrès de l’Entomologie en général, et d'appliquer cette Science à l'Agriculture, à l'Industrie, aux Arts et à la Médecine. ART. 3. Le nombre des Membres de la Société est illimité. Les Français et les étrangers peuvent également en faire partie. Toutefois, les Membres français ont seuls le droit de vote en matière administrative. ART. 4. L'administration de la Société est confiée à un Bureau et à un Conseil. É Les Membres titulaires du Bureau sont adjoints aux Membres du Conseil et ont les mêmes droits que ceux-ci. ART. 5. Le Bureau est composé : D'un Président, d'un Vice-Président ; D'un Secrétaire, de deux Secrétaires adjoints ; D'un Trésorier ; D'un Archviiste et d’un Archiviste adjoint. ArT. 6. Tous les Membres du Bureau sont rééligibles, à l'exception du Président, qui ne peut être nommé deux années consécutives ; il ne peut non plus être immédiatement élu Vice-Président. ArT. 7. Le Conseil est composé de dix Membres : les quatre Membres titulaires du Bureau et six conseillers, dont trois sont remplacés chaque année. ART. 8. Les Membres du Bureau sont élus au scrutin uninominal et à la majorité absolue des Membres présents ; ceux du Conseil sont élus au scrutin de liste et à la majorité relative des suffrages, dans la dernière séance de l’année. ART. 9. La Société tient ses séances habituelles et ses assemblées générales à Paris. Elle pourra tenir des séances extraordinaires sur un des points de la Séances de l’année 1877. XLV France qui aura été préalablement déterminé. Un Bureau sera spéciale- ment organisé par les Membres présents à ces réunions, ART. 40. Chaque Membre paye une cotisation annuelle de 24 francs. Il peut se libérer de la cotisation annuelle par le versement d’une somme de 300 francs une fois payée. ART. 11. Les Annales que la Société publie sont délivrées gratuitement à tous les Membres de la Société, ART, 12. La Société établil annuellement le budget de ses dépenses. ArT. 43. Dans la première séance de l’année, le compte des recettes et dépenses de l’exercice écoulé est soumis à l’approbation de la Société. Ge compte est publié dans le Bulletin des séances. ART. 44. En cas de dissolution de la Société, tous les Membres sont appelés à décider de la destination qui sera donnée à ses propriétés. Le Président, après avoir clos l'Assemblée générale, lève la séance à 10 heures. Séance ordinaire du 28 Février 1877. Présidence de M. L. REICHE. 46 membres présents. Après l'adoption du procès-verbal de la séance du 44 février 1877, M. le Secrétaire donne des détails relatifs au Banquet destiné à célébrer l'anniversaire de la fondation de la Société, qui a eu lieu le samedi 24 février, au Palais-Royal. Vingt-cinq membres ont fait partie de ce Banquet. Ce sont : MM. le docteur Auzoux (de Saint-Aubin d’Écrosville), — Bedel, — Bourgeois (de Rouen), — Ch. Brisout de Barneville (de Saint-Germain-en-Laye), — XLVI Bullelin entomologique. Chevrolat, — Desmarest, — Félissis-Rollin, — le docteur Grenier (de Bagnères-de-Bigorre), — J. Grouvelle, — Lefèvre, — Leloup, — Lich- tenstein (de Montpellier), — Léveillé, — Nicolas (d'Auxerre), — Olivier (des Ramillons, près Moulins), — d’Orbigny, — Power (de Saint-Ouen- de-Thouberville), — Poujade, — Reiche, — Régimbart, — Sallé, — Félix de Saulcy, — Sédillot, — le docteur Sénac, — Simon. Au dessert, le Président M. Louis Reiche se lève, remercie ses collègues de s'être rendu au rendez-vous annuel de la fondation de notre association et porte un toast : A la prospérité de la Société ! (Vifs applaudissements.) D’autres toasts, également applaudis, sont ensuite portés : Par M. de Saulcy : Au Président annuel, à M. Louis Reiche ; Par M. Lichtenstein : À la mémoire des premiers entomologistes français, à celle d'Olivier, dont nous possédons le petit-fils parmi nous ; Par M. Ernest Olivier : Aux Membres parisiens de la Société ; Par M. de Saulcy : Aux jeunes entomologistes ; Par M. Sallé : Aux entomologistes voyageurs, à notre collègue Raffray. Décision. Sur la proposition de M. Paul Gervais, la Société décide qu’elle demandera l'autorisation de placer à l'Exposition universelle de 1878 une collection de ses Annales, Membres recus. 1° M. Pierre Bargagli, membre de la Société entomolo- gique italienne, à Florence (Coléoptères), présenté par M. Gilnicki, au nom de M. Émile Deyrolle, — Commissaires-rapporteurs : MM. Desmarest et Jekel ; 9° M. Fernand Reverdi, rüe de la Paix, 4, à Laval (Mayenne) (Ento- mologie générale, spécialement Coléoptères et Lépidoptères de France), présenté par M. Gilnicki. — Commissaires-rapporteurs : MM. Berce et Régimbart, Séances de l'année 1877, XLVII Séanmec du A KEars 21833. Présidence de M. L. REICHE. 97 membres présents. Décision, La Société est appelée à prendre une décison sur les conclu- sions du rapport de la Commission du Prix Dollfus, présenté dans une précédente séance, et imprimé dans le Bulletin de 4877, page xxix. La Société décide, par 23 voix contre 13, qu’il y a lieu de décerner le Prix, et M. Maurice Girard, ayant obtenu, à un second scrutin, 30 suf- frages sur 37, est proclamé lauréat du Prix Dollfus de 4876, pour la première partie du tome II de son Traité élémentaire d'Entomologie, comprenant l'histoire des Insectes des ordres des Orthoptères et des Névroptères. Communications. M. L. Buquet annonce que, par suite de l’expropria- tion d’une partie de la rue Hautefeuille pour l’agrandissement de l’École de Médecine, la Société doit quitter, le 45 avril prochain, l'appartement occupé par sa Bibliothèque. Un nouveau et plus vaste local vient d’être loué rue du Cherche-Midi, n° 42. — Un crédit est ouvert à l’Archiviste pour le déménagement et l'installation de la Bibliothèque, — M. Gilnicki dit que M. Raffray a écrit à M. Émile Deyrolle une lettre datée de Ternate, dans laquelle il l’informe qu’en quittant Batavia il a visité les Célèbes, l’île de Tidore et l’île de Gilolo. Sur ces différents points il a fait de nombreuses et intéressantes récoltes entomologiques, princi- palement en Coléoptères et en Hyménoptères,. M. Raffray prépare son expédition en Nouvelle-Guinée, où il va rester dix-huit mois. Il a choisi les monts Arfak comme centre de ses explo- rations. Sa santé est excellente, ainsi que celle de son compagnon, M. Maindron ; il est fort satisfait de son voyage, quoiqu'il soit obligé d’emporter en XLVIIT Bulletin entomologique. Papouasie un bagage énorme, vu le peu de ressources qu'offre cette con- trée inhospitalière. — M. Abeille de Perrin adresse une note sur trois espèces de Stylo- somus européens : En éludiant, avec la Monographie de M. de Marseul, les Stylosomus de ma colleclion, je me suis aperçu que cet auteur avait négligé trois espèces de nos contrées. La première, propre à la Corse et que mon ami et collègue M. Revelière m'a donnée sous le nom inexact d’erythrocephalus, est extrêmement voisine du tamarisci, dont elle diffère par ses stries non crénelées, plus confuses, et par son dessin. La bande noire suturale, au lieu d’être large à la base et de se rétrécir en s’allongeant vers l'extrémité, est au moins aussi étroite à la base qu’à son lLiers antérieur, et, quand elle se dilate, c’est vers les deux tiers de l’élytre, où elle se développe parfois jusqu'à atteindre le bord latéral, qui noircit aussi sous forme de tache allongée. Bien que j'aie examiné beaucoup d'exemplaires et que ces caractères m’aient paru constants et par conséquent spécifiques, cependant l'espèce corse est à un si haut point voisine de la nôtre, qu’à mon avis un monographe seul peut prendre la responsabilité de son baptême. Il n’en est pas de même des espèces rentrant dans le groupe de celles qui ont tout le corps noir. M. de Marseul ne mentionne que le minutissi- mus et l’élicicola, tandis qu’il en existe en réalité quatre, séparées depuis longtemps dans nos collections. Les deux premières, minutissimus et depilis, diffèrent des deux autres en ce qu'elles ont les pattes toutes rouges, les deux premières paires de tibias arquées, une pubescence très-sensible et leur fossette abdominale (9) ouverte dans le bas et échancrée en cet endroit. Le minutissimus, Caraclérisé par sa pubescence régulière, formée de pelites soies dorées un peu hispides, au lieu de poils couchés, blancs, peu réguliers, et par sa taille toujours plus grande, se distingue nettement du depilis par son corselet à côtés parallèles au lieu d’être arrondis, par les deux impressions transversales du corselet bien marquées, par les hanches postérieures moins distantes et la pointe du premier segment ventral entre ces hanches moins large et moins rugueuse. Il paraît propre aux régions plus froides. M. Pandellé le prend dans les Pyrénées, et, d’après les Séances de l'année 1877. XLIX renseignements qe me donne mon ami M. Bedel, on le trouve à Évreux (Régimbart), à Saint-Germain-en-Laye (Brisout de Barneville), à Ver- sailles (d'Orbigny) et à Fontainebleau (Léveillé); je l'ai rapporté des Alpes, où je crois, sans oser l’aflirmer, qu’il vit sur la petite bruyère (Erica vulgaris). J'ai toujours pris le depilis, dans nos départements méridionaux et en Corse, sur l’Erica arborea. Lés deux autres espèces ont une partie au moins des pattes sombre, leur première paire de libias est seule arquée, la pubescence est des plus caduques et la fossette des femelles est absolument arrondie et plus petite. Le rugithorax a le corselet plus finement ponctué et plus rugueux transversalement ; les impressions transversales de ce segment sont moins profondes ; ses bords latéraux sont plus arrondis et crénelés. Enfin ce qui le fera reconnaître tout de suile, c’est sa profonde fossette frontale se prolongeant en arrière en forme de sillon. 11 paraît habiter spécialement sur l’épine-vinette (Berberis vulgaris) dans les Hautes et Basses-Alpes, tandis que l’ilicicola ne vit que sur le Quercus ilex. Ce dernier est très-commun à Rognac, Voici les diagnoses de ces deux espèces nouvelles : STYLOSOMUS DEPILIS. — Long. 4 à 2 mil. — Niger, pedibus rufis. Capile dense tenuiterque punctato ; pronoto rugose punctato, in lateribus regulariter rotundato, vix et obsoletissime transversim biimpresso ; ely- tris punctis profundioribus cribratis, pube tectis brevi, haud erecta, pallida, plus minusve irregulari neque lineas bene dispositas formante. Ventre nitido, vix conspicue punctato ; coxis posticis haud minime conti- guis, imo sat longe separatis ; ventris medio inter coxas sat lato, vix rugoso. Pedum 4 tibiis anlicorum arcuatis. In femina ullimo segmento foveola profunda, posterius aperta et mar- ginata. Corsica, Telonense, in Erica arborea. STYLOSOMUS RUGITHORAX. — Long. 1,8 mill. — Niger, pedibus partim rufis, partim nigris. Capile dense et mediacriter punctato, fronte magis profunde foveolata, vertice sulcato ; pronoto tenuiter punctato, transversim (1877) Bullelin 11. L Bulletin entomologique, profunde rugoso. profundeque biimpresso, in lateribus crenulato ac rotun- dato ; elytris punctis profundis impressis, pube quam maxime fugace dectis ; ventre nitido, regulariter punctulalo, coæis posticis MMS Pedum 2 tibiis anticorum arcuatis In mare tarsis anticis valde dilatatis. In femina tibiis anticis crassis et foveola ventrali dense punctata, pro- funda, minuta et rotundata. Montibus subalpinis, in Berbere vulgari. — M. L. Bedel signale un Coléoptère nouveau pour la faune française, le Platynus (Agonum) gracilipes Duft., dont il a pris un exemplaire à Paris, dans la rue de Médicis, par une journée chaude du mois de juillet. Le P, gracilipes était connu seulement de Belgique, d’Allemagne, de Suède, de Russie et de Sibérie. — M. Ant. Grouvelle adresse les diagnoses de trois nouvelles FROTRE de Cucujides : A, PLATAMUS BUQUETI, NOV. Sp. — Depressus, testaceus, nitidus, flavo- pilosellus ; antennis testaceis, ultimis articulis viæ obscuris, illis dimidio corporis brevioribus; capite punctalo, augulis posticis dentatis, fronte convextuscula, bisulcata: clypeo truncato ; thorace punctalo, quadrato, basin versus angustato, lateribus obtuse dentatis ; elytris extus plicatis, seriatim punctatis, interstitits rugose punctulatis. — Long. 6 mill Cayenne. (Collection Thomson.) 9. LÆMOPHLOEUS ALBOFASCIATUS, NOV. Sp. — Satis conveæus, nitidus, glaber, nigro-piceus; antennis elongatis, rufis, ultimis articulis infusca- tis ; capile prothoraceque punctatis, fronte in longitudine striata, margine antico trisinuato, stria interantennali recta, versus basin antennarum refleæa ; prothorace transverso, cordato, utrinque unistrialo ; scutello triangulari ; elytris nigro-piceis, ante medium et ad apicem maculis dua- bus luteis; ovatis, basin versus prothorace latioribus, conjunctim rotun- dutis, lateribus plicatis ; striis suturalibus humeralibusque fortiter èm- pressis. — Long. 2 1/2 mill. Caracas. (Collection Sallé.) 3 LÆMOPHLOEUS TUBERCGULATUS, NOV, Sps-— Depressus, ovatus, testaceo- Séances de l’année 1877. LI piceus, nilidus, pubescens ; antennis elongatis ; capite dense punctalo, mar- gine antico trisinualo, sulco occipitali evidenter impresso, mandibulis maris produclis, arcualis; prothorace dense punctato, transverso, basin versus angustato, angulis anticis et posticis acutis, prominulis, laleribus obtuse dentalis, dorso quinque-tuberculato, ulrinque unistriato, scutello transverso, apice angulalo ; elytris nigricantibus, ovatis, angulis humera- libus dentatis, lateribus plicatis, striis 6 punclatis, intervallis allernis angustlioribus, elevatis et tuberculatis, aliis dense punctatis ; pedibus Les- taceis. — Long. 2 4/4 mill. Australie. (Collection Fairmaire.) — M. H, Lucas communique une note relative à deux insectes du Nord de l'Afrique : Des insectes de divers ordres recueillis par M. le commandant Mouchez pendant sa station hydrographique sur les côtes de Tripoli (détroit de Gabès) ont été récemment adressés au Muséum. En examinant cet envoi, curieux au point de vue de la géographie entomologique, on remarque que, parmi les Coléoptères, les familles les plus largement représentées sont celles des Lamellicornes, des Mélasomes, des Carabides el des Chry- somélides. C'est en faisant cette revue que j'ai rencontré un Longicorne de la famille des Lepturides et qui avoisine le genre Toæotus de Serville,. Nous avons remarqué, M. Leprieur et moi, qu’il appartenait à un genre établi par M. Chevrolat, Rev. et Mag. de Zool., p. 364 (1860), sous le nom d’Apatophysis. Ce Longicorne (A. Zoæotoides Chevr.), unique dans l'envoi de M. Mouchez, n'avait encore été signalé que du Mzab et des environs de Biskra. L’individu que je communique est un mâle; c’est aux environs de Tripoli que celte espèce, toujours rare dans les collections, a été rencontrée. Le second insecte, curieux aussi au point de vue de la géographie ento- mologique, est l’Eremobia Clavelii Luc., Ann. Soc. ent. de Fr., 2° série, t IX, p. 864, fig. 4 é', 1 « & (1851), Orthoptère que je ne connaissais que de Boghar et d'El Aghouat. Les individus (mäle et femelle) que je fais passer sous les yeux de la Société ont été rencontrés dans les envi: rons de Tripoli. Cette espèce a été prise également auprès de Sphax et de Tunis par MM, Coinde et Ducouray. LIT Bulletin entomologique. Quand on étudie cet Orthoptère, remarquable par les ailes qui sont d’un beau rouge carmin, on voit qu’il varie beaucoup pour la taille : j'ai observé des individus mâles qui ont de 45 jusqu’à 60 millimètres d’en- vergure et des femelles qui mesurent de 65 à 90 millimètres d’enver- gure, — M. Lichtenstein communique la note suivante : Le 22 décembre 1875, je déposais, au nom de notre collègue Don Mariano de la Paz Graells, de Madrid, un manuscrit en espagnol intilulé Histoire du Puceron des Carottes. Cette intéressante étude sur un Puce- ron vivant sur les racines d’une Ombellifère, accompagnée des dessins de l’insecte sous ses divers états de larve, nymphe et ailé, fut acceptée avec empressement par la Société pour être publiée en son rang dans nos Annales. Je fus chargé d’en faire la traduction française ; mais, au cours de ce travail, je dus rechercher tout ce qui avait été publié antérieure- ment à ce sujet, et je trouvai qu’en 1867, dans notre Bulletin, p. LXXXVIIT, le colonel Goureau avait décrit un Forda dauci qui me paraît être le même insecte. J'en fis part à notre collègue espagnol, qui me répondit que, d’abord, il y avait erreur sur le genre, puisque l’insecte est un vrai Aphis et non pas un Forda, et qu’en outre il y avait déjà un Ayphis dauci Fabricius, de sorte qu’il y aurait lieu de changer le nom de genre ét le nom d’espèces donnés par le colonel Goureau, mais qu’il croyait bien comme moi qu’il s'agissait du même Puceron et qu’il faudrait faire des changements à son travail. Sur ces entrefaites eut lieu une vente des livres de la bibliothèque Guérin-Méneville et je pus y acheter l'ouvrage classique de Kaltenbach sur les Pucerons. Or, dans cet ouvrage, inconnu aussi à notre collègue de Madrid, et qui date de 1843, j'ai retrouvé, sous le nom d’Aphis plantaginis Schrank, le Puceron en question, indiqué même comme vivant sur les racines des carottes. En présence de ce fait, notre collègue de Madrid me prie de modifier son travail dont il y aurait à retrancher la partie descriptive, mais qui reste fort intéressant au point de vue biologique. Ainsi, depuis deux ans notre collègue verrait cet Aphidien se reproduire parthénogénésiquement dans son cabinet, sans qu’il lui ait été donné de découvrir ni œuf, ni individu sexué. Grâce à l'intérêt qui s'attache à celte question de durée dans la reproduction parthénogénésique souterraine chez le Phylloxera, Séances de l’année 1877. LIII toutes les observations se rattachant à ce phénomène ne peuvent qu'être accueillies avec empressement, ce me semble, par tous les entomologistes; mais je n'ose pas toucher ainsi au travail du maître pour n’en distraire que quelques fragments. Il me semblerait plus convenable de déposer le manuscrit dans sa forme originale dans notre bibliothèque, où on pourrait le consulter, en attendant que notre savant collègue puisse le compléter par la découverte des sexués et des œufs, s’il y en a. Je dis « s’il y en a, » car pour moiils ne sont pas indispensables, et la reproduction bourgeonnante ou parthénogénésique peut être indéfinie. De puissantes autorités, comme De Géer et son commentateur Gütze, von Gleïchen (1770), Kaltenbach (1843), Morren (1836), Passerini (1860), inclinent vers cette idée en abandonnant la théorie de Réaumur, qui croyait à l'hermaphrodisme. Léon Dufour paraît être de la même opinion (voir Morrer, Puceron du pêcher, Liége, 1836). Par contre, Dutrochet, Ann. Sc. Nat., 1833, et plus récemment notre collègue M. Balbiani, croient à la nécessité de l'intervention du mâle après une série plus ou moins longue de générations parthénogénésiques. Ge dernier savant trouverait même une diminution progressive de gaînes ovigères chez le Phylloxera, ce qui viendrait à l’appui de sa théorie. Morren, au contraire, dans ses dessins du Puceron du pêcher, indique huit gaines ovigères aussi bien chez le Puceron parthénogénésique que chez l’ovipare, et termine son mémoire en disant : « Dans ma jeunesse, « j'aurais embrassé avec plaisir cette hypothèse (celle de Dutrochet), « mais aujourd’hui je préfère douter. » (Morren, loc. cit., p. 90.) On voit donc que la nécessité de l'intervention du mâle est loin d’être prouvée, et l'étude que poursuit M. Graëlls sur un Puceron qui s’y prête si admirablement, puisqu'il peut passer de l’ombelle à la racine et vice versa et continuer sa vie sans interruption été et hiver, fera peut-être faire un pas décisif à cette question. A la suite des observations sur cet Aphis plantaginis Schrank, le manus- crit de M. Graëlls contient d'intéressantes remarques sur quelques points biologiques du Phylloxera du chêne en Espagne. Je demande à déposer ce manuscrit dans nos archives, tout prêt à le traduire quand l'auteur l'aura complété. — M. V. Signoret présente quelques remarques à l’occasion d’une LIV Bulletin entomologique. observation indiquée par M. Costa dans sa Relation d’un voyage en Égypte et en Palestine, 1875, p. 17 : L'auteur dit qu’il a trouvé un Hémiptère de la famille des Véliides, qui. lui a paru remarquable par la proportion et la structure des jambes inter- médiaires qui sont beaucoup plus longues que les postérieures et qui, au lieu de se terminer par deux ongles, comme d’ordinaire, offre à l’extré- mité une espèce de pince constituant le second article (dans cette série, il y a trois articles; seulement le premier, très-pelit, a passé inaperçu de l’auteur), Il ajoute que dans la collection de feu Guérin-Méneville, acquise par le Musée zoologique de Naples, il y a une espèce identique de Cuba et qui n’est pas nommée, Ce dernier fait me semble extraordinaire, car, dans ma collection, j'ai le même insecte, Velia Ficberi, décrit par Guérin-Méneville dans l'Histoire naturelle de Cuba de Ramon de la Sagra, 1858, p. 416, lequel est indiqué par M. Mayr, dans le voyage de la Novara, comme synonyme de collaris Burmeister, 1835, p. 212. Or, en consultant ce dernier auteur, je trouve encore deux autres espèces du même groupe, dont l’une, la nigricans, page 213, 6, ne peut être que celle signalée ci-dessus par M, Costa et récoltée dans la même localité, l’oasis de Fajoum, d'autant plus que l’auteur la classe dans sa division B des Velia, qu'il diagnostique par : « troisième article des tarses épaissi et fendu dans toute sa lon- gueur, » Caractère du genre Rhagovelia Mayr, Verhandlung. Zool.-Bot. Gesell., Vienne, 1865, page 445, qui est synonyme de Bæcula Stl, Hemipt. Africana, 1865, page 167. Ce genre serait composé de nombreuses espèces, qu'il ne faut pas confondre avec celles des genres Velia, Macrovelia et Angelia, qui sont voisins ; je puis les énumérer ainsi : Genre RHAGOVELIA Mayr, 1865 (= Bæcula Slàl, 1865). TOUR PUOTL DIEM, MS res eeese La Guaira. 2 — armata Burm. (1835), 212, 4..... Mexique. 3. — Burmeisteri Sign., Mss.........,. La Guaira, L. — collaris Burm. (1835), 212, 5..... Cuba. — Fieberi Guér,-Mén. (1858), 416, sec. Mayr. Séances de l'année 1877. LV 0 Rmevtienne Sin Me. Mexique. 6. rare æneipes Sign,, Mss. CORRE TE] Niagara. Jr Mag Sign, Mas ete à, Iles Bourbon et Maurice. 8. — nigricans Burm. (1835), 213, 6... Oasis de Fajoum. Au caractère de la fente du troisième article des tarses intermédiaires, qui est composé ainsi de deux valves, il faut ajouter une pièce non indi- quée, qui forme un long appendice plumeux ressemblant à une longue plume de marabout, garantie par deux longs crochets courbes. Cette pièce n'est visible que lorsque l’insecte nage; pour l’apercevoir, il faut le laisser macérer et se ramollir pendant assez longtemps. — M. le docteur Al. Laboulbène fait remarquer un article qui vient de paraître dans le numéro de mars de l’Entomologist's monthly Magazine (vol. XIII), et qui est intitulé : On stridulation in the genus Acherontia, par M. A.-H. Swinton. L'’honorable auteur signale dans la bibliographie un grand nombre d'auteurs anciens et plusieurs modernes jusqu’en 1865, mais il ne paraît pas avoir eu connaissance de sa note : Sur la stridula- tion ou cri de l’Atropos (Annales de 1873, p. 537). Notre collègue regrette cette lacune dans l’intéressant travail de M. Swinton. Il parle ensuite du bruit musical produit par la Chelonia pudica, pour laquelle il a proposé jadis le nom générique de Tympanophora (Annales de 1864, p. 689), et de l'organe spécial des Setina, regardé comme stridulant par M. Guenée dès 1861 (Ann., p. 399). Membre recu. M. Édouard Blanc, élève de l’École forestière, avenue Duquesne, 3 (Entomologie générale, principalement Coléoptères), présenté par M. Poujade. — Commissaires-rapporteurs : MM. de Marseul et Mauppin. LVI Bulletin entomologique. Séance du 28 Mars 1877. Présidence de M. L. REICHE. 30 membres présents. Correspondance. M. Maurice Girard, dans une lettre adressée au Pré- sident, remercie vivement la Société de ce qu’elle a bien voulu lui décerner le Prix Dollfus pour 1876. Lectures. M. Achille Guenée : Ébauche d’une Monographie de la famille des Siculodides, comprenant les genres Pachythyris Feld., Mathoris Gn., Striglina Gn., Rhodonura Gn., Siculodes Gn., et Hepialodes Gn. — M, Charles Brongniart : Note sur une Aranéide fossile des terrains tertiaires d'Aix en Provence (Attoïdes eresiformis), accompagnée de figures. Communications. M. Preudhomme de Borre adresse à M. L. Reiche la note suivante : Je vois que, dans la séance du 14 février 1877 de la Société entomo- logique de France, vous avez attiré l'attention sur les espèces décrites par Drapiez dans les Annales des Sciences physiques. Malheureusement les types de beaucoup d’entre elles n’existent plus. Parmi ce qui en reste, il y a une partie de ceux qui se trouvaient dans la collection Wellens, dont les débris ont été recueillis par le Musée de Bruxelles. Le type du Carabus repercussus, qui en faisait partie, n’existe plus ; celui du Carabus. detritus se rapporte à la variété Germari du C. violaceus ; enfin le Carabus sublævis est une autre variété du C. vio- laceus. — Ces déterminations ont été vérifiées par M. Pulzeys. — M. Abeille de Perrin adresse une note sur un Carabique français appartenant au genre Limnastus Motsch. : En 1862, Motschulsky créait, pour deux espèces indiennes, le genre Séances de l'année 1877. LVII Limnastus, dont la place naturelle, malgré sa ressemblance frappante avec un microscopique Zuphium Chevrolati, élait dans les Bembidiites, entre les Anillus et les Tachys. En 1875 (Ann. Soc. ent. Fr., p. 436), Ch. de la Brûülerie justifiait la création de ce genre et ajoutait au L. niloticus Motsch., d'Égypte, une seconde espèce d'Orient, le L. galilæus La Brûl., pris par lui (4 indiv.) sur les bords du Jourdain. Notre confrère faisait justement ressortir ce que cette nouvelle découverle avait d’inté- ressant,. Mais, dans l'étude de l’histoire naturelle, chaque jour amène des sur- prises plus grandes. I] y a au moins une dizaine d'années, MM. Revelière et Raymond avaient recueilli dans un champ boueux des environs de Bastia quelques exemplaires d'un Carabique que M. Édouard Perris jugeait devoir former un genre spécial, dans le voisinage des Anillus. Plus récemment, mon ami M. Rizaucourt reprenait la même espèce sur le sol français, aux environs de la ville d'Hyères. Que l’on juge de ma surprise ! Cette espèce française appartenant incontestablement au genre Limnastus, cette espèce, dis-je, comparée par M. Bedel au type du L. galilæus La Brûl., lui était absolument identique! Voilà donc une acquisition bien intéressante et un fait de dispersion géographique d’au- tant plus curieux qu’il esi observé chez une espèce que je puis qualifier, je crois, d’hypogée et de mal oculée. En effet, examinée avec attention, ses yeux sont loin d’être conformés comme ceux des espèces composant les genres voisins. Au lieu d'offrir une multitude de facettes égales entre elles et uniformément convexes, ils paraissent plutôt granuleux. Les facettes sont très-convexes, moins nombreuses et à surface inégale. J'avais du reste déjà fait la même remarque sur les yeux de cerlains Trechus, tels que le navaricus Vuillef, Si lon rapproche celte disposition particulière des yeux de l’atrophie de l'organe interne dans des espèces voisines, et si l'on songe à l’inutilité du sens de la vue pour des insectes qui vivent loin de toute lumière, on pourra supposer qu'il y a, chez eux, cécité réelle, De l’étude des yeux chez les animaux cavernicoles, il m’est resté cette idée bien arrêtée, que les yeux externes, même très-apparents, dès qu'ils offrent une composition aberrante, ne peuvent leur servir de rien, et j'attends avec confiance que les expériences viennent confirmer cette théorie. Si elle est exacte, la forme des yeux dans le genre Limnastus suppose nécessairement un mode d'existence tout à fait hypogé. Les LVIIT Bulletin entomologique. observations déjà faites sont parfaitement d'accord avec cette hypothèse et expliquent la grande rareté de ces étranges animaux. — M. Ant. Grouvelle communique, par l'entremise de M, L, Bedel, les diagnoses de trois espèces nouvelles de Cucujides : 1. TELEPHANUS ACUMINATUS, NOV, Sp, — Piceus, nilidus, pubescens ; antennis elongatis, pèceo-lestaceis ; capile prothoraceque dense punctatis, hoc linea longitudinali media subelevata, impunctata ; fronte foveolata, antice depressa et transversim striala ; prothorace elongato, basin versus angustalo, lateribus obluse dentatis ; scutello transverso; elytris elongatis, ad apicem altenuatis, fortiter strialo-punctatis ; pedibus elongatis, piceo- teslaceis. — Long. 5 mili. 4/2. Chili. (Coll, Fairmaire.) 2. TELEPHANUS AGILIS, NOV. Sp. — Testaceus, nitidus, pubescens ; d vel 6 ullimis articulis antennarum nigricantibus ; capite prothoraceque dense punctatis, hoc quadrato, basin versus angustato, lateribus obtuse dentatis ; scutello transverso ; elytris elongatis, postice attenuatis, striato- punclatis. — Long. 5 mill. Mexique : Cordoba. (Coll. Sallé.) Getle espèce, très-voisine du T, velox Hald., se distingue par la colo- ration noire du dernier article des antennes et par la coloration générale du corps, qui est entièrement d’un testacé un peu jaunâtre, tandis que chez le T, velox la tête est entièrement noire, le reste du corps est seul d'un testacé jaunûtre. 3. TELEPHANUS PUBESCENS, NOV. SP. — T'estaceus, Satis convexus, niti- dus, pubescens ; articulis 6-10 antennarum nigricantibus, capite protho- raceque dense punctalis, rufo-leslaceis ; hoc quadrato, basin versus angus- tato ; scutello transverso, elytris ovatis, postlice attenuatis, evidenter strialo-punclalis ; sublus teslaceus, pectore nigricante. — Long, 4 1/2 mill. Nicaragua : Chinandega. (Coll. Salé.) — M, Gabriel Tappes lit une note relative à quatre espèces de Crypto- cephalus (phaleratus, undatus, undulatus et fulgurans) : M. le docteur Suffrian, dans ses Miscellanées synonymiques, n° XLI Séances de l’année 1877. LIX Stettin. ent. Zeit., 4875, p. 257), consacre un long article à disserter sur une figure du Cryptocephalus phaleratus mihi (Ann. Soc. ent. de Fr., 1871, p. 256, pl. 2, fig. 3), que la gravure et le coloris n'avaient pas rendue tout à fait exactement. Il commence par discuter le nom qui, dit-il, avait été donné il y a bien longtemps par Schaller au Cr. margi- natus. Ge nom, il l'avait trouvé, il y a bien longtemps aussi, dans les cartons du Muséum de Paris, où il désignait trois exemplaires, un mâle et deux femelles, mais il avait cru devoir lui substiluer celui d'un- datus, qui avait le même inconvénient que le mien, puisqu'il y avait déjà un Cr. undatus d'Olivier (Enc., VI, 614, 31), insecte tout à fait différent. Il est vrai que, dans son Entomologie, Olivier l'appelle Ewmol- pus bifasciatus. Le cas est donc entièrement le même, et il me semble que, dans cette occurrence, il fallait conserver le nom du Muséum; c’est ce que j'ai fait en représentant le type même que M. Blanchard a eu la complaisance de me prêter, M. Suffrian donne ensuite des caractères, mais sur des insectes que lui a envoyés M. Dobrn et qu’il rapporte avec raison à son Cr. undulatus, qui est assez différent de l’undatus pour constituer une espèce séparée, Le dernier vient d'Arménie et l’autre de la Perse et des environs de la mer Caspienne. Si la taille n’était pas si dissemblable, on pourrail peut- être, en considérant le dessin des élytres exactement pareil, faire de l’un une variété de l’autre. Le mâle de lundatus, plus d'un cinquième plus petit que la femelle, a encore 5 mill. de long; celui de l’undulatus, dans les mêmes conditions de taille, a 5 mill. à peine. Puis, les trois exem- plaires de l’undatus que j'ai vus ont les branches transversales du dessin du corselet recourbées en forme d’ancre dont les bras auraient été cassés dans leur milieu et repliés en dessous. Le Cr. undulatus mâle, que M. Javet a bien voulu me communiquer, et sa femelle, que j'ai vue chez M. de Marseul, ont ces branches écourtées, qui restent droites et pos- sèdent, mais séparément, à leur extremité, deux lunules dont les parties concaves sont opposées et rapprochées à leur bout supérieur. La question s’est compliquée depuis, par la rencontre en Algérie, auprès de Boghar, d’un insecte (le Cr. fulgurans Fairm.) si semblable pour les dessins à l’undulatus, que je les avais d’abord confondus, mais un examen plus attentif m'a fait apercevoir plusieurs différences qui séparent le premier des deux autres ; je ne puis croire que l’hdbitat soit la cause de ces différences. D’äbord, les branches transversales du dessin du corselet, écourtées comme chez l’undulatus, n’ont, à l'extrémité et séparément, LX Bulletin entomologique. qu'un seul point rond au lieu des deux lunules; l’écusson de l’undatus est d'un jaune blanchâtre entouré de noir, celui de l’undulatus est d’un jaune un peu plus foncé avec la base prolongée en lobe et l'extrémité noires; celui du fulgurans, enfin, est complétement noir, bien que la figure publiée par mon ami M. Raffray dans le Magasin de Zoologie, 1873, donne au fulgurans à peu près la couleur du corselet. Je ne sais pour- quoi il indique au dessin du corselet la figure d’une fourche. J'ai vu une certaine quantité d'exemplaires du fulgurans, et pas un seul ne m'a pré- senté cette figure. Je pourrais ajouter d’autres détails, mais je me contente de faire passer sous les yeux de mes collègues des figures représentant aussi exactement que possible les trois espèces, ainsi que la copie du dessin de M. Raffray. Ils remarqueront dans ce dernier que la couleur tire un peu sur le rose; il paraît que c’est celle de l’insecte frais. L’undulatus est mat et beaucoup plus fortement strié que l’undatus et encore plus que le fulgurans. A propos de ce dernier, je ferai remarquer que le nom de fulgurans, publié en 4873, doit être préféré à celui de fulguritus, émis seulement en 4874; il en est de même pour l’acupunctatus, qui a été traduit en acupictus, sans doute par suite d’une faute d'impression. — M. L. Bedel signale, parmi les Goléoptères recueillis à La Rochelle par notre collègue M. Henri d'Orbigny, quelques espèces dont la capture dans la Charente-Inférieure mérite d’être mentionnée : Brachinus psophia. — Chlænius chrysocephalus. — Gynandromorphus etruscus. — Ophonus mendax. — Harpalus patruelis. — H. sulphuripes. — H. consentaneus. — H. neglectus. — Dichirotrichus obsoletus. — Amara erythrocnemis. — Pœcilus infuscatus. — Olisthopus fuscatus. — Pogonus littoralis. — P. gracilis. — Bembidion ephippium. Cafius cribratus. — Quedius curtus. — Achenium striatum. Hisler inæqualis. — Saprinus semipunctatus. — S. grossipes. — S. crassipes. — S. dimidiatus, — S. rufipes. Dermestes ater. : Ateuchus laticollis. — Aphodius scrutator. Antidipnis punctatus. Séances de l’année 1877. EXT Helops cæruleus. — H. pallidus. — Mecynotarsus rhinoceros. — Steno- stoma rostralum. La découverte de l’Achenium striatum Latr. dans la Charente-Inférieure est d'autant plus intéressante que M. Albert Fauvel lui contestail (Faune Gallo-Rhénane, IIL, p. 862) la qualité d'espèce française, que lui avait attribuée Latreille. M. d'Orbigny l’a trouvé, au mois d'octobre, dans des marais salants inondés. — M. H. Lucas communique la note suivante relative à un insecte de l'ordre des Hyménoptères : La Scolia hortorum ou flavifrons des auteurs dépose ses œufs sur la larve de l’Oryctes nasicornis ; elle les confie aussi à celle de l’Oryctes grypus. Gette observation, que j'ai faite en 1841 dans les bois du cercle de la Calle, a été complétée en 1850 sur les hauts plateaux de la province d'Alger, particulièrement aux environs de Médéah, de Milianah, de Teniet- el-Haad et de Boghar. Lorsqu'une Scolia hortorum va faire sa ponte, elle se met préalablement à la recherche de vieilles souches (Quercus suber) en décomposition. Elle pénètre dans ces souches réduites à l’état de terreau et presque rendues meubles ; elle les explore et ayant trouvé une larve d’Oryctes grypus, elle dépose un œuf et va ensuite à la recherche de souches nouvelles. La larve qui sort de cet œuf se fixe sur la région gastrique de lOryctes grypus. Cette larve, presque inerte, d’un blanc testacé, extrêmement lente dans ses mouvements, se nourrit du tissu graisseux qui est très-abondant chez la larve de lOryctes grypus, et vit à ses dépens jusqu’à sa transformation en nymphe, en ayant soin toutefois de respecter les organes essentiels à la vie de sa victime. En examinant des cocons vides, dont l’enveloppe est très-résistante, j'ai souvent rencontré la dépouille de la larve de l’Oryctes grypus fixée sur un des côté du cocon de la Scolia hortorum. Passerini, dans son intéressant travail sur la vie évolutive de la Scolia hortorum Pisa, p. 3, pl. 1, fig. 4 à 18 (1840), et p. 4, pl. 2, fig. 19 à 30 (1841), n’a cité comme servant de nourriture à la larve de cet Hyméno- ptère que celle de l’Orycles nasicornis. Au sujet Ges conditions dans lesquelles vivent ces Hyménoptères sous eurs ‘premiers états, je ferai observer que Ch. Coquerel désigne sous le LXIL Bullciin entomologique. nom d’oryclophaga, Ann, Soc. ent. Fr., 3° série, t. III, p. 173, pl 40, fig. 2, 24, 2b, 2c (1855), une Scolia de Madagascar dont la larve est parasite de celle de l’Oryctes Simiar Goq., loc. cit, pl. 40, fig. 4, 4a et 1 b. — M. le docteur A. Puton envoie les descriptions de deux nouvelles espèces d'Hémiptères : A. PLATYMETOPIUS CHLOROTICUS Put, — Flave verdàtre très-pâle. Vertex fortement avancé et pointu en avant, un peu moins Œue dans le rostratus, mais plus que dans l’undatus ; une fine ligne médiane enfoncée et des rides longitudinales très-légères sur la partie antérieure. Front très-pâle, comme tout le dessous du corps et les pattes. Pronotum avec une fosseite ponctiforme de chaque côté de la ligne médiane près du bord antérieur, qui est arqué, le bord postérieur échancré en arc, surface très- superficiellement ridée en travers. Écusson avec une ligne enfoncée arquée en avant de la pointe et deux points enfoncés sur le disque. Élytres plus longues que l'abdomen, les nervures concolores et à peine dislincies. — Long. 5 1/2 mill. $. Dernier segment ventral caréné sur sa ligne médiane, son bord pos- térieur avancé en pointe au milieu ainsi qu'aux angles latéraux ; l’inter- vallé entre le milieu et l’angle latéral échancré en arc. Astrakhan (M. Jakowleff). 2, PLATYMETOPIUS APICALIS (Duf. inéd.) Put. — Vertex peu prolongé et peu aigu, à peine plus long que large en arrière entre les yeux; une ligne d’un blanc de lait sur son bord antérieur de chaque côté du som- met jusqu'aux yeux ; sa surface d’un beau noir, excepté une bande trans- verse blanche à son bord postérieur, qu’elle ne touche pourtant que sur sa ligne médiane, et une pelile tache blanche ponctiforme à l'angle même du sommet, lantôt parfailement isolée, tantôt unie à la ligne blanche antérieure. Face blanchâtre, le bord antérieur du front avec une fine ligne noire qui limite parfaitement la ligne blanche antérieure du vertex. Pronotum avec deux bandes blanchâtres, l’une un peu avant le bord anté- rieur, l’autre au bord postérieur, le milieu d’un bran jaunâtre et les côtés bruns. Écusson blanchâtre, avec une grande tache triangulaire brune à chaque angle de la base, une ligne arquée enfoncée avant le sommet. Élytres d’un brun peu foncé, plus claires par places, les nervures Séances de l’année 1877. LXIII d’un brun noir, l’intérieur de quelques cellules en partie d’un blanc de lait, deux au clavus le long de la commissure et quatre ou cinq submé- dianes et antéapicales ; extrémité des élytres avec une grande tache d’un brun sombre qui occupe une partie des cellules apicales, Pattes pâles, tarses postérieurs annelés de noir, les tibias avec quelques points noirs, — Long. 4 3/4 mill. Q. Dernier segment ventral en carène sur sa ligne médiane, Son bord postérieur avancé'au milieu et de là obliquement coupé de chaque côté jusqu'aux angles latéraux, qui sont obtus et beaucoup moins avancés que le milieu. L'Edough, près Bone (collections Perris, Signoret et Puton). — M. A. Gaschet adresse, par l'entremise de M. P. Mabille, les des- criplions de variétés des Lycæna Adonis et Corydon : 1° LYGÆNA ADONIS, Var. ® RADIATA. — Les nervures des ailes infé- rieures sont d'un bleu azuré brillant ; tous les espaces compris entre ces nervures sont, à partir de la base, d’un bleu foncé tirant sur le noir, et rayonnant dans la direction du bord externe, Un peu avant les points marginaux, la teinte sombre s’eéfface et le bleu azuré subsiste seul. Les points noirs du bord marginal sont ornés de lunules fauves comme chez la variété ceronus. Les ailes supérieures présentent le même dessin, qui cependant est moins tranché ; les teintes sont un peu plus fondues. Floirac, près Bordeaux. Rare. 2° LYCÆNA CORYDON, Var. RADIOSA. =— La description de l’aberration var. radiata S'appliquant exactement à celte var. © de Corydon, je crois inutile de la reproduire. Les seules différences à noter sont : 4° que le . bleu des nervures est plus foncé; 2° que les espaces compris entre les nervures ne sont plus d’un bleu foncé, mais noires. Le rapport frappant qui existe entre les variétés des deux espèces mérite d’être signalé, et je n'ai cru pouvoir mieux le rappeler qu’en leur donnant le même nom sous une forme différente, Saint-Georges, près Royan (Charente-Inférieure). Moins rare que la radiala, sans être fréquente, LXIV Bulletin entomologique. 3° LyCÆNA CORYDON, aberr. LUCcRETIA. — Chez celle aberration, tous les points ocellés du dessous des ailes supérieures et inférieures font défaut ; la tache discoïdale blanche subsiste seule. f Entre le type et l’aberration, certains individus présentent une sorte de transition, c’est-à-dire qu’il leur manque un plus ou moins grand nombre de points ocellés. Saint-Georges, près Royan. Assez rare. — M. P. Mabille lit ensuite la note suivante : Je citerai, à propos de la note de M. Gaschet, un Lépidoptère dont j'ai reçu trois échantillons et que j'ai pris moi-même autrefois à Saint-Jean- de-Luz. C’est le Lycæna Argiades de Pallas ou Amyntas de nos auteurs, var. Polysperchon. M. Gaschet me dit qu’il n’est pas rare à Bordeaux, et s’élonne que M. Berce ne l’admette pas dans sa Faune. Les insectes que je présente à la Société sont identiques de tous points aux figures 319-321 de Hübner, par qui il est appelé Tiresias. Dans le Catalogue Slaudinger, le nom de notre espèce est accompagné du mot « minor. » On voit cependant que le Tiresias est de taille ordinaire. 11 ne porte aucune trace de couleur fauve à l'angle anal des ailes infé- rieures. J'ai reçu autrefois d'Allemagne, sous le nom de Polysperchon, un insecte plus petit, à taches fauves effacées, mais qui ne répond pas aux figures que j'ai citées. M. Guenée dit, dans ses Tableaux synoptiques, que le Polysperchon se trouve au midi et jusque dans le centre de la France. La chenille, qui n’est pas décrile, m'a semblé vivre dans les gousses de l’ajonc. Séances de l’année 1877, LXV Séance du 41 Avril 1877. Présidence de M; L. REICHE, 29 membres présents. MM. Bellevoye, de Metz, et Mulsant, de Lyon, assistent à la séance. Lectures. M. À. Ghevrolat : 4° Description de sept Curculionides nou- veaux des genres Cyphus, Exophthalmus, Elytrocallus et Eupholus ; 2° Description de neuf nouvelles espèces du genre Otidocephalus. — Mémoire accompagné de figures coloriées. — M. Ant. Grouvelle : Cucujides nouveaux ou peu connus. 3° Mémoire comprenant la description et les figures d’espèces des genres Telephanus, Psammaæcus, Læmophlæus, Platamus, Silvanus, etc. Communications. M. le Secrétaire annonce que, dans la séance générale des Sociétés savantes des départements, tenue le 7 avril à la Sorbonne, sous la présidence du Ministre de l’Instruction publique, deux de nos collègues ont été nommés officiers d’Académie : M. Guenée, pour son Histoire naturelle des Lépidoptères nocturnes, et M. Mégnin, pour æs travaux sur les Acariens. — M. L. Fairmaire communique les descriptions de trois Coléoplères nouveaux, propres à la faune européenne : 1. CATOPOMORPHUS CURTICORNIS. — Long. 2 mill. —Ovatus, converius- culus, postice haud sensim attenuatus, castaneus, capile prothoraceque infuscatis, cènereo-pubescens, ore testaceo, antennis brevibus, prothoracis medium vix attingentibus, rufo-brunneis, basi apiceque præserlim testa- ceis, articulo 4° elongato, 2° 3°que brevioribus, 4° 5°que præcedentibus paulo brevioribus, 6° brevissimo, latiore, 7° magno lato, 8° brevissimo, vix angustiore, 9° A0°que vix transversis, ultimo piriformi, prothorace trans- verso antice tantum leviler angustato, dense lenuiter puncialo, margine (1877) Bulletin v. LXVI Bulletin entomologique. postico fere recto; scutello oblongo, acuto, dense punctulato ; elytris basi prothorace haud laticribus, medio leviter ampliatis, tenuissime dense rugo- sulis, stria suturali impressa, pedibus mediocribus. Constantinople (A. Alléon). Voisin de l’orcentalis, plus petit, plus étroit, plus elliptique; le corselet est moins ample, un peu plus étroit que les élytres, et les antennes sont plus courtes, ce qui les fait paraître proportionnellement plus épaisses ; leur huitième article est en outre plus court et plus étroit. 2, CERYLON SPISSICORNE. — Long. 2 mill — Oblongum, convexiuscu- lum, antice posticeque magis attenualum, rufo-piceum, nitidum, pedibus antennarumque clava dilutioribus ; antennis sat validis, articulo 4° sub- quadrato, angulo externo aculo, 2° minore, subquadrato, 8° paulo angus- tiore subquadrato, sequentibus transversis, adpressès, clava brevissime ovata, apice rotundata ; prothorace longitudine vix latiore, a basi antice lævissime attenuato, margine poslico medio recto, utrinque leviler postice obliquato, fortiter sat dense punctalo, basi utrinque transversim leviter impressa; elytris ante medium leviler ampliatis, postea attenuatis, striatis, striis apice extremo obsoletis, basi pone punctatis, post medium fere lævibus, sutura apice depressa. Constantinople (A. Alléon). Ressemble au C. histeroides ; en diffère, outre la couleur, par les antennes épaisses, à articles courts, transversaux, le corselet sensiblement, quoique légèrement, atténué de la base en avant, ayant parfois une faible impres- sion de chaque côté du disque, et les élytres un peu atlénuées en arrière, Il diffère du ferrugineum par le corselet pas plus long que large, non parallèle ; du deplanatum par le corps un peu convexe et le corselet. sans relief à la base, atténué en avant, non en arrière, 3. ELAPHOCERA INSULARIS. — Long. 143 mill. — Ovata, crassa, convexa, brunnco-fusca, nitida, subtus cum pedibus magis castanea, pectore longe ac dense fulvo-villoso ; capile rugoso-punctato, antice leviter concavo, mar- gine leviter sinuato ; antennis palpisque fulvis, articulo 5° mutico, clava articulo 4° breviore, prothorace elytris angustiore, antice attenuato , angulis anticis sat acutis, posticis rolundalis, tenuiter laxe punctulato ; scutello magno, scutiformi, fere lævi; elytris postice leviter dilatatis, sat abrupte rotundatis, sat dense punctlulatis, sulura elevata lævi, utrinque Séances de l’année 1877, LXVII costulis 3 obsoletis; propygidio apice laxe aspero-punclato, pygidio apice plicatulo et arcuatim leviter impresso. Trouvée dans l’île de Crète par M. Cor. Cette espèce paraît se rapprocher de l'E. longitarsis par son épistome faiblement sinué et le troisième article des antennes inerme ; ce dernier caractère la sépare des E. hiemalis, byzantica et gracilis, qui se trouvent en Turquie ; les deux dernières ont en outre l’épistome assez fortement échancré. — M. H. Lucas communique la note suivante relative à des Coléo- ptères : Des fruits de l’'Elæœococca vernicosa, euphorbiacée très-commune dans l'extrême Orient, cultivée en grand en Cochinchine (Fou-Tcheou), m'ont été communiqués récemment par M. Louis Neumann. En examinant ces fruits déhiscents, qui affectent une forme arrondie, je remarquai que leur enveloppe extérieure présentait des ouvertures plus ou moins nombreuses et circulaires. J'en ouvris quelques-uns et j’observai que les graines étaient sillonnées de galeries irrégulières, sinueuses, dans lesquelles je découvris des larves, des nymphes et des insectes parfaits de l’Aræocerus fascicu- latus de De Géer. C’est dans ces galeries profondes que ce Goléoptère subit toutes les phases de sa vie évolutive, On peut dire que cette espèce est cosmopolite, elle a été rencontrée dans toutes les parties du monde, On. peut ajouter qu’elle est poly- phage, car elle attaque le Cacao, le Goffea, le Cassia, le Zingiber, etc.; et se nourrit aussi des fruits de l’Elæococca vernicosa, plante dont les graines fournissent une huile purgative. En faisant ces recherches, je rencontrai dans ces mêmes graines une autre larve, mais appartenant à la famille des Longicornes, au genre Prioneta de M. E. Blanchard où Praonetha de M, Pascoe. Je ne connais pas la nymphe de ce Longicorne que je crois nouveau et que je propose de désigner sous le nom de Prioneta consobrina ; il est très-voisin du P. albosignata Blanch., Voy. au Pôle sud, t. IV, p. 293, pl. 47, fig. 41 (1853), et vient se ranger tout à côté de cette espèce, Je terminerai cette communication en faisant passer sous les yeux de mes collègues un dessin destiné à nos Annales et qui représente la larve, la nymphe de l’Aræocerus fasciculatus, la larve du Prioneta consobrina et LXVIIL Bulletin entomologique. le fruit dans lequel vivent ces insectes ét où ils subissent toutes les phases de leurs métamorphoses. — M. À. Pulon adresse la descriplion d’une nouvelle espèce d'Hémi- ptère : , k MONANTHIA HELLENICA Puton. — Flave, avec les nervures brunâtres par places ; hérissée de soies qui sont régulièrement espacées sur les carènes et la marge. Tête noirâtre, avec cinq épines blanchâtres assez longues ; antennes jaunâtres, très-robustes, hérissées de soies assez longues, mais à moitié couchées, les deux premiers articles courts, nodu- leux, le troisième très-long, à peine plus mince que les deux premiers, le quatrième en ovale allongé, noir. Pronotum fortement rétréci en avant et très-élargi en arrière aux angles huméraux, qui sont très-saillants, un peu sinué vers le milieu des côtés; marge légèrement réfléchie, un peu plus étroile en avant qu’en arrière, à cils régulièrement espacés et à deux séries d’aréoles mieux visibles en arrière ; disque avec trois carènes aréolées, la médiane contournée jusqu’au bord antérieur par dessus l’am- poule vésiculaire ; celle-ci hexagonale et en toit. Expansion latérale des élytres presque d’égale largeur dans toute son étendue, ses aréoles for- mant deux séries irrégulières, les externes plus grandes que les internes, et vers le milieu de la longueur une petite place où les aréoles sont plus petites et forment trois séries. Pattes robustes et hérissées de soies raides. — Long. 4 4/2 mill. Grèce. Corfou. celte espèce est intermédiaire entre les M. ragusana et trichonota, êt il est nécessaire de bien établir les différences entre ces espèces. Elle est de même taille, mais un peu plus large. La M. ragusana a les soies plus longues et plus nombreuses, les aréoles de la marge plus grandes et plus apparentes, les antennes plus grêles, surtout le troisième article qui est bien plus mince que les autres, à soies plus longues et plus hérissées ; le renflement vésiculaire est plus arrondi sur ses bords et bien plus relevé sur son disque qui forme une sorte de cône saillant au milieu. | La M. trichonota lui ressemble encore plus pour la longueur et la dis- position des cils de ses bords et carènes, mais le pronotum dans la M. hellenica a plutôt la forme de celui de la M. ragusana, c’est-à-dire Séances de l’année 1871. LXIX que les angles postérieurs sont très-saillants et que l'expansion latérale est moins régulière. La M. hellenica à en outre les antennes encore plus épaisses, le troisième article à soies plus longues et plus nombreuses et le quatrième un peu plus long; enfin, dans la M. hellenica l'expansion latérale des élytres a les aréoles plus irrégulières et formant trois séries vers le milieu. Obs. 1° Depuis que j'ai décrit la M. trichonota, le Frère Thélesphore, d'Avignon, a déterminé la plante sur laquelle elle vit : c'est le PAlomis lychnitis. 2° M, Stàl, dans son Genera Tingitidarum, mentionne la M. trichonota que je lui avais communiquée, mais il indique l'expansion marginale des élytres comme quadrisériées au milieu, ce qui est inexact. L’exemplaire que je lui avais donné serait-il anormal ? — M, Maurice Girard communique ses observations, jointes à celles de notre collègue M. Xambeu, relatives à quelques sujets d’entomologie envoyés par ce dernier de Romans (Drôme) : 1° Deux individus d’un très-rare Chalcidien, du genre Palmon Walker, de l'espèce P. pachymerus Dalman. Ce sont de minuscules Hyménoptères atteignant environ un millimètre, à corps aplali, noir et brillant, à pattes testacées, avec de très-larges cuisses comprimées. M. Xambeu a trouvé ces insectes sous les ailes inférieures de deux femelles de Mantis reli- giosa Linn. Ges Chalcidiens se tiennent ainsi à portée de l’oothèque que façonne la femelle de la Mante lors de la ponte, afin de déposer leurs œufs dans ceux de l’Orthoptère, en rangées dans la capsule. 2° Un très-bel exemplaire, bien adulte, d’une femelle à tarière saillante de Myrmecophila acervorum Panzer. rencontrée dans une fourmilière à la fin d'octobre. On sait que ce singulier Gryllien, complétement aptère et aveugle, se prend un peu partout, mais surtout au printemps et toujours très-rarement, 3° Un produit filiforme de déjection d’une chenille de Ver à soie (Seri- caria mort Linn.), qui mourut de flâcherie sans avoir pu filer son cocon. C’est un Gordius, genre d’Helminthes de l'intestin de beaucoup d’insectes ; il était trop desséché pour qu’on pût en déterminer l'espèce, même aprè ramollissement. - LXX Bulletin entomologique. 4° Un cocon d'Atfacus carpint Linn., notablement plus gros qu’à l’or- dinaire et contenant, desséchées sans nymphose, les deux chenilles qui l'avaient filé en commun. C’est le même fait que celui des douppions des magnaniers présenté par une espèce indigène. ; 5° Une chenille de Chelonia caja, dure, à l'état de dragée, couverte d’une efflorescence blanchâtre, envoyée comme type de l'éducation faite au printemps de 1876 d’une grande quantité de chenilles de cette espèce. Elles moururent toutes, fixées aux parois de la boîte d'éducation, alors qu’elles étaient à leur dernière mue et prêtes à se chrysalider., C’est un cas de muscardine ou infection cryptogamique de l'appareil respiratoire, comme on en a déjà enregistré d'assez nombreux pour les chenilles du pays. (Voir Maurice Girard, Ann. Soc. ent. Fr., 1863, p. 90.) — M. Bercé présente les remarques suivantes : Dans la dernière séance, notre collègue M. P. Mabille a communiqué à la Société plusieurs exemplaires du Lycæna Argiades Pallas, var. Poly- sperchon Berg, comme ayant élé pris dans le midi de la France. Il ajoute que, selon M. Gaschet, cette variété n’est pas rare dans les environs de Bordeaux, et que celui-ci s'étonne que je ne l’admette pas dans ma Faune. Je commencerai par faire observer à M. Gaschet que je l’admets, puisqu'elle y est décrite, et que je cite comme autorilés M. Guenée pour le Midi et M. de Sélys-Longchamps pour la Belgique. J’ajoute, il est vrai, que je n’ai jamais pris celle variété en France, et que tous les indiviaus que j'ai vus viennent d'Allemagne. Je dirai maintenant que je crois que les exemplaires que M. Mabille a montrés à la Société n’appartiennent pas à la variété Polysperchon, mais plutôt à l'aberration Coretas Och., laquelle n'a également pas de taches fauves en dessous. Polysperchon est, selon les auteurs allemands, la première généralion d’Argiades, et provient probablement de chenilles écloses en automne et dont les chrysalides ont hiverné ; il est toujours plus petit que le type. MM. Guenée et Slaudinger disent également tous deux que cette variété est plus petite. Quant aux variétés du Lycæna Corydon auxquelles M. Gaschet a cru devoir donner des noms, je ferai remarquer que cette espèce a déjà six variétés nommées, et que, comme elle varie beaucoup, surtout en Séances de l’année 1877. XXI dessous, nous arriverons facilement à la douzaine, sans grand profit pour la science, M. P. Mabille, au sujet de ces remarques, dit qu'il maintient purement et simplement ce qu'il a indiqué dans la précédente séance, et que l’insecte dont il est question correspond complétement à celui figuré par Hübner sous le nom de Téresias. M. Goossens ajoute que, selon lui, il est temps de s'arrêter dans la distinction des soi-disant variétés du Lycæna Corydon, car il serait facile de les augmenter à l'infini. — M. P. Mabille donne des diagnoses de quelques espèces nouvelles de Lépidoptères provenant de Madagascar : Datum mihi fuit Lepidoptera Madagascarea recognoscenti permultas simul in insula repertas sub oculis habere Lycænas, benevolentissime Clar. Dom. Smith pretiossimas ditissimi sui Musei species inspiciendas præbente. Has iterum iterumque inspeximus et quas novas putavimus, eas diagnosi indicamus, in posterum iconibus et descriptione illustrandas. Genus LYCÆNA. + Species alis posticis caudatis. 1° LYCÆNA RABEFANER, Sp. nOV. — , Pagina superior intense cærulea, alis sub-opacis, margine tenuiter nigro ; pagina inferior fasciola a basi quinta, si basin ipsam annumeres, conlinua, spissa, inferius dilatata, fasciolisque sequentibus ab illa usque ad seriem marginis geminam, numero quatuor. Pervicina species L. Plinio, sed distincta. 2° LYCÆNA DELICATULA, Sp. NOV. — . Alæ anticæ nigræ, disco vivide cæruleo ; alæ posticæ latius cæruleæ, linea marginali punctorum nigrorum, albido cinclorum, penultimo ad angulum analem fulvo inscripto. Pagina inferior anticarum cinereo-albida, puncto cellulari, tenui, linea curva punctorum in disco, lineaque sublerminali gemina fere obsoleta, omnibus punctis fuscis. Posticarum autem pagina similiter signata, duo puncta LXXII Bulletin enlomologique. aigra ad marginem anticum habet, et punctum quod est proxime caudam, majus, fulvo cinctum. Speciès subvicina L. cnejo God. 3° LYCÆNA SMITHII, Sp. nOv. — d. Dilute violaceo-cærulea, fimbria obscura. Subtus cinerea, basi obscuriori, cœteraque alarum parte fasciis cinereis albido descriptis, undatis, continuis prædila, puncto nigro in margine antico posticarum, punctis duobus minutis ad angulum analem, fulvo cinctis, eorum illo quod in angulo est, minimo. Elegantissimam speciem Clar. Dom. Smith dicavimus. L° LYCÆNA SCINTILLA, Sp. NOV. —d. Pagina superior azurea, in anticis ên lilacinum vergens, marginibus intensius cæruleis, vivide micantibus. Pagina inferior albido-cinerea, basi obscuriori et fasciolis cinereis varie- gala, parte alarum terminali late albescenti et in disco anticarum linea curva macularum orbicularium. In margine antico posticarum adsunt duo puncta nigra et in angulo anali punctum majus, nigrum, fulvo supe- rius illustratum, prope caudam. + + Species alis posticis ecaudalis, rotundatis. 5° LYCÆNA RETICULUM, Sp. nOV. — d. Pagina superiorum violaceo- særulea, margine tenui nigro. Pagina inferior intense grisea, lineis trans- versis ex arcubus albis, tenuissimis, delicatulis, continuis concinne reti- gulata, punctum unum ad angulum analem nigrum habet. Vicina L. Sichelæ Wallengr., sed minor, et puncto anali unico diversa, 6° LYCÆNA ANTANOSSA, Sp. nov. — d. Fusca, disco late cæruleo in viride vergenti, metallico. Margo externus posticarum lineam punctorum minulorum offert ad angulum änticum evanidorum. Pagina inferior cine- rea, fasciola gemina arcuum punclorumque marginali; lineaque 5 punc- torum curva in disco anticarum, 6 autem in posticis arcuque discoidali in quatuor cellulis, el præterea linea 3-4 punctorum ad basim posti- car um, Genus CYCLOPIDES,. 7° CYCLOPIDES LEUCOPYGA, Sp. NOV. — , Parvus, alis omnino nigris; posticæ in angulo anali maculam albam nigro striatam habent. Anticæ Séances de l'année 1877. THOIIET subtus nigræ, ad apicem pallescunt ; posticæ ulbæ, angulo antico sordi- dato, et tribus maculis nigris secundum marginem abbominalem ; corpus nigrum, dimidio abdominis extremo candido, palpisque albentibus. 8° CYCLOPIDES DISPAR, Sp. nov. — d. Medius; alæ anticæ nigræ, punctis tribus luteolis in disco, et uno ante apicem minimo, simili. Pos- ticæ disco late luleo, margine abdominali latius nigro. Alæ anticæ subtus subcinereæ, punctis albescentibus ; posticæ totæ albæ, fere argenteæ. Q. Similis, sed omnia quæ in mare lutea sunt, alba habet, Subtus similis est, sed abdomen subtus totum album est. Genus MYCALESIS. 9° MYCALESIS WARDII, SP. NOV. — S. Alis atro-cæruleis, rotundatis, pilis penicilli basilaris niveis. Anticæ sublus nigerrimæ, cum puncto apicali minuto candido, alteroque simili minutissimo superius posito. Ad medium marginem punctulum album, vix conspicuum adest. Posticæ nigerrimæ, cum linea curva minimorum punctorum alborum ante-mar- ginali a margine antico usque ad mediam alam, k numero, et oculo nigro pupilla alba prædito et circulo tenui vix fulvo, inter tertium et secundum ramum composili nervi inferioris posilo. Corpus nigrum est; antennnæ subtus rufulæ. — M. J. Bigot adresse les diagnoses de nouveaux genres de Diptères : Curia Xylophagidarum., MACROGEROMYS, nov, gen.— Antennis cylindricis, usque ad scutellum productis, decem vel undecim ? obscure segmentatis, segmentis duobus primis brevibus, æquilongis, sequentibus longioribus parum distinctis ; oculis nudis ; fronte angustata; palpis erectis, dilatatis ; scutello mutico : alarum cellula discoidali unica venis longitudinalibus posticis quinque, prèma bifurcata, quarta et quinta prope ad marginem conjunctis, tribus tantum ex cellula discoidali orientibus, cellula anali clausa et breviter ante marginem peliolata. Sp. nov. fulviventris. Q. Ex Mexico. (Ex museo nostro.) LXXIV Bulletin entomologique. Curia Stratiomydarum. EUCEROMYS, nov. gen. — Antennis fere cylindricis, segmentis primo et secundo, simul sumptis, tlertiam anteñnarum longitudinis partem exæquantibus, segmento secundo primo longiore, stylo apicali brevissimo, conico, nec acuminato ; oculis cohærentibus, hirtis ; scutello bispinoso ; alarum venis posticis haud facile dignoscendis, sed alarum Odontomyia- rum émaginem præbentibus. Sp. Odontomyia neæura ? (Walker). &. Insula Mysol. (Ex museo nostro.) : CALOCHÆTIS, nov. gen. — Antennis caput et thoracem simul sumpta exæquantibus, segmentis duobus primis subæque longis et dimidiam tertit partem vix cxæquantibus, chælo apicali sequentibus antennarum segmentis, simul sumptis, longiore, breviler sed dense et æque, toto vil- loso, segmento tertio fusiformi; oculis fere glabris ; scutello longe quadri- spinoso; alarum cellula discoidali, venas tres usque ad marginem pro- ductas, emiltente. Sp. nov. bicolor. ®. Insula Manilla, (Ex museo nostro.) NIGRITOMYIA, nov. gen. — Antennis fere cylindricis, basi villosulis, segmentis duobus primis subæque longis, primo tertio multo breviore, chæto apicali, præcedentibus antennarum segmentis, simul sumplis , æquilongo, dense, breviter et æque villosulo; oculis cohærentibus, dense hirtulis ; thorace, utrinque, longe unispinoso ; scutello longe bispinoso ; alarum venis quatuor ex cellula discoidali orientibus el usque ad margi- nem productis. Sp. Ephippium maculipenne (Macq.). d! | Insula Manilla. (Ex museo nostro.) — M. E. Simon donne les descriptions de äeux Araignées nouvelles de la famille des Attidæ : 4° ATTUS ZIMMERMANNI, Sp. nov. —d. Long. 2,9 mill. — Céphalothorax noir, à pubescence fauve-rouge mêlée de quelques poils blancs en avant ; deux lignes blanches latérales étroites, parlant des angles de la face et Séances de l’année 4877. LXXV une ligne médiane n’alteignant pas en avant le milieu du carré. — Cils et barbes blanchâtres, peu serrés; quelques longues barbes buccales fauves. — Abdomen noir, à pubescence fauve-rouge ; en avant une bordure blanche assez étroite, suivie, dans la seconde moitié, d'une série latérale de trois points; en dessus en avant une paire de points, vers le milieu une paire de grandes taches blanches presque arrondies. — Ventre à pubescence blanchâtre. — Pattes brun-rouge, garnies dè pubescence blanche avec les extrémités éclaircies, les fémurs au contraire presque noirs, les tibias et les métatarses fortement annelés de noir ; métatarse et tarse 1 presque de même longueur et beaucoup plus grêles que le tibia. — Patte-mâchoire noire, avec le fémur et la patella seuls garnis de poils très-blancs ; apophyse tibiale presque aussi longue que Particle, assez épaisse, simple, rétrécie, subaiguë, dirigée en avant, mais détachée dès la base ; tarse plus long et plus large que les deux articles précédents ; bulbe ovale, large, simple, sans stylum détaché au bord interne, Silésie (communiqué par M. H. Zimmermann). Voisin d’A. floricola, il en diffère surtout par la patte-mâächoire dont le tibia n’a point de poils blancs en dessus et dont l’apophyse est détachée dès la base ; la coloration du bord frontal et de la face est aussi diffé- rente. 2° PELLENES BILUNULATUS, Sp. nOV. — ®. Long. 4 mill. — Céphalo- thorax noir, avec un large demi-cercle fauve sur la partie thoracique ; carré céphalique garni de pubescence peu serrée, verte et rouge mé- tallique, irisée, demi-cercle fauve, garni de pubescence épaisse très- blanche ; une tache frontale blanche allongée, atteignant en arrière le milieu du carré. — Yeux de la face à peine séparés, formant une ligne droite. — Gils jaune orangé, barbes et poils des chelicères blancs et très-serrés. — Abdomen noir, orné de bandes testacées couvertes de pubescence très-blanche : en avant deux larges demi-cercles entiers arqués en avant; en arrière une bande longitudinale plus étroite, un peu atténuée en arrière, réunie en avant au second demi-cercle, et deux taches latérales courbes se joignant aux filières. — Pattes de la première paire brunâtres, avec la base du fémur, la patella et le tarse éclaircis ; les autres pattes fauve testacé, toutes garnies de pubescence très-blanche. — Patte-mâchoire testacée. (Épigyne non développée.) Une femelle trouvée au mois d'août, à Penne, département du Tarn. LXXVI Bullelin enlomologique. Cette pelite espèce est du groupe des Pellenes arcigerus, brevis, semiater et Bedeli. Elle se distingue à première vue par la pubescence irisée du carré céphalique et par les deux demi-cercles blancs de l'abdomen, Membre recu. M. Roger de Nanteuil, avenue de Villars, 10 (Entomologie générale, surtout Lépidoptères), présenté par MM. Finot et Millière. — Commissaires-rapporteurs : MM. Desmarest et Lucas. Séance du 25 Avril 1873. Présidence de M: Pauz GERVAIS, Vice-Président. 27 membres présents. M. Lewis et le Révérend Gorham, entomologistes anglais, assistent à la séance. Correspondance. M"° de Peyerimhoff fait connaître à la Société la mort de son mari, M. Henri de Peyerimhoff, décédé à Perpignan (Pyrénées- Orientales), le 9 avril dernier. Elle écrit en même temps que, peu de jours avant sa mort, M. de Peyerimhoff lui avait dicté un testament dans lequel il léguait à la Société sa collection de Microlépidoptères et le manuscrit d’un Genera et Species des Tordeuses d'Europe, à la condition que la collection fût confiée par la Société et sous sa surveillance à l’entomologisie de Paris qu’elle jugerait le plus apte à en faire profiter la science, et que le manuscrit, après avoir été revu, surtout en ce qui concerne les genres de Gochylides, fût plus tard, s’il y a lieu, publié dans les Annales sous le nom de son auteur. : M*° de Peyerimhoff ajoute qu’elle tient la collection et les manuscrits à notre disposition. Séances de l’année 14877. LXXVII La Société décide qu’elle acceptera le don qui lui est fait, et s’efforcera, autant qu'il sera en son pouvoir, d'exécuter les conditions du legs de notre regretté collègue. M. C.-E. Leprieur est chargé de s'entendre avec M. l’abbé Umhang, de Colmar, pour donner pour les Annales une notice nécrologique sur Henri de Peyerimhoff. Rapports et Décisions. 11 est donné lecture d’un rapport de la Com- mission administrative sur une proposition de M. le docteur Puton et de dix-huit de nos collègues des départements demandant à ce que le Bulle- tin des séances soit désormais envoyé à tous les membres français et étrangers indistinctement. Les conclusions de ce rapport sont les suivantes : « La Commission administrative ayant reconnu que la proposition qui lui a été soumise entraînerait la Société à une dépense annuelle d’au moins 300 francs à ajouter à celle de 950 francs environ que lui coûte déjà la publication du Bulletin bi-mensuel des séances, est d’avis de. ne pas l’adopter quant à présent, car cette nouvelle dépense ne pourrait être couverte que par une nouvelle réduction dans la publication des mémoires. « Toutefois, dans l'intérêt de la science, la Commission propose de décider l'envoi du Bulletin à tous les membres résidant hors de France qui en feront la demande, s'ils ajoutent au montant de leur cotisation annuelle une somme de un franc, somme qui ne couvrira cependant qu’en partie les frais d'expédition. » Après avoir entendu les observations de plusieurs de ses membres, la Société adopte à l’unanimité les conclusions du rapport. — Le Secrétaire fait connaître un second rapport de la Commission administrative sur une proposition de M. le docteur Sénac, portant qu’un certain nombre de livres soient acquis à la vente de la bibliothèque ento- mologique de M. L. Reiche, qui aura lieu les 2, 3 et 4 mai. La Commission propose de mettre à la disposition de la Commission de la Bibliothèque une somme de huit cents francs pour l’acquisilion de livres qui nous manquent, et d'autoriser M. le Trésorier à faire vendre LXXVIIL Bulletin entomologique. si cela est nécessaire, une ou deux obligations de notre fonds de réserve pour couvrir en partie cetle dépense. * Les conclusions de ce rapport sont adoptées à l’unanimité des voix. Lectures. M. le docteur Al. Laboulbène présente un mémoire important de M. le docteur Giraud, comprenant la liste des Hyménopières qu'il a obtenus d’éclosion depuis plus de quarante ans, avec l'indication des insectes dans lesquels ils ont subi les diverses phases de leurs métamor- phoses. — M. le docteur Régimbart dépose deux mémoires : 4° Énumération des Hydrocanthares et Gyriniens recueillis par Charles Piochard de la Brüûlerie dans ses voyages en Orient ; 2° Description de douze nouvelles espèces d’Hydrocanthares recueillies à Manille par M. Baer. Notre collègue en donne les diagnoses qui suivent : 4. Hyparicus BAERI Régimb. — Ovalis, sat lalus, parum conveæus ; supra flavo-testaceus, capile in vertice et circum oculos et lineis duabus curvis, prothorace late antice et postice, elytris vittis duabus transversis latissimis suturaque ad apicem flavo-quitata nigro-ornatis ; subtus niger vixæ ferrugineus ; pedibus testaceis præter posticis nigro-ferrugineis. — Long. 13 mill. 2. Hyparicus LEVEILLEL Régimb. — Elongato-ovalis, parum conveus ; supra niger, capile antice, prothorace late ad latera, elytris vittis duabus tongitudinalibus postice conjunctis alteraque villa transversali inter pri- mam longitudinalem et suluram quam non tangit sita sat obscure testaceo- ornatis ; subtus niger ; pedibus testaceo-ferrugineis. — Long. 15 mill. 3. COPELATUS QUADRISIGNATUS Régimb. — Ovalis, elongatus, depressus ; capite testaceo ; prothorace testaceo-ferrugineo, late in medio nigro-infus- cato ; elytris nigris, utrinque striis sex haud abbreviatis et septima mar- ginali antice abbreviata impressis, villa transversa ad basin alteraque macula obliqua ad apicem flavo-notatis ; subtus rufo-testaceus, pedibus concoloribus. — Long. 6 mill. h. LAcCOPHILUS BAERI Régimb. — Ovalis, postice vix aitenuatus ; capite testaceo, lineis duabus transversis et incurvalis griseo-notato ; prothorace Séances de l’année 1877. LXXIX testaceo, antice nigro infuscalo, postice linea transversa et leviter incur- vata nigro-notato ; elytris fusco-nigris, margèine, lata ad basin transversa vilta, lalissime apice magnam maculam inclaudente et sæpe suturali linea flavo-ornatis ; sublus fusco-niger, pedibus lestaceis, posticis ad tarsum énfuscatis. — Long. 3 1/2 mill. 5. LACCOPHILUS TRANSVERSALIS Régimb. — Ovalis, elongatulus, vix postice attenuatus, capite et prothorace ut in præcedente; elytris nigris vel fusco-nigris, epipleuris, villa angusta transversa post basin, altera irregulari paulo ante apicem atque apice flavo ornalis; sublus nigro- ferrugineus, pedibus testaceis, posticis ad tarsum infuscatis. — Long. 3 1/4 à 3 1/2 mill. 6. LACCOPHILUS PROTEUS Régimb. — Elongalo-ovalis, postice atte- nuatus. Capite teslaceo ; prothorace teslaceo, postice linea transversali nigra ornato; elytris nigro-fuscis, ad marginem testaceis, permultis lincolis undulatis, ad basin et apicem plus iminusve confluentibus, testaceis ornatis ; subtus fusco-niger, pedibus teslaceis, poslicis infuscalis. — Long. 2 3/4 à 3 1/2 mill. 7. LACCOPHILUS HYDATICOIDES Régimb.—Ovalis, vix elongatus, minime postice altenualus, sat convexus ; capile flavo ; prothorace flavo, latissime antice et postice nigro-limbato; elytris nigris, angusto margine, vitla transversa trregulari ad basin, duabus maculis latis in disco, alteraque lata ad apicem flavis ornatis ; sublus nigro-ferrugineus, pedibus testaceis, posticis infuscatis. — Long. 3 mill. 8. HYDROCANTHUS AURITUS Régimb. — Ovalis, sat elongatus, postice altenualo-acuminalus ; omnino niger, præter macula testacea ad angulum anticum prothoracis, antennæ pedesque antici et intermedit testacei, postici nigro-ferruginei. — Long. 2 3/4 à 3 mill 9. HYDROVATUS (OXYNOPTILUS) FERRUGATUS Régimb. — Ovalis, fere rotundatus, vix postice atlenuatus, sed fortiter acuminatus, creberrime punclatus, forlius in elytris, supra ferrugineus, ad latera vis dilutior, ad basin et suturam elylrorum vix obscurior ; sublus ferrugineo-testuceus, pedibus concoloribus, — Long. 2 1/2 à 2 3/4 mill. 40. HYDROPORUS PSEUDO-GEMINUS Régimb. — H. gemino Fabr. ex Eu- ropa valde affinis, sed magis elongalo-oblongus ; prothorace ad latera LXXX Bulletin entomologique. rolundato, vix postice quam antice latiore, cum elytris angulum sat for- tem præbente ; elytris oblongis, haud parallelis, ut in gemino pictis, sed magis auralo-pubescentibus ; prothoracis et elytri strigis omnino ad basin contiquis et angulum inter se lalissimum præbentibus ; subtus omnino niger, pedibus testaceis ; antennis testaceis, crassiusculis. — Long. 2 mill. 41. HyprOPORUS ATOMUS Régimb. — Ovalis, vix elongatus, depressus ; capite testaceo ; prothorace testaceo, antice angustissime infuscato, postice maculis duabus griseis vix conspicuis notato, subtiliter punctato, in disco [ere lævi; elytris sat fortiler punctatis, griseo-teslaceis, ad scutellum et sulturam obscurioribus, maculis duabus in sutura latis confusisque vix notalis, striga suturali nulla; prothoracis elytrique strigis curtis, ad basin fere contiguis ; sublus rufo-lestaceus, pedibus concoloribus. — Long. 4 4/4 mill. 49. HYPHYDRUS XANTHOMELAS Régimb. — Ovalis, haud elongatus, supra el infra sat conveæus, creberrime, fortiter &, subtilius © punctatus ; capite rufo, sæpe obscure vix bimaculalo; prothorace nigro ad latera et sæpe antice plus minusve ferrugineo-lestaceo-limbato ; elytris aurantiaco-testa- ceis, cum sculelli regione, sutura, punclo humerali, lineis tribus ante dimidium et maculis pluribus posticis plus minusve confluentibus nigris ; subtus nigro-ferrugineus, pedibus testaceis, ad larsos infuscatis. — Long. h à 4 3/4 mill. Membres recus. 4° M. Charles Berg, professeur de zoologie à l’Univet- sité de Buenos-Aires (République Argentine) (Lépidoptères en général), . présenté par MM. Burmeijster et Slaudinger. — Commissaires-rapporteurs : MM. Lucas et Mabille. 2 M. Wilfrid de Virieu, rue de Varennes, 72 (Coléoptères européens et exotiques), présenté par M. l'abbé Clair. — Commissaires-rapporleurs : MM, Bedel et Lucas. Séances de l’année 1877. LXXXI Séance du 9 Mai 1873. Présidence de M. L. REICHE. 30 membres présents. Rapport. M. Leprieur, au nom de la Commission de la bibliothèque, fait connaitre la liste des ouvrages entomologiques qui ont été acquis à la vente des 2-4 mai 1877; elle est donnée dans le Bulletin bibliogra- phique, p. 25. Lecture. M. À, Guenée : Note sur l’'Urania Rhiphæus Drury. Communications. M. le Secrétaire annonce que dans la séance publique annuelle de l’Académie des Sciences (23 avril), notre collègue M. Oustalet a obtenu le Prix Thore pour son ouvrage intitulé : Recherches sur Les Insectes fossiles des terrains tertiaires de France. — M. James Thomson adresse la description d’un Goliathide, type d'un genre nouveau : Genus TAMISORIA (nom propre) Thomson. — & Caput elongatum , antice projecturis 2 sat magnis, apice obtusis, instructum. Antennz parvæ, - Mentum longius quam lalius, antice angustius et lunatum. Maæillæ me- diocres. Palpi parvi. Prothorax subtrapezoidalis, antice angustior, late- ribus rectus, postice trisinuatus. Scutellum magnum, triangulare. Elytra subparallela, mediocriter éonvexa. Proslernum antice utriusque parte pone oculos tuberculatum. Mesosterni appendix recla, valde elongata, fere ut apud Gen. HETERORHINAM. Pedes longitud. æquales ; femora antica incrassata, sublus post medium obtuse armata, et deinde valde lunata ; tibiæ anticæ extus singulæ acute biproductæ, intermediæ posticæque medio singulæ breviter acuteque productæ. Tarsi subgraciles, elongati. Q. Robustior. Caput inerme, antice valde lunatum. Prothoraz amplior, lateribus anticis rotundatus nec angustatus. Elytra ampliora, ‘magis (1877) Bulletin vi, LXXXII Bulletin entomologique. parallela. Prosterni appendix robustior. Pedes robustiores, projecturis majoribus ; femora antica inermia. Incontestablement voisin du genre ASTENORHINA Westw., mais s’en distingue : 4° par le mâle qui est entièrement glabre; 2° par la tête qui, chez le mâle, est armée de deux assez fortes saillies obtuses simulant des cornes; 3° par la longueur et l’étroitesse de la saillie mésosternale. On sait que tous les GOLIATHITES, sauf les HETERORHINA et les genres qui en ont été distraits, ont la saillie mésosternale courte et trapue. Dès lors notre genre TamisoRIA vient former la éransition entre les ASTENORHINA, RHOMBORHINA, TMESORHINA, CHORDODERA, et les HETERORHINA. TAMISORIA DEYROLLEL Thomson, — Patria : Sierra Leone. — Long. 18- 19 mill.; lat. 9-10 mill. — Omnino aureo-viridi nitens, cum prothorace vage aureo vel flavo marginato. Caput medio longitudin. elevatum, nigro-punctalum. Antennæ palpique brunnea. Prothoraxæ sparsim nigro-punctatus. Scutellum punetis aliq. impressum, Elytra singula dorso longitud. biexcavata, et seriebus longi- tud. 2 punctorum nigrorum triplicatorum impressa, lateribus punctata. Corpus subtus sparsim punctatum. Pygidium lineolatum. Pedes pallidiores, sparsim punctati. Dédié à M, Henri Deyrolle, qui a bien voulu en enrichir ma collec- tion. — M. C.-E. Leprieur lit la note qui suit : J'ai l'honneur de présenter à la Société des nymphes de Cigales qui ont été adressées à M. le pharmacien inspecteur Coulier par M. Tholozan, médecin du shah de Perse. D'après la note qui accompagnait ces insectes, ils auraient élé trouvés en très-grand nombre au voisinage de Téhéran, au milieu des racines des vignes. On les accuse de détruire ces racines et de dessécher la plante. On a même été obligé, à cause de leur envahissement, de déraciner la plupart des vignobles de la localité. Ce fait m’a semblé assez intéressant pour devoir être communiqué à la Société. Je n'ai pas entendu dire, en effet, que les Cigales, soit à l’état de larve ou de nymphe, soit à l’état parfait, aient jamais été nuisibles Séances de l’année 1877. LXXXIII aux végétaux. M. Walckenaër n’en parle pas dans son travail sur les Insectes nuisibles à la vigne. (Ann. Soc. ent. Fr., 1834 et 1835.) Il est bien difficile, pour ne pas dire impossible, de déterminer l’insecte dont je montre la nymphe, mais j'espère pouvoir obtenir des insectes parfaits, que je me ferai un plaisir de communiquer à mes collègues. — M. H. Lucas fait connaître une note relative à la disposition du lien transversal chez les chrysalides de Lépidoptères du genre Orni- thoplera : M. le docteur Boisduval, dans son exposition des caractères relatifs au genre Ornithoptera, Spéc. génér. des Lép., t. I, fig. 175, pl. 1 À, fig. (1836), dit que les chrysalides de cette coupe générique sont maintenues par un lien transversal qui n’entoure pas le corps, mais qui de chaque côté est inséré à la partie latérale par un petit tubercule soyeux. En étudiant une chrysalide &'Ornithoptera, 4e l'Amphimedon ou de l'Helena, conservée dans l'alcool et provenant d’Amboine, j'ai remarqué que le lien transversal entoure au contraire tout le corps et qu'il n’est pas inséré à la partie latérale par un petit tubercule soyeux, mais placé dans une fissure qui sépare la région thoracique du premier segmentg abdominal ; de plus, ce lien disparaît de chaque côté dans cette fissure, qui est très-profonde, pour reparaître ensuite sur la région dorsale du métathorax. Cette disposition, constalable à l’œil nu, qui lie d’une manière inlime cette coupe générique à celle des Papilio, devra modifier les caractères imposés par les auteurs au genre Ornithoptera. Dans la figure donnée par M. Horsfield de la chrysalide de l'Ornithoptera Amphrisius, Cat. Descript. of the Lep. Ins. in the Mus. of the Honor. East.-India Comp., pl. 4, fig. 43 6 (1828), reproduite par MM. Swains, Zool. Illust., sec. ser,, pl. 98 (1832); Boisd., Spéc. génér. des Lép., L I, p. 480, pl. 4 À, fig. 4 (1836); F. Moore, Cat. of the Lep. Ins., & I, p. 88, pl. 2, fig. 4 « (1857), on voit que le lien transversal passe seule- ment sur les parties latérales de cette chrysalide, mais qu’il paraît surtout y être inséré par ue petit tubercule soyeux dans les figures de MM. Swain- son et Boisduval. M. Moore, loc. cit., pl. 2, fig. 2 a, représente la chrysalide d’une autre espèce désignée sous le nom d’Ornithoplera Darsius par M. G.-R. Gray in LXXXIV Bulletin entomologique. Cat. Lep. Brit. Mus., p. 5, n° 41 (1852). Quand on examine cette figure vue de profil, on observe que le petit tubercule soyeux sur lequel doit venir se fixer le lien transversal fait défaut, de manière qu’il est difficile de comprendre dans cette chrysalide la position de ce lien transversal et surtout son mode d'insertion. Je terminerai ces remarques en faisant observer que la chrysalide qui a servi à constater la position du lien transversal destiné à la maintenir, et que je fais passer sous les yeux de la Société, mesure en longueur 53 mil- limètres et qu’elle n’a pas moins de 27 millimètres dans sa plus grande largeur. — MM. G. Rouast et Reynaud adressent une note sur deux Lépidoptères rares pour la faune française : 4° Deilephila epilobü. La chenille de cet hybride des Deilephila ves- pertilio et euphorbiæ a été trouvée par nos collègues vers la fin de juillet 1876 au sud de Lyon, à Pierre-Bénite, près de Chapoly, dans des car- rières où abonde l’Epélobium rosmarinifolium, et l’insecte parfait est éclos au mois d'août. Ce rare Sphyngide n’avait encore été signalé qu'au nord-ouest de Lyon, à Saint-Fortunat, par Merck; et, d’après M. P. Mabille, M. Poulin, de Genève, en avait pris la chenille en 1870, au pied du Salève, sur la même espèce d'Epilobium. 2 Psyche opacella. Celte espèce est abondante à Pontcherra-sur-Bréda (Isère), où nos collègues en ont rencontré un assez grand nombre d’indi- vidus le 25 mars 1877, grâce aux indications de MM. Ferrouillat, de Lyon. Le fourreau, facile à reconnaître, se trouve contre les troncs des mûriers et des noyers, à une élévation de un pied ou deux du sol. La chenille, si bien caractérisée dans la description qu’en donne M. Hofmann dans son travail intitulé : Ueber die Naturgeschichte der Psychiden, est longue de 8 à 10 lignes, foncée sur le dos, entièrement couverte de petites verrues et de poils disséminés çà et là ; le ventre en entier ainsi que les pattes et les côtés inférieurs des pattes membra- neuses sont d’un jaune sale; la têle et les côtés extérieurs des pattes rembraneuses sont d’un noir, brillant ; les trois premiers segments du Séances de l’année 1877. LXXXV corps, d’un noir foncé, sont divisés snr la ligne médiane par un trait fin, jaunâtre; sur chacun de ces trois premiers anneaux, à droite et à gauche de ce trait, se trouve une tache rouge-orange, qui est caractéristique, car cette tache ne se retrouve dans aucune des autres chenilles du même genre. L'existence en France de ce Lépidoptère n'avait pas encore été con- statée d’une manière positive, Cependant M. P. Mabille possède dans sa collection deux exemplaires de la Psyche opacella qui ont été recueillis à Fontainebleau par Rambur avec d’autres individus, envoyés par ce savant entomologiste à Bruand, sous le nom de P. eriodella; et, en outre, M. P. Mabillle en a pris un fourreau en 1869 à Carcassonne. M. Staudinger cite comme patrie pour cette espèce l'Allemagne, l'Angleterre, le sud du Pié- mont, la Livonie, la Finlande, et, avec doute, la Suisse. — M. le docteur Fumouze montre à ses collègues un Argas persicus qu’il conserve vivant, et sans lui donner de nourriture, depuis le mois de janvier 1873. 11 fait observer que cet individu est le dernier de ceux qu'il a fait passer sous les yeux de la Société dans la séance du 11 novembre 1874 (Bulletin, page GCxxxIV). Séance du 23 Mai 1877. Présidence de M. L. REICHE, 28 membres présents. M. le docteur E, Gobert, de Mont-de-Marsan (Landes), assiste à la séance. Décisions. La Société, après avoir entendu un rapport de sa Com- mission administrative, décide, avec le consentement de M. E.-L. Ra- gonot : LXXXVI Bulletin entomologique. 1° Que la collection de Microlépidoptères qui lui à été léguée par M. Henri de Peyerimhoff sera déposée chez M. E.-L. Ragonot, chargé de la conserver avec soin, et, selon le désir du donateur, de la mettre à la disposition de ceux des membres de la Société qui voudront la consuller ; 2 Que M, Ragonot sera chargé de coordonner les manuscrits de M. de Peyerimhoff, et, plus tard, s’il y a lieu, de proposer l'impression dans les Annales, sous le nom de leur auteur, des travaux qui pourraient être publiés utilement pour la science ; 8° Que, dans le cas où M. Ragonot viendrait à quitter Paris, cette collection sera confiée, sous la surveillance de la Société, à un autre de nos membres qui y résiderait et qui açcepterait les mêmes conditions. Communications. M. Leprieur annonce Ja mort d'un savant botaniste, M. le docteur Le Maout, ancien membre de la Société, décédé à Saint- Germain-en-Laye le 16 mai dernier. — M. L. Bedel donne lecture des observations suivantes ; L'ouvrage intitulé : Faune francaise ou Histoire naturelle, générale ct particulière des Animaux qui se trouvent en France, a eu deux éditions, toutes deux inachevées. La première, et la seule dont nous nous occu- perons ici, ne renferme qu'une seule livraison de Coléoptères, Cette livraison, parue en 1821, est rédigée par Serville et consacrée aux Cicin- délides, Carabides et Dytiscides. La Bibliotheca entomologica du docteur Hagen ne l’a pas mentionnée, et sans doute elle serait encore dans l'oubli, si Crotch n’en avait donné un essai d’analyse, malheureusement incomplet et inexact, dans le 6° fascicule des Coleopterologische Hefte, p. 94. Comme cette édition est rare et qu'elle doit à son antériorité sur le Species de Dejean une importance réelle, nous croyons utile d’en résumer le texte en donnant la synonymie de toutes les espèces créées par Ser- ville, , Les descriptions originales, qui devront être citées sous la rubrique de « Serville, Faune francaise, 1° éd, Col, (1821), » sont au nombre de 39 et peuvent se répartir ainsi : Séances de l’année 1877, LXXXVII 1° Descriplions ayant la priorité absolue et portant modification dans la nomenclature actuellement admise : Harpalus (— Ophonus) cordicollis (dilomoïdes Dej., 1899), p. 27. — H. (= Amara) fulvipes (striatopunctata Dej., 1828), p. 85. — H. (= Per- cus) grandicollis (loricatus Dej,, 1898), p. 39. — Bembidion harpaloides (rufescens Duf., 1893), p. 78. 2° Descriptions ayant également Ja priorité, mais reproduites avec des noms identiques dans le Species de Dejean, et devant simplement reprendre, dans les catalogues, la signature de Serville, à l'exclusion de toute autre : Cicindela scalaris, p. 6. — Brachinus psophia, p. 8 — Aristus capito, p. 21. — Harpalus neglectus, p. 26. — H. (— Zabrus) obesus, p. 32. — H. (= Zabrus) curtus, p. 33. — H, (— Amara) sabulosus, p. 35. — H. (= Percus) corsicus, p. 42. — Licinus æquatus, p. 52. — Carabus pyrenæus, p. 65. — Nebria rubripes, p. 68. — N. Lafresnayei, p. 68.— Bembidion quadripustulatum, p. 80. — B, obtusum, p, 83, — Trechus (= Bradycellus) harpalinus, p. 84. 3° Descriptions tombant en synonymie : Brachinus causticus, p. 7, — humeralis Ahr, — Lebia Bonfilsi, p. 44, — Plochionus pallens F.— Harpalus funestus, p. 26, — picipennis Duft, — H. brevicollis, p. 28,— Ophonus rufibarbis F,—H, fulvipennis, p. 80, —= Ophonus mendax Rossi. — H. tibialis, p. 381, — anæius Duft.—H. latus, p. 35, — Calathus fuscipes Gœze, 1777 (cisteloides Pz.), var, — H, de- pressus, p. 37, = Platyderus ruficollis Marsh. — H, luxatus, p. 38, — Masoreus Wetterhali GYI. — Cychrus elongatus, p. 56, — rostratus L., var. — Bembidion cæruleum, p. 76, — fasciolatum Duft. — B. rufipes, p. 77, = nilidulum Marsh. — B. deletum, p. 77, = nitidulum Marsh., var. — B. virens, p, 79, — quinquestriatum GYIL — B, bisignatum, p. 82, — biguttatum F., var. riparium OÙ — Trechus litloralis, p. 85, — mi- cros Herbst. — Dytiscus circumductus, p. 90, = marginalis L., var. Q à élytres lisses, — D. dubius, p. 90, — circumfleæus F., var. $ à élytres sillonnées, — D. humeralis, p. 96, — Agabus nebulosus Forst,, var. h° Description dont la synonymie reste douteuse : « Bembidion semistriatum Serv., p, 79, — Long. 2 lignes, — Brun LXXXVIII Bulletin entomologique. rougeâtre en dessus, avec le corselet un peu plus clair. Antennes, palpes, labre et pattes jaunâtres. Tête munie de deux légères impressions. Cor- selet lisse, luisant, presque en cœur, largement rebordé sur les côtés, sillonné au milieu, avec deux enfoncements pointillés au bord postérieur, Élytres lisses, luisantes, ayant chacune près de la suture trois courtes stries lisses, peu prononcées. Dessous du corps ferrugineux. « Trouvé aux environs de Falaise par M. de Brébisson. » Serait-ce le Trechus rivularis Gyll.? Par une coïncidence assez étrange et qui prête quelque vraisemblance à notre supposition, le Bembidion ruficolle Pz., espèce également suédoise, est aussi décrit par Serville et cité « des environs de Falaise ». De tels renseigements, fournis à l’auteur par le botaniste de Brébisson, sont bien faits pour éveiller la défiance, et comme, d'autre part, nous voyons donner la Nebria rubripes comme découverte « dans le département du Calvados », nous pensons que l’on devra n'accepter que sous toutes réserves ces indications par trop nor- mandes. Notons, en dernier lieu, que Serville a emprunté la plupart de ses noms et peut-être de ses descriptions aux types de la collection Dejean, et qu'il a reproduit, dans son ouvrage, les diagnoses des Harpalus castaneus et nubilus de Latreille (Hist. nat., VIII, p. 356 et 357), dont la synony- mie reste encore à établir. — M. James Thomson adresse les deux descriptions suivantes de nou- velles espèces de Coléoptères : 1° LOMAPTERA MOHNIKIT (H. Deyr., mss.) Thomson. —Patria : Java, — Long. 26 1/2-31 mill.; lat, 13-14 4/2 mill. — Obscure viridis, nitida ; projectura mesosternalis pedesque cuprea. Caput tenue et sparsim punctatum. Prothorax subtrapezoidalis, late- ribus tenue et sparsim punctatus, apice integer. Scutellum elongatulum, triangulare. Elytra subparallela, subplana, dorso punctorum seriebus lon- gitudinalibus irregularibus aliquot instructa, his punctis lateribus conglo- meralis, sat confertim disposilis, prope scutellum fere lævia, apice rotun- data. Mesosterni appendix valida, supra ducta, subsemicircularis, medio subtus paulo cubitata, apice obtusa. Abdomen fere læve; pygidium trans- versale, transverse striolatum. Pedes grosse et sparsim punctati. Os. M. H. Deyrolle à eu raison de séparer cette espèce de la L, striata Séances de l’année 1871. LXXXIX Wallace (dont nous possédons lé éype), à cause des caractères suivants qui l’en distinguent : 4° téte moins fortement ponctuée; 2° prothorax subtrapézoïdal, non dilaté à son tiers antérieur, et ponctué seulement sur les bords latéraux; 3° élytres à séries de points moins réguliers, et arron- dies, non bilunulées et aiguës à l'extrémité; et enfin 4° saillie mésos- ternale robuste, légèrement coudée en dessous vers le milieu de sa longueur. 2° LOMAPTERA PULCHRIPES Thomson. —- Patria : Fitz-Roy Island, Aus- tralia. — Long. 22-23 mill.; lat, 11-141 1/2 mill, — Véridis, nitidissima, cerala ; pedes rufo-cuprei; larsi obscuriores. Caput sat valde et confertim punctatum. Prothorax semicircularis, seu lateribus regulariter rotundatus, striolatus, et utrinque ante medium impressus, dorso tenuissime et sparsim punctulatus, apice lunatus. Scu- tellum visu minutum, triangulare. Elytra subparallela, subplana, leviter punctata, lateribus et post dimidium striolata, apice biacuta et rotundata. Mesosterni appendix simplex, elongata, subrecta, apice obtusa. Corpus subtus quasi læve ; pygidium transversale, apud & paulo projectum, trans- verse striolatum. Femora leviter striolata; {biæ punctis grossis aliquot instructæ. Ogs. Voisine de la Z, pygidialis Thomson, dont elle diffère par les caractères que voici : 1° corps plus svelte; 2° prothorax régulièrement arrondi, non atténué latéralement au quart antérieur, lunulé, non arrondi à l'extrémité ; 3° élytres plus faiblement striolées ; 4° saillie méso- sternale presque droite; 5° pygidium moins proéminent ; et 6° pattes d’un rouge cuivreux. — M. A. Chevrolat communique des diagnoses de nouvelles espèces de Bruchides : 4. BRUCHUS MELANOPS, nOV. Sp, — B, tragacanthæ OI. et glycirrhizæ Sch, vicinus. Oblongus, tomentosus, flavus, oculis rotundatis nigris, anten- narum articulis sex ultimis crassiusculis, obscuris ; capite convexo; oculis reticulato-granosis ; prothorace coriaceo, breviler tenueque supra scutellum sulcato ; scutello parvo albo ; elytris multistriatis, striis tenue sulcatis, interstitiis modice convexis, in apice costulatis, singulatim rotundatis ; xC Bullelin entomologique. corpore infra nilido; femoribus posticis brevibus, crassis, — Long. 2 1/5 Mill; lat, 4 4/4 mill, Africa occ,, Old-Calabar, A D, Léséleuc missus. 2. CARYOPEMON QUADRIGUTTATUS, NOV. Sp, — Fuscus, tomentosus, capèle obscuro, postice cylindrice constricto, inter oculos lineis 2 nigris, anlennis versus apicem incrassalis nigris; prothorace lineis & nigris, lineisque $ fusco-luridis et sulcatis notato ; elytris fuscis, linca humerali lala, intus fusco nolala; corpore infra cinereo, in lateribus pectoris, Linea leucophæa ; femoribus posticis incrassatis, fusco-bimaculatis, tibiis posticis curvatis ; pygidio fulvo, vitla longitudinali nigra signaio. — Long. 41 mill.; lat. 3 1/4 mill, Ind. or., Cambodge. Cette espèce, qui fait partie du genre Caryopemon créé par M. Jekel, Insecta Saundersiana, Y, 1845, p. 25, se rapproche beaucoup des Pachy- mnerus, 3 PAGHYMERUS RUFICORNIS, NOV. Sp, — Supra griseus, infra albus nigroque maculatus ; capite nigricante, collo griseo ; antennis ferrugineis, articulis 7 et 9 infuscatis ; prothorace triangulari, longitudine bigibboso et anguste sulcalo, lincis duabus nigris signato, angulis posticis acutis ; sculello parvo, subquadrato, albo ; elytris subquadralis, truncatis, singu- latim lineis tribus nigro alboque interjectis ; pedibus K anticis ferrugineis, posticis griseis, femoribus crassis fusco variegalis ; in abdomine macula laterali et apicali nigra ; pygidio niveo, impressionibus 4 signato. — Long, 4 mill.; lat, 3 mill. Mexico, A D, G. Ott olim missus. — M. J. Lichtenstein adresse une note sur l’hétérogénie des Gyni- pides : On sait que depuis longtemps tous ceux qui s'occupent des métamor- phoses des insectes sont très-intrigués de trouver dans ces petits Hymé- noptères qui forment les galles sur les chênes, des genres composés d’in- dividus d’un seul sexe et à côté d’eux d’autres genres avec mâles et femelles. Voici qu'avec une grande patience et des expériences faites en liberté et en chambre parallèlement, M. le docteur Adler, de Schleswig, a trouvé Séances de l’année 1877. XCI que les genres agames, c’est-à-dire ceux où l’on ne connaissait que des femelles, ne sont qu’une forme transitoire, laquelle produit des galles toutes différentes de celles dont elle est sortie, et que de ces galles il sort des insectes à sexe séparé; et ce qui est très-intéressant, c'est que par leur taille et leur conformation (surtout pour l’aiguillon), ces deux formes successives et ailées du même insecte ne se ressemblent nullement et n’appartiennent même pas actuellement au même genre. Ainsi, par exemple, pour prendre l'espèce la plus commune, le Spathe- gaster baccarum, qui éclôt à présent des galles charnues, en grain de groseille blanche, sous les feuilles du chêne pubescent, présente des indi- vidus mâles et femelles avec une tarière assez courte. Ces insectes vont piquer les jeunes feuilles, et sous leur piqüre il se produit une galle toute différente de la leur, en forme de petite lentille : c’est celle du Neuroterus lenticularis. Dans ce genre, il n’y a que des insectes agames qui ont une très-longue tarière enroulée dans l'abdomen. Ils éclosent en hiver et vont pondre dans les bourgeons des chênes en märs el avril, et, sous cette piqûre, ce n’est plus la galle lenticulaire d'automne, c’est la galle en grain de groseille du printemps qui se reproduit et qui redonne le Spathegaster. Tout comme les insectes, les galles sont très-différentes : l’une, ronde, charnue, lisse ; l’autre, aplatie, hérissée de poils, tout à fait sèche quand l'insecte la perce. Le docteur Adler à pu arriver à prouver celte métamorphose pour les insectes suivants : Neuroterus fumipennis est la forme agame de Spathegaster albipes. — lenticularis d° — baccarum. — numismalis d° — vesicatrix. Dryophanta scutellaris d° Trigonaspis crustalis. — longiventris d° Spathegaster Taschenbergè, Aphilothrix radicis d° Andricus noduli, Je ne doute pas que bientôt on n'arrive à appliquer à chaque espèce agame la forme correspondante sexuée ; ce sera un grand pas en avant dans la découverte des mystères encore cachés des métamorphoses des insectes. XCII Bulletin entomologique. — M. H. Lucas donne une note relative à un insecte de l’ordre des Hyménoptères : Lorsqu'on examine la nidification du Pelopæus pensilis de Latreille, on remarque que le nid de cette espèce, établi sur les parties latérales des grosses pierres, rappelle beaucoup par sa forme celui du P. spirifeæ de Fabricius, que j'ai décrit et figuré, ainsi que la larve, dans mon Hist. des Anim. art, de l'Algérie, t, IIT, 273, pl. 14, fig. 10 (1849). Cette construc- tion, plus large que longue, rugueuse, est convexe et arrondie en dessus ; elle est très-résistante, et les matériaux employés pour l’établir consistent en une terre ferrugineuse qui doit avoir préalablement subi une certaine préparation de la part du constructeur. Rien à l'extérieur ne fait soup- çonner la présence des loges que renferme ce nid qui paraît très-grossier ; il en contient cinq, dont les parois sont unies, polies et tapissées par une étoffe membraniforme, soyeuse, lustrée, afin d'empêcher l'humidité et les éboulements ; ces loges sont grandes, profondes, et ont une posi- tion verticale ; elles sont rapprochées les unes des autres, séparées par des cloisons construites avec une terre pétrie, gâchée, formant un ciment très-dense et ayant une certaine épaisseur afin d'empêcher toute com- munication entre elles. Les larves que j'ai pu examiner sont contenues dans des cocons formés par une membrane d’une délicatesse extrême, transparente, d’un brun ferrugineux, mais qui acquiert une certaine consistance et devient papy- racée par la dessiccation. La larve du Pelopæus pensilis est longue de 16 millimètres et n’a pas moins de 4 millimètres 3/4 dans sa plus grande largeur. Elle est compléte- ment inerte, d’une mollesse extrême et entièrement d’un jaune clair assez vif, La tête, plus large que longue, présente de chaque côté et dans son milieu des points de forme arrondie qui indiquent la position que devront occuper, chez l’insecte parfait, les yeux et les ocelles, La lèvre supérieure, transversale, est légèrement échancrée dans son milieu. Les mandibules, robustes, sont d’un jaune clair avec leur extrémité noire et bidentée ; les autres parties de la bouche, peu développées, sont d’un blanc teinté de jaunâtre. Tout le thorax, finement strié, est fortement recourbé en des- sous et la tête repose sur les premiers segments abdominaux. L’abdomen, échancré et mamelonné sur les parties latérales, est strié comme le thorax ; il est arrondi, convexe en dessus et parcouru dans son milieu, ainsi que la région thoracique, par un sillon longitudinal sensiblement Séances de l’année 1877. XCIII L 1 accusé ; le dernier segment, en forme de mamelon, est étroit, court, et présente un pli transversal dans le milieu de son bord postérieur. Cette nidification, que je dois à l’obligeance de M. Dillon, a élé ren- contrée aux environs d’Alger. — M. Éd. Taton fait connaître la note qui suit : Je présente à la Société un Pélobate cultripède (Pelobales cultripes Cuv.), encore vivant, pris, près de Bordeaux, dans la dernière quinzaine d'avril, au moment où il se rendait à l’eau. Ge Batracien appartient à M. V. Collin de Plancy, qui l’a reçu lui-même de M. Fernand Lataste. Ce Pélobate a l'œil gauche entièrement perdu; le derme, ossifié à cet endroit chez cette espèce, est détruit entre le maxillo-jugal, le tympo- maléal et le rupéo-ptéréal (Dugès), et le muscle masséter lui-même est profondément rongé jusque dans l'intérieur de la bouche ; le palais n’est pas atteint dans le reste de son étendue. De plus, l'animal a une plaie à l'articulation de l’humérus et de l’omoplate. Est-ce un cas nouveau relalif à la Lucilia bufonivora ? C'est ce que la suile ou d’autres observations éclairciront. M. Maurice Girard demandait l'an dernier si cet insecte n’attaque point les espèces des genres Alytes, Bombinator, Pelobates, etc., aussi bien que celles du genre Bufo. Espé- rons que le problème sera bientôt résolu. L'observation rapportée par M. Maurice Girard, d’après M. Fernand Lataste, et consignée au Bulletin (séance du 13 décembre 1877), est anté- rieure au mois d'avril 1873; il s’agit, on s’en souvient, de la Rana viridis L. Au mois de septembre de l’année 1873, un de mes amis, M. Edmond Gallois, observa dans les environs de Charleville (Ardennes) un Bufo vulgaris dont les yeux et jusqu’au museau étaient rongés par des larves: celles-ci remplissaient même les cavités orbitaires. Il s’agit fort vraisemblablement de la Lucilia bufonivora. Contrairement à la supposition émise par M. Girard, je ne crois pas, d'accord avec M. V. Collin de Plancy, que la Lucilie en question soit exclusivement bufonivore. On ne l’a, jusqu’à présent, trouvée que sur le Bufo vulgaris ; voilà lout. « On devrait, disait M. V. Collin de Plancy à la dernière séance de la « Société zoologique de France, trouver plus de crapauds.atteints. Dans « les excursions que M. Latasle fait depuis cinq ou six ans, dans celles XCIV Bulletin entomologique. » « que j'ai faites avec lui depuis deux ans, dans celles que M. Éd. Talon « a exéculées, soit seul, soit avec nous, excursion à la suite desquelles « nous rapportions quelquefois une centaine de Batraciens, il ne nous a « pas été donné une seule fois de voir un crapaud rongé par des larves. « M. Desguez, lui-même, dans les mains duquel tant de Batraciens ont « passé, ne cite que trois cas, et encore ces observations, livrées à la « seule mémoire, sont-elles bien certaines ? » En résumé, de tous les faits énoncés, un seul est concluant au point de vue du Diptère qui nous occupe : c’est l'observation de M. Monaiez, qui seul a obtenu l’insecte parfait des larves vivant sur son crapaud. — M. Maurice Girard, à la suite des remarques de M. Éd. Taton, pré- sente la note suivante : La Société a déjà reçu plusieurs indications relatives aux Muscides des Batraciens. Ces faits sont plus anciens dans la science qu’on ne l’a d’abord pensé. Ainsi, avant la note des Mémoires de la Société zoologique et bota- nique de Vienne, qui est de 1865, des Mouches bufonivores ou ranivores ont été signalées en Australie comme trouvées fréquemment dans des Grenouilles, Les larves des Diptères élaient comme enchâssées dans la chair, le plus souvent derrière les tympans, parfois au nombre de trois ou quatre sur le même individu, s'étendant tout le long du dos jusqu’à l'anus. L’insecte parfait est une Mouche jaune, dont le type, conservé au Musée de Sydney, a servi à M. Mac Leay à établir le genre Batrachomyia; les larves sont jaunes. Il y a probablement plusieurs espèces de ce genre, attaquant divers Batraciens, tels que le Cystignathus Sydneyensis, qui est la plus petite Grenouille australienne, l'Uperoleia marmorata, le Hyla citropus ou Rainette à pattes jaunes. Un de ces Diptères est figuré à ses divers états avec le Cystignathe attaqué, dans le mémoire de M. Gérard Krefft, intitulé : Notes sur les métamorphoses d’un insecte Diptère du genre Batrachomyta, dont les larves sont parasites de diverses espèces de Grenouilles australiennes (Trans. of the entomol. Soc. of New South Wales, I, 2° partie, Sydney, 1864, p. 100, pl. 8). Il reste à décider une question très-importante pour tous les Diptères batrachophages : a-t-on affaire à des espèces très-diverses pondant dans des plaies préexistantes, comme cela arrive souvent pour les plaies de nos animaux domestiques, ou s'agit-il d'espèces spéciales, déposant leurs Séances de l’année 1877. XCV œufs sur des Batraciens vivants et sains, comme les Entomobies sur la peau des chenilles ? — M. le docteur Gobert ajoute, à l’occasion des Diplères vivant dans des animaux, qu’il a plusieurs fois observé, aux environs de Mont-de- Marsan, des Acridiens dans le corps desquels se trouvaient des larves qui lui ont donné des Phora à l’état parfait, — M. Maurice Girard communique la note qui suit : L'année derrière, à peu près à celte époque, j'ai appelé l'attention sur les érosions que présentaient les feuilles des marronniers d’Inde, dans Paris et ses environs immédiats. Le même fait se présente cette année, toutefois, à ce qu’il me semble, sur une moindre échelle. J'ai observé ces érosions des feuilles au Luxembourg, plus accusées encore au boulevard Saint-Germain, où bien des feuilles avaient le parenchyme enlevé par éraillures, à l’intérieur, les érosions allant parfois jusqu’au bord, Au carrefour de l'Observatoire les plus jeunes marronniers ont véritablement leurs feuilles en lambeaux. L'opinion qui a paru prévaloir l’année dernière à la Société est que le mal était dû à la gelée insolite avec neige persistante d'avril 1876, posté- rieure à l'épanouissement des bourgeons. Rien de pareil n’ayant eu lieu cette année, il faut admettre probablement, comme le pensait M. H, Lucas, l’action d’Acariens nocturnes sur les très-jeunes feuilles. Seance du 13 Juin 187%, Présidence de M. L. REICHE. 19 membres présents. MM. Edmond André, de Beaune, et Albert Fauvel, de Caen, assistent à la séance. ACYI Bulletin entomologique. M..L. Reiche, immédiatement après la lecture du procès-verbal, pro- nonce les paroles suivantes : J'ai la triste mission d'apprendre à la Société enlomologique de France le nouveau malheur qui vient de la frapper. Un de ses membres hono- raires les plus savants, Joseph-Étienne Giraud, qui appartenait à la Société depuis 1852, s’est éleint le 29 mai 1877, dans sa 69° année. Ses obsèques ont eu lieu le 31 mai; un certain nombre de membres de la Société y assistaient, et votre Président, au nom de ses confrères, a adressé les derniers adieux à l’homme de bien, au savant dont nous déplorons la perte. La Société décide que MM. L,. Fairmaire et le docteur Laboulbène seront chargés de donner pour les Annales une nolice sur la vie et les travaux entomologiques du docteur Giraud. Lectures. M. Buchanan White : Sur l’armure génitale chez diverses espèces du genre Zygæna et groupes voisins; mémoire accompagné de figures. — M. J.-M.-F, Bigot : Diplères nouveaux ou peu connus : 1° Curiæ Xylophagidarum et Stratiomydarum ; 2° Tribus Nemestrinidarum, et 3° Tribus Bombylidarum. Communications. M. H. Lucas fait connaître la note suivante : Aux renseignements donnés par M. L. Buquet, Ann. Soc. ent., Bullet., p. xzvir (4876), sur les œufs du Sécrnocera castanea Oli., opt ai les * quelques observations suivantes : Quand on examine les œufs de cette espèce conservés dans l'alcool, on remarque qu’ils ont un très-grand développement et on est surpris de la disproportion qui existe dans leur dimension. En effet, il y en a qui acquièrent en longueur 9 millimètres, d’autres mesurent à peine 5 millimètres, et l’on trouve toutes les grandeurs intermédiaires. Ces œufs, très-finement chagrinés, d’une résistance assez grande au toucher, présentent à l’un de leurs pôles une pelile dépression, et c’est dans cette concavité, protégée par une saillie circulaire ou péritrème, que sont placés les micropyles. On sait que l’on désigne sous ce nom des ouvertures Séances de l’année 1877. XCYII d’une petitesse extrème qui, d’après les observations faites par M. Rudolph Leuckart, sont destinées à servir .de passage aux spermatozoïdes. — M. James Thomson adresse la description d’une nouvelle espèce exo- tique de Coléoptères : PSALIDOGNATHUS DEYROLLEI Thomson, nov. sp.—Patria : Colombia.— d. Long. 54 mill., lat. 18 mil — Caput viridi-metallicum ; antennæ mandibulæque nigræ; prothorax viridi-metallicus ; scutellum obscurius ; elytra clare brunnea, usque ad medium viridi-metallico vibrantia ; ster- num sub-metlallicum ; pedes brunneo-obscuri, nitidi ; tibiæ anticæ in exca- vatione inferiori clare brunneo-pilosæ ; tarsi brunneo-obscuri. — $. Om- nino brunneo-nigra, nilida. Caput valde granulosum ; frons longitudin. sulcata, medio inermis, lateribus utrinque armata ; mandibulæ rugoso-punctatæ, intus ante me- dium valde dentatæ ; appendices jugulares sat conspicuæ, apice acutæ; antennæ quasi corporis longitudinis, scapo rugoso, artic. 8° rugosiusculo, grosse punctalo, arlic. 4-6 supra longitudin, valde canaliculatis, artic. ultimo appendiculato. Prothorax transversus, lateribus utrinque valde 3-spinosus, granulosus. Scutellum pauciter granulosum. Elytra granu- losa, humeris spinosa, longitudin. obsoleteque carinata, apice breviter bispinosa. S£ernum leviter punctatum. Abdomen quasi læve, apice pau- citer punctulatum. Pedes tenue punctati; {ibiæ anticæ medio dilatatæ, sublusque valde excavatæ ; tarsi postici elongati. — ©. Major, multo am- plior. Frons sicut apud G' medio inermis ; antennæ corporis dimidium paulo transeuntes, subspinosæ. Prothorax angulis posticis productis, acutis. Abdomen læve. Pedes tenue punctati. Ogs. Espèce remarquable, en ce sens qu’elle vient, pour ainsi dire, servir de transition entre les Psalidognathus qui sont revêtus de couleurs métalliques brillantes, et ceux dont la livrée est sombre. Voisine du P. limbatus Taschenb., en diffère par les caractères suivants : 4, 1° Téte et prothorax d'un vert métallique ; 2° antennes moins robustes, plus courtes, à articles 4-6 fortement canaliculés en dessus; 3° appendices jugulaires où crochets des joues plus développés; 4° élytres à reflets d’un vert métallique jusqu’au milieu de leur longueur ; @, 5° front inerme au milieu ; 6° antennes subépineuses ; 7° prothorax à angles postérieurs (1877) Bulletin vir. XGVIII Bulletin entomologique. avancés, aigus; 8° forme et coloration des femelles du P. mygaloides Thomson. Dédié à M. Henri Deyrolle. — M. A. Chevrolat communique les diagnoses de nouvelles espèces de Bruchides (suite) : L. PACHYMERUS DIMIDIATICORNIS, NOV, Sp. — Planus, rufo-fuscus ; capile rufo-ferrugineo, sat lato, subcylindrico; antennis in dimidio basali ferrugineo, sed in parte postica fuscis ; prothorace triangulari, costa media elevata, postice sulcata; scutello rotundato ; elytris planis, extus declivibus, striis angustis, intus minute punctalis, costula humeralè obsoleta ; corpore infra pedibusque ferrugineis ; abdominre pygidioque declivi subtomentosis. — Long. 3 3/4 mill.; lat. 2 2/3 mill, Bogola, ex itinere D. P. Lebas. 5. PACHYMERUS SCABRICOLLIS, NOV. Sp. — Griseo-luridus, tomentosus ; capite nigricante, collo griseo ; antennis fuscis, articulis duobus primis flavis; prolhorace in longitudine costato, tuberculis nonnullis fuscis notalo ; sculello parvo ; elytris angustissime strialis singulatim rotun- datis, macula magna humerali et tribus parvis nigris in medio, ad mar- ginem, maculaque laterali intermedia alba ; pedibus k anticis ferrugineis, posticis, corpore infra pygidioque cinereo-lomentosis ; metathorace nigro notato. — Long. 2 1/2 mill.; lat. 4 3/4 mill. Nova-Grenata (Carthagène), ex itinere D. P, Lebas. 6. CARYOBORUS GIGANTEUS, NOV. Sp. — Elongatus, parallelus, planus, supra obscura, infra cinereus ; oculis magnis reticulato-granosis, sub- contiguis, in intervallo longe conicis ; antennis fulvis, articulis 4-8 pla- nis, angulatis, dimidio corporis longitudine ; prothorace plano, minute punclulalo, marginibus reflexo, lateribus anticis obliquo, minutleque angulato ; scutello parvo, nigro nilido ; elytris longis, obtuse lruncatis, anguste strialo-punctatis ; pedibus quatuor anticis rufis, posticis cinereis, femoribus illis valde crassis, in margine inferiore cissis, libiis posticis arcuatis ; pygidio plano, rotundato, tenue marginalo, granuloso. & — Long. 27 mill.; lat, 8 mill, Bahia. Séances de l’année 1877. XCIX Cette grande espèce a été prise vivante à Rouen par M. E. Mocquerys, qui mé l’a généreusement offerté, 7. CARYOBORUS PRIOCERUS, NOV. Sp. — Ælongatus, angustus, murinus : antennis corporis longitudine, serratis ; oculis subcontiquis, emarginatis granulosis, inter illos carinula ; labro quadrato flavo ; prothorace sub- quadrato, plano, lateribus recto, supra sculellum producto et truncato, marginibus tenue reflexo atque sulcalo, angulis anticis rotundatis decli- vibus, posticis rectangulis, supra èrregulariter denseque punctato, punctis ocellatis ; scutello quadrato ; elytris singulatim rotundatis, novem striis æqualiter punclatis ; corpore infra pedibusque murinis, minutissime punc- tulatis, femoribus posticis incrassatis, ad basin infra dente minuto arma- lis, femoribus posticis curvatis ; pygidio rotundato, vix marginatlo coria- ceo. d, — Long. 10 mill.; lat. 5 mill, Caryoborus priocerus Dej., Cat., 3° éd., p. 255. Cayenna. À D. Gehin missus. La femelle n’est pas connue authentiquement, Ne serait-ce pas le G. bactris de Linné qui s’y rapporterait ? — M. Albert Fauvel fait connaître à la Société la découverte, aux environs d’Elbeuf, par MM. Levoiturier et Lancelevée, d’un grand nombre de Myrmedonia biluberculata Ch. Brisout, dont on ne connaissait encore que deux exemplaires, un des environs de Paris, pris par M. Bonnaire, et le type, provenant d’Espagne. Des délails complets sur cet insecte se trouvent dans la dernière livraison des Staphylinides de la Faune Gallo- Rhénane. Notre collègue signale aussi la Mayetia sphærifera prise en Gorse par M. Revelière, d’après les indications que ce savant collègue a adressées à M. Fauvel qui lui avait envoyé un dessin de l’insecte. On n’en connaissait que le type trouvé à la Massane par M. Valéry Mayet. — M. le docteur Régimbart signale quelques espèces de Coléoptères nouvelles ou peu connues pour la faune parisienne, qu’il a capturées avec M. E. Simon, du 7 au 20 mai dernier, dans la forêt de Fontainebbleau, Il cite spécialement : Choleva intermedia, Ammaæcius brevis, en fauchant ; Anthaxia sepul- chralis, indiquée vaguement par Lacordaire, prise en nombre dans les c Bulletin entomologique. poteaux et traverses d’une barrière faite avec les sommités d’un Abies ; Elater sanguineus, dans une souche pourrie de pin sylvestre; Elater bal- teatus, dans le tronc pourri d’un bouleau et dans un genévrier mort ; Elater Megerlei, dans un tronc de chêne, au milieu de la poussière de tan; Anchastus acuticornis , espèce fort rare qui n'avait été signalée que des Pyrénées, dans le bois mort d’un chêne, à Belle-Croix; Dasytes pilicornis, Julistus floralis, Bradybatus fascicularis, Callimus cyaneus, en fauchant sur les herbes pendant les intervalles de pluie. — M. Sédillot annonce qu’il ‘a pris également dans les mares de la même forêt les Hydroporus melanarius el obscurus, et, dans les parties plantées de pins, l'Eucinetus meridionalis. — M. le docteur AI. Laboulbène communique les remarques suivantes : M. C.-E, Leprieur a présenté à la Société, dans la séance du 9 mai dernier, des nymphes de Cigales de la Perse, envoyées par le docteur Tholozan, et trouvées près de Téhéran, au milieu des racines des vignes. M. Leprieur a fait remarquer qu’il n’a pas entendu dire que les Cigales à l’état de larve, de nymphe ou d’insecte parfait eussent jamais été nuisibles aux végétaux. Il n’est pas impossible cependant, dit M. Laboul- bène, que, dans leurs premiers étals, ces Hémiptères Homoptères, suçant la séve des plantes, ne puissent, par une trop grande multiplication, fatiguer les végétaux, les vignes en particulier. Elles y sont nombreuses dans le midi de la France, et sur les ceps ou les échalas j'ai trouvé fréquemment leur dépouille de nymphe. Du reste, Harris représente les œufs et la larve souterraine des Cigales, dans son ouvrage : Treatise on some of the Insecis injurious to vegeta- tion, pages 204 et suiv., fig. 86 et 87, publié à Boston en 18f2. J'ai aussi indiqué la plupart des faits relatifs au développement de nos Cigales indigènes dans le Dictionnaire encyclopédique des sciences médi- cales, t. XVII, p. 232-233, 1875. — M. Lethierry adresse, par l'entremise de M. Léveillé, les descrip- tions de cinq espèces nouvelles d'Hémiptères recueillies à Manille par M. Baer : 4, CoprosomA BAERI Leth.—Æqualiter longum ac latum ; capite latius- Séances de l’année 1877. CI culo, breve, obtusissimo, apice inter oculos latissime rolundato, dimidio thorace latitudine subæquale, oculis distincte transversis ; thorace pone verticent sinualo, pone oculos rotundato truncalo ; tibiis superne sulcatis. Æneum, nilidum, punclatum ; capite antice flavo ; thoracis margine laterali et antica lineaque subsuturali, necnon linea transversa ante api- cem, in medio interrupla, ad latera usque ad basim curvata, flavis ; sculello lateribus et apice late flavo-marginato, maculis duabus basalibus transversis ad humeros flavis ornato. Subtus nigrum, capile flavo, pros- terni et abdominis lateribus flavis, his irregulariler interne nigro inden- tatis ; antennis et pedibus flavis. — $. — Long. 5 mill. ONCOCEPHALUS PHILIPPINUS Lelh. — O0, annulipedi Stàl séméllimus ;: statura minore, articulo primo antennarum parte anteoculari capitis lon- giore, scutello fusco ad apicem flavo, hemelytris membranaque intus infus- calis differt; affinis etiam O. nigrispino Slàl ; statura multo minore, scu- tello ad apicem flavo, femoribusque poslicis flavis fusco tenuiler guttatis, ad apicem obscuris differt. — & — Long. 14 mill. 9 0 3. HypROESSA LEVEILLEI Leth. — Fusca, sericeo-pubescens ; capite triangulari, subtiliter canaliculato ; oculis prominentibus ; pronoto antice late flavo-limbato, angulis lateralibus prominentibus 3 hémelytris albis, fusco-lineatis, membrana fusca, poslice albo-limbata, in disco longitudi- nalibus maculis albis duabus ornata, una basali, altera ad apicem , an- ténnis et pedibus obscure ferrugineis, parte basali femorum pallida. — Long. 3 mill. L. NAUCORIS SEMINIGER Leth. — Ovalis in dorso convexiusculus ; griseo-ferrugineus, scutello et hemelytris nigris. Capite et pronoto ferru- gineis, drregulariter fusco-maculatis, præsertim in disco pronoti. Scu- tellum latius ac longius, apice oblusum, subtiliter sed crebre punctula- tum, totum nigrum. Hemelytris cum membrana fusco-nigris ad humeros flavo-limbatis, subtiliter el crebre punclulatis. Segmentorum apicibus connexæivi nigro-fasciatis. Sublus griseo-ferrugineus, ventre in medio longitudinaliler convexo, mesosterno carinato ; pedibus flavis, femoribus anticis validissime incrassatis. — Long. 7 1/2 mill. 5. SIGARA PROXIMA Leth, — Oblonga, fusca, subtus cum capite pedi- busque flavo-albida ; limbo angustissimo basali pronoti, scutello, limbo lato scutellari clavi, testaceo-flavescentibus. S, scutellari Stal sémillima (+) : de Bulletin entomologique. oblongior, statura dimidio minore coloreque supra obscuriore differer videtur. — Long. 3 mill. — M. J. Lichtenstein envoie les deux notes qui suivent : 1° Dans le genre Prosopis (Hyménoptères), j'ai pris, aux environs de Montpellier, huit exemplaires d’une espèce qui se distingue de toutes les autres par ses brillants dessins jaunes, et que je nomme : PROSOPIS SCUTATA. — Nigra, macula magna quadrala mesonoti, atque triangulo scutelli flavis, abdominis segmenta pilis aureis limbata, fascia prima inlerrupta, facie flava in mare et femina. Une grande tache jaune carrée sur le métathorax, suivie d’un triangle de mème couleur sur l’écusson, font aisément reconnaître celle espèce, les autres ayant le thorax noir. C’est aussi la seule dont les deux sexes aient la face toute jaune. Mes élevages m'ont donné cette année-ci quatre espèces de Prosopis dans les ronces et sarments secs. J’ai pu suivre la construction des cellules et constaler que c’est la mère qui forme d’avance la coque fine et trans- parente dans laquelle se développe la larve, absolument comme dans le genre Golletes. 2° Les galles de nos chênes méridionaux paraissent peu étudiées. J'en ai récolté un grand nombre et les ai mises en boîtes ; je ferai connaître les insectes au fur el à mesure de leurs éclosions. Des galles d’un rouge de cire à cacheter, fréquentes sur les feuilles du Quercus coccifera, où elles se développent ordinairement en bouquets à l'extrémité des rameaux en déformant le pétiole et la feuille elle-même, m’ont fourni en abondance un Cynipide non décrit, l’Andricus cocciferæ. Le rouge vif du thorax tranche avec les couleurs ordinairement plus ternes des Cynipides ; l'abdomen est d’un noir poli et brillant. A la même époque il y a sur le Quercus ilex des galles de même forme, disposées de même, mais vertes au lieu d'être rouges. Elles m'ont donné aussi un Cynipide non décrit qui sera l’Andricus ilicis. Il se distingue du premier par les couleurs plus sombres du thorax. Les galles verruqueuses, semblables à une toute petite lentile coupée en deux, feutrées à l’extérieur comme la feuille elle-même, ressortant par Séances de l’année 1877. CITE dessous et montrant au-dessus une petite cicatrice longitudinale par où linsecte doit sortir, sont communes sur le chêne vert à glands doux, Quercus ballota. Elles m'ont donné une jolie Gecydomyia rouge que j'ai soumise à l’étude de M. le docteur Fr. Lüw. — M. E. Simon fait connaître la note suivante : J'ai décrit dans le tome TI de mes Arachnides de France (p. 293), sous le nom Lycosa lutetiana, une espèce dont je ne connaissais alors qu'un exemplaire femelle trouvé à la Varenne-Saint-Hilaire, près Paris ; et j'ai donné dans les Bulletins de la Société entomologique, séance du 41 octobre 1876 (postérieurement à la publication de mon 3° volume), sous le nom de Lycosa figurata, la description d’une espèce du même groupe, d’après un seul mâle rapporté du Limousin par M, Henri d'Or« bigny. J'ai pu me procurer depuis quelques exemplaires de ces deux rares espèces, ce qui me permet de compléter leurs descriptions : 4. LYCOSA LUTETIANA E. Simon, Ar. Fr., ILE, p. 293 (1876).— &. Cépha- lothorax : long. 2,6 mill.; pattes : 4° p. 7 mill., 4"° p. 6,2 mill., 2° et 3° p. d,4 mill. — Yeux antérieurs égaux, assez resserrés, formant une ligne cour- bée en avant, plus large que la seconde. — Abdomen noirâtre, avec une bande longitudinale jaune clair formée de pubescence longue, large et un peu rhomboïdale en avant, rétrécie, moins distincte et coupée de traits foncés transverses en arrière. — Pattes fauve olivàtre obscur, légèrement rembrunies aux extrémités, non annelées; tibia 1 présentant une paire d’épines terminales et une paire d’épines médianes petites et écartées ; tibia 11 une paire d’épines terminales et une seule épine médiane; méta- tarses 1 et 11 deux paires d'épines et une seule épine terminale ; patella et tibia 1v plus courts que le céphalothorax, plus longs que le métatarse de la moitié de la patella — Patte-mâchoire fauve olivâtre, avec le tarse rembruni ; patella et tibia presque égaux en longueur et en épaisseur, d’un tiers seulement plus longs que larges ; tarse beaucoup plus long que le tibia, sensiblement plus large, ovale allongé, terminé en pointe sub- aiguë ayant au moins les deux tiers de la longueur du bulbe ; apophyse terminale du bulbe horizontale épaisse, très-rétrécie et un peu courbée en arrière au bord externe. ®. Céphalothorax brun olivâtre, presque glabre sur les côtés ; en dessus une large bande formée de pubescence blanchâtre longue et peu serrée, CIV Bulletin entomologique. assez étroite entre les yeux dorsaux, un peu élargie et anguleuse au delà, ensuite graduellement rétrécie et n’atteignant pas le bord postérieur. Une femelle adulte rencontrée à La Varenne ; une autre à la fin d’octobre dans un tas de détritus secs à Mennecy ; un mâle trouvé dans des détritus à Sos (Lot-et-Garonne) par M. Bauduer à la fin de l'automne 1876; enfin plusieurs exemplaires des deux sexes pris par moi en mai 4877 dans la forêt de Fontainebleau (rochers Canon, Belle-Croix, Franchard), dans les parties sèches, sous des mousses et des lichens reposant sur le sable. 9, LyCOsA FIGURATA E. Simon, Ann. Soc. ent. Fr., 14876, Bull., séance du 41 octobre. —9©. Céphalothorax et pattes presque glabres comme chez le mâle. — Yeux antérieurs formant une ligne presque droite, de même largeur que la seconde ; les médians un peu plus gros et un peu plus séparés ; intervalle des yeux médians de la première ligne à ceux de la seconde plus étroit que leur diamètre ; intervalle des yeux de la seconde ligne à peu près égal à leur rayon. — Abdomen gris cendré ; dans la pre- mière moilié une bande longitudinale plus foncée, assez étroite, lancéolée, tronquée en arrière, finement bordée de noir ; dans la seconde, deux séries latérales un peu convergentes de taches noirâtres peu régulières ; l’inter- valle des séries coupé de fines lignes blanches arquées en avant ; ventre gris noirâtre. — Plastron fauve-testacé lisse, presque glabre. — Chélicères noires, lisses à la base, faiblement striées à l'extrémité, ne présentant que des crins isolés, plus serrés à l'extrémité et du côlé interne. — Tibia 1 présentant en dessous deux paires d’épines el une épine terminale interne; tibia 11, deux épines au bord externe, une très-petite vers le milieu du bord interne et une terminale interne ; mélatarses 1 et 11, deux paires d’épines et trois épines terminales. — Épigyne petite, en plaque brun- rouge, rugueuse, marquée, près du pli épigastrique, d’une petite fossette beaucoup plus large que longue, cachée par les crins. La L. fasciata, découverte dans le Limousin par M. H. d’Orbigny, a été retrouvée par moi dans la forêt de Fontainebleau. Elle habite sous les mousses et les lichens dans les endroits sablonneux et très-secs. Les deux sexes sont adultes à la fin de mai. Membre recu. M. Dautzenberg, négociant, rue de l’Université, 213, qui s’occupe d’Entomologie générale; présenté par M. Jules Grouvelle. — Commissaires-rapporleurs : MM. L. Bedel el E. Simon. - Séances de l’année 1877. Cv Séance du 27 Juin 187%. Présidence de M. L. REICHE,. 20 membres présents. Communications. M. Reiche annonce à la Société qu’elle vient de subir une perte nouvelle. Ernest-Paul Cotty, membre depuis 1859, est décédé à Tours le 40 juin. M. Cotty, ancien officier comptable des subsistances militaires, a habité longtemps l'Algérie ; on lui doit la découverte de nombreuses espèces nouvelles de Goléoptères de notre colonie africaine, qu'il mettait généreusement à la disposition des travailleurs. — M. le Secrétaire fait également savoir que M. le docteur Titon, de Châlons-sur-Marne, qui à appartenu à la Société de 1852 à 1864, est décédé tout récemment. — M. L. Fairmaire communique les diagnoses de deux Lamellicornes australiens : 4° CORYNOPHYLLUS MELAS. — Long. 16 à 48 mill. — C. Fortumni sémil- limus, sed major, nigro fuscus, capile cornu acutlo àrmalo, prothorace elytrisque latioribus distinctus. (Goll. Mniszech et Godefroy.) 2° C. peBizis. — Long. 146 mill. — Oblongus, postice vix dilatatus, fuseus, nitidus, sublus cum antlennis rufo-castaneus et longe sat dense rufo-villosus ; capite punctato, coriaceo, inter oculos carina media trans- versim obluse angulala, antice subtruncalo, modice reflexo, antennarum clava apice haud latiore ; prothorace laxe punctulato, lateribus modice rotundato, antice haud angustiore, antice late fovealc ac fortiter punctato, margine antico medio obluse conico luberculato, angulis obtusis; scutello basi grosse punctato ; elytris valde lineato-foveolatis, dorso, basi præser- tim, bi- aut trisulcatis; pygidio convexo ; femoribas posticis fere lævibus. (Coll. Mniszech.) CyI Bulletin entomologique. — M. Chevrolat communique des diagnoses de nouvelles espèces de Bruchides (suile) : 8. CARYOBORUS LACERDÆ, nov. sp. —C. nucleorum Fab. vicinus. Elon- gatus, validus, cinereo lomentosus; capile convexo punctato, carina inter oculos, in vertice sulcalula, mandibulis nigris, nitidis ; oculis sejunctis, rolundatis granosis ; antennis nigro-cinereis, articulis k primis subro- tundatis, sequentibus angulalis ; prothorace transversim quadralo, plano sat dense punctato, marginibus tenue sulcalo atque marginato, antice lateribus rotundato, angulis posticis rectangulis, supra sculellum trun- calo, tenue carinato ; scutello rotundato, plano, postice fisso ; elytris sin- gulatim rotundatis, striis novem æqualiler punctlatis; femoribus posticis incrassalis, in margine inferiori serratis, dentibus duabus modice angu- latis, tibiis posticis valde arcuatis, dense punctatis, longissime unicari- nalis atque sulcatis ; corpore infra nigro, nitido, minute punclato ; pygi- dio obtuse subconico, marginato, dense rugoseque punctato, carinula api- cali notato. ®. — Long. 12 mill.; lat. 6 mill. Bahia. cette espèce est éclose de petils cocos gros comme une forte noisette aveline, oubliés dans une boîte chez M. de Lacerda, notre collègue. Elle m'a été offerte par M. J. Grouvelle, 9, CARYOBORUS LUTEOMARGINATUS, NOV. Sp. — Oblongus griseo-tomen- losus, elytris in sulura et in margine angusle flavis, singulatim extus rotundatis, striis novem æqualiter punctlatis, interstitiis punctulatis ; pal- pis nigris, labio rubido ; antennis nigris, cinereo indutis, art. duobus pri- mis rotundatis, 8-h elongatis, subclavatis, k-9 angulatis, ultimo apice truncato ; oculis lateralibus intus ad basin subapproæimalis, intervallo conico, postice rotunde constricto ; prothorace lurido, plano, minute sat crebre inæqualiterque punctato, pilis inclinatis vestito, marginibus anguste luteo, lateribus anticis oblique rotundato, angulis posticis rectangulis acutis, supra sculellum rotunde product ; scutello quadralo; corpore infra pedibusque cinereis ; femoribus posticis crassis, in margine inferiort luteis, tibiis poslicis valde arcuatis, longitudine unicostalis, pygidio an- guste rolundalo, cinereo nigricante, rugose punclalo, — Long. 10 mill.; lat. 5 4/2 mill. Venezuela, Caracas. Séances de l’année 1877. GVII — MM. Charles et Henri Brisout de Barneville annoncent qu’ils ont trouvé à Saint-Germain-en-Laye le Colon armipes Kraatz, que l’on n’avait encore signalé en France que des Pyrénées. Ils y ont aussi découvert, dans des bolets ligneux de peuplier, une nouvelle espèce de Rhopalodontus, à laquelle ils donnent le nom de R. populi et qui diffère du perforatus par sa ponctuation beaucoup plus fine et plus serrée, ainsi que par le mâle présentant un prothorax armé d@e deux dents obtuses ; le chaperon est relevé et orné de même de deux dents obtuses, un peu moins fortes que celles du prothorax, caractères analogues à ceux du mâle de l’Ennear- thron cernutum. — M. C.-E. Leprieur lit la note qui suit : Étudiant les Bläps de ma collection, récoltés la plupart en Algérie, j'ai été surpris de voir le prosternum offrir des différences de forme des plus variées, que les auteurs, sauf M. Mulsant, ont, presque tous, omis de signaler. Après avoir dépassé les hanches antérieures, cet organe se recourbe en décrivant un angle plus ou moins aigu et va se terminer au bord postérieur du prothorax : tantôt il se termine par une dilatation uni-tuberculée (mucronata) où trituberculée (Emondi, magica, etc.), tantôt la portion. médiane prend la forme d’une lame verticale très-saillante (superstitiosa). J'ai pu m'assurer que dans une même espèce ces formes diverses se présentaient identiques chez les deux sexes, Le genre Blaps étant d’une étude des plus ardues, la forme du pro- sternum pourra permettre de séparer facilement les unes des autres des espèces qu'aucun caractère saillant n’a pu, jusqu’à présent, faire distin- guer d’une manière cerlaine. — M. H. Lucas communique la note suivante relative à un insecte de l’ordre des Orthoptères : Le Labidoura riparia Pallas (gigantea Fabr.) est dispersé dans de nombreuses régions de l’Europe, surtout sur le rivage de la mer et des fleuves. Il se trouve en Sardaigne, en Italie, sur les bords des mers Médi- terranée et Adriatique ; il habite aussi le nord de l'Espagne, les environs de Bayonne, de Saint-Jean-de-Luz et de Biarritz. Les individus que je montre à la Sociélé ont élé rencontrés sous des pierres humides au Pouliguen (Loire-Inférieure). C’est la première fois que cette espèce est signalée comme habitant cette localité, Suivant les auteurs, elle serait cosmopolite et habiterait l'Afrique CYIII Bulletin entomologique. septentrionale et l'Égypte, l’île de Madère, la Cafrerie, le Mozambique, Ja Sibérie, la Perse, les Indes orientales et l'Amérique méridionale, particu- lièrement aux environs de Buenos-Aires. — M. J. Lichtenstein adresse la note qui suit : Les Pucerons des racines des céréales ayant attiré cette année-ci l'attention des agriculteurs, je me mets à les étudier. Le plus grand se rapporte au Coccus radicum-graminis Fonscolombe. II a été confondu avec plusieurs autres, et M. V. Signoret n’a pu lui assigner exactement sa place dans son grand travail sur les Coccides. Ayant découvert le mâle, qui est aplere, chose très-rare chez les Cochenilles et que je ne connais que chez un seul genre, Gossyparia, je crois pouvoir créer avec lui le genre Fonscolombia, et je nomme l'espèce Fonscolombia graminis ; son principal caractère sera : mâle aptère, à longs filets caudaux ; tandis que chez les Gossyparia le mâle, apière aussi, n’a pas de filels, M. Signoret l’a figuré comme nymphe, trompé par l'absence des ailes ; je suis, quant à moi, sûr de mon fait, j'ai vu l’accouplement. Le mâle de la Cochenille de l’orme, dont Latreille à parlé, s'applique à un autre insecte (Lecanium). Outre cette Cochenille, il y en a une autre dont je n’ai pas l’histoire complète : elle est toute ronde ou en boule un peu allongée, charnue, d’un blanc rosé saupoudré de blanc. C’est peut-être l’Aclerda subterra- nea de M. Signoret, mais elle est décrite sans pattes ni antennes, et la mienne en a qui, toutefois, sont tout à fait rudimentaires. Je trouve également aux racines de nos céréales, deux Aphidiens vrais du genre Schizoneura dont l’un est le Sch. venusta de Passerini et l’autre une espèce que je ne distingue pas du Sch. corni Fab. J'indique ce fait sans en déduire aujourd’hui aucune conséquence; il faut des études plus longues que celles que j'ai faites encore pour savoir si ce Schizoncura corni, si commun en été sur le cornouiller, passerait l'hiver aux racines des Graminées. Koch l’appelait déjà Schizoneura vagans, car en automne on la trouve partout et surtout dans les toiles d'araignées. Les Graminées m'offrent également un Pemphiqus : C’est celui que Passerini a nommé Pemphigus Boyeri, qui est très-probablement l'Aphis radicum de nos Annales de 1841. Voilà pour les Pucerons à forme ailée connue. Séances de l’année 1877. CIX Mais je trouve aussi trois espèces du genre Tychea à forme ailée inconnue ; ce sont : Tychea trivialis Passerini, insecte jaune; T. selariæ Pass., insecte blanc de nacre ; Tychea ? non décrite, insecte vert-pré. Enfin, il y a encore un petit Puceron, en forme de bourre allongée, blanc, à très-petites jambes noires et qui suinte une sécrétion cotonneuse : c’est l’Amycla fuscifrons de Koch, confondu bien à tort par Passerini avec le Pemphigus ci-dessus indiqué. La forme ailée n’était pas connue. J'ai pu l'obtenir par l'élevage en tube et je me trouve de nouveau en présence d’un insecte identique avec un Puceron aérien : celui des galles du lentisque, Aploneura lentisci de Passerini. Ce Puceron est le seul Aphidien qui porte ses ailes à plat comme les Phylloxériens, genres Vaccuna et Phylloxera. Gomme la forme ailée que j'ai obtenue de l’Amycla il a aussi ses ailes tout à fait à plat et croisées sur le dos, l’une sur l’autre, c’est réellement une Aploneura. — M. J. Künckel signale les dégâts causés aux bouchons, employés depuis longues années à la fermeture des bouteilles, par la chenille d’une Tinéite, l'OEnophila V-flava. I insiste particulièrement sur laltération des vins qui peut résulter de la perforation des bouchons. Après avoir cité les observations incomplètes de M. George Bedell, celles plus pré- cises de M. Stephens et de M. Reiche, il retrace en quelques mots lhis- loire des mœurs de l'OEnophila V-flava. 1 croit que la chenille attaque plus particulièrement les bouchons imprégnés de cire trop grasse. MM. Berce et Reiche font observer, à la suite de cette communication, que les bouchons non recouverts de cire sont également rongés par la chenille de cette Tinéite. Membres recus. 1° M. Charles-Auguste Bouthery, étudiant en médecine, lauréat de la Facullé, rue Monge, 41 (Entomologie générale, spécialement Coléoptères et Lépidoptères d'Europe), présenté par M. le docteur Régim- bart, — Commissaires-rapporteurs : MM. H. Lucas et Poujade. 9° M. Arthur Lelong, aumônier militaire, rue du Ruisselet, 4, à Reims (Marne) (Coléoptères d'Europe), présenté par MM. de Marseul et Lajoye. — Commissaires-rapporleurs : MM. J. Grouvelle et A. Léveillé. ex Bulletin entomologique. Séance du 14 Juillet 483%. Présidence de M. L. REICHE, 16 membres présents. Lectures. M. Leprieur lit une notice biographique sur Henri de Peyerim- hoff par M. l'abbé Umhang, directeur du collège libre de la Chapelle-sous- Rougemont (circonscriplion de Belfort). Notre collègue ajoute quelques mots à ce travail, qui est destiné à nos Annales, — M. Th. Goossens fait connaître un mémoire intitulé : Essai sur la formation de la chrysalide. Communications. M. L. Buquet annonce que la collection de Micro- lépidoptères léguée à la Société par M. H. de Peyerimhoff est arrivée à Paris, le 27 juin dernier, en bon état de conservation. Gette collection, composée d'environ 41,500 espèces, a été immédiatement déposée chez M. E.-L, Ragonot, qui la tient à la disposition de ceux de nos collègues qui voudraient l’étudier. — M. LI. Bedel remet quelques observations sur divers Carabiques d'Algérie, étudiés sur les types des auteurs : 4° Sphodrus Deneveui Frm. — M. L. Fairmaire a décrit celte espèce comme découverte «aux environs d’Alger » par M. Lallemant ; ce ren- seignement me semble douteux. M. le docteur H, Munier, qui l’a trouvé dans le petit Sahara, au Chott- el-Chergui, m'en a envoyé le mâle, inconnu jusqu'ici; contrairement aux suppositions de Schaufuss, il n’a pas les trochanters postérieurs acuminés, mais simples et obtus comme ceux de la femelle. Les tibias postérieurs sont droits dans les deux sexes. 2° Sphodrus crassicornis Frm. (sub Pristonychus), Nouv. Ent., II, 4877, p. 98, —S. complanatus Dej. — La diagnose de cette espèce a été publiée Séances de l’année 1877, €xI d’après un seul individu provenant non pas de Daya, comme le texte lin- dique, mais de Gollo, province de Constantine. Le type, que j'ai sous les yeux et qui appartient à notre collègue M. Lamey, est un insecte graissé {complanato nitidior, magis niger), dont les antennes, rabattues en arrière et vues en raccourci (antennis latioribus), doivent au premier coup d'œil paraître dilatées, sans qu’elles le soient réellement, En tenant compte de ces deux circonstances, on ne saurait contester l'identité des $S, crassi- cornis et complanutus. 3° Sphodrus atrocyaneus Frm., Ann. Soc. ent. Fr., 4859, p. 54, — S. barbarus Luc. (sub Préstonychus), Expl. Alg. (1847), p. 49.—Schaufuss a complétement méconnu cette espèce de M. Lucas, qu’il pense retrouver dans certaines variétés africaines de S. algirinus Gory, tandis qu’elle doit se ranger dans son groupe des Læmostenus et que l’atrocyaneus Frm. en est synonyme. Le S. barbarus Luc. est propre à la Sicile et aux côtes de Barbarie; il paraît se distinguer du S. venustus Clairv. par les côtés des méso- et métasternum imponctués. 4° Sphodrus oblongus * Luc. (sub Pristonychus). — L'insecte cité sous ce nom dans l’Exploration d'Algérie et le Catalogue de M. Reiche est une espèce bleue (algirinus Gory ou ferricola Herbst) et non point le S. oblongus Dej., tout à fait étranger à l'Afrique. 5° Omaseus distinctus Luc., Expl. Alg. (1847), p. 62, = Pæcilus mau- ritanicus Dej. (1828). — Gauthier des Cottes a, je ne sais sur quelle donnée, publié que l’'Omaseus distinctus était synonyme du Pterostichus anthracinus Ulig. On voit dans quelle erreur grossière il est tombé. — Le même membre signale également une erreur à rectifier dans le Bulletin de 4877, p. LxI : Le Staphylinide de la Rochelle signalé par lui, sous le nom d’Achentum striatum Latr., est le Scimbalium planicolle Er, — M. À. Léveillé donne la description d’une nouvelle espèce de Tros gositide : THYMALUS AUBEI, NOV. Sp. — Ovalis, curtus, conveæus, nitidus, piceus, CXII Bulletin entomologique. subæneus, ad marginem fulvus, subtus rufo-ferrugineus, pube supra erecta tenuique, sublus strata satisque rara, pallida vestilus, pedibus antennisque ferrugineis, prothorace dense subtiliterque punctulato, elytris irrequlariter, fortius ad latera, seriatim punctatis, margine subfoliaceo, apud dimidium angustato. — Long. 6 mill. Hab. Arménie : Batoum (coll. Aubé). Cette espèce diffère du TA. limbatus F. par sa forme plus ramassée, plus régulièrement arrondie latéralement, par sa ponctualion beaucoup plus fine et irrégulière, par la marge foliacée des élytres plus étroite, rétrécie vers le milieu par un léger renflement de l’élytre, et par son aspect luisant ; elle aurait plus d’affinité avec le Th. fulgidus Er., de l'Amérique du Nord, mais celui-ci est encore plus court, plus arrondi sur les côtés, avec le prothorax plus petit et plus atténué en avant. — Le même membre communique une note synonymique sur quelques espèces de Trogosilides : M. E. Reitter, dans sa Revision der Gattung Trogosita O1. (Temnochila Westw.), p. 32, Brünn, 1875, paraît n'avoir pas reconnu le Trogosita pini Brallé, des Canaries. Le T. meæicana Rt., auquel il le compare, n’apparlient pas au même groupe; il a le prosternum non marginé, tandis qu’il est fortement marginé dans le 7. péni Br. Selon loute pro- babilité, le T. pini f Rit. n’est qu’une simple variété du T. mexicana RU, si tant est qu’il en diffère. Je dois à l’obligeance de notre collègue M. Sédillot communication de l'espèce des Canaries ; elle ne diffère pas sensiblement de notre T. cæru- lea ; la ponctuation est un peu plus fine sur le prothorax et la tête, ce qui lui donne un aspect un peu huileux ; mais, dans une espèce aussi variable de forme et de coloration, cela ne saurait même suflire à établir une variété. Une autre erreur commise par le même auleur (Syslemalische Enthei- lung der Trogosilidæ, p. 36) prouve qu'il n’a eu sous les yeux ni la Leperina Signoreti Montr., ni même la description très-explicite qu’en donne Montrouzier (Ann. Soc. ent. Fr., 1860, p. 915), car il n'aurait jamais confondu cette espèce avec la L. lurbata Pascoe. La L. Signoreti a les élytres vert brillant, couvertes de pelites squamules régulièrement couchées, la L. turbata est noire et couverte de squamules de différentes Séances de l’annec 1877. €xIII longueurs et irrégulièrement placées, les plus longues réunies en groupes et dressées, ce qui donne à l’insecte quelque chose d’une Hispa; de plus les deux espèces n’ont pas la même patrie : la L, Signoreti est de Nou- velle-Calédonie, l’autre est d'Australie. Je dois ajouter que j'ai sous les yeux le type de Montrouzier (coll. Sédillot) et une Leperina turbata de Sydney, portant, de la main même de M. Reitter, le nom de Z, Signoreti Montr. La réunion que l’auteur a faite de ces deux espèces est donc nulle et non avenue. L'espèce de Pascoe reprend sa place au Catalogue. — M. Édouard Taton fait savoir que M. Félicien Lombard a pris aux environs du Raincy, le 27 mai dernier, le Stomodes gyrosicollis, espèce rare pour la faune parisienne, et que M. V. Collin de Plancy a trouvé dans le département du Nord la Mutèlla europæa, Hyménoptère signalé com- munémient dans le midi de la France ef exceplionnellement auprès de Paris. — M. James Thomson adresse la description d’un nouveau genre de Goliathites : : On sait que l’Heterorhina induta Schaum (Ann, Soc. ent. Fr., 18/44, p. 404) est identique à l’'H. natalensis Hope (Proc. Ent. Soc., 1841, p. 33). Or, Schaum (loc, cit., p. 405) s’est exprimé, au sujet de l’insecte en question, dans les termes suivants : « Ce n’est que provisoirement que j'ai placé celte espèce dans le genre Heterorhina, dont elle diffère par son sternum court, arrondi à l'extrémité, etc. » En effet, l’H. nala- lensis est pourvue d’une saillie mésosternale non longue, grêle et acuminée au bout, comme chez les autres espèces d’Hetcrorhina, mais bien courte et en pointe obtuse. Dès lors nous avons cru devoir en former un genre nouveau, qui nous parait prendre place auprès du genre Tmeso- rhina Westwood. Genus RACELOMA (nom propre) Thomson. — 4, Caput inerme. Cly- peus antice mediocriter sinuosus. Antennæ magnæ. Mentum subquadra- tum, antice lunatum. Maæillæ robustæ. Palpi sat validi. Profhorax sub- semicircularis, antice posticeque sinuatus, lateribus regulariter rotundatus. Scutellum magnum, triangulare. Elytra mediocriter elongata, amplia, depressiuscula, apice inermia, Mesosterni appendix brevis, apice obtusa, (1877) Bulletin ViIx. CXIV Bulletin entomologique. Tibiæ anticæ inermes, intermediæ posticæque Singulæ extus dentatæ. Tarsi graciles, postici paulo elongati. — ©. Paulo amplior ; tibiæ anticæ singulæ extus 3-dentatæ. Ogs. Assez voisin du genre Tamisoria Thomson (Bull. Soc. ent. Fr., n° 9, 21 mai 1877, p. 405) par son faciès, mais incontestablement plus rapproché du genre Tmesorhina, à raison de ses caractères. 11 se dis- tingue de ce dernier de la façon suivante : 4° forme plus courte, plus trapue ; 2° chaperon moins allongé, moins sinueux ou lunulé en avant ; 3° antennes et mâchoires plus fortes’; 4° prothorax sub-semicirculaire ; 9° saillie mésosternale construite sur un plan tout différent; 6° tibias antérieurs simples, non dentés chez le mâle. RAGELOMA NATALENSIS Hope, Proc. Ent. Soc., 1841, p. 33. — Syn.: H. induta Schaum, Ann. Soc. ent. Fr., 1844, p. 404, pl. 414, fig. 4 (9). — Patria : Natal. — Long. 17-18 mill.; lat. 8-9 mill. — Variabilissima. Supra vel viridis, vel purpurea, vel cyanea cum prothorace et elytris late- ribus largè roseo-marginatis ; nitida, ubique punctata. Subtus obscure viridis, aliquando cum abdomine nigro. Sternum confertim punctatum. Abdomen fere læve. Pedes sparsim punctati. — Spec. 3 G $ in mus. nostr. — M. A. Chevrolat communique les diagnoses de nouvelles espèces de Bruchides (suite) : 10. CARYOBORUS RUBIDUS, NOV. Sp. — Statura C. arthriticæ Ovalis, rubido-tomentosus ; capite rotundato, inter oculos carinato, antennis modice elongatis, art. À clavato, 2 basi nodoso, 8 paululum longiore ovali, 4-10 plants, subconicis, modicé angulatis, usque ad apicem latiusculis, ultimo oblongo ; oculis reticulato-granosis, nigris ; prothorace parvo, fere ogivali, in disco convexo, rugose atque irregulariter punctato, longitudine media subcostato, supra sculellum modice et rotunde protenso ; scutello parvo, quadrato, longitudine sulcato, postice semicircuiter elevato ; elytris singu- lalim rotundatis, nono striis inlus minute punctatis, stria sulurali usque ultra medium sulcata ; femoribus posticis incrassatis, in margine infe- riore versus apicem serratis spinaque acula armatis, tibiis posticis arcua- tis ; pygidio brevi, rotundato asperalo. — Long. 8 mill.; lat, 4 mill. Mexico : Tutla. À D. Boucard donatus. Séances de l’année 1877. - ‘ CXV 14. CARYOBORUS RECTICOLLIS, NOV. Sp. — Ovalis, cinereus ; capile oblongo, carinula brevi inter oculos, palpis et antcanis nigris, art. À cla- valo, 2-3 brevibus, fere æqualibus, subnodosis, sequentibus planis, latius- culis, angulatis, oculis nigris reticulato-granosis ; prothorace latiusculo, modice convexo, antice recto, laleribus anticis obliquo, dein ad basin recto, postice supra sculellum angulose protenso, sulco brevi signatlo, in disco poslico aliquot punctis impressis, angulis posticis acutis, divaricatis : scutello elongalo, subquadrato; elytris singulatim rotundatis, decem striis, minute et æqualiter punctalis ; femoribus crassis, strigalis, tébiis posticis valde arcuatis ; pygidio rotundato, piloso, longitudine costato, punctulato. — Long. 8 mill. ; lat. 4 1/2 mill. Venezuela : Caracas. A D. Langsberg missus. Séance du 25 Juillet 1877. Présidence de M. L. REICHE. 14 membres présents. M. Steinheil, de Munich, assiste à la séance. Lecture. M. L. Fairmaire adresse un mémoire intitulé : Synopsis des espèces australiennes des genres Curis et Neocuris, rénfermant la des- cription de plusieurs espèces nouvelles. Communications. M. James Thomson adresse la description d’un nou- veau genre de Cétonides : Genus BADIZOBLAX (nom propre) Thomson. — & Caput elongatum. Clypeus rostralus, apice marginatus et paulo sinualus. Oculi promi- nentes. Antennæ mediocres. Mentum subtrapezoïdale, antice angustius, Maæillæ sat longe pilosæ. Palpi breves, robusti, maxillares labialibus CXVI Bulletin entomologique. paulo longiores. Prothorax suboctogonus, marginatus, antice angustior et rectus, lateribus anticis attenualus, lateribus mediis latior, deinde grada- tm angustatus et rotundatus, postice medio sinuatus. Scutellum magnum, subtriangulare, apice rolundalum. Elytra mediocriter elongata, dorso pla- niuscula et utrinque longitudinaliter paulo fossulata, lateribus et postice dehiscentia ; apice singula valde dentala. Mesosterni appendix brevis, robusta, subtriangularis, antice latiora et recla. Pedes sat breves, robusti; postici cæteris paulo robustiores. Tibiæ omnes inermes. Tarsi robusti, subæquales. Q. Ignota. Ogs. Voisin du genre Heterophana, du groupe des 1schnostomites (Céto- nides), dont il se distingue facilement à raison des caractères que voici : 1° chaperon plus allongé, plus atténué en avant; 2° prothorax subocto- gone ; 3° écusson arrondi à l'extrémité ; 4° élytres bien plus fortement dentées à l'extrémité suturale ; 5° saillie mésosternale conStruite d’une façon différente ; 6° épimères mésothoraciques plus grands, vus d’en haut; 7° tibias antérieurs inermes ; 8° {arses plus robustes. BADIZOBLAX CERVINUS (Reiche, Mss.) Thomson. — Patria : Guinea. — Long. 15 mill.; lat. 8 mill — G. Supra ochraceo-brunneo-pubescens. Elytra vage et irregulariter nigro-maculata. Sternum medio nigrum, niti- dum, lateribus large ochraceo-brunneo-pubescens. Abdomen lateribus maculis 40 ejusdem coloris ornatum (2 anticis cæteris multo majoribus), medio nigrum, nitidum, et sparsim punctatum ; pygidium ochraceo- brunneo-pubescens., Pedes obscure brunnei, nitidi, valde punctati. T'arsi fere læves. Ogs. Nous avons conservé à cette intéressante espèce le nom inédit qu’elle portait dans la collection de Cétonides de notre honorable Président M. L, Reiche. — M. À. Sallé fait les deux communications qui suivent : 1° Je présente, de la part des docteurs Leconte et Horn, un volume de 455 pages, publié par eux dans les Proceedings of {he Amer. Philosophical Soc. of Philadelphia ; c’est un ouvrage très-remarquable, rempli de faits nouveaux sur la famille des Curculionides habitant la partie de l'Amérique située au nord du Méxique. 109 genres nouveaux sont caractérisés pour la première fois dans cet Séances de l’année 1877. CXVII ouvrage ; le nombre total des genres est de 270, et celui des espèces décrites de 922, dont 405 sont nouvelles ; 163 genres et 594 espèces appartiennent au versant de l’Atlantique ; 98 genres et 194 espèces au centre du continent, tandis que 118 genres et 255 espèces sont du versant du Pacifique. Ge travail renferme des vues philosophiques sur cette famille, une des plus anciennes. La classification suivie par nos collègues est celle exposée par M. le docteur Leconte dans l'American Naturalist en 1874. Le travail de M. le docteur Horn commence à la page 13 pour finir à la page 112; il est donc d'environ le quart du volume. Du reste le nom des auteurs se trouve au haut des pages. 2° Dans la Section brésilienne de l'Exposition du Centenaire à Philadel- phie, il y avait une belle collection de Coléoptères qui, probablement, appar- tenait à un Musée où à une Institution, ce que je n’ai pu savoir au juste; on y remarquait un superbe exemplaire de l'Hypocephalus armatus. Le docteur Leconte, ayant obtenu de la Comuiission brésilienne la permission de pouvoir étudier à loisir ce singulier insecte, en a fait une étude appro- fondie contenue dans la brochure que je dépose sur le bureau, et qu'il a publiée dans les Trans. of Amer, Ent. Soc., vol. V, novembre 1876, p. 209. D'après lui, ce n'est pas un Prionien, et il n'appartient à aucune des familles où Lont classé ceux qui s’en sont occupé : il représente un fragment d’une très-ancienne faune, comme il s’est efforcé de le démon- trer pour les Triclenotoma, Cupes et Rhysodes. — M. À. Chevrolat donne les diagnoses de deux Cureulionides nouveaux, propres à la Nouvelle-Calédonie : CONOPSIS, nov. gen. — Corps allongé ; prothorax (y compris la têle) conique ; élytres en forme de coin; trompe arquée, mince; antennes insé- rées au delà du milieu de la trompe; scape mince, limité aux yeux ; funi- cule de sept articles, les quatre premiers minces, allongés, le deuxième très-long, du double au moins du premier; massue ovalaire ; yeux à demi cachés sous le lobe du prothorax ; féfe convexe ; élytres voûtées sur le dos, avancées et arrondies sur chaque extrémité ; abdomen de cinq seg- ments, les deux pénultièmes plus étroits; pattes grêles, longues, les CXVIIL Bulletin entomologique. antérieures plus allongées que les autres; cuisses munies au sommet interne d’un éperon assez aigu. Le type est l'Orobitis ? gibbosa Montrouzier, Ann. Soc. ent. Fr., 1860, p. 892. — Cryptorkynchus, in Cat. Gemm. et Har., 8, p. 2571. 1. CONOPSIS DISPAR. — Nigro-piceus, capile prothoraceque confertim punctalis ; elytris punctato-striatis, rugulosis, dorso gibbosis; pedibus elongatis, femoribus omnibus calcaratis. — &,. Elytris in apice bispinosis. — 9. Elylris singulalim rotunde productis. — Long. 9-9 1/2 mill.; lat. k 1/2-5 mill. $ 2. CONOPSIS ? MACULIPES.— Brevis, conicus, Squamosus, piceo-rubidus, rostro ruge squamoso, apice glabro, antennis ferrugineis ; capite convexo, rufo, parce forlilerque punctalo ; prothorace antice altenualo atque rotunde producto, crebre, fortiler punctato, antice lateribus unidentato, sulco longitudinali, in disco minutius punctato ; scutello punctiformi ; elytris conicis, punclalo-strialis (punctis elongatis), tuberculis 4 anticis rufis, tuberculisque 4 infra, transversim dispositis, albis ; femoribus albo multi-annulatis, nec calcaratis. — Long. 7 mill.; Jat. 4 mill. Cet insecte constituera probablement un genre nouveau. — M. L. Reiche présente à la Société quelques exemplaires de Rosalia alpina provenant de Sicile et constituant une race particulière qui se dis- tingue par l’absence des rugosités ou petits tubercules noirs, brillants, qu’on remarque sur la base des élytres des Rosalia des Alpes et du Jura. Les individus de celte race ont été trouvés en assez grand nombre par M. Bellier de la Chavignerie, dans les souches cariées des hêtres, au som- met des monts Madonies, près de Palerme. — Le même membre dit que le Sphodroides Deneveui Fairm., que M. L. Bedel croit étranger au Tell Algérien, a été trouvé en mars près d'Alger par M. Solsky. — M. Edmond André, de Beaune, adresse les deux communications qui suivent : 1° Le 24 novembre 4875, M. L. Fairmaire a donné dans le Bulletin la description d’un Hyménoptère Chalcidite, parasite des larves du Fourmi- + Séances de l’année 1877. EXIX lion, sous le nom d’Hallichella myrmeleonis. Ayant eu dernièrement l'occasion de consulter les Ichneumonen der Forstinsecten de Ratzeburg, je crois y avoir rencontré l’indication de ce même parasite sous le nom d’Hylothorax Grafjit. La description de Ratzeburg s'applique en tout point à l’H. myrmeleonis Fairm., et, comme de plus les mœurs sont iden- tiques, la synonymie me paraît évidente. Cet insecte appartenant sans conteste au genre Haltichella de Spinola, je proposerai d'adopter la syno- nymie suivante : Haltichella myrmeleonis Vairm. (Ann. Soc. ent. Fr., 1875, Pull, p. GGiv). — Haltichella (Hylothorax) Graffit Ratz. (Ichn. Forst., 1844, p. 209). 2° Bien que beaucoup trop novice dans la science hyménoptérologique, je me décide cependant aujourd’hui à donner ici la description d’une petite espèce que j'ai. rencontrée assez abondamment à Beaune. Mais je ne le fais qu'après avoir pris l'avis des maîtres de la science, spéciale- ment de M. Mayr, de Vienne, et avoir acquis la conviction qu’elle est réellement nouvelle. Je n’en donne qu’un signalement succinct, réservant une description plus détaillée pour une étude sur sa victime, là Tréoza centranthi, que je soumettrai prochainement à la Société. ENcyrruS TRIOZÆ. — Niger. Capile punctato, nilido, obscure cæruleo; oculis nigris ; antennarum scapo valde compresso, foliaceo, nigro, nitido : funiculo 10-articulato, flavo, apice nigro; prothorace el mesotho- race obscure cæruleis, punctalis ; tibiis intermediis aculo dente «rmatis ; pedibus totis flavis ; als hyalinis, nervis obscuris ; ramo sligmatico lon- giore quam marginali, ramo humerali elongalo, terebra haud exserla ; abdomine cordiformi, brevi, nigro, nitido. — Long. 4 mill. Habitat in pupis T'riozæ centranthi Vallot. — M. Maurice Girard donne quelques indications relatives à la Dory- phore des pommes de terre (Leptinotarsa decemlineata Say) : M. Ch. Joly, mon collègue à la Société centrale ŒHorticulture, m'a communiqué une lettre du consul de France à Cologne (Prusse rhénane) annonçant l'invasion de ce Chrysomélien dans les champs de pommes de terre près de cette ville, à Mühlheim, et la destruction immédiate Cxx Bulletin entomotogique. de leur récolte, par ordre supérieur, au moyen du feu de sciure de bois pétrolée. M. Ém. Deyrolle a été informé que cela n’a pas suffi pour anéantir les nsectes, beaucoup de larves et de nymples enterrées à douze ou quinze centimètres ayant été protégées par la mauvaise conductibilité de la terre végétale, Il faudra donc, si le fléau nous arrive, retourner profondément le sol après combustion et employer les insecticides. Le sulfo-carbonate de potassium à forte dose paraît convenable à cet effet, car il ne laissera dans la terre qu’un sel favorable à la végétation. Il est bien à craindre, contrairement à l'opinion optimiste de M. Ém. Blanchard (Journal d'Agriculture de M. Barral, 15 février 1875), que l’insecte ne s’acclimate aisément en Europe, de même que notre Criocère de Pasperge et notre Galéruque de l’orme en Amérique. Des sujets vivants ont été trouvés l’année dernière en Hollande et sur les quais de Brême, où abordent beaucoup de navires d'Amérique. Le Chrysomélien des pommes de terre se propage par le vol et peut vivre non-seulement sur d’autres Solanées : tomate, aubergine, morélle, alkékenge, elc., mais encore sur les chardons, les choux, les avoines, etc. Il sera nécessaire d'employer contre lui les moyens de ramassage usilés dans le Midi contre le Négril des luzernes (Colaspidema atrum Oliv. ou barbarum Fabr.), nolamment l'appareil exposé en 4867 par M. Badoua, et consistant essen- üiellement en une large palette qui secoue les plantes basses,sans les briser, et fait tomber les Chrysoméliens, engourdis par la fraîcheur du matin, dans une boîle où on les recueille; l'appareil est promené dans les champs et le mouvement des roues est transmis à la palette mobile par une courroie ou une corde en huit. Après celte communication, plusieurs meiubres font remarquer qu’il peut y avoir queiques doutes sur la détermination de l’insecte signalé à - : e. > a A F SAR Mühlheim, car aucun type ni aucune description n’en ont été adressés à Paris. Séances de l’année 1877. CXXI Séance du $ Aoùt 18377. Présidence de M. L. REICHE. 16 membres présents. Décisions. Sur la proposition de M. le docteur AI. Laboulbène, la Société décide qu'un portrait lithographié accompagnera la notice nécrologique sur notre regretté membre honoraire Jules Giraud, — Un membre de la Sociélé compte participer aux dépenses pour une somme de cinquante francs. — La Société décide qué trois de nos anciens collègues, MM. Albanel, Dardoin et Gouley, mis en demeure par décision du 41 octobre 1876, el qui aujourd’hui doivent le montant de quatre et de six années de leur cotisation annuelle, seront rayés de la liste des membres comme n'ayant pas satisfait à leurs engagements. Lecture. M. Aug. Chevrolat dépose sur le bureau un travail contenant la description de seize espèces nouvelles de Curculionides du genre Arn- bates. Communications. M. Maurice Girard adresse [a note suivante : Quelques-uns de nos collègues ont émis des doutes lorsque, à la der- nière séance, J'ai eu l'honneur de faire part à la Société de la présence de la Doryphore des pommes de terre près de Cologne. La certitude est complète aujourd’hui, car M. Heuzé, envoyé par le Ministère de l’Agricul- ture, a rapporté des larves vivantes de ce Chrysomélien. Il est donc bien établi, contrairement aux assertions que j'ai combattues autrefois dans le journal La Nature (1875, 1° sem., p. 273), que cet insecte a pu être transporté par les navires et qu'il est capable de vivre chez nous. Il est par conséquent urgent que l'autorité soit réveillée d’une sécurité trom- peuse. Le maire de Mülheim avait parfaitement reconnu la Doryphore GXXII Bulletin entomologique. d'après un modèle en relief qu’on avait eu la bonne précaution d'envoyer aux maires de villages, et il a déclaré qu’elle était très-facile à distinguer des insectes nuisibles de son pays, dont aucun ne lui ressemble, — M. L. Reiche montre à la Société des exemplaires des Cerambyx intricatus Fairmaire et miles Bonelli, et fait remarquer qu’il n’y a pas d’analogie entre ces deux espèces, que le Catalogue de MM. Gemminger et Harold (p. 2802) confond, on ne sait d’après quelle autorité, malgré ja description suffisante de M. Fairmaire, complétée par M. Mulsant. A ce sujet, M. L. Reiche fait remarquer le sans-gêne de quelques ento- mologistes qui, pour réunir en une seule plusieurs espèces admises jusqu’à présent, se contentent d'écrire, par exemple : Brachinus imma- culicornis Dej. — B. græcus Dej., sans explication ! Il est évident que les corrections de cette nature ne sauraient faire loi et ne doivent être admises que sous bénéfice d'inventaire. Les auteurs qui se livrent aux recherches synonymiques ne sauraient être trop explicites s’ils veulent qu’on prenne leur travail au sérieux. — Le même membre donne la description d’une nouvelle espèce de Coléoptères de la famille des Longicornes : MOLORCHUS PLAGIATUS Reiche. — Léinearis, niger, nitidus ; palpis, mandibulis, antennis pedibusque fulvis ; elytris fuscis, plaga lata com- muni media albida; alis hyalinis. Antennæ graciles, in mare corpore dimidio longiores, in fæmina corpore breviores. Thorax basi strangu- latus, apice attenuatus, infra medium latior, profunde punctatus, tuberis nonnullis nilidis ornatus. Elytra thoracis longitudine sed dimidio latiora, divaricata, äâpice rotundata. Pedes basi pallidiores, genibus tibiisque fuscescentibus, femoribus valde clavatis. — Longit. 6 mill.; latit. 2 mill. Hab. Batoum in Rossia asiatica. Defunctus Montandon invenit. Cette espèce, voisine du Molorchus umbellatorum, en diffère par le premier article de ses antennes plus court, par la tache blanche de ses élytres en même temps plus courtes et plus larges, et par ses cuisses plus renflées, en massue. — M. Éd. Taton fait savoir que M. Félicien Lombard a trouvé récem- ment dans la futaie du Bas-Bréau (forêt de Fontainebleau) un mâle et Séances de L'année 1877. CXXIII une femelle de PEurythyrea micans, et que le même entomologiste aurait pris, il y a deux ans, dans la même forêt, près de Franchard, un indi- vidu de l’Ergates faber sur une büche de hêtre. — M. Poujade annonce qu'il a pris dans la forêt de Compiègne la Leplura rufipennis, qui n’a pas encore élé signalée comme propre à la faune parisienne et qu'il a capturé le Spondylis buprestoides dans la ville même de Compiègne. — M. Sallé fait observer que le Trogosita pini + Reitt., dont il a été question au Bullelin, p. exit, est synonyme du Trogosila metallica Per- cheron. — M. le docteur Puton adresse quelques notes relatives à la géographie entomologique : 1° Hémiptères : Podops curvidens Costa, trouvé à Avignon (M. Nicolas). Pulonia torrida S\àl : Espagne (M. Bolivar). Arocatus longiceps Sll : Naples (M. Emery). Lasiocoris princeps Dohrn : Sardaigne (D' Ferrari). Lasiocoris crassicornis Lucas : Grèce (M. Saunders). Tripelimorpha fenestrata Costa : Avignon (M. Nicolas). 2° Coléoptères : Cryplocephalus pistaciæ Suff, : Sainte-Baume, Corse. 9° Hyménoptères : Strongylognathus Huberi Forel : Saint-Sauveur (H. Pyreu). — M. J. Künckel donne quelques détails sur une Cochenille qui attaque, dans les serres du Muséum, les racines d’un palmier australien (Séforthia elegans), couvrant de la matière cireuse d'aspect lanugineux qu'elle sécrète les radicelles et même l’intérieur des pots. Un mémoire sur ce sujet, accompagné d’une planche, est destiné à la Société. CXXIV Bullrlin entomologique. — M. E.-L. Ragonot donne la description d’une nouvelle espèce de Microlépidoptères : DEPRESSARIA RUBROCILIELLA Rag. — Ales supérieures d’un ocracé pâle, marbrées el parsemées de couleur brun rougeâtre ; deux laches blanches cerclées de noirâtre el une tache notre sur le disque de l'aile; frange rougeûtre. — Envergure : 416 mill., £ 19 mill. Les ailes supérieures sont presque droites sur la côte, le bord externe un peu arrondi, surtout à l'angle anal. Elles sont d’un ocracé pâle, mar- brées et nuancées de brun roageâtre ; la base, séparée par une courte strie brunâtre, est plus claire. Au milieu de l'aile, en une ligne sur la nervure médiane, il y a deux points blancs cerclés de noiràtre, le premier très-distinet ; le deuxième, plus rapproché de la base de l'aile, est plus petit, et quelquefois presque imperceptible. Sur la même ligne, plus près de la base, il y a une petite tache noire. La frange est rougeûtre et il y a à la base une ligne brunâtre ; une ligne semblable précède l’extré- mité. En-dessous, les ailes supérieures sont d’un gris brunâtre luisant, avec les bords jaunâtres, sauf la frange qui est rougeàtre. Les ailes inférieures sont d’un gris jaunâtre, plus clair en dessus qu’en dessous, et la frange est plus pâle ; en-dessous, l’apex de Paile est un peu marbré de jaunâtre. Le corselet, la tête, les palpes et l’abdomen sont d’un ocracé pàle. Les palpes n’ont aucune tache foncée ; les écailles du deuxième article sont disposées en brosse. Les antennes sont d’un brun foncé; les pattes sont de la couleur du corps, saupoudrées d’atomes brunâtres par devant. L’abdomen, en dessous, porte, sur chacun des quatre avant-derniers segments, quatre petites taches noires en une ligne, mais souvent il en manque, et ces taches sont plus visibles chez la femelle. Gelte espèce est très-distincte et ne peut être confondue avec aucune autre; sa frange rougeàtre la distingue de suite de sa voisine, la seule autre espèce possédant ce caractère, la costosa Hw., qui est plus grande el d’une forme différente. La rubrociliella est voisine de l’assémilella et de la nanatella; elle se distingue facilement de la première par sa couleur plus rougeûtre, sa frange rougeûtre, par la présence des deux taches blanches ocellées et Séances de l'annre 1877. CXXY l’absence de taches noires précédant la frange, elc.; elle se différentie de la nanatella par sa couleur, ses ailes inférieures bien moins foncées, la présence des taches ocellées el la couleur des antennes. Cette nouvelle espèce, que je range après lassimilella, n'est pas rare sur les collines de Lardy, où je l'ai obtenue en battant les genévriers, à la fin de juin et au commencement d'août, l’année dernière el celte année-ci. — M. A. Chevrolat communique des diagnoses de nouvelles espèces de Bruchides (suite) : 12, SPERMOPHAGUS ANOSIGNATUS, NOV. Sp. — Ovalis, lurido-lomentosus ; capite turbinato, obscuro, palpis, antennis, tibiis tarsisque ferruginers ; pectore femoribusque posticis crassis, nigris ; prothorace villa media lata nigra 3. scutello parvo, angusto, albo; elytris singulatim rotundatis , anguste strialis, versus apicem albo-guttalis ; lateribus pectoris abdomi- neque rufis ; pygidio albo ad basin cum macula oblonga centrali nigra — Long. 5 mill.; lat. 2 2/3 mill. Brasilia : Rio-Janeiro. \ 13. SPERMOPHAGUS SERIEGUTTATUS, NOV. Sp. — Ovalis, fusco-griseus, tomentosus ; prothorace punctulato, gultulis plurimis albis, transversim dispositis ; scutello elongato, apice rotundato*; elytris singulalim rolun- datis, anguste striatis, nter strias Serialim albo guilalis ; pygidio coria- ceo, marginibus reflexo; antennis modice crassiusculis, sal longis, rufis. — Long. 3 1/2 mill.; lat. 2 4/2 mill. Venezuela (vallée d’Aragua). A. D. Hornbeck acceptus. A4. SPERMOPHAGUS ALBOVITTATUS, NOV. Sp. — Ovalis, convexiusculus, cinereo-lomentosus ; capile inter oculos carinato, palpis antennisque rubi- dis, vel ferruginceis ; prothorace pilis brevibus incumbentibus leclo; scu- tello elongato, albido ; elytris singulatim rolundalis, anguste strialis, alterne costatis, leucophæo linealis ; corpore infra rubido, lenue albo vil- loso : lateribus abdominis seriebus duabus guttulis albis ; pygidio cigereo vage punctato. — Long.4 mil; lat. 2 mil. Nova-Grenala : Bogota. CXXVI Bullelin entomologique. Séance du 22 Août 1873. Présidence de M. L. REICHE. 18 membres présents. MM. Demaison, de Reims, Mariano de la Paz Graëlls, de Madrid, Manuel Paulino d’Oliveira, de Coïmbre, Ch. Royer, de Langres, membres de la Société, et Louis Piré, professeur à l’Athénée de Bruxelles, assistent à la séance. Décision. Sur la proposition de M. L. Buquet, la Société décide, con- formément à l’article 44 de son Règlement, que quatre de nos anciens collègues, MM. Nadar, Seize, Socard et Taczanoswski, qui, malgré les réclamations réitérées du Trésorier, se sont refusés à solder le montant de leurs cotisations, s’élevant à quatre et six années, seront rayés de la liste des membres comme n'ayant pas satisfait à leurs engagements. Lecture. M. Bourgeois, de Rouen, adresse la description d'espèces nou- velles de Lycides exotiques. Communications. M. Ernest.Olivier envoie pour l’album de la Société la photographie de son grand-père, le célèbre entomologiste Olivier. — M. Graëlls, après avoir exprimé le plaisir qu’il éprouve à se trouver au milieu de ses collègues, en même temps que le regret qu'il ressent en ne voyant plus parmi eux tant de savants entomologisies morts depuis l'époque de sa nomination, remontant presque à la fondation de la Société, donne des détails sur le Congrès international tenu récemment en Suisse, à Lausanne, dans le but d'étudier les moyens propres à dimi- nuer les dégâts causés par le Phylloæera vastatrix. Dans ce Congrès, Séances de l’année 1877. CGXXVII l'entomologie était représentée par des naturalistes de divers pays : MM. Lichtenstein et Planchon pour la France, Neerlinger pour l’Alle- magne, Targioni-Tozzetti pour l'Italie, d'Oliveira pour le Portugal, et Graëlls pour l'Espagne. On s'y est occupé du Phylloxère sous les diffé- rents points de vue scientifique, agronomique et législatif, C’est sur des bases purement entomologiques que les mesures à prendre en commun par les divers gouvernements de l’Europe ont été indiquées. M. Paulino d’Oliveira ajoute quelques mots à la suite de cette commu- nication. — M. Maurice Girard adresse de Saint-Aubin-sur-Mer (Calvados) la communication suivante : J'ai reçu une lettre de Londres, datée du 41 août 1877, de notre collègue M. Andrew Murray, où il m’annonçait qu'il revenait ce jour même de Liverpool, où il avait été envoyé par le Gouvernement, à l’occa- sion de lapparition de la Doryphore des pommes de terre. L’insecte n'avait pas fait de ravages. M. Murray dit qu’on n’a recueilli que deux individus isolés. L'examen de ce savant coléoptériste rend certaine l’ar- rivée de l'espèce en Angleterre, comme en Allemagne, ainsi que je l’ai précédemment annoncé à la Société. Il est donc urgent de renoncer à cette sécurité trompeuse, due aux assertions optimistes énoncées à la Société centrale d'Agriculture, que l'insecte était d’une introduction presque impossible et ne pourrait s’acclimater en Europe. Il faut que tous les maires de village soient prévenus et reçoivent une notice accom- pagnée de figures. — M. Aug, Chevrolat, au sujet d’une communication présentée dans la dernière séance par M. Édouard Taton, fait observer qu’il serait nécessaire de s'assurer d’une manière positive de la détermination spécifique de l'Eurythyrea, indiquée comme trouvée dans la forêt de Fontainebleau, car jusqu'ici on n’y a jamais signalé VE. micans. 1 s’agit probablement de l'E. carniolica, qui a été prise plusieurs fois dans cette localité, tandis que l’autre espèce semble ne se rencontrer que plus au Midi. — M. L. Reiche fait passer sous les yeux des membres de la Société CXXVIII Bulletin entomologique. des exemplaires des Agapanthia asphodeli Lalreille el acutipennis Mul- sant, et fait remarquer que rien n’aulorisait MM. Harold et Gemminger à réunir ces deux espèces en une seule, l’asphodeli. La forme allongée, cylindrique, et les élytres acuminées signalées par M. Mulsant distinguent parfaitement l’'acutipennis de sa congénère. Les deux spécimens que je montre, dit M. Reiche, sont les types ayant servi à la description de M. Mulsant; ils ont été trouvés près de Béziers par notre honoré confrère M. Petri Pellet. — M. Paulino d’Oliveira indique plusieurs nouvelles espèces de Coléo- ptères propres au Portugal, qu’il se propose de décrire prochainement ; il cite particulièrement une espèce de Vesperus qui est entièrement noire. — M. L. Fairmaire communique les diagnoses de plusieurs Coléoptères nouveaux du genre Cryptodus : Antennæ 9-ariculatæ. Mentum emarginatum. 1, CRYPTODUS OBLONGOPORUS. — Long. 44 mil — Convexiusculus, brunneus, sat nitidus, capite antice fere recto, margine: reflexo, sumimo Leviter impresso et obsolete bituberculato, prothorace lateribus rotundato, grosse punctalo, vage canaliculalo, elytris utrinque leviler tricostatis, in- lervallis punctis grossis ocellatis, sæpe oblongis impressis. Queen’s Land (coll. Mniszech). 2. C. NEUTER. — Long. 18 mill, — Fuscus, modice nitidus, capite an- tice arcuato, summo obsolele impresso, lateribus impressions lransversim obsolete elevatis, prothorace ,antice vix angustato, dense æqualiter punc- lalo, medio obsoletissime lineato, elytris similiter costulatis, intervallis dense ocellato-punctatis, prosterno postice transversim valde carinato. Peak-Downs (coll. Godefroy). 3. C. DIFFINIS. — Long. 15 mill -— C. creberrimo affinis et colora- tione et sculptura, sed minor, capite minus fortiter ruguloso, antennarum arliculo primo fere triangulari, elylris magis regulariler ocellato-punc- latis, punctis minus densatis, angulo suturali magis obtuso. Australie (coll. Mniszech). Séances de l’année 1877, CXXIX h. GC. COsTULIPENNIS. — Long. 146 à 18 mill. — C. varioloso sémailli- mus, sed paulo brevior, capite quadrato, prothorace breviore, elytris sutu- raque magis acute costatis, punctatis, subrugulosis, prosterno antice leviter concavo. Australie (coll. Mniszech). 5. C. CREBERRIMUS. — Long. 16 à 17 mill. — Parallelus planiusculus, fuscus parum nitidus, capile parum reflexo, bituberculato, prothorace densissime fortiter punctato, medio obsolele lineato, elytris similiter cos- tatis, intervallis seriatim punctato-foveolatis, prosterno lato, antice fere arcuato. Sidney (coll. Godeffroy). 6. C. PLATESSA. — Long. 49 à 21 mill. — Parallelus, planatus, fusco- niger, nitidus, capite vix reflexo, summo obsolete impresso et obsoletius bituberoso, prothorace punctis grossis haud contiquis sat dense impresso, medio obsolete lineato, elytris similiter costulatis, intervallis punctis grossis ovalibus seriatim dispositis ; proslerno obtuso, transversim con- cavo. Gayndah, Peak-Downs (coll. Godeffroy). 7. C. ROTUNDICOLLIS. — Long. 16 à 17 mill. — Oblongus, nigro fus- cus, nitidus, capite parvo, leviter reflexo, summo obsolete impresso, obso- leto tuberoso, prothorace lateribus rotunduto, grosse punctato, medio lineato, elytris similiter costulatis, intervallis intus ovato-ocellato-punc- tatis, prosterno lalo, subogivali. Peak-Downs (coll. Godefroy). 8. C. DECIPIENS. — Long. 16 mil. — C. piceo sat affinis, sed magis elongatus, magis depressus, elytris longioribus. Peak-Downs (coll. Godefroy). 9. G. FRATERNUS. — Long. 20 mill. — GC. cycnorum valde affinis, sed colore obscuriore et antennis 10-articulatis distinctus ; capite evidentius bituberculato, prothorace scutelloque magis punctatis et elytrorum inter- vallis dense punctatis. Cleveland-Bay (coll. Mniszech). 40. C. cYCNORUM, — Long. 20 mill. — C. Tasmaniano persèmilis, sed (1877) Bulletin 1x. CXXX Bulletin entomologique. antennis 9-articulatis, colore fusco castaneo, capite paulo minore, obsolete bituberoso, prothorace grossius ac minus dense punctalo, elytris punctis grossis ocellatis fere ovatis distinctus. Swan-River (coll. Mniszech). — M. le docteur Al. Laboulbène écrit de Bar-sur-Seine, où il est en ce moment avec nos collègues MM. le docteur Cartereau et L. Fairmaire : Nous avons trouvé ces jours-ci une intéressante espèce de Tenthrédine (Hyménoptères) à l’état de larve dans l’Arundo phragmites Linné. C’est le Taxonus agilis Klug, que M. Fairmaire avait pris déjà sur la même plante, mais que M. Cartereau n’avait jamais rencontré. La larve, près de se métamorphoser, est d’un brun olivâtre en dessus avec les intersections segmentaires noirâtres el blanc jaunâtre ou grisâtre en dessous. Elle forme une coque soyeuse, fine, dans la tige du roseau, — M, le docteur A. Puton adresse les notes suivantes : 4° J'ai publié, pl. 4, fig. 4 et 5 (1873) de nos Annales, les dessins de Fieber de deux espèces rares d’Hémiptères, les Isometopus alienus Fieb. et intrusus H. S. J'ai eu récemment (4 août) le plaisir de trouver sur un vieux pommier quatre Isometopus, deux mâles et deux femelles; les mâles sont conformes au dessin et à la description de l’intrusus, et les femelles se rapportent à l’alienus. Bien que je n’aie pas été témoin de leur accou- plement, il n’y a pas le moindre doute que les deux sexes appartiennent à la même espèce ; d’ailleurs Fieber lui-même n’a connu que le mâle de l’intrusus et la femelle de l’alienus. 11 faut donc les réunir. C'était la première fois que je prenais cet insecte, et bien que j'aie trouvé deux mäles et deux femelles, ce dernier sexe paraît le plus com- mun, car M. Rey m'en a envoyé huit exemplaires tous femelles, et M. Bellevoye m'en a également donné deux femelles, prises, à Metz, aussi sur un vieux pommier. 2° Dernièrement, en battant de jeunes pins sylvestres dans le voisinage d’une fourmilière, il était tombé dans mon parapluie une foule de Formica congerens et avec elles un assez grand nombre de Pilophorus cinnamo- plerus Kb.; mais cet Hémiptère avait avec les fourmis une telle analogie de taille, de démarche et de couleurs, qu’il fallait beaucoup d'attention pour ne pas les confondre. Séances de l’année 1877. CXXXI C’est un nouvel exemple de mimique à signaler. Il esl à remarquer que plus loin, les Fourmis ayant disparu sur les pins, je n’y ai plus rencontré de Pilophorus. Une autre espèce du même genre, le P. clavatus, imite d'autres espèces de Fourmis, les F. cinerea et cunicularia. 3° On a déjà indiqué l'Orobitis cyaneus comme vivant sur les Vzola : je puis confirmer cette indication, car ces jours derniers, en récoltant des graines de Viola palustris pour notre collègue M. de Sauley, j'ai trouvé deux capsules renfermant chacune un Orobitis qui paraissait y avoir accompli sa transformation, un grand nombre de graines étant mangées. — M. Graëlls présente la note suivante sur la Saturnia Isubellæ : Rambur, se basant sur ce que, dans ses voyages en Espagne, il n’avait jamais rencontré la Saturnia Tsabellæ, ainsi que sur le faciès exotique de cet insecte, a écrit que les exemplaires qui figuraient dans les collections ne devaient pas provenir d'Europe, mais bien de l'Amérique, et cette opi- nion a été partagée par plusieurs entomologisies. D’autres exemples cependant de formes animales ne paraissant pas européennes se ren- contrent en Espagne ; on peut, en effet, citer parmi elles le Magot, une espèce d'Herpestes, le Caméléon, un Amphisbène, un Coléoptère (Megace- phala euphratica), etc.; dès lors rien d’impossible à ce qu'il er soit de même pour un Lépidoptère, Quoi qu’il en soit, c’est dans des bois de pins de la Cordillière de Gua- darrama, près de Madrid, que, mis en éveil par mon chien Lenu en arrêt à la vue d’un papillon fixé au tronc d’un pin gisant sur le sol, je pris pour la première fois la Saturnia Isabellæ. Je ne doutai pas un instant que j'eusse découvert une Saturnie nouvelle se rapportant au groupe de Ja Luna , el j’adressai peu de temps après à Feisthamel l'insecte typique lui-même, ainsi que sa description et sa figure qui parurent dans nos Annales (1850, p. 241, et pl. 8). Toutefois Feisthamel retrancha de mon dessin les feuilles de pin sur lesquelles j'avais placé la chenille et il me pria de ne pas faire savoir de quel végétal elle se nourrissait, Cela explique comment on est resté dans le doute sur l'habitat de cette che- nille, quoique je me sois empressé de le faire connaître à tous les ento- mologisies qui me l’ont demandé. Je puis affirmer que ma Saturnia Isabellæ est un insecte espagnol trouvé par moi dans les forêts de Pinus sylvestris de la Cordillière de CXXXII Bulletin entomologique. Guadarrama, et, depuis, par un autre entomologiste, dans l’Aragon. Le papillon n’est pas très-rare non plus, au mois de mai, à La Granja, à l'Escorial et Cuença. Les chenilles se trouvent en juillet ; elles sont assez communes, Car j'ai pu en recueillir par douzaines, mais leur élevage est difficile. Depuis la mort de Feisthamel, auquel j'avais adressé un grand nombre d'individus de cette Saturnie qu’il a répandue dans les collections, un ancien préparaleur du Musée dé Madrid, qui m'avait aidé dans mes recherches, en élève chaque année les chenilles el expédie les papillons à un naturaliste autrichien qui semble en avoir le monopole. En terminant je ferai remarquer que j'ai fait connaître les deux sexes de l’insecte parfait de la Saturnia Isabellæ, de même que sa chenille et sa chrysalide, il y a près de trente ans, dans nos Annales, plus récem- ment dans les Mémoires de l’Académie de Madrid, et enfin en 1859 dans la série zoologique de la grande publication de la Carte géologique d’Es- pague. C’est d’après ces documents que M. Millière a publié la notice qu'il a consacrée à ce Lépidoptère. M. Émile Deyrolle, à la suite de cette communication, présente quelques remarques géographiques sur les quatre espèces de Saturnia qui consti- tuent le groupe auquel se rapporte l’fsabellæ. T1 montre que chacune de ces espèces appartient à l’une des parties du monde : en Europe, Isa- bellæ, qui habite l'Espagne ; en Asie, Selene, propre aux Indes-Orien- tales; en Afrique, Cometes, si commune à Madagascar ; en Amérique, Luna, répandue dans les régions méridionales. — M. J. Bigot adresse, de Quincy, la note qui suit : J'ai publié (Ann. Soc. ent Fr., 1877, Bull., p. xxvi), sous les dénomina- tions de Carlottæmyia maærens, un genre et une espèce de Diptère du Mexique. Or, d’après une obligeante lettre de M. le baron von Osten- Sacken, je dois présentement rectifier une grave erreur, que j'aurais peut-ête évitée, si j'avais alors possédé son excellent travail sur les Ortalidies et Téphritidies de l'Amérique septentrionale (4° vol.); mes dits genre et espèce ne sont autres que la Déacrita costalis Gerstäcker, également mexicaine, antérieurement publiée. On doit donc considérer désormais ma diagnose comme non avenue. Séances de l’année 1877. GXXx11i Séance du 12 Septembre 4877. Présidence de M. L. REICHE. 19 membres présents. Communications. M. le docteur Régimbart adresse la description d’une nouvelle espèce d'Hydrocanthares : HYDROPORUS DUODECIMMACULATUS Régimb., nov. sp. —H. 142-pustulato valde affinis ; paulo magis depressus, sublus fusco-niger cum abdomine late ad basin, anguste ad latera et anum testaceo; elylr'orum maculis sæpe latissimis et irregqularibus, sæpe minimis ac nonnunquam omnino obso- letis; capite circa oculos nigro notato, pedibus rufo-testaceis, posticis infuscutis. Prothoracis lateribus magis rotundalis, paulo post medium latioribus, cum angulis posticis obtusis. Mas nitidus; femina sericeo- obscurior. — Long. 6 mill.; lat. 3 mill. Algiria, Corsica, Sardinia. Diffère de l'H. 12-pustulatus par sa forme un peu plus déprimée, par les bords latéraux du corselet un peu plus arrondis, nullement redressés à la base, de sorte que les angles postérieurs sont obtus et un peu émoussés au lieu d’être droits ; de plus, la plus grande largeur du cor- selet se trouve, non pas au milieu, mais un peu après le milieu, et l'angle thoraco-élytral est plus profond. Les yeux sont largement entourés de noir. En dessous, la couleur, au lieu d’être testacée, est d’un brun noir, avec l'abdomen largement jaune à la base, étroitement sur les côtés et sur le dernier segment; il n’y a que les individus immatures qui soient testacés en dessous; les pattes sont rousstres : les postérieures plus foncées. Les taches des élytres varient considérablement : ordinairement très-petites chez les individus d'Algérie, elles sont souvent au contraire très-grandes et irrégulières chez ceux de Corse ; souvent aussi il peut en manquer un certain nombre, et je possède même un individu de Corse entièrement noir. Les mâies sont assez brillants ; les femelles, surtout en Corse et en Sardaigne, sont males, comme soyeuses et irisées. CXXXIV Bulletin eéntomologique. Je dois la connaissance de cette espèce à la générosité de MM. Leprieur et Mabille, qui en ont rapporté un certain nombre, l'un d'Algérie (Bone), l’autre de Corse. Aubé, qui en avait vu trois individus de Sardaigne, en donne une description identique, mais n'ose pas en faire une espèce, Pour moi, sur un grand nombre d'individus que j'ai eus sous les yeux, je n'ai jamais trouvé de passage avec le 12-pustulatus, ce qui me fait regarder cette espèce comme distincte. — M. Aug. Chevrolat dépose sur le bureau des diagnoses de nouvelles espèces de Bruchides (suite et fin) : 15. SPERMOPHAGUS PLANIFEMUR, NOV. Sp. —Ovalis, plantusculus, rubi- dus, tomentosus, flarus ; capite convexo, pallide rubro, minutissime dense- que punclulato, antennis pallide ferrugineis modice angulatis, oculis fuscis, minute reticulalis ; prothorace transverso, lateribus declivi, rotun- dalo, supra scutellum rotunde protenso atque emarginato, striolato ; scu- tello rotundato ; elytris elongalo oblongis, singulatim rotundatis, anguste strialis, interstiliis quatuor modice costatis ; corpore infra minutissime punclulato, limbo poslico segmentorum abdominalium tenuissime flavo ; femoribus posticis planis, latis ; pygidio punctulato. &. — Long. 6 mill.; lat. 2 2/3 mill. Mexico. A D. Melly olim missus. 46. SPERMOPHAGUS FLAVIDUS, NOV. Sp. — Oblongo-ovatus, flavidus ; capite convexo, minutissime coriaceo, palpis obscuris, oculis fuscis, gra- nuloso-reticulatis ; prothorace subconico, antice truncato marginato, late- ribus obliquo, postice supra scutellum rotunde producto, in basi depresso, minulissime coriaceo ; sculello rotundato ; elytris singulatim rotundatis in sutura obtuse angulatis ; corpore infra coriaceo ; femoribus posticis modice crassis, rolundatis ; pygidio plano, subtruncato, medio costulato. -— Long. 5 mill.; lat, 3 mill. Brasilia, À D. Drapiez olim acceptus. 17. SPERMOPHAGUS LIGATUS, NOV. Sp. — Rotundatus, tomentosus, nigro- cinereus, pygidio corporeque infra cinereis ; scutello parvo, albo ; elytris singulatin rotundatis, tenue striatis intus vix distincte punctulatis, inter- stitiis minulissime coriaceis, fascia ultra medium arcuata albida ad ter- tiam parlem apicalem nigram juncta ; pedibus cinereis ; laleribus pectoris d Séances de l’année 1877. CXXXV punctulatis, in abdomine seriebus duabus lateralibus punctorum albido- rum. — Long. 3 mill.; lat. 2 1/2 mill. Ind. bor. : Neelgherries. A D. Perrotet captus atque oblatus. 18. SPERMOPHAGUS ABDOMINALIS Fab, (Species Ins., I, 96; Syst. EL, 2, p. 400, Bruchus). — Pour compléter la description, ajouter : Scutelle albo. — Long. 3 mill.; lat, 2 mill. Ind. or. : Pondichéry. A D. Perrotet captus atque acceptus. 19. SPERMOPHAGUS POSTICUS, NOV. Sp. — Ovalis, murinus ; antennis, oculis pedibusque nigricantibus ; elytris convexis, tenue angusteque stria- tis, in apice nigris. — Long. 2 mill.; lat. 4 1/2 mill, Africa occ. : Old Calabar. A D. de Léséleuc missus. 20. URODON LINEIPENNIS, NOV. Sp. — Elongatus, cinereo tomentosus, antennis tarsisque testaceis ; oculis fuscis ; prothorace elongato, convexo, punctis quinque albis, ante medium, transversim disposilis et margine postico, recto, reflexo, albis ; elytris singulatim lineis quinque albis, cen- trali abbreviata et ante apicem limitata. $. — Long. 6 mill.; lat. 2 mill Senegalia. — M. L. Reiche donne les descriptions de trois nouvelles espèces de Coléoptères de la famille des Longicornes : 4° PHYTOECIA PEREGRINA Reiche. — Sat elongata, nigra, indumento villositateque nigris vestita; thorace medio albo lineato, pustulaque nigra ornato, utrinque quoque puncto obsoleto rubro ; scutello flavido. Caput griseo hirsutum, punctatum, rotundatum, basi medio spatio lævigato nitido. Thorax cylindricus, obsolete punctulatus, antice posticeque vix attenuatus. Scutellum rotundatum. Elytra thorace dimidio latiora triplo- que longiore, crebre ac grosse punctata, costa longitudinali fere in medio instructa. — Long. 9 mill.; lat. 2 4/4 mill Habitat Alger (Poupillier). Gette espèce, voisine de la PA. vulnerata Muls. (1), en diffère par son (1) Cette Ph. vulnerata a été omise dans le Catalogue de MM. Gemminger et de Harold. CXXXYI Bulletin entomologique. corselet plus cylindrique, sans étranglement antérieur, par son écusson jaunâtre et par ses pattes concolores, Je crois devoir faire remarquer ici que MM. Gemminger et de Harold portent en synonymie de ma Phytæcia croceipes la Ph. manicala de mon Catalogue de Coléoptères de Syrie. Or, à la page suivante, ils enregistrent au nombre des espèces valables la Ph. manicata Mulsant, décrite sur des individus communiqués par moi à l’auteur. 2° PHYTOECIA NAZARENA Reiche. — Jainearis, nigra, indumento vires- centi-griseo vestila, pilis griseisque tomentosa. Caput planiusculum, griseo hirsutum, crebre punctatum, antennis, in mare, corporis longitudine gra- cilibus. Thorax capite paulo latior, latitudine ipse paulo brevior, sub- cylindricus , lateribus parum rotundatus crebre punctatus. Scutellum transversum, concavum, fulvo tomentosum. Elytra thorace dimidio latiora, plus tertio longiora, crebre punclata, in disco parum depressa, apice in mare oblique truncata, in femina minus. Subtus concolor ; pedibus nigro virescentibus, tibiis anticis et intermediis femoribusque apice rufis, geni- bus posticis eliam rufis, — Long. 10-11 mill.; lat. 2 1/2-3 mill. Habitat Nazareth in Palæstina. Cette espèce, voisine de ses congénères à corselet non taché de rouge et surtout de la PA. rufipes Olivier, en diffère par sa vestiture d’un gris verdâtre, par la couleur de ses pattes et son abdomen entièrement con- colore. 3° PHYTOECIA SANCTA Reiche. — Subcylindrica, satis crassa, fusca, fusco pilosa, lineis albidis ornata. Caput subrotundatum sat longe hirsu- tum; antennis mediocribus. Thorax capite dimidio latior, latitudine paulo brevior, lateribus valde rotundatus, obsolete punctatus, dense velu- tinus, lincis tribus albis longitudinalibus ornatus, una media duabusque lateralibus. Scutellum transversum, pilis albis tectum. Elytra thorace dimidio latiora triploque longiora, punctis oblongis, grossis, remotis cri- brata, apice in mare oblique truncata, in femina singulatim rotundata, sutura alba. Subtus, alter nilidus, pedibus fuscis; thorace abdomineque punctulatis, utrinque maculis pilosellis albis ornatis. — Long. 13 mill.; lat. 4 1/2 mill. Habitat Nazareth in Palæstina. Séances de l’année 1877, CXXXVIL Cette jolie espèce n’a de rapports de couleur avec aucune de ses con- génères ; les lignes blanches dont elle est ornée sur un fond brun lui donnent un air d’analogie avec certaines espèces de Dorcadion. — M. E.-L. Ragonot entretient ses collègues du résultat de quelques- unes de ses chasses de cette année, relativement aux Microlépidoptères : J'ai pris, dit-il, à Sénart, le 23 juin, un individu de l’Fpsolophus reni- gerellus, espèce toujours rare, et, en baltant des chènes, queiques Ca- luntica albella, espèce peu répandue. A la fin de juillet, dans une excursion à Lardy, j'ai trouvé plusieurs espèces nouvelles pour la faune parisienne : la Cochylis meridiana, la Gelechia cautella, YErgatis decurtella, a Lecithocera luticornella , la Depressaria rubrociliella (espèce que j'ai décrite dernièrement) et l’Alu- cita grammodactylus ; mais ma découverte la plus intéressante a été celle de la chenille de cette dernière espèce, qui vit d’une manière particu- lière sur la Scabiosa suaveolens. L'œuf est probablement déposé sur la tige florale ; la petite chenille, pénétrant à l'intérieur, empêche la tige de pousser ; celle-ci s’atrophie à peu près à la hauteur des premières feuilles caulinaires et se gonfle en même temps, formant une espèce de boursouflure ou galle creuse, qui devient environ de la grosseur d’un gros pois, de forme plus ou moins ovoïde et de couleur pourpre. La chenille vit à l’intérieur el en ronge les parois, se transformant in situ après avoir filé un cocon ocracé. Elle est très-sujette aux piqüres de parasites. Les papillons paraissent à la fin d’août et au commencement de septembre ; mais il doit y avoir deux générations et le papillon doit -hiverner. C’est une nouvelle espèce de chenille gallicole à ajouter à la lisie de celles que j’ai donnée dans les Annales 1874, Bulletin, p. cexLzunr. Je vois, en consultant l'ouvrage de Kaltenbach, que cette espèce a déjà été découverte par M. Eppelsheim en Allemagne. J'ai trouvé en même temps la chenille de la Herbula cespitalis, vivant sous les feuilles de Plantago media. Mon voyage à Autun n’a pas été bien productif; j'ai passé une journée à Nolay (Côte-d'Or) avec notre collègue M. Constant, et, dans une grotte, nous avons pris un certain nombre de Scotosia sabaudiala, S. dubidata, Alucita hexadactylus et une Gonoptera libatrix. Ces Lépidoptères étaient appliqués contre les parois humides de la roche calcaire, Je récoltai aussi CXXXVIII Bullelin entomologique. quelques feuilles de Teucrium chamaædrys minées par la Gracillaria limo- sella et des feuilles de Genista pilosa avec des mines de la Lithocolletis Staintoniella. Nous sommes arrivés trop tard pour recueillir des capitules de l’Inula montana qui servent de nourriture à la chenille de la Grapho- litha Hornigiana ; toutes ces capitules avaient été récollées par des paysans qui les vendent aux pharmaciens comme de l’Arnica montana. Enfin, ces jours-ci j’ai trouvé à Billancourt la chenille de la Coleophora dianthi, qui vit d’une façon curieuse sur les Dianthus prolifer et carthu- sianorum. Cette chenille vit d’abord à nu dans les capsules, dévorant les graines, changeant de demeure au fur et à mesure qu’elle achève les provisions contenues dans son habitation, puis, vers le commencement du mois de septembre, restant à l’intérieur d’une capsule évidée, elle se forme un petit fourreau qui n’est composé que de soie, d’abord blanche, mais qui devient d'un gris-rose. Ce fourreau est presque droit, cylin- drique, et le sommet en est triangulaire. La chenille sort alors de la capsule, le fourreau sur son dos, pour continuer à manger les graines, Quelquefois cependant elle ne fait pas de fourreau et ne se sert que d’une capsule. Celte espèce est nouvelle pour la faune française. J'ai recueilli en même temps plusieurs cônes de la Gracillaria phasia- nipennella sur les feuilles du Lythrum salicaria, fait nouveau et bien étrange, car cette espèce n’était connue que comme vivant exclusivement sur les Rumex. — M. le Président donne lecture d’une notice sur la Société entomolo- gique de France, qu'il vient d'adresser, sur la demande qui lui en avait été faite, à la Commission de l'Exposition universelle. Séances de l'année 1871. CXXXIX Séance du 26 Septembre 88277. M Présidence de M. L. REICHE. 15 membres présents. Lecture. M. Edmond André, de Beaune, adresse, par l'entremise de M. L. Reiche, un travail accompagné de figures, ayant pour titre : Mé- moire pour servir à l’histoire de la Trioza centranthi Vallok Communications. M. L. PBuquet annonce la mort de notre collègue M. Louis-Charles-Léon Delamarche, chevalier de la Légion d'honneur, ancien chef de bureau au Ministère des Cultes, reçu membre de la Société en 1856, décédé à Beaumont-sur-Oise le 17 septembre 1877, dans sa 72° année. — M. L. Fairmaire écrit qu’il a trouvé, dans les bois de Port-sur-Saône (Haute-Saône), le Cychrus attenuatus et le Coræbus æneicollis, ce dernier sur de jeunes pousses de chênes. — M. le docteur Régimbart adresse la description d’une espèce nou- velle française du genre Hydroporus : HYDROPORUS DISCEDENS Régimb., nov. sp. — H. palustri Lin. affinés : ovalis, brevior, latior, magis depressus, minus antice et postice atte- nuatus, nilidulus, pubescens ; capite ferrugineo, circa oculos paulo obscu- riore ; prothorace nigricante, ad latera vage ferrugineo, lateribus fere rectis nullumque aut minimum cum elytris angulum præbentibus ; elytris nigricantibus , ad basin vitta transversa plus minusve abbreviata, ad latera margine et sæpe ad medium et apicem duabus obsoletis maculis confuse testaceo-ornatis, margine inflexo testaceo ; sublus niger ; proslerno, antennarum basi pedibusque rufis. — Long 3 à 3 8/4 mill. Très-voisin de l’'Hydroporus palustris Lin., mais bien distinct par sa forme régulièrement ovale, plus déprimée, plus élargié, moins atténuée CXL Bulletin entomologique. aux deux extrémités, et par les côtés du prothorax presque droits, ce qui fait que l’angle thoraco-élytral est nul ou à peine indiqué, tandis qu’il est très-accusé chez le palustris. De plus, la coloration des élytres est assez différente : la grande tache triangulaire de la base est remplacée par une bande transversale plus ou moins atténuée en dedans et en dehors où elle touche ordinairement la bordure latérale ; un peu après le milieu et vers l'extrémité existent deux taches latérales non constantes ; ces taches et bordure testacées sont mal indiquées et confuses sur leurs bords. Du reste la ponctuation, la pubescence et la coloration sont à peu près les mêmes, mais je n’ai jamais remarqué chez cet insecte qu'il y eût la moindre pubescence sur le corselet, ce qui est très-fréquent chez le palustris. Il y a déjà longtemps que j'avais séparé les premiers individus de cette espèce que j'avais capturée en petit nombre à Bondy et à Évreux dans des mares herbeuses fort limpides ; mais j'avais toujours hésité à les décrire, lorsque, le 17 septembre dernier, j’eus la chance d’en prendre un assez grand nombre dans des fossés formés par l’eau limpide et très- froide des magnifiques sources de Cailly, sur la rivière d’Eure, à environ 42 kilomètres d'Évreux. Je n’ai pu trouver aucun passage au palustris sur plus de cinquante individus que j'ai sous les yeux ; c’est ce qui m’a engagé à faire la description que je présente aujourd’hui à la Société. — Le même membre signale également : 1° La prise des Jlybius obscurus et Hydroporus decoratus dans les sources très-froides de Cailly, sur l'Eure ; 9° Une variété intéressante de l’Hydroporus marginatus dont les élytres sont entièrement noires, à peine bordées de jaunàtre : Évreux, eaux vives ; Fr 48 3° Une variété analogue de l’Hydroporus palustris, capturée récem- ment par M. Eugène Simon dans le lac Forgon, en Suisse, à 2,300 mètres d’élévation ; h° La prise des Haliplus lineatus et Agabus biguttatus, Var. nitidus, aux environs d’Évreux. — M. L. Reiche communique la description de deux nouvelles espèces de Longicornes : 4. PHYTOECIA ANNULICORNIS Reiche.— Elongata, subcylindrica, cinerea, Séances de l'année 1877, CXLI crebre in elytris punctata, albido pubescens. Gaput subrotundatum, facies albida, antennis corporis longitudine sat crassis, articulis basi albidis, apice nigris ; thorax cylindricus capitis latiludine, lateribus vix rotun- datus, dense tenue punctatus, basi medio puncto albo notatus ; elytra tho- race dimidio latiora, fere triplo longiora, crebre sat grosse punctata, in disco planata, costa laterali elevata, apice singulatim rotundata. Subtus concolor. — Long. 10 mill.; lat. 2 mill. Hab. L'Arba, Algeriam versus. Inven. Dom. Lallemant. Cette espèce, bien distincte par ses antennes annelées, est voisine de la Ph. canaliculata Frôlich (nigricornis Muls.), dont elle se distingue par son corselet plus long, à ponctuation à peine distincte, et surtout par ses antennes. 2. PHYTOECIA VITTIPENNIS Reiche. — Sat elongata, nigra, pilis griseis subharsuta, in elytris utrinque vitta longitudinali pedumque genibus aurantiacis. Caput subrotundum, punclatum, antennis tenuibus corporis longitudine. Thorax capitis fere latitudine, cylindricus, lateribus vix rotundalus, crebre sat grosse punctatus, pilis longioribus vestitus. Scutel- lum albidum. Elytra thorace dimidio latiora, strialo grosse punctata, in disco depressa, apice singulatim rotundata. Subtus concolor. — Long. 8 mill.; lat. vix 2 mill. Hab. Bulgaria in montibus Balkan dictis. Cette jolie espèce, distincte de toutes ses congénères par ses couleurs, se rapproche un peu de la Ph. prætextata Steven, dont les élytres ont une fascie de la même couleur, mais s’en distingue par sa forme beaucoup plus grêle, la couleur de ses pattes, ses stries ponctuées, etc. — M. J. Thomson adresse la note qui suit, comprenant la description d'une nouvelle espèce de Cérambycide : le Déastocera reticulata : On ne connaissait jusqu'ici qu’une seule espèce du genre DIASTOCERA Thomson (Class. Céramb., 1860, p. 96), la D. trifasciata Fabr. (Syst. Ent., p. 174, Lamia). Je viens d'acquérir de M. Émile Deyrolle une seconde espèce de ce même genre, très-distincte de la première, et dont voici la description : DiASTOCERA RETICULATA Thomson, nov. sp. — Patria : Bogamoyo, GXLII Bulletin entomologique,. Zanzibar continentalis. — Long. 32 1/2-35 mill,; lat 41-114 1/2 mill, — Caput prothoraxque obscure rufa; antennæ nigræ ; elytra nigra, sat con- fertim nigro-luberculata , ubique maculis pubescentibus ochraceis reticu- latis tecta ; corpus subtus obscure griseo-pilosum ; pedes nigri. Robusta, convexa, surda. Caput obscure rufum, minutissime punctula- tum ; antennæ nigræ, 4 corpore longiores, $ nec breviores, minutissime punctulatæ ; mandibulæ palpique nigra. Prothorax subcylindricus, con- vexus, lateribus inermis sed tamen utrinque antice bulbosus, et postice in acuminem minutissimam productus, obsolete minuteque punctatus, late- ribus subtus substriolatus, supra ante apicem large transverseque sulca- tus. Sculellum nigrum, griseo-pilosum, semi-circulare. Elytra robusta, convexa, modice élongata, nigra, sat confertim nigro-tuberculata, humeris rotundata, ubique maculis pubescentibus ochraceis reticulatis tecta, apice subrotundata. Corpus subtus obscure griseo-pilosum. Sternum vage ochra- ceo-maculatum. Abdominis segmenta vage transverseque ochraceo-mar- ginata. Pedes robusti, subæquales, nigri, pauciter griseo-pilosi, tenuissime punctulati ; tarsi robusti, antici dilatati. Ogs. Diffère au premier coup d'œil de la D, trifasciata à raison de la forme plus courte, plus convexe, ainsi que de la livrée qui, surdles élytres, se compose d’un réseau très-compliqué de taches pubescentes ocracées, entre lesquelles on aperçoit des petits tubercules d’un noir peu brillant. D’après M. Henri Deyrolle, cette espèce aurait été capturée également au Gabon, et se trouvait dans la collection Pradier. — M. Aug, Chevrolat lit une note relative à la synonymie des genres Polygramma et Leplinolarsa : Dans la 8° édition du Catalogue des Coléoptères de Dejean, en 1837, j'ai établi de nouvelles coupes génériques dans les familles des Chryomé- linés et des Trimères, sans en avoir malheureusement donné les carac- tères. Cependant ces genres furent peu de temps après adoptés par Erichson, Faldermann et d’autres entomologistes, Mais, assez récemment, on a réuni an genre Leplinotarsa mes Poly gramma. Toutefois M. Chapuis, le continuateur du Genera des Coléoptères de Lacordaire, dit que le groupe des Leptinotarsa présente trois types qui pourront être érigés en sous-genres. Pourquoi alors n’a-t-il pas adopté Séances de l’année 1877. CXLIII ma division des Polygramma comprenant les espèces à élytres jaunes et à lignes noires ? En examinant la Leplinotarsa Heydeni Stàl, on voit que les palpes maxillaires ont les trois derniers articles en forme de gland, le troisième avant-dernier en cupule, le pénultième tronqué et le dernier pointu ; les antennes ont dix articles, le troisième allongé, les deux suivants égaux ; jusqu’au sixième ils sont glabres, les quatre suivants sont épais, coton- neux, et la massue se termine en une petile pointe. La Leptinotarsa lacerata SU] (L. Hôpfneri Dej.) a les palpes maxillaires également en forme de gland, seulement le pénultième article forme la cupule et le terminal est tronqué, pas plus haut que large ; les antennes ont les six premiers articles glabres, les cinq derniers sont gros, courts, larges, transverses et cotonneux ; le troisième est le plus long de tous et le quatrième d’un tiers plus court. Les Polygramma sont plus petits que les Leptinotarsa et de forme arrondie légèrement oblongue ; ils sont jaunes en dessus, à lignes longi- tudinales noires aux élytres; leurs palpes maxillaires sont étroits, le pénullième article légèrement renflé et allongé, le terminal allongé et pointu ; les antennes ont les six premiers articles glabres et luisants, les suivants sont un peu cotonneux, élargis, subtriangulaires, Les espèces rentrant dans ce genre sont : 4° Polygramma 10-lineata Say (Doryphora), Har., Phil., 3, p. 453. — Rogers, Proced. Ac. Phil., VIT, 1856, p. 30. — Sufl., Stett. Zeit., 1858, p. 244.—D. multilineata SX, Diagn., p. 316. — Mon, p. 464. — Wahsh. 5e The Proced. Entom., 1866, 2, p. 13. — Harold, Berl. Zeit., 4874, p. 444. — Gemm. et Har., Cat., 11, p. 3440. Am. sept., Texas, Mexico, Oaxaca. 2° P. juncta Germ., Sp., 690. — Suf., Stelt. Zeit., 1858, p. 243. — Stàl, Mon., p. 165. — Kraalz, Berl. Zeit., 1874, p. 442, tab, 14, fig. 6. — P. 10-lineata Dej., Cat., 8, 421. — Say, var. a, Har., Phil, 8, p. 458. Georgia Am., Louisiana, Arkansas. 8° P, undecimlineata Sll, Diagn., 1859, p. 316. — Mon., p, 158. — Chev., Cat. Dej., 3, p. 421. — Kraatz, Berl. Zeit., 1874, tab, 4, fig, 5, Mexico, Cosla-Rica ; var, : Nouv.-Grenade, Bogota, CXLIV Bulletin entomologique. 4° P. lincolata Stàl, Mon., p. 159. Mexico. Et probablement d’autres espèces des mêmes pays. Depuis plus de cinquante ans que je m'occupe d’entomologie, je n'ai jamais entendu dire qu'aucune espèce de Chrysomélides ait causé de dégâts à l’agriculture. Les récits concernant la Doryphora 10-lineala étaient donc des plus exagérés, et la preuve vient d’en être apportée des États-Unis. M. Aug. Sallé a reçu une lettre de ce pays, disant que là où cet insecte avait paru en grande abondance les années précédentes, aujourd'hui il a considérablement diminué, et que les pommes de terre ont un aspect superbe. — Le même membre indique l’erratum suivant relatif à un mémoire publié dans le 2° numéro des Annales de 1877 : Page 175, ligne 22, au lieu de : prostratus, lisez : prostratis ; Page 177, ligne 6, au lieu de : wilosis, lisez : véllosis ; Page 177, ligne 40, au lieu de : a{bomarcinatus, lisez : albomarginatus. — M. E. Simon présente les remarques qui suivent : Les Arachnides dont je donne la liste ci-après ont été pris par M. Arthur Engel à l’île d’Ischia, dans le golfe de Naples. Cette liste est intéressante à comparer à celle des Araignées de Capri, publiée récemment par M. P. Pavesi (Note Aranceol., p. 1, 1875). M. P. Pavesi a poussé ses recherches beaucoup plus loin, car il men- tionne 85 espèces, tandis que M. A. Engel n’en a pris que 55 ; il s’en trouve cependant 47 parmi ces dernières qui ne figurent pas sur la liste des Araignées de Capri. — Je ferai aussi remarquer que la Cyclosa sierræ E.S. est commune et qu'elle remplace à Ischia la conica; il en est probablement de même à Capri, mais M. P. Pavesi ne connaissant pas notre espèce, l’a inscrite sous le nom de G. conica ; de même pour l'Heriœus Savignyi E. S. que M. P. Pavesi appelle H. hirsutus Walk. — La Cyclosa sierræ a élé découverte en Espagne, retrouvée depuis en Corse et dans le Tyrol (— C. caudata L. Koch); enfin M. A. Engel l’a prise en grand nombre à Ischia. Aux caractères que j'ai donnés précé- Séances de l’année 1877. CXLY demment pour distinguer cette espèce de la conica, il faut ajouter que chez celle-ci le plastron est toujours entièrement noir, tandis que chez sierræ il est noir et marqué de laches fauves marginales. Les espèces qui ne figurent pas sur la liste de M. Pavesi sont marquées du signe * : Phlegra Bresnieri Luc., — * Callicthera mutabilis Luc., — Hasarius jucundus Luc., — Philæus chrysops Poda, — Menemerus semilimbatus H., — * Heliophanus Cambridgei E. $,., — Icius striatus E. S. (— notabilis Pav.?), — Lycosa albofasciata Brullé, — * Ocyale mirabilis CI., — Oxyopes lineatus Latr., var. gentilis, — Heriœus Savignyt E. S. (— hirtus Paw.), — Synæma globosum Fab., — * Runcinia lateralis C. Koch, — Thomisus onustus Walck., — OEcobius annulipes Luc., — Pholcus phalangioides Fuess., — Epeira dalmatica Keys., — Ep. diademata Cl.,— Ep. adianta Walck., — * Ep. acalypha Walck., — Ep. umbratica CI., — * Ep. diodia Walck,, — Ep. cucurbitina Cl., — Ep. dromedaria Walck., — Argiope Bruennichi Scl., — A. lobata Pall., — Cyclosa sierræ E. S. (= conica Pav.), — C. insulana Gosla (= trituberculata Lucas et E. Simon), — Meta segmentata CI.,— M. merianæ Scl., — Zilla atrica G K., — * T'etragnatha montana E. S.,—T.extensa L.,— Uloborus plumipes Lucas, — U. Wualcke- naerius Latr., — Linyphia triangularis C1, — * L. hortensis Sund., — Episinus truncatus Walck., — * Euryopis acuminata Luc., — * Mimctus lævigatus KeyS.,— Theridium formosum Cl., — * T. rufo-lineatum Luc., — #T, tinctum WIk., — * T. rusticum E. S., — * T. simile C K., — * Nesticus cellulanus C1., — * Erigone nemorivaga O.-P. Cambr., — Dic- tyna civica Luc., — D. lalens Fabr., — Tegenaria parietina Fourc., — * Agelena labyrinthica Cl.,—CGhiracanthium Mildei L. Koch., — Pytho- nissa exornata G. KoCh., — Segestria florentina Rossi. — M. H. Lucas communique une nole relative à des Crustacés iso- podes, de la tribu des Cymothoadiens ravisseurs : En examinant un envoi adressé au Muséum par M, le contre-amiral Serres, contenant des Crustacés recueillis dans le détroit de Magellan, sur les côtes du Pérou et du Chili, j'ai trouvé plusieurs espèces extrêmement curieuses. Parmi les plus remarquables, je signalerai le Serolis Orbignyi Aud. et Edw., Arch. du Mus., t. LU, p. 25, pl. 2, fig. 8 (1841), dont plusieurs (1877) Bullelin x. CXLVI Bulletin entomologique. individus ont été rencontrés et dont quelques-uns atteignent en longueur 38 à 40 millimètres. En étudiant ces singuliers Crustacés ayant une cerlaine ressemblance extérieure avec les Trilobites dont la race entière a disparu depuis long- temps de la surface du globe, j'ai été conduit à distinguer une nouvelle espèce de Serolis qui vient se ranger dans le voisinage du Serolis tri- lobiloides Eights, Trans. of the Alb. Inst., t. I, pl 4, fig. 2 (1833); Aud. et Edw., loc. cit., p. 29. pl. 2, fig. 41 (1841). Elle est plus large que longue, arrondie, testacée et finement tachée de points bruns. Les six premiers segments thoraciques constituent de très-grandes lames pointues, falciformes, ponctuées, transparentes et non dentelées sur leurs bords comme chez le Serolis trilobitoides. Le dernier segment abdominal, tricaréné, non dentelé, plus large que long, arrondi et légèrement sinueux dans le milieu de son bord postérieur, présente une épine assez grande, aiguê, de chaque côté de ses bords latéro-posté- rieurs. La région buccale, les pattes ainsi que tout le dessous du corps sont d’un jaune testacé. Les antennes sont testacées, maculées de brun. Je propose de désigner cette espèce, dont plusieurs individus ont été rapportés, sous le nom de Serolis Serresi. Elle est longue de 27 millim. et n’a pas moins de 36 millim. dans sa plus grande largeur. Ponta-Arena, dans le détroit de Magellan. (Expédition de la Magi- cienne.) Séance du 16 Octobre 1837. Présidence de M. L. REICHE. 21 membres présents. M. Kosiorowicz, d’Ajaccio, assiste à la séance. Communications. M. Lajoye, de Reims, adresse la note suivante, par l'entremise de M. Éd. Lefèvre : J'ai en ce moment dans ma cullcelion un Polyphylla fullo femelle que Séances de l’année 1877. l CXLVIL j'ai rapporté de mon dernier voyage dans les Pyrénées et qui vient con- firmer une fois de plus la trouvaille de cet insecte dans des conditions anormales. Il a été trouvé le 21 juillet sur le glacier sud de la Maladetta; il fouillait la neige avec acharnement. Était-ce pour se creuser une retraite ou pour loute autre cause ? A environ un ou deux kilomètres de là, se trouve un petit boïs de pins, à l'entrée de la vallée de Malibierne. Get insecte en provenait-il, ou avait-il été entraîné par des courants atmosphériques ? Sur le même glacier se trouvaient en même temps : Adimonia monti- cola, Feronia Dufouri et Rhyzotrogus fuscus. — M. Kosiorowicz présente des remarques sur divers Insectes de Corse : Depuis deux ans, mes occupations m'ont souvent obligé à ne chasser que dans mon jardin. Je l’ai remué de fond en comble, et j'ai été vrai- ment étonné des trouvailles que j'y ai faites. Le monde souterrain nous réserve décidemment bien des surprises ! Ainsi que plusieurs de nos collègues l'avaient fait à la Sainte-Baume, j'ai arraché des pieux, des tuteurs, au beau milieu de l’été ; puis, n’ayant plus de pieux, je me suis attaqué aux plantes sèches : héliotropes, géra- niums, chrysanthèmes, etc. Naturellement, il faut prendre beaucoup de précautions pour ne pas les secouer ; un déplantoir est très-commode pour cela, car il permet d'enlever avec la plante la motte de terre qui entoure les racines. Il rend surtout des services pour enlever les oignons secs (glaïeuls, jacinthes, tulipes, etc.). On tamise ensuite ces racines ou çes oignons avec leur terre à travers un tamis très-fin, sur une nape, au grand soleil, en ayant soin de n’en déposer qu'une couche assez fine à la fois. Les insectes ne tardent pas à remuer et à briller au soleil; si l’on fume, ils n’en courent que plus vite. Avec beaucoup de patience, j'ai pris ainsi une foule d’espèces rares, parmi lesquelles je citerai : Langelandia exigua, un géranium seul m'en a donné une centaine ; — Anominatus Diecki eilter, au pied des pieux ; — Adelops corsica, notamment dans un oignon pourri de dahlia ; — Euplectus Karsleni et Bonvouloiri Saulcy, dans des oignons de jacinthes ; — Cephennium mini- mum Saulcy, en assez grand rombre, dans des glaïeuls sauvages ; — CXLVIII Bulletin entomologique, Euthein Schaumi, dans. les racines d’un chrysanthème ; — Anillostethus corsicus Perris, Slaphylin aveugle, dans des racines d’œillet ; — un autre genre de Staphylin aveugle (Leptotyphlus Saulcy), dans des glaïeuls, avec Bythinus myrmido Saulcy; — et enfin un Psélaphien aveugle, voisin des Trichonyx, formant un genre nouveau et que M. de Sauley a baptisé du nom significatif de Mérus permirus (Petites Nouvelles entomo- logiques, t. II, p. 169). En même temps, je recueillais quatre espèces de Fourmis aveugles ou presque aveugles que M. Emery a reconnues être : Epétritus argivus el Baudueri, Solenopsis orbula et Leptanilla Revelierei. Évidemment mon jardin n'a pas encore dit son dernier mot. Mais l’énu- mération qui précède suflira, je l'espère, pour engager nos collègues à fouiller le leur de la même manière ; ils en seront sans nul doute récom- pensés. — M. le docteur Régimbart adresse la description d’uné espèce nou- velle européenne du genre Agabus : AGABUS FUSCO-ÆNESCENS Régimb., nov. sp — A. Sturmi Gyll sat affinis : vix convexus, subtililer reticulatus, nitidus, fusco-niger, vix ænescens, ad prothoracis elylrorumque latera vage rufescens, sublus niger, cum abdominis segmentis postice vix ferrugineo-limbatis ; antennis cras- siusculis, omnino testaceis ; capite maculis duabus ferrugineis postice et circa clypeum antice notalo. — Mas abdominis ultimo segmento post dimidium punclato-strigoso, el unguiculis anticis æqualibus, simplicibus et valde incurvalis distinctus. — Long. 9 1/2 à 10 mill. Cette espèce, par sa coloralion, se rapproche surtout de l’A. S/urmi Gyll. Quoique bien distincte, elle ne peut être sérieusement décrite qu'en la comparant aux plus voisines, car elle appartient au groupe nombreux et difficile des Agabus Sturmi Gyll. et chalconotus Panz. Diffère de l'A. Sturmi Gyll. par la couleur brillante, par le chaperon bordé de ferrugineux, par la bordure marginale du corselet plus vague et nullement limitée, par les antennes plus épaisses et entièrement rous- sâtres, enfin, chez le mâle, par le dernier segment abdominal plus forte- ment ponctué-strié dans sa moitié postérieure et par les ongles antérieurs simples, égaux et très-arqués.—Diffère de l'A. congener Payk. par la taille un peu plus grande, par la coloration plus foncée sur les élytres, par les Séances de l'année 4877, CXLIX antennes entièrement rousses, par la courbure des ongles antérieurs du mâle; de plus, chez le congener, la femelle est mate. — Se distingue de l'A. confinis Gyll. par la réticulation moins fine et plus accusée et par la couleur des antennes ; — de l’A. chalconotus Panz. par la coloration des élytres et des antennes, et par le dernier segment abdominal mâle strié au lieu d'être presque lisse ; — de l'A. neglectus Erichs. par la forme moins convexe et la coloration générale, et par les ongles antérieurs beaucoup plus courbés et le dernier segment abdominal moins profondément strié chez le mâle, — On ne peut non plus le confondre avec l’A. Erichsont Harold (nigro-æneus Erichs.), qui est oblong, plus allongé et plus convexe et dont le tarse antérieur mâle présente un ongle interne dilaté à sa base et légèrement biarqué, l’ongle externe étant au contraire profondément échancré à la base. Cet Agabus habite l'Autriche, — M. L. Reiche donne la description de deux nouvelles espèces de Longicornes : 4. OBEREA BICOLOR Reiche. — Cylindrica, elongata, rubra; antennis elytrisque nigris. Caput rotundatum, grosse punctatum ; antennis corpore brevioribus. Thorax cylindricus, capitlis latitudine, remote punctatus, nitidus, cum capile pilis nigris hèrlus. Scutellum rubrum. Elytra atra, thorace vix dimidio latiora et fere quadruplo longiora, griseo rare pubes- centia, grosse punctalo-striata, nitida, in disco planala, apice lævigata singulatim rotundata, Subtus lævigata, pallide pubescens, — Long. 12 mill,; lat. 2 1/4 mill. Hab. Lusitania. Dom. Deyrolle invenit. Cette espèce est voisine de l'Ob. erythrocephala Schrank ; elle s’en dis- tingue par la pubescence de son corselet et de ses élytres beaucoup plus rare et ne cachant pas la couleur du fond, et par la couleur entièrement rouge de son corselet et de son abdomen. 2. OBEREA MELITANA Reiche., — Cylindrica, elongata, nigra, pedibus anoque rufis. Caput rotundatum, crebre rugoso punctatum ; antennis cor- poris longitudine. Thorax capite paulo angustiore, cylindricus, grosse punctatus, antice transversim rugosulus, cum capite: pilis griseis hirsu- tulus. Scutellum nitidum. Elytra nitida thorace paulo latiora et quadru- CL Bulletin entomologique. plo longiora, grosse punctato striata, apice lævigata et singulatim rotun- data, in singulo costa laterali elevata, griseo rare tomentosa. Subtus ævigala, griseo pubescens. — Long. 10 mill. ; lat. 4 3/4 mill. Hab. in insula Melita. Cette espèce, une des petites du genre, a quelque analogie avec l'Ob. ragusana Küsler. Elle en diffère par sa taille, par sa tête proportion- nellement plus large, par son corselet cylindrique et par ses antennes noires. — M. H. Lucas communique une note relative à un Hyménoptère fouisseur : En explorant une sablière entre Saint-Malo et Saint-Servan, en sep- tembre 4877, je remarquai un assez grand nombre de Bembeæ rostrata occupés à voltiger çà et là et à fouiller le sol. J’en voyais qui sortaient de leurs terriers et qui en fermaient ensuite l'entrée avec beaucoup de soin ; j'en observais d’autres, au contraire, qui, à leur retour, débouchaient les habitations fermées avec du sable, et tout ce travail se faisait avec la plus grande activité, au milieu de leur bourdonnement et à l’ardeur du soleil. J'observai que quelques-uns de ces fouisseurs tenaient entre leurs organes locomoteurs un corps étranger. Comme ces insectes ne trouvent pas immédiatement leurs propres domiciles, ils sont obligés de déposer momentanément leur fardeau. Je mis donc à profit le temps employé par ces Hyménoptères à trouver leurs véritables demeures pour m’em- parer de leur proie et remarquais que la nourriture apportée par le Bembex rostrata à ses larves consistait en insectes Diptères appartenant aux genres Eristalis (E. tenax), Volucella (V. zonaria), Stratiomys (S. chamaæleon), Syrphus (S. baltealus), Helophilus (H. pendulus), Bombylius (B. medius), etc. Séances de l’année 1877. CEI Séance du 24 Octobre 1973. Présidence de M. L. REICHE. 20 membres présents. M. Mulsant, de Lyon, assiste à la séance, Lecture. M. L. Fairmaire lit une notice sur la vié et les travaux ento- mologiques du docteur Giraud, membre honoraire. — M. Fallou communique une nole nécrologique sur Gh. Delamarche. Communications. M. S. Solsky, de Saint-Pétershbourg, adresse sa dé- mission de membre, en raison du mauvais état de sa santé. — M. Aug. Chevrolat dit qu'ayant étudié l'Eurythyrea recueilli dans la forêt de Fontainebleau par M. Félicien Lombart et cité par M. Édouard Taton dans la séance du 8 août dernier (Bull, p. exxr1), il a constaté que c’élait bien l'E. carniolica, comme il le supposait, el non le micans. — M. le docteur Régimbart communique la description d’une nouvelle espèce exotique de Dytiscides : CYBISTER SIMONI Régimb,, nov. sp, — Ovalis, post medium dilatatus, parum conveæus ; nitidus, Supra nigro-olivaceus, utrinque teslacea-lèm- batus, infra niger, abdomine utrinque maculis tribus aut quatuor testaceis notato ; clypeo, labro, palpis, antennis epipleurisque brunneo-lestaceis ; prothoracis margine lestaceo sat angusto, post oculum antice appendicu- lato ; pedum anticorum el intermediorum cruribus tibiisque rufis, larsis nigricantibus ; pedibus posticis nigris, trochanteris in medio et cruribus ad genu rufo-notatis, tibiis exlus lestaceo-limbalis, Mas et femina omnèno læves. — Long, 30 à 32 mill. Ovale, peu convexe, assez dilalé au delà du milieu, très-brillant et parfaitement lisse dans les deux sexes, d’un beau noir olivâtre en dessus, CLII Bulletin entomologique. d’un noir intense en dessous, avec trois ou quatre taches jaunes de chaque côté de l'abdomen. Chaperon, labre, antennes et palpes teslacés, épipleures un peu plus foncés et semblables dans les deux sexes ; pattes antérieures et intermédiaires rousses, avec les tarses noirâtres ; pattes postérieures noires, marquées d’une tache rousse au milieu du trochanter et à l'angle externe de l'extrémité du fémur, et d’une bande jaune au bord externe du tibia; bordure jaune du corselet assez étroite, envoyant en avant, en arrière des yeux, un petit prolongement linéaire. Australie septentrionale : Cap York. Cet insecte a une certaine analogie de formé avec le C. bengalensis Aubé, mais il s’en distingue par le dessous du corps entièrement noir et par sa forme un peu plus déprimée ; les mêmes caractères et l’absence de striation chez la femelle le séparent aisément des espèces du même groupe, tels que GC. rugosus Mac-Leay (javanus Aubé), indicus Aubé, etc. Je dédie cette espèce à M. E, Simon, qui a eu l’obligeance de me la communiquer. — M. A. Fauvel adresse une note sur le groupe Ces Phlæocharis, de la famille des Staphylinides : Le genre Phlæocharis, que j'ai étudié dans ma Faune Gallo-Rhénane (LI, p. 21, et Suppl.), se divise en deux groupes, les Phlæocharis propre- ment dits, à yeux normaux, et les Scotodyles Saulcy (Thermocharis Fv1.), à yeux petits ou nuls. Le premier groupe renferme notre espèce d'Europe (subtilissima Mann.), une seconde de Syrie (longipennis Fv1.) et celle ci-après, qui est restée inédite : PHLOEOCHARIS PARALLELA. — Ph, longipenni forma magis quam subti- lissimæ propinqua, sed primo visu corpore minore, angustiore, parallelo, piceo, magis nitidulo, thorace vix coriaceo, parce subtilissime punctulato, elytris vix ampliore, lateribus paulo magis rotundatis, elytrisque brevio- ribus, thoracis longitudine, antennis brevioribus, articulis 5-9 multo bre- vioribus fortiter transversis, oculis minus prominentibus, thorace multo angustiore minusque transverso, subparallelo, antice posticeque vix angus- tato, non coriaceo, scutello minimo, vix conspicuo, elytris subtilius, abdo- Séances de l'année 1871. CLIII mine subiiliter crebre punctatis, subtilius puberulis maxime distincta, — Long. 4 1/2 mill. Algérie : Miskoutine, près Guelma (Lethierry), Daya (Bedel). Le second groupe compte trois espèces à yeux petits, les corsica Fvl., de Corse, laticollis Fvl., des Alpes du Piémont, et brachyptera Sharp, de Soto (Espagne). Enfin, les espèces à yeux nuls, ou Scotodytes vrais, sont la paradoxa Saulcy (cæca Fvl., subclavata Muls. et Rey) et le Diecki Saulcey, celle-ci trouvée à Zumaraya (Espagne) par M. Dieck. On connaît déjà quatre exemplaires de la paradoæa, trois pris à la Massane (Pyrénées-Orientales), et appartenant à MM. de Saulcy, René Oberthür et Valéry Mayet, et un quatrième trouvé à Sos par M. Bauduer, sous une pierre profondément enfoncée dans la terre très-humide. Ce dernier habitat est remarquable et démontre que l’insecte n’est pas propre, comme on le croyait, aux zones montagneuses. La subclavata de M. Rey n’en diffère pas, et l'erreur de ce savant provient de quelques fautes de dessin dans la figure que j'ai donnée de cet insecte, erreurs qu’on trouvera rectifiées dans la 7° livraison de ma Faune Gallo-Rhénane. Quant à la Diecki de M. de Saulcy, il est très-possible que ce soit encore la paradoxa ; toutefois, la diagnose de l’auteur est si brève et le dessin de l’'Heyden's Reise (pl. 2, fig. 2) si mauvais, comme tous ceux de la même planche, qu’on ne saurait se faire une opinion positive sans examiner le type, d'autant que ce dessin ne concorde pas avec la diagnose, ce qui augmente encore l'incertitude. C’est un devoir pour M. Dieck de nous renseigner à cet égard. J'ajouterai qu’il serait bien désirable que les entomologistes se déci- dassent à explorer à fond cette région de la Massane, si intéressante, et qui n’a guère été parcourue qu’en passant ; c’est assurément la localité de France la plus curieuse à étudier maintenant, surtout au point de vue de la faune hypogée. — M. L. Reiche fait connaître un nouveau genre de la famille des Cérambycides : Genus JEBUSÆA, Caput perpendiculare, longitudinaliter sulcätum, inter antennas conca- CLIY Bulletin entomologique. vum; mandibulis carinatis, oculis magnis, valde granulosis. Antennis corpore paulo longioribus, filiformibus, articulis haud carinatis nec denta- tis ; articulo primo conico, tertio quarto longiore, quarto quinto breviore, sequentibus longitudine crescentibus. Prothorax cylindricus, haud trans- versim rugosus nec latcraliter spinosus. Scutellum semicirculare. Elytra tomentosa, elongata parallela, apice rotundata, haud spinosa. Pedes sat graciles ; femoribus apice haud Spinosis, posterioribus apicem corporis altingentibus ; tibiis compressis, apice vix bispinosis ; larsorum articulo pænultimo bilobato. Hoc genus Cerambycidarum vicinum est generis Xestiæ Serville; differt autem : 4° antennis simplicibus, 2° thorace lævigato haud transversim rugato, 3° elytris apice haud spinosis, 4° femoribus posterioribus corporis apicem altingentibus. JEBUSÆA HAMMERSCHMIDTIL Reiche. — Elongata, cylindrica , fusca , nitida, rufo-pubescens. — Long. 27 mill,; lat. 6 mill. Ceput verticale in medio canaliculatum, inter antennas concavum, rugosulum, verlice crebre punctatum ; antennis corpore paulo longiori- bus, indumento cinereo vestitis. Thorax cylindricus, latitudine paulo lon- gior, lævigatus, punctis nonnullis vix perspicuis. Scutellum semicireulare, concavum, rugosulum. Elytra thorace fere quadruplo longiora et vix duplo latiora, apice mulica, sublævigata, basi tenue ruguloso-punctata, indu- mento rufescenti leviler vestita. Subtus tomento rufulo pilosa. Hab. in Palæstina, in vicinis Jaffa, a Dom. Hammerschmidt (Abdullah Bey) capta. — M. James Thomson fait déposer sur le bureau la description de deux nouvelles espèces de Prionides d'Australie : 4° Gen. Xixurarus Thomson, Syst. Ceramb., p. 296.— Type : X. mi- crocerus White, Cat. Long., p. 40 (Java). — La Macrotoma heros Heer, in Gr. Reise Viti, 1868, p. 47 (iles Fidji), appartient indubilablement au genre actuel. Ajoutez : X. terribilis (iles Fidji), X. anguis (Geram), X. bufo (Halmaheiïra ou Gilolo), Thomson, Rev. et Mag. Zool., 4877, ainsi que l’espèce nouvelle dont voici la description : XIXUTHRUS NYCTICORAX Thomson, nov. sp. — Patria : Australia, — Séances de l’année 1877. CLV Long. 46 mill.; lat. 46 mill. — Brunneus, pube grisea ubique tectus ; antennæ graciles corporis dimidium paulo superantes ; prolthorax trans- versus, antice quam postice vix angustior. Elongatus, brunneus, pube grisea ubique tectus. Caput tuberculis nigris parvis sparsis instructum ; frons longitudin. sulcata ; mandibulæ rigræ, valde granulosæ ; antennæ graciles, corporis dimidium paulo supe- rantes, scapo aspero extus breviter plurispinoso, art. tertio longitudine æquali, articulis cæteris obsolete et sparsim punctatis. Prothorax trans- versus, antice quam postice vix angustior, seu fere ut apud gen. Macro- tomam, medio depressus, ubique tuberculis nigris parvis sparsis instruc- tus, medio et postice exceptis. Scutellum subrotundatum. Elytra elongata, convexa, carinis longitudinalibus 8 instructa, basi tuberculis nigris parvis aliquot tecta, apice bispinosa. Corpus subtus fere impunctatum. Abdominis segmenta singula medio cicatricosa. Pedes rufo-brunnei, nitidi, grosse punctati, valde spinosi, præcipue antici. Tars: brunnei. Ogs, Par la forme du prothorax en carré transversal, cette espèce diffère de toutes les autres espèces de ce genre. Voisine du X. anguis Thomson, dont elle se distingue au surplus, par les mandibules et les antennes plus courtes, ainsi que par le prothorax qui offre une dépres- sion circulaire au milieu du disque, et dont les épines latérales sont plus petites. 2° Gen. ToxEuTEs Newman, Ann. Mag. Nat. Hist., V, p. 15. — Espèce déjà publiée : T. arcuatus Fabr., Mant, Ins., I, p. 199. — Patria : Tasmania, TOXEUTES PUNCTATISSIMUS Thomson, nov. sp. — Patria : Australia. — ®. Long. 514 mill.; lat, 17 mill. — Brunneus, nitidus; caput prothoraxque nigra ; elytra regulariler punctalissima. Brunneus, nilidus, elongatus. Caput nigrum, valde granulosum ; frons longitudin. sulcata ; mandibulæ læves; antennæ corporis dimidio bre- viores, scapo brevi valde punctato. Prothorax transversus, grosse et con- fertim punctatus, medio dorso spalio suberuciformi lævi nitidissimo tri- tuberculato instructus, lateribus utrinque 3-spinosus, spinis fere rectis. Scutellum breve, læve, medio punctalo excepto. Elytra elongata, depres- siuscula, regulariter punctatissima, apice bispinosa, Corpus subtus fere CLVI Bulletin entomologique. læve. Abdomen flavescens, segmenta singula obscure marginata. Pedes clare brunnei fere impunctati. Ogs. Diffère du T. arcuatus Fabr. par les caractères suivants : 1° front non lisse au milieu ; 2° scape des antennes plus grêle ; 3° prothorazx plus transversal, à épines latérales plus petites, presque droites, nullement recourbées en arrière en forme de crochet, à disque bien plus fortement ponclué ; 4° écusson ponctué au milieu; 5° élytres non rugueuses à leur base, non munies de côtes longitudinales, mais bien régulièrement très- poncluées ; 6° pattes plus lisses. — M. H. Lucas communique une note relative à un insecte de l’ordre des Hyménoptères : Le genre Synagris, établi par Fabricius et adopté par M. H. de Saussure dans sa Monographie des Guêpes solitaires, t. IT, p. 154 (1854-56), ren- ferme uue douzaine d’espèces propres à l'Afrique et ainsi réparties : 5 habitent le Sénégal, 4 l'Abyssinie et 3 le cap de Bonne-Espérance, Le nid de ces Hyménoptères, qui n’a pas encore été signalé, me- sure 5 centimètres dans sa plus grande largeur et semble construit avec des substances résineuses, de couleur noire, et sur lesquelles l’eau n’a aucune action. Quand on examine celte nidification, fixée à une branche qui la traverse de part en part, on remarque qu’elle est très- irrégulière et formée de quatre mamelons ou gibbosités ; elle est plus large que longue, convexe, arrondie sur les côtés, et présente une épaisseur de 30 millimètres environ; elle est très-rugueuse au toucher et contient quatre loges profondes, arrondies et séparées par des cloisons épaisses. En étudiant ces loges, dont trois étaient vides, j'ai remarqué que la qua- trième contenait un habitant ; extérieurement on apercevait deux mandi- bules très-grandes, d’un jaune ferrugineux, recourbées, aiguës, faisant saillie, et, en comparant ces organes à ceux du Synagris cornuta, nul doute que l’on n’ait sous les yeux un Hyménoptère appartenant à cette coupe générique. Cet insecte, dont je n’ai trouvé que la tête et les organes buccaux, appartient au sexe mâle, C'est aux environs de Bagamoyo, ville situé sur le Continent, en face de Zanzibar, que cette nidification a été rencontrée par le frère Oscar, de la Mission du Saint-Esprit. Membre recu, Son altesse impériale le grand duc Nicolas Michaïlowitch Séances de l'année 1877. CLYII de Russie, à Tiflis (Arménie) (Entomologie générale, Coléopteres), pré- senté par M. L. Buquet. — Commissaires-rapporteurs : MM. E. Desma- rest et Leprieur. Séance du #4 Novembre 18237. Présidence de M. L. REICHE. 23 membres présents, Lectures. M. le baron de Chaudoir adresse, par l'entremise de M. Aug. Sallé, un mémoire intitulé : Révision des genres Onychopterygia, Dicra- noncus et Colpodes. — M. Maurice Girard fait déposer sur le bureau une nole ayant pour titre : Quelques excursions entomologiques sur les dunes normandes. Communications. M. le docteur Régimbart adresse la description d’un Dytiscide nouveau : CYBISTER DISTINCTUS Régimb., nov. sp. — C. immarginati Fabr.-Aubé valde affinis, magis elungatus, postice multo minus dilatatus ; supra obso- lelissime granulatus, brunneo-olivaceus, prothoracis lateribus confuse fer- rugineis , elytris ad apicem macula obsoletissima lutea ornatis, labro flavo ; sublus nigro-piceus, plus minusve ferrugineus, abdomine maculis tribus luteis utrinque notato ; antennis pedibusque anticis et intermediis rufis, larsis obscurioribus, poslicis nigro-piceis ; elytris in utroque sexu lævibus, epipleuris fere æqualibus. Mas tarsis anterioribus magis dila- tatis, femina epipleuris paulo latioribus a C. immarginalo præler formam distinguitur. — Long. 33 à 35 mill. Très-voisin du C. immargéinatus Fabr.-Aubé, avec lequel il est géné- ralement confondu ; forme plus allongée, moins dilatée postérieurement, CLVIII Bulletin entomologique. plus régulièrement ovale ; couleur en dessus moins noire, d’un brun oli- vâtre, avec les côtés du prothorax plus visiblement rougeàtres , tandis que la tache apicale des élytres est beaucoup moins apparenle ; cuisses antérieures et intermédiaires entièrement testacées, ces mêmes organes chez l'immarginatus étant marqués, surtout sur la face postérieure, d’une large tache confuse et obscure. Épipleures presque égaux dans les deux sexes, mais un peu plus tranchants chez le mâle ; celui-ci, par la dilata- tion transversale des tarses antérieurs, tient le milieu entre le C. owas Casteln.-Aubé et l’immarginatus ; en représentant par 4 cette dilatation chez l’owas, celle du distinctus serait 3 et celle de l’immarginatus 2, ce que j'ai pu constater sur plusieurs individus des trois espèces. Chez la femelle, l’épipleure est un peu plus large et un peu moins réfléchi que dans l’immarginatus, ce qui la distingue encore des C. owas et bimacu- latus Aubé, dont la femelle, outre la striation des élytres, a les épipleures fort larges et presque verticaux vers la base. Enfin, tous les exemplaires de distinctus que j'ai vus ont les élytres couvertes de granulations très- obsolètes, ce qui est très-rare chez l’immarginatus. Il habite le Sénégal. — M. L. Fairmaire communique les diagnoses de trois nouvelles espèces de Scarabéides du genre Oryctoderus Boisduval : 4. O. oBTUSILOBUS. — Long. 32 mill. — O. latitarsi valde affinis, sed paulo angustior, epistomate minus lruncato, magis reflexæo, laleribus minus profunde emarginatis, lobis magis oblusis, disco antice magis impresso, medio obsoletissime elevalo, prothorace breviore distinctus. Moluques (coll. Mniszech). 2. O. GESTROI — Long. 28 mill. — Præcedenti affinis, sed capite utrin- que vix sensim sinuato, antice vix truncatulo, medio obtuse tuberculato, prothorace longiore distinctus. Ile Goram (Musée de Gênes). 3. O. GRAGILIOR. — Long. 32 mill — Magis elongatus, angustior, præcedenti capitis forma et sculptura valde similis, pedibus minus vali- dis, tarsis gracilioribus. Moluques (coll, Mniszech). Séances de l’année 1877. CLIX — M. Antoine Grouvelle adresse les diagnoses de trois espèces nouvelles de Cucujides exotiques : 1. PASSANDRA MARGINATA, NOV. Sp. — Elongata, parallela, nilida, tota nigra ; prothorace vix transverso, marginato, margine medio interrupto, sulco brevi, longitudinali medioque antice notalo ; elytro singulo trisul- calo, sulco humerali fere integro, sulco laterali sulurali conjuncto. — Long. 24 mill. Australie (collections de Mniszech et A. Grouvelle). 2. LÆMOPHLOEUS CONTAMINATUS, NOV, Sp. — Depressus, ovalus, nitidus, vix pubescens ; capile prothoraceque obscure castaneis, tenuissime subru- gosis, parce punclatis, fronte convexiuscula, margine antico trisinuato ; prolhorace transverso, utrinque unistrialo, lateribus fere intlegris ; scu- tello triangulari ; elytris teslaceis, sulura nigricante, tristriatis, inter- vallis punctalo-linealis ; antennis elongatis, nigricantibus, art. 1-3 rufis. — Long. 3 mill. Australie (collection A. Grouvelle), Les lignes ponctuées des élytres présentent, sous un certain jour, l’as- pect de stries et déterminent alors des intervalles alternes plus étroits et plus élevés, 3. SILVANUS ATRATULUS, NOV. Sp. — Elongatus, parallclus, nitidus, ater; capite prothoraceque tenuissime subrugosis et parce punctatis ; angulis postlicis capitis haud dentatis ; prolhorace transverso ; elytris elongatis, parallelis, seriatim rugoso-punctatis ; antennis pedibusque rufis. — Long. 2 1/2 mill. Australie (collection A. Grouvelle). — M. L. Reiche communique les descriptions de quatre nouvelles espèces de Buprestides : 4. JuLODIS CORROSA Reiche. — Oblongo-ovata, viridi-ænea, breviter pilosa. Caput rugulosum, supra anlennarum ënserlionem utrinque tuber- culatum. Thorax medio carinalus rugisque utrinque irregularibus instruc- lus; fundo ruguloso, lanugine albida vestito. Elytra rugis nilidis pro- funde corrugata et punclalu, sericbus quatuor foveolis albo-lanuginosis CLX Bulletin entomologique. ornata. Subtus crebre punctata ; abdominis segmentis utrinque fasciculo albo-piloso ornatis. — Long. 26-27 mill.; lat. 11-12 mill. Affinis Jul. syriaco Olivier, differt autem sculptura multo profundiore, foveolisque multo magis numerosis. Hab. in vicinis Hierosolymæ, Palæstina. Inv. Delarouzée. 9, JuLODIS IRIDESCENS Reiche. — Oblongo-ovata, viridi-cyanea, vio- laceo-iridescens. Caput rugulosum, supra antennarum insertionem utrin- que minute tuberculatum. Thorax medio carinalus ; carina antice bifida; creberrime punctatus, utrinque rugis nilidis irregularibus ; fundo albo tomentoso. Elytra trifariam subcostata ; costis tuberculis intricalis dupli- calis, basi in zigzag complicatis ; interstitiis albido pilosis. Subtus crebre punctala, abdominis scgmentis utrinque fasciculo albo-piloso ornatis. — Long. 24-28 mill.; lat. 14-13 mill. Affinis Jul. sulcatæ Redt., differt autem colore, villositate mullo bre- viori sculpturaque in basi elytrorum. Hab. in vicinis Hierosolymæ. Inv. Dom. de Sauley. 3. JULODIS CÆLATOCOLLIS Reiche. — Oblongo-ovata, viridi vel cupreo- ænca, breviter tomentosa. Caput rugulosum, acute carinalum, vertice pro- funde rugalum, fronte utrinque minute tuberculatum. Thorax haud cari- nalus, forliter rugalus; rugis nilidis in cellulis cocuntibus ; fundo albido- lanuginoso. Elytra valde rugata et punclata, rugis nilidis, sericbus quin- que impressionibus acute punctatis, albo tomentosis ornata. Sublus cupreo- ænca, sat rugata, abdominis segmentis utrinque fasciculo albido piloso ornatis. — Long. 21 mill.; lat. 9 mill. Parva in hoc genere, sculptura thoracis valde distincta. Hab. Biskra in Algiria meridionali. h. JuLOpIS PUBERULA Reiche. — Oblongo-subovata, violaseo-ænea, tri- descens, viæ pilosula. Caput albo tomentosum, rugulosum, vertice profunde rugatum. Thorax sat late carinatus, rugès nilidis irregularibus nonnullis utrinque instructis ; fundo crcbre punctato ; lateribus albo-tomentosus. Elytra nitida, basi leviler transversim gibbosa et hic suturam versus utrinque profunde et late émpressa, valde rugala, impressionibus oblongis, irregularibus, acute punctatis ornata. Sublus rugulosa, lateribus àlbo- lomentosa. — Long. 47 mill.; lat. 8 mill. Séances de l’année 1877. GLXI Parva in hoc genere, gibbositate ab basin elytrorum sculpturaque suffi- cienter distincta, Hab. in Algiria meridionali. — M. Lichtenstein écrit qu'il s'étonne que M. Aug. Chevrolat ait dit, dans la séance du 26 septembre, qu'aucune Chrysomélide ne fait de tort à l’agriculture. En effet, et chacun le sait, des ravages considérables sont causés aux luzernes par le Colaspidema atrum, aux vignes par les Adoxus vilis et Haltica ampelophaga, aux asperges par les Lema asparagi et 12-punctata, aux ormeaux et autres arbrisseaux par la Galleruca cratægi, etc. M. Aug. Chevrolat répond qu'il n’a voulu parler que de la tribu des Chrysomélides el non de toute la famille des Chrysomélines. Une fois seu- lement il a vu, au Mont-Dore, l'Oreina cacaliæ se trouver en si grand nombre sur les liges d’une Chicoracée, qu'il ne restait que quelques débris de feuilles de ce végétal. Quant à la Polygramma 10-lincata, il ajoute que l’on a beaucoup exa- gérés ses dégâts dans les cultures de pommes de terre. Cela sembie démontré aujourd’hui parles rapports venus récemment d'Amérique, et prouve l’exagération des craintes manifestées par plusieurs de nos collègues. — M. Lichtenstein envoie les remarques qui suivent : J'avais annoncé, quand je fis part de mes observations sur la reproduc- tion du Phylloxera (en créant pour ce mode de génération le mot d'an- thogénésie), que plusieurs genres de Pucerons dont la biologie était encore inconnue rentreraient dans ce groupe, que j'ai caractérisé par la présence d’un insecte ailé agame déposant des pupes d’où naissaient de petits aptères sexués. Au printemps passé, j'ai déjà signalé les Pemphigus des racines des Graminées et les Tetrancura comme anthogénésiques. Aujourd’hui je suis à même d'ajouter à cette liste les genres Schizoneura et Vacuna. En effet, si l’on observe les feuilles flétries du Cornus sanguinea, à celte époque de l’année, on trouvera un gros Puceron ailé, noir de velours, à ceinture blanche, qui est le Schizoncura corni Fabr. (vagans Koch). C'est la forme pupifère. Elle pond des jeunes de deux dimensions, (1877) B'illtin x1 CLXII Bulletin entomologique. les uns d’un blanc verdâtre avec une tâche rougeâtre sur le disque de l'abdomen, les autres jaunes, devenant bruns. Les premiers sont les femelles, les seconds les mâles. Mais ici les sexués. ne sont pas privés de rostre comme chez le Phylloxera; ils peuvent se nourrir du peu de suc qui reste dans la feuille flétrie du cornouiller et ils muent au moins une fois. Cette opération accomplie, et cinq ou six jours après leur naissance, ils s’accouplent. Les mâles, très-actifs et ardents, peuvent féconder plu- sieurs femelles. Un fait absolument semblable se passe sous les feuilles de chêne (Q. pu- bescens) pour le Vacuna dryophila Heyden. La forme pupifère ailée pond des jeunes de deux dimensions qui muent, deviennent les uns (®) gris, les autres (4) jaunes, puis s’accouplent, Voilà donc les genres Phylloxera, Vacuna, Schizoneura, Pemphigus, Tetraneura nettement séparés des autres Aphidiens chez lesquels l'in- secte sexué (ou au moins le mâle) est aïlé. Les Homoptères anthogéné- siques ont tous les antennes courtes. Aucun mâle n’avait été encore signalé (sauf dans les travaux récents de MM. Derbès et Balbiani sur le Puceron du pistachier el le Phylloxera); j'en connais huit jusqu’à ce jour. Mais il y a encore, dans ce monde bizarre des Aphidiens, bien des mys- tères à surprendre, et le Puceron brun de lérable (Chintophorus aceris Fab.), dont notre collègue M. Signoret a suivi une forme (Periphyllus testudo, Ann. 1867, pl. 10), que M. Ritsema de Leyden a vu se méla- morphoser en insecte parfait, nous réserve de nouvelles surprises. Je trouverais ici un mâle et une femelle ailés s’accouplant et donnant nais- sance à une généralion aplère seœuée aussi et s’accouplant huit jours après ses parents. Malheureusement je n’ai pu qu’entrevoir ces phéno- mènes ; les feuilles tombent vite et il faut trop souvent renvoyer à l’année suivante la suite d’une étude intéressante, car tout ce monde sexué naît, grandit, fonctionne et meurt avec une rapidité désespérante, et les sexués aptères sont si pelits relativement à leurs parents qu’il n’est pas étonnant qu'ils aient passé inapercus jusqu’à aujourd’hui. — M. H. Lucas communique une note relative à un Lépidoptière chali- noptère de la famille des Ophideridæ : On connaît quatre espèces de Phyllodes, genre caractérisé par M. Guenée dans son Species général des Lépidoplères, t. III, p. 120 (1852), Ce sont Séances de l’année 1877. CLXILI de grands Lépidopières nocturnes propres aux Continent et Archipels indiens, et qui présentent une envergure de 45 centimètres environ. L'espèce que je fais passer sous les yeux de la Société est le PAyllodes perspicillator Guenée, op. cit., décrit et figuré sous le nom de P. conso- brina par M. Westwood, In the Cabinet of oriental Entom., pl. 28, fig. 2 (1848). Ge Phyllodes de l'extrême Orient, toujours rare dans les collec- tions, est remarquable par ses premières ailes d’un grisâtre luisant et les secondes d’un noir de velours chatoyant, avec une large tache ovalaire d'un rose vif, à centre blanc; il a été pris par M. le docteur Harmand, en juillet 1876, dans un ravin profond, boisé, et par un temps très- couvert, dans les montagnes de Chaudoc (Cochinchine). Suivant M. West- wood, loc. cit., cette espèce habiterait aussi le Sylhet et Assam. — M. P. Mabille lit la note qui suit : Pendant mon séjour à la campagne, auprès de Paris, je me suis occupé à rechercher les chenilles de Lépidoptères qui pouvaient vivre aux dépens des fleurs de nos jardins. Voici les observations que j'ai réunies : Plusia gamma L., Hadena brassicæ L. et oleracea X,. vivent sur les Pelargonium et criblent parfois de trous arrondis les feuilles de ces petits arbrisseaux ; la brassicæ préfère les fleurs el ne mange que la nuit ; c’est le Pelargonium inquinans et ses variétés qu’elle semble rechercher; je l'ai trouvée aussi en abondance sur le souci (Calendula officinalis L.). J'ai vu des chenilles de la P. gamma subir leur développement pendant l'hiver dans une chambre éclairée où ces plantes avaient été retirées ; le papillon est éclos en janvier et en février, comme cela a lieu en Corse. L'Hadena oleracea vit sur les PAlox, les soucis et la Lavatera arborea. Sur cette grande Malvacée, j'ai trouvé fréquemment plusieurs espèces : le Spilothus malvæ S'y rencontre en juillet et août; une fois j'y ai vu la Vanessa cardui, fait assez singulier, mais qui a dû être déjà signalé, car je l’ai déja constaté aux bords de la Méditerranée sur les Malva nicænsis et parviflora. Deux Tortriæ vivent aussi sur la Lavatera arborea; ce sont les T. heparana et semialbana ; la seconde est plus fréquente sur le Mirabilis jalapa et le grand tabac à fleurs rouges, La Zeuzera æsculi semble s’accommoder de tous les arbres : le lilas et le frêne à fleurs n’en ont offert plusieurs chenilles, CLXIV Bulletin entomologique. J'ai examiné avec soin le marronnier d'Inde (Æsculus hippocastanum L.) et sa variété à fleurs rouges (Æsculus rubicunda). M. Guenée nous avait signalé quelques espèces vivant sur cet arbre. Je puis affirmer qu’il est volontiers accepté par un certain nombre de nos espèces indigènes ; ce sont : L'Orgyia antiqua L.; les chenilles prises en juillet et août ont donné leur papillon en octobre ; Le Liparis dispar L.; il n’y est pas rare, surtout sur la variélé à fleurs rouges ; L’Acronycta aceris L. était très-commune ; j'en ai pris huit chenilles le même jour; L'Acronycta psi L. s’y est montré aussi, mais je n’en ai trouvé que deux chenilles, tandis qu’elle est presque un fléau pour les rosiers et les arbres fruitiers ; Voilà, en outre, la deuxième année que j'élève sur le même arbre l’'Amphidasis betularia L. Cette espèce n’est pas très-rare sur les ormeaux, et l’on savait déjà qu’elle n’habitait pas seulement les forêts. Enfin, la P. meticulosa L. vit sur les Pelargonium, sur la Lavatera _arborea, les Phlox et la plupart des plantes de nos jardins. Séance du 28 Novembre 18737. Présidence de M. L. REICHE, 20 membres présents. M. Edmond André, de Beaune, assisle à la séance. Lectures. M. E. Bellier de la Chavignerie adresse une note sur le Bombyx canensis Millière. Séances de l’année 1877, CLXV — M. E. Simon dépose sur le bureau la suite de ses Études arachno- logiques, comprenant : (n° XI) Liste des espèces de l’ordre des Pseudo- Scorpions qui habitent l'Algérie; (n° XII) Descriptions de Pseudo-Scor- pions de Californie ; (n° XIIT) Descriptions de deux Scorpions nouveaux d'Europe. Communications. M. L. Buquet annonce la mort d’un de nos collègues, M. Petri Pellet, de Perpignan, décédé inopinément à Paris dans le courant de ce mois. M. Pellet comptait parmi nous depuis 1857. L — M. L. Reiche donne des rectifications de synonymies sur divers Coléoptères :” Il s’est glissé dans l'excellent ouvrage : Catalogus Coleopterorum, etc., de MM. Gemminger et de Harold, t. X, p. 3001, des erreurs qu’il importe de signaler, Le Dorcadion involvens Fischer, Entomogr. Ross., Il, p. 240 (1824), y est porté comme synonyme de la Lamia carinata Pallas, Iter, I, append., p. 724 (1771), et la Lamia carinata de Fabricius, Sp. Ins., I, 222 (1781), est de même indiquée comme synonyme de l’espèce de Pallas. Parmi les synonymes figure encore le Dorcadion pigrum de Schünherr, Syn. Ins., II, p. 398. Or, l’insecte de Pallas et celui de Fischer constituent deux espèces très- éloignées l’une de l’autre dans l’ordre naturel : le carinatum est noir avec une nuance fuligineuse, sa taille est de 20 millimètres, sa forme est allongée, parallèle, et ses élytres ont une forte carène latéro-supérieure. Sa vraie place est près du Dorcadion æthiops Scopoli (morio Fabr.). Schünherr changea le nom de cette espèce en Dorcadion pigrum, parce que, suivant lui, ce nom de carinatum faisait double emploi avec celui de Lamia carinata Fabricius. Le Dorcadion involvens Fischer est d’un brun clair avec des lignes blanches et le dessous du corps blanc ; il a une taille de 9 à 40 millim. et sa forme est raccourcie et ventrue; ses élytres ont une carène peu saillante latéro-inférieure. C’est, probablement, la Lamia carinata de Fabricius. Il faut donc rétablir au Catalogue le Dorcadion involvens comme espèce valable, et mettre en synonymic : ? Lamia carinata Fabricius. CLXVI Bullelin entomotogique. _— M. A. Bonnaire, actuellement fixé à Fontainebleau, adresse, par l'entremise de M. L. Reiche, quelques renseignements sur les Coléoptères qu'il a recueillis en 1877 dans le département de Seine-et-Marne : Dans la forêt de Fontainebleau : 1ps ferrugineus, Amara patricia, Limobius mixtus, Chrysomela cerealis et Balanomorpha Mathewsi dans les sablières ; Eurythyrea curniolica, Dicerca berolinensis, Melanophila cya- nea, Coræbus undatus et bifasciatus, dont une belle variété, entièrement bleue, Staphylinus chrysocephalus, Quedius brevis et scilus, Homalium salicis, etc. Les deux Coræbus n'étaient pas rares, surtout le bifasciatus. — Vers le commencement d'octobre : Scaphium immaculalum, surtout au pied du Mont-Aigu; Tetratoma fungorum, dans les Polyporus fron- dosus et Fistulina hepatica, croissant sur les vieux chênes, et dans trois espèces d’agarics du hêtre ; dans le même Polyporus, les Omosilu depressa, Triphyllus suturalis, Bolitobius striatus et Homalium pygmaæum. — Un peu plus tard, deux espèces fort rares : Tetratoma Desmaresti et Phlæophilus Edwardsi, dans l’épaisseur des écorces de certains chênes. A l’étang de Moret, localité voisine de la forêt et peu connue, explorée au commencement de septembre : Odacantha melanura par myriades, Demetrias unipunctalus, Agonum lugens, Hylobius fatuus, Styphlus setiger, Anthicus gracilis et subfasciatus. — M. Aug. Chevrolat donne la description de deux Curculionides nou- veaux propres à l'Amérique méridionale : 4° HapLopus GLAUCUS. — Long. 9 mill.; lat. 5 1/2 mill. — Squamosus, viridi-pallens, ovatus, antennis nigris, rostro brevi crasso, clypeo pro- funde emarginalo ; oculis subcontigquis, transversim oblongis, pallidis ; prothorace subquadrato, antice recto, obsolete sulcato, postice semiarcualo, minute punclulato ; scutello elongato; elytris disco gibbosis, singulalim rotundalis, punctulato-striatis tenue, interstitiis planis, seriatim punctu- latis. Cayenna. À D. Leboucher olim data. Cette espèce est la quatrième connue ; les trois autres sont originaires du Brésil. 2° TYLOPTERUS LEUCOZONA. — Long. 7 1/2 mill.; lat. 4 4/3 mill. — T. camelo Cap. valde affinis, elongatus, squamulis griseis tectus, elytro- Séances de l’année 1877. CLXVII rum fascia postica alba ; rostro elongato, arcuato, brunneo, longitudine strigoso; antennis brunneis, clava fusca ; oculis subcontiquis, nigro-brun- neis ; capite convexo ; prothorace transverso, disperse punctulato, angulis anticis rotundatis ; scutello parvo, rolundato, griseo vel albido ; elytris quadratim elongalis, conjunctim rotundalis, punctato-strialis, griseo- fusco-pallidis, in dorso antiquo obscuro-maculatis, ultra medium late albo-fasciatis, maculis plurimis albis ante apicem transversim posilis ; corpore infra griseo-murino, in abdomine lineis duabus macularum obs- curarum, femoribus crassis, tibiis anticis arcuatis pallidioribus. Brasilia mer. (Santa-Rita). À D. J. Sahlberg capta et missa. Ce genre, créé par Capiomont dans sa Monographie des Hypérides, est réuni au genre Hypera dans le Catalogue de MM. Gemminger et de Harold. — M. J. Thomson communique la description d’une nouvelle espèce exotique de Prionide : Aux six espèces du genre Xivuthrus Thomson, déjà mentionnées dans ce Bulletin (p. cziv), il convient d’ajouter la suivante : XIXUTHRUS AXIS Thomson, nov. sp. — Patria : Amberbaki {Nov.-Guinea septentr.). — Long. 65-77 mill.; lat. 22-27 mill — Brunneus, surdus, pube lævi ochracea tectus ; antennæ articulis 1-9-5 nigris, cætcris clarc brunneis; mandibulæ nigræ; pedes brunneo-nigri, nitidi ; tarsi clare brunnei. d. Elongatus, subparallelus. Gaput elongatum, valde sparsim nigro-gra- nulosum, medio longitudinal. lineatum et antice triangulariter impressum ; antenuæ elytrorum tertiam partem posteriorem atlingentes, scapo aspero, grosse punctato, intus extusque plurispinoso, articulis 4-7 grosse et spar- sim punctalis, 3° subtus bidentato, 8-9 conferlim punciatis, 40-11 longi- tudinal. rugosis vel striolatis, ultimo præcedente paulo longiore ; mandi- bulæ elongalæ, extus unidentatæ, intus valde pluridentalæ. Prothorax quadrato-transversus, antice vix sinuatus et utrinque abrupte constric- tus, lateribus extensus et valde pluridentatus, postice vix sinualus, dorso paulo inæqualis, valde sparsim minuteque nigro-tuberculatus. Scu- telluin elongato-rotundatum, fere læve. Elytra elongata, subparallela, convexa, ubique obsolete, minute el sparsim punctata, obsolete longilu- CLXVIII Bulletin entomologique. dinaliterque 8-carinata, apice bispinosa. Corpus subtus obsolete; minute, conferlim (sterno) granuiosum, et (abdomine) punctatum. Pedes omnes validi, asperi, dentali, præcipue antici; tarsi obsolete et sparsim punc- tati. Q. Magis ampla. Antennæ elytrorum dimidium articulo ultimo supe- rantes, scapo minus aspero et minus denticulato. Prothorax minus qua- dratus, antice angustior, dorso transverse obsoleteque quadri-elevatus. Elytra ampliora. Pedes minus asperi et dentati, præcipue antici. Ogs. Voisin des X. microcerus White et X. anguis Thomson, mais s’en distingue par les caractères suivants : 1° antennes plus longues chez les mâles et plns courtes chez les femelles ; 2° prothorax des mâles en carré transversal régulier comme chez le X. nycticorax Thomson; 3° prothorax des femelles plus carré, à dents latérales plus petites ; 4° côtes longitudi- nales des élytres beaucoup plus faibles, plus obsolètes ; 5° appendice pro- sternal granuleux, non luberculé. Cinq individus (4, £), dont un très-petit, provenant de Ceram, qui ne diffère pas sensiblement des autres. J'ai vu un certain nombre d'exemplaires de celte espèce chez M. Henri Deyrolle. — M. H. Lucas fait passer sous les yeux de la Société une Arachnide trachéenne de l’ordre des Phalangides : M. Hope, dit-il, donne le nom de Dolichoscelis in Transactions of the Linnean Society of London, vol. XVII, p. 397 (1837), à un Phalangide extrêmement curieux. En effet, en examinant cette Arachnide, on remarque que les organes locomoteurs sont excessivement développés, particulière- ment ceux de la quatrième paire, qui atteignent une longueur exagérée. Quant aux autres pattes, elles sont relativement courtes et moins grêles que celles de la quatrième paire. Il serait intéressant d'observer les mouvements de ce Phalangide, car on se demande quel rôle peuvent jouer dans l'acte ambulatoire les pattes de la quatrième paire, qui mesurent en longueur 48 centimètres. On ne connaît pas les conditions dans lesquelles vit ce ce Phalangide, que je rapporte au Dolichoscelis Haworthii Hope, loc. cit., p. 398, pl. 46, Séances de l'année 4877. CLXIX fig. 1, 2, 3, 4 et 5. La palrie de cette Arachnide est le Brésil. Elle affectionne les lieux humides, particulièrement les lisières des grandes forêts. — M. Mégnin montre une tumeur cutanée recueillie sur une alouetté qui en présentait deux semblables placées symétriquement sur chaque aile. Cette tumeur, du volume et de la forme d’un haricot de Soissons, est uu véritable kyste dermique à contenu pulvérulent, formé par un follicule plumeux extrêmement dilaté. Le contenu pulvérulent de ce kyste se com- pose de deux parties : une partie centrale, blanche, beaucoup plus consi- dérable que l’autre, composée uniquement de dépouilles d’Acariens et de coques de leurs œufs vides; une partie périphérique, de couleur jaune, constituée par des myriades d’Acariens vivants, à tous les états de déve- loppements. Ces Acariens appartiennent à une espèce nouvelle non encore décrite ; ils sont de couleur jaune rutilante, ont leurs deux paires de pattes postérieures réduites à l’état de moignons terminés par un pinceau de quatre soies ; les deux paires de pattes antérieures sont coniques, courtes, robustes, terminées par deux ongles crochus et une sorte de petite fourche intermédiaire ; enfin, le rostre est composé d’un suçoir conique, contenant une paire de petites mandibules styliformes, et bordé d’une paire de gros palpes de quatre articles terminés par un très-pelit crochet à deux dents inégales ; le pénultième article des palpes s'étale supérieurement, en les recouvrant en partie, sur les deux articles voisins, et porte en avant trois forts crochets à pointe dirigée en haut comme la corne du rhinocéros. C’est au moyen de ces crochets, au nombre de six pour les deux palpes, que l’Acarien rampe et progresse sous l'enveloppe du kyste. Cette espèce acarienne, qui présente, outre son rostre extraordinaire, d’autres curieux détails anatomiques, comme un appareil respiratoire tra- chéen complet avec une paire de stigmates, l'absence complète d’anus, ce qui indique que l'aliment gras, le sebum, que consomme l’Acarien, ne laisse que des déchets gazeux, celle espèce appartient à la famille des Trombidiés, confine les tribus des Cheylétides et des Tétranicides et mérite le nom de Harpirhynchus nidulans que lui donne notre collègue, — Le même membre communique une nole sur deux nouveaux Chey- létides, parasites auxiliaires des rongeurs et des oiseaux : Les petits rongeurs et les oiseaux sont, de tous les animaux, ceux qui CLAX Bulletin entomologique. nourrissent le plus grand nombre d’Acariens parasites de toules classes, et surtout de ceux que M. van Beneden appelle des mutualistes ; notre mémoire sur les Sarcoptides plumicoles, publié en collaboration avec M. le professeur Ch. Robin, et dont j’offre un exemplaire à la Société, en fait foi en ce qui regarde les oiseaux; quant à ce qui concerne les ron- geurs, je dirai que sur un seul lapin de garenne j’ai rencontré des Ixodes, des Gamases, des larves de Trombidions (Rougets) el surtout des Listro- phores à foison (c'est une espèce d’Acarien mutualiste). Chez les lapins, en compagnie des Listrophores, on trouve toujours un autre Acarien qu’à son rostre énorme et pointu et à ses palpes colossaux armés d’un fort crochet recourbé en faucille, on reconnaît être un Cheylète. Je me suis assuré maintes fois que ce Cheylète, qui pullule au fond des poils des lapins, est un grand chasseur de Listrophores : il les saisit avec ses forts palpes ravisseurs et les suce comme les Araignées sucent les Mouches. J'ai nommé cetle espèce nouvelle Cheyletus parasitivoraæ, et la planche que je mets sous les yeux de mes collègues le montre sous toutes les faces et met à nu son organisation. Chez les oiseaux, on rencontre un autre Cheylétide, voisin des premiers, qui a les mêmes mœurs, et qui en diffère un peu au point de vue surtout de la forme et du volume des palpes ravisseurs qui sont moins puissants que chez le premier et qui diffèrent de forme suivant le sexe : ils sont plus allongés et plus grêles chez les mâles. Je nomme ce dernier Cheyletus heteropalpus. Ces deux Cheylètes seront décrites complétement dans un mémoire que je prépare sur les Gheylétides parasites. Membre recu. M. le professeur docteur Frederic Thomas, à Ohrdruf, près Gotha (Allemagne) (Entomologie générale, principalement Acariens et Insectes des galles), présénté par M. L. Buquet, au nom de MM. Ke- ferstein et Lichtenstein. — Commissaires-rapporteurs : MM. le docteur Laboulbène et V. Signoret. Séances de l’année 1877. CLXXI Séance du 12 Décembre 1833. Présidence de M. L. REICHE, 29 membres présents. M. Achille Paffray, de retour de son voyage scientifique à la Nouvelle- Guinée, assiste à la séance. Lectures. M. Éd. Perris adresse, par l'entremise de M. Leprieur, une notice ayant pour titre : Rectificalions et Additions à mes Promenades entomologiques. — M, L. Fairmaire fait déposer sur le bureau par M. Gilnicki un tra- vail contenant les descriptions de Coléoptères nouveaux recueillis en Cochinchine par M. Morice, savant voyageur que la science vient de perdre. — M. Depuiset envoie, par l'intermédiaire de M. J. Fallou, une note contenant la description et la figure d’une nouvelle espèce de Lépido- ptère du genre Papilio : PApPiLIO LAGLAIZEI. — Taille et faciès du Nyctalemon Orontes. Aïles très-légèrement dentées, très-arrondies à l’angle anal, terminées par une queue large, obtuse. Dessus d’un noir-bleu velouté, avec reflets métalliques à la base ; une large bande d’un bleu argentin, commune aux deux ailes, traverse obli- quement les supérieures de la côle à l'angle interne, et les inférieures dans leur milieu ; plus étendue dans sa partie inférieure, où elle prend un léger reflet jaunâtre ; régulière dans son premier parcours, ensuite sinuée à l'extérieur et se fondant un peu à la couleur bronzée de la base, Une deuxième bande, de même couleur, beaucoup plus étroite, macu- laire, parallèle à la première, au sommet apical. Bord terminal des secondes ailes liseré très-irrégulièrement par le bleu de la bande, plus pâle à la queue, avec une petite lache de la couleur du fond surmontant CLXXI Bulletin enlomologique. chaque échancrure. Frange blanche dans les sinus, plus large et soyeuse aux ailes inférieures. Dessous presque entièrement glacé de bleu argenté, plus päle aux inférieures, sauf la région anale. Supérieures avec deux bandes obliques d’un bleu noir : la première, lrès-étroite, traverse la cellule et se termine un peu au-dessous ; la seconde, plus large, part des deux tiers de la côte pour aboutir vers le milieu du bord marginal. Bande maculaire du dessus reproduite de ce côté, mais plus blanche, plus régulière et plus étendue. Sommet d’un gris-brun satiné. Inférieures ayant dans leur seconde moitié deux rangées transversales de taches, plus ou moins apparentes et rap- prochées, d’un noir-bleu ; la première s’arrêtant au dessous de la nervure caudale, la seconde se terminant à l’angle anal. Échancrures surmontées de pareilles taches, et d’un trait sinueux de la queue à l'angle précité. Les deux tiers inférieurs de l'espace compris entre la deuxième rangée et les taches du bord maculé de jaunâtre. Une tache d’un orangé vif, en forme de goutte allongée ou de larme, longe la gouttière du bord abdo- minal vers son milieu. ‘Tête el antennes proportionnellement petites ; ces dernières noires. Corps d’un noir bronzé en dessus, bleuâtre sur les côtés et le dessous, avec les incisions des anneaux bordées de noir. Décrit sur un exemplaire femelie, Nous ne connaissons pas encore le mâle. — Collection Oberthür. Nouvelle-Guinée. Rapporté par M, Léon Laglaize, DE E on PAPA petit-fils de Lorquin. Communications. M. Maurice Girard communique ce qui suit : J'ai l'honneur d'offrir à la Société, de la part de M. Collin de Plancy et de notre collègue M. Édouard Talon, deux mémoires concernant les Diptères qui attaquent à l’état vivant les Batraciens bufoniformes et rani- formes. Les auteurs ont cherché la solution de cette question que tous les entomologistes ont dù faire, ainsi que je l'ai indiqué dans un de nos Bulletins : les Diptères pondent-ils dans des plaies déjà existantes ou leurs œufs sont-ils déposés sur la peau de Batraciens sains, à la façon des Entomobies à l'égard des chenilles ? Les auteurs des travaux indiqués sont partisans de la première solution et en donnent des raisons très-plausibles. M. Taton a observé des larves Séances de l'année 1877. CLXXII de Diptères sur une plaie d’une grenouille et a pu les (ransporter succes- sivement sur diverses grenouilles blessées ad hoc. Ces larves ont donné plusieurs espèces de Lucilies el de Calliphores. Des faits analogues n’ont pas encore été observés chez les crapauds. Aussi les auteurs recon- naissent-ils que la question n’est pas tout à fait résolue expérimentale- ment. Il me semble que la double expérience suivante, que je les engage beaucoup à tenter au printemps prochain, est de nature à fixer définitive- ment la question. Prendre deux cages contenant des Batraciens bufoni- formes, les uns portant des plaies artificielles, les autres bien sains, et mettre de part et d'autre des pupes de Diptères des genres Lucilia, Calliphora, Sarcophaga, etc., de manière à avoir des adultes qui s’accou- pleront et dont les femelles seront bientôt pressées de pondre. Je suis convaincu, d’après l'expérience journalière pour ces genres de Musciens, que les plaies seront bientôt remplies de larves, mais l'expérience de contrôle, avec les crapauds bien intacts, établira d’une manière définitive l'acceptation ou le rejet de la seconde hypothèse. Je remets en outre, de la part de M. Collin de Plancy, une note sur l'observation de Mutilla europæa Linn. (Hyménoptères) dans le nord de la France. Cette espèce, toujours rare en France, est commune en Russie, notamment aux environs de Saint-Pétersbourg. — M. A. Raffray donne d’intéressants détails sur le voyage scientifique qu'il vient d'entreprendre avec M. Maindron, et plus particulièrement sur les Insectes qu’ils ont recueillis à la Nouvelle-Guinée. Notre collègue se propose de remettre plus tard à la Société une note détaillée à ce sujet. — M. H. Lucas communique la note suivante relative à un Coléoptère de la famille des Carabides : M. de Castelnau, Revue et Magasin de Zoologie, p. 306 (1°° août 1869), désigne sous le nom de Mouhotia gloriosa; un Carabide extrêmement remarquable et qui vient prendre place dans le voisinage des Pasimachus, des Carenum et des Scaraphiles ; il a pour patrie la région montagneuse du Laos. Quand on examine cette espèce, qui paraît propre à l'extrême Orient et à laquelle M. le docteur Schaum a donné le nom de Scarëturchus Midas, CLXXIV Bulletin entomologique. Trans. Entom, Soc. Lond., p. 94 (1° septembre 1862), mais poslérieure- ment au travail de M. de Castelnau, et dont je fais passer le mâle et la femelle sous les yeux de la Société, on remarque qu'elle varie beaucoup par la taille. En effet, il y a des individus qui atteignent 54 millimètres, d’autres qui ne mesurent que 40, 42 et 45 millimètres. Je ferai observer que cet insecte varie aussi par la large bordure couleur de feu des côtés du corselet et des élytres, qui tourne au vert cuivreux chez certains individus. Quant à la ponctualion des élytres, elle varie aussi : chez les uns, les stries longitudinales ponctuées sont très-profondes, séparées par des côtes élevées ; chez les autres, au contraire, ces mêmes stries sont fortement marquées, mais les côtes ont disparu ; enfin, il y a des individus chez . lesquels les stries ponctuées sont très-faiblement accusées. M. le docteur Harmand, qui a observé les allées et venues de ce sin- gulier Scaritide, dit qu’il se plaît sous les mottes de terre ; mais quand les pluies les ont détrempées, cette espèce abandonne ce refuge et on la rencontre errant çà et là. C'est en mai, au La-Khon (Cambodge), dans les jardins cultivés et situés sur les rives du Me-Kong, que M. Harmand a capturé un certain nombre d'individus de ce splendide Carabide. — M. Peragallo, de Nice, adresse, par l’entremise de M. G. Tappes, la note suivante : On trouve assez communément à Nice, sur les sables et galets de la mer, près de l'embouchure du Var, une fort jolie plante, au feuillage d’un vert glauque, finement découpé. En été, elle donne des pousses de plusieurs centimètres de hauteur, qui se couvrent de belles coupes dorées ; le fruit est renfermé dans une silique longue et déliée. On prend alors en abondance sur cette plante, qui est le Glaucium luleum, le Curculionide Acentrus histrio, qui ne se rencontre que là, et un Hémiptère noir, le Lygæosoma reticulatum. Les tiges du Glaucium sont caduques et annuelles, mais le pied est persistant, et sa longue racine pivotante, d’uñ rouge jaune à l’intérieur, se couronne, en hiver, de trois où quatre tiges naissantes; entre ces tiges se forme une loge ou cavité, souvent grosse Comme une noix, fine- ment tapissée de velours marron et complétement mise à l’abri des intem- péries de la saison. C’est dans cette cavité protectrice que viennent se réfugier, pendant les froids et les tourmentes, de nombreux insectes des sables qui y vivent en paix. Séances de l’année 1877. CLXXV Vers la fin de décembre 1876, en cherchant par une bise très-froide, dans les tiges de l’Inula viscosa, la larve du Coræbus graminis, qui m'avait élé recommandée par M. Éd. Perris, j'eus l'idée d’arracher un pied de Glaucium afin d'y chercher la larve de lAcentrus histrio: la cavité centrale de ce pied était remplie de différentes espèces de Coléo- ptères, Hémiptères, Araignées, Fourmis, elc., le tout sensiblement engourdi. Je revins le lendemain, muni d’un petit sac, et j'emportai ainsi chez moi onze pieds de Glaucium recueillis en divers endroits de la plage. Leur examen, fait à loisir, m'a donné, en fait de Coléoptères, près de 900 individus compris dans 84 genres et 40 espèces. Les chasses d'hiver sont assez généralement ingrates; j'ai donc pensé qu'il était utile de signaler une véritable mine d'insectes méridionaux dont pourront profiter les entomologistes que leur santé ou leurs loisirs pousseront à venir passer la saison froide dans nos parages. Je donne ici la liste des Coléoptères que j'ai trouvés dans la cavité centrale du Glaucium luteum : 4. Licinus agricola. 21. Ochthenomus sinuatus. 2. Proteinus brachypterus. 22. Formicomus pedestris, 3, Conurus lividus. 23. Anthicus L-guttatus. h. Tachyporus brunneus. 2h. Thylacites depilis. 5. Mycetoporus splendidulus. 25. Apion anguslatum. 6, Falagria nigra. 26. — assimile, 7: Philonthus procerulus. 27. Miccotrogus picirostris. 8. Stenus plantaris. 28. Smicronyx Reichi. 9. Sunius bimaculatus. 29. Acentrus histrio. 10. — filiformis. 30. Baridius opiparis. AA — gracilis, 81. Ceutorhynchus verrucatus. 12. Platystethus nodifrons. 92, = r'ecLiTOSlriSe 13. Bryaæxis impressa. 39. Thea 22-punctata. 14. Sacium discedens. 34. Chilocorus auritus. 15. Olibrus affinis. 35. Hyperaspis Hoffmanseggi. 16. Atomaria ruficornis. 36. Platynaspis villosa. 17. Corticaria fuscipennis. 37. Scymnus Apetzi. 18. Drasterius bimaculatus. 38. — Ahrensi 19. Gonocephalum rusticum. 99. — MINnÜMUsSe 20. Tagenia intermedia. 40, Cassida pusilla CLXXVI Bulletin entomologique. Comme je vais me décider, ajoute M. Peragallo, à publier, sous peu, un Catalogue détaillé des Coléoptères trouvés dans le département des Alpes-Maritimes, je serais désireux d’avoir, de ceux de nos collègues qui ont chassé dans ce département, la liste des espèces rares ou inté- ressantes qu’ils y ont prises, avec indication des lieux et des époques auxquels ils les ont capturés, ainsi que des plantes sur lesquelles ils se trouvaient. — M. James Thomson adresse la descriplion d'un nouveau genre de Cétonides : Genus DIGENETHLE Thomson, nov. gen. (di:, deux fois, yrvé8an, race). — Corpus amplum, robustum, subdepressum, Caput paulo longius quam latius, antice paulo sinuatum nullo modo lobalum ; antennæ mediocres ; oculi mediocres, distantes ; mandibulæ normales, obtecltæ ; maæillarum lobus externus inermis, penicellatus, sat magnus ; mentum valde biloba- tum ; palpi normales ; palporum maxillarum articulus ultimus cæleris singulis longior. Prothorax magnus, convexus, antice angustior, latcribus regulariler rotundatus, lobo mediano basilari apice lato paulo lunato ; scu- tellum quasi more Lomapterano medium celans. Sculellum visu parvum, triangulare. Elytra ampla, subdepressa, prothorace paulo latiora, humeris rôtundata, paulo gradatim atlenuala, apice rotundata ; epimera mesothora- cica supra conspicua. Mesosterni appendix magna, recta, depressa, apice obtusa. Abdomen segmento quinto præcedente longiore, sexto breve, medio lunato ; pygidium mediocre, triangulare. Pedes validi, postici cæ- teris paulo longiores ; tibiæ anticæ extus 3-dentalæ ; farsi normales, pos- ticis cæleris robustioribus. Ogs. Ce genre tient des LomaprTERA G. P. à raison de son prothorax qui recouvre à moitié l’écusson, et des EuPORCILA Burmeisler, pour ses autres caractires. I se distingue de ces dernières de la façon sui- vante : 4° corps déprimé ; 2° téle plus courte, plus carrée ; 3° chapcron à peine sinué én avant ; 4° prothoraæ à lobe médian basilaire à peine lunulé à l’extrémité et prolongé de façon à recouvrir la moitié de l’écusson; 5° ce dernier petit; 6° pygidium beaucoup plus petit; 7° saillie mésoster- nale plus grêle; 8° pattes plus courtes. DIGENETHLE RAMULOSIPENNIS Thomson. — Patria : Amberbaki (No.- Guinea septentr.). — Long. 24 4/2 mill.; lat. 14 mill. — Omnino nigra, nilida ; clytra abieuc levier transverseque mullé striolata. Séances de l’année 1877. CLXXVII ! Ampla, subdepressa. Caput sat tenue et sparsim punctatum. Prothorax dorso tenuissime et maxime sparsim punctulatus, lateribus punctulatione grossa, valida, subrugosa, et confertim disposita. , Scutellum fere læve. Elytra ubique leviter transverseque striolata , striolis numerosissimis ramulos .simulantibus, ante apicem utrinque impressa, Corpus subtus medio fere :læve, lateribus leviter rugosum, attamen abdomen medio punctis minutis aliquot instructum, Femora striolato-rugosa ; tibiæ punctis grossis impressæ, — M. L. Bedel lit une note sur la synonymie des Hydrophilides actuel- lement connus sous les noms de Philydrus melanocephalus Oliv. et d’Hy- drobius où Enochrus bicolor Payk. : Ces deux espèces sont un exemple de la confusion que peut entraîner dans la nomenclature, l’adoption, sans contrôle, des traditions synony- miques. Leur histoire est assez compliquée, Erichson, en 1837, décrit, dans ses Käfer der Mark Brandenburg, p. 209, un Hydrobius melanocephalus dont il attribue l’origine à Fabri- cius, et se réfère au Systema Eleutheratorum. Or, Fabricius (Loc. cit., I, 1802, p. 253) reproduit seulement la description de l’'Hydrophilus mela- nocephalus Oliv., en citant l’Entomologie, II, 1795, 39, p. 14, pl. 2, fig. 12, a, b. C'est donc au texte d'Olivier qu’il faut se reporter. Mais tandis que l'H. melanocephalus décrit par Erichson est un vrai Pkilydrus, V’'H. melanocephalus Oliv. est évidemment l’insecte pour lequel le profes- seur. Thomson a créé (Skand. Col., I, p. 18) son genre Enochrus. La des- cription et les figures de l’Entomologie ne laissent aucun doute à cet égard. L’Enochrus reprenant le nom de melanocephalus Oliv., le Philydrus des Käfer der Mark se trouverait sans nom, si, par bonheur, Herbst ne l’avait déjà publié (Col, VII, 1797, p. 305, pl. 114, fig. 4 d.) sous le nom de quadripunctatus qu’il convient de lui restituer. | Reste à savoir comment l’Enochrus melanocephalus Oliv. porte encore aujourd’hui ce nom trois fois erroné de bicolor Payk. Gyllenhal et, après lui, tous les auteurs, en décrivant l’Enochrus en question, le rapportent à l’'Hydrophilus bicolor de Paykull. Telle est l’ori- gine d’une erreur qui ne s’explique guère, car Paykull, d’une part, décrit sous ce nom de bicolor (Fauna Suecica, 1, 1797, p. 184) une simple variété (1877) Bulletin xi1, CLXXVIII Bulletin en tomologique. de l’Helochares lividus Forst., espèce que Gyllenhal n'a pas reconnue dans le texte par suite d'une fausse interprétation de quelques termes impropres, et, de l'autre, renvoie, dans sa description, à l'Hydrophilus bicolor Fabr. (Ent. Syst., 1, 4799, p. 184) qu'il considère, bien à tort, comme identique au sien. En effet, Erichson nous apprend (Käf. d. Mark., p. 209) que le type de Fabricius est un vrai Philydrus, et nous ajouterons que c’est vraisemblablement le Phïlydrus décrit depuis sous le nom de marilimus Thoms. et qu’Erichson devait alors considérer comme variété du Ph. testaceus Fabr. La synonymie des deux espèces s’élablit donc ainsi : 4, Philydrus quadripunctatus Herbst, 1797. Syn. melanocephalus + Erichson (non Oli.). 2. Enochrus melanocephalus Olivier, 1795. Syn. atricapillus Stephens. — bicolor + Gyllenhal (non Fabr, nec Payk.). — M. Éd. Lefèvre communique la description suivante d'un genre nou- veau de Coléoptères, appartenant à la famille des Eumolpides : HERMESIA , nov. gen. Caput exsertum, oculis magnis, rotundatis, valde convexis, integris ; antennæ dimidio corpore vix longiores, articulo 3° secundo duplo lon- giore, articulis quinque ultimis paulo crassioribus, clavam gracilem for- mantibus. Prothorax transversus, superne modice convexus, ad latera utrinque abrupte deflexus, lateribus ampliato-rotundatis, late marginatis ibique magis minusve undulatis. Prosternum longitudine nonnihil latius, fere planum, in medio tantum vix perspicue transversim elevatum, basi recte truncatum. Episterna prothoracis margine antico concavo, angulo externo fere ad prothoracis angulum producto. Pedes sat elongati, femo- ribus fusiformibus, inermibus, tibiis rectis, unguiculis appendiculatis. Ad Colaspis genus accedit sed oculis majoribus, prothoracis forma sicut et prosterni structura præcipue maxime distinctum. species nonaullas ex America meridionali continet. 4. H. AURATA Oliv., Ent., VI, p. 882, tab. 1, fig. 8, sub Colaspis. — Ovata, supra viridis, aurato-micans, sublus viridi-cærulea, nitida, anten- Séances de l'année 4877. CLXXIX narum articulo primo viridi, quatuor sequentibus obscure testaceis, cæteris nigricantibus ; prothorace sat crebre undique subtiliter punctulato, lateri- bus utrinque late marginatis ibique vix perspicue undulatis ; elytris infra humeros late transversim impressis, punctulalis, punctis ad latera paulo majoribus. — Long. 5-5 1/2 mill.; lat. 3-3 1/4 mill. &. Primo tarsorum anticorum articulo dilatato ; Libiis duabus posticis intus medio forliter angulato-ampliatis, dein versus apicem ilerum atte- nuatis. Hab. Cayennæ. 2. H. PURPUREA. — Ovata, supra igneo-purpurea, fulgida, subtus cum pedibus cyaneo-violacea ; antennis nigris, articulis quatuor basalibus obs- cure rufescentibus ; prothorace crebre undique sat fortiter punctulato, latc- ribus utrinque minus late marginatis ibique undulatis ; elytris infra humeros transversim evidenter impressis, fortius punctatis, punclis ad suturam subgeminatim dispositis, versus apicem et ad latera punctato- striatis, interstitiis subelevatis, nitidis. — Long. 4-5 mill.; lat. 2 4/2- 3 mill. Hab. Brasilia (Minas-Geraes). 3 H. FULGIDICOLLIS. — Ovata, minor, subltus cum pedibus viridis, capite prothoraceque viridi-auratis, cupreo-micantibus, fulgidis, elytris purpureo-violaceis, lÎmbo inflexo viridi; antennis nigris, articulis quinque basalibus testaceis ; prothorace crebre undique fortiter punctato, lateribus utrinque late marginato ibique undulato ; elytris infra hkumeros obsoletius transversim impressis, sublineatim punctulatis, punctis versus apicem evanescentibus, juxta suturam stria longitudinali impressa. — Long. 4- 4 4/4 mill.; lat. 2 4/2 mill. Hab. Brasilia (Minas-Geraes), — M. L. Fairmaire donne la descriplion qui suit d’une nouvelle espèce française de Coléoptère : CHRYSOMELA ACUTICOLLIS, Sp. nOV.—Long. 6 à 6 4/2 mill. —C. bigor- rensi valde affinis et colore et slatura, sed magis ovata, minus contracta, capite læviore, prothorace fortius punctato, linea media subelevata, lævi, lateribus rectis, antice convergentibus, angulis anticis valde acutis, scu- tello oblongo, acuto, elytris minus brevibus, seriebus punctatis haud sim- plicibus, paulo irregularibus et punctis minus grossis linea sulurali evi- CLXXX Bulletin entomologique. dentiore, punctata, apice sulcala, intervallis tenuiter laxe punctulatis, margine reflexo concavo, haud punctato, subtus tenuiler punctulato. — Hautes-Alpes, environs de Gap. Gelte Chrysomèle ressemble beaucoup à la C. bigorrensis, des Pyrénées ; mais la forme est bien moins courte, le corselet est plus ponctué, plus droit sur les côtés, avec les angles antérieurs encore plus aigus, l’écusson est oblong et non triangulaire, les élytres sont bien moins courtes, leurs séries de points sont doubles, un peu irrégulières comme chez la C. hæ- moptera Linné, et formées de points sensiblement moins gros; le dessous du corps est aussi bien plus finement ponctué ; les antennes sont d’un brun noirâtre, avec la base d’un roussätre obscur; elles sont peut-être plus épaisse vers l’extrémité. La couleur est d’un bleu d’acier foncé, comme celle de la C. bigorrensis. — Le même membre annonce que notre collègue, M. A. Puton, a trouvé dans les Vosges un rarissime genre de Tenthrédine, le Blasticotoma fili- ceti, qui, à sa connaissance, n’a encore été rencontré que dans le nord de l'Allemagne, et ne figure pas dans la Catalogue des Hyménoptères de France par Dours. C’est une capture fort intéressante pour la faune fran- çaise. — M. P. Mabille montre une Saturnide nouvelle, Lépidoptère prove- nant du Congo, et en donne la description qui suit : ANTHERÆA LÆSTRYGON, NOV. Sp. — Expansio alarum : 475 mill. ©. — Alæ anticæ cinerco-luridæ, ex apice falcalo usque ad medium marginem internum linea recta, brunnea divisæ : supra hanc lineam, ad costam alæ infuscatæ, infra eam cinerascunt ; margo extlernus infuscatus est. In extrema cellula macula, parva, fere reniformis, vitrea. Alæ posticæ ad basim villosæ et squamosæ, ad marginem externum late fuscæ, oculum maximum supra mediam alam offerunt. Oculus ille in umbra brunneo- rufa positus, inferius emarginatus et ita compositus ; annulus albo-car- neus maculam rubram includit, quæ maculam nigram, obscure hexagonam offert, ipsam linea transversa, albo-hyalina divisam.. Subtus alæ palli- diores sunt : anticæ costam habent infuscatam : linea obliqua ante. mar- ginem evanescit ; macula vitrea posita est in umbru fusca, quæ usque in posticis cernitur. Posticæ punclo brunneo basali ornatæ, macula cellular, magna, quadripartila, brunnea et linea fusca transversa, fere recta, ab Séances de l’année 1877. CLXXXI angulo antico usque ad medium marginem abdominalem procurrente. Corpus et thorax eodem colore quo et alæ. Pedes antici brunnei. — Caput deest, Congo. Collect. P. Mabille ; 4 œ — M. Baer, de Manille, écrit qu'il a pris un grand nombre d'Insectes, surtout de Coléoptères, probablement nouveaux, qu’il adressera plus tard à M. A. Léveillé pour les soumettre à la Société, Notre collègue annonce également qu’un de ses amis recueille à Manille toutes les chenilles qu’il peut trouver : il figure non-seulement ces che- nilles et les plantes dont elles se nourrissent, mais encore les nymphes et les papillons. M. Baer espère que cet intéressant recueil, complété par des détails sur les Insectes et sur les plantes, sera destiné à nos Annales, — M. le docteur Bouthéry, au sujet de la note de M. Mégnin, insérée dans le Bulletin de la précédente séance (p. GLxIx), sur l’Harpirhynchus nidulans, fait remarquer que le sebum contenant, outre des principes gras, des phosphates et certainement du phosphate de chaux, les déchets de ce produit ne peuvent être exclusivement gazeux. — M. J. Bigot envoie l'erratum qui suit relativement à une note de lui publiée dans le 3° trimestre des Annales de 1877 : D'après l'observation de M. Rondani, je m'empresse de rectifier Ja grave erreur que j'ai commise (Dépt. nouv. ou peu connus, 8° Farlie, genr Somomyia, etc.), Annales 1877, p. 243 et 244, en donnant, par in:dver- tance, le nom de Microchryza à l'un des genres fondés par lui, C’est Mytochrysa qu'il fallait écrire. Page 261, lignes 15 et 20, au lieu de : plus où moins villeux, lisez : villeux ou non. HUE — 261, ligne 21, au lieu de : muni d’un, lisez : sans, — 261, ligne 22, au lieu de : pourvu, lisez : dépourvu. CLXXXII Bullclin entomologique. Séance du 26G Décembre 187%. Présidence de M. L. REICHE, 37 membres présents, Lecture. M. Jules Bourgeois adresse les diagnoses d'espèces nouvelles ou peu connues de Coléoptères de la famille des Lycides, Ce sont les Lycus apicalis S. Thoms., de la Guinée inférieure, et Haagi, sp. nov., du cap de Bonne-Espérance, et cinq nouveaux Calopleron propres à la Colombie : les Poweri, Steinheili, fenestratum, elongatum et loculatum. Communications. M. le docteur Al. Laboulbène offre un ouvrage que vient de publier, dans les Mémoires de la Société Linnéenne de Lyon, M, Éd. Perris, sous le titre : Description et iconographie des larves de Coléoptères, — M. Mégnin dépose sur le bureau la note suivante : En réponse à la communication de M. le docteur Bouthéry, faile à la dernière séance de la Société, relativement au fait que j'ai avancé, à savoir, que mon Harpirhynchus nidulans se nourrissait de scbum et qu’il n’émettait pas de déchets solides ni liquides, mais exclusivement gazeux, je ferai observer que ce n’est pas par suite d'une vue de l'esprit que j'ai avancé ce fait, mais bien qu’il est le résultat de l’observation directe. En effet, 4° cet Acarien n’a pas d’anus ; 2° la loge fermée qu’il habite continuellement, et où se succèdent de nombreuses générations d’indi- vidus de son espèce, ne présente aucune trace de déjections solides, comme en laisse, par exemple, après lui, dans son sillon, le Sarcoptes scabiei, ou comme le Sarcoptes notocdres Au Rat en accumule dans sa loge, mélangées à ses œufs; — notons que ce dernier a un genre de vie très-analogue à celui de l’Harpirhynchus nidulans, mais que sa nourri- ture n’est pas la même. Les petites quantités de phosphates qui entrent dans la composition du Séances de l’année 1877. CLXXXII sebum, formé, comme on sait, presque en totalité de corps gras, entrent aussi, Sans aucun doute, dans la composition de l'enveloppe cutanée et dans celle du squelette chilineux de l’Acarien en question, enveloppe et squelette qui se renouvellent énlièrement à chaque mue. Si l’on consi- dère encore. que l'enveloppe ét la substance des œufs nombreux que pondent les femelles adultes, ainsi que la matière spermatique des mâles, exigent également l'emploi d’une certaine quantité de phosphate, on comprend que la petite parlie de ces sels que renferme le sebum soit totalement employée et qu’il n’y en ait plus dans les déchets, La physiologie des Acariens présente à chaque instant des phénomènes aussi étranges, et, dans une prochaine séance de la Société, je me propose de montrer des Acariens qui vivent sans manger pendant plus d’un an après leur naissance et qui pourtant digèrent et émettent des déchets solides en grande quantité. — M, J,-M; Bigot fait une communication relative à une question phi- lologique : On sait qu’une foule de dénominations employées dans la nomencla- ture diptérologique finissent par la syllabe mia où myta (dans ce dernier cas, faut-il prononcer mia ou müia?), traduclion du mot grec pure, mouche ; exemple : Echinomyia, Anthomyia, etc., que plusieurs auteurs écrivent Echinomia, Anthomia toùt simplement, afin d’abréger, de sim- plifier, de faciliter l'articulation. Actuellement, sous peine d’encourir les plus terribles anathèmes des puristes, il est indispensable d'éctire ainsi cette désinence : mytia, avec l'y ( grec?) avant l'? ou iota. J'ignore les motifs d'une telle décision, et je souhaite bien vivement d’être, sur ce point, définitivement édifié. Notre y n'appartient pas à l'alphabet de la vieille langue hellénique ; il emprunte, il est vrai, à peu près la figure du +, mais comment celui-ci élait-il réellement articulé par les anciens? Était-ce à la façon des Athéniens modernes, je veux dire à peu près comme notre x français ? Il importe peu dans l'espèce, Les anciens Grecs écrivaient #vse, qu'ils pro- nonçaient probablement mouia; les Lalins disaient certainement mousca (musca, mouche) ; pourquoi donc n’écririons-nous pas, comme nos ancêtres, muia (Echinomuia, Anthomuia, etc.) ? si je soulève cette question orthographique, c'est que je vois nos CLXXXIV Bulletin entomologique. critiques d’outre-Rhin et d’ailleurs s’élever.avec acharnement contre tous les auteurs qui oublient d'inscrire le fatidique, y au devant de l’?, dans la désinence myia ; c'est qu’il me semble irrationnel d’affecter de pareils scrupules en présence du ‘doute ‘qui s’élève touchant la façon la plus correcte d'écrire, en francais, la syllabe dont il s’agit et des difficultés de prononciation qu’elle entraîne. | En somme, ‘sil'on ne veut pas écrire et prononcer muia, pourquoi ne pas, comme jadis, adopter et dire mia ou mue A quoi bon multiplier ainsi les voyelles ? — M. L. Bedel donne la description d'une nouvelle espèce de Brenthiie du bassin de la Méditerranée : AMORPHOCEPHALUS PIOCHARDI, NOV. Sp. —Q, Nitidus, rubro-castaneus, femorum basi, geniculis, tibiarum apice tarsisque piceis, prothorace ely- trisque plis longis, erectis, sparsis, aureo-fulvis ; antennarum articulis 3-11 latitudine longioribus ; capite difformi, lamina media valde elevata, tuberculo temporali retroverso ; prothorace oblongo, antice posticeque atte- nuato, punclis grossis, in disco levibus, in basi creberrimis atque pro- fundis ; elytris punctato-subsulcatis, interstitiès convexis, PTE ad latera subcarinalis. ©. Brillant, d’un brun rougeâtre ; base des cuisses, genoux, sommet des tibias et tarses rembrunis ; rostre presque lisse. Antennes à articles 4-2 courts, 3-10 notablement plus longs que larges, passant graduelle- ment de la forme subcylindrique à la forme ovalaire, 41° piriforme, acu- miné, au moins d’un tiers plus long que le précédent. Dessous de la tête plan ; dessus relevé, derrière les antennes, en un plan incliné rhomboïdal et sillonné longitudinalement, prolongé postérieurement en une lame ver- ticale en soc de charrue ; joues irrégulièrement dentelées à leur bord supérieur, tuberculiformes à leur bord inférieur ; intervalle des yeux con- cave, lisse ; tempes courtes, surmontées d’un tubercule garni de poils dressés ; yeux convexes, ciliés de poils dorés à leur côté interne. Pro- thorax oblong, atténué en avant et en arrière, légèrement sinué avant la base, garni de longs poils dorés très-fins, dressés, marqué d’une ponctua- tion grosse, très-superficielle et éparse sur le disque, plus serrée latéra- lement, profonde et très-serrée à la base. Élytres subsillonnées-ponctuées, les points peu profonds ; interstries convexes, subcarénés sur les côtés Séances de l’année 1877. CLXXXY surtout, hérissés de longs poils dorés, fins el écartés. Métasternum à pubescence assez longue, Abdomen presque glabre, à premier segment convexe, presque lisse. — Long. (de l'insertion des antennes au sommet des élytres) 41 mill. d' inconnu. Syrie (Piochard de la Brülerie). — Collection Sédillot. Cette espèce, l’une des plus intéressantes captures de notre regrelté collègue, se distingue bien facilement de l'A. coronatus Germ. par la forme de ses antennes d’un tiers plus allongées et les grands poils dorés dispersés sur le dessus du corps. La faune méditerranéenne compte maintenant trois espèces de Bren- thides, les Amorphocephalus coronatus Germ. et Piochardi, et l'Eupsalis (Arrhenodes) Reichei Fairm., découvert en Palestine, puis retrouvé à Retymo (île de Crète), par M. J. Frivaldsky (Term. Füz., 1877, p. 136). — M. J. Thomson adresse les diagnoses de deux nouvelles espèces de Cétonides : 1° LOMAPTERA SUBAROUENSIS Thomson.—Patria : Ins. Arou.— &, Long. 99 mill.; lat. 43 mil — Omnino intento-viridi metallica; prosterni appendizx subtus recta deorsum paulo spectans ; pygidium triangulare, productum. — $. Tgnota. Elongata, omnino viridi metallica. Caput tenue et sparsim punctatum, antice valde bifidum; antennæ artic. 2-11 brunneis; palpi obscure metal- lici. Prothorazx elongatus, convexus, antice angustior, ante medium late- ribus paulo angustatus, postice latior, lobo basilari mediano subtriangu- lari, apice recte truncato, leviter et sparsim punctatus, punctis basi medio evanescentibus, et lateribus validioribus agglomeratis. Scutellyum mini- mum, triangulare. Elytra antice latiora, ad humeros lævia, deinde leviter transverseque multistriolata, postice large rotundata et apice biacuta. Corpus subtus pedesque quasi lævia, seu punctis striisque aliquot solum instructa. Prosterni appendix robusta, subtus recta, deorsum paulo spectans, apice obtusa Pygidium triangulare, striolatum, productum, Tarsi postici cæteris longiores. Obs. Voisine de la L. arouensis Thomson, mais s’en distingue facile- ment par les caractères suivants : 1° forme plus allongée ; 2° tête CLXXXVI Bulletin entomologique. plus fortement fendue en avant et à ponctuation moins fine; 3° prothorax non régulièrement arrondi, mais bien rétréci latéralement avant le milieu de sa longueur, à lobe basilaire médian plus étroit et beaucoup plus fortement ponctué ; 4° appendice où saillie prosternale non pas assez mince et dirigée en haut, mais bien forte, trapue, et dirigée un peu en bas; 5° tarses plus gros. 2° LOMAPTERA AMBERBAKIANA Thomson. — Patria : Amberbaki (Nov.- Guinea septentr,). — Long. 26 mill.; lat, 44 mill. — Omnino aureo-viridi- metallica ; prosterni appendix subtus rotundata deorsum sp-ctans ; pygi- dium triangulare, apud & planum, apud $ longitudinal. elevatum. Sat ampla. Caput tenue et sparsim punctatum. Prothorax convexus, lateribus regulariter rotundatus, lobo basilari mediano obtuso, apicé rotundato, valde leviter et sparsim punclatus, lateribus leviter transverse: que striolatus. Scutellum invisibile. Elytra antice lævia, deinde debiliter transverseque mulli-striolata, apud & post scutellum utrinque oblique impressa, poslice prope apicem marginé paulo lunata, apice biacuta, Corpus subtus pedesque quasi lævia, seu punclis striolisque aliquot ; huc et passim impressa. Prosterni appendix robusta, subtus rotundata, apice valde obtusa, deorsum spectans. Pygidium triangulare, striolatum, apud d planum, apud @ longitudin. elevatum. & Tarsi poslici elongati. Os. Se rapproche de la L. subarouensis Thomson, mais en diffère par les particularités suivantes : 4° forme plus trapue; 2° couleur plus dorée, plus claire ; 3° prothorax arrondi régulièrement sur les bords laléraux, à lobe basilaire médian plus large, obtus et arrondi à l'extrémité, à ponctuation encore plus faible, remplacée sur les bords latéraux par une multitude de petites stries transversales; L° bord postérieur des élytres, près de la suture, légèrement lunulé ; 5° appendice où saillie prosternale plus robuste, arrondie en dessous, lunulée en dessus, et dirigée en bas encore plus que chez l’espèce en question, — M. J. Lichtenstein adresse, de Nice, à M. L. Buquet, une lettre dont il extrait les passages suivants : Notre collègue pense qu’il serait bon d'attirer l'attention de la Société sur le récent travail de M. Riley sur les métamorphoses des Vésicants d'Amérique. 1l est arrivé, dit-il, avant moi, à l'étude complète des Epi- Séances de l'annéc 1877. CLXXXVII cauta; mais je le suivrai de près dans l’étude d’un autre Vésicant en offrant, avec M. Valéry Mayet, à la Société l’histoire des Cantharis, n'ayant plus à attendre que l’éclosion de la nymphe au printemps. M. Lichtenstein ajoute en terminant : quoi qu'en dise M. Riley, je pense toujours que la larve de la Cantharis vesicatoria se nourrit du miel d’Abeilles souterraines. Mais nos Mylabris pourraient bien, comme les Epicauta, se nourrir d'œufs de Sauterelles, — M. H. Lucas communique la note suivante relative à des Arachnides rencontrées dans le Calvados : Aux Aracbnides que j'ai signalées comme se trouvant dans le Calvados, Rev. et Mag. de Zool., p. 229 (1870); Ann. Soc. ent. Fr., Bull., p. xxx (1874), on peut ajouter les suivantes, que j'ai recueillies pendant un séjour de trois semaines à Lion-sur-Mer, en septembre 1876. On sait combien est peu boisée cetle partie de la Normandie, et ce n'est que dans le haut Lion et dans le voisinage du château que l’on rencontre des arbres de haute fulaie. Pendant tout mon séjour, le temps n'a cessé d'être plu- vieux, et, malgré ces conditions peu favorables aux recherches entomolo- giques, j'ai rencontré une cinquantaine d'espèces d’Arachnides, dont trente environ avaient échappé à mes premières investigations : Epeira dioidea $ Walck., en fauchant les grandes herbes dans des lieux frais et ombragés. Dictyna uncinata $ Thor., rencontré errant sur les murailles. Agelena similis & Kys., se plait sur les buissons, où elle se construit une toile à tissu blanc, serré, et sur laquelle elle se tient. 11 est à remar- quer que l'habitation de cette espèce est bien moins en entonnoir que celle de l'A. labyrinthica. ( Tegenaria agrestis $ Walck., se plaît au pied des arbres, où elle se construit une toile à tissu très-peu serré. Xysticus erraticus & Blackw., rencontré errant sur les treillages et les palissades qui entourent les jardins; lineatus $ Westr., en frappant les buissons. Oxyptila sanctuaria & Cambr., sous les pierres légèrement hu- mides. CLXXXVIII Bulletin entomologique. Calliethera zebranea ® G. Koch, rencontré une seule fois errant sur les palissades. Atlus pubescens G © Fabr., se plaît sur les vieilles murailles exposées au soleil el à une assez grande distance du rivage. Ce n’est que dans le haut Lion que j'ai rencontré les deux sexes de cette espèce, dont la démarche est vive et saccadée. Pellenes tripunctatus $ Walck., trouvé sous une pierre,.non loin dn rivage et dans les dunes. Cette espèce avait construit une toile soyeuse, à deux ouvertures, d’un blanc éclatant, et sous laquelle elle se tenait en compagnie d'individus très-jeunes. Lycosa accentuata & $ Latr., très-abondamment répandu dans les prai- ries incultes ; cuneata S'$ Clerck, se plaît dans les lieux sablonneux, légèrement herbacés ; miniata $ C. Koch, dans les lieux arides, sablon- neux, non éloignés du rivage; perita Q Latr., Gans les lieux cultivés et découverts. Pardosa hortensis 4 $ Thor., dans les lieux non cultivés et décou- verts ; monticola 4 $ Clerck, dans les dunes, non loin du rivage ; palus- tris $ Linn., dans les lieux humides et marécageux. Steatoda bipunctata ®, en battant les buissons; Paykulliana $ Walck., en fauchant les grandes herbes ; 2horacica ® Hahn, sous les pierres, dans des lieux humides et sablonneux. Prosthesima atra $ Latr., errant dans les lieux exposés au soleil; cera- tina $ L. Koch, sous les pierres légèrement humides et peu enfoncées dans le sol. Theridium denticulatum $ Walck., en battant les buissons. Amaurobius ferox & Walck., sous les écorces des arbres déjà ancienne- ment soulevées. Drassus lapidicolens & $ Latr., sous. les pierres, où elle se construit une toile blanche, tubiforme et à mailles serrées. Cerastoma armatum & Q Linné, errant dans les lieux sablonneux, cou- verts d'herbes et non loin du rivage; elle se plaîl aussi au pied des arbres. Opilio satatilis & Clerck, au pied des arbres, dans les lieux humides et ombragés. Cette espèce fréquente aussi les dunes. Séances de l’année 1877. CLXXXIX Acantholophus obtusedentatus SL Koch, errant dans les lieux ombragés et humides. — M. E. Simon communique les descriptions de deux espèces nouvelles d’Arachnides du genre Agræca Westr. : 4° AGRÆCA MUNIERI, sp. nov. — , long. 8 mill; ?, long. 10,5 mill.— Céphalothorax brun-rouge carminé très-foncé en dessus, noir sur les côlés et en avant, entièrement et uniformément chagriné rugueux, à pubescence blanche courte, peu serrée. Front large. — Yeux antérieurs resserrés, en ligne à peine arquée en arrière; les médians un peu plus petits et un peu plus séparés. — Yeux supérieurs égaux, en ligne peu courbée; les médians un peu plus séparés, leur intervalle néanmoins à peine égal à leur dia- mètre ; yeux médians supérieurs plus gros que les antérieurs, plus rap- prochés l’un de l’autre que de ceux-ci. — Bandeau un peu plus large que les yeux latéraux antérieurs. — Abdomen ovale-large, noir mat, garni de pubescence fauve mêlée de poils blancs plumeux. — Plastron brun-rouge ponctué rugueux. — Chelicères robustes, convexes. — Pattes brun-rouge obscur, avec les fémurs noirs, les hanches, surtout les postérieures, tous les tarses et les métatarses antérieurs éclaircis et fauves ; patella et tibià 1v de même longueur que le céphalothorax ; tibias 1 et 11 présentant en des- sous deux paires d’épines et une épine terminale ; métatarses 1 et 11, deux paires de longues épines;. pas d’épines patellaires à la paire 1v; tibia 1v présentant une ligne dorsale de deux épines. &. Région épigastrique épaissie, ponctuée. — Patte-mâchoire brun-noir ; fémur faiblement élargi au sommet ; patella plus longue que large, paral- lèle ; tibia un peu plus court, presque aussi large à la base, ensuite rétréci, légèrement échancré du côté interne, dépourvu d’apophyse ; tarse beau- coup plus long et plus large que les deux articles précédents, ovale allongé très-atténué à la base; bulbe très-convexe, globuleux, simple. 9. Epigyne en plaque brun-rouge, beaucoup plus longue que large, très-fortement ponctuée, présentant une impression arquée en dehors sur chacun de ses angles postérieurs. Province d'Oran : Géryville, Daya (D' Munier, L. Bedel). 2° AGRÆCA BADIA, Sp. nov. — ©, long. 6 mill. — Voisine de la précé- dente.—Ligne antérieure des yeux plus courbée en arrière ; plastron plus CXC Bullelin entomologique. large, noir, lisse, nullement rugueux. — Céphalothorax noir, mais un peu éclairci et rougeâtre dans le milieu. — Abdomen noir, à pubescence blanche, longue, plumeuse. — Hanches fauve obscur, les antérieures plus foncées ; fémurs noirâtres, avec une bande claire dorsale ; les autres articles fauve obscur, avec les côlés des tibias rembrunis. — Proportion des articles et épines comme chez À. Munieri, les épines antérieures plus faibles. — Épigyne non développée. Espagne : Escorial. — M. L. Buquet indique, ainsi qu’il le fait à la dernière séance de chaque année, les noms des entomologistes qui, en 1877, nous ont adressé leurs photographies, et il prie de nouveau nos collègues et les entomologistes qui n’appartiennent pas à la Société, de compléter autant que possible cette intéressante collection (1). Membres démissionnaires pour 1878. 1° M. L. Brechemin, de Paris, reçu en 1877 ; 2° M. Daniel Héron, de Paris, reçu en 4873. Nominations annuelles. La Société, aux termes des articles 44, 45, 28, 29, 33 et 34 de son Règlement, et pour la quarante-septième fois depuis sa fondation, procède au renouvellement des membres de son Bureau et de ses Commissions spéciales. (t) Les portraits parvenus jusqu'ici à la Société sont au nombre de trois cent trente-huit ; ce sont, outre Les trois cent vingt-neuf indiqués aux pages XL, XVIU, L et Lx du Bulletin de 1863; v, de 1864; LxxI, de 1865; ExwIz, de 1866; xcv, de 1867; cxvi, de 1868; Lxxxn, de 1869, Lxxxvir, de 1871; xcv, de 1872; cexxxvir, de 1873; cerxux, de 1874; cexxim, de 1875, et cexxxiv, de 1876, ceux, au nombre de neuf seulement, reçus en 1877, de MM. : 330. Osmond. 335. Gorriz (R.-J.), 331. Nicolas (A.). 336. Lelong (l’abbé A.). 332. Chaffanjon alné (J.). 337. Pollet (C.-L.). 333. Cuvier (le baron Georges). 338. Olivier (Guill.-Ant.), auteur de 334. Antessanty (l'abbé G. d”) l'Entomologie. Séances de l’année 1877. GxC Ont été nommés pour 1878 : MEMBRES DU BUREAU. Présidente à oo: 0.0 » «etes MMS'Paul GERVAIS, Vece Présidents ie. dite MÉGNIN. Der ds de dose Eugène DESMAREST. DECTÉLOITE GHJOINT e so à +0 +0 Hippolyte Lucas. Tres S.à). Lucien BUQUET. Trésorige adiqint siens «10.0 Émile RAGONOT. Archiviste-Bibliathécaire . , . . Louis BEDEL. Archiviste-Bibliothécaire adjoint . Jules GROUVELLE. COMMISSION ADMINISTRATIVE. MM. Maurice GIRARD. Édouard LEFÈVRE. Hippolyte Eucas. Auguste SALLÉ. Et, en outre, comme en faisant partie de droit, les Secrétaire, Tré- sorier et Archiviste. COMMISSION DE PUBLICATION. MM. Jules KuNCKEL D'HERCULAIS. C.-E, LEPRIEUR, Gustave POUJADE. Louis REICHE. Eugène SIMON. Et les membres titulaires du Bureau. GXCII Bulletin entomologique. — Séances de l’année 1877. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE. MM. C.-E. LEPRIEUR. POUISAREICHE.. à + à + eo à Auguste SALLÉ, . . . Et, en outre, les Président, Secrétaire, Trésorier ét Afchiviste. | — La Société procède également à la nomination des membres de la Commission du Prix Dollfus, qui sera décerné, pour 1877, au mois de février 1878. (Article 5 du nouveau Règlement du Prix.) COMMISSION DU PRIX DOLLFUS,. MM. Jules DE GAULLE. Maurice GIRARD. Édouard LEFÈVRE. C.-E. LEPRIEUR. Hippolyte Lucas. Paul MABILLE. Henri D'ORBIGNY. Émile RAGONOT. Maurice SÉDILLOT. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (1). Séance du 10 Janvier 187%. Bulletin de l’Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg, tome XXII, feuilles 21-31, WOoLDSTEDT, p. 390, Sur une Collection d’Ichneumonides de Silésie. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, tome LXXXILI, n° 26 ; tome LXXXIV, n°1, N° 26, — LAUREAU, p. 1270, Sur l'emploi du charbon sulfocarbo- nique à la destruction du Phylloxera. — DE Kvassey, p. 1282, Inva- sion du Phylloxera en Hongrie, N° 4, — BOITEAU, p. 21, Procédés pratiques pour la destruction du Phylloxera, Feuille des Jeunes Naturalistes (*), 6° année, n° 75. HickEL et DRAGIGCSEVICS, p. 27, Tableau synoptique des Nécro- phores de France, — Communications, p. 32 et suiv. (Mœurs des Eu- ricera clavicornis et Canthophorus maculipes, elc.). Entomologist's (The) monthly Magazine (*), n° 152. SwiNTON, p. 469, On stridulation in the G. Vanessa (fig.). — CAME- (1) Les ouvrages marqués d’un astérisque (*) sont ceux offerts soit par les auteurs, soit par diverses personnes ou Sociétés savantes; ceux marqués de deux asté- risques (**) ont été acquis sur les fonds Pierret ; les autres ont été échangés contre les Annales, Les publications qui ne renferment pas d’entomologie sont accompagnées du signe (©). (1877) Bull, bibl, 1. 2 Bulletin bibliographique. RON, p. 473, Notes on British Tenthredinidæ and Cynipidæ. — HEWITSON, p. 178, Descr. of 2 new Butterflies from the Philippine Islands. — SHARP, p. 190, Descr. of a n. g. and some n. sp, of New Zealand Coleoptera (Colydiidæ, Trogositidæ, Scarabæidæ). Notes, — P. 179, Locusts in Yorkshire, — P, 181, The Insects of the Arctic Expedition. — On Bruchus pisi. — The Colorado Beetle. — P. 183, Pyrameis Huntera in England. — On food plant of Pach- nobia hyperborea, — P. 484, On Epunda Jutulenta and descr. of the larva. —P. 185, Eupithecia minutala and its var, Knauliata, — Descr. of the larva and habits of Lobophora Viretata, — P, 187, Gelechia lutulentella at Cheshunt. — Prædisca rufimitrana, new to Britain, — P. 188, Lygus pellucidus in Morayshire. — Abnormal structure of the antennæ of Hemiptera. — P, 189, Hemiptera flying in December, — Proceed. of the entom. Society. Soctété entomologique de Belgique, Compte rendu n° 32 (série Il), DE HorvaTH, p. 6, Notes sur les Lygéides de la faune belge. — DE HaroLn, p. 9, Notice sur les Aphodides recueillis par C. van Volxem dans l'Amérique du Sud. — D' Cuapuis, p. 46, Diagnoses des espèces du G. Aulacophora recueillies aux îles Philippines par le D' Semper. — DE Borre, p. 17, Époque de l'apparition de la Dory- phora à Québec. — Ip., p. 18, Extension géographique des Oreina luctuosa et tristis. — MÉLISE, p. 49, Sur la Lucilia bufonivora. — DonCKIer, p. 19, Xylocopa violacea de Belgique. Société Linnéenne du Nord de la France (*), Bulletin mensuel n° 55, 4877, Vion, p. 196, Les Araignées et leurs toiles. — D' GOBERT, p. 202, Un Diptère nouveau (Phora Carpentieri). — DELABY, p. 202, Coléo- ptères rares pour le Nord de la France, Pautino b'OLiveiRA (MANUEL), Mélanges entomologiques sur les Inséctes du Portugal : Cicindelidæ, Carabidæ (*), Broch. in-8°, Coïmbre, 1876, Année 1877. 3 Séance du 24 Janvier 1877. American Naturalist (The), vol, XI, n° 1, BENNETT, p. 3, Is Protective Mimicry due to Natural Selection ? — Dauz, p. 7, Educated Fleas. — PackarD, p. 22, The Migrations of the Destructive Locust in the West, Anales de la Sociedad española de Historia natural, tome V, n° 8, BOLIVAR Y URRUTIA, p. 305, Sinôpsis de los Ortôpteros de España y Portugal (2° partie, fin). Actas de la Sociedad. — P, 91, Acridium peregrinum, — P, 98, Alimentacion de los vegetales en relacion con los descubrimientos de las plantas carnivoras. Bulletin d’Insectologie agricole (*), tome I‘, n°’ 41 et 12, DE LA BLANCHÈRE, p, 193, Leçons élémentaires d’insectologie, — DE LiEsviLLEe, p. 196, Rapport sur l’enseignement insectologique. — COLLIN DE PLANCY, p. 204, De l'alimentation des Reptiles et des Ba- traciens, — DE BOULLENOIS, p. 209, Rapport sur la sériciculture, — Rossan, p. 214, Vers à soie à trois mues, — M, GIRARD, p. 215, Les oiseaux insectivores nocturnes. Bulletino della Società entomologica italiana, tome VIII, 4° trimestre, RonDaAnt, p. 237, Repertorio degli insetti parassiti e delle loro vitlime (suite). — Baupt, p. 259, Coleotteri tenebrioniti delle colles zioni italiane (suile). — Curd, p. 869, Aggiunta al « Saggio di un Catalogo dei Lepid. d'Italia », Sphinges et Bombyces, — CAVANNA, p. 271, Sulla nidificazione negli Araneidi d’Europa. — Osservazioni sugli Episinus europei e descr. dell’Episinus maculipes, n, sp, = Ip., p. 292, Riassunto di una memoria sui Pignogonidi. — Rassegna ento- mologica : P, 298, Delle Poduridi, == P, 300, Colcotteri della Sicilia, 4 Bulletin bibliographique. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, tome LXXXIV, n°’ 2 et 3. Forx, p. 115, Deuxième note relative aux effets produits par le Phylloxera sur les racines de divers cépages américains et indigènes. Entomologische Monatsblätter, heraussegeben von D' Kraatz, 1876, n°’ 9 et 10. KRAATZ, p. 134, Ein Kaiser-Käfer. — Ip., p. 135, Ueber Reilter’s Monogr. des Lathridier. — Ip., p. 137, Lixus sanguineus. — Ip., p. 138, Vorschlage für den neuen Calalogus Coleopt. Eur. — Von HEYDEN, p. 440, Coleopterol. Mittheilungen. — D' JosEpu, p. 145, Verkümmerung der Sehorgane, etc. — KRAATZ, p. 449, Ueber Plino- morphus regalis. — In., p. 151, Ueber Dytiscus circumflexus. — KOLTZE, p. 152, Ueber den Gehalt grüsserer Insekten-Sammlungen der Haupstädte Europas, — KrAATz, p. 453, Carabus trabuccarius Fairm. — helluo Dej. — Briscake, p. 159, Pimpla als Parasiten von Campoplex. Entomologische Nachrichten, herausgegeben von D' Kalter, 3° année, 1577; n°1. P, 1, Ueber Schmetterlings Varietäten, — ScHencx, p. 2, Ueber Lasius incisus. — Varietälen der Sapyga clavicornis L. — Der Albula- Pass in Graubünden. — P. 12, Häufiges Auftreten der Kohlweisslings und Ausbleiben anderer Insekten. — Literarische Revue, p. 13. Jouy (N.) et Joy (E.). Contributions à l’histoire naturelle et à l'anatomie des Éphémérines (*). Broch. in-8°, 4 pl. lith, (Revue des Sc. nat. de Montpellier.) — Don de M. le D' E. Joly. REIBER (F.). Les Cicadines d'Europe (2° partie : Description des espèces) par le D' Fieber (*). Broch. in-8°, 40 pl. n., 14876. (Rev. et Mag. de Zool.) SNELLEN VON VOLLENHOVEN (S.-C.). Pinacographia (*), part 5. Broch, in-4°, 5 pl, col. *S Gravenhage, 1876. Année 1877, 5 Séance du 14 Février 187%. American (The) Naturalist, vol, XI, n° 2. P, 116, The Crustacea of Lake Titicaca (fig.) Association viticole de l'arrondissement de Libourne (*), fase, VIIL Séance générale du 28 novembre 1876. Atti della R. Accademia delle Scienze di Torino, vol. XI, n° 1-6, 4875-76. SOBRERO, p. 433, Una proposa riguardante la Fillossera, Bolletino dell'Osservatorio della regia Università di Torino, années IX (1875) et X (1876). () Bulletin d’Insectologie agricole (*), 1877, 2° année, n° 1. DE LA BLANCHÈRE, p. 4, Entomologie élémentaire (suile). — SÉNAT, p. 4, Procédé pour la destruction des œufs d'hiver du Phylloxera, — — In., p. 7, De la décortication de la vigne pour détruire les œufs du Phylloxera. — M. GIRARD, p. 9, Note à ce sujet, — CH. JOUBERT, p. 12, Le Kermès de la vigne. — P. 44, Teigne des pommes de terre, Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, tome LXXXIV, ne l-6. FourNeT, p. 219, Traitement des vignes phylloxérées, — Bavay, p. 266, Sur l’Anguillula intestinalis, nouveau ver nématoïde trouvé chez les malades atteints de diarrhée de Cochinchine, Entomologists (The) monthly Magazine (*), vol. XIII, n° 153. Suarp, p. 193, Deser. of n. g. and some n. sp. of New Zealand Coleoptera (fin). — CAMERON, p. 196, Noles on British Tenthredinidæ and Cynipidæ, — BARRETT, p. 201, Notes on the degree of tendency 6 Bulletin bibliographique. to variation exhibited by the Lepidoptera of Pembroke and its neigh- bourhood. — HEWITSON, p. 205, Notes on Rhopalocera from Angola, with descr. of a n. sp. of Deudorix from Zanzibar. — BUTLER, p. 206, Descr. of a n. sp. of Argynnis from Artic America. — SWINTON, p. 207, On Stridulation in the G. Ageronia. Notes. — P. 208, Stridulation in the G. Vanessa. — Stridulation in Vanessa Antiopa. — P, 209, Lobophora Viretata double-brooded. — On variation in the larva of Vanessa Atalanta. — P. 210, Acherontia Atropos in the North of Scotland. — Eggs of Cymatophora flavicornis and Dianthæcia cæsia. — How to find the larva of Triphæna subsequa. — P. 211, Caplures at Sugar in North Wales in October. — Notes on Lepidoptera in 1876. — P. 213, Descr. of the larva of Coremia propu- gnata. — Natural History of Asthena sylvata. — P. 215, Melanism in Lepidoptera. — P. 216, Supplementary Notes on Xylophagus ater and X, cinctus. — Locusts in Yorkshire, — Change of generic name (Parthenos Hübn.). Entomologische Nachrichten, 3° année, 1877, n° 2. KRIECHBAUMER, p. 47, Ueber einige neuere hymenopterologische Schriften, — P, 29, Chrysomela violacea und staphylea in copula. Feuille des Jeunes Naturalistes (*), 7° année, n° 76. P. 39, Une journée entomologique aux environs de Toulon, — — P, 51, Euricera Teucrii. — P. 52, Mantis religiosa à Reims. Memorie della reale Accademia delle Scienze di Torino, 2* série, tome XXVIIL () Repertorio (El), semanario enciclopédico (*), n° 44 et 23. — Offert par M, Alfr. Dugès. ALFR. DuGës, n° XIV, Sobre la Turicata (fig.). —= HOMOBONO Gow- ZALEZ, n° XXIII, Las Cantäridas del Estado. Société entomologique de Belgique, série IT, Compte rendu n° 34. DE MARSEUL, p. 7, Histérides recueillis par G, van Volxem dans ses voyages (Liste des espèces). Année 1877, 7 Société Linnéenne du nord de la France (*), Bulletin n° 56, R. VION, p. 214, Les Araignées et leurs toiles. — CARPENTIER, p. 217, Notes entomologiques, — P, 218, Les Hannetons, Station séricicole de Montpellier, Mémoires et documents (*), 1875 et 1876, 6 brochures. — Don de M. E. Maillot. 4875. — E. MAILLOT, Les Congrès séricicoles internationaux. — VERSON et VLACOVICH, Recherches sur la gattine et la flacherie. — E. MAILLOT, Congrès séricicole international de Montpellier, — Ip., De la production des graines de Vers à soie. — Du chauffage des magnaneries. — CORNALIA, Expériences sur l’accouplement des papil- lons du Bombyx du mürier. — PINCHETTI, MaTTIuzzt et Nessi, De la soie en Europe. 4876. — De l’art d'élever les Vers à soie, — Congrès séricicole international de Milan. — E. MAILLOT, De l’éclosion des graines de Vers à soie. — Ip., Méthodes de sélection pour la confection des graines de Vers à soie. — In., Le système Pasteur et ses résultats. Zoological Society of Philadelphia (*), the fourth Annual Report. 1876. © BALBIANI. Mémoires sur le Phylloxera, présentés en 1876 (*). (Comptes rendus de l’Acad, des Sc.) BouTIN ainé. Études d'analyses comparatives sur la Vigne saine et sur la Vigne phylloxérée (*). Paris, 1877. (Mémoires de l’Acad. des Sc.) BRONGNIART (CHARLES). Note sur une nouvelle espèce de Diptère fossile du genre Protomyia (*). Broch. in-8°. (Bull. Soc. géol. de Fr., 1877.) CHEVROLAT (AUG.). Mémoire sur la famille des Clérites (*). Broch. in-8°. Paris, 1876. DucLzaux. Études sur la nouvelle maladie de la Vigne dans le S. E, de la France (*). Annexe, avec carte, (Mémoires de l’Acad. des Sc.) 8 Bulletin bibliographique. GAULLE (J. pe). Les Apions de France et les plantes dont ils sont para- sites (*). Broch, in-8°, (Feuille des Jeunes Naturalistes). GEMMINGER et DE HAROLD. Catalogus Coleopterorum (*), tome XII, Acce- dit Index generum universalis. 4 vol. in-8°. Munich, 1876. GERVAIS (PAUL). De la structure des coquilles calcaires des œufs et des caractères que l’on peut en tirer (*). Broch. compart, (Comptes rendus de l’Acad. des Sc.) ©) GIRARD (MAURICE). Les végétaux importés et les insectes indigènes et réciproquement (*). Broch. in-8°, 1876. (Journ. de la Soc. d'Horti- culture, IX.) LICHTENSTEIN (JULES). Notes pour servir à l’histoire des Insectes du genre Phylloxera (*). Broch. in-8*, Bruxelles, 1877. (Ann. Soc. ent. de Belgique.) PLATEAU (FÉLIxX), Note sur les phénomènes de la digestion et sur la structure de l'appareil digestif chez les Phalangides (*). Broch. in-8°, 4 pL lithogr. Bruxelles, 1876. RAVERET-WATTEL. Éducation de l’Attacus Yama-mai au Japon (*). Broch. in-8°. (Bull. de la Soc. d’Acclim.} STaz (C.). Enumeratio Hemipterorum, 5 (*). In-8°. Stockholm, 1876. (Svenska Vet. Akad. Handl.) TourNIER (HENRI). Étude des espèces européennes et circumeuropéennes du genre Cneorhinus Sch, (*). Broch, in-8°, 1877. (Ann. Soc. ent. de Belgique.) Séance du 28 Février 183%. Annales de la Sociélé entomologique de Belgique, tome XI, fase. ILF. H. TourNier, p. 161, Études des espèces européennes et circum- Année 1877, 9 européennes du G. Cneorhinus Sch, (fin). — J, LIGHTENSTEIN, p. 164, Notes pour servir à l’histoire des insectes du groupe des Phylloxériens, — E. Ducs, p. 178, Descr. des métamorphoses du Minturnia dimi- diala Lac., Coléoptères du groupe des Mégalostomides (4 pl). — Comptes rendus des séances de la Société, p. 1-cur. Atli della r. Accademia dei Lincet (*), Transunti, vol. I, fase. 4 et 2. ©) — Demande d'échange. Bulletin de l’Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg, tome XX, n°” 3-4; tome XXI, n°° 4-4; tome XXII, n° 4; tome XXII, Hp SL Tome XXI. — D'° BRANDT, p. 21, Quelques observations sur les glandes sexuelles des Insectes. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, tome LXXXIV, n° 7 et 8. (©) Journal de Zoologie, par M. Paul Gervais (*), tome V, 1876. — Don du Ministère de l’Instruction publique. CrAcci0, p. 812, OEil des Diptères. — PLATEAU, p. 882, Digestion des Myriapodes. — Bavay et NORMAND, p. 843, Anguillule stercorale (4 pl). Mémoires de l’Académie impériale des Sciences de Saint-Pétérsbourg, tome XXII, n° 4-10 ; tome XXII, n° 4. () Sociélé industrielle de Rouen (*), Programme des prix proposés (1877). (Médaillé d’or pour une Histoire des Insectes nuisibles aux toiles écrues ou peintes.) Tableau général des matières contenues dans les publications de l'Aca- démie des Sciences de Saint-Pétersbourg depuis sa fondation, 1"° partie, 1872. Természetraÿzi Füzetek (*), n° 1, 1877. — Demande d'échange. J. FRIVALDSZKY, p. 17, Coleoptera nova e Hungaria meridionali 10 Bulletin bibliographique. (4 pl. col). — O. HErMAN, p. 22, Korcs Bogarak (monstruosités, 4 pl.). — Mocsary, p. 23, Hymenopiera — D' Horvarx, p. 25, Hemiplera nova. Transactions of lhe zoological Society of London, vol. IX, part 10, BUTLER, p. 511, Revison of the Helerocerous Lepidoptera of the family Sphingidæ (5 pl. col.) Séance du 44 Nars 4877. Bulletin de la Société d’élude des Sciences naturelles de Nimes (*), 5° année, n42, RÉGIMBEAU, p. 38, Les forêts de chêne vert et le Goræbus trifascia- tus. — L'agriculture et les insecles nuisibles (fin). Bulletin d’'Insectologie agricole (*), 2° année, n° 2. ACHARD €t GIRARD, p. 17, Conseils aux sériciculteurs. — A, DUBOIS, p. 21, Insectes nuisibles, — MuLsAnT, p. 23, Transformation du Han- neton (fig.). — E. CruGY, p. 27, Ulilité des oiseaux. — A. MARQUIS, p. 31, Petit catéchisme apicole. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, tome LXXXIV, n°* 9 et 10. — Tables du 4° semestre 1876. ROMMIER, p. 380, Nouvelles expériences à tenter pour combattre le Phylloxera des racines. — BouLEY, p. 428, Rapport sur les mesures à prendre contre le Phylloxera dans les régions non envahies ou qui commencent à l'être. Entomologische Nachrichten, 3° année, n° 8. Vox DALLA TOrRE, p. 34, Entomologische Beobachtungen. — P. 38, Fliegen in menschlichen Kôrper. — STOCKMAYER, p. 42, Nachmals die Gyankaligläser und speciell deren Anwendung bei dem Fange der Noctuen mit Aepfelschnitten, Année 1877. 11 Entomologist’s (The) monthly Magazine (*), vol. XII, n° 454. SWINTON, Pp. 217, On Stridulation in the G, Acherontia. — BARRETT, p. 229, Notes on the Tortrices of Pembrokeshire, — Hewirsow, p. 223, Note on Mr. Buxlon’s Eastern Butterflies, with descr. of a n. sp. of Poritia. — BALY, p. 224, Descr. of n. g. and sp. of Galerucidæ, Notes. — P. 227, Occurrence in Britain of Cardiophorus rufipes. — Insect-Notes from the Sandwich Isles. — P, 228, The insects of the American Artic Expedition. — P, 229, On sounds produced by Lepi- doptera. — P. 230, Supposed occurrence of a variety of Pyrameis Huntera in England. — Stray notes on Lepidoptera, — P. 231, Meta- morphosis of Slauropus fagi (fig.). — P. 233, Natural History of Cato- cala promissa. — P. 236, Descr. of the larva of Pterophorus litho- dactylus. — The economy of Laccometopus clavicornis. — P. 237, On mounting Typhlocybidæ. — P. 238, Monograph of the British Aphides (Revue). — P, 239, Proceedings of the Ent, Soc. of London. Feuille des Jeunes Naturalistes (*), 7° année, n° 77. GC. 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Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, tome LXXXV, n*“ 6 et 7. VILLOT, p. 352, Sur une nouvelle forme larvaire des Cestoïdes. Mittheilungen der naturwissenschaftlichen Vereines für Steiermark , année 1876, 3 pl. lith. ©) Transactions of the Entomological Society of London, année 1876, 12 pl. n. et col. H. BaTes, p. 1, Additions to the list of Geodephagous Coleoptera of 12 Bulletin bibliographique. Japan. — W. MiskiN, p. 7, On a new and remarquable species of Attacus. — CH. WATERHOUSE, p. 11, On various n. g. and sp. of Co- leoptera. — SHARP, p. 27, Staphylinidæ of the Amazon Valley. — In., p. 425, Descr, of a n. g. and some n. sp. of Staphylinidæ from Mexico and Central America. — J. BALY, p. 433 et 581, Descr. of n. g. and sp. of Halticinæ. — W. 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D' Caapuis, p. 4 et 47, Espèces inédites de la tribu des Hispides. — LETHIERRY, p. 84, Relevé des Hémiptères recueillis en Portugal el en Espagne par van Volxem. — In., p. 4h, Relevé des Hémiptères recueillis dans les environs de Tanger par van Volxem, Atti della r. Accademia dei Lincei (*), 3° série, vol. E, fasc. 7, ©) Bulletin de la Société d'étude des Sciences naturelles de Nîmes, 5° année, n°07.) Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, tome LXXV, n° 8-10. ALLIES, p. 435, Résullats obtenus par l'application du sulfure de carbone aux vignes attaquées par le Phylloxera. — J. CHATIN, p. 447, Sur la coloration des éléments optiques chez la Locusta viridissima. — JousseT DE BELLESME, p. 448, Phénomènes qui accompagnent la métamorphose chez la Libellule déprimée. — LALIMAN, p. 507, Sur un insecte destructeur du Phylloxera. — BALBIANI, p. 507, Remarques à ce sujet. — PRILLIEUX, p. 509, Invasion du Phylloxera dans les vignobles des environs de Vendôme. 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Mémoires de l'Académie de Stanislas, 4° série, tome IX. () Naturkräfte (Die) (*), vol. XIII et XIV. © Année 1877. L45 Nunquam otiosus (*), p. 441-478. SCHAUFUSS, p. 450, Ueber Pselaphidengattungen. Proceedings of the Zoological Society of London, 1877, 2° partie. BUTLER, p. 168, Descr. of n. sp. of Heterocerous Lepidoptera. — Ip., p. 282, On the Myriopoda obtained in Duke-of-York Island. — O. CAMBRIDGE, p. 283, On some Spiders collected in Duke-of-York Island. Société entomologique de Belgique, 2° série, Compte rendu n° 41. MAG LACHLAN, p. 5, Note sur l’insecte fossile décrit par M. de Borre sous le nom de Breyeria borinensis. — DE SÉLYS-LONGCHAMPS, p. 6, Excursion dans les Hautes-Fagnes. — Purzeys, p. 9, Descr. de quelques Clivinides de l’Inde. — P. 16, Notes sur la Doryphora 10- lineata. Société Linnéenne du Nord de la France, Bulletin n° 63. ©) Tijdschrift voor Entomologie, 1876-77, n° 8 et 4. 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LE MINISTRE DE L’AGRI- CULTURE ET DU COMMERCE, p. 535, demande l'avis de l’Académie sur l'opportunité d'interdire l’importation des plants américains dans le département de la Marne. — H. Mars, p. 564, Sur la disparition du Phylloxera. (1 En l'absence de l'Archiviste, le Bulletin bibliographique de cette séance a été rédigé par M. Jules Grouvelle, Archiviste adjoint. Année 1877. 17 Kongliga Svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar, band 13 et 14, 1874. Band 13. — T. THoRELL, p. 5, Descriptions of several European and North African Spiders. — A.-E. HOLMGREN, p. 12, Dispositio synoptica Mesoleiorum Scandinaviæ. Band 14. — C. Sràz, p. 4, Enumeratio Hemipterorum : Bidrag till en fürteckning üfver alla hittils kända Hemiptera jemte systema- tiska meddelanden. Ofversigt af kongl. Vetenskaps-Akademiens Fürhandlingar, 33 àrg, 1876. N° 2. — À. STUXBERG, p. 11, Myriopoder frän Sibirien och Wai- gatsch ün samlade under Nordenskiolda expeditionen 1875, Tafl. 2. N° 3. — CG. 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Bulletin de l’Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg, 4, 9, (LA), 22, (38, 49, 51),.56, (58). Bulletin de la Société d'étude des Sciences naturelles de Nimes, 10, (17), 30, 32, (43), 51, (55). Bulletin de la Société d’élude des Sciences naturelles de Béziers, (34). Bulletin de la Société d’études scientifiques de Lyon, 12, (58). Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, (29, 46). Table du Bulletin bibliographique. — Année 4877. 63 Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Colmar, 34. Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Toulouse, 41. Bulletin de la Société d’insectologie agricole, 3, 5, 40, 14, 49, 50, 54, 10, 46, 51. Bulletin de la Société impériale des Naturalistes de Moscou, 17, 41, 50, 56. Bulletin des Sciences, par la Société philomatique, 42. Bulletin of the Buffalo Society of Natural Sciences, 15, 38. Bulletin of U. S. entomological Commission, 23, 37, 50, 51. Bulletin of the U. S. geological and geographical Survey of the Territories, 23, 30, 38, 51. Bulletino della Società entomologica italiana, 3, 19, 41, 55. Catalogue of the publications of the U. S. Survey, 38. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, 1, 4, 5, (9), 10, (13, 15), 17, 19, 23, 30, 32, 34, 37, 38, Li, 43, 46, 48, 50, 51, 55, (56), 58. Deutsche entomologische Zeitschrift, 28. Entomologische Monatsblätter, 4. Entomologische Nachrichten, 4, 6, 10, 13, 30, 34, 43, 49, 52, 59, Entomologische (Stettiner) Zeitung, 49. Entomologist’s (The) monthly Magazine, 1, 5, 44, 15, 24, 30,35, 39, 44, L8, 59. Feuille des Jeunes Naturalistes, 1, 6, 11, 15, 21, 31, 35, 39, 44, 49, 59, 56, 58. Horæ Societatis entomologicæ Rossicæ, 31, 32, 44. Journal de Zoologie, 9. Journal d'Histoire naturelle de Paris, 29. Journal of the Academy of Natural Science of Philadelphia, (52). Journal of the Linnean Society of London, 39, 59. . Journal of the Society of Arts, 32. : Kongliga Svenska Vetenskaps-Akaäemiens Handlingar, 47. Kongl. Vetenskaps Akademiens nya Handlingar, 29. 6 Table du Bulletin bibliographique. Mémoires de l’Académie d'Aix, (50). Mémoires de l’Académie de Stanislas, (44). Mémoires de l’Académie imp. des Sciences de Saint-Pétersbourg, (9). Mémoires de la Société d'Histoire naturelle de Paris, 29, Memoirs of the Boston Society of Natural History, (52). Mittheilungen des naturwissenschaftlichen Vereines für Steiermark, (41). Mittheilungen der Schweizerischen entomologische Gesellschaft, 37, 50. Naturkräfte (Die), (44). Nunquam otiosus, 44, 52. Ofversigl af Kongliga Vetenskaps-Akademiens Forhandlingar, 47. Philosophical Transactions of the royal Society of London, 413. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, 52, 45. Proceedings of the American Association for the Advancement of Science, 60. Proceedings of the Boston Society of Natural History, 52. Proceedings of the Davenport Academy of Natural Sciences, 31, Proceedings of the royal Society of London, 43. Proceedings of the Zoological Society of London, (24), 32, (45). Psyche Advertiser, 33, 47. Publicazioni del Instituto di Studi superiori, 60. Repertorio (El), semanario enciclopédico, 60. Rules and List of Members of the R. Society of N. S. Wales (55). Sitzungsberichte der k. Akademie der Wissenschaften in Wien, 21. Société entomologique de Belgique, comptes rendus, 2, 6, 41, 15, 21, 81, 33, 10, 45, 49, 53, 57. Société Linnéenne du Nord de la France, Bulletins mensuels, 2, 7, 11, 16, 21, 31, (35), 40, (45, 49), 55, (57). Station séricicole de Montpellier, 7. Természetrajzi Füzetek, 9, 57. Tijdschrift voor Entomologie, 21, 45. Transactions of the American entomological Society, 55, 60. Le Année 1877. 65 Transactions of the entomological Society of London, 41. Transactions of the Linnean Society of London, 40, 60. Transactions of the Zoological Society of London, 10, (24, 33, 45). U. S. Geological Survey of Montana and adjacent Territory, 53. U. S. Geological Survey of Wyoming and contiguous Territory, 53. Verhandlungen der k. k. zool.-bot. Gesellschaft in Wien, 35. Verlag van der Zomervergadering der Nederlansche entomologische Verei- niging, 143, 50. Zoological Society of Philadelphia, (7). Anonyme, 54. Balbiani, 7. — Bargagli, 13 et 14 (6). — Baudi, 47. — Berg, 16 (6). — Berge, 25. — Bonelli, 25. — Bonnet, 25, — Boutin, 7. — Bron- gniart, 7. Chevrolat, 7. — Collett, 36. — Collin de Plancy, 57 (2). Dalman, 25. — Douglas et Scott, 42. — Duchamp, &9 (2). — Duclaux, 7. — Dumas, 24. Edwards (W.), 54. — Eschscholtz, 25. Fallén, 25. — Fanzago, 31. — Fauvel, 16, — Fischer de Waldeim, 25 (2). Forster, 25. — Füessly, 25. Gaulle (de), 8. — Gebler, 25. — Gemminger et de Harold, 8 — Ger- mar, 25. — Gerstäcker, 25. — Gervais, 8. — Girard, 8, 17, 36 (2), 50. — Goldfuss, 26. — Graber, 33. — Grote, 16, 40 (2). Harold (von), 26. — Hayden, 54. — Heer, 26. — Hewitson, 44. — Horn, 18 (2). — Hummel, 26. Joly (E.), 36. — Joly (E.) et Joly (N.), 4. — Jonstonus, 47. Kirby, 26 (2). Laicharting, 26. — Lajeunie, 44. — Latreille, 26. — Leconte, 37 (3). — Leconte et Horn, 37, 38. — Lefebvre, 26. — Lefèvre, 61 (3). — Lichtenstein, 8, 31, 61. — Linné, 26 (2). — Lucante, 24. (1877) * Tables, 5. 66 Table du Bulletin bibliographique. — Année 1877. Macker, 33. — Mac Lachlan, 32, — Mac Lachlan et Eaton, 42. — Mar- shall, 42. — Mannerheim, 26. — Mégnin, 46 (2). — Ménétriès, 26. — Millière, 54. — Motschulsky, 26 @. Nicolaï, 27. Odstreil et Girard, 11. — Oliveira (d”), 2. — Olivier (E.), 54. — Oscu- lati, 27. — Osten-Sacken, 32 (2). Packard, 22 (3). — Palmén, 32. — Panzer, 27 (2). — Perris, 61, — Piccioli, 14. — Plateau, 8, 54 (2). — Preyssler, 27. Raveret-Wattel, 8. —Reiber, 4. — Riley, 45, 58. — Robin et Mégnin, 55. Rosenhauer, 27 (3). Sabaté, 48. — Sahlberg, 27 (2). — Sars, 36. — Schäffer, 27 (2). — Schaufuss, 27, 46. — Schluga, 27. — Schmankewitsch, 54. — Schmidt, 27. — Schüyen, 36 (2). — Schummel et Stannius, 28. — Schwartz, 14. — Scriba, 28. — Scudder, 18 (7), 36 (2), 54 (2). — Seba, 28. — Siebke, 36. — Smith, 42. — Snellen van Vollenhoven, hi, 50. — Solier, 28 (2). — Sonnini, 28. — Sonsino, 33. — Sparre Schneider, 36. — Stàl, 8. — Steven, 28 (3). — Sturm, 28 (2). — Swammerdam, 28. Talon, 58. — Thomas, 54. — Thon, 28. — Thunberg, 28 (4). — Tow- nend Glowér, 38. — Tournier, 8. Villa, 29. Weber et Mohr, 29. L. BEDEL. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE. ANNÉE 1897. — Quarante-sixième de sa fondation. Nota. L'astérisque (*) indique les Membres fondateurs. MEMBRES HONORAIRES. MM. * 1866. BOISDUVAL, %#, docteur en médecine, à Ticheville, par Vimoutiers (Orne), et à Paris, boulevard Saint-Michel, 73.— Lépidoptères. * 1874. CHEVROLAT (Auguste), rue Fontaine, 25 (quartier Saint- Georges). — Coléoptères. 1874. DARWIN (Charles), à Down Beckenham, Kent (Angleterre). — Entomologie générale. 1835-1866. GOUREAU, O. #, colonel du génie en retraite, à Santiny, près et par Guillon (Yonne). — Entomologie générale ct appliquée, Mœurs des Insectes. 1832-1874. GUENÉE (Achille), officier d’Académie, avocat, à Châteaudun (Eure-et-Loir). — Lépidoptères. * 4866. MILNE-EDWARDS (Henri), C& %, membre de l’Institut, doyen de la Faculté des Sciences, etc., rue Cuvier, 57. — Entomologie générale, Crustacés, Anatomie. 4838-1874. PERRIS (Édouard), %£, vice-président du Conseil de préfec- ture, à Mont-de-Marsan (Landes). — Entomologie générale, Maœurs des Insectes. 68 Liste des Membres. * 4874. REICHE (Louis), négociant, rue du Vingt-Neuf-Juillet, 10. — Coléoptèress 4874. SCHIODTE (Georges-Chrétien), membre de l’Académie des Sciences de Danemark, directeur du Musée zoologique de l’Université de Copenhague. — Entomologie générale. 1833-1860. WESTWOOD, professeur à l’Université, Taylorian Institute, à Oxford (Angleterre). — Entomologie générale. et tn le) ii ini en ere leulte dore l'elretie ee) a rNalle "aire Ver eee ilie ns TR Es or MEMBRES ORDINAIRES. MM. 1864. ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), rue Grignan, 7, à Marseille (Bouches- du-Rhône). — Coléoptères et Hyménoptères d'Europe. 4873. AGuILERA (Manuel-Antonio), docteur en médecine, rue de O’Reilly, 42, à La Habana (île de Cuba). — Entomologie générale. 4875. ALAIN (L.), rue de Châteaudun, 23. — Lépidoptères européens, principalement Diurnes, 4869. ALEXANDRE (Auguste), médecin-dentiste, rue Brezin, 4, à Mont- rouge-Paris. — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditer- ranée ; Lépidoptères de France. 4853. ALLARD (Ernest), chef de bureau au chemin de fer d'Orléans, rue Paradis-Poissonnière, 2, — Coléoptères d'Europe. 1863. ALLARD (Gaston), route des Ponts-de-Gé, à la Maulevrie, près An- gers (Maine-el-Loire). — Coléoptères d'Europe. 1853. AMBLARD (Louis), docteur en médecine, rue Paulin, 44 bis, à Agen (Lot-et-Garonne). — Hyménoptères. 1861. Ancey (Félix), fabricant de produits chimiques, grande rue Ma- rengo, 56, à Marseille (Bouches-du-Rhône). — Coléoptères en général ; Hyménoptères européens. 1876. 1857. 1876. 1869. 1868. 1859, 1865. 1860. 1873. 1854. 1871. 1866. 1877. 1868. Année 1877. 69 ANDRÉ (Edmond), négociant en vins, rue des Tonneliers, 10, à Beaune (Gôle-d’Or). — Entomologie générale, principalement Hyménoptères. ANDRÉ (Ernest), notaire, à Gray (Haute-Saône). — Coléopières d'Europe, Mœurs des Insectes. AüIBARO RIVES (Jose-Martinez), Lain Calvo, 20, à Burgos (Espa- gne). — Entomologie générale. ANTESSANTY (l'abbé Gabriel d’), rue Saint-Jacques, 12, à Troyes (Aube). — Coléoptères de France. Auzoux (Hector), docteur en médecine, à Saint-Aubin-d’Écros- ville, par le Neubourg (Eure). — Entomologie générale, princi- palement Goléoptires. BAER (Gustave-Adolphe), maison Baer, Seniorand et comp., à Manille (îles Philippines), et à Paris, chez M. A. Léveillé, rue Saint-Placide, 42. — Coléoptères ; Entomologie générale. BALBIAN:, professeur d’Embryogénie au Collége de France, rue Gay-Lussac, 24. — Entomologie générale et appliquée; Em- bryogénie. BALY (Joseph-S.), docteur en médecine, The Butts, à Warwick (Angleterre). — Goléoptères, principalement Chrysomélines. Banpt (Luigi-Verdiani), via Ricasoli, 52, à Siena, par Rocca d’Orcia (Italie). — Coléoptères d'Europe. BAR (Constant), propriétaire, à Cayenne (Guyane française). — Entomologie générale, principalement Lépidopières, BaArBAT (Pierre-Michel), imprimeur-éditeur, à Chälons-sur-Marne (Marne). — Coléoptères d'Europe. BARBIER-DICKENS, rue du Delta, 4. — Coléoptères d'Europe. BARGAGLI (Pierre), membre de la Société entomologique italienne, via de Bardi, Palazzo Tempi, à Florence (Italie). — Coléoptères en général ; plus particulièrement Curculionides, Anthribides et Xylophages ; Entomologie agricole. BARON (G.), avocat, avenue de Saint-Cloud, 85, à Versailles (Seine- et-Oise). — Coléopteres d'Europe. 70 1868. 1859. 1846. 1863. 1851, 1366. 1857. 1845. 1873. 1869. 1855. 1877. 1877. 1844. 1863. 1877. 1837. Liste des Membres. BATES (Frederic), Stockdale Terrace, Eagle Brewery, à Leicester (Angleterre). — Coléoptères. BATES (H.-W.), 1, Savile Row, à Londres (S. W.). — Coléo- pteres et Lépidoptères. BAUDI DE SELVE (le chevalier), rue Charles- Albert, 44, à Turin. — Coléoptères. BAUDUER (Paul), pharmacien, à Sos, près Nérac (Lot-et-Garonne). — Coléoptères d'Europe. Bazin (Stéphane), au Mesnil-Saint-Firmin, près Breteuil (Oise). — Coléoptères, Entomologie appliquée. B£pEL (Louis), rue de l'Odéon, 20. — Coléoptères. BELLEVOYE, graveur, rue du Four-du-Cloître, 5, à Metz (Lorraine). — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE, rue Saint-Louis, 85, à Évreux (Eure). — Lépidoptères et Goléoptères d'Europe. BELON (Révérend Père Paul-Marie-Joseph), prieur de l’ordre des Frères prêcheurs, au couvent des Dominicains, à Carpentras (Vaucluse). — Coléoptères d'Europe. BÉRARD (Charles), capilaine en retraite, à La Garde, par Montlieu (Charente-Inférieure). — Coléoptères d'Europe. BERCGE (E.), rue Du Couëdic, 51, à Montrouge-Paris. SP ITS et Coléoptères d'Europe. BerG (Charles), professeur de zoologie à l’Université de Buenos- Aires (République Argentine). — Lépidoptères en général. BérTis (Louis), pharmacien. — Coléoptères d'Europe. Bicor (J.-M.-F.), rue de Luxembourg, 27, et à Quincy, par Brunoy (Seine-et-Oise). — Diptères. | BiGor (Just), rue des Fontis, 2, à Auteuil-Paris. — Coléoptères et Hémiptères de France. BLANC (Édouard), élève de l'École forestière de Nancy, à Paris, avenue Duquesne, 45. — Entomologie générale, principalement Coléoptères. BLANCHARD (Émile), O. 3, membre de l’Institut, professeur d’en- tomologie au Muséum, rue de l’Université, 34. — Entomologie générale. Anatomie. 1876. 1851. 1872. 1860. 1859. 1857. 1872. 1877. 1874. 1867. 1877. 1859. 1862. 1876. 1860. Année 1877. 71 BLANKENHORN (Adolphe), docteur en médecine, Président de la Société de viticulture d'Allemagne, à Carlsruhe (duché de Bade). Insectes nuisibles. BoïELDIEU (Anatole), chef de bureau à la Grande Chancellerie de la Légion d'honneur, à l'Hay (Seine). — Goléoptères d'Europe. BoLrvaR (Ignacio), calle Hita, 4-2°, à Madrid (Espagne). — Coféo- ptères et Orthoptères d'Europe. BonNaIRE (le baron Achille), rue de la Paroisse, 44, à Fontaine- bleau (Seine-et-Marne). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. BonvouLoir (le vicomte Henry DE), à Bagnères-de-Bigorre (Hautes- Pyrénées), et à Paris, rue de l’Université, 45. — Coléoptères. BoupreR (Émile), pharmacien, place du Marché, à Montmorency (Seine-et-Oise). — Coléopteres d'Europe. BourGEoIs (Jules), fabricant, rue Saint-Maur, 2, à Rouen (Seine- Inférieure). — Goléoptères d'Europe ; Malacodermes exotiques. BouTHÉRY (Charles-Auguste), docteur en médecine, lauréat de la Faculté, rue Monge, 60. — Entomologie générale, principalement Coléoptères et Lépidoplères d'Europe. BoyEenvaL, ingénieur de la Manufacture des tabacs, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. BRANNAN junior (Samuel), à San-Francisco (Californie). — Entomo- logie générale. 4 BRÈCHEMIN (Louis), rue de Fleurus, 25. — Coléoptères de France. BRISOUT DE BARNEVILLE (Charles), rue de Pontoise, 15, à Saint- Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). — Coléoptères d'Europe. BRISOUT DE BARNEVILLE (Henri), rue de Pontoise, 45, à Saint- Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). — GColéoptères d'Europe. BRONGNIART (Charles), membre des Sociétés géologiques de France et de Manchester, rue Guy-de-la-Brosse, 7, et au Muséum, rue Cuvier, 57. — Entomologie générale; Articulés fossiles. Bruck (Emile vom), rentier, à Crefeld (Prusse-Rhénane), — Coléo- ptères. 72 1871. 1832. 1833. 1867. 1856. 1871. 1858. 1877 1877. 1869. 1867. 1834. 1872. Liste des Membres. BUCHANAN WH1TE (le docteur K.), président de la Société des Sciences naturelles, à Perth (Écosse).— Entomologie générale. Buanion (Charles-Juste-Jean-Marie), à Lausanne (Suisse). — Co- léoptères et Lépidoptères. BuqQuET (Lucien), #, ancien chef de bureau au Ministère de la Marine, rue Saint-Placide, 52 (faub. S'-Germain). — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. BURMEISTER (Hermann), directeur du Musée d'Histoire naturelle, à Buenos-Aires (République argentine). — Entomologie générale. CANDÈZE, >, docteur en médecine, à Glain-lès-Liége (Belgique). — Entomologie générale, Larves des Coléoptères; Élatérides, Lamel- licornes et Longicornes. CAPRONNIER (J.-B.), X, peintre-verrier, rue Rogier, 251, à Bruxelles (Belgique). — Entomologie générale, Lépidoptères de Belgique et exotiques. CARTEREAU, %£, docteur en médecine, à Bar-sur-Seine (Aube). — Entomologie générale, Coléoptères, Hyménoplères et Diptères d'Europe, Mœurs et Mélamorphoses des Insectes. CHAFFANJON aîné (Jean), préparateur à l’Université catholique, rue Vaubecourt, 8, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. CHAMPENOIS (Amédée), sous-inspecteur des forêts, rue de l’Escale, 3, à La Rochelle (Charente-Inférieure). — Entomologie générale et appliquée, principalement Coléoptères d'Europe. CHARDON (Gabriel), employé au bureau télégraphique, à Béziers (Hérault). — Coléoptères de France. CHARLIER (Eugène), docteur en médecine, rue Saint-Gilles, 49, à Liége (Belgique). — ÆEntomologie générale, principalement Coléoptères et Lépidoptères. CHAUDOIR (le baron Maximilien pe), gentilhomme de la chambre de S. M. l'Empereur de Russie, à Jitomir (Wolhynie, Russie méridionale), et à Paris, rue Guy-de-la-Brosse, 13. — Carabiques. CLAIR (l'abbé), précepteur, boulevard Saint-Germain, 246. — Co- léoptères d'Europe et du bassin de la Médilerranée. 1867. 1872. 1860. 1856. 1854. 1866. 1811. 1871. 1873. 1872. 1875. 1870. 1877. 1865. 1872. Année 1877. 73 CLAUDON (Albert), rue de Rouffach, 56, à Colmar (Alsace). — Coléoptères en général. CLÉMENT (A.-L.), chimiste attaché à la Monnaie, avenue d’Or- léans, 61, à Montrouge-Paris. — Entomologie générale, princi- palement Lépidoptères ; Iconographie entomologique. CoLBEAU (Jules), chaussée de Wavre, 178, à Ixelles-Bruxelles (Bel- gique). — Entomologie générale. GOMENDADOR (Antonio-Sanchez), professeur à l’Université, à Barce- lone (Espagne). — Entomologie générale. CONSTANT (A.), banquier, à Autun (Saône-et-Loire). — Lépidoptères d'Europe. CoRET (Paul), cultivateur, rue Malissier, 7, à Puteaux (Seine). — Lépidoptères d'Europe; Entomologie appliquée à l'Agriculture. CosTA (Achille), directeur du Musée zoologique, via Santa Antonia alla Vicaria, 5, à Naples (Italie). — Entomologie générale. CourAGE (l'abbé Émile), vicaire, au presbytère de Sainte-Clotilde, à Paris. — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. COUTURES (Georges), négociant, rue Palais-de-l'Ombrière, 48, à Bordeaux (Gironde). — Goléoptères d’Eurépe, Apiculture. CUISINE (Henry DE LA), rue d’Assas, à Dijon (Côte-d'Or). — Coléo- ptères, surtout Garabus, et Lépidoptères, principalement Morpho et Urania. Guni Y MARTORELL (Miguel), calle de Codols, 43, 3°, à Barcelone (Espagne). — Insectes de la faune catalane; Goléoptères d’Eu- rope et du bassin de la Méditerranée, Dauer (Henri), rue de Magenta, 5, à Asnières (Seine). — Lépido- ptères, spécialement chenilles. DAUTZENBERG (Philippe), négociant, rue de l'Université, 213. — Entomologie générale. DAVAINE (Casimir), #, membre de l’Académie de Médecine, rue Laffite, 3. — Entomologie générale, Helminthologie. DELAHAYE (Jules), s.-chef de bureau à la Caisse des Dépôts et Con- signations, rue Brézin, 24, à Montrouge-Paris. — Entomologie générale, principalement Lépidoptères. 74 1855, 1874. 1876. 1845. 1856. 1859, 1873. 1858, 1866. 1856. 1869. 1875. 1851. 1861. 1872. 1872. Liste des Membres. DELAMAIN (Henry), à Jarnac (Charente). — Lépidoptères. DEMAISON (Louis), licencié en droit, rue Rogier, 9, à Reims (Marne). — Goléoptères et Lépidopières d'Europe. DEMARQUE (Firmin), à Guxac-d'Aude (Aude). — Entomologie géné- rale et appliquée. DEMOULIN (Gaspard), membre de la Commission administrative du Musée d'histoire naturelle, rue de Nimy, 46, à Mons (Belgique). — Hyménoptères et Diptères. DEPUISET, naturaliste, rue des Saints-Pères, 17. — Entomologie générale, principalement Lépidoptères et Coléoptères. DESBROCHERS DES LOGES (Jules), percepteur des contributions, à “Vitry-aux-Loges (Loiret), — Coléoptères d'Europe et des pays limitrophes, Élatérides et Curculionides du globe. Des Gozis (Maurice), avocat, place de l’Hôtel-de-Ville, à Montluçon (Allier). — Coléoptères et Orthoptères de France. DEsMAREST (Eugène), officier d’Académie, garde des galeries d’Anatomie comparée et d’Anthropologie au Muséum d'histoire naturelle, rue Malebranche, 13, et au Muséum, rue Cuvier, 57. — Entomologie générale, principalement Goléoptères d'Europe. DEYROLLE (Émile), naturaliste, rue de la Monnaie, 23. — Entomo- logie générale. DEYROLLE (Henri), naturaliste, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 194. — Goléoptères et Lépidoplères exotiques. DIECKk (D' G.), à Zoschen, près Merseburg (Prusse). — Coléoptères d'Europe. DiLLON (Charles-Auguste), #, capitaine en retraite, à Tonnerre (Yonne). — Entomologie appliquée de tous les ordres d'Insectes. Doxrx (C.-A.), à Stettin (Prusse). — Coléoptères. DoLLÉ (Maurice), ancien officier d'infanterie, photographe, rue Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). — Goléoptères. Dozzrus (Jean), fondateur du Prix de ce nom, rue de Morny, 55. DonzeLz (Hugues), rue de Lyon, 6, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. 1859. 1834. 1875. 1867. 1864. 1865. 4850. 1858. 1867. 1870. 1867. 1866. 1533. 18/2. | 1858. Année 1877. 75 DortA (le marquis Jacques), Strada Nuova, 6, à Gênes (Italie). — Coléoptères. DREWSEN, négociant à Strandmollen, près Copenhague (Danemark). — Coléoptères et Hyménoptères. Drory, apiculteur, rue Nuyers, à La Bastide, banlieue de Bordeaux (Gironde). — Entomologie appliquée, Vers à soie. Ducxamp (G.), professeur agrégé à la Faculté de médecine, cours Vitton, 1, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. Ducoupré, inspecteur d’Académie, à Chambéry (Savoie). — Coléo- ptères d'Europe. Duparc (Georges), quai du Louvre, 30. — Coléoptères. DuTREUx (Aug.), %X, officier d’Académie, ancien receveur général, au Château-de-la-Celle-Saint-Cloud, par Bougival (Seine-et-Oise). — Lépidoptères d'Europe, Diurnes exotiques. DuvERGER (Joseph-Alexandre), à Dax (Landes). — Lamellicornes, Longicornes, Libellulides, Orthoptères, Hémiptères et Lépidoptères d'Europe. ÉBRARD (Sylvain), employé aux aciéries, à Unieux (Loire). — Lépi- doptères d'Europe. EHLERS (DON Guillermo), Muralla-del-Mar, 37, à Carthagène (Es- pagne). — Coléoptères. EMicx ‘(Gustave D’), %X, écuyer de S. M. l'Empereur d'Autriche, ancien secrétaire au Ministère royal du Commerce, à Budepest (Hongrie). — Goléoptères d'Europe; Insectes nuisibles à l’agri- culture. Erscaorr (Nicolas), Wassili Ostrow, 12° ligne, n° 45, à Saint- Pétersbourg (Russie). — Lépidoptères. Fâaræus, ex-chef au département de l'Intérieur, à Stockholm (Suède). — Coléoptères. FAIRMAIRE (Léon), directeur de l'Hôpital Saint-Louis, rue Bichat, 40. — Coléoptères, Hyménoptères et Hémiptères. FaLLOU (Jules), rue des Poitevins, 10, — Lépidoptères d'Europe. 76 1877. 1861. 1857. 1868. 1876. 1873. 1867. 1866. 1867. 1875. 1869. 1857. 1867. Liste des Membres. FAULCONNIER (Eugène), avenue d'Orléans, 39, à Montrouge-Paris. — Anatomie et Physiologie des Insectes; Névroptères. FAUVEL (C.-A.), officier d’Académie, avocat, rue d’Auge, 16, à Caen (Calvados). — Entomologie générale de la Basse-Nor- mandie, Coléoptères et Lépidoptères de France, Staphylinides exotiques. FELDER (Gaëtan), bürgermeister, au palais Dreher, Ringstrasse, à Vienne (Autriche). — Lépidoptères et Coléoptères. FÉLissis-ROLLIN (Jules), #, chef d’escadron d'artillerie, en retraite, rue de Rennes, 72. — Coléoptères de France. Finor (Pierre-Adrien-Prosper), %, capitaine d'état-major, rue Saint- Honoré, 70, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). — Entomologie générale, plus spécialement Orthoptères. Friprici (Edmond), ex-professeur à l’École industrielle de Metz, chimiste, à la Sucrerie de Toulis, par Marle (Aisne). — Ento- mologie générale et appliquée. Fumouzr, docteur en médecine, rue du Faubourg-Saint-Denis, 78. — Entomologie appliquée à la Médecine et à la Pharmacie. GABILLOT (Joseph), quai des Célestins, 5, à Lyon (Rhône). — Go- léoptères d'Europe. GAGE (Léon), docteur en médecine, rue de Grenelle-Saint-Ger- main, 9. — Entomologie générale et appliquée à la Médecine et à la Pharmäcie. GALLÉ (Ernest), propriétaire, cour du Château, 12, à Creil (Oise). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. GALLOIS (Joseph), receveur-économe de l’Asile départemental d’aliénés, à Sainte-Gemmes-sur-Loire, par les Ponts-de-Cé, près Angers (Maine-et-Loire). — Coléoptères d'Europe et des pays circumméditerranéens. GANDOLPHE (Paul), avenue d'Orléans, 48, à Montrouge-Paris. — Coléoptères. : GARBIGLIETTI (Antoine), agrégé de la Faculté royale de Médecine, rue de l’Académie Albertine, 5, à Turin (Italie). — Coléoptères, Hyménoptères et Hémiptères. Année 1877. 77 1875. GASCHET (Pierre-Auguste), rue des Remparts, 40, à Bordeaux 1870. 18/42. 1877. 1859. 1835. 1866. 1857. 1868. 1873. 1859, 1877. 184/ 1860 1864 « (Gironde). — Lépidoptères d'Europe. GAULLE (Jules pe), rue Violet, 54, à Grenelle-Paris. — Coléoptère d'Europe. GÉHIN, propriétaire, à Remiremont (Vosges). — Coléoptères Cara- biques de la tribu des Garabides, européens et exotiques. GéRAuD-Mousser, rue du Lac, 11, à Saint-Mandé (Seine), — Lépi- doptères d'Europe. GERVAIS D’ALDIN, juge, à Péronne (Somme). — Coléoptères. GERVAIS (Paul), O. #%, membre de l’Institut, professeur d’Anatomie comparée au Muséum d'Histoire naturelle, rue de Navarre, 41. — Entomologie générale, Myriapodes et autres Aptères. Giznicxr (Henri), rue des Bourdonnais, 37. — Entomologie génc- rale, Coléoptères. GirRARD (Maurice), professeur au collége municipal Rollin, rue Thé- nard, 9. — Entomologie générale et appliquée, Physiologie. GoBerT (docteur Émile), rue de la Préfecture, à Mont-de-Marsan (Landes). — Entomologie générale. GONZALO x GoyA (Angel), catedratico de historia naturale de Ins- tituto, Correria, 27, à Vittoria (Espagne). — Entomologie géné- rale, Goossens (Th.), rue du Faubourg-Saint-Martin, 171. — Lépido- ptères, Chenilles préparées. Gorriz (Ricardo-Jose), licencié en médecine et en pharmacie, à Cariñema (Aragon, Espagne), — Entomologie générale, princi- palememt Hyménoptères. . GOUBERT (Léon), ancien entreposeur des tabacs, faubourg Sta- nislas, 72, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). — Goléoptères en général. 2 GouLex (Albert), avoué, rue Vilaine, 49, à Caen (Calvados.) — Lépidoptères d'Europe. . GOURÉ DE VILLEMONTÉE (Gustave), professeur de Chimie et de Physique au Lycée, rue des Colonies, 37, à Lorient (Morbihan). — Coléoptères de France. 1833. 1832. 1857. 1857. 1872. 1866. 1870. 1869. 1875. 1860. 1873 1856. 1865. 1876. 1858. Liste des Membres. GRAELLS (Mariano DE LA Paz), conseiller honoraire de l’Instruction publique, directeur et professeur d’Anatomie comparée et de Zoonomie au Musée d'histoire naturelle, calle de la Bola, 4, pre- mier, à Madrid. — Entomologie générale; Mœurs des Insectes. GRASLIN (DE), à Malitourne, près Chäteau-du-Loir (Sarthe). — Lépidoptères d'Europe; étude de leurs mœurs et métamorphoses. GRAY (John), Wheatfield House near Bolton-le-Moors, Lancashire (Angleterre). — Coléoptères. GRENIER, docteur en médecine, rue de Vaugirard, 55, et à Bagnères- de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). — Coléoptères d'Europe. GRIFFITH (W.-J.), rue de Paris, 32, à Rennes (Ille-et-Vilaine). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. GRONIER, rue de Foy, 6 bis, à Saint-Quentin (Aisne). — Lépido- ptères d'Europe; Chenilles préparées. GROUVELLE (Antoine), ingénieur de la Manufacture des Tabacs, au Mans (Sarthe). — Coléoptères d'Europe, Cucujides et Clavicornes exotiques. GROUVELLE (Jules), ingénieur civil, rue des Écoles, 26. — Coléo- ptères d'Europe. GROUVELLE (Philippe), rue des Écoles, 26. — Coléoptères de France. GRuBE (Édouard), professeur de Zoologie et directeur du Muséum d'histoire naturelle de l’Université, à Breslau (Prusse). — Ara- chnides et Annélides. GuëpE (J.-P.), O. %, ingénieur de 1'° classe des constructions navales, carrefour de la Croix-Rouge, 2. — Coléoptères de France. GUÉNEAU D'AUMONT (Philibert), O. %#, s.-intendant militaire en retraile, boulevard Carnot, à Dijon (Côte-d'Or). — Coléoptères. GuicHARD (Joachim), rue d’Algérie, 22, à Lyon (Rhône). — Goléo- ptères d'Europe. GuiLBerT (Robert), quai du Mont-Riboudet, 56, à Rouen (Seine- Inférieure). — Coléoptères d'Europe. HAAG-RUTENBERG (G.), docteur en philosophie, à Gruneburg, près Francfort-sur-le-Mein. — Goléoptères. 1872. 1858. 1858. 1861. 1858. 1878. 1852. 1866. 1874. 1870. 1854. 1847. 1813. 1873. 1858. Année 1877. 79 HALLOY (Léon p'), rue Porte-Paris, 23, à Amiens (Somme). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. HAMPÉ (Clemens), docteur en médecine, Herrengasse, 6, à Vienne (Autriche). — GColéoptères d'Europe. HAROLD (le baron Edgar pe), X, major en retraite, Musée z00- logique de l’Université, Wilhelmstrasse, 134, à Berlin (Prusse). — Coléoptères, spécialement Lumellicornes. HÉMARD (Hippolyte), receveur des postes, à Pont-à-Mousson (Meur- the-et-Moselle). — Lépidoptères d'Europe. HÉNON, %, professeur de langue arabe au collége, rue de France, 48, à Constantine (Algérie). — Coléoptères et Lépidoptères. HÉRON (Daniel), rue d’Alger, 8. — Entomologie générale. HEwiTsoN (W.-C.), The Oattlands cottage, Weybridge station (An- gleterre). — Lépidoptères Diurnes exotiques. HEYDEN (Lucas von), X, capitaine en retraite, Schloss-Strasse, 54, à Bockenheim, près Francfort-sur-le-Mein. — Insectes de tous Les ordres, principalement Coléoptères. HoPFFGARTEN (le baron Max von), à Mülverstedt, près Langelsalza en Thuringe (Prusse). — Coléoptères d'Europe. HUBERSON (G.), rue Laromiguière, 2. — Entomologie générale, Anatomie, Micrographie. JANSON (Edward), Little Russell street, 35, à Londres, W. G (An- gleterre). — Entomologie générale. JAVET (Charles), rue Jean-de-Bologne, 13, à Passy-Paris. — Coléo- ptères en général, JekEz (Henri), naturaliste, cabinet et librairie entomologiques et d'histoire naturelle, rue Letort, 2 (18° arrondissement), Mont- martre-Paris. Mardi, jeudi et samedi. — Coléoptères européens et exotiques, surtout Curculionides. Jozy (docteur Émile), médecin-major au 7° bataillon de chasseurs à pied, à Marseille (Bouches-du-Rhône). — Orthoptères et Éphé- mériens d'Europe. JOURDHEUILLE, juge au tribunal de 1'* instance, à Troyes (Aube). — Lépidoptères d'Europe. 80 1871. 1876. 1850, 1849, 1874. 1869. 1866. 1875. 1871. 1857. 1868. 1855. 1874. 1865. 1846. Liste des Membres. JuLLIAN (Camille), banquier, boulevard du Nord, 15, à Marseille (Bouches-du-Rhône). — Hémiptères et Hyménoptères de la Pro- vence. KATTER (D'), à Putbus, île de Rügen, en Poméranie (Prusse). — Entomologie générale, principalement Coléoptères. KEFERSTEIN, Conseiller de justice, à Erfurth en Thuringe (Prusse). — Lépidoptères d'Europe. KiESENWETTER (Hellmuth von), conseiller privé du Roi de Saxe, Leidnitzer-Strasse, 43, à Dresde (Saxe). — Coléoptères d’Eu- Tope. KizzrAs (Édouard), docteur en médecine, à Coire (Suisse). — Ento- mologie générale, principalement Coléoptères d'Europe. KirBy (W.-F.), Upper Terrasse, 5, Upper Rathmines, à Dublin (Irlande). — Lépidoptères. KirscH (Th.), pharmacien, Grosse Plauenensche Strasse, 13, à Dresde (Saxe). — Coléoptères. Kocx (D° Ludwig), à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. KocxLin (Edmond), 37, Saint-Charles square, Notting Hill, W, à Londres (Angleterre). — Coléoptères d'Europe. KOECHLIN (Oscar), à Dornach (Alsace). — Coléoptères. Koziorowicz (Édouard-Ladislas), #, officier d’Académie, ingé- nieur des Ponts-et-Chaussées, à Ajaccio (Gorse). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. KRAATZ (Gustave), docteur en philosophie, Président de la Société entomologique de Berlin, Link-Strasse, 28, à Berlin, — Coléo- plères. Krauss (F. DE), Archiv-Strasse, 1, à Stuttgard (Wurtemberg). — Entomologie générale. Künckez D'HERCULAIS (Jules), aide-naturaliste d’Entomologie au Muséum d'Histoire naturelle, rue Gay-Lussac, 28. — Entomologie générale, Anatomie. LABOULBÈNE (Alexandre), ©. #, membre de l’Académie de méde- cine, professeur agrégé à la Faculté de médecine, rue de Lille, 41. — Entomologie francaise, Anatomie, Mœurs des Insectes. Année 1877. 81 4857. LAGERDA (Antonio DE), à Bahia (Brésil). — Entomologie générale. 1858. LarAURY (Clément), docteur en médecine, à Saugnac et Cambran (Landes). — Lépidoptères d'Europe. 1873. LAJOYE (Lambert-Abel), rue Ruinart-de-Brimont, 9, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. LALLEMANT (Charles), pharmacien, à l’Arbah, près Alger (Algérie). — Coléoptères d'Europe et du nord de l'Afrique. 4876. LaMEY (Adolphe), inspecteur des forêts, à Philippeville (Algérie). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. 1864 1870. LAmBin (Charles), rue Saint-Antoine, 154. — Coléoptères d'Europe, Maœurs des Insectes. 1848. LAMOTTE (Martial), professeur suppléant à l’École de médecine, rue de l'Éclache, 45, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), — Lépidoptères, Goléoptères. 1874. LAPLANCHE (Maurice DE), au château de Laplanche, par EUR (Nièvre). — Coléoptères d'Europe. Anatomie. 1855, LARRALDE D'ARANCETTE (Martin), percepteur des contributions directes, à Lourdes (Hautes-Pyrénées). — Lépidoptères. 4866, LARTIGUE (Henry), ingénieur au chemin de fer du Nord, rue de la Tour, 60, à Passy-Paris, — GColéoptères d'Europe. 1856. LEBOUTELLIER, propriétaire, rue Malatiré, 32, à Saint-Aignan-Rouen (Seine-Inférieure). — Coléoptères de France. 1872. LE BRUN (Marcel), rue du Cloître-Saint-Pierre, 28, à Troyes (Aube). — Coléoptères de France. 14855. LECONTE (John-L.), docteur en médecine, Smithsonian Institution, 1625, Spruce street, à Philadelphie (Pennsylvanie). — Coléo- ptères de l'Amérique septentrionale. 4874. LÉcourLer (Émile), banquier, rue d'Écosse, 1, à Dieppe (Seine- Inférieure). — Coléoptères d'Europe. 4869. LEFÈvRE (Édouard), rédacteur au Ministère des Travaux publics, rue du Bac, 112. — Coléoptères d'Europe, Clytrides et Eumol- pides exotiques. 4859, LEJEUNE (L.-P.-D.), %, officier comptable des subsistances en retraite, à Saint-Eugène, près Alger (Algérie), — Coléoptères en général. (1877) Tables, 6. 82 Liste des Membres. 1877. LELONG (Arthur), aumônier militaire, rue du Ruisselet, 4, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. 1874. LeLoup (Charles), étudiant en médecine, boulevard Montparnasse, 161 bis. — Entomologie générale, principalement Lépidoptères d'Europe. 1863. LEemorO (Eugène), rue Guichard, 2, à Passy-Paris. — Coléoptères de France, 1875. LE PILEUR (Louis), docteur en médecine, rue de Castellane, 12, — Entomologie générale. 1837. LEPRIEUR (C.-E.), O. *#, pharmacien principal de l’armée, de 4e classe, en retraite, rue des Écoles, 38.—Coléoptères d'Europe et d’Algérie. 1874. Le Roï (Gustave), rue de Tournay, 47, à Lille (Nord). — Lépido- ptères d'Europe. 4857. LETHIERRY (Lucien), rue Blanche, faubourg Saint-Maurice-lès-Lille (Nord). — Coléoptères et Hémiptères. 1869. LETZNER, Président de la Société de Silésie, Nicolai-Strasse, 63, à Breslau (Prusse). — Entomologie générale. 4860. Le Vasseur (Benoist), contrôleur principal des contributions directes, rue du Pré-Basile, à Elbeuf (Seine-Inférieure). — Co- léoptères. 1861. LÉVEILLÉ (Albert), rue Saint-Placide, 42. — Coléoptères d’Eu- rope et d'Algérie, Trogositides exotiques. 4845. LEVOITURIER (J.-A.), rue du Glayeul, 36, à Elbeuf (Seine-Inférieure). — Coléoptères d'Europe. 1868. LicHTENSTEIN (Jules), ancien négociant, membre correspondant de l’Académie des Sciences de Madrid, à La Lironde, près Montpellier (Hérault). — Hyménoptères d'Europe, Mæurs des Insectes, Entomologie appliquée. 4876. LIGNIER-ARMAND (Eugène), teinturier, rue Boucher-de-Perthes, 17-19, à Abbeville (Somme). — Entomologie générale, principa- lement Lépidoptères d'Europe. 4874. LizAMBARD (l'abbé Charles), au château de Gizeux (Indre-et-Loire). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. 1832. 1861. 1864. 1864. 1877. 1846. 1853. 1864. 1858. 1855. 1855. 1861. 1875. 1860. Année 1877. 83 Lucas (Hippolyte), #, aide-naturaliste d’Entomologie au Muséum, rue Monsieur-le-Prince, 10,.et au Muséum d'histoire naturelle, rue Cuvier, 57. — Entomologie générale. MABILLE (Paul), professeur au Lycée de Vanves, rue Cochin, 5. — Lépidoptères d'Europe, Hespérides et Phalénites exotiques ; Coléoptères d'Europe. MAC LACHLAN (Robert), 39, Limes Grove North Lewisham, S. E., à Londres. — Névroptères. MADONw, avocat, boulevard de Strasbourg, 68, à Toulon (Var), — Coléoptères d'Europe. MAILLOT (Eugène), professeur à l’École d’Agriculture, directeur de la station agricole, à Montpellier (Hérault). — Entomologie générale, principalement Lépidoptères ; Sériciculture. MANDERSTIERNA, %X, général au service de S. M. l'Empereur de Russie, à Czenttochowa (Pologne). — Coléoptères. MANUEL DE LOGATEL (le comte Alfred px), à Albertville (Savoie).— Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. MARCILLY (Charles), propriétaire, à Bar-sur-Aube (Aube). — Coléo- ptères. MARMOTTAN, docteur en médecine, député, rue Desbordes-Valmore, 81, à Passy-Paris. — Coléoptères d'Europe. MARSEUL (l'abbé S.-A. pe), boulevard Péreire (sud), 271, aux Ternes-Paris. — Coléoptères d'Europe et des pays circonvoisins, Hétéromères et Histérides exotiques. MARTIN (Emmanuel), propriétaire, à Creil (Oise). — Lépido- ptères. MARTIN (Henri-Charles), %, docteur en médecine, rue Sainte- Claire, 4, à Passy-Paris. — Coléoptères. MARTIN (l'abbé A.), professeur au petit séminaire, à Semur-en- Brionnais (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. MARTINEZ Y SAEZ (Francisco), professeur au Musée d'histoire naturelle, calle de Vergara, 4, 4° izga, à Madrid (Espagne). — Coléoptères. 84 1875. 4870. 1873. 1875. 4 861. 1875. 1877. 1877. 1874. 1376. 1851. 1862. 1861. 1873. Liste des Membres. MARTORELL (Manuel y Peña), rambla Santa-Monica, 33, 1°", à Bar- celone (Espagne). — Insectes de la faune catalane; Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. Masson (Edmond), percepteur des contributions au Meux, par Compiègne (Oise). — Coléoptères de France. MATHAN (Marc DE), à Bragance, province du Para (Brésil), — Entomologie générale, principalement Goléoptères. MauppiN (Paul-Alfred), boulevard Saint-Germain, 155 (ancien 7 de la rue Taranne). — Coléoptères d'Europe. Mayer (Valéry), professeur d’entomologie à l’École d'agriculture, rue de la Coquille, 7, à Montpellier (Hérault). — Coléoptères d'Europe, Mœurs des Insectes. MÉGNIN (J.-P.), officier d’Académie, vétérinaire en premier au 19° régiment d'artillerie, à Vincennes (Seine). — Parasites épizoïiques, principalement Acariens. MicHAiLowiTcH (Son Altesse Impériale le grand-duc Nicolas), à Tiflis (Russie), — Entomologie générale, principalement Coléo- ptèeres. MicHARD (Claude-Adrien), pharmacien de 1° classe, rue Godefroy, L0, à Puteaux (Seine). — Entomologie générale, principalement Coléoptères d'Europe. MIEDEL (Pierre-Thévdore-Joseph), rue des Prébendiers, 6, à Liége (Belgique). — Coléoptères d'Europe. MinaLi (Ignat), naturaliste, à Tirgu-Jiu (Roumanie). — Entomo- logie générale, principalement Lépidoptères. MiziÈREe (Pierre), officier d’Académie, villa des Phalènes, à Cannes (Alpes-Maritimes). — Lépidoptères d'Europe, Mœurs des Chenilles. MiLNE-EnwaARDs (Alphonse), #, professeur au Muséum d'Histoire naturelle, rue Cuvier, 57. — Entomologie générale, Crustacés. Mimonr (DE), au château de la Houssaye, par Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne). — Entomologie générale, Coléoptères. Mior (Henri), officier d’Académie, substitut du procureur de la République, etc., à Semur-en-Auxois (Gôle-d’'Or). — Entomo- logie appliquée, Insectes auxiliaires, utiles et nuisibles. Année 1877. 85 1870. MissOz, pharmacien, rue Montorgueil, 49. — Lépidoptères d’Eu- rope, préparation des Chenilles. 1851. MniszEcu (le comte G. DE), rue Balzac, 22, — Coléoptères. 1844. Mocquerys (Émile), rue de la Préfecture, 28, à Évreux (Eure). — Coléoptères d'Europe, Entomologie appliquée. 1875. Moncuicourr (Félix), rue Vieille-du-Temple, 410. — Coléoptères européens et exotiques. 1866. Monnier (Frédéric), notaire, rue des Cornillons, 41, à Châlon-sur- Saône (Saône-et-Loire). — Lépidoptères d'Europe. 4854. MONTAGNE (J.-B.), rue de Sambre-et-Meuse, 56, et avenue de Paris, 94, à Rueil (Seine-et-Oise). — Coléoptères d'Europe. 1865. MonTiILLoT (Anatole-Louis), propriétaire, à Alger (Algérie). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. 14870. MonTILLOT (Louis), employé au Ministère de l'Intérieur, bureau des lignes télégraphiques, rue du Cherche-Midi, 84. — Coléoptères d'Europe. | 1858. MonTROUZIER (le Révérend Père), missionnaire apostolique, à Lyon (Rhône). — Entomologie générale. 1853. Moritz, naturaliste, rue de l’Arbre-Sec, 46. — Entomologie géné- rale. 1859. Mons (Louis), ingénieur civil, rue de Solférino, 4. — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. 1859, MüLLEr (T.-A.-Clémens), fabricant de machines à coudre, Holzhof- gasse, 16, à Dresde-Neustadt (Saxe). — Coléoptères. 1832-1876. MuLsanT (E.), membre correspondant de l’Académie des Sciences, conservateur de la Bibliothèque de la ville, à Lyon (Rhône). — Entomologie générale, principalement Coléoptères et Hémiplères de France. 4874. Munier (docteur Henry), aide-major au 416° régiment de ligne, à Belle-Isle-en-Mer (Morbihan). — Entomologie générale, Coléo- ptères d'Europe ct du bassin de la Méditerranée. 1850. Murray (Andrew), Bedford Gardens, 67, Kensington, W., à Londres. — Coléoptères, 1877. NANTEUIL (Roger DE), avenue de Villars, 10. — Entomologie géné- rale, principalement Lépidopteres d'Europe. 86 1852. 1871. 1873. 1876. 1860. 1861. 1871. 1859. 1869. 1873. 1875. 1871. 1850. 1862, Liste des Membres. NaARCILLACG (le comte pe), #, rue de l’Université, 104, — Entomo- logie générale, Anatomie. NEVINSON (Georges-Bazil), Exeler College, à Oxford (Angleterre). — Coléoptères. NickerL (Ottokar), docteur en médecine, Wenselsplalz, 16, à Prague (Bohême). — Entomologie générale, surtout Goléoptères et Lépi- doptères. NicoLas (André), juge, rue de l’Églény, 34, à Auxerre (Yonne). — Coléoptères d'Europe. NorGuET (Anatole DE MaprE DE), rue de Jemmapes, 61, à Lille (Nord). — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. OBERTHÜR (Charles), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-Vilaine). — Lépidoptères, OBErTHÛR (René), faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-Vilaine). — Coléoptères. Op1Er (James), banquier, Cité, 24, à Genève (Suisse). — Coléo- ptères d'Europe. OziveiRA (Manuel-Paulino p°), professeur à la Faculté de Philosophie, à Coïmbre (Portugal). — Entomologie générale, principalement Coléoptères. OLIVIER (Ernest), re du Clos, 25, à Besançon (Doubs). — Coléo- ptères d'Europe et confins ; Hémiptères et Hyménoptères euro- péens. OrBIGNY (Henri p'), architecte, rue Bonaparte, 70 bis. — Coléo- ptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. OsmonrT, vérificateur des Douanes, rue de Strasbourg, 4, à Caen (Calvados). — Lépidoptères d'Europe. . OusTALEr (Émile), aide-naturaliste au Muséum d'Histoire natu- relle, rue Bonaparte, 52, — Entomologie générale, principale- ment Insectes fossiles. PANDELLÉ (Louis), rue du Lycée, 17, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). — Coléoptères. PAscoE (Frans.-P.), 4, Burlington Road Westbourne Park, W., à Londres (Angleterre).— GColéoptères, principalement Longicornes. 1876. 1862. 1875. 1862. 1850. 1875, 1 1854. 1857. 1872. 1870. 1862. 1876. 1873. Année 1877. 87 PELLETIER, à Madon, par Blois (Loir-et-Cher). — Entomologie appliquée. PÉRAGALLO (Al), directeur des Contributions indirectes, à Niœ (Alpes-Maritimes). — Coléoptères d'Europe. PERE (Léon), rédacteur du Journal de l'Oise, à Beauvais (Oise), — Coléoptères d'Europe. À PÉREZ (J.), professeur à la Faculté des Sciences, rue Prosper, 7, à Bordeaux (Gironde). — Entomologie générale, Anatomie. PEREZ ARCAS (don Laureano), professeur de zoologie à la Faculté des Sciences, calle de la Huertas, 14, à Madrid (Espagne). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. PERRAUDIÈRE (René DE LA), sous-lieutenant au 120° régiment de ligne, au camp de Chälons (Marne). — Coléoptères de l’ancien monde. PERROUD (Benoit-Philibert), quai des Célestins, 6, à Lyon (Rhône). — Coléoptères. PEYRON (Edmond), négociant, à Beyrouth (Syrie). — Coléoptères. Piccrozt (Ferdinand), agrégé pour l’Entomologie à la chaire de Zoologie des Animaux sans vertèbres dans l’Institut d'Études supérieures, via Romana, 19, à Florence (Italie). — Coléoptères et Hyménoptères. Picrer (Ed.), conservateur du Musée d'Histoire naturelle, à Genève (Suisse). — Entomologie générale. Piotr (Charles), rue de Pologne, 105, à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). — Diptères. Pissor, inspecteur des forêts, conservateur du bois de Boulogne, à l’Abbaye-de-Longchamps, par Neuilly (Seine). — Entomologie appliquée à la Sylviculture et à l'Agriculture. PLACE (Louis-Pierre-Henry DE), officier de cuirassiers, — Coléo- ptères d’Europe. Poey, professeur de Zoologie et d’Anatomie comparée à l’Université, calle San-Nicolai, 96, à la Havane (Cuba). — Lépidoptères et Coléoptères. PoLre-DEVIERMES, inspecteur de la compagnie d’Assurances géné- rales, rue de la Ferme-des-Mathurins, 18. — Coléoptères d’Eu- rope. 88 1874. 1865. 1869, 1872. 1867. 1867. 1856. 1865. 1872. 1872. 1362, 1867. 1869. 1872. Liste des Membres, PoLLET (Charles-Louis-Joseph), généalogiste, rue de Tourneville, 33, au Havre (Seine-Inférieure). — Entomologie générale, plus spécialement Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. Poxson (A.) fils, quai de la Guillotière, 20, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. PousADE (Gustave-Arthur), préparateur au laboratoire d’Entomo- logie du Muséum d'Histoire naturelle, rue des Écoles, 145. — Coléoptères et Lépidoptères, Iconographie entomologique. Power (Gustave), ingénieur civil, à Saint-Ouen-de-Thouberville, par La Bouille (Seine-Inférieure), et à Rouen, place Bouvreuil, 2. — Coléoptères de France, Brenthides exotiques. PREUDHOMME DÉË BorRE (Alfred), conservateur-secrétaire du Musée royal d'Histoire naturelle, place du Musée, à Bruxelles (Belgique). — Entomologie générale, principalement Hétéromères. Puzs, pharmacien, place de la Calandre, 6, à Gand (Belgique). — Hyménoptères et Diptères. Puron (A.), docteur en médecine, à Remiremont (Vosges). — Coléoptères, Hyménoptères et Hémiptères d'Europe. Pyor (Victor), ex-contrôleur des contributions directes, à Gien (Loiret). — Coléoptères de France. QuINQUARLET-DEBOUY (Félix), filateur, rue de la Paix, 79, à Troyes (Aube). — Hémiptères de France. Quixquaun, docteur en médecine, rue de l’Odéon, 5. — Entomo- logie générale, Mœurs des Insectes. RADOSZKOWKI (Octave), général d’artillerie de la garde impériale, à Saint-Pétersbourg (Russie). — Hyménoptères. RAFFRAY (Achille), officier d’Académie, naturaliste voyageur, avenue des Gobelins, 22. — Coléoptères d'Afrique; Psélaphiens et Scydméniens de tout le globe. RaGowor (Émile-L.), banquier, quai de la Rapée, 12. — Lépido- ptères d'Europe, spécialement Microlépidoptères. RAGusA (Enrico), hôlel Trinacria, à Palerme (Sicile, Italie). — Coléoptères d'Europe. 1868. 1875. 1873. 1876. 1874. 1865. 1860. 1877. 1876. 1870. 1849. 1874. 1862. 1848. 1873. Année 1877, 89 Ray (Jules), conservateur du Musée d'Histoire naturelle, à Troyes (Aube). — Entomologie générale, principalement Microlépidop- tères et Arachnides. RÉGIMBART (Maurice), docteur en médecine, rue de la Petite-Cité, 19, à Évreux (Eure). — Entomologie générale, Anatomie ct Maœæurs des Insectes. RE1BER (Ferdinand), négociant, faubourg de Saverne, 8, à Strasbourg (Alsace). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. REITTER (Ed.), naturaliste, à Paskau (Moravie). — Entomologie générale, principalement Coléoptères européens et exotiques. REUTER (O.-M.), professeur à l’Université, Berggatan, 5, à Hel- singfors (Russie), et, pendant les vacances, à Abo (Finlande). — Entomologie générale, principalement Hémiptères. REVELIÈRE (Eugène), naturaliste, à Porto-Vecchio (Corse). —Goléo- ptères d'Europe. REVELIÈRE (Jules), receveur de l’enregistrement, à Vannes (Mor- bihan), — Coléoptères. REVERDI (Fernand), rue de la Paix, 4, à Laval (Mayenne). — Entomologie générale, spécialement Coléoptères et Lépidoptères de France. REYNAUD (Lucien), rue de Lyon, 19, à Lyon (Rhône). — Lépido- ptères d'Europe. RILEY (C.-V.), State Entomologist, Roam 29, Insurance Building, à Saint-Louis (Missouri, Étals-Unis). — Entomologie générale ct appliquée, Mœurs, Transformations, Galles des Insectes. ROBIN (Charles), %#%, membre de l’Institut, sénateur, boulevard Saint-Germain, 94. — Anatomie, Acariens, Annélides. RoELOrs (W.), faubourg de Schenbech, 218, chaussée de Haëcht, à Bruxelles (Belgique). — Curculionides de tout le globe. Romans (baron Fernand DE), rue d'Orléans, 6, à Angers (Maine- et-Loire). — Entomologie générale. ROSENHAUER (W.-G.), docteur médecin, professeur d'histoire natu- relle à l’Université, à Erlangen (Bavière). — Entomologie géné- rale, Biologie des Insectes. Ross (A.-Milton), docteur en médecine, Evergreen Growe, Isabella street, à Toronto (Canada). — Entomologie générale, principale- ment Lépidopteres. 90 1876. 1841. 1873. 1852. 1855. 1851. 1858. 1869. 1855. 1842. 1851. 1861. 1369. 1869. 1858. 1869. Liste des Membres. RouasT (Georges), quai de la Charité, 29, à Lyon (Rhône). — Lépidoptères d'Europe, principalement Psychides. RouGET (Auguste), rue de la Préfecture, 28, à Dijon (Côte-d'Or). — Coléoptères, surtout ceux d'Europe, Mœurs des Insectes. Royer (Charles), rue des Encommencés, à Langres (Haute-Marne). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. SALLÉ (Auguste), naturaliste, rue Guy-de-la-Brosse, 13. — Ento- mologie générale, Coléoptères d'Amérique. SAND (Maurice) baron DuDEVANT, %, au château de Nohant, près La Châtre (Indre). — Entomologie générale, Lépidopteres du centre de la France. ' SAULCY (Félicien-Henry CAIGNART DE), rue Châtillon, 3, à Metz (Lorraine). — Coléoptères d'Europe. SAULCY (Félix GAIGNART DE), C. %, membre de l’Institut, rue de Grenelle-Saint-Germain, 96. — Entomologie générale. SAUNDERS (Edward), Holmesdale Wandle Road Upper Tooting, à Londres (Angleterre). — Entomologie générale, principalement Hémiptères et Hyménoptères d'Europe. SAUNDERS (le chevalier Sidney-Smith), ancien consul général de S. M. Britannique, Gatestone, Central Hill, Upper Norwood, à Londres, S. E. (Angleterre). — Entomologie générale de la Grèce, spécialement Hyménoptères et Strepsiptères. SAUNDERS (William-Wilson), Raystead Worthing, à Sussex (Angle- terre). — Entomologie générale. SAUSSURE (Henri DE), %, licencié ès sciences, Cité, 24, à Genève (Suisse). — Entomologie générale, Hyménoptères. ScHAuruss (L.-W.), docteur en philosophie, Wettinerhof, Vettiner- strasse, 19, à Dresde (Saxe). — Entomologie générale. SGHEIDEL (S.-A), attaché au Muséum, Bockenheimer Landstrasse, 8, à Francfort-sur-le-Mein. — Coléoptères. SCHLUMBERGER-DOLLFUS (Jean), à Guebwiller (Alsace). — Coléo- ptères et Lépidoptères. ScHusTER (Maurice), 614, South Fourth street, à Saint-Louis (Mis- souri, États-Unis). — Coléoptères. SÉDILLOT (Maurice), avocat, rue de l’Odéon, 20. — Coléoptéres d'Europe ; Erotylides, Clérides et Héléromères exotiques. Année 1877, 91 41864. Semmurrz (docteur George), assistant à l’Institut d'Anatomie de Kôünisberg (Prusse). — Coléoptères. 1834. SéLys-Lonccnamps (Ed. DE), X, sénateur, membre de l’Académie royale des Sciences de Belgique, boulevard de la Sauvenière, 34, à Liége (Belgique). — Névroptères, principalement Odonates ; Lépidoptères d'Europe. 4860. Sénic (Hippolyte), docteur en médecine, rue du Mont-Thabor, 26, à Paris, et à Ussel, par Ghantelle (Allier). — Coléoptères. 4860. SENNEVILLE (Gaston pe), auditeur à la Cour des comptes, rue de Grenelle-Saint-Germain, 52. — Goléoptères de France. 4855, SEOANE (D' Victor-Lopez), propriétaire, membre de plusieurs So- ciétés savantes, au Ferrol (Espagne). — Entomologie générale, Coléoptères. 1865. SxArP (David), Eccles, Thornhill, Dumfriesshire (Écosse). — Coléo- ptères. 1843. SicnoReT (Victor), l'hiver : rue de Lille, 4, et l'été : avenue de Chevreuse, 3, à Clamart (Seine). — Hémipteres. 1863. Simon (Eugène), avenue des Gobelins, 7. — Arachnides. 4863. SoLskr (Simon), Wassilieusky Ostrow, 2 ligne, 49, log. n° 5, à Saint-Pétersbourg (Russie). — Coléoptères. 1850. SrAINTON, Mountsfield, Lewisham, near London, S. E. (Angleterre). — Lépidoptères, spécialement Tinéites. 4854. STÂL (Charles), professeur d’Entomologie et directeur du Musée de l'Académie royale des Sciences, à Stockholm (Suède). — Ento- mologie générale, Hémiptères. 1858. STAUDINGER (Otto), docteur en philosophie, Blasewitz (3, villa Diana), près de Dresde (Saxe). — Lépidoptères du globe. 1868. STEFANELLI (Pietro), professeur des sciences physico-chimiques ‘au lycée royal Dante, via Pinti, 57, à Florence (Italie). — Entomo- logie générale, principalement Lépidoptères d'Europe. 1876. STEINHEIL (Edouard), opticien, Landwehr-Strasse, 31, à Munich (Bavière). — Entomologie générale, principalement Coléoptères. 4862. STIERLIN (G.), docteur en médecine, à Schaffhausen (Suisse), — Coléoptères. 1873. SrüssiNer (Joseph), employé de la Poste, à Laibach (Autriche). — Coléoptères d'Europe et des pays circonvoisins; Psélaphiens, Scydméniens exotiques. 92 1856. 1873. 1874. 1868. 1846. 1877. 1854. 1858. 1874. 1867. 1856. 1871, 13874. 1874. 1877. 1836. Liste des Membres. TaPpEs (Gabriel), rue Nollet, 27, à Batignolles-Paris. — Crypto- céphalides européens et exotiques, Coléoptères d'Europe. TARISSAN (Jean-Marie), professeur au Lycée, à Saint-Sever (Landes). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. TATON (Édouard), cours d'Orléans, 29, à Charleville (Ardennes). — Entomologie générale, principalement Goléoptères d'Europe. TEINTURIER (Victor-Maurice), médecin-major de 1'* classe au 26° régiment d'infanterie de ligne, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. THiIBÉSARD, rue Saint-Martin, 49, à Laon (Aisne). — Goléoptères et Lépidoptères. Tomas (docteur Frederic), professeur, à Ohrdruf, près Gotha (Allemagne). — Acariens et Insectes des galles. THomsonN (James), rue de Presbourg, 42 (place de l'Étoile). — Coléoptères. TOURNIER (Henri), négociant, villa Tournier, à Peney, près Genève (Suisse). — Coléoptères d'Europe. TurQUIN (Georges-Hippolyte), propriétaire, à Laon (Aisne). — Coléo- ptères, principalement Longicornes, et Lépidoptères d'Europe. UxAGoN (Serafin DE), calle de Jovellanos, 7, à Madrid (Espagne). — Coléoptères d'Europe et des pays limitrophes. VALDAN (DE), G. O. %%, général de brigade, à l’Isle-Adam (Seine- et-Oise). — Coléoptères. VALLETTE (René), rue Royale, à Fontenay-le-Comte (Vendée), et rue des Trois-Cheminées, 18, à Poitiers (Vienne). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. ViLLARD (Louis), rue Royale, 33, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. VIRET (Georges), archiviste de la Société des Amis des Sciences, boulevard Cauchoise, 12, à Rouen (Seine-Inférieure), — Lépido- ptères d'Europe. Virieu (Wilfrid pe), rue de Varennes, 72, — Coléoptères européens et exotiques. WAGA, professeur d'histoire naturelle, à Varsovie (Pologne). — Entomologie générale et appliquée. Année 1877. 1865. WaANKOWICZ (Jean), naturaliste, à Minsk, par Varsovie (Lithuanie). — Coléoptères, principalement ceux de Pologne. 1856. WESTRING, employé supérieur des douanes, à Gothenbourg (Suède). — Coléoptères. 1865. Weyers, rue des Fripiers, 24, à Bruxelles (Belgique). — Coléo- ptères, principalement Buprestides et Longicornes d'Europe. 1849. WoOLLASTON (T. Vernon), Barnepark Terrace, 1, à Teignmeuth, Devonshire (Angleterre). — Coléoptères. 1870. XampBeu (Vincent), capitaine adjudant-major au 22° régiment de ligne, à Romans (Drôme). — Coléoptères de France. 1870, ZapATER (Bernardo), place San-Miguel, 5, à Madrid (Espagne), — Coléoptères el Lépidoptères d'Europe. 1869. ZuBer-Horer (Charles), négociant, à Dornach (Alsace). — Coléo- ptères de France. 384. MEMBRES DÉCÉDÉS EN 1877. MM. 1859. Corry (Ernest-Paul), à Tours (Indre-et-Loire). 1856. DELAMARCHE (Charles), #, à Beaumont-sur-Oise (Seine-et-Oise). 1852-1874. GIRAUD (D° Joseph-Étienne), à Paris. 4857. PELLET (P.), à Perpignan (Pyrénées-Orientales), 1866. PEYERIMHOFF (Henri DE), à Perpignan (Pyrénées-Orientales). 94 1863. 1858. 1876. 1870. 1837. 1853. 1866. 1872. 1872. 1371. 1872. 1836. 1875. 1874. 1872. 1870. Liste des Membres. — Année 1877. MEMBRES DÉMISSIONNAIRES EN 4877. MM. BoucHAUD DE Bussy (DE), au château de la Barge (Saône-et-Loire). DAT (Charles), 4, à Amboise (Indre-et-Loire). Devouzy (Émile-Désiré), à Vervins (Aisne). Gavoyx (Louis), à Carcassonne (Aude). LAFERTÉ-SÉNECTÈRE (le marquis pe), à Tours (Indre-et-Loire. MiGnEaAUX (Jules), à Paris. RIZAUCOURT (Jean-Baptiste), à Marseille (Bouches-du-Rhône). SAURA (Santiago-Angel pe), à Barcelone (Espagne). ScHENK (Maurice), à Prague (Bohème). WRriGuT (Edward-Perceval), à Dublin (Irlande). MEMBRES RAYÉS COMME N'AYANT PAS SATISFAIT À LEURS ENGAGEMENTS (Article 44 du Règlement.) (Décision du 8 août 1877.) MM. ALBANEL (Louis), à Paris. DARDOUIN, à Marseille (Bouches-du-Rhône). (Décision du 22 août 1877.) MM. Napar (Paul), à Paris. SEIZE (Pierre), à Paris, SocArD (Paul), à Droupt-Saint-Basle (Aube). TACZANOSWSKI (Wladislas), à Varsovie (Pologne). D GO — L. TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME (4). TA Acantholophus obtusedentatus, ARAGH., Lucas . . . . . , . . CLXXXIX Acariens nocturnes détruisant des feuilles de marronniers , Grande AE De À URSS raie DUREE . XCY Acerda subterranea, HÉM., re htens te tn tn ANS ROUE AU CVIII Achenium striatum, Co1., Bedel et d'Orbigny . . . . . . . . Lx Acronycta aceris, psi, LÉP., Mabille . . . . . . sis te HE CLXIV Adelonsicorsicus, COL, KOZIOTOWICZ., 4 © 6 < Remarque relative à cette note, Prudhomme Fe otre) ae LVI Carlottæmyia (gen. nov.) xxvi, mærens, DIPT., Bigot . . . . . XXVII Caryoborus giganteus xCvIn, Lacerdæ, luteo-marginalus Cvi, priocerus XCIX, recticollis GxV, rubidus, COL., Chevrolat. . GXIV (1877) Tables, 7. 98 Table des matières. Caryopemon quadriguttatus, CoL., Chevrolat, . . . . . . . . xC Calopomorphus curticornis, Cor., Fairmaire. . . . . . . . . LXV Cephennium minimum, Cor., Koziorowicz . . . . . . . . . . CXLVII Cerambyx intricatus, miles, Go, Reiche . . . . . . . . . . CxXxXNI Cerastoma cornutum, ARACH., LUCas . . . . : . . . . . . GLXXXVIII Cerylon spissicorne, Con. Faitmaire lie RO TS, 80, (You. LXVI Chærilus (gen. nov.) 238, variegatus, pl. 3, fig. 18, ARACH., EE SE AR RCE Du LL SR CRE on mL Lu à VAL T7 239 Cheyletus Éctéropainhs: crus ARACH., Mégnin . . . . CLXX Chiasmus cinctus, translucidus (synonymie, etc.), Hém., Si- endrobsr st ste à ARNDE uft ste NE CR EXT Chintophorus aceris, HÉM., Lichtenstein. . . . .. EUR AU CLXII Chlænius chrysocephalus, Cor., Bedel et d'Orbigny . . . . . . LX Choleva intermedia, Cor., Régimbart . . . . . . AUS EI XCIX Choris (gen. nov.) 193, flavida, lateralis, nucea, Cor, Lefèvre. 124 Chrysis ignita ? et Pison àler, HyYM., Perris. . . . . . . . : 383 Chrysochus Mniszechi, COL, Lefèvre: "7.1, 200 GONE 324 Chrysodina corrusca 117, cupriceps 118, festiva, frontalis 117, fuscitarsis, ignita 116, opulenta, Co1., Lefèvre. . . . . . 118 Chrysomela acuticollis, Cor, Fairmaire. . . . .« . . + + + + CXXXIX Cigales (Nymphes de), Hym., Leprieur . . . . . . . . ske AU TRE Remarque relative à cette note, Laboulbène. . , . . ail c Cis reflexicollis Abeille — C. punctulatus Lucas, — C. Lucasi Abeille Go; RÉGl set" en ENS XIX Cnourdotus 'cæsus, COR; /Régimbarl 5 ue, ET OS Pe 354 Cochylisimeridiana, Le. RasDno!, (2. Ur Een CXXXVII Colaspis abdominalis 139, auricollis 447, compta 14h, costipen- nis 143, cruentata 138, cupreovittata 140, cupripennis 113, derosa 146, duplicata 142, elegantula 143, eumolpoides 156, fulvicollis, heros 137, impressa 139, insidiosa 145, interstitialis 111, Lacordairei 138, nigrimana, notaticornis 447, pallipes 140, procerula 141, pulchella 143, quatuor- decimcostata, sulcata 114, sulphuripes 139, ustulata 445, violacea 442, viridipes 140, viridissima, CoL., Lefèvre . . 138 Galaspordes ocellats, COL: CEÈVTB LS AMEN. Re 925 Colasposoma abdominale 135, amplicolle 319, ns gius 311, Bonvouloirii 312, Chloris 3813, compactum, Dejeani 315, Fairmairei 311, femorale 314, fulgidum , fulvipes 313, jucundum 314, laticorne 811, Pradieri 310, pubéscens 313, Année 1877. scutellare 3814, senegalense 315, separatum 314, subcostatum 915, thoracicum 312, viridivittatum, Cor., Lefèvre. . Coleophora dianthi (chenille), LÉP., Ragonot. . . . . . . . . 99 911 CXXXVIIL Coléoptères du Glaucium luteum, Peragallo . . . . . . CLXXIV, CLXXV Colon armipes, COL., Ch. et H. Brisout de Barneville. , . . . Colymbetes pustulatus, COL., Fairmaire. . . . . . . . . . . Conopsis (gen. nov.) cxvI1, dispar, maculipes, COoL., Chevrolat. Copelatus quadrisignatus Lxxvinr, COL, Régimbart. . . . . . Contésama baert. HEM., Lethierry à 4 en ee rater e Cotæbus ænercollis, Con. Fairmaire, 2%, 276 nets us Corynodes-Rafrayi: Gox, Lefèvre 4... 1... . ia se Corynophyllus debilis, melas, CoL., Fairmaire, , . , . . . Corysthea nigripennis, GoL., Lefèvre . . . . . . . . . . Cratoparis Targionii, HÉM., Lichtenstein, . , . . . . . ne Crioceris asparagi (ovipare), CoL., Perris.. . . . . . , . . . Cryptocephalus fulgurans, phaleratus, undatus, undulatus, COL. , DRE MON RSS CPS A RE A PP Le 9 tt Cryptocephalus pistaciæ, Co1., Puton. . . . . . . . . . 57% Cryptodus costulipennis, creberrimus, cycnorum, decipiens CXXIX, diffinis CXXVIII, fraternus CXXIX, neuter, oblongoporus cxxvut, platessa, rotundicollis, Go., Fairmaire , . Cryptophagus angustatus Luc., laticollis Luc., puncticollis le, — pilosus Gyll, Cor, Bedel ant PRE HUE Curculionides décrits par MM. Leconte et Horn, Cor. Sallé Curis (genus) 325, aurifera 329, brachyptera 333, caloptera, chloriantha 330, despecta 328, formosa 329, intercribrata 328, Peroni 325, Spencei 331, splendens, viridi-cyanea, GO Para nue ee Abel Ris VE EU Cybister africanus 347, distinctus CLVIt, Simoni, COL., Régimbart. Guychrus-altenuatus, CoL., Fairmaire . .,. . : 47, 14. Cyclopides dispar LxxuI, leucopyga, LéP., Mabille . . , . . . Cyclosa dives 71, melanura, pl. 3, fig. 9, Sierræ, ARACH., Simon. Cyuipides (hétérogénésie), Hym., Lichtenstein . . . . . . .. Cynips (Aphilotrix) Sieboldi, Hx»., Lichtenstein. . . . , ., Ciynomyra(scenus), Dis, Bieok 13 4 D EEE EE Ni Cynomyia = Sarcomesia, DIrT., Bigot. . . . . . . . . Cyphus hilaris, pl. 4, fig. 3, nigropunctatus, pl. 4, fig. 2, Con. CHORTDIR AE. UN RS Re De lee à ef Cyrtophora cephalotes, pl. 3, fig. 8, ARACH., Simon, CVII XXXI CXVIII 356 c CXXXIX 32/1 Cv 157 XXXII 382 LVIII CXXIII CXXIX XVIII CVI 392 CLI CXXXIX LXXII CXLIV xC XXXII 262 261 175 73 100 Table des matières. Dasyphora cyanea, DIFT., Bigot . "4. hr M 261 Dasytes pilicornis, Cor., Régimbart "7. Se MM nan ( Deilephila epilobii, LÉér., Reynaud et Rouast. . . . . . . . . LXXXIV Delina (genus) — Rhinocola (genus), HÉM., Signoret . . . . . XXXVI Deltocephalus Bellevoyei xXV, Ferrarii xxx, Reiberi XXIV, Wa- riont, HEM:, PÜtOnS. 2800 Peter ANR RIRE XXII Depressaria rubrociliella cxXIV, LéP., Ragonot, . . . . . . . CXXXVII Dermestes ater, Cor, Bedel et d’Orbigny . ,! 2..." 4m, LX Dermestes Frischi et vulpinus (mœurs), CoL., Bedel, . . . . . XI Dermoxanthus spinipes, Cou., Lefèyre . . . .:. . . . . : 326 Meries; Diem. BISDES., ne 05 est rene Etes ni 261 Diacrila costalis — Carlottæmyia mærens, Dipr., Bigot. . . . CXXXII Drastocera reticulatn, Cols, TRONMSON 24.21. UML, CXLI Diastolinus fuscicornis, CoL., Chevrolat. . ,.. . . . . . . . VIII Dichirotrichus obsoletus, Gox., Bedel et d’Orbigny . . . . . . LX Diclyna uncinata, ,ARACH., LUCas :: 0:20, ue SUN RNNGEREEFIT Digenethle (gen. nov.) ramulosipennis, CoL., Thomson . . . . GLXXVI Diplogrammus (gen. nov.) 480; amænus 184, imperfectus, pl. 4, fig. 8, 182, maculipes 181, novemlineatus 182, quadrivit- tatus, sexlènentus, COL,, Chevrolat ; 0 Cine RUE 181 Diptères attaquant les Batraciens, Girard . . . . . . . . . . CLXXII Dolomedes annulatus, ARACH., Simon. . . . . . . . + « « 63 Dorcadion carinatum, involvens, GoL., Reiche . . . . . . . . LLXV Drassus lapidicolens, AnaAGk., Lucas à: 4002 SON ECEVIIE Dromochorus vir, Belfragei, Pilatei, Co1., Sallé . . . . . . . VIII Drymus:pumilre, Hé, Putons 040, RS MR fe XXXV Dyctioptera eximia, COL., Bourgeois . . . . .. . . . 965 Dysdera-erythmna,‘ARAGE. CAS À 516 + A ELA LE 19 Dytiscus (organes copulateurs et fonctions génitales), pl 6, fe6:842. Cor RéBImbAEL 70 ee re pe 263 Année 1877. 104 E. Elaphocera insularis, Co., Fairmaire. . : . . , . . . . EVE LXYI Elater balteatus, Megerlei, sanguineus, COL., Régimbart. . . . G Elytrocallus Ghevrolali 171, humeridens 191, Montrouzieri, pl, 4, fig. 5, Coz., Ghevrolat . . . . . . Pa Ve jet halle à 172 Emenadia melanoptera, Cor, Ghevrolat. . . . . IX Enochrus melanocephalus (Synonymie), Coz., Bedel, . cLxxvIL CLxxvIII Enhydrus (genus) 105, 106, atratus 109, sulcatus, pl. 6, fig. 45, 106, tibialis, pl. 6, fig. 2, 4, Cor., Régimbart. . . . . . 107 Entomologiques (Rectifications et additions à mes Promenades), PeRIBNENR es € SPP AR Ho ah Tic 979 Epeira dioidea, ARACH., nu NE EL PL FLE EN à CM a GRASCENII Epeira Laglaizei, nox 77, porcula, pl. 3; fig. 7, 7 a, 78, Stria- lipes, ARACH., Simon: . . . . : STATUS QE HART RER 76 Epicauta annulicornis 1x, obscuricornis, ec nie SU x Epilobaspis (Loboderes) catoleucus 102, unités 101, duplex 102, flavicornis 101, maculiventris, COL., Chevrolat . , . 102 Epitrilus arginus, Baudueri, HyM., Koziorowicz . . , , . SU CENT ErenobiaiGl ven ORTH EUCAS PEN EE ATEN $ LI Braatess {aber 100 "EdIon 000 |. NE enr M OR ANIGRRIEE Ergatis decurtella, LÉP., Ragonot.. . . . . Lol QUE van . CXXXVII Eriopeltis festucæ, Lichtensteini, HÉM., Signoret . , . . . . . XXXVI Eriphile Balyi, nigritarsis, Cor., Lefèvre . , , . . . . . . . 157 Eronia Grandidieri, LéP., Mabille . . . . . . . . . LUE TEMQNAE US. 0 à 0 Euceromys (gen. nov.), nexura ? DIpT., Bigot.. . . . : . . . LXXIV Eucinetus meridionalis, Cor., Bedel . . . . . . . A about re C Eunectes strictus, COL., Régimbart. . . . . . . . . 29 La 7 CR 348 Euophrys latefasciata 56, semiargentea, ARACH., Simon . . . . 27 Eupithecia cossurata, pl. 4, fig. 5, 8, éncertata, pl. 1, fig. 8, 41, mnemosynata, pl. 1, fig. 7, 9, pantellaria, pl. 1, fig. 6, 9, primulata, pl 1, fig. 4 à 4, LÉP., Millière . . . . . . . 7 Eupholus quinquefasciatus, pl. 4, fig. 6, Cor., Chevrolat. . . . 173 Euplectus Bonvouloiri, Karsteni, COL., Koziorowiez. . « , , . CXLVII Eupsalis (Arrhenodes) Reichei, GoL., Bedel,. . . . . . . . . CLXXXV 102 Table des matières. Euryopis æncocincta, ARACH., SimMOn. . . . . . . . . . . . Eurythyrea carniolica, GoL., Chevrolat. . . . . SDS Dhs Eurythyrea micans ? COL., Taton. . . . . . . . . . . . us Remarques relatives à cette note, Chevrolat. . . . . . . . Euschistus (genus) — Licysta (E. spurculus), HÉM., Signoret. . Eutheia Schaumi, COL., Koziorowicz. . . . . . « . . . . . Evenus (gen, nov. 58) tener, pl. 3, fig. 12, ARACH., Simon. . . Evoplus armatus X1, ferrugineus, COL., Chevrolet... 01 .2: Exophthalmus Olivieri, pl. 4, fig. 4, Coz., Chevrolat. . . . . Féron a Dufouri,. COL, Lajoye ut) dote een taie Fidia albovittata 166, humeralis 165, pedestris 164, plagiata 165, Sallei 166, spuria, Cou. Lefèvre. suites pes mfone Fonscolombia graminis, HÉM., Lichtenstein . . . . . . . . . G. Gagrella elegans, pl. 3, fig. 14, 96, inermis 95, obscura, ARACH., Simon, | «2e btonsite Site it Nan Gasteracantha annulipes 67, 69, circumnotata 229, Doleschali 997, Doriæ, pl. 3, fig. 3, 232, falcifera 66, 70, fornicata 231, Gambeyi, pl 3, fig. 5, 233, læta 233, mammeala 68, mollusca 233, nigrisparsa 67, panisicca 67, pseudoflava, pl. 5, fig. 4, 228, recurva, 66, 70, pl. 3, fig. 2, relegata 233, scoparia, pl. 3, fig. 1, 1 a, 67, 68, sylvestris, pl. 3, fig. 6, 233, 234, vittata, ARACH., SIMON . . . . . . . . Gelechia cautella) LÉp., Ragonot. « + « + + oo le) ee, 0 + ee Gonoptera libatrix, Lép., Ragonot, , , . « . « . + cn dE Gracillaria limosella, phasianipennella, LÉP., Ragonot, . . . . Graphomyia analis, Dipr., Bigot. . . . « . + . . . dé cuis Gynandromorphus etruscus, Cor., Bedel et d'Orbigny. . . . . Gyrinus Suffriani, CO1., Régimbart. . . . . .« . . . . . . . 84 CLI CXXIII CXXVIL XXXVI CXLVIII 59 x 171 CXLVII 165 GVIII 96 231 CXXXVII CXXXVII CXXXVILI 260 LX VIII Année 1877. H. Hadena brassicæ, bleracea, L£ér., Mabille . Een dde NE Haliplus lineatocollis, lincatus CXL, maculipennis, variegatus, COBAMREPUODAL TS 2 ar eee ON NE entente AA Haltichella (Hylothor. La) Graffii Ralz. atioheie myrmeleonis Fairm., Hym., André CHOEUR Haplopus glaucus, Coz., Chevrolat. . . . . . . . . Harpalus consentaneus, neglectus, patruelis, sulphuripes, GoL., Bedel et d’Orbigny. endste Harpalus episcopus Drap. — id che Un La CoL., ne Harpirhynchus nidulans, ARACH., Mégnin . Observation relative à cette note, Bouthéry Réponse à cette observation, Mégnin. Hasarius Paykulli, ARACH., Simon. Helops cæruleus, pallidus, Cor, Bedel et HR Hepialodes (genus) 303, follicula, LÉP., Guenée . . . Herbula cespitalis (chenille), Ragonot. . . . Heriæus Savignyi, ARACH., SIMON . . . . . 5 Hermesia aurata CLXXVIHI, fulgidicollis, purpurea, COL, Fe NE Heteraspis annamita, Cou, Lefèvre. . . . . . . . . Heteropoda gemellata 6h, regia, ARACH., Simon. . Hister inæqualis, Co, Bedel et ie. PATIENCE Hydaticus Baeri, LxXVIII, 352, Leander 348, Leveillei LXXvI, philippensis, Cou., Régimbart . . . . . . . Hydrocanthus auritus 359, LXXIX, notula, COL., RO : Hydroessa Leveillei, HÉM., Lethierry . Hydroporus angularis 354, atomus 361, LXXX, Ceris he 351, con- fluens 349, cyprius 352, decoratus GXL, discedens GXXXIX, duodecimguttatus GXXXIII, CXXXIX, fenestratus 349, flavipes 352, geminus 353, halensis 350, læviventris 849, lituratus, Lucasi 351, marginatus CXL, muinulissimus 354, multigut- tatus 851, muticus 349, palustris CXL, pentagrammus 554, Piochardi 350, pseudogeminus 360, LXxIX, saginatus 3h49, signatellus 354, Solieri, lurgidus, variegatus 349, xantho- melas, COL., Régimbart. 1. 19. zuims ee. #5 Neil 103 GLXIII 86/4 CXIX CLXVI LX XXXI CEXIX CLXXXI CLXXXIL 63 LXI 90/4 CXXXVII CXLIV CXXXIX 309 65 LXXX 104 Table des matières. Hydroporus melanarius, obscurus, COL., Sédillot. . . . . . . Hydrovatus (Oxynoptilus) ferrugatus, CoL., Régimbart . . . . Hyphydrus ovatus 349, xanthomelas, COL., Régimbart. , . . . Hypocephalus. armatus, COx., Sallé,; Ten et PS en Hypoderes (gen. nov.) 153, denticollis, Go., Lefèvre . . . . . Hyménoptères du docteur Giraud (collection), Künckel. . . . Ilybius obscurus, Gox., Régimbarl.: : à 4 , 4, ANNE Insectes (Liste d’éclosions), Giraud et Laboulbène . . . . . . Insectes xylophages fossiles (traces), pl. 7, n° 41, C. Brongniart, Iphimeis cribrata 191, erythropus, GoL., Lefèvre. . . . . . . ISarthron: fuscum, Co1.; Fairmdires 5. « CHUTES SMF COR, Ischnocolus Baeri, 91, insularis, ARACH., SiMON. . . . . . . Ischnurus neocaledonicus 287, pistaceus, ARACH., Simon . . . . Isometopus alienus et intrusus, HEM., Puton. . . . . . . . . Isometrus armillatus; ARACH., Simon. . . . . . . . . .".., Jebusæa (gen. nov.) cLtt1, Hammerschmidtii, GoL., Reiche . . Julistus fiorulis, CON, RÉSIEMDATE 210 PE US TS TA Julodis cælatocollis CLX, corrosa CLIX, iridescens, puberula, COL., RelGRB 2 Ce EE PER ae ce le! Et US A USSR UE Labiduraïriparia OR; EUCager.. US the eurent CON à re Laccophilus Baeri LxxvI1, 357, hyalinus 349, LxxIx, hydati- coides 359, LxxIx, luridus, minutus 349, Proteus 358, LXXIX, testaceus 349, transversalis LxxIx, COL., Régimbart. . Læmophlæus contaminatus CLIx, convexiusculus, 213, pl. 5, fig. 12, curtus, 209, pl. 5, fig. 7, elegans, 208, pl. 5, fig, 6, LXXIX 361 CXVII 154 vi CXL 397 215 121 XXXI 91 93 CXXX 94 CLIV CLX CVII 397 Année 1877, 105 impressus, 212, pl. 5, fig. 10, Lacerdæ, 211, pl. 5, fig. 9, Reilteri, 210, pl. 5, fig. 8, furcicus, pl. 2 fig. 11, CoL., AAAGTOUNELS nid de ei DES Sn DNS CT NIUE 242 Lamprosphærus cæruleatus, CoL., Lefèvre. . . . . . . . . . 219 Langelandia exigua, Gor., Koziorowicz. . . . . . . . . . . CXLVII Lasiocoris crassicornis, princeps, HÉM., Puton. . . . . . . . CXxIII Lecithocera luticornella, LÉp., Ragonot . . . . . . . . . . . CXXXVII Leperina lurbata, CoL., ET CN Mine sit CXII, CXIII Lépidoptères des genres Acherontia, Ge Dre PES Lion) FANOUIDÈNE. 4 S .LiRuN 2e SN RANSNNNERRES LY Lepronota pubescens, tuberculata, Cox, Lefèvre . . . . . . . 122 Leptenilla Revelierei, RE Se peter SR EN CENT Leptinotarsa (genus) Heydeni, lacerata, Gou., Chevrolat, . . . cxLut Leptinotarsa decemlineata, CoL., Girard. . . . . . . GXIX, CXXI, GXXVII Limnastus galilæus, Cor., Abeille de Perrin. . . . . . . . . LYI, LXII Leptotyphlus (genus), Cor., Koziorowiez » .- .., ... L°. 1, CXLYIII Lepturarufipénns;. Gor:, Poujade 4,1% ie Me Re OUI Ir Liparrsidispan, Lee, Mabille: "540 RE MEME Lithocolletis Staintontella, LÉP., Ragonot. . . . . . . . . . GCXXXVIII Lomaptera amberbakiana GLXXXV, Mohnikii LXxxVIN, pulchripes, PRXEIRS sAPATOUENStS. COL, TROMEON Le SES Eucihaïbafoniuoras Dir, Girard. ER Us MERE XXVII Euerhatbufontvcre? Dir. Talon" ST RL SU XCIII Remarques relatives à cette note, Girard et Gobert . . . . xc1Iv, xcv Lycæna Adonis var. ® radiata Lxiu, Corydon, aberr. Lucretia EXIV,.Gorydon| Var. Tadiesa., Gaschel hs RER LXIII Lycæna Antanossa LxxII, delicatula, Rabefaner LxXX1, reticulum, sontitlasSinithis, LEP: Mabille te: Rene LXXII Lycæna argiades où Amyntas Var, Polysperchon ; L. Tiresias, CLXXXV érs MADile 7 4 re RE CE D AR RAR LXIV Remarques relatives à cette note, Berce. . . . 1. . , . à LXX Observations au sujet de ces remarques, Mabille et Goossens. LXXI Lycosa accentuata, cuneata, miniata, perita, ARACH., LuCas. CLXXXVIIL Lycosa figurata iv, lutetiana, ARACH., Simon. . . . . . . . CII Lycus adumbratus 365, Leveillei 363, Raffrayi, Gor., Bourgeois. 96/4 106 Table des matières. M. Macroceromys (gen. nov.), fulviventris, DiPr., Bigct . RE SU Mathoris (genus), 282, crepuscula 283, roseola, LÉP., Griénéail 282 Mayetlia sphærifera, Con. Fauvel 7" ee RON : XCIX Mecynotarsus rhinoceros, Go1., Bedel et d'Orbigny . . . . . . LXI Megæra (gen. nov.) 87, frenata, pl. 3, fig. 11, 41 a, ARACH., SION Tee Le dune RE Ru nd ne à 88 Melo plicatipennts LUC. GORAPBERLS NU. MONS AMOR fus xx Menemerus vittatus, ARACH., Simon . . . . AL 59 Meta fastigata, pl. 3, M 40, 75, gl A ricuis DHAON ere ete de Nbs Pie are e TRIER ADEME RE 80 Metaxyonycha auripennis, costala, porcata 125, viridilimbata, COL. HEIGVTE, 2 5 Rae ne ete etre Me et NUL IN 126 Microhoria (gen. nov.) 167, 168, OŒEdipus, 168, pl. 4, fig. 1, succincia, valga, COL, ChevroRt., + "PERMET, CAR 169 Micromyrma pygmæa L. Duf. — Plagiolepis, HyM., Perris. . . 379-382 Mirus pernirus, COÜL., KOZIOTOWICZ, Me ane NEMRINRC EE CXLVIIL Molorchus plagtatus,'Coi., REICHe. "102 0 ARE CXXII Monanthia hellenica LXVII, trichonota, HÉM., Puton . . . . . LXIX Mouhotia gloriosa, Go£., Lücâs . ".". 7.0, DURS PCR Mycalesis Wardis LEP. Maille”. 0 Re ME MNURENER LXXIII Myrmecophila acervorum, ORTH., Girard . . . . . . . LE LXIX Myrmedonia bituberculata, Co1., Fauvel . . . . . . : . . . XCIX Muscies, DIPT.PBISOE. + "ROC AR RS ERP 261 Mutilla europe, Hxrk.: Girard. 0600 1 CNE «09 1RPt CLXXIIE N. Naucoris seminiger, HÉM., Lethierry . . . . . . . . . . . . CI Neocuris (genus), 334, anthaæioides 336, asperipennis 339, cæ- ruleus 335, cuprilatera 336, dichroa 335, discoflava 399, gracilis 340, Guerini, Fortumni, Mastersii, 338, mono- chroma 334, pauperata, soror 337, thoracica 3l0, viridis- sim, COL FAT UE A ECTS PEAU ER RE 339 Année 1877. Nephila Baeri 82, chrysogaster 81, pecuniosa, ARACGH., Simon. Nephilengys Schmeltzii, ARACH., Simon, . . . . . . . . . . Nigritomyia (gen. nov.) maculipennis, DIPT., Bigot. . . . . . Niphargus puteanus, GRUST., Gervais. . . . . . . . . . . . Nodostoma chinense 158, Davidi 157, Oberthüri, GoL., Lefèvre. Notochilus (Taphropeltus) Andrei, HÉM., Puton . . . . . . . Notodontidæ 369, 370 ; genres : Drymobia, Gluphisia, Harpyta — Dicranura, Hybocampa = Harpyia, Lophopteryx, Nolo- donta, Phalera = Pygæra, Pterostoma — Ptilodontis, Pli- lophora, Stauropus, 371 ; espèces : argentina 374, pl. 8, fig. 43, bicolora, bicoloria 377, bicuspis 373, pl. 8, fig. 5, bifida 373, bucephala 378, pl. 8, fig. 18, bucephaloides 378, camelina 375, pl. 8, fig. 9, capucina, carmelita, chaonia 376, pl. 8, fig. 12, contiguaria 375, pl. 8, fig. 10, crenata 375, pl. 8, fig. 41 et 21, cuculla 375, pl. 8, fig. 8, cucullia 375, dictæa 374, pl. 8, fig. 6, dictæoides 374, dodonea 376, dro- medarius 374, pl. 8, fig. 7, erminea 373, pl. 8, fig. 4, fagi 372, pl. 8, fig. 2, furcula, fuscinula 373, melagona 376, pl. 8, fig. 14, Milhauseri, minax 372, pl. 8, fig. 3, palpina 278, pl. 8, fig. 17, plumigera 375, querna 377, roboris 876, pl. 8, fig. 18, terrifica 372, pl. 8, fig. 1, torva 374, tremula 377, pl. 8, fig. 15, trepida 377, trilophus 374, trimacula 476, pl. 8, fig. 13, ulmi 373, velitaris 377, pl. 8, fig. 22, verbasci 373, vinula 372, pl. 8, fig. 3, zigzag, Lép., CONSRERS EN 0 ee LUNA OPEN EE UE : Notoæus appendicinus (&) Dbr. — bicoronatus Bed. — he nicus Misch. —excisus Kst. — maritanicus Lat., Cor., Bedel. Notoxus bipunctatus, GoL., Ghevrolat. 2122040 0. Oberedimcotor \melitand COL. ReICRE MALE EE PO NEA Ochromyia nudistylum , Drpr., Bigot. . . . . . . . : . . | Œnophila V-flava, LéP., Künckel 2... 2 2 200 D Remarques au sujet de cette note, Berce, Reiche. . . . . . Olisthopus fuscatus, Gor.., Bedel et d’Orbigny . . . . . . . . Omaseusidistinctus; COL. Bedel MER M EnNTEN Ommatius annulatus, enéemidius, DIPT., Bigot . . . . . . . . 107 82 83 LXXIV XLI 158 XXXIV 371 XIX IX CXLIX 260 CIX CIX LX CxI XLI 108 Table des matières. Oncocephalus philippinus, HÉM., Lethierry . . . . . . . . . CI Oodes abaxoides Luc. — Orthomus barbarus Dej.; mauritanicus Luc. = 0. (Lonchosternus) hispanicus Dej., CoL., Bedel. . XVIIL Ophonus mendax, CoL., Bedel et d'Orbigny . . . . . . . . . LX Opilo saxatilis, ARACH., LUCaS . . . . . . . + . . . . + CLXXXVIIL Orestia Pommereani Perris— Cryptophaqus ? maurus Luc., COL., PAM ES LR dd One tele vu Re DU Lo Re XIX Orgyia antiqua, LéP., Mabille. . . . . . . . . . . . . . . CLXIV Ornithoptera amphrisius, LÉP., Lucas. . . . . . . . . . . . LXXXIII Oryctoderus Gestroi, gracilior, oblusilobus, CoL., Fairmaire . . CLVIII Otidocephalus albomarginatus 177, albopilosus, apioniformis 178, bicolor 179, canus 176, cupreus 175, elongatus 177, flavipennis, formicarius 179, grandis 174, pl 4, fig. 7, lineipennis 176, mexicanus, myrmex 178, pellitus 175, pilosus, 178, Poeyi 179, pubescens 178, pulicarius, scrobi- collis 179, senex 176, setosus 178, tergopilosus, COL., Che- NTOIAR de h4e aUeile > nt S 2: DNS ARE COPA en 175 Otilea (gen. nov.) 154, cariosa 155, crenata, CoL., Lefèvre . . 156 Otiorhynchus Naudini Luc. = parvicollis Gyll., Bedel. . . . . XX Oxacis geniculata, Co1., Ghevrolat. . . . ... . . . + + + x Oxynoptilus ferrugatus, COL., Régimbart . . . . . . . . . . 366 Oxyopes concolor, ARAGH., SimOn . . . . . . .+ . + « . . + 62 Ozxyptila sanctuaria, ARACH., LUCas . . . . . .« . . . . + . CLXXXVII FE: Pachymerus dimidiaticornis, ruficornis, scabricollis, COL., Che- NDOIe Lu. deco Nan Se ART: ETAT PRES XCVIII Pachythyris (genus) 279, ignita 980, Rajah, siculoides 281, spe- culifera 282, thyridina, LÉP., Guenée . . . . . . . . . 280 Palmon pachymetus, Hxm:, Girard. . . . . . . . . . . . . LXIX Palustra azollæ 189, 191, tenuis 189, LéP., Berg. . . . . . . 193 Palustra (chenille aquatique), Berg. . . . . . . . . . . . . 183 Pandinus humilis, ARACH., SIMON. . . « . . . « + «+ + + 94 Papilio Laglaizei, LÉP., Depuiset. . . . . . . . . . . se ed CL Pardosa hortensis, monticola, palustris, ARACH., LuCas . . . CLXXXVII Parnus striatellus Frm. = algiricus Luc., CoL., Bedel . . . . xIX Passandra marginata, GoL., Grouvelle . . . . . . . . . . . CLIX Année 1877. 109 Pellenes bilunatus, LXXV, tripunctatus, ARACH., Simon. . . . CLXXXVII Pelopæus nenstlis, HV, LUCas En es ee CRAN LOUE XCII Pemphigus Boyeri, HÉM., Lichtenstein . . . . . . . | . . . CYIII Phæarourues, COL, LEfÈVrTe à Le RUN Se TR ANT CERN 219 PhasiennesBiprs 2 BIBOL.. 0 Pl tr roi ie 261 Philhydrus quadripunctatus (synonymie), COL., Bedel. GCLXXVII, CLXXVIIT Phlæocharis brachyptera, conica, laticollis CLuIT, longipennis, parallela, subtilissima, Co1., Fauvel . . . . . . . . Pi CLII Phlæophilus Edwardsti, Cor., Bonnaire. . , . . . . . . . + CLXYI Phlogophora meticulosa, LÉP., Mabille 4 , . . « . . . . + . CLXIV Bfoicus borbpnicuss ARACH: SIMON 4 02 NT MEME 87 Phrynus Grant, ARAGH:S SIMON: US EVE MONTANT 92 Phumosia depressa, eristaloides, fasciata, lateralis, rubiginosa, senegalensis, subtranslucida, DIPT., Bigot . . . . . . . . 260 Phyllium pulchrifolium, ORTH., Lucas. . . . . . . . . XXXIII, XXXIV Phyllodes perspicillator, Lép., Lucas, . . . . . . . se COX A CLXTEE Phylloxera (Anthogénésie), HÉM., Lichtenstein. . . . . . . . CLXI Phytæcia annulicornis GXL, nazarena CXXXVI, peregrina CXXXY, sancta CXXXVI, vittipennis, COL., Reiche. . . . . . . . . CXLI Phytocoris (genus) 13, albicans 29, albofasciatus 34, pl. 2, fig. 8, brachymerus 18, dimidiatus 17, distinctus 44, pl. 2, fig. 1, femoralis 20, pl. 2, fig. 3, hirsutulus 32, incanus 28, pl. 2, fig. 6, énsignis 26, intermedius 14, intricatus 18, Jakowleffi 24, juniperi 22, pl. 5, fig. 4, longipennis 16, minor 33, Novickyi 23, pl. 2, fig. 5, obliquus, obscurus 20, pini 19, flammula 25, populi 15, punctum 39, Reuteri 17, salsolæ 27, Signoreti 31, pl. 2, fig. 7, tiliæ 16, pl. 2, fig. 2, ulmi 24, ustulatus 29, varipes, HÉM., Reuter . . . . . ., . . . 97 Piazorhinus 97, alticollis 100, corpulentus, ephippiatus 99, ery- thropus 98, flavitarsis 100, leucaspis, myops 98, pleuro- leucus 99, rubidus, Sahlbergi 98, scutellaris 100, senilis, LOIS IGHENTOIAL "NN A NS RC IN EN ne 97 Piestognathus asperipennis Frm. — Douei Luc., Bedel. . . . . XIX Pilophorus cinnamopterus Cxxx, clavatus, HÉM., Puton . . . . CXxxI Platamus albofasciatus, Buqueti 1, Deyrollei 203, pl. 5, fig. 4, Schaumi 206, pl. 5, fig. 2, fuberculatus, CoL., Grouvelle, L Platymetopus apicalis, chloroticus, HÉM., Puton . . . . . . . 62 Platynus (Agonum) gracilipes, Got, Bedel . . . . . . . . : L Plexippus curtus 55, gulosus, ARACH., SIMON , . . . . . . . 54 110 Table des matières. Plusia gomma, Iér.; Mabille 2.0" "it, LAS 20 £ CLIII Podops curvidens, HEM., PÜton. . 12 ne Fe ne Va + 4 Pœscilus infuscatus, Co1., Bedel et d'Orbigny et ha Ale Le A A + * Pæcilus mauritanicus Luc., CoL., Bedel . . . . . . . . . . XVIII Pogonus gracilis, littoralis, Cou., Bedel et d'Orbigny . . . . . LX Polygramma decemlineata CXLIII, CXLIV, juncta CXLIIT, lineolata CxLIV, undecimlineolatàa, Co1., Chevrolat . . . . . « . . CXLIII Polygramma 10-lineolata, Cot., Chevrolat. . . . . . . De CLXI Poluphuylla fulto,G0s., Lajoye.". 7 Sn UNSS APRES CXLVI Porrorhynchus (genus) 110, brevirostris 110, pl. 6, fig. 5, &, marginatus 110, pl. 6, fig. 3, &, tenuirostris, pl. 6, fig. 4, 4, COL, /RéPIMDarE., 2. 0e ME le ae SUR IEEE 111 Prioncta consobrina COL: LUCAS AU CNE PP RER nr LXVII Pristonychus terricola = Harpalus episcopus, CoL., Reiche . . XXXI Prodoxenus (gen. nov.) 448, cæruleatus 150, Chapuisi 119, cicatricosus 151, coxalis 152, limbatus 149, luridus, rufi- manus 154, troglodytes, COL, LETEVIE 1... MN 150 Promecosoma (genus) 126, abdominale 127, chrysis 133, cincti- penne 129, dilatatum 133, dispar 127, Dugesi, elegantulum, flavidum 131, inflatum 132, jucundum 131, lepidum 134, lugens 135 , Sallei 130, sanguinolentum 131, scutellare, (PR F1 1 2 RS HE PNEU po JANTIERS 198 Prosopis scutata, Hym., Lichtenstein . . . , . . . 7. . nm CII Prosthesoma atra, ceratina, ARACH., Lucas , . . . . . . . GLXXXVYII Psalidognathus Deyrollei, CoL., Thomson. . . . . . . . . . XCVII Psyche opacella, LéP., Reynaud et Rouast. . , . . . . . . . LXXXIV Ptyelus, HÉM., Signoret . . . . . . . SE OU SRE SE Pate XXI Puceron des carottes Graëlls — Forda dauci Goureau = Aphis plantaginis Kaltenbach, H£m., Lichtenstein . . . . . . . LIT, LIII Putonia torrida, HÉM., Pulon. . . . . . . . . . . + . . . CXXII Q. Quedius brevis, scilus, Cot., Bonnaire . . . . . . . LEA CLXVI Quedius curtus, GoL., Bedel et d'Orbigny.. . . . ... : . . . LX Année 1871. 411 R. Raceloma (gen. nov.) exit, natalensis, CoL., Thomson . . . . CXIV Rhagovelia æneipes LV, armata, Burmeisteri, collaris LIV, Mayri, mexicana, nigricans, HEM., Signoret, . . . . . . . . . LV Rhax rostrum-psittaci, ARACH., Simon . . . . . . DOR asyerie 225 Rhizotrogus fuscus, Go1., Lajoye. . . . . sw: VAGALVII Rhodoneura (genus) 287, minicula, HER Ten V2 Lea ‘ 288 Rhopalodontus populi, Gor., C. et H. Brisout de Bat ne CVII Rhynchites cupreus, GOL., Perris.. Minis à 200 Meet 380 Rosalie alpin, COL. ,.ReiChe, +, ., 1 02h00 CM R ONICX VITE S. Saprinus crassipes, dimidiatus, grossipes, rufipes, semipuncta- us; \CDIS, BETOP.CL d'OFDIENY AE PANNE ARE LX Sal COphages DIPT., BIBOL. 0e 2 ESA HR RUES 231 Saturnia Isabelle, LEP, Graëlls. à 0090 408 250, ÉMONEELXI Observations relatives à cette note, Deyrolle. . . . , . . . GXxxII Scelodonta curculionides 159, curtipennis 163, cyanea, egregia 161, granulosa 160, impressipennis 162, Lewisii, marcassita 163, Murrayi 161, nebulosa 164, nitidula 160, pubescens 163, pulchella, purpureomaculata, Raffrayi 160, smarag- dula 164, strigala 162, viridula 161, vittata 159, zanziba- rieas COL, Lefèvre: né. 2020 JAPAN 162 Schizoneura corni (anthogénésie) HÉM., Éichtéhsiein) MC CEXIE Schizoneura corni, vagans, venusta, HÉM., Lichtenstein, . . . CVIII Scimbalium planicolle, Cor. (erralum), Bedel . . , . . . . . €XI SCotLe hortorum, HYM.; LUCAS. 02 COMMENT TENTE LXI Scotodites Diecki, paradoxa, Co1., Fauvel. . . . . . . . . . CLIII Scotosia dubitata, sabaudiata, LEP., Ragonot. . . , . . . . ICXXXVIT Selenoptera lateralis, Cor, Ghevrolat. + . 0 0,1, XXI SérTICOTI Mort, LÉD., GITArTE à MEN l'OL LXIX Serolis Serrei (et non Serresi par erreur Ronnie) Gitusré j HUCAS SRE URNE = TRE T NT EMI CXE VA EX EVE Siculidæ, famille, 978: sous-famille, LE MGuende tr, at un 287 112 Table des matières. Siculides (Monographie), LÉP., Guenée . . . . . . . . . . 273 Siculodes (genus) ametistea 291, annuligera 292, aurorula 294, avicula 293, botydana 302, eupithecula 291, eurymenana 294, falcata 296, frondicula 299, fulviceps 293, lunula 297, macroptera 293, mediula 295, nervicula 298, nubicula 301, nullula 302, oleigutta 300, perlula 290, phyllula 298, picta 295, plagula 300, punctum 290, reticula 297, serpula 296, sterna 291, Slrigatula 290, striola 201, subchalybæa 294, subfasciata 297, transversa 296, tigridula, unitula 292, virginula 289, vittula, LÉP., Guenée. . . . . . . . . . 304 Sigara proxima, HEM:,'Lelhierrys et EP 231.100. ue an CI Silvanus atratulus, COL., A. Grouvelle . . . . . 7) AO 0 CLIX Solenopsis arbula, Hxm., Koziorowicz. . . . . . . . . . . . CXLVIII Somomyia (genus) 35, 243, amazona 255, anchorata L8, argen- tifera 251, argentina 25l4, aztequina 252, barbara 29, bir- manensis WA, boersiana 37, cæruleocincta 3, caffra 37, callipes 249, calogaster 246, castanipes 245, Esmeralda 38, flavigena 249, fulvinota 251, fuscocincta 40, gratiosa 253, infumata 42, japonica 254, jeddensis 255, melanifera 258, montevidensis 46, mutabilis 248, nigrina 247, nitens 244, nubiana 38, obesa 43, orenoquina 253, pagodina 140, palli- dibasis 247, pallifrons 258, Pfeifferi 257, pictipennis L5, puecblensis 250, punctifera 256, rubiginosa 1, saffranea 257, semiviolacea 46, Soulouquina 47, Sylphida 45, tæniata 36, tagaliona Uk, versicolor, DipT., Bigot. . . . . . . . 42 Spermophagus äabdominalis Cxxxv, alboviltatus , anosignatus CXXV, flavifrons, ligalus, planifemur GxxXxIV, posticus CXXXV, . serteguitatus, GOL., Cheyrolal..”: "2. ts ere XXV Sphodrus atrocyaneus, barbarus cx1, crassicornis, Deneveui cx, oblongus, Cor., Bedel. .. . , . ... nt ae UE ex! Sphodrus Deneveur, COL, RPiGhe. meer RUE EEE CXVIII Spilotus malvæ, LéP., Mabille. . . . . . . . à Laeled oi cee OCDE Spintherophyta cephalotes, Coz., Lefèvre . . . . . . . JOUE 112 Spondylis buprestoïdes, Gou., Poujade. . . . .. . . . . . . + : CN Stasina (gen. nov.) 89, vittata, pl. 3, fig. 16, ARACH., Simon. 90 Sleatoda bipunctata, Paykulliana, thoracica, ARACH., LUCas. CLXXXVIII Stenostoma rostratum, Cor, Bedel el d'Orbigny . . . . . . : LXI Sternocera castanea (œufs), Co1., Lucas. . , . . . . . . . . XCVI Sirachia cognate, HÉM,PutOR 51 5 een) RTE XI Année 1877. 113 Striglina (genus) 283, australina 284, cinereola 287, claterula, fenestrata 285, lineola 284, myrtea 285, navigatorum 284, rufbzne;staliule; LÉbiNGUENEE NT ANT 286 Striglinidæ (sous-famille), LEr., Guenée . . . . . . . . . 282 Strongylognathus Huberi, He: RULES se LOS er OU ACTES à CXXIII Stylosomus depilis XLVIIT, XLIX, erythrocephalus, ns XLVIIT, rugithorax, Gor., Abeille de Perrin .® . . . . . XLIX Sphinia (genus) = Aphalara (genus), Hém., Signoret. . . . . XXXVI Syagrus argopoides 320, alomarius 323, bimaculatus 320, geni- culatus 321, Goudoti 392, janthinipennis 320, maculatus 325, madagascariensis, Mniszechi, natalensis 322, nigrosignatus 321, puncticollis 320, quadrinotatus, striatipennis 321, tan- Hls323taibialhis; COL, LÉTENTE Le NET RME ARS 322 Symbiotes gibberosus Luc., CGoz., Bedel. . . . . . . . . XVIII Synagris cornuta (nidification), ARAcH., Lucas. . . . . . . . CLVI Synargus incrassatus, Hym., Lichtenstein . . . . . . . . . . XXXII Syphones, Dirr., Bigot . . . . . . . D EU 261 à Le Tachinaires, Dipr., Bigot . . . . . M AUS Mae MR Ace 261 Tæniophthalmus Cou COL., Foushier TU S'ATUTR XYI Tamisoria (gen. nov.) Lxxx1, Deyrollei, COL, oriéoh, LAN LARRXIT Tegenaria agrestis, ARACH., LUCAS. . . . . ME + CUPLXXX VIT Telephanus acuminatus, agilis LVIN, americanus 206, pl. 5, fi, 3, apicalis 207, pl. 5, fig. 7, crux 208, pl. 5, fig. 5, pubescens, COL, A Grouyelles "24.0 NL Ass < LVIIT Dole cærulea, pini, COL. Léveillé. . , . CXII Tetragnatha minatoria, ARACH., Simon. 83 Tetraonyx quadrimaculatus, COL., Chevrolat. . x Tetratoma Desmaresti, COL., Bonnaire . . . CLVXI Thelyphonus manillanus, ARACH., Simon . . 92 Therapha nigridorsum, HEM., Puton' "5 «2 50.20) RON ne XI Dheridiumcamurum; ARACE.; SIMON... re HR nliale 85 Theridium denticulatum, ARACH., LUCaS . . . . . . . . . CLXXXVIIT Thomisus Laglaizei, ARACH., SimOn . . . . . . . . . . 65 Thymalus Aubei, Cons, Léveilé se nt ae CxI Tortrix heparana, semialbana, LÉP., Mabille. . . . . . . . 1e CHSITE (1877) Tables, 8. ail Table des matières. — Année 1877. Toæeutes punctatissimus, COL., Thomson . . . . . . . . . Tragonus agilis, Hym., Laboulbène, . . . . . , . . Trichodes Forint: Cor, Lichtenslein . . : . . . Trichonotus (gen. nov.) 103, erectisetis, setarius 104, seliferus 408; Suceinplus, COL: CREVTOIAL) 1 ML EURE" PESTE TENTE Tripetimorpha fenestrata, HÉM., Puton. Trogosita pini, metallica (synonymie), Cor., Sallé . s Trypela antica = Tephrytis de l’aubépine, DrpT., Perris . . . Tylopterus leucozoma, Cou., Chevrolat . . . . . Typophorus annulatus 318, chalceus 317, fasciatus 315, He nanus 319, nigrita 316, nigronotatus 319, nobilis 216, picimanus, rufipes 318, Sturmi 317, tibialis 319, umbratus LB versuius GOT LEIBYTES ENS TAN AE NES AR ES Hioborus 22152" ARCS 'SIMOD 127018 RER E Urania rhipheus, LÉP., Gueuée . . . PRE TNA Urodon lineipennis, Co1., Chevrolat . . . . . . . HT V. Vacuna dryophila (anthogénésie), HEM., Lichtenstein. Hanessascardui, Lép..) Mabilles 4 int ect tente CLVI CXXX XXXII 104 CXxIII CXXIIT 379 CXLVI 917 8h 305 CXXXV CLXI CLXIII Vésicants, Coz. (métamorphoses), Riley, AR RM ee 6 à 1: .e Xiœuthrus axis CLXVI1, nycticoraxæ, COL., Thomson. . . . . . CLIV Xylocopa violacea, Hyx., Lichtenstein, . , . . XXXII Xysticus erraticus, ARACH., LUCAS . . . . . , + CLXXXVII Vi Ypsolophus renigerellus, LÉr., Ragonot. CXXXVII Z: Zeuzera æsculi, LÉP., Mabille. . . . CLXIII ADI > —— Re ed IT. TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS DES TRAVAUX CONTENUS DANS CE VOLUME. em = ABEILLE DE PERRIN (Elzéar). Limnastus (Sur le genre). . . . . = SLylSemusAUTEOIs ES DÈCES IAE). "2 21. RE La ere ete ANDRE(Edmond) TEncyrtus, Triozæ +... 44 CES — Haltichella myrmeleonis (Synonymie). . . . .. . . . , .. BEDEL (Louis). Amorphocephalus Piochardi. . . . . . . . . .. er Corabaqnesid Alrérie. {002 he pate ae elle ele lait LVI XLYIII CXIX CXIX LXXXIV CX — Coléoptères litigieux ou peu connus (synonymie). . . XVII, LXXXVI — Coléoptères recueillis à la Rochelle par M. H. d'Orbigny. . — Dermestes Frischi et vulpinus perforant des bouchons . . . EX XII — Philhydrus melanocephalus et Hydrobius bicolor (synonymie) cLxxvIt — Platynus gracilipes. . . ... AO AACRE CMP DO in D — Rapport sur une demande à faire pour que la Société soit reconnue:d'utiliié publiques 4.424310 ee — Bullehn bibliographiques... 143 Rene BELLIER DE LA CHAVIGNERIE. Note sur le Bombyx canensis MTIEres NS OR CS dei Sn AUS ee à RIT NENMOL BERG (Charles). Observations lépidoptérologiques : L Remarques sur une nouvelle chenille aquatique au ORAN A0 0) 17 CPE sole are see een ele fiet II. Descriptions de deux Lépidoptères de la famille des Arctiadæ (Palustra azollæ et Palustra tenuis). BiGor (J.-M.-F.), Diptères nouveaux ou peu connus (7° partie) : IX. Genre Somomyta (Rondani), Lucilia (Rob.-Desv.), Calliphora, Phormia, Chrysomyia (id). . . . L XVI 1 à 66 367 116 Table des Auteurs. Bicor. Diptères nouveaux ou peu connus (8° partie). X. Genre Somomyia (Rondani) (Calliphora, Melindia, Mufetia, Lucilia, Chrysomyia (alias Microchrysa Rond.) RODIEDEEY ) EE SP re .. 2, a Uate tele XI. Notes et mélanges diptérologiques. . . . . . . .. 245 260 NCUOUEeMNL MErENS ES Te ete NP EN rte 0 21 LAN, XXI — Macroceromys fulviventris, Euceromys nexurus, Calochætis bicolor et Nigrilomyia maculipennis. . . .. . ... LXXIYII, LXXIV — Ommatius annulatus et cnemideus. . . ee... . BonNAIRE (Achille). Coléoptères du département de Seine-et- MARNE ee A TE eee de see ei Fes BourGEoIs (Jules). Diagnoses de Lycides nouveaux, 4"° partie. . BRISOUT DE BARNEVILLE (Charles et Henri). Coléoptères de la labne parisienne, au Sois ie 3 SRE BRONGNIART (Charles). Note sur des perforations observées dans deux morceaux de bois fossile. — Planche 7, n° II. . .. — Note sur une Aranéide fossile des terrains tertiaires d’Aix (Provence). — Planche 7, nL.,.,...:....... CHEVROLAT (Auguste). Descriptions de nouvelles espèces de Goléoptères : I. Essai monographique du genre Piazorhinus. . . . . IL Description de trois nouvelles espèces du genre LoboderesSch. . . …. cs OM MERE II. Description d’un nouveau genre de Curculionides (Drichonotus)} ae ne Sent COR — Descriptions de Coléoptères nouveaux ou peu connus : I. Description d’un sous-genre nouveau de Coléoptères Hétéromères de la famille des Anthicides (Microhoria) et indication des espèces qui s’y rapportent. — Planche 4, DES dub, CU à ee ne lee (ose LES NeUD) usgaieté Il. Descriptions de Curculionides nouveaux. — Plan- Che BE. 2, 0 AS EL CSM PNR. HI. Descriptions de nouvelles espèces du genre Otido- cephalus, —"/Plénche 4, VOB" 7 ANSE XLI CLXVI 263 CVII 245 294 97 104 103 167 170 174 Année 1877. 117 GHEVROLAT. IV. Description d’un nouveau genre de Coléoptères Curculionides (Diplogrammus) créé aux dépens du genre Cryptorhynchus. — Planche 4, fig. 8, a, b, c . . ... 180 — Diagnoses de nouvelles espèces de Curculionides du genre AATUOUESS ae ra ie 0 lei o AQU 0 SENS EL A MITAUENE die 941 — Bruchides nouveaux. . . .« LXXXIX, XCGVIIT, CVI, CXIV, CXXV, CXXXIV — Conopsis. dispar et maculipes. . . . . . . ... + . +. OXVII, CXVIIL — Haloplus glaucus et Tylopterus leucozona (Sp. nov.). . . . GLxVI — Hétéromères nouveaux de l’île de Porto-Rico. . . . . ... VIII — Polygramma — Leptinotarsa. . . , .. 1, ou. VAE CXLII SN LERODIENL LALETALLS" (SD: NOV.) à 1.) ES NNNNETS XXXE Depvuiser. PapilioiLaglaizet, (Sp: n0)E. ie RAIN CTExE DESMAREST (Eugène). Bulletin des séances . . . . . . . . . . . 1 à cxcII FAIRMAIRE (Léon). Synopsis des espèces australiennes du genre Curis, de la famille des Buprestides, . . . ........ 327 — Synopsis des espèces australiennes du genre Neocuris, de la/famillel des Buprestides. crc ete Aie 39/1 — Notice nécrologique sur le docteur Joseph-Étienne Giraud, membre honoraire. — Avec portrait lithographié. . . . . 389 — Chrysomela acuticollis (Gol. nouv.). . . . . . . . . «+ +: CXXXIX — Coléoptères nouveaux, genres Catopomorphus, Cerylon et Elaphocer a . fe tele late: sdehebe A see oi +. LXV — Colymbetes pustulatus et Isarthron fuscum (habitat). . . . XXXI — Corynophyllus melas et debilis, . . . . .... ..... ; Cv — Cryptodus (esp. nouv.). : .. se... 0.0. 0 CXXVIIL — Oryctoderus (esp. nouv.). : . 5 812 AU). CLVIII FALLOU (Jules). Notice ncérologique sur Charles Delamarche. . 387 FauveL (Albert). Goléoptères rares pour la faune française. . . XCIX — Phlæocharis (Staphylinides). . . . . . . . . . . A oi CLII GASCHET (A.). Lycæna Adonis et Gorydon (variétés) . . . . . . LXII GERVAIS (Paul). Niphargus, sorte de Gammarus aveugle (va- LCL PAM ee PO EE LL ed SR a XL 118 Table des Auteurs. GirARD (Maurice). Attacus yama-maï (aberration), . . « . . . . XXXVII — Doryphore des pommes de terre, . . . . . . . . GXIX, CXXI, CXXVII 22" Éuciherdes cranaude), 204 OT M ee EN EXAVE — Sur quelques sujets d’entomologie . ane Rene tee LXIX GirAUD (D* Joseph-Étienne). Liste des éclosions d’Insectes obser- vées par lui, recueillie et annotée par M. le docteur Al. Laboulbène . . . L2 . . . . . . . . . LA . . . . - . . LL . . 397 Goossens (Théodore). Tableau analytique des chenilles de ma collection. Notodontidæ. — Planche 8... ... .. . .. 369 CRAUTIS MS ZEUMnIAISAbELLET ie lee ee imienle ie sie lates CXXXI GROUVELLÉ (Antoine). Cucujides nouveaux ou peu connus, 9° mémoire. — Planche 5... soso 209 — Diagnoses de nouvelles espèces de Cucujides. . , . . L, LVIII, GLIX GuenéE (Achille). Ébauche d’une monographie de la famille des SIGUITUES ND NU EN: